vendredi 5 juin 2015 - par calach

Lettre aux âmes purificatrices d’Outreau

« Les enfants Delay ne mentent pas, ils se trompent. Les images, les flashs, ce sont des souvenirs reconstruits. .. Je vous demande  d'acquitter Daniel Legrand non parce qu'il y a des doutes mais parce que Daniel Legrand est innocent, parce qu'il n'a rien fait !... Je veux que dans votre motif, il apparaisse clairement qu'il est innocent.. », a lancé l’avocat général Stéphane Cantero aux six jurés jeudi 4 juin 2015, lors de son réquisitoire concernant le 3eme procès d’Outreau.

« Encore une justice au service du complot international » ne tarderont pas à crier très probablement les organisations qui sont à l’origine de cette nouvelle torture infligée aux innocents d’Outreau et plus particulièrement au plus jeune d’entre eux, Daniel Legrand qui, dans son malheur, a dû subir la double peine car il était encore mineur au début de l’affaire et que ces prétendus faits dont on l’accusait n’avaient pas été jugés.

Alors après un tel réquisitoire d’un avocat général aux assises et au renoncement des avocats de la défense de plaider, prenons toute la hauteur nécessaire face aux âmes purificatrices du fiasco d'Outreau, aux super-héros de la défense de l’innocence en danger, aux Batman de la chasse aux pédophiles, aux nettoyeurs des réseaux complotistes !

Demain (ou après-demain) à l’heure du laitier, lorsque vous entendrez la sirène de la voiture de police dans votre quartier, vous sauterez du lit pour voir quel voisin est embarqué, piégé dans le réseau international de pédos que vous dénoncez depuis tant d’années...

Vous n’aurez que le temps d’être ébloui par le clignotement du gyrophare avant de vous rendre compte que c’est vous qu’ils embarquent.

Une erreur certainement !

« Demain, ils s’excuseront de s’être trompés de porte !  » penserez-vous à l’arrière de la voiture.

Non !

Assis sur une chaise en fer rouillé, face à l’OPJ, vous crierez encore plus fort à l’erreur sur la personne lorsque vous entendrez l’infâme accusation : « Agression sexuelle dénoncée par un enfant de l’école voisine que vous protégez tous les jours contre le réseau de pédos qui sévit partout !  »

Après le « C’est pas possible... » de ce qui vous semblera être une plaisanterie ou un mauvais cauchemar, vous sortirez votre CV, blindé comme un cerisier juste avant la récolte : horreur des pédos, amour des enfants, activisme dans votre association de protection de l’enfance en danger, informations à tout va sur l’autre vérité, la vôtre, la seule objective face au complot international.

Les références, ce n’est pas ce qui vous manque !

Vous tomberez des nues lorsque vous entendrez l’OPJ vous répondre froidement : 

« L’un n’empêche pas l’autre ! »

Coincé(e) pendant 48 heures au fond d’une cellule crasseuse, vous connaîtrez alors les affres de la garde à vue et de la torture psychologique. De l’erreur de personne dont vous étiez certain(e) au départ de votre maison, vous passerez successivement au statut d’accusé(e) puis à celui de présumé(e) coupable avant celui de mis(e) en examen.

Devant une brochette d’enquêteurs, d’experts et de magistrats, tous plus compétents les uns que les autres pour détailler votre vie, vous ferez appel au raisonnement, au bon sens, à la logique, à la colère et parfois à la déraison tant ce monde vous semblera fou.

Rien n’y fera !

C’est la porte de la tôle qui se refermera derrière vous.

Bientôt vous entendrez sourdre au pied des barreaux qui vous enferment la rumeur qui se fait de plus en plus effrayante dans l’opinion publique et plus particulièrement au sein de l’association de vos anciens camarades de combat.

« Une brebis galeuse était parmi nous. Il faut la tuer. Mort aux pédos ! »

N’oubliez pas que l’accusation est grave, portée par un enfant de surcroît !

Vous le savez bien pour l’avoir répété suffisamment contre tous ces voleurs d’innocence : « Toute accusation de la part d’un enfant doit être jugée ! »

Alors vous serez jugé(e).

Au fond de vous, vous savez que vous n’avez jamais fait le moindre mal à un enfant.

Vous allez vous battre pour faire reconnaître cette innocence !

Il en va de votre vie.

Et, peut-être, si votre destin le permet, vous obtiendrez le soulagement de l’acquittement tant attendu !

Mais vous vous souviendrez alors de vos cris avant cette histoire : « Acquitté(e) ne veut pas dire innocenté(e) ! Lavé(e) du soupçon ne signifie pas vierge de toute tache !  »

Ah ! Comme vous étiez fier(e) et sûr(e) de vous lorsque vous portiez ces paroles, gonfalon de l’innocence en danger !

Alors, acquitté(e) mais pas innocenté(e), lavé(e) de soupçons mais pas vierge de taches, vous traînerez derrière vous les affres de la souffrance, noyé(e) dans les sueurs froides de vos cauchemars.

Mais, malgré le malheur et les humiliations qu’on vous a infligés, malgré les gélules de lexomil pour oublier le mal qu’on vous aura fait, vous penserez que vous en avez fini avec les arcanes judiciaires.

Erreur !

Il restait une petite chicane de procédure dans laquelle se sont engouffrés vos anciens amis protecteurs de l’innocence en danger, promoteurs de la lessive judiciaire « Lave plus blanc que blanc  ».

Il faut que vous repassiez à la barre !

Alors une fois de plus, vous allez pleurer votre malheur, crier votre malchance, hurler votre bonne foi !

Mais rien ne fera changer d’avis vos anciens camarades de combat.

Pour eux vous faites désormais partie du complot international de la mafia pédophile.

Un point, c’est tout !

Vos lamentations ne seront que chialeries de façade dans leurs commentaires ironiques sur votre comportement.

Il vous resterait bien la corde, le train ou la balle pour leur faire un dernier bras d’honneur et retrouver votre liberté, l’éternelle.

Mais même cela, ils ne le respecteront pas et ne sauraient le comprendre.

 « A-t-on déjà vu un innocent se suicider ! Il fallait qu’il(elle) soit vraiment coupable pour se détester à ce point là ! » hurlera sans la moindre compassion la caravane de ceux qui aboient.

Non, camarade, la mort n’est pas la bonne solution !

Dans ce monde de fous dans lequel une bande d’incompétents vous a plongé(e), il ne vous reste qu’une seule direction pour survivre !

Prendre de la distance, s’envoler sur les ailes d’un oiseau et de là-haut, avec la dérision qu’il convient, regarder vos anciens camarades retourner leurs fantasmes dans tous les sens sauf dans le bon !

Mais attention !

Au moment où ils vous apercevront planer bien au-dessus de leurs petites têtes, vous les entendrez hurler au ras du sol.

Mains propres, têtes hautes et couteaux entre les dents, ils n’hésiteront pas à s’armer de fusils en criant :

« Insupportable ! C’est à vomir ! Avec ses déjections, ce goujat (cette goujate) pollue notre jardin aux allées si bien entretenues. Si cela continue, il (elle) finira par faire crever notre cerisier ! Tirons plusieurs balles sur l’infâme avant qu’il ne soit trop tard ! »

De là-haut, sourire aux lèvres, blindé(e) contre leurs balles, vous n’aurez qu’une seule réponse à leur accorder !

« Soyez patients ! Votre tour viendra sur l’échiquier du malheur. Le hasard vous attend au coin de la rue. Il ne regarde jamais le CV de la proie qu’il attaque car il a autour de lui une meute qu’il doit nourrir à tout prix ! »

 



34 réactions


  • Ben Schott 5 juin 2015 09:29

     
    C’est quoi, ça ? Un brouillon pour votre futur roman ?


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 5 juin 2015 09:53

      Ou pour sa future plaidoirie ?

      Mais, au fait, quid des médias bobos qui ont décrétés que tous les habitants de Boulogne sur Mer étaient des pédophiles (surtout un prêtre, bien sûr) ??


    • calach calach 5 juin 2015 12:12

      @Ben Schott
      Si seulement, cela n’avait été qu’un mauvais roman ou un mauvais cauchemar pour les 13 innocents qui se sont trouvés embarqués dans cette galère !


    • calach calach 5 juin 2015 20:48

      @Volpone

      Merci !


    • Ben Schott 6 juin 2015 09:20

      @Volpone

      Vous me racontez votre vie. Je m’en tartine le fion que vous trouviez cet article EXCELLENT, bourrique.


  • Le p’tit Charles 5 juin 2015 10:18

    Nous ne saurons jamais la vérité sur cette sordide affaire...sinon qu’il restera des corps meurtris à jamais... !


  • morice morice 5 juin 2015 10:29

    Si au moins ça faisait réfléchir les sinistres qui entretiennent jusqu’ici le mythe à outrance des réseaux pédophiles, en mélangeant tout : si quand bien même on en découvre, notamment récemment en Angleterre ; ce n’est pas une raison en effet pour envenimer les choses et jouer sur la peur des gens comme « certains » on pu le faire en se drapant dans l’idée d’être les défenseurs des enfants. Car aujourd’hui c’est en tant qu’enfant qu’on l’a jugé : les faits soi-disants reprochés remontaient à cette époque chez lui, ce qui rend ce second procès INSOUTENABLE.


    Il existe en effet des RESPONSABLES à cette vindicte, et à ce désir malsain de vouloir soulever une tête une fois coupée sur l’échafaud. Que ces gens-là réfléchissent une bonne fois pour toutes au mal qu’ils ont pu faire en s’accrochant à LEURS lubies, et non aux FAITS. Les enfants de Myriam Badaoui sont abîmés à jamais, avec ce que leur mère et leur père leur ont fait subir. Les gens pointés du doigt et blanchis au premier procès tout autant, hélas. Un couple de fous, associés à un deuxième, pervers, a été écouté avec une rare bienveillance par un juge qui n’a toujours pas pris ses responsabilités en avouant ces erreurs manifestes. Alors, oui, il y a des gens qui doivent, je l’espère, ce sentir un peu mal aujourd’hui. Une psychologue, arc-boutée sur ses convictions et non la science, une représentante d’enfants abimés ressemblant à une dame patronnesse courant les cocktails mondains, un juge resté léger, une cinéaste partisan ; ancien de L’Humanité, pourtant, soutenu ici-même par un groupuscule d’extrême droite - MetaTV- il y en a en effet. Outreau a été un désastre judiciaire, je ne pardonnerai personnellement jamais à ces personnes de s’être acharnées à vouloir en faire un second à tout prix. C’est leur égo, qui les a menées, et tout sauf la raison. Sans oublier une journaliste, ex Nord-Eclair, ou à « RTC télé-siège », appelée « Céri » (c’est son véritable prénom), qui continue à envahir le net de ragots les plus divers, tous allant dans le sens d’un « tous pourris la preuve », qui ne mène à rien, sinon qu’à écœurer les gens de la terre entière. Elle sévit aussi ici, régulièrement, hélas... et répand son univers personnel plutôt torturé et non informe sur ce qui se passe. Pendant le second procès, elle a mis en ligne un texte sur les divagations de Badaoui et les fausses rumeurs, en laissant entendre que c’était ça la vérité. C’est MENSONGER, et ça met en cause les gens que loin a déjà acquitté : une procédure juridique devrait être en place pour que n’apparaisse plus ses immondes allégations. Elles sont infamantes et préjudiciables aux personnes qui ont été innocentées. Faire ce qu’elle a fait est d’une très grande irresponsabilité. S’en rendra t-elle compte un jour ? J’en doute fort, vu sa coure vue sur les événements. Ce sont des gens comme elle, qui devraient être aujourd’hui jugés, pour le mal fait et entretenu, pas meilleur que les rumeurs entendues à Ouvreau, loin de là, et non celui qui était dans le box durant ces dernières semaines. Ce genre de personne, par les insanités répandues, prête la main aux désirs de contrôler le net. Ce n’est guère mieux en effet que du négationnisme, à ce stade avancé de dérive de communication...

    • Ben Schott 5 juin 2015 10:45

      @morice
       
      Faites-nous une petite enquête dont vous avez le secret (à la place des navions), ça vous évitera peut-être d’écrire de telles âneries.
      La justice a reconnu douze petites victimes, de qui sont-elles victimes ?


    • calach calach 5 juin 2015 11:57

      @morice
      J’espère que cette fois-ci les cerises seront définitivement cuites car elles étaient vraiment trop pourries pour être digérées sans un gonflement d’intestin !


    • velosolex velosolex 5 juin 2015 12:32

      @Ben Schott

       !!!!

      Je ne vois pas aucune anerie dans les propos de Morice, qui à le courage d’aller au fond du problème et qui ne se contente pas de l’anecdote. 
      Faut sortir de la stupeur de l’arrestation, et arriver à analyser les choses, ce que votre papier, bien écrit par ailleurs, ne fait pas.

      Chacun à piger que ce procès est un procès verbal de l’état de la justice et de l’information en france. On ressortira cette affaire comme exemplaire d’une époque. 
      Comme sous Voltaire l’affaire Calas, ou celle du sieur De La Barre.
      Ce juge trainera jusqu’à la fin de ses jours cette affaire comme un boulet. Ce que la justice n’a pas eu le courage de dénoncer. Je ne voudrais pas être à sa place. Le silence et l’omerta sont vos pires alliés, quand on a une conscience. 
      C’est évidemment la question ?

    • velosolex velosolex 5 juin 2015 12:35

      @j’ai fait un amalgame entre Ben shot et l’auteur de l’article. chacun y trouvera ce qui l’arrange. J’espère ne pas avoir de procès


    • bakerstreet bakerstreet 5 juin 2015 12:37

      @morice
      Bien vu, bien analysé


    • Fergus Fergus 5 juin 2015 17:48

      @ tous

      Concernant Morice, j’approuve les commentaires de Velosolex et Bakerstreet.


  • Francis, agnotologue JL 5 juin 2015 11:13

    Moi ce que je ne comprends pas dans ce procès de Rennes, c’est pourquoi il est jugé seulement aujourd’hui sur des faits qu’il aurait commis quand il était mineur.
     
    C’est pourtant bien le mineur qu’il était qui a été jugé à Rennes, non ? Alors, pourquoi avoir attendu tout ce temps ?
     
    Il y a quelque chose de pas clair dans cette histoire.


    • calach calach 5 juin 2015 12:08

      @JL

      Après le fiasco d’Outreau en 2005, Daniel Legrand n’aurait jamais été rejugé (car la prescription est de 10 ans) s’il n’y avait pas eu une association extrémiste et un syndicat de magistrats pour réclamer ce procès.
      Pour faire parler de soi et se donner l’importance qu’elles ne méritent pas, certaines organisations n’hésitent pas à écrabouiller les cadavres !
      Le résultat est devant nous ! Un fiasco qui, espérons le, leur clouera définitivement le bec jusqu’au prochain documentaire « Outreau, le retour ! »


    • Francis, agnotologue JL 5 juin 2015 12:37

      @calach
       
       expliquez nous à Ben Schott et moi : La justice a reconnu douze petites victimes ; de qui sont-elles victimes ? Leurs associations d’aide aux victimes ?
       
      Cela serait intéressant à savoir et ferait sûrement avancer la science.
       
       Et je ne plaisante pas.


    • calach calach 5 juin 2015 13:14

      @JL
      La justice a reconnu 12 victimes à Paris lors de l’appel parmi lesquels les 4 enfants Delay et les 2 enfants Delplanque.
      Il reste donc 6 autres victimes qui ne se sont pas portées parties civiles dans ce 3eme procès, ce qui tend bien à prouver qu’elles n’ont rien à reprocher à Daniel Legrand.
      Je n’ai pas en tête le délibéré de Paris mais il est probable que si la cour a acquitté 13 personnes, c’est qu’elle a estimé que ces 13 personnes n’avaient commis aucune agression sur ces 12 victimes.
      Je ne sais pas si les 6 autres victimes ont pu être également victimes du couple infernal Delay-Badaoui et de leurs complices Delplanque-Grenon !


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 5 juin 2015 13:26

      @calach
      Pour faire parler de soi et se donner l’importance qu’elles ne méritent pas, certaines organisations n’hésitent pas à écrabouiller les cadavres !

      on peut toujours demander des dommages et intérêts aux perdants (cf.préjudice moral, Bernard Tapie )


    • calach calach 5 juin 2015 13:43

      @Olivier Perriet
      Les dommages et intérêts, même très élevés, ne compenseront jamais les dégâts causés sur les innocents par un tel désastre.
      Pour vous le prouver, il suffit de vous mettre en situation de choix :
      1 - Les sommes touchées par les acquittés (paraît-il très importantes lors de l’appel à Paris) avec les séquelles de la tôle et des fausses accusations.
      2 - La vie tranquille de celui qui n’est pas embêté par la justice.

      Pour ma part, le choix est vite fait. Je vous laisse faire le vôtre !


  • Fergus Fergus 5 juin 2015 11:42

    Bonjour, Calach

    Petit extrait du discours de Robespierre à la Convention le 16 germinal an II :

    « Je dis que quiconque tremble en ce moment est coupable ; car jamais l’innocence ne redoute la surveillance publique. »

    La surveillance et l’action judiciaire.

    On tremble d’effroi en lisant ces lignes. Le faible, l’innocent sont en effet toujours plus démunis, car moins préparés à affronter les charges, que les coupables, souvent rompus à la manipulation, lorsque un processus judiciaire s’engage, au risque de les broyer dans une fuite en avant aveugle.


    • calach calach 5 juin 2015 12:01

      @Fergus
      Et lorsqu’on sait, comme l’affirmait Jean Giono dans le Moulin de Pologne que « l’innocence est toujours impossible à démontrer », alors effectivement on a de quoi trembler devant les Batman qui mènent la danse autour des cadavres d’Outreau !


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 5 juin 2015 13:25

      @Fergus
      On tremble d’effroi en lisant ces lignes.
       smiley
      C’était la guerre, pas un procès d’assises


    • Fergus Fergus 5 juin 2015 13:45

      Bonjour, Olivier Perriet

      Non, ces paroles reflétaient la mentalité profonde de Robespierre, et il les eût tenues de la même manière dans des circonstances différentes, sans nul doute. C’est du moins ce que pensent les historiens qui se sont intéressés à sa personnalité psychorigide.


    • Nowhere Man 5 juin 2015 22:08

      @Fergus
      Vous devriez relire le discours de Robespierre prononcé en 1791 demandant l’abolition de la peine de mort.
      http://fr.wikisource.org/wiki/Discours_sur_la_peine_de_mort_%28Robespierre,_1791%29

      Il se battait également pour l’abolition de l’esclavage et pour la généralisation du droit de vote (y compris pour les juifs)...
       Il s’opposa aussi à la guerre...

      Ne vous laissez pas abuser par la police de la pensée qui conchie le grand homme.

       


    • Fergus Fergus 5 juin 2015 22:39

      Bonsoir, Nowhere Man

      Je connais ces discours et ces positions humanistes de Robespierre. Mais c’était avant qu’il ne dérive dans une voie ultra-sécuritaire et paranoïaque.


  • legrind legrind 5 juin 2015 19:36

    Serge Garde et les autres excité(e)s du complot-de l’enfant qu’on assassine ne sont bizarrement pas venus ramener leur fraise, seulement sur Agoravox..


  • etrange etrange 5 juin 2015 19:48

    Le procès d’Outreau, procès tronqué qui a permis de museler à jamais les langues qui commençaient à se délier sur l’horreur qu’est cette réalité sociétale connue mais toujours dissimulée et tue de la pédocriminalité mêlant parfois, si ce n’est souvent, l’inceste qu’elle soit de réseaux ou pas. 12 victimes, je dis bien 12 !!!!!!!, escamotées fort opportunément afin que cette « affaire » devienne par un effet de renversement pervers celle que l’on cite à la place du fameux et laconique : "Circulez il y a ( forcément) rien à voir ! 



    • calach calach 5 juin 2015 19:56

      @etrange

      Ne soyez pas si amer ! Il n’y a rien d’étrange dans ce verdict et il reste toujours à la présidente d’innocence en danger la possibilité de financer un nouveau documentaire qu’elle pourra intituler « Outreau, nos fantasmes oubliés ! »


  • Garance 6 juin 2015 09:00

    Ce qui est insupportable au plus haut point dans cette affaire c’est l’attitude du juge Burgaud pendant et après cette affaire :

    Aucun regret , aucun remord , aucune excuse formulée

    « L’âge ne fait rien à l’affaire ; quand on est con : on est con »

    Lui est à classer dans la catégorie des cons dangereux

    Soutenu par sa hiérarchie ( en jouant même) au point d’être promu par la suite

    Je souhaite que le plus vicelard des gorilles l’attende au coin d’un bois

    ( si ce gorille pouvait rameuter ses copains cela n’en serait que mieux)


  • morice morice 6 juin 2015 09:46

    un très bon texte ici sur ceux qui ont souhaité remuer la merde une seconde fois :


    des quenelllstes, des gens d’extrême droite : ceux qui se vautrent dans la fange, tout simplement.

    EXACTEMENT CEUX QUE j’AI DENONCE ICI :

    EXTRAITS :

    « Wanted Pedo » = « Certaines vidéos sur le dossier sont, elles, mises en ligne via « Quenel Plus », en référence à Dieudonné. »
    L’Autre Vérité de Serge Garde = La manière dont le film s’est monté est en elle-même révélatrice  : c’est Karl Zéro, « sceptique » des attentats du 11-Septembre, qui contacte Serge Garde, ancien journaliste à L’Humanité, pour le convaincre de se pencher sur Outreau.

    . Le gros du financement est, en fait, payé par l’association Innocence en danger : 120 000 euros, soit 70 % du budget du film, annonce la présidente Homeyra Sellier, témoin aux Assises de Rennes. Le tout est prélevé sur ses fonds à elle, comme les 80 000 euros de budget annuel. C’est l’association Innocence en danger aussi qui a poussé à ce nouveau procès, en alertant le parquet de Douai en 2013 sur la chicane de procédure qui a conduit à la comparution de Daniel Legrand. Stupeur générale...

    Pour des raisons administratives, Innocence en danger ne pouvait se constituer directement partie civile au procès, mais trois avocats présents figurent dans son comité juridique présenté en ligne. Maîtres Yves Monneris et Patrice Reviron s’en défendent à l’audience. «  C’est pourtant sur votre site Internet », s’étonne la cour. Homeyra Sellier s’excuse : « une erreur du webmaster ».

    A quelques jours de la fin du procès, l’arrivée de Jacques Thomet a fait vibrer la petite troupe. Ancien rédacteur en chef à l’AFP, Thomet a signé Retour à Outreau, une des bibles de la mouvance, éditée par Alain Soral, extrémiste en tout. Dans une vidéo de présentation du livre, Soral dénonce « la pédocriminalité d’élite satanique », se recommandant d’ailleurs aussi de Serge Garde, avec lequel il aurait collaboré quelques années plus tôt pour un autre ouvrage.

    Dans l’une des rares librairies parisiennes où l’on peut se procurer Retour à Outreau, un autocollant de l’association soralienne « Egalité et réconciliation » est d’ailleurs offert contre les dix centimes manquants dans la caisse pour rendre la monnaie.

    Laurence Gratton, 51 ans, garde d’enfants, les a tous rencontrés par le Web avant de devenir elle-même une des passionarias de la production en ligne sous différents avatars, Anne Onime sur Twitter (571 abonnés) ou « caprouille » qui tient un blog confidentiel sur Mediapart. Dupond-Moretti y apparaît au côté de Landru, les acquittés s’y font massacrer régulièrement. A la barre de Rennes, Stéphane Cantero, l’avocat général, lit un procès-verbal de la police judiciaire de Coquelle, daté de février 2013. C’était le temps où Laurence Gratton hébergeait trois des frères Delay, eux aussi pêchés sur Facebook. « Elle reconnaissait avoir une relation particulière avec Chérif Delay, qu’elle croyait filiale, comme si Chérif était vraiment sorti de son ventre, avec le désir de l’adopter, sentiment qui se transformait peu à peu, écrit le gardé. Elle reconnaissait avoir quitté le domicile conjugal et vivre chez Chérif Delay, que ses sentiments avaient évolué et qu’elle avait déjà envisagé de construire un avenir avec Chérif Delay dans une relation de couple. » Ça n’a pas duré.


    Au milieu des comptes rendus d’audience, on y retrouve par exemple Karl Zéro, le 27 mai, mettant en doute l’innocence de Daniel Legrand.

    Innocence en danger et Jacques Thomet ne sont même pas apparus.

    l’article a oublié Ceri Roche, dommage. Mais ce sont bien ceux cités qui se repaissent de la fange. A quand un procès pour EUX ???? pour négationnisme , car à ce stade ce n’est plus du simple révisionnisme, car pas un ne va mettre en ligne qu’il s’est lourdement trompé...


    et Homeyra Sellier pourra continuer à faire la chasse aux petits fours (c’est une habituée ; vraiment) ou penser à la chirurgie esthétique, qu’elle pratique avec assiduité semble-t-il...

    elle a aussi un amis iranien...


    Son parcours plaide plutôt pour une enfance aisée. Son papa, l’Iranien Kioumars Derambarsh, est réalisateur de film. Sa maman est photographe. Il est aussi le neveu du caricaturiste Kambiz Derambarsh. Quant à lui, il a terminé sa scolarité dans un lycée catholique privé du 6e arrondissement. Il a aussi beaucoup fréquenté les clubs bling-bling de la capitale, jusqu’à y organiser des soirées :

    « Je faisais mes fêtes dans les boites les plus huppées du triangle d’or : les Bains Douches, L’Etoile, le VIPRoom. C’était des trucs jetset. C’est là que j’ai rencontré beaucoup de monde. »

    Sur son blog, il a d’ailleurs publié un billet(link is external) intitulé « Quand David Guetta me payait mes études de droit aux Bains Douches ».

    et se amis, bizarrement, ont un look qui rappelle le même chirurgien..


    • Ben Schott 6 juin 2015 15:45

      @morice
       
      “ EXACTEMENT CEUX QUE j’AI DENONCE ICI ”
       
      Quelle rigueur dans l’analyse ! Vous ne démontrez pas que Wanted Pedo ou Karl Zéro se trompent, vous leur faites un procès d’intention parce que l’un est relayé par Quenel+ (qui appartient à la Bête immonde) et l’autre parce que ce serait un ” sceptique ” du 11-Sptembre (pour vous être sceptique, c’est déjà l’excommunication assurée !). Avoir un ami iranien est également suspect.
       
      Pour ceux qui veulent autre chose de plus sérieux que les éternelles divagations de Momo.


    • legrind legrind 6 juin 2015 12:25

      @morice
      Oui, je suis pas un fan de Florence Aubenas mais son livre sur l’affaire est excellent.


    • Claire29 Claire29 6 juin 2015 16:05

      @morice,

      Excellent article que je viens de lire et de partager sur Facebbok,j’aime particulièrement ce passage qui en dit long sur l’obsession de ces « révisionnistes » et leur manque d’intégrité !

      Laurence Gratton, 51 ans, garde d’enfants,..."Elle reconnaissait avoir quitté le domicile conjugal et vivre chez Chérif Delay, que ses sentiments avaient évolué et qu’elle avait déjà envisagé de construire un avenir avec Chérif Delay dans une relation de couple. » 
      L’avocat général se tourne vers Laurence Gratton : « Je trouve qu’il y a là quelque chose d’incestueux, particulièrement malsain dans cette affaire. » Elle ne répond pas.


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