vendredi 1er juin 2012 - par cevennevive

Pou... pou... pi... dou !

Regardez ce joli visage sans maquillage, sans apprêt. Cette jeune femme pourrait être une adolescente triste et gaie tout ensemble, pleine de foi en l'avenir, attendant tout de la vie.

Elle est belle. On a envie de l'aimer, de l'écouter rire, parler. On a envie d'être sa mère, sa soeur.

Et pourtant, qu'est-elle devenue ? Qu'ont-ils fait d'elle ceux qui ont cru l'aimer, la conseiller, profiter de sa gaietée, de sa beauté, de son talent ?

J'ai toujours aimé Marilyn Monroe.

Quand, à seize ans, les hasards de la vie m'ont faite devenir enceinte, j'ai donné son joli prénom à ma fille aînée. Cette fille aînée aura, en juillet, cinquante ans. Quelques jours après sa naissance, notre étoile est morte, déchirée par la vie qu'elle s'était rêvée, et par tous ceux qui l'avaient rêvée pour elle.

J'ai aimé le rire juvénile de Marilyn Monroe, son avidité à vivre, à aimer, à se faire aimer, sa volonté de se cultiver, de s'occuper des autres...

Elle est morte sans connaître la chaleur et l'attention d'une mère, que ce soit pour l'enfant qu'elle fut, ou pour l'enfant qu'elle a désiré toute sa vie de femme et qu'elle n'a pas eu.

Je n'ai pas beaucoup aimé l'avalanche d'ouvrages, tous plus ou moins fantaisistes qui ont suivi sa mort (et dont beaucoup encore sortent aujourd'hui).

Je déteste surtout les ouvrages des psy de toutes sortes qui ont cherché, dans les méandres de son esprit, de ses actions, de ses attitudes, des raisons souvent fallacieuses et qui l'ont salie. Car la vie de tout un chacun, dépecée par ces psy, donnerait certainement un triste tableau de notre personnalité.

J'ai adoré son image dans le film "Niagara", le corps enveloppé dans cette robe rouge qui rendait pleine justice à sa plastique parfaite.

J'ai adoré sa voix, à la fois jeune, voluptueuse et gaie.

Il y aura bientôt cinquante ans qu'elle a quitté la terre. Aurait-elle pu vieillir comme nous toutes ? Je ne le crois pas. Elle avait trop abîmé son corps et son âme pour cela.

Vieillir aurait signifié accepter que toute cette création d'elle-même (à laquelle elle avait tant travaillé), et des autres (sur laquelle ils avaient tant pesé et souvent de très triste façon) se dégrade peu à peu, disparaisse dans la maladie (vu l'outrance de ses habitudes nocives en matière de santé), et dans les ridicules attitudes d'une vieille cocotte, somptueusement parée comme l'on en voit quelquefois.

Cela me fait penser à la très belle chanson d'Ariane Mofftaf : "mon corps" : "quoi faire avec mon corps... ?"

Non, Marilyn Monroe n'aurait pas pu vieillir.

Je pardonne à la vie, au hasard, de l'avoir emportée à 36 ans.

Ainsi, nous gardons d'elle la vision de sa robe rouge, l'écho de son rire si pur, de sa belle voix si gaie, et pourtant si lascive parfois.

Et, personnellement, je garde une pensée affectueuse pour Joe Di Maggio qui fut, je crois, le seul à l'avoir aimée vraiment (mais si mal...), et un épouvantable ressentiment envers ceux qui l'ont méprisée, prise pour un objet sexuel, ou pour faire-valoir dans tous les sens du terme.

Bon anniversaire Marilyn !

Aujourd'hui, elle aurait 86 ans. Mais devant nos yeux, et dans notre mémoire, elle a toujours la trentaine triomphante.

Et pour moi, elle a toujours ce visage de petite fille triste et gaie en même temps, aux yeux pleins d'espoir.

NB - L'image de Marilyn Monroe provient du livre d'Anthony Summers : "Les vies secrètes de Marylin Monroe". Cette photo date de 1955. Elle est sous-titrée "plus jolie sans maquillage".



37 réactions


  • ARMINIUS ARMINIUS 1er juin 2012 09:18

    Bel hommage, on a tous en soi quelque chose de Marylin...et de Romy aussi a qui la vie n’a pas fait de cadeaux non plus, les deux ont eu le malheur de croiser des personnages qui n’ont pas voulu que leur bien, personnages très célèbresaussi qui cachaient bien leur accointances avec la mafia ou le « milieu »...


    • cevennevive cevennevive 1er juin 2012 10:18

      Oui Arminius,

      L’on pourrait dire, avec juste raison et un certain pragmatisme, que Marilyn ou Romy ont bien cherché ce qui leur est arrivé. Mais, dans leur recherche effrénée d’amour, elles ont fait confiance à beaucoup de parasites...

      Cordialement.


  • devphil30 devphil30 1er juin 2012 09:46

    Bel hommage à Marylin


    Bonjour dans les cevennes de Nîmes 

    Philippe

  • Fergus Fergus 1er juin 2012 10:01

    Bonjour, Cevennevive.

    Merci pour cet hommage. Personnellement, je n’ai jamais fantasmé sur Marilyn mais j’ai beaucoup aimé ce qu’elle était et dont je garde le souvenir : une femme d’une infinie gentillesse et d’une très grande fragilité. En cela, elle a toujours été très émouvante.


    • cevennevive cevennevive 1er juin 2012 10:24

      Bonjour Fergus,

      C’est justement ce qui m’a touchée en elle, car je ne pouvais pas fantasmer sur une star, même à 16 ans !

      J’étais une petite lycéenne un peu révoltée, un peu sauvage, écrivant des poèmes, et pas du tout attirée par les « feux de la rampe »...

      Et puis, Fergus, vous serez certainement d’accord avec moi : les hommages que les médias font de personnages célèbres sont souvent indiscrets, hypocrites, menteurs, et bien loin d’une authentique tendresse.

      Cordialement.


  • gordon71 gordon71 1er juin 2012 10:51

    bonjour femme des cévennes

    vous dites :

    et un épouvantable ressentiment envers ceux qui l’ont méprisée, prise pour un objet sexuel,

    le problème n’est pas d’être pris pour un objet sexuel (ce peut être assez agréable)

    c’est de n’être considérée que comme objet sexuel


    • cevennevive cevennevive 1er juin 2012 11:13

      « c’est de n’être considérée que comme objet sexuel »

      C’est vrai, Gordon !

      Etre belle, très belle, peut être considéré comme un handicap par celles qui ne veulent pas se voir traiter de « ravissantes idiotes »...

      Finalement, être une intellectuelle à lunettes et à boutons d’acnée préserve dêtre considérée comme un objet sexuel.

      Pourtant, cela aussi est un problème, non ?

      Ne pourrait-on pas être les deux, belles et intellectuelles. Si, il y en a. Je le sais !

      Merci de votre commentaire.

      Cordialement.


    • gordon71 gordon71 1er juin 2012 11:24

      Finalement, être une intellectuelle à lunettes et à boutons d’acnée préserve dêtre considérée comme un objet sexuel.

      pas forcément ( les lunettes excitent pas mal d’hommes qui ont le fantasme de dévergonder l’intellectuelle, ou la pudibonde)

      Ne pourrait-on pas être les deux, belles et intellectuelles. Si, il y en a. Je le sais !

      bien sûr que l’on peut, même coquines par dessus le marché,
       le problème vient de cette tendance de notre psychisme archaïque, à simplifier, à ramener l’autre à une seule dimension en fonction de nos besoins

      si on connait ce stratagème puissant car ancestral et inconscient, on le voit venir et on en joue, on ne se fait pas avoir par la pulsion mais on surfe dessus, on est subjugué sans perdre de vue l’humanité de l’autre

      conjuguer notre animalité et la vie en société, toute le drame de l’humain, mi ange mi bête


    • cevennevive cevennevive 1er juin 2012 11:42

      Gordon, vous êtes un « sage », et en plus un « sage » plein d’humour...

      Cela me plaît.

      Car les « sages », les « maîtres à penser », les philosophes sont rarement rigolos, et surtout pas « coquins »...

      Bonne journée.


    • gordon71 gordon71 1er juin 2012 11:49

       les expériences, et parfois les paires de gifles

      mais surtout l’âge, ont tempéré un peu l’attirance restée intacte et jubilatoire, pour cette étrangeté et ce mystère que demeure une femme

      désir toujours intact, et impétueux même si on arrive un peu à le dompter


  • katakakito 1er juin 2012 11:41

    c’est quand même incroyable de voir tous ces gens fantasmer sur cette Marilyn pure création de la propagande américaine.
    Nous avons eu en France des actrices bien plus belles et moins idiotes. Mais qui en parle


    • cevennevive cevennevive 1er juin 2012 12:00

      Katakakito,

      Laissons de côté la « pure création de la propagande américaine » qui en a fait tant d’autres, et de bien moins attachants... Et qui, surtout, privilégie l’image plutôt que l’intellect.

      Mais peut-être n’avez-vous vu de « cette Marilyn » que l’affiche brillante, apprêtée, montée de toute pièce et forcément mensongère ? Si c’est le cas, je comprends votre mauvaise humeur.

      Cette robe blanche, plissée, qui se soulève sur une bouche de métro fait encore le tour du monde et est horripilante de médiocrité aujourd’hui. Mais il y a tant d’autres choses à connaître dans la vie de quelqu’un que l’image que lui donnent les médias.

      Regardez ma« binette » sur mon site. Me connaissez-vous VRAIMENT par le simple fait d’avoir vu mon visage sur une photo ?

      Allez, je ne vous en veux pas, et je vous salue bien cordialement.


    • gordon71 gordon71 1er juin 2012 12:24

      kataka 


      bien plus belles et moins idiotes

       vous vous laissez piéger en réduisant Marylin à l’icône qu’en ont fait les producteurs 
      justement Cévennes rend hommage à la personne que la création publicitaire a étouffé et a fini par détruire

    • katakakito 1er juin 2012 13:41

      Effectivement moi je vous trouve plutôt sympathique , mais malheureusement pour vous, vous n’avez pas derrière vous toute la puissance de la propagande d’Hollywood.


    • cevennevive cevennevive 1er juin 2012 14:13

      Katakakito,

      Moi, je dirais : HEUREUSEMENT...

      Je n’en veux surtout pas de « toute la puissance de la propagande d’Hollywood » ni d’une quelconque propagande d’ailleurs.


  • gordon71 gordon71 1er juin 2012 12:26

    « Et pourtant, un livre – attendu en librairie pour le 6 octobre prochain — vient démonter le mythe pour nous apprendre tout simplement qu’elle était bien sûr autre chose. Une femme terriblement intelligente et cultivée qui observait le monde avec acuité et profondeur. »




  • focalix focalix 1er juin 2012 13:45

    Quel monde entre Marilyn, la vraie, et la Marylin réduite par la pub et les médias à un sex-toy...

    Parmi toutes ces images photoshopées et frelatées qui polluent la vue sans que nous n’ayons rien demandé celle-ci s’impose au regard.

    Arrêt (mérité) sur image :
    - Elle est en noir er blanc. C’était banal en 1955. Heureusement. La couleur n’aurait rien apporté (La 3D encore moins !).
    - Le regard est intense, profond. Nous sommes loin des paillettes et des feux de la rampe.
    - Le cadrage s’éloigne des règles du genre. L’usage est de mettre « de l’air » dans la direction du regard du sujet, il semble ici que, pudiquement, Marylin cherche à éviter le photographe et à sortir du champ.
    - La lumière est naturelle, même si elle est complétée par l’éclairage de la salle qui n’a rien à voir avec la lumière d’un studio. Voyez, sous l’oeil gauche, l’éclairage venant du plafond, très contrasté au point que la pommette est presque brûlée. Voyez aussi le cou et la naissance de la gorge. La lumière, qui vient plus de la gauche, est celle du jour.
    - La netteté n’est pas parfaite, tant mieux. L’image a très probablement été prise à main levée et sûrement sans flash (les portraits au flash, ce sont des façons de sauvage). Pour faire des photos sans pied ni flash en intérieur, il faut un film rapide, donc granuleux. Et à l’époque, avec un film de plus de 50 ISO (50 ASA ou 19 DIN comme on disait à l’époque) on faisait du Seurat ! Le grain, qui est à la photographie ce que la moisissure est au roquefort, ajoute à l’authenticité de l’image. On le voit très bien ici.

    Ah si Marylin avait été plus souvent regardée comme a su la regarder Roy Schatt...


    • cevennevive cevennevive 1er juin 2012 14:27

      Focalix bonjour,

      Super cette analyse de la photo de Marilyn ! Bravo et merci ! je la vois avec un autre oeil.

      Ma propre photo (qui n’a rien à voir, bien sûr) est aussi en blanc et noir. L’une de mes filles, qui pratique la photo, préfère faire les portraits en blanc et noir. Il doit y avoir une raison...

      Je ne connaissais pas le site que vous nous donnez, super lui aussi !

      Merci et cordialement.


    • cevennevive cevennevive 1er juin 2012 14:57

      Focalix,

      Sur le site que vous donnez, j’ai retrouvé d’où vient le portrait de mon article...

      C’est à la page 5 -3e photo.

      Elle est à l’Actor Studio de New York. Manifestement, elle attend l’heure de son cours.

      Tout y est : polo à col ouvert, jaquette en gersey, manteau sur les bras. Le petit chapeau est dans l’une de ses mains, sous le manteau... C’est bien ainsi qu’elle était vétue sur le portrait.

      Encore merci pour ce site !


    • cevennevive cevennevive 1er juin 2012 14:59

      Bon, jersey avec un « j » et non comme l’île. Pffff !


    • focalix focalix 1er juin 2012 15:40

      Bonjour cevennevive et aux zotres ossi,

      Bien vu la page en question.

      Je suis sûr que tu allais écrire : Guernesey.
      A Guernesey ils font aussi des jaquettes mais ce n’est pas la même qualité smiley


    • Fergus Fergus 1er juin 2012 16:56

      Bonjour, Focalix.

      Brigitte Bardot à ses débuts était brune et infiniment plus séduisante que lorsqu’elle est devenue blonde en endossant, en pur produit marketing, le stéréotype de l’écervelée à l’américaine.


  • Sandro Ferretti SANDRO 1er juin 2012 16:56

    De même qu’il est convenu, depuis Camus, d’imaginer Sisyphe heureux, il ne faut pas imaginer Marylin vieille.
    Parce que cela ne se peut pas.
    Comme il serait désastreux de voir Jeff Buckley ou Jim Morisson en petit papy édenté mangeant sa soupe à l’hospice.
    Alors vraiment, oui, parfois, « avec le temps, va, tout va bien », comme disait Léo.
    Souvent, on suspecte que le destin picole un peu, mais là non, il sait ce qu’il fait...


    • Pale Rider Pale Rider 15 mars 2019 10:30

      @SANDRO
      Certes, mais Johnny a eu le temps de vieillir. Et il ne s’en est pas mal sorti, y compris sur le plan icônique !


  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 1er juin 2012 17:43

    Pom ...Pom ...pi ...dou... des sous !


  • cevennevive cevennevive 1er juin 2012 18:00

    Sandro, Sabine, bonjour,

    Je crois qu’elle avait « brûlé sa vie » comme une chandelle trop fragile...

    Au même titre d’ailleurs que tous ces artistes qui ont quitté la terre en pleine jeunesse, les Jim Morisson, les James Dean, la jeune chanteuse, morte récemment, et dont j’ai oublié le nom... et tous ces chanteurs, acteurs, musiciens, sportifs, dont la vie était « hors normes ».

    Mais vous avez raison Sandro, le mythe Marilyn Monroe n’aurait certainement pas été aussi présent et éclatant si elle était devenue une vieille dame.

    Cordialement.


  • rosemar rosemar 1er juin 2012 21:19

    Marylin ,c’est l’incarnation de la femme fatale :belle ,jeune ,au destin tragique ..Quand on songe qu’une femme dotée de tant d’atouts n’a vécu que 36 ans ,cela paraît tellement injuste et incroyable....

    Merci pour ce joli article


  • Abou Antoun Abou Antoun 1er juin 2012 21:41

    L’avantage de mourir jeune : on préserve son image. Marylin sera éternellement belle. Cela rejoint l’intervention de SANDRO (stupidement moinssée).


  • Philippe95 1er juin 2012 23:21

    Quand j’ai vu ses films, ses photos, comme tout le monde je l’ai trouvée jolie, à faire tourner les têtes des hommes, et ma caboche d’ado d’alors plus que d’autres encore. Et j’ai trouvé triste et injuste l’histoire de sa vie. Quelque chose comme un archétype du gâchis.


    La photo de 7 ans de réflexion qui vous déplaît, je l’aime bien. Ce n’est qu’une affiche de film bien fichue, il faut la prendre pour ce qu’elle est et rien de plus. Une pub n’est pas « vraie », par définition.

    Mais je voulais surtout vous remercier pour cette photo sans apprêts que je ne connaissais pas. Là, Elle n’est pas juste jolie. Elle est belle, magnifique, éclatante, et, comment dire, saine. On a, comme vous dites, envie de la voir vivre, parler, rire. On a l’impression qu’une vie de bonheur attend qu’elle l’embrasse. Sur cette photo, elle est vraie, tout simplement

    • cevennevive cevennevive 2 juin 2012 08:55

      Bonjour Abou Atoun

      Vous avez raison. Marilyn sera éternellement belle. Pas de rides, pas de bourrelets, pas de mimiques de vieille cocotte. Peut-être aurait-elle eu l’intelligence de « bien » vieillir ? On ne sait pas...

       

      Bonjour Philippe95,

      Votre hommage à Marilyn de plaît. Merci !

      NB - Ce n’est pas l’affiche de « Sept ans de Réflexion » que je n’aime pas, c’est l’usage qui en a été fait de par le monde. On a vu des sosies de Marilyn, des Marilyn en carton pâte, des Marilyn en plastique ne lui ressemblant pas du tout, souriant bêtement, etc. Et cette robe blanche à toutes les sauces... J’ai même vu d’horribles boudins prétendant lui ressembler la porter vulgairement... Quelle horreur !

      Mais je crois que vous êtes de mon avis !

      Bonne journée à tous les deux, à tous ceux qui m’on lue et répondu. Merci.

      Cordialement.


    • cevennevive cevennevive 2 juin 2012 08:59

      « ceux qui m’ont lue... »

      Et moi je n’avais pas relu ! Voilà !


  • alinea Alinea 13 juillet 2013 22:36

    Juin 2012 ; j’aurais pu vous lire, j’étais sur Avox depuis un mois : mais je vous ai loupée ; vous savez, je crois que ce n’est pas le physique de Maryline qui a fait d’elle ce qu’elle était : c’est son psychisme ; n’importe quelle femme pas trop moche peut « être transformée » ! Bardot s’en est très bien sortie !
    Clarissa Pinkola Estès parle de « la perte d’âme », d’un vol ou d’un rapt : toutes les femmes vivent cela et peu réussissent à retrouver en elle la « femme sauvage ».
    L’actrice qui me fait cet effet là c’est Isabelle Adjani ; comme quoi, je dois préférer les brunes ; mais c’est pareil ; le moule a été moins violent mais c’est sûrement son psychisme qui l’a, un peu, préservée !


  • bernard29 bernard29 13 juillet 2013 23:03

    ah nostalgie !!! les articles sur nos chers disparus font fureur sur Agoravox. l’autre jour c’était Bobby Lapointe. c’était même pas un anniversaire marquant de sa mort, , ici Marylin aurait eu 86 ans. mais qu’allez vous nous pondre quand ce sera l’anniversaire « rond » ; le centenaire de la naissance, le cinquantenaire de la mort,.

     

    Et moi alors qu’est ce que je pourrais faire ? je vois pas, j’avais bien un poster de Brigitte en noir en blanc, mais c’était il y a longtemps. Non , ça va pas ! Mamma mia, j’ai pas une nécrologie à faire. Léonard Cohen, n’est pas encore mort , et de toutes façon , il ne va pas mourir jeune. Alors c’est pas intéressant !. Il faut la jeunesse brisée quand même, de fleur coupée....sinon il n’y a pas de destin loupé ... de mystère.. d’aura...

    Bon je connais bien un jeune mort sur la route, c’était déchirant, mais il n’avait fait aucun disque et aucun film, ni quoi que ce soit d’important quoi, personne ne le connaît. Je ne sais même pas ce qu’il faisait sur cette route. Bon, c’est pas utile. je ne ferai pas d’article. 


  • Pale Rider Pale Rider 15 mars 2019 10:27

    Je découvre fort tardivement votre article. Très beau. « Votre » Marilyn, je la préfère de beaucoup à celle dont on connaît l’image publique, et sur qui j’ai récemment fait un portrait (pas très gentil) qui a été refusé sur AgoraVox. smiley


Réagir