mardi 1er avril 2014 - par Patrick Samba

Quand le sens de la dignité l’emporte sur le carriérisme

Quand le sens de la dignité l'emporte sur de misérables intérêts immédiats, et à plus forte raison quand ils sont singulièrement avantageux, quand l'amour-propre l'emporte sur le carriérisme, cela finit toujours par payer.

Si en février 2011, Eric Piolle, alors cadre supérieur chez Hewlett-Packard, n'avait pas fait ce choix risqué de s'exposer à un licenciement parce qu'il refusait de mettre en place un plan de délocalisation qu'il jugeait indigne, un licenciement qui eut effectivement lieu, il ne serait pas aujourd'hui le maire EELV de Grenoble.

Ce rapide constat vous ne l'avez pas lu ou entendu dans les médias dominants, propriétés d'actionnaires financiers ou industriels. Leurs journalistes sous influence, par crainte de perdre leur emploi ou de fragiliser leur carrière, s'en sont bien sûr abstenus. On ne fait pas de publicité à de très mauvais exemples.

La dignité est pourtant un sentiment aussi essentiel à la vie des humains, à son équilibre, que la nécessité de respirer, de boire ou de manger. Certains politiciens professionnels n'en sont aucunement convaincus, et c'est bien la raison pour laquelle ils ne peuvent pas comprendre le sens du record atteint par l'abstention lors de ces élections municipales.

C'est pourtant la volonté de voir respecter ce sentiment qui a fait converger le 22 mars vers Madrid entre un et deux millions d'espagnols. Les Marches de la dignité organisés par les Indignados, de nombreux mouvements sociaux et des syndicalistes en dissidence des syndicats compromis dans la politique politicienne, on peut en être certain, ne seront pas sans suites.

De la même manière c'est la résurgence et l'affirmation de ce sens de la dignité piétiné par un Nicolas Sarkozy ou un Silvio Berlusconi, parangons amoraux du libéralisme économique et de l'individualisme destructeurs des liens sociaux, qui ont fini par avoir raison de leur sentiment de toute-puissance.

La catastrophe de Fukushima, sa gestion par les instances japonaises et internationales, ont, elles aussi, porté une grave atteinte au sentiment de dignité de la population mondiale, scandalisée par l'irresponsabilité et l'impunité des transnationales industrielles et financières.

Le Parti de Gauche et ses militants n'ont aucunement tardés à appréhender toutes les dimensions de ces processus. Il a fallu beaucoup plus de temps, beaucoup, à Cécile Duflot et Pascal Canfin pour comprendre que la dignité ne se foulait pas aux pieds ; mais ils semblent enfin en avoir pris conscience. Reste à savoir si EELV parviendra à se convaincre dans les heures qui viennent que la victoire du Rassemblement "Grenoble, une ville pour tous", alliant entre autres EELV et Parti de Gauche, est une victoire véritablement emblématique qui ne doit rien au hasard. Alors peut-être verrons-nous la politique politicienne de la Firme vivre enfin ses derniers instants, et un souffle politique nouveau, riche de l'espoir de l'expérience de Grenoble et des marches de la dignité espagnoles, se répandre à l'ensemble de la société française.

Et malheur aux dirigeants d'EELV qui accepteraient un poste dans le gouvernement de Manuel Valls.

 



32 réactions


  • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 1er avril 2014 19:27

    Assez d’accord avec vos analyses.
    Pour une fois, depuis bien longtemps, j’applaudis à une prise de position de personnalités écolos.
    Le sens du réel les auraient-ils rattrapés ?
    Je m’en réjouis


  • alinea Alinea 1er avril 2014 20:11

    Merci, merci mille fois pour cet article


  • Gemini Gemini 1er avril 2014 20:54

    Ce résultat est effectivement une des rares bonnes nouvelles de ce scrutin des municipales. Souhaitons que cet émulsion d’écologistes, de gauche et de citoyens se propage à d’autres ville et surtout réussisse dans une gouvernance réellement plus démocratique et réellement au service de l’intérêt général.


  • Auxi 1er avril 2014 22:41

    Un refus qui honore les Verts. Il était temps, la participation au gouvernement de Neu-Neu l’Avion et son délire mégalo d’aéroport, c’était limite. Il faut laisser les socio-collabos seuls, il faut que crève le P « S » pour que vive la Gauche.


  • Frédéric MALMARTEL Le Kergoat 1er avril 2014 22:53

    C’est très drôle cet article sur « La dignité qui l’emporte sur le carriérisme » chez les Verts.

    Le meilleur poisson d’avril de toute la Toile !


    • alinea Alinea 2 avril 2014 00:12

      Déclaration au nouvel obs d’un député vert ?
      Mais bon sang, Valls n’a pas encore nommé son gouvernement ! c’est quoi ce délire ; mes infos à moi ne sont pas celles-là, j’en suis restée, vers 19 heures, où EELV décidait, au contraire, de faire partie de ce gouvernement ( f culture)


    • francesca2 francesca2 2 avril 2014 00:16

      Mais il faut voir où vous prenez vos infos à vous, alinéa. Je me tue à vous le répéter smiley

      Ce n’est pas un « délire », toute la presse en parle...

    • alinea Alinea 2 avril 2014 00:21

      Ce que je ne comprends pas c’est comment la presse peut parler de quelque chose qui n’est pas fait ! aux infos radio ce soir les verts étaient encore en train de causer en réunion !


    • bleck 2 avril 2014 03:12

      @ Francesca

      En mettant le lien on comprend mieux les aspirations de ce Monsieur :

      http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20140401.OBS2221/le-non-de-eelv-a-valls-c-est-de-la-folie.html

      .


    • Fergus Fergus 2 avril 2014 10:25

      Bonjour, Francesca.

      Entièrement d’accord avec ce message. C’est d’ailleurs ce que je viens d’écrire plus bas en réponse à l’auteur de l’article. EELV a commis une énorme faute stratégique et politique !


  • A. Nonyme A. Nonyme 1er avril 2014 23:08

    Vous confondez dignité et calcul politique. Les verts sont des usurpateurs en faisant croire que l’écologie serait une valeur de la gauche de la gauche. Ce sont justes des arrivistes carriéristes comme le monde politique français n’en a jamais connu. Pendant que Duflot se drape dans ses faux draps de dignité, Pacé et Pompoli vont négocier quelques arrangements entre amis dans le bureau du nouveau premier ministre. Pitoyable !


    • alinea Alinea 2 avril 2014 00:13

      l’écologie politique est bien une valeur de la gauche de la gauche ; certes EELV n’est pas dans cette mouvance, mais il n’y a pas d’écolos qu’à EELV !


  • claude-michel claude-michel 2 avril 2014 08:18

    La dignité..Un concept comme la démocratie...on en parle de temps en temps.. !


  • jako jako 2 avril 2014 08:34

    Merci Patrick, il y a aussi le fait probable que les « élus » savent bien que cela va être la bérésina en 2017 et veulent donc faire la pie crevée pendant ces 3 prochaines années , j’imagine que beaucoup ne veulent pas être mélés aux trois dernières années du quinquennat.


  • CN46400 CN46400 2 avril 2014 08:39

       On attendra avant de juger, de localiser où se situe réellement l’électorat vert, out social-démocratie ou in. 

       De là à penser que leur position anti-PS actuelle vise surtout à se positionner médiatiquement, en vue de capter, pour les européennes, les déçus du socialisme hollandais, avant qu’ils n’arrivent sur les listes FdG, il n’y a qu’un pas que je franchis sans complexe ! Je pari donc sur un remaniement, post européennes, du gouvernement Valls avec entrée en fanfare, si l’opération récup-Vert réussi, des pseudo « anti-arrivistes » verts.
       Tout cela pour essayer de stabiliser durablement la pyramide électorale socialiste qui avec Valls-1 parait reposer sur la pointe. 
       Mais cette maneuvre ne réussira complètement que si Mélenchon continue de choisir les verts contre le PC et le FdG.

  • Fergus Fergus 2 avril 2014 10:22

    Bonjour, Patrick.

    Pas d’accord : ne pas accepter le grand ministère de l’écologie et surtout de la transition énergétique proposé par Valls est une méga-connerie, et les élus EELV ont raison de ruer dans les brancards.

    Evidemment qu’il fallait y aller pour prendre Valls au mot, à charge pour le (ou la) super ministre de l’écologie de tirer au bout quelques mois un bilan de la réalité : soit Valls joue le jeu des Verts en matière environnementale et tout va bien, soit ce n’est pas le cas et le (ou la) ministre claque la porte du gouvernement en prenant l’opinion à témoin du mensonge de l’exécutif.

    EELV avait tout à gagner.

    La politique, c’est avant tout le pragmatisme !


    • CN46400 CN46400 2 avril 2014 10:54

        Fergus devrait lever la tête et regarder plus loin. Dans un gouvernement borné par le traité de Lisbonne, il n’y a pas de place pour une autre politique que celle de Hollande. Le rôle des Verts est d’empêcher que les pertes, inévitables, ne s’égarent, sur des positions anti-austéritaires. S’ils parviennent à remplir correctement ce contrat, peu importe les moyens employés (dans ou hors gouvernement), les élus verts continueront de bénéficier des largesses socialistes, sinon....

        Le programme des Verts n’est donc qu’un gadget médiatique destiné à emballer autrement le produit « Hollande » vendu sur l’étalage « Valls ». Après les européennes, si tout se passe comme prévu, un Vert sera embauché pour renforcer la force de vente. D’ici quelques jours, les élus Verts, discrètement chapitrés, cesseront donc leur fronde.

    • Patrick Samba Patrick Samba 2 avril 2014 13:00

      Bonjour à toutes et à tous,

      Fergus, bien entendu je ne suis aucunement surpris de ce commentaire qui accrédite parfaitement le fait qu’il existe bien deux conceptions de la politique que l’on soit de gauche, mais aussi de droite, avec ici un bémol.

      La politique sans calcul est une bien naïve illusion, et loin d’être douce me semble-t-il. La quête du pouvoir sans calcul politique, et sans doute même sans ruse, est une totale affabulation construite par des assoiffé(e)s de pouvoir dont l’une des espérances est de voir s’évaporer le moindre rival. Une sorte de ruse absolue.
      Mais la politique n’est pas qu’une quête de pouvoir personnel, elle est, me semble-t-il, aussi bien autre chose. L’aspiration à la défense de l’intérêt commun devrait être le fondement de la politique. Et elle ne coïncide pas forcément avec le pragmatisme politicien, loin s’en faut.
      C’est parce qu’elle n’est pas uniquement la défense de l’intérêt particulier ou individuel qu’elle ne peut pas être avant tout pragmatique. Une politique sans valeurs est une politique de l’égoïsme, consubstantiellement vouée à l’échec collectif et à l’autoritarisme, qu’il soit de droite ou de gauche, c’est-à-dire grimé ou non de valeurs collectives.

      N’avez-vous donc jamais visionné de vidéo d’une destruction de camp de Rroms par la Police, ou des milices municipales plus ou moins privées, aux premières lueurs du jour ? Ne vous-êtes vous jamais identifié à ces adultes tentant de protéger leurs enfants, à ces enfants brutalement jetés dans la boue dans le froid de l’hiver, entourés des cris des forces du désordre et du bruit assourdissant des bulldozers alors qu’ils viennent à peine de quitter leur sommeil ? Est-ce une manière digne d’agir ? Est-ce une politique digne ? Les Rroms, les enfants Rroms ne seraient-ils pas des êtres humains ? Seraient-ils des non-humains comme l’étaient les juifs à une autre époque ?

      Et vous voudriez qu’EELV fasse preuve de pragmatisme en participant au gouvernement de celui que ce genre de politique ne scandalise pas ? C’est ça votre conception du pragmatisme ?
      Je vous le répète, il y a bien au moins deux conceptions radicalement différentes de la politique.


    • Fergus Fergus 2 avril 2014 15:25

      Bonjour, Patrick.

      Je comprends tout cela, et je partage très largement l’indignation née du traitement infligé aux Roms.

      Pour autant, je crois que protester de l’extérieur sur les limites de l’action écologique est infiniment moins efficace que claquer de manière fracassante les portes du gouvernement en pointant du doigt la duplicité du Premier ministre. Et cela Valls le sait le sait pertinemment. C’est pourquoi mieux valait être au gouvernement que pratiquer la politique de la chaise vide.


    • Auxi 2 avril 2014 15:43

      Un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne. (Chevènement) Les Verts l’ont parfaitement compris et leur refus de participer à ce gouvernement de droite complexée est parfaitement cohérent et les honore, ils n’auraient déjà pas dû participer au précédent pour cause de N.-D. des Landes, entre trop d’autres. Valls, l’opportuniste droitier, ne fera que tirer encore davantage le P « S » à droite. Déjà qu’il faut s’armer d’un microscope pour les distinguer de l’UMP…


    • Patrick Samba Patrick Samba 2 avril 2014 16:41

      Fergus, nous ne pourrons guère faire converger nos opinions. Vous débutez votre propos par un très consensuel : « Je comprends tout cela, et je partage très largement l’indignation née du traitement infligé aux Roms », pour aussitôt écarter cette dimension essentielle comme si elle était finalement tout à fait accessoire.

      Pour en faire quelque chose de finalement très accessoire...

      Ne serait-ce pas ce genre d’attitude intellectuelle que l’on appelle la duplicité ?


    • Fergus Fergus 2 avril 2014 17:41

      @ Patrick Samba.

      Personne, dans le personnel politique de notre pays, n’est en tous points fidèle à un idéal humaniste. Et les Verts plutôt moins que d’autres quand on voit de quelle manière ils ont effectué leur parcours depuis des décennies.

      Bien sûr qu’il est important d’avoir une position claire concernant l’attitude à l’égard des Roms. Mais cela ne doit pas remettre en cause le grand chantier de la transition énergétique. Et sur ce plan-là, EELV avait la possibilité de faire avancer le dossier dans un sens favorable. Au lieu de quoi ils ont laissé passer leur chance de peser sur les choix.


  • marmor 2 avril 2014 11:04

    En prenant en compte les basses manoeuvres qui se trament sous nos yeux, entre les amis et ennemis de Valls, on peut douter de la sincerité des carrieristes et de la classe politique en général. Nous assistons, impuissants, à une bataille pour les postes aux differents ministères et secrétariats d’état,non pas en fonction des compétences des candidats, ce dont nous avons un besoin crucial, mais en fonction des alliances, des égos, de la parité, des bas instincts, en somme, le meilleur accès à « la gamelle » ! Ils ne prennent même pas la peine de se cacher ! Certains se permettent même de faire des « bras d’honneur » au peuple, comme l’autre tordu de Balkani . C’est honteux !! Et vous voulez encore aller aux urnes ??
    C’est le peuple français qui est TOTALEMENT indigne. Indigne d’accepter toutes ces turpitudes des politicards qu’il continue à adouber en tendant l’autre joue. Nous sommes aujourd’hui informés de l’incompétence de ces gens à gerer autre chose que leur carrière et nous persistons à assister, sans mot dire, à ces manouvres. Quand allons nous dire NON, et prendre en main notre destin. Ces gens là sont élus par le peuple mais agissent contre le peuple, au nom d’une légitimité qu’il suffit de leur contester. Et si le peuple a besoin de leaders pour mener ce combat, qu’il commence à se battre, se révolter, et les leaders dignes et honnêtes apparaitront.


  • egos 2 avril 2014 14:56

    avec le printemps électoral les verts des villes reprennent qques couleurs


    eelv abandonne, en apparence, sa chaumière aux allures d’auberge espagnole ou semblait régner la loi naturelle de la compétition des espèces et son corollaire la hiérarchie des chaînes alimentaires remplacée ici bas par sa transposition médiatique

    entre 1 prédicateur médiatique en maraude, un ex journaliste archi-cumular, une icône rouge aux allures hallucinées, un faucheur enrôlé, des cohortes carriéristes
    toutes griffes et mandibules tendues, une effesvescence vitale exubérante ;

    Duflot, claque la porte au nez du conquistador ibère, cela ne manque ni d’éclat ni d’ironie

    enfin un peu d’air frais chez les écolos, les larmes de crocodiles de certains restent néanmoins ds la tonalité des défenseurs de la cause animale (mamère tjrs membre du comité de soutien le l’AN à la tauromachie ?)

    L’intégrité morale ou politique (oxymore) n’empêche pas l’intelligence électorale


  • Cassiopée R 2 avril 2014 14:59

    Au contraire, EELV ne veut pas affronter les difficultés d’aller au pouvoir et préfère rester dans une posture de dénonciation, alors qu’ils ont la possiblité de montrer de quoi ils sont capable au pouvoir.


    Ce sont des positionnnements facile d’être sans arrêt contre et de ne jamais intervenir, ce n’était que le ministère du logement et pas de l’écologie, qui ira à Mme Royal, qui semble la plus expérimentée pour réussir à produire des résultats au niveau écologique.

    • Fergus Fergus 2 avril 2014 15:33

      Bonjour, Cassiopée.

      Vous avez mille fois raison, ce comportement relève du refus devant l’obstacle. C’est lamentable car cela ne fait avancer d’un iota la cause écologique, les protestations extérieures étant d’un poids quasi nul pour faire avancer les choses en matière notamment de transition énergétique. Je viens d’écouter sur Europe 1 ce qu’a dit Cohn-Bendit sur le sujet, et il ne dit pas autre chose que moi alors qu’il est un politicien chevronné.

      Je persiste à parler d’une méga-connerie de la part d’EELV. Un avis d’ailleurs partagé par l’écrasante majorité des élus du parti, vent debout contre la décision de la direction, très largement manipulée par Duflot pour des motifs d’inimitié personnelle. Dommage !


  • Auxi 2 avril 2014 15:50

    Pragmatisme, que de trahisons et de reniements furent commis en ton nom ! Quand aux de Rugy et consorts, ils sont furieux de ne pouvoir croquer les délices du pouvoir, c’est tout ! Des arrivistes frustrés, des carriéristes contrariés. Gouverner avec une Lauvergeon, grande prêtresse du nucléaire à la solde des marchands d’EPR ? Fukushima, jamais entendu parler ? Le Rainbow Warrior, ça vous évoque quelque chose ? Ah, les mémoires de poissons rouges !


  • marmor 2 avril 2014 16:16

     très largement manipulée par Duflot pour des motifs d’inimitié personnelle. Dommage 
     !
    Fergus, vous qui êtes si clairvoyant sur l’echiquier politique, vous vous attendiez à quoi de la part de Duflot et consort, une décision dans le sens des interêts de la nation ? Je lis toutes vos interventions, et constate, malgré le style sans reproche et la retenue de la bonne éducation :
    Seriez vous candide ou politiquement correct à vouloir toujours leur trouver des excuses ? Vous êtes souvent dans la demi mesure dans vos prises de position, et si « les protestations exterieures ont un poids quasi nul pour faire avancer » comme vous dites, comment devons nous faire pour protester, nous de l’exterieur ? Vous n’étiez peut-être pas en tête des cortèges en 68, comme moi, pour faire le coup de poing avec les crs et tenter de faire bouger la belle France endormie et bourgeoise des années 60.


  • alinea Alinea 2 avril 2014 16:50

    Tant qu’on est dans la ronde, on ne fait pas évoluer la situation ; moi j’aime ce qui s’est passé à Grenoble parce que j’y vois l’avenir ! On n’a cessé de casser du sucre sur le dos des verts au gouvernement qui se sont fait enfler grave ; quand enfin ils partent, on ne va pas pleurer !
    Et puis on a Ségolène !! Au dernier ministère du même nom, elle s’est illustrée !! smiley  ; en tout cas elle est beaucoup plus dans la « ligne » ; l’écologie c’est peanuts pour le PS , malgré les effets de manche, autant être dans l’opposition !!


  • jaja jaja 2 avril 2014 16:56

    . Le gouvernement de l’ex-premier flic de France se présente comme un gouvernement de combat anti-social. Ce gouvernement  va poursuivre sa politique d’austérité, les attaques contre les salariés en particulier avec le pacte de responsabilité.

    La rupture d’EELV est une rupture sans l’être puisqu’ils quittent le gouvernement sans même assumer d’être dans l’opposition.

    « Pour les travailleurs et les couches populaires, il n’y a que des mauvais coups à attendre de ce gouvernement de combat, un nouveau gouvernement PS-Medef qu’il faudra combattre par les mobilisations et les luttes.

    C’est ce que nous ferons tous ensemble le 12 avril dans la rue pour dire « ca suffit !  ». 



  • COVADONGA722 COVADONGA722 2 avril 2014 17:39

    en parlant légitimité qu’elle peut être la légitimité d’un groupe obtenant 10 sénateurs 15 députés avec seulement 3,5% de vote exprimé .Démocratie vous avez dis démocratie ?




    Asinus : ne varietur 

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