vendredi 24 février 2017 - par Antoine Desjardins

Réac le COD ? progressiste le prédicat ? Ne serait-ce pas l’inverse ?

Vers un anti-pédagogisme de gauche, vers un anti-pédagogisme républicain.
 

La puissance du lobby pédagogiste (je parle des massacreurs du bon sens pour qui l'école est un outil idéologique et une machine à fabriquer de la paix sociale au lieu d'instruire) ne vient pas seulement du fait qu'on l'a laissé occuper tous les postes stratégiques depuis des décennies, de ses relais politiques syndicaux et médiatiques, mais d'avoir fait croire et d'avoir laissé dire qu'il était la gauche, qu'il était de gauche.

 

C'est évidemment une aberration. Seul le mouvement de J Luc Mélenchon et quelques autres petits partis semblent enfin commencer à défendre l'idée, pourtant évidente, que l'école de l'instruction(à l'opposé de l'école de la fabrique de la paix sociale et du prêchi prêcha idéologique) puisse être une valeur qui va dans le sens de celles que prônaient un Hugo ou un Jaurès.

Le lobby qui fait la pluie et le beau temps dans l'EN depuis beaucoup trop longtemps a donc réussi le coup de maître de faire une OPA perverse sur les consciences de gauche affaiblies. Un véritable matraquage. Il est entendu, et dans la presse notamment, qui n'aime pas toujours à remettre en question le prêt-à-penser que le faiseur d'opinion lui donnent sur un plateau, qu'un anti-pédagogiste ne saurait être que de droite voire d’extrême droite. (renchérissement stratégique oblige)

 

Il est urgent de travailler à dissocier *radicalement* l'idée de gauche, (les valeurs de gauche) avec celle de pédagogisme. Ceux qui travaillent à la liquidation tranquille de l'école de la transmission, de l'instruction ne sont pas la gauche. Ils ne travaillent que pour les marchands.

 

Il faut à cette fin œuvrer aussi à un anti pédagogisme de gauche virulent. L'anti-pédagogisme doit venir de tous les côtés de l'échiquier politique car il est d'essence citoyenne et républicaine.

Mais la gauche qui se réclame de Condorcet, de Hugo et de Jaurès, doit mettre les bouchées doubles et rattraper le temps perdu. Il s'agit de reprendre de l'espace, à gauche, espace qui selon moi a été usurpé par des imposteurs qui font mine d'être progressistes. Quand on fabrique sciemment de l'illettrisme et de l'innumérisme, quand on promeut la médiocrité et le nivellement, l'entertainement bas de gamme, quand on discrédite l'effort intellectuel et la réflexion lucide, on n'est pas "de gauche", non.

Un Brecht jamais n'aurait défendu une telle "école", jamais un Jean Vilar. Jamais un émancipateur du peuple n'aurait programmé une telle déchéance.

Qu'on invite tous les élèves au banquet de la Connaissance, oui ! Qu'on serve de la malbouffe infecte et que les examens deviennent un jeu de dupes, non !

 

Il y a peu de temps le journal Libération (qui délivre des brevets officiels incontestés de gauchisme ou plutôt de "gauchitude", celle en col roulé noir Saint-Germain des prés ) confirmait enfin ce que tout le monde croyait déjà savoir, grâce à la mise en scène éculée du lobby pédagogiste. Volant au secours de Lussault et de sa bande, (sûrement après un coup de fil) ce journal nous apprenait, en gros, que le Prédicat *(nouvelle marotte des réformateurs de la grammaire) est de gauche et le complément d'objet direct de droite.

 

Eh bien voilà, affaire classée.

Ceux-là qui défendent le COD veulent discriminer les élèves en les triant selon leur origine sociale, faire une école de l'exclusion et de l'entre-soi à l'opposé des valeurs de la démocratie.
Il va sans dire que si le COD est de droite, le COI est d’extrême droite et le COS, nazi.

Voilà, vous êtes fixés.

A moins évidemment que Libération ne soit pas du tout un journal de gauche mais un journal libéral libertaire applaudissant à tout ce qui entrave le marché comme cette vieille institution républicaine qu'on appelle l’École. Mais c'est impossible naturellement puisque Libération est la gauche par essence (Serge July !). Tout cela tend donc également à démontrer que le lobby pédagogiste qu'on dit tout puissant , alors qu'il a besoin qu'un journal à l'agonie vole à son secours, est aussi un lobby de "gauche". A moins que...

A moins que LA gauche, celle de Hugo et de Jaurès, ce soit autre chose ?


Antoine Desjardins

Dernier article Humanité 3/2/2017 http://www.humanite.fr/propos-du-predicat-et-de-lecole-elementaire-le-francais-perd-sa-grammaire-631565

Figaro 18/1/2017 http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2017/01/16/31003-20170116ARTFIG00288-grammaire-simplifiee-a-l-absurde-le-predicat-vous-dis-je-le-predicat.php

* Le prédicat est, dans la phrase, ce qu’on dit du sujet, tout ce qui n’est pas le sujet. « Les soi-disant scientifiques de l’éducation ». Sujet, prédicat  : « détruisent l’école. » On relèvera dans ce prédicat, notion floue et fourre-tout, un verbe  : « détruisent », un COD  : « l’école ». Le prédicat permet de ne plus faire une analyse fine des constituants ni de comprendre véritablement le « mécano » de la phrase.

 



14 réactions


  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 24 février 2017 09:22

    L’« ascenseur social » de l’école publique n’a fonctionné que durant la période pendant laquelle les industriels et les marchands avaient besoin d’une main-d’ouvre mieux qualifiée et transformer des paysans en techniciens et ingénieurs sur plusieurs générations.

    Cette réalité a produit chez certains enseignants l’« illusion pédagogique » qui consiste à penser que l’école serait autonome et pourrait être le lieu de gommage des inégalités et de justice sociale.
    Malheureusement, l’école reste un outil mais elle a changé de vocation en même temps que les puissants ont changé de stratégie en délocalisant et en financiarisant leurs activités.
    Il ne faut pas espérer changer cette réalié sans bouleverser la structure et la hiérarchie sociale au préalable.
    Les infrastructures précèdent les superstructures.

  • baldis30 24 février 2017 09:36

    bonjour, 

    deux expressions auxquelles je souscris 
    « école de l’instruction, école de la transmission »
    Sans avoir lu préalablement votre texte j’ai répondu au texte de Nabum en utilisant aussi ces termes ... en insistant sur Instruction Publique. et transmission du patrimoine. J’approuve donc totalement.
    Il faut souligner qu’apprendre demande un minimum d’effort, et que le COD comme d’autres données de notre patrimoine demandent un effort de compréhension.
    Or tout est fait pour que l’effort ne soit plus nécessaire : les élèves ne comprennent pas donc on supprime .. .. Il y a le COD , mais si on arrive au calcul ... : pas la peine d’apprendre le calcul puisqu’il y a des calculettes ...
    On généralise, pas seulement dans le COD, le refus de l’effort ... pour développer l’acceptation du moindre effort ...

  • Fontaube 24 février 2017 10:38

     Excellent article ! Il n’y a rien à reprendre. C’est le moment -en cette période électorale- d’agir, en envoyant des lettres aux candidats en leur demandant par exemple le retrait de la réforme du collège et le renvoi du Conseil Supérieur des Programmes à remplacer par de vrais défenseurs de l’Ecole dont vous faites partie. J’ai créé un « collectif de professeurs de lettres du 74 » et nous envoyons une lettre à tous les candidats pour la défense des langues anciennes, mais il faudrait que ce mouvement prenne de l’ampleur et devienne un mouvement national. Pour ce qui est des media, France Inter n’a rien à envier à Libé : Thomas Legrand a suggéré, il y a quelques mois, que les adversaires de la réforme du collège étaient des gens accrochés au passé (je ne me souviens plus de la formule exacte). Merci et continuons à nous battre pour notre Ecole.
     Fontaube


    • Alren Alren 24 février 2017 17:24

      @Fontaube

      Excellent article ! Il n’y a rien à reprendre.

      Je partage totalement votre point de vue.

      Si l’enseignement est « déraisonnable » depuis belle lurette c’est que les « réformes » ont été imposées aux enseignants qui devait les appliquer contre leur gré pour la plupart d’entre eux, « raisonnables » à ce qu’il me semble.

      Redonnons leur démocratiquement la parole, à eux qui ont l’expérience du terrain pour l’écriture des programmes et redonnons-leur la liberté pédagogique proclamée par Jules Ferry lors de l’institution de l’école de la République. Et préservons aussi leur indépendance par rapport aux pressions de toutes sortes comme cela avait été aussi proclamé en 1881.


  • Taverne Taverne 24 février 2017 12:08

    Philosophiquement, je lutte contre la tendance à tout réduire à la dualité. Ainsi, nous pouvons voir dans le cogito cartésien une proposition en deux temps 1 - « je pense » 2 - « je suis » (le donc, dans la formulation première du Discours de la méthode serait ici inclus dans le prédicat). Or, je prétends qu’il faut toujours compter jusqu’à trois car dans l’Univers tout marche par trois. Transposée à la grammaire, ma théorie s’exprime ainsi :

    1 - l’énonciation (le sujet)
    2 - l’action (le verbe)
    3 - la résolution

    Reprenons d’abord notre cogito :

    1 -« je » (énonciation),
    2 - action « pense »,
    3 - résolution (« je suis »). Ici la résolution est de type logique mais en grammaire, elle peut être résolution de la tension d’une question (quoi ? qui ? etc).

    « Paul a acheté un livre. »

    1 - Paul = énonciation
    2 - « a acheté » : action
    3 - résolution (ici : résolution de la tension créée par la question « quoi ? »)

    Le monde est une scène où toutes les actions sont intriquées dans une résolution à l’infini. La résolution, c’est la loi du Trois. Pi est l’exemple emblématique de ma théorie de la résolution infinie. Infinie puisque le temps est infini, tout comme l’espace. Toute résolution n’est que provisoire même quand elle prend la forme solide d’un bloc de marche ou d’un rocher ! Et m’est avis que la doctrine du prédicat n’est pas un bloc de marbre.


    • Taverne Taverne 24 février 2017 12:24

      Comme je suis cohérent, politiquement, je pense que le progressisme est dans la troisième voie, celle de la résolution permanente et non dans la dualité entre deux blocs rigides, car rien n’est jamais réglé de façon définitive. Mais qu’on ne s’y trompe pas : le centralisme ternaire n’est pas synonyme de flou, il doit se fonder sur des convictions solides mais dont les expressions ne peuvent être que ternaires puisque rien ne se solidifie éternellement. C’est faire entrer Pi dans le jeu...


    • Alren Alren 24 février 2017 17:15

      @Taverne

      Il n’y a pas de troisième voie en politique : où les gouvernants sont au service du peuple et agissent dans son intérêt où ils sont au service d’une oligarchie, que ce soit celle des riches héritiers-rentiers du capitalisme comme actuellement chez nous ou celle des apparatchiks façon URSS de Brejnev.

      Invoquer une indéfinissable troisième voie, c’est toujours pour s’opposer à la gouvernance pour le peuple.


  • alain_àààé 24 février 2017 14:34

    je crois que vous vous fourvoyez et éssayé de nous faire de méme.j ai l impression en voyant votre photo que vous devez étre jeune car lorsque vous parlez de lobby vous oubliez de dire que ce lobby est contrairement a votre analyse est de gauche mais gauchiste. car comme l as dit mitterrand si on retirait les planqués de professeurs qui s trouvent au ministére on pourrait trouvé tous les professeurs qui manquent dans les rectorats.j ajouterai que sous mitterrand les institutieurs avoir le droit d une heure de cours d epolitique mais socialistes comme le sont l a plus part des professeurs que l on retrouvent comme élus et dont vous aussi etre loin de la réalité de la vie des gens.


  • non667 24 février 2017 17:42

    La face cachée de l’e.n.

    pour la  découvrir il faut aller sur le site  sos education et son blog :

     

    http://blog.soseducation.org/leglise-du-pedagogisme/

     

    article : la secte qui à ruiné l’école .

    elle a son pape émérite : philippe meirieu,

    ………… 12 pages .


    • Pere Plexe Pere Plexe 24 février 2017 19:12

      @non667
      Alors que l’auteur se montre vigilant à ne pas dévoiler qui sont ces gens et quels sont leurs motivations vous exhibez un lien qui fait tomber le masque...

      Manif pour tous, soutien à Fillon ,anti IVG : ont y voit plus clair !

      Merci

    • chantecler chantecler 25 février 2017 09:34

      @non667
      P. Meirieu et ses collaborateurs prétend avoir découvert et nous imposer la martingale pour faire face à toutes les situations dans toutes les écoles : pédagogie différenciée , pédagogie de l’écrit , mise à l’écart de la lecture et des règles ...
      Or il n’en ait rien .
      Cette école est devenue un fourre tout parfois ingérable dans les quartiers défavorisés où l’on trouve des parents et des élèves complétement à l’écart sans aucune appétence pour le travail et l’effort scolaires .
      Elles est devenue aussi une sorte de garderie , où les parents envoient leurs enfants , avec un vague espoir qu’ils ne feront pas de conneries , tout en touchant les allocs qui vont avec .
      Il me semble que l’enseignement classique avait fait ses preuves de relative efficacité (en dehors de l’orthographe qui est devenue la « sciences des imbéciles » , ce qu’évidemment je ne partage pas .
      Parce qu’à coté de ’l’apprentissage de l’orthographe tout peut être remise na cause y compris les règles de base de calcul et mathématiques .(les opérations , les tables de multiplications qu’il faut bien apprendre par coeur , du moins tant que la calculette n’est pas greffée à la naissance .
      Mais le pire a été de déposséder les enseignants de terrain , effectivement de choix d’utiliser les méthodes pédagogiques qui leur semblent les plus appropriées sur le terrain et d’avoir cassé les possibilités de maintenir une discipline de base , ce qui m’apparaît comme le pire de la démagogie .
      Tout en soumettant les enseignants à des pressions d’objectifs et de sécurité (qui me semble évidemment fondamentale : il faut empêcher les élèves de faire des choses dangereuses pour eux et pour leurs camarades : c’est une question de responsabilité basique .
      Cf « le plus beau métier du monde » avec G.Depardieu nommé dans une école difficile de banlieue où il a un mal fou de pouvoir exercer sa discipline malgré l’aide efficace de collègues très dévouées mais qui mettent leur santé en jeu .
      Je ne sais pas si mon commentaire entre en résonance avec ce que pense l’auteur mais de toutes façons j’appuie +++ son article .


  • Pere Plexe Pere Plexe 24 février 2017 18:04

    Vers un anti-pédagogisme de gauche, vers un anti-pédagogisme républicain.

    ça commence bien...Le pédagogisme je vois à peu près : « on » lui reprochait d’être nocif (démagogique, utopique, source d’abaissement général du niveau scolaire...) et de gauche.Forcement.

    Mais l’anti pédagogisme serait lui aussi de gauche...Va comprendre Charles.

    La puissance du lobby pédagogiste (je parle des massacreurs du bon sens 

    Nommer « lobby » des gens que l’on à missionné me semble un poil tendancieux. Surtout venant d’un type qui visiblement aime la précision du mot et sa fonction signifiante. Vient ensuite le doux qualificatif de « massacreur » . Normal : insultons d’abord on expliquera plus tard.

    Et c’est là qu’apparaît l’argument massue : le bon sens !

    Et oui le bon sens c’est le COD. Aussi évident que lapidaire. Limpide et imparable.Que la langue et la nation se soient passés de cette notion des siècles importe peu. La France était alors du coté obscure. C’est bien à l’invention du COD que le pays reconnaissant doit son passage à l’ère moderne.

    pour qui l’école est un outil idéologique 

    Là clairement c’est incontestable.

    On sent bien que pour l’auteur l’école n’est pas une machine idéologique.

    A moins que...

    et une machine à fabriquer de la paix sociale au lieu d’instruire) 

    Et moi qui croyait que la paix sociale était le fruit de l’immobilisme.Que c’est le changement, nécessairement dérangeant, qui risque de provoquer la foudre des bénéficiaires d’un ordre établi.

    Heureusement l’auteur est là qui nous rappelle que le prédicat c’est la paix sociale.

    (Ça ne saute pas au yeux du pauvre quidam de mon acabit.)

    Alors que le COD c’est son contraire. Pour être honnête je ne sais pas exactement ce qu’est ce contraire.(Révolution ? Guerre civile ?)

    Et c’est sans doute sa diplomatie qui le pousse à ne pas nous révéler que des pays francophones usent de cette notion de prédicat depuis des décennies. Sans doute pour préserver la paix sociale ?

    Par avance toutes mes excuses pour les fautes.


  • riff_r@ff.93 [email protected] 25 février 2017 08:17

    Logique pédagogiste :

    Ils sont mauvais à l’écrit ?

    Faites davantage d’oral.

    Ils ont des mauvaises notes ?

    Supprimez les notes.

    Ils ont du mal à travailler seuls ?

    Faites-les travailler en groupe.

    Ils ont écrit il ’’prena’’ au lieu de il ’’prit’’ ?

    Ils ont eu la ’’sensation’’ du passé simple.

    Ils n’écoutent pas un cours magistral ?

    Ne faites pas de cours magistraux.

    Ils ne travaillent que si c’est ludique ?

    Faites du ludique.

    Ils ont du mal avec l’abstrait ?

    Faites du concret.

    Ils ne comprennent pas la consigne ?

    Simplifiez la consigne.

    Ils se déconcentrent au bout de quelques minutes ?

    Changez d’activité au bout de quelques minutes.

    Ils mémorisent mal et ont peu de connaissances ?

    Ils peuvent tout retrouver sur Google et wikipedia.

    Bref, ils ont un problème ? Au lieu de leur apprendre à affronter ce problème, apprenez leur à fuir le problème.


    • Pere Plexe Pere Plexe 26 février 2017 18:51

      @[email protected]
      Fuir le problème ?

      C’est encore plus simple de le nier !
      Comme le font les détracteurs du prédicats.
      Ils en appellent à ne rien changer en hommage à un passé idéalisé.
      Tout en déplorant la situation actuelle...Ils ne sauraient être tenus à une logique fût elle élémentaire.

      A grand renfort de mensonges ( Le prédicat ne signe pas la fin du COD) et sans aucune étude qui démontrerait une quelconque influence négative, ils lancent leurs fatwa (on est bien dans le domaine des croyances et du dogme).
      Niant la complexité des notions de COI et COD
      Mais c’est vrai qu’ils sont dans une logique ou l’étude même des méthodes d’apprentissages et de leurs résultats est non seulement irrecevable mais carrément néfaste.On est jamais assez prudent.
      Une resucée de l’affrontement entre science et religion version 2.0
      Meirieux et les siens sont présentés comme une secte à abattre.
      Qu’ils aient mandat ne change rien.
      Au contraire cela les rends suspects : ils sont du grand complot.


       

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