vendredi 26 mars 2021 - par Emile Mourey

Les femmes de Mahomet, simples épouses ou troupes militaires ? Question à la Sorbonne

Reprise d'un ancien article :

Ô vous, femmes du Prophète, vous n'êtes pas comme les autres femmes. (sourate XXXIII, verset 32).

Vous êtes comme Sarah, femme d'Abraham, qui mourut en défendant la forteresse d'Hébron, les armes à la main (1). Vous êtes comme Hagar qui émigra en Arabie et qui y est honorée comme la mère des Arabes (2). Vous êtes comme Judith, une héroïne juive (3).

"Vous êtes ceux qui ont choisi de combattre pour Allah et son Prophète"... autrement dit, vous êtes une "troupe militaire".

 

Résumé explicatif de la sourate XXXIII, les conjurés : (après la bataille du fossé)

Ceux qui ont été fidèles au pacte de Médine, lors de la bataille du fossé, Allah les récompensera (Verset 24). C'est Lui qui a jeté l'épouvante chez les Juifs Beni Qoraïzha qui avaient soutenu les idolâtres. Vous les avez ensuite tués ou réduits en esclavage (Vs 26). Mais c'est Allah qui leur a enlevé leurs terres, leurs maisons et leurs richesses (Vs 27). (C'est Dieu qui donne et qui retire).

Ô Prophète, dis à tes épouses que celles qui veulent se sédentariser pour exploiter leurs biens terrestres seront autorisées à le faire. Tu n'auras qu'à les répudier sans leur causer de préjudice (Vs 28 - en les déliant de leur serment d'engagement). Mais celles qui veulent rester près de toi pour l'amour d'Allah et de son prophète, c'est une énorme récompense qui leur sera donnée au paradis (Vs 29).

Ô épouses du Prophète (qui voulez rester avec lui), ne vous laissez pas corrompre par les badinages de l'amour, de crainte de sombrer dans la mollesse ! Résistez à la tentation (Vs 32) ! Restez modestement à l'intérieur de vos casernements ! (en célibataires ?). Ne faites pas l'étalage de vos armes ! Faites les prières et l'aumône ! Purifiez-vous ! Vous êtes la famille du Prophète (Vs 33).

Mais attention ! les coupables de fornication seront châtiées au double (Vs 30). Les soumises à Allah et à son messager seront deux fois récompensées (Vs 31)... (suppression de la solde pour les fautifs, doublement pour les purs ?).

Question  : Que sont devenus les Juifs Beni Qoraïzha qui n'ont pas été tués ? Réponse : ils ont continué à exploiter leurs terres mais en tant qu'esclaves des musulmans. Parmi ces esclaves, il y avait une jeune fille très belle. Mahomet se la réserva (pour en faire une troupe de supplétifs). Cette jeune fille très belle (comme l'était Sarah en tant qu'unité militaire) s'appelait Raï'hâna, fille de Zaïd.

(d'après le livre de Tabari, Mohammed, sceau des prophètes, éditions Sindbad, pages 232 et 331).

Après l'expulsion des Juifs Beni Nahdir de Médine, leurs compatriotes des forteresses voisines, se sentant menacés à court terme, rompant le pacte, formèrent une coalition avec les tribus arabes et les Koréishites de la Mecque, d'où le nom de "conjurés" donnée à la sourate. Assiégés derrière les fossés de Médine, menacés d'une défection des Médinois, les musulmans doutaient et, la nuit, quittaient la ligne de défense pour assurer la sécurité de leurs maisons (Vs 10 à 19). La tornade nocturne déclenchée par Allah (Vs 9, un commando musulman de nuit sur les tentes d'Abou Sofyan), tout cela se retrouve également dans le livre de Tabari, pages 223 à 229, ce qui prouve mon interprétation.

Je suis très étonné que les exégètes musulmans n'aient pas compris qu'il y avait femme et femme. Il y a, d'une part les femmes/individus, épouses ou mères. Il y a, d'autre part, la femme/troupe militaire, qui, évidemment, ne peut être que l'épouse d'un conseil de chefs. Je suis très étonné que ces exégètes ne se rendent pas compte que, tout au long de ses versets, la sourate IV ne traite que de l'organisation de la société en établissant des règles, du genre code civil, en particulier pour tout ce qui concerne le mariage et l'héritage des femmes/individus, éternelles sources de chicayas, et cela, sans faire mention des épouses du Prophète... alors que la sourate XXXIII parle principalement de celles-là, mais dans une allégorie poétique qui remonte à Abraham.

C'est cette allégorie héritée des origines abrahamiques - Abraham/conseil et son épouse/troupe militaire - qui a donné une relative stabilité aux "peuples du Livre" dans la longue histoire de leur évolution ; Abraham étant le guide rassembleur, un modèle de conduite et la référence. Or, si les Juifs ont écarté cette image de couple modèle en reportant leur attente sur un messie à venir, si les évangélistes chrétiens ont agi de même pour suivre un Jésus venu mais sans femme, le problème s'est posé pour le couple Mahomet.

C'est ainsi que les Juifs ne manquent pas de souligner les contradictions entre la règle de bonne conduite matrimoniale codifiée par la sourate IV et la conduite de Mahomet qui ne pouvait être qu'autre. C'est ainsi que Mahomet s'est trouvé contraint de faire appel à Allah pour se faire autoriser des pratiques exceptionnelles, telles le nombre de ses épouses (Sur XXXIII, Vs 49 à 52). Il est bien évident que plus Mahomet avait de femmes, plus sa force militaire augmentait alors que plus les croyants en avaient, plus la société s'en trouvait déstabilisée... insoluble contradiction.

Après sa victoire sur les Juifs Beni-Nadir, Mahomet s'était réservé la belle Raï'hâna. Après sa victoire de Khaïbar, c'est une autre femme qu'il préleva sur le butin et qu'il épousa. Maintenant que nous savons qu'il s'agit, en réalité, de ralliement de partisans, on devine qu'après ses victoires, Mahomet mettait en place dans la population vaincue des cellules, dormantes ou actives, qui le renseignaient. C'est probablement cette culture de réseaux qui a fait sa force et celle de ses successeurs.

Lorsqu'il s'est trouvé dans une situation particulièrement critique lors de la bataille du fossé, il ne fait pas de doute qu'il a lancé un véritable appel à ce réseau, ce qui pourrait expliquer la défection de la coalition adverse alors que, pourtant, la situation sur le front du fossé lui était favorable.

Bref, la force militaire de Mahomet était ses épouses, unités de combat d'élite sur lesquelles il pouvait compter à tous moments et ses réseaux. Lorsqu'après sa grande victoire de Beder, il revint à Médine et se rendit dans la maison de son épouse Sauda, laquelle était apparentée à des Mecquois tués par les musulmans, ce fut un drame et il dut très rapidement la quitter pour aller passer la nuit dans la maison plus sûre d'Aïscha.

L'énigme Aïscha

Aîscha fut l'épouse préférée de Mahomet. Cette jeune troupe militaire avait été mise sur pieds par Abou Becker, personnage important de La Mecque. Il l'avait donnée en mariage à Mahomet alors qu'elle n'avait que 9 ans. Elle était vierge, n'ayant connu aucun possédant avant le Prophète. Mahomet en avait fait sa garde du corps d'une fidélité à toute épreuve. Dans ces temps troublés, il était, en effet, important d'avoir autour ou près de soi une unité d'élite sur laquelle on pouvait compter.

Après sa défaite d'Ohod et la bataille indécise du fossé, le Prophète monta une expédition contre ses anciens partisans Khazradj qui s'étaient révoltés. Il était accompagné d'Aïscha, sa garde du corps. 

Aïscha se déplaçait dans une litière qu'on plaçait sur un chameau (4). Lorsqu'elle en sortait pour faire ses ablutions avant de faire sa prière, elle levait le rideau. Lorsqu'elle remontait dans sa litière, elle le baissait et le chamelier se mettait en route. Or, un jour, en revenant de ses ablutions, elle s'aperçut qu'elle avait perdu son collier de coquilles du Yemen. Elle retourna le chercher mais oublia de lever le rideau. Voyant qu'il était baissé, le chamelier partit. Lorsque Aïscha revint, l'armée avait levé le camp. 

Pauvre Aïscha ! Elle ignorait probablement la direction qu'avait prise l'armée (cela m'est arrivé une fois, au Maroc, alors que je marchais en fin de colonne avec ma section). Ne sachant que faire, elle décida d'attendre sur place, espérant que le Prophète enverrait quelqu'un la chercher lorsqu'il s'apercevrait de son absence. Et voilà qu'arriva Cafwân. C'était l'élément postcurseur, chargé par Mahomet de vérifier si rien n'avait été oublié sur le terrain. Il aperçut un voile blanc, c'était Aïscha. Il la ramena sur son chameau. 

Lorsque l'armée vit arriver l'épouse du Prophète accompagnée de Cafwân, on jasa. Abdallah, fils d''Obayy, s'écria : « Aïscha a raison d'agir comme elle le fait, car Cafwân est bien plus jeune et bien plus beau que Mahomet. » (Cafwân était-il un rival soutenu par les Khazradj ?). 

À Médine, cela se transforma en rumeur. Certains disaient que Cafwân avait eu des rapports avec Aïscha lorsque celle-ci était encore dans la maison de son père, d'autres, qu'ils les avaient vus se rencontrer en cachette. Ne sachant qui croire, Mahomet était devenu très triste. Le visage altéré, il s'asseyait en face d'Aïscha sans rien dire. S'étant rendu compte des soupçons qui pesaient sur elle, l'épouse préférée de Mahomet tomba malade et dut se rendre chez sa mère pour se faire soigner. Abdallah continuait à répandre sa calomnie. 

Vingt-cinq jours s'étaient écoulés. Le Prophète estima que le moment était venu d'agir. Il monta en chaire. S'adressant à la foule, il lança l'anathème contre celui qui osait porter le soupçon sur la chasteté et l'honnêteté de sa famille. Aussitôt, un Aus se leva, jurant qu'il tuerait le fautif même s'il s'agissait d'un Khazradj. Aussitôt, un Khazradj se leva, jurant par ses grands dieux que c'était un scandale d'entendre un Aus se proposer pour tuer un Khazradj. L'Aus répliqua : « Toi et les autres (tous les Khazradj), vous êtes tous des hypocrites. » Il y eut un grand tumulte. Le Prophète s'en alla.

Ensuite, il se livra à une enquête très approfondie sur la conduite de sa femme. Puis, il l'interrogea longuement (?). Non seulement il ne trouva aucune preuve contre elle, mais elle arriva à le convaincre de sa sincérité et de son innocence. Alors, Dieu révéla dix-sept versets pour l'innocenter. Aïscha s'écria : « Ses yeux se sont penchés sur la bassesse de son esclave. Et voici que mon nom sera proclamé jusqu'au jour de la résurrection. Du haut de leur chaire, les lecteurs du Livre sacré rappelleront aux croyants l'histoire de mon malheur et de ma félicité. Grâce à Dieu qui a proclamé mon innocence !…et non pas grâce à toi, Mahomet ! » 

En entendant ces derniers mots, Abou Becker mit la main sur la bouche de sa fille pour que le Prophète ne les entende pas. « Laisse-la parler, dit le Prophète, car elle a souffert d'être injustement accusée. » Puis, il ordonna qu'on donne quatre-vingts coups de verges aux auteurs de la calomnie. (d'après Tabari, page 237 à 241 et mon manuscrit refusé par les maisons d'édition, chapitre 21).

L'énigme Khadidja

Mahomet était âgé de vingt-cinq ans lorsqu'il épousa Khadîdja, sa première femme. Elle avait quarante ans ; c'était une riche veuve. À La Mecque, personne ne possédait de dépôts de marchandises aussi importants. La réputation de Mahomet étant parvenue à ses oreilles (on lui avait donné le surnom de Mohamed al' Amin, l'homme sûr), elle lui dit : « Fais cette année le voyage en Syrie avec mon esclave. » Mahomet accepta. Ayant reçu l'autorisation d'entrer sur le territoire de Syrie, les gens de la caravane vendirent leurs marchandises. Ce qu'ils avaient acheté un dirhem, ils le revendirent en faisant un bénéfice de dix dirhems. A son retour à La Mecque, la caravane se dirigea vers la maison de Khadîdja. Celle-ci était à son balcon (aux remparts de la ville ?). (d'après Tabari, page 57 à 60)...

Question : une importante personnalité féminine, riche de surcroît, qui parlerait en maître dans cette société essentiellement patriarcale que la sourate VII du Coran n'a pas encore humanisée, c'est impensable ! Khadîdja n'est pas, non plus, une troupe militaire comme les "femmes" que le Mahomet de Médine a épousées. Khadidja ne peut être que la population commerçante de la Mecque que protège encore un Abou Thâlib respecté, face à une opposition (Hind, Abou-Djahl, Abou Sofyan ?) qui va finalement le renverser.

Comme je l'ai expliqué dans un précédent article, ce premier Mahomet qui rêvait d'un islamisme pacifique, dans le prolongement d'un christianisme d'avant Nicée, ces prédicateurs qui continuaient à prier, même quand on leur jetait des pierres, même quand on "lui" recouvrait la tête de terre, même quand on l'enterrait vivant, qui s'en souvient ? (d'après Tabari, page 96).

Emile Mourey, ancien officier de Zouaves et de Tirailleurs marocains, 25 mars 2021, reprise de mon article du 20 octobre 2017

 

Renvois :

1. Au cours de sa nomadisation en pays de Canaan, Abraham avait élevé une forteresse à Hébron, position forte au centre du pays, un "autel" dit la Bible par euphémisme. Il y avait laissé Sarah en garnison pour la garder. Lui-même s'était établi en retrait et en soutien, plus au sud, à Bersabée, en avant et en protection avancée de la frontière orientale de l'Égypte... dispositif on ne peut plus logique pour une troupe militaire mercenaire au service du dieu-pharaon. Hébron étant tombée aux mains des Hittites, Sarah y mourut, de toute évidence en combattant. Elle avait 127 ans (2028 avant JC ?). Cela correspond au début de l'expanssion hittite (cf. mon "Dieu caché", page 214 ; publication "Bibracte" éditée en 1995, unanimement condamnée par la communauté scientifique et le ministère de la Culture).

2. Sarah étant alors stérile - elle avait alors 76 ans - mit sa servante Agar dans le lit d'Abraham pour qu'elle lui donne un héritier/conseil. Ismaël naquit en 2079 avant JC (?) - un peu plus tôt notent les chroniqueurs arabes. Habiles tireurs à l'arc, ses descendants fructifièrent en Arabie. (cf. mon "Prophète au visage voilé", écrit en 1987, unanimement refusé par les maisons d'édition).

3. Deuteronome Jdt 1 - 16. Nous sommes à un sommet de la littérature juive allégorique.

4. Il s'agit d'une image sublimée. Il fallait bien plus qu'un chameau pour transporter une troupe.

 



62 réactions


  • Étirév 26 mars 2021 10:01

    Le prophète Mohammed avait des femmes en nombre. L’une d’elles, Aïshah, se maria avec lui « étant encore fille » ; les autres étaient plutôt prises parmi les prostituées.
    Il arborait comme emblème la liva ou bannière blanche (c’était la couleur des masculinistes). Cependant, dans ses expéditions, il arborait un drapeau noir appelé « Raya », fait d’un châle de sa favorite Aïshah ; mais ses troupes gardaient la bannière blanche, la liva. Le Raya portait cette inscription : « Il n’y a point de Dieu hors Dieu, et Mohammed est son Prophète. »

    NB : Parmi les surnoms de Fatima, fille de Mahomet, l’un des plus usuels est Zohra ou Zahra, qui est le nom de la planète Vénus, qu’on appelait Isthar dans l’ancien Orient.
    Les femmes avant et après l’islamisme


    • Emile Mourey Emile Mourey 26 mars 2021 10:48

      @Étirév
      Merci pour votre commentaire, mais, en ce qui me concerne, je préfère rester dans le raisonnement militaire et dans la réalité de l’Histoire. L’armée musulmane est dans l’héritage essénien : drapeau blanc, unités d’élite, en réserve, portant les noms des quatre archanges etc...les femmes de Mahomet étaient des troupes militaires comme Sarah etc...


    • Emile Mourey Emile Mourey 26 mars 2021 12:32

      @Étirév
      Merci, je viens de transmettre à la Sorbonne pour réponse.


    • Emile Mourey Emile Mourey 26 mars 2021 22:13

      @Super Cochon
      Je m’élève avec la plus grande force contre cette interprétation et autres insinuations. Aïcha était une troupe militaire de sept ou neuf ans d’âge qu’Abou Becker avait mise sur pied et donné au Prophète. Votre Hadith n’a aucune valeur historique. C’est une pure affabulation.


    • Ouallonsnous ? 27 mars 2021 10:35

      @Emile Mourey

      Vous revoilà mon colon, vous nous avez bassinné depuis si longtemps avec vos croyances et autres bondieuserie, que vous ne pouvez vous passer de votre drogue !
      Je doutes beaucoup que la Sorbonne réponde à vôtre interpellation, il ont à faire plus sérieusement, eux !


    • Emile Mourey Emile Mourey 27 mars 2021 15:35

      @Ouallonsnous ? 

      On peut débattre sans être vulgaire.


    • Emile Mourey Emile Mourey 27 mars 2021 21:55

      @Super Cochon

       Les Hadiths, oui, il suffit d’être inspiré. Cela existe dans beaucoup de religions.


    • Ouallonsnous ? 28 mars 2021 11:49

      @Emile Mourey

      Evidemment, quand vous n’avez plus d’arguments, votre contradicteur tombe dans la vulgarité !
      Retuornez donc à « vos chères études » et ne vous commettez plus sur Avox !


  • Decouz 26 mars 2021 11:26

    Je ne pense pas qu’il s’agisse se troupes au sens strict, mais je fais une analogie lointaine avec ce qui se passait pour l’empereur chinois. Certes il faut tenir compte des différences, les généraux et fonctionnaires chinois étaient dispersés sur une grande étendue, alors que les familles arabes étaient plutôt groupées autour du Prophète (de mémoire).

    Les concubines de l’empereur étaient choisies sur deux critères, l’un était les qualités personnelles des femmes, beauté, instruction, dons artistiques, l’autre était la valeur ou le rang de la famille, l’un balançait l’autre, c’est à dire qu’un général désobeissant et dégradé entrainait la chute de la concubine dans le harem, inversement une concubine appréciée entrainait la promotion du général ou du fonctionnaire.

    Dans l’ancien régime chez nous les mariages étaient également des mariages d’alliances politiques ou militaires, la volonté ou l’amour des époux n’avaient pas grande importance.

    Dans le cas du Prophète on trouve des mariages d’amour : la première Khaddja qui a elle même choisi Mohammed, c’était une veuve riche et indépendante, Aicha, c’était une alliance de famille et ce fut un mariage d’amour, un mariage d’amour et d’attirance avec Zainab,des mariages de clémence envers trois veuves, et des mariages d’alliance avec des tribus et des peuples. Il y a bien une relation avec l’aspect politique et guerrier, mais ce n’est pas une relation obligatoire dans tous les cas. La guerre ou la puissance militaire fait partie de la politique, mais la politique ne se résume pas à cet aspect.


  • MKT 26 mars 2021 11:30

    Monsieur,

    Je lis toujours vos articles avec beaucoup d’intérêt.

    Toutefois je me pose la question : n’interprétez vous pas les textes plus que de raison ?

    Je comprends que l’on soit tenté de trouver un sens caché à un texte qui de prime abord parait bien trivial (le coran tout comme la torah, est surtout une sorte de livre juridique, la référence au divin étant là comme argument d’autorité) mais je pense qu’il faut prendre le texte pour ce qu’il est, ni plus, li moins.

    Bien à vous.


    • Clark Kent Séraphin Lampion 26 mars 2021 12:09

      @MKT

      « code civil » serait un terme plus approprié que « livre juridique », une sorte de « vivre ensemble » des bobos bédouins de l’époques qui traite même des règles d’hygiène.


    • MKT 26 mars 2021 13:48

      @Séraphin Lampion
      Je trouve que cela va au delà du code-civil puisqu’il y a des sanctions pénales.
      C’est à mon sens un corpus juridique de base pour une population alors très ciblée.
      L’aspect juridique du coran est loin d’être anecdotique car l’ayatollah Khomeiny s’y réfère expressément cf « Le Velayat-e faqih  », compilation des discours éditée un temps par les presses officielles de l’Iran.


  • Decouz 26 mars 2021 11:36

    Non les versets juridiques sont minoritaires.


  • njama njama 26 mars 2021 12:41

    Bonjour Emile Mourey

    Vous citez quelques versets de la sourate XXXIII, pourriez-vous indiquer le traducteur, merci.


    • Emile Mourey Emile Mourey 26 mars 2021 13:30

      @njama

      Bonjour ; dans sa traduction, Savary écrit : Ô vous, femmes du Prophète, vous êtes distinguées des autres femmes. (sourate XXXIII, verset 32). J’utilise une expression qui me semble plus exacte.


    • Emile Mourey Emile Mourey 26 mars 2021 16:58

      @njama

      Merci de me répondre, je m’ennuie.


    • Emile Mourey Emile Mourey 26 mars 2021 19:09

      @CYRUS
      La traduction de Savary et son abrégé de la vie de Mmt datent de 1783. Il n’a pas compris que les textes étaient cryptés, pas compris, comme le laisse entendre Alfred Louis de Premare, un type d’organisation de société tribal très particulier  je cite de mémoire  qui fait qu’une équipe de caravaniers expérimentés de sept individus issue d’une tribu dominante se marie, pour ainsi dire, ou se fasse adopter, par une tribu en demande etc...d’où la confusion que j’expliquerai peut-être dans un prochain article ... mais je fatigue... Bref, Mahomet est, au départ, une équipe de caravaniers de sept individus, sa mère est une tribu (dont il est issu).


    • Emile Mourey Emile Mourey 26 mars 2021 19:32

      @CYRUS
      Son ascension s’explique dans fait d"avoir été préféré aux autres prétendants par Khadidja (population de La Mecque...milieu d’affaires ????)


  • Jonas Jonas 26 mars 2021 12:59

    « Il y a, d’une part les femmes/individus, épouses ou mères. Il y a, d’autre part, la femme/troupe militaire, qui, évidemment, ne peut être que l’épouse d’un conseil de chefs »

    Il n’y a jamais eu de troupes militaires de femmes à l’époque du prophète Mohamed. Les femmes restent au foyer pour s’occuper du logement et des enfants, c’est leur fonction.

    « Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs que Dieu accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu’ils font de leurs bien. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l’absence de leurs époux, avec la protection de Dieu. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d’elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Dieu est certes, Haut et Grand ! »
    Le Coran 4:34

    « Restez dans vos foyers ; et ne vous exhibez pas à la manière des femmes avant l’Islam (Jahiliyah). Accomplissez le Salat, acquittez la Zakat et obéissez à Allah et à Son messager. Allah ne veut que vous débarrasser de toute souillure, ô gens de la maison [du prophète], et vous purifier pleinement. »
    Le Coran 33:33


  • Decouz 26 mars 2021 13:01

    Sur le sujet :

    https://www.babelio.com/livres/Penot-Lentourage-feminin-du-prophete/544766

    "A partir de sources historiques souvent méconnues du grand public, ’Abd Allâh Penot recrée ici l’ambiance qui fut celle de cette époque et redonne vie à une galerie de figures étonnantes et animées d’une foi ardente.

    Plus éloquentes que les arguments des « pour » et des« contre » il invite à la découverte de certaines des plus brillantes personnalités féminines de l’islam naissant. Sous forme de brefs récits issus de témoignages d’époque, le lecteur pourra ainsi se faire une idée des rapports qui furent ceux des femmes et des hommes dans les premiers temps de la Révélation."


  • Decouz 26 mars 2021 13:10

    Dans le film « Le Prophète » dont on se doute bien qu’il a du se plier aux exigences des juristes, on voit les femmes intervenir dans les assemblées.

    Comme Mohammed n’est jamais représenté, le spectateur peut avoir l’impression d’être à sa place et de voir les choses de son point de vue.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 26 mars 2021 15:11

    On critique beaucoup les amazones. Mais souvent ce sont les femmes les plus aimées. Penthésilée et Achille : PenthésiléeKleist dévoile ainsi génialement, avec Penthésilée, ce que Nietzsche symbolisera sous le nom de « Dionysos » : le fond secret, caché et non transmis de « l’être grec » classique, son archi-origine enfouie.

    Et aussitôt elle bande avec la force des déments Son arc, en sorte que les extrémités se touchent Et elle relève l’arc et vise et tire, Et lui décoche la flèche dans le cou ; il tombe Un cri sauvage, triomphal, monte du peuple. Mais cependant, il vit encore, le plus pitoyable des hommes, La flèche saillante dans la nuque, Il se relève dans un râle et tombe Et se relève encore et veut s’enfuir ; Mais, hardi ! crie-t-elle : Tigris ! Hardi, Leäne ! Hardi, Sphinx, Mélampus ! Dirké ! Hardi Hyrkaon ! Et elle se rue - se rue avec toute la meute, ô Diane ! Sur lui, et le tire - le tire par le cimier Comme une chienne parmi les chiens, L’un le saisit à la poitrine, l’autre à la nuque Et le jette au sol qui tremble de sa chute ! Lui, qui se traîne dans la pourpre de son sang, Touche sa douce joue et l’appelle Penthésilée ! Ma fiancée ! Que fais-tu ? Est-ce là la fête des roses que tu m’avais promise ?


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 26 mars 2021 15:19

    Je me rappelle avoir lu dans Libé que les hommes se refilaient les photos de leur fantasme érotique le plus puissant. https://www.google.com/search?q=amazones+images+%C3%A9rotique&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=2ahUKE#imgrc=MOieEf6G2HyJAM. La photo montrait une prise de judo en ciseau aussi cruelle qu’érotique.....quand on dit que les femmes sont maso. Pas certain que cela vaille aussi pour l’homme. 


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 26 mars 2021 15:42

    Il est dit que la tribu de DAN serait à l’origine des Mérovingiens. Epoque de la femme Celte. l’un des mérovées ne nomma-t-il pas son frère Samson, mais aussi Le « cimetière mérovingien » à Saint-Samson-de-la-Roque, Pour les mérovingien avoir des cheveux longs étaient un signe de virilité (d’où la tonsure pour évoquer la chasteté). La société celte était à la fois virile guerrière et matriarcale. Pas étonnant qu’ensuite elle fut détrônée par cet imbécile de Charlemagne et les capétiens (qui signifie : dont la cape est coupée,...comme castration,...). pas étonnant que la chanson eut tant de succès. https://www.youtube.com/watch?v=80hMEKlLVgQ. Amusant, la vidéo commence par une annonce sur le miel. sachant que la tribu de Dan, mangeait du miel dans une carcasse de Lion...


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 26 mars 2021 16:35

    L’histoire juive et celle d’Abraham se rejoignent. Bilha est le nom d’un personnage biblique, servante de Rachel et troisième épouse de Jacob. Mère de Dan et sa tribu. Dans l’islam, contrairement au judaïsme et au christianisme, Salomon est totalement soumis au seigneur, en tant que prophète-roi à qui Dieu a donné la Science. Il est connu pour sa piété et pour sa capacité à parler aux animaux, en particulier aux oiseaux. Voilà comment se raconte l’histoire. D’après la légende, les dix tribus perdues d’Israël, l’aurait été parce que le fils de Salomon Roboam était haïssable. À l’avis des anciens conseillers de son père, favorables aux requêtes du peuple, Roboam préfère celui de ses propres conseillers, ambitieux et sans sens politique. Il refuse donc brutalement d’accéder aux demandes des tribus, et leur envoie Adoram, le chef des corvées. Les tribus du Nord ne prêtent pas allégeance à Roboam, qui fuit à Jérusalem ; elles lapident Adoram, et se constituent en un royaume distinct, le royaume d’IsraëlNote 1, Mais les dix tribus soi-disant perdues s’exilèrent vers de nombreuses régions. La Tribu de Dan pour ne pas m’étendre venait aussi d’ETHIOPIE. POINT CENTRAL. D’où la vierge noire révérée par les Celtes (ne dit-on pas la corne d’Afrique, La corne associé au GRAAL (la corne d’abondance. Et d’ailleurs Mérovée ne fut-elle pas conçue par un Quinotaure (taureau marin) équivalent du minotaure. Ethiopie, berceau de la civilisation. LUCY fut découverte en Ethiopie...Caractéristique : toutes les religions y sont représentées. 


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 26 mars 2021 16:39

    Et voilà que par Koush, nous revenons a THOTH. Selon les théories élaborées dans le pamphlet anticatholique The Two Babylons, d’Alexander Hislop, pasteur protestant du xixe siècle, Koush serait à rapprocher du nom de l’antique dieu grec Hermès, en en inventant une étymologie décomposée comme suit13 : Her, qui en chaldéen est synonyme de Hem, ou Khemle brûlé. Comme Her, ou le brûlant, ce nom a servi de point de départ pour identifier (C)Ham avec le soleil, d’une manière voilée, et pour déifier ainsi le grand patriarche, dont le nom a servi à désigner l’Égypte par rapport au soleil. Khem, ou Hem, était ouvertement adoré jadis sous son propre nom, dans le pays de Hem (Bunsen, tome I, p. 373), mais cela aurait été d’abord trop téméraire. Cependant, grâce à Her, son synonyme, la voie était tracée. Her est le nom de Horus, identique au soleil (Bunsen, vol. I, p. 607), ce qui montre que l’étymologie réelle du nom peut venir du verbe auquel on peut la rattacher. il s’y trouve même une église : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Sainte-Marie-de-Sion. Sainte Marie de Sion. Elle prétend conserver l’ARCHE d’ALLIANCE. L’église est un important centre de pèlerinage pour les chrétiens orthodoxes éthiopiens. Pas étonnant que les italiens on tenté de la détruire....Koush signifiant entre autres caché (hermétique), 


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 26 mars 2021 16:42

    Et maintenant, grande REVELATION : album INCROYABLE et prédictif d’Astérix et Obélix. Avec le char Coronavirus. 


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 26 mars 2021 17:42

    Armorique et Normandie. Ces gaulois réfractaires.... Tribu de DANA. D’un point de vue Alchimique LE COQ qui gagne, c’est le V.I.T.R.I.O.L. En alchimie, l’acronyme V.I.T.R.I.O.L. se décrypte Visita Interiora Terrae Rectificando Invenies Occultum Lapidem, c’est-à-dire : « Visite l’intérieur de la terre et, en rectifiant, tu trouveras la pierre cachée »1.

    Symbole de la lumière naissante, il est un attribut d’Apollon. Symbole du temps, il est aussi attribut d’Hermès. Dans les traditions nordiques, Coq est symbole de vigilance guerrière. Comme symbole maçonnique, il est signe de la vigilance et de l’avènement de la lumière initiatique. Il correspond au mercure alchimique. Au Japon, son chant est associé à celui des dieux ; c’est lui qui fit sortir la déesse Amaterasu de la caverne où elle se cachait, ce qui correspondit au lever du soleil et à la manifestation de la lumière. Dans l’enceinte des grands temples Shintoïstes, des Coqs magnifiques circulent en toute liberté. Des Coqs sacrés sont également entretenus au temple d’Ise.

    Parfois on considère même que les Torii des temples furent à l’origine édifié pour servir de perchoirs au volatile. Les Japonais lui attribuent encore la vertu du courage, et son rôle bénéfique lui est reconnu dans tous les pays d’Extrême-Orient. Le caractère chinois qui le désigne, « Ki », est homophone de celui qui signifie bon augure, favorable. Chez les Musulmans, le Coq a un rôle annonciateur. Mahomet parle d’un Coq sacré de très grande taille et d’une blancheur immaculée, dans le paradis. Selon le prophète, ce grand Coq blanc avertira les Musulmans du jour du jugement dernier. Dans la culture islamique, il est comparé au muezzin chargé, depuis le haut d’un minaret, d’appeler aux cinq prières quotidiennes de l’Islam : comme lui, il réveille les croyants et les invite à la prière. la coq est un Gallinacée). Pays de Galle. Et comme par hasard. L’ivermectine : ... traitement parasitaire utilisé notamment contre la gale, suscite l’intérêt pour un repositionnement thérapeutique contre la Covid-19. gale ou SAR COPTE. Acarien peu sympathique. Il s’agit bien d’une guerre : Coptes contre Rome. Le Copte est lié au taureau Apis. Comme la croix de TAU ou ANSEE. D’ailleurs, anser. Mérovée comme je le rappelle ne descendait-il pas du QUINOTAURE. 

    Le mâle de l’oie domestique est nommé jars. ... Les oies (probablement Anser Anser) sont domestiquées en Égypte depuis ...Hermes et son OIE. Le coronavirus du transitallique est représenté par un AIGLE (dans le Tétramorphe, l’aigle est le quatrième animal. On l’associe souvent au scorpion. C’est un peu faux. Le scorpion c’est le serpent. L’aigle est JUPITERIEN (sagittaire). Les centaures, représentent plus le pouvoir PHALLIQUE et HOMOSEXUEL. Seul chiron est sympathiques. Les Centaures, c’est le viol, le légionnaire. Le Dogme religieux..A méditer. Jupiter ou Zeus n’avait-il pas comme amant Ganymède... ???? A méditer...

  • Decouz 26 mars 2021 19:20

    Je vous recommande aussi un livre sur les traductions du Coran depuis le début jusqu’à l’époque actuelle : « LAlcoran » de Olivier Hanne.

    https://esprit.presse.fr/actualite-des-livres/louis-andrieu/l-alcoran-d-olivier-hanne-42732

    "Si Umberto Eco a écrit que « la langue de l’Europe, c’est la traduction1 », le livre d’Olivier Hanne peut s’appréhender comme une histoire parallèle de l’Europe, via sa relation avec l’islam et son livre saint. Plus que des rapports entre Européens de l’Ouest et musulmans, L’Alcoran permet en effet de comprendre les clichés et images qui ont bâti les relations entre deux civilisations se définissant par leurs religions depuis les conquêtes musulmanes du viie siècle. Comme l’explique l’auteur dans sa conclusion, l’Occident laïcisé contemporain continue paradoxalement de mal étudier le Coran, de le publier en majorité sans notes ou sans contextualisation des sourates, ou sans rappeler les nombreuses exégèses de ce livre publiées par des auteurs musulmans entre le viiie et le xiie siècle"

    https://www.youtube.com/watch?v=Immv0_pu48A


  • Decouz 26 mars 2021 19:28

    Il semble que la première traduction correcte ait été celle de Kazimirski, correcte dans la mesure où elle n’avait pas un but polémique, auparavant les traducteurs ne connaissaient pas le milieu, se servaient des références chrétiennes et bibliques, et utilisaient surtout le texte soit contre les musulmans, soit de la part de telle confession chrétienne contre les autres confessions :

    http://www.iesr.ephe.sorbonne.fr/ressources-pedagogiques/comptes-rendus-ouvrages/coran-ses-traductions-francais


  • Antenor Antenor 26 mars 2021 21:07

    L’aspect militaire était évidemment très important cependant en ne considérant ces personnages que sous cet angle, on réduit de beaucoup la portée du récit. Dans les batailles décrites, ce sont bien les hommes qui se battent. Les alliances avec les femmes me semblent symboliser le ralliement en masse de populations entières à des clans aristocratiques réformateurs se donnant pour mission de les guider vers la prospérité en échange de leur appui logistique indispensable à leurs projets d’expansion.


  • karim 26 mars 2021 22:15

    28 Ô Prophète, dis à tes épouses que celles qui veulent se sédentariser pour exploiter leurs biens terrestres seront autorisées à le faire. Tu n’auras qu’à les répudier sans leur causer de préjudice (- en les déliant de leur serment d’engagement). 

     29. Mais celles qui veulent rester près de toi pour l’amour d’Allah et de son prophète, c’est une énorme récompense qui leur sera donnée au paradis 

    30Mais attention ! les coupables de fornication seront châtiées au double.

     31 Les soumises à Allah et à son messager seront deux fois récompensées.. (suppression de la solde pour les fautifs, doublement pour les purs ?).

     32Ô épouses du Prophète (qui voulez rester avec lui), ne vous laissez pas corrompre par les badinages de l’amour, de crainte de sombrer dans la mollesse ! Résistez à la tentation ! Restez modestement à l’intérieur de vos casernements ! (en célibataires ?)

     33 Ne faites pas l’étalage de vos armes ! Faites les prières et l’aumône ! Purifiez-vous ! Vous êtes la famille du Prophète 

    Résumé explicatif rapportée par l’Auteur


  • karim 26 mars 2021 22:15

    28 Ô Prophète ! Dis à tes épouses : « Si c’est la vie présente que vous désirez et sa parure, alors venez ! Je vous donnerai [les moyens] d’en jouir et vous libérerai [par un divorce] sans préjudice.

     

    29 Mais si c’est Allah que vous voulez et Son messager ainsi que la Demeure dernière, Allah a préparé pour les bienfaisantes parmi vous une énorme récompense. »

     

    30 Ô femmes du Prophète ! Celle d’entre vous qui commettra une turpitude prouvée, le châtiment lui sera doublé par deux fois ! Et ceci est facile pour Allah. 

     

    31 Et celle d’entre vous qui est entièrement soumise à Allah et à Son messager et qui fait le bien, Nous lui accorderons deux fois sa récompense, et Nous avons préparé pour elle une généreuse attribution.

     

    32 Ô femmes du Prophète ! Vous n’êtes comparables à aucune autre femme. Si vous êtes pieuses, ne soyez pas trop complaisantes dans votre langage, afin que celui dont le cœur est malade [l’hypocrite] ne vous convoite pas. Et tenez un langage décent.

     

    33Restez dans vos foyers ; et ne vous exhibez pas à la manière des femmes d’avant l’Islam (Jâhiliyah). Accomplissez la Salât, acquittez la Zakât et obéissez à Allah et à Son messager. Allah ne veut que vous débarrasser de toute souillure, ô gens de la maison [du prophète], et veut vous purifier pleinement.

    Traduction du Dr. Muhammad Hamidullah


    • Emile Mourey Emile Mourey 27 mars 2021 00:54

      @karim

       Merci de m’avoir répondu.

      Voila ce que j’avais écrit dans mon article du 20 octobre 2017 : Pour rédiger mon texte, je me suis inspiré de plusieurs traductions que j’ai confrontées. Je suis très surpris des traductions existantes, d’une part à cause de leur diversité contradictoire, mais aussi et surtout parce qu’on y comprend absolument rien. Ce que je propose est une traduction logique.

      En effet, si vous confrontez les diverses traductions que l’on donne de ces versets, vous devriez vous rendre compte qu’il existe entre elles des nuances comme avec celle que vous donnez, comme avec celle que je propose mais, pour la mienne, une logique de lecture qui n’existe pas pour les autres.

      En fait, la seule liberté que j’ai prise est d’avoir mis le verset 32 en tête.

      Mais le juge de paix est de confronter les dites traductions avec le texte de Tabari qui relate l’affaire, de la guerre du fossé jusqu’à l’écrasement des Juifs Beni Qoraïzha. Il faut vraiment être aveugle pour ne pas voir les correspondances, d’autant plus que les numéros des versets y sont indiqués. La seule différence est que dans Tabari, les biens pris aux Juifs sont partagés entre  je cite- « les musulmans, partisans du Prophète, compagnons, fantassins et cavaliers » (page 232) et que dans le Coran, du verset 28 à 32, s’ajoutent ou se précisent les « épouses » du Prophète.


    • karim 27 mars 2021 07:50

      @Emile Mourey
      Si les traduction sont contradictoires, alors pour un homme de recherche, il vaut mieux aller à la source et lire le coran dans sa langue.


    • Emile Mourey Emile Mourey 27 mars 2021 08:17

      @karim

      Non, cela prouve seulement que le texte original a été tellement trafiqué, modifié, que les traducteurs s’y perdent, mais que par un effort d’intelligence, on peut arriver à retrouver le sens d’origine, vrai, sacré, ce que j’ai fait et ce dont je suis fier, même si la communauté scientifique ignare ne veut pas le reconnaître.


    • Emile Mourey Emile Mourey 27 mars 2021 08:25

      @ karim
      Au lieu de « du verset 28 à 32, s’ajoutent ou se précisent les « épouses » du Prophète ».
      lire : « au verset 28 à 32, s’ajoutent ou se précisent les « épouses » du Prophète. »


    • Jonas 27 mars 2021 10:26

      @karim
      C’est la technique répandue chez les arabo-musulmans . « Pour comprendre le Coran , il faut le lire dans sa langue » . Tous les spécialistes et savants de l’islam reconnaissent que la langue coranique est difficile et beaucoup d’arabo-musulmans , sont incapables de lire le Coran dans le texte et de le comprendre.

      Car il ne suffit pas de lire le Coran , il faut l’étudier et cela n’est pas donné a tous les musulmans , sauf pour ceux qui ont fait des études. 

      D’autant que plus de 42% des arabo-musulmans sont analphabètes , ils mémorisent certaines sourates et font confiance aux explications des imams , qui les interprètent selon leur convenances politiques. Une sourate , expliquée par un imam wahhabite , n’est pas même que celle du soufi ou du chiite Et à l’intérieur de ces confessions , il y a divers interprétations. 

      Par ailleurs sur 1500 millions de musulmans par le monde , plus des 2/3 ne sont pas des Arabes et ne peuvent lire et comprendre le Coran , qui n’est pas dans leur langue. Donc pour la plupart c’est du par coeur , avec là aussi des interprétations et des explications selon des positions politiques des imams. 


    • karim 27 mars 2021 14:10

      @Jonas
      J’ai bien dit « pour un homme de recherche », il devrait lire le Coran en Arabe et non pas pour tous les Musulmans qui comme vous dîtes ne sont pas tous Arabes, mais peuvent se contenter de le lire dans leurs langues respectives, ils y trouveront des versets simples à comprendre pour vivre en bon Musulman.
      C’est comme à la mer, la masse des gens se baigne au bord de la mer et seuls les initiés peuvent atteindre les profondeurs.


    • karim 27 mars 2021 14:23

      @Emile Mourey
      Le texte original est le même, ce sont les traductions qui sont trafiquées. Moi même j’ai une traduction de Kasimirsky, ou j’ai trouvé un verset trafiqué volontairement.


    • karim 27 mars 2021 16:33

      @CYRUS
      Salam CYRUS,
                    

      Je ne peux vous répondre car je n’ai pas de connaissances à ce sujet. Pour moi, les soupçons ne changent rien en la valeur du Coran qui reste un défi pour les Hommes.
      "Ne méditent-ils donc pas sur le Coran ? S’il provenait d’un autre qu’Allah, ils y trouveraient certes maintes contradictions !" Coran : Les Femmes : 82



    • Jonas 27 mars 2021 19:09

      @karim
       Pour lire le Coran en dehors des pays Arabes ( Indonésie-Turquie Pakistan, Malaisie , Bangladesh etc ) il faut un excellent traducteur qui maîtrise le lexique , qui puisse le situer dans son contexte historique . sociologique , anthropologie . philosophique . Avoir plus que des connaissances de philologie . Connaître les traditions , les coutumes tribales , moeurs de l’époque, les allusions faisant référence a des textes bibliques etc. Lire et comprendre le Coran c’est très  difficile.  Je ne dis pas baragouiné , quelques sourates apprises phonétiquement. 

      Déjà, aujourd’hui traduire un simple roman , d’une langue à l’autre , pose des problèmes a plus forte raison , lorsqu’il s’agit d’un livre Saint qui date depuis des siècles. 

      Prenez , l’Ancien Testament , écrit en un hébreu ancien,( sans voyelles , comme également l’arabe , il faut bien maîtriser la langue car un mot peut s’écrire de la même manière , mais dans le texte , n’a pas le même sens. ) )traduit en grec, la Septembre , puis en langue latine , puis de la langue latine a celle du Français , Allemand , Anglais etc , soit des traductions de traduction d’où le grand nombre d’erreurs d’interprétations que relèvent les spécialistes de génération en génération. 


    • karim 27 mars 2021 21:58

      @CYRUS

      Sans vouloir faire de la pub pour le Coran, je pense que ce verset nous montre clairement que les gens qui veulent créer la fitna (le désordre) se basent uniquement sur les versets qui prêtent à des interprétations diverses.

      C’est Lui qui a fait descendre sur toi le Livre : il s’y trouve des versets sans équivoque, qui sont la base du Livre, et d’autres versets qui peuvent prêter à d’interprétations diverses. Les gens, donc, qui ont au cœur une inclination vers l’égarement, mettent l’accent sur les versets à équivoque cherchant la dissension en essayant de leur trouver une interprétation, alors que nul n’en connaît l’interprétation, à part Allah. Mais ceux qui sont bien enracinés dans la science disent : « Nous y croyons : tout est de la part de notre Seigneur ! » Mais, seuls les doués d’intelligence s’en rappellent. (Coran : Famille d’Imran : 7) Dr. Muhammad Hamidullah

       Ces mouvements causent des dégâts énormes dans les pays Musulmans. Comment trouvent-ils les moyens d’agir ????

      .


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 27 mars 2021 22:12

      @karim
      Nul n’en connait l’interprétation a part Allah...ben votre Allah il est gland ou quoi pour réussir à se faire traduire ?


    • Jonas 28 mars 2021 09:36

      @CYRUS

       D’abord l’islam n’est pas la religion du livre , pour la bonne raison que du vivant du prophète de l’islam , il n’existait pas de livre. Tout était orale ,par conséquent pas de Coran écrit. 

      Le Coran ne descend pas du ciel comme le prétendent les musulmans, peut-être son inspiration , mais il est l’oeuvre des hommes.
       
      D’ailleurs en 1972, des ouvriers Yéménites ont déterré par hasard en travaillant pour la restauration d’une mosquée à Sana’a ( Yemen) un des plus vieux Coran du monde. Les spécialistes ont découvert qu’on avait écrit par-dessus une version plus ancienne ,et bien différente du Coran actuel. C’est ce qu’ils ont appelé le «  palimpseste de Sana’a. »

      Pour mémoire : 
       C’est 25 ans après la mort du prophète( 632 ) que la troisième calife Uthman ( 644/656), successeur d’Abu Bakr et Omar , qui avait décidé d’officialiser un exemplaire du texte coranique en chargeant une commission de préparer plusieurs copies du Coran". C’est sous son califat que fut établi la classifications des Sourates , les unes par rapports aux autres et dans un ordre non chronologique. 

      Le Calife Uthman a détruit toutes les autres copies et a conservé , celle que les musulmans ont entre leurs mains aujourd’hui. 

      Quelques -unes de ces ancienne copies existent encore aujourd’hui , l’une se trouve à Istanbul ( Turquie) et l’autre a Tachkent ( Ouzbékistan ). 


    • Jonas 28 mars 2021 16:03

      @CYRUS
       Merci pour l’article du Point qui a échappé a ma vigilance . J’avais lu le premier livre de cette universitaire Hella Ouardi «  Les califes maudits ». ceux que les musulmans appellent dans leur ignorance crasse « les bien guidés » alors qu’ils étaient guidés par la soif du pouvoir , la violence , le meurtre et le vol. 

      D’ailleurs , sur les quatre califes « bien guidés » le premier d’entre eux , Abu Bakr , le plus âgé , est le seul qui est mort dans son lit . Les trois autres sont morts dans la violence. Comme un des petits fils du prophète, Hussein. 
      Salut. 


    • Passante Passante 28 mars 2021 16:22

      @Jonas
      on ne voit ni ne comprend les compagnons (futurs califes), si on ne baigne pas dans les hadîths (et surtout leurs références, ce qu’on appelle masnad )...
      quant à l’imam hussein, il faut juste admettre qu’il serait cavalier de le juger avant de l’avoir lu, sans plus.


    • karim 28 mars 2021 20:12

      @Jonas
      Pourquoi se référer à un vieux Coran découvert par des ouvriers Yéménites, Le Coran que lisent les Musulmans aujourd’hui est le même partout dans le monde. Alors moi, j’aimerais bien que quelqu’un décortique ce Coran, y trouve des erreurs et me montre ainsi que je suis dans l’erreur.


    • karim 28 mars 2021 23:03

      @CYRUS
      Quoique l’Islam et le Prophète Mohamed soient constamment sujets à des critiques acerbes de la part de personnes malveillantes, nous savons pertinemment qu’il y a beaucoup plus de personnes qui sont favorables à la compréhension et à l’entente.Sauf que les premiers font beaucoup plus de bruit.(médiatisés).


    • foufouille foufouille 29 mars 2021 06:56

      @karim
      faut aimer le pédo qui a eu une femme de 9 ans ?


    • Jonas 29 mars 2021 13:52

      @CYRUS

      L’histoire de l’islam est plus difficile à appréhender . Parce que contrairement aux deux religions monothéistes qui l’ont devancé, elle n’a de témoins que ceux qui ont vécu et embrassé cette nouvelle foi. Alors que le Judaïsme et le Christianisme ont été confrontés  pour aller vite , aux Babyloniens ,Perses , Grecs , Romains, qui n’ont pas été très tolérants en leur endroit et qui racontent leurs rencontrent et leurs exploits contre ces religions d’un Dieu unique, une aberration pour eux. 

      Oui, CYRUS , c’est parce que nous sommes rarement d’accord , que nous pouvons échanger, d’une manière civilisée . La lumière jailli de deux pôles, le négatif et le positif. 


    • Jonas 29 mars 2021 15:37

      @karim, 
      Je cite le Coran de Sana’a , parce que les autorités de ce pays , ont donné leur consentement pour que ce Coran puisse être étudié d’une manière scientifique et selon les avancées des domaines , historiques , archéologique, anthropologiques , philosophiques , sociologiques etc. Mais Les autorités d’Al-Azhar , ont refusé et les autorités yéménites ce sont inclinées. 

      Parce que les savants musulmans , ne veulent pas se départir du Coran du calife Uthman , une fois pour toute. Or la science est là pour affirmer ou infirmer les véracités des écritures. Le Judaïsme comme le Christianisme ne sont pas s’opposés et de ce fait , ils ont renouvelé les interprétations des textes . Car Uthman et ses scribes n’étaient des savants et tout était de mémoire. 

      @Karim , vous êtes comme moi, un homme du XXIe siècle , croyez-vous , comme le mentionne le Coran sous divers noms aux, Génies, Djinns. Malak, Shaytan , Iblis etc ? ( Créatures « créées du feu de la fournaise ardente ») (Sourate 15.v.27.) Selon certains savants musulmans , les génies , peuvent se marier et forniquer avec les humains. Ils peuvent rencontrer les Houris , celles dont les regards sont chastes et que ni l’homme ni le Djinn n’a jamais touchées avant eux )( Sourate 55.v.56). Un être humain , peut-être possédé par les génies. ( Ceux qui se nourrissent de l’usure ne se dresseront au Jour du jugement que comme se dresse celui que le Démon a violemment frappée) ( Sourate 2:275) etc. 

      Tous les chercheurs ,n’ont jamais trouvé , la ville de la Mecque , telle est décrite par le prophète. D’ailleurs les premières Qiblas n’étaient pas vers la Mecque.
       
      En médecine , je n’ai jamais vu dans les pharmacies de pays musulmans un médicament composé d’urine de chameau et de son lait ,pour soulager les maux du ventre , dès que l’on boit ce mélange, comme le dit un Hadith. (Les Hadiths sont les propos et gestes du prophète ) 
      J’ai beaucoup de choses a dire , mais cela demandera beaucoup de temps et d’écrits. 


    • Jonas 29 mars 2021 19:43

       @Passante . 
       J’ai cité Hussein  simplement pour rappeler qu’il avait été tué , comme furent assassinés les trois derniers califes dont ’Ali , cousin et gendre du prophète en épousant Fatima, sa fille adorée  Je vous avoue volontiers , que je n’ai pas lu la vie de ’Ali . 

      Je subodore , que si vous avez relevé tout particulièrement le nom d’ ’Ali , c’est que vous êtes peut-être de confession chiite. Personne n’est parfait dans ce bas monde. 
      Pour revenir aux Hadîths , vous n’êtes pas sans savoir que les Hadîths chiites différent en de nombreux points de ceux des sunnites. 

      Ceux des chiites font de nombreuses références à ’Ali contrairement a ceux des sunnites. Les chiites  sacralisent la famille du prophète, nommée en arabe Ahl Al-Kisa « gens du manteau ». C’est une des raisons , pour lesquelles il y a eu scission entre le clan de ce qui va devenir la majorité de l’islam le sunnisme et le clan du parti de ’Ali ( chi’at-’Ali) les chiites. Jamais les chiites n’ont accepté , que la succession du prophète soit en dehors de sa propre famille. 

      Les Hadîths , sont les propos ou geste du prophète , rapportés par transmission Orale. Ce sont des témoignages de témoignages . Je rappelle que le prophète est mort en 632 , et les deux principaux recueils qui font autorité sont dus à Bukhâri ( 810/870) et Muslim ( 819/875) soit presque deux siècles après la mort du prophète. Comme ils ne sont pas établis à partir de sources écrites. les docteurs , de l’islam pour déterminer leur fiabilité, les ont classé en quatre catégories : « authentiques », « bons » , « faibles » et « inventés ». Beaucoup d’islamologues contemporains , les mettent en doute. Dans les hadîths chacun puise , ce qu’il veut. 



    • Jonas 1er avril 2021 10:34

      @Super Cochon

      On n’interdit pas une religion.
      Tant que les musulmans restaient dans leur pays , ils avaient le droit de faire et de se comporter comme ils veulent. Cela ne me dérange pas , que leurs femmes soient grillagée et considérés comme inférieures aux hommes. Cela ne me gêne pas , qu’ils appliquent les lois issues du Coran. 

      Je ne crois pas du tout a ce grigri de l’islam de France, pas plus que l’islam du Pakistan, de l’Egypte , de Turquie etc L’islam c’est l’islam.

      Je ne crois pas non plus à «  l’islam modéré » cela n’existe pas. 
      << L’expression « islam modéré » est laide et offensante . Il n’y a pas d’islam modéré. L’islam est l’islam. ( Recep Tayyip Erdogan , lors d’une interview en Allemagne en 2007. 

      Les musulmans immigrés dans les pays Occidentaux , ne sont pas venus par amour de la démocratie et des libertés. , mais seulement pour des raisons économiques et pour profiter des avantages sociaux que ces pays répandent

      ils doivent alors se conformer aux lois du pays hôte.Dans les pays où ils ont immigré , les lois sont faites par les hommes et ne descendent du ciel. Il n’est pas interdit au musulman de pratiquer sa religion chez lui et de faire sa prière dans une mosquée. Mais dans l’espace public , il doit être comme tout le monde. Rien de plus , rien de moins. 


  • JPCiron JPCiron 27 mars 2021 16:34

    Bonjour Mr Mourey,

    .

    la femme/troupe militaire >

    .

    A l’appui de cette hypothèse, je dirais qu’en ces temps anciens (tant pour la Bible que pour le Coran), les sociétés de là-bas étaient très patriarcales. Et le schéma patriarcal père/épouse/fils est sans doute passé dans les textes.

    Les fils et épouses obéissent, sont fidèles, et sont aimés par le chef de famille.

    C’est ainsi que, dans la Bible on trouve une ville-épouse (Apoc. 21:2), une terre-épouse (Esaïe 62:4), un peuple-épouse (Esaïe 54:5), une contrée-épouse, etc (Jérémie 3:20) (Jérémie 2:2) (Jérémie 3:6)...

    .


    • Emile Mourey Emile Mourey 27 mars 2021 20:20

      @JPCiron 

      Tout à fait d’accord. Il existe même un passage dans la Bible que je peux retrouver où il est parlé d’une ville et de ses filles au lieu de ses colonies.
      Dans mon article du 15 janvier  « Christ gaulois et christ des évangiles, un incroyable malentendu », j’ai expliqué le déplacement de Judas de Sepphoris à Gamala en faisant l’hypothèse d’une prise de Sepphoris à l’arrivée des Romains (+ Gaulois) Sepphoris, ancienne Nazareth... d’une installation d’un conseil/mère ou père nommé Joseph sur le site et à Gamala d’une colonie/fille ou fils nommé Jésus (enfant)... Jésus , fils de Joseph.


    • Antenor Antenor 27 mars 2021 20:44

      Jérusalem est fréquemment comparée à une femme dans l’Ancien Testament. Dans ce genre de récit, les troupes militaires sont les personnages masculins incapables de survivre sans l’alliance avec les populations civiles symbolisées par les femmes qui les entretiennent en échange de leur protection. Si on prend l’exemple de Judith, Holopherne aurait été assez bête pour faire entrer une troupe armée juive au coeur de son camp ? Ce n’est pas crédible. Judith était une riche population prise en otage et qui s’est défendue. L’histoire de Judith est remarquable parce que justement ce sont des civils qui ont vaincu des militaires par la ruse. Encore aujourd’hui Tsahal est un nom masculin.


    • Emile Mourey Emile Mourey 27 mars 2021 21:46

      @Antenor
       Oui, bien d’accord. Judith, troupe militaire ou population. Nous sommes dans la même problématique. Pour ou contre ? je ne sais pas. Sur le plan de l’évocation artistique... Judith décapitant Holopherne par Caravage, oui, c’est un tableau qui m’a intéressé.


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