jeudi 2 novembre 2017 - par PRCF

Sélection à l’Université, réforme du Bac : Macron attaque les lycéens les étudiants et les travailleurs !

Sélection à l’, reforme du  : attaque les et étudiants ! Profitant de la passivité et même de la complicité de certains états majors syndicaux, Macron après s’en être pris aux travailleurs avec les ordonnances attaque maintenant frontalement la jeunesse.

Son objectif est double, supprimer le BAC national et les diplômes nationaux, instituer la sélection à l’entrée de l’université. Deux vieilles idées qui sont deux préalables pour permettre d’une part de finaliser la remise en cause de conventions collectives entamée avec les ordonnances loi travail, d’autres part de finaliser la privatisation de l’enseignement supérieur pour générer des milliards d’euros de profits pour la classe capitaliste. Les grandes victimes et les grands perdants de la réforme ? Lycéens, étudiants et travailleurs.

Quelques explications pour comprendre et convaincre les jeunes qu’il y a urgence à se mobiliser !

Il y a déjà un pré requis pour entrer à l’Université : le BAC national ! Ce que veut Macron ? la sélection à l’Université !

Prenant prétexte des scandaleux dysfonctionnement de la plateforme d’orientation à la sortie du lycée APB (admission post bac – lire ici) le gouvernement veut imposer la sélection à l’entrée de l’Université. 90 000 lycéens s’étaient retrouvés privés d’entrée à l’Université au début de la rentrée 2017.

De fait, en raison de l’augmentation du nombre d’étudiants entrant dans l’enseignement supérieur – principalement liée à la démographie due au baby boom de l’an 2000 – il y a pénurie de places dans l’enseignement supérieur. Et donc les universités croulent sous les demandes d’inscriptions puisque euro austérité oblige le nombre d’enseignant, le nombre de cours n’a pas été lui augmenté. C’est principalement cela qui explique la saturation des universités et la mise en place scandaleuse à la rentrée 2017 de tirages aux sorts qui ont généré une profonde indignation. Plutôt que de résoudre ce problème, le gouvernement Macron veut l’utiliser en vertu du principe qui veut tuer son chien lui donne la rage. Et donc il prend argument de la pénurie qu’il a lui même organisé pour tenter d’imposer une vieille revendication du grand patronat, de l’oligarchie capitaliste : la sélection à l’entrée de l’Université. Bien sûr, face à des lycéens, des étudiants et leurs familles qui sont vent debout une mesure aussi inique, le gouvernement biaise et fait de la com’, jurant que non il n’y aura pas de sélection mais simplement l’examen de pré requis pour permettre l’entrée à l’université. C’est vraiment prendre les jeunes pour des imbéciles. Les pré requis seront tous simplement les critères de la mise en place d’une sélection à l’entrée de l’Université.

Résumons le contenu de la réforme de l’Université écrite par la ministre de l’enseignement supérieur Frédérique Vidal :

  • réduction du nombre de vœux possibles de 24 à seulement 10 – groupement des vœux, et fin du classement par ordre de préférence des vœux
  • les université pourront sélectionner sur dossier leurs étudiants sur la base d’un avis du conseil de classe sur les vœux de chaque lycéens et des relevés de notes. C’est cela ce que la ministre appelle la vérification de pré requis.
  • pour les lycéens n’ayant pas de place à l’issue de la sélection sur dossier, ils se verraient privés de l’accès direct en première année de licences mais devraient passer par une année préparatoire dont la réussite conditionnerait l’accès à l’université

Le gouvernement met ici en avant le fait que cette méthode devrait permettre de vérifier que les lycéens ont les prérequis pour s’inscrire à la Fac. Mais c’est oublier un peu vite que le système éducatif français a déjà prévu un vaste examen général, national, identique pour tous les lycéens : le BAC ! En effet, le diplôme national du Baccalaureat permet la vérification à l’occasion d’un examen unique, anonymisés et identique pour tous que le lycéen qui l’obtient a bien les connaissances set savoir faire nécessaire pour poursuivre des études à l’Université dans l’Enseignement supérieur. Pas besoin donc d’une sélection sur dossier.

La sélection à l’Université empêchera les étudiants les plus pauvres d’accéder à l’université

Il faut au contraire souligner le cynisme du pouvoir Macron.

En même temps qu’il institue la sélection sur dossier à l’entrée de l’Université, il s’attaque à la suppression du BAC, le diplome national donnant accès à l’université : une large partie du BAC ne reposera plus sur des épreuves identiques pour tous, mais sur un contrôle continue, trois ou quatre matières seulement faisant l’objet d’un examen. Dans ces conditions c’est le caractère national et identique du diplôme du baccalaureat qui est remis en cause. Selon le lycée où vous vous trouverez – lycée pauvre de banlieue ou riche lycée privés des beaux quartier votre bac n’aura plus la même valeur et il ne vous donnera pas le même droit d’accès l’université. Si dans le second cas, à n’en pas douter il n’y aura pas de barrières mises en place, dans le premier pour les lycéens des banlieues, des lycées défavorisés la sélection permettra sous prétexte d’absence de “pré requis” de leur permettre d’accéder à l’Université, sauf à entreprendre une couteuse année supplémentaire d’étude.

Quand on sait que la première cause d’échec en première année de licence c’est le fait pour les étudiants de devoir travailler pour financer leurs études on comprend bien que la soit disant “année de remise à niveau ” voulue par le gouvernement Macron va tout simplement être une barrière pour empêcher les lycéens les plus pauvres d’accéder à l’enseignement supérieur et à réserver les filières les plus porteuses aux lycéens des beaux quartiers.

Par ailleurs, il faut bien comprendre que cette problématique du bac dépasse la seule question de l’accès à l’université. En effet, sous l’impulsion des communistes à la Libération, les travailleurs ont bénéficié d’un système de garanties collectives de leurs droits, les conventions collectives. Aussi appelées accords de branches. Ce sont eux qui sont déjà remis en cause par les ordonnances loi travail XXL et la loi travail de Macron Valls voulues par l’UE et le MEDEF. Au coeur de conventions collectives il y a les grilles de salaires de chaque branche, et ces grilles reposent … sur les diplômes nationaux. Ce qui permet de garantir un niveau de salaire minimum lorsqu’un travailleur à un CAP ou un BEP, un BAC, un BAC +3 ou BAC + 5… On comprend ici que ces diplômes nationaux qui permettent de construire les garanties collectives d’un niveau minimum de droits et de salaires sont une protection importante contre les salaires à la tête du client et donc un frein à la baisse des salaires dans un contexte d’euro dumping social et salarial généralisé. C’est bien pour cela qu’ils sont dans le collimateur. En s’attaquant au BAC national, il s’agit aussi de faire tomber ce qu’il reste des conventions collectives et livrer pieds et poings liés chaque travailleurs sous la menace du chantage à l’emploi au renforcement de l’exploitation. C’est bien pour cela qu’il faut lier, tous ensemble et en même temps la lutte contre la sélection à l’entrée de l’université, pour sauvegarder le BAC national et contre les ordonnances loi travail XXL.

Syndicalistes lycéens, syndicalistes étudiants, syndicalistes salariés, tous ensemble, il y a donc urgence a organiser une grande et puissante manifestation unitaire et nationale à Paris : à 1 million sur les champs Elysées, il est évident que le pouvoir du président Macron – le plus mal élu et qui bat déjà des recors d’impopularité – ne pourra plus continuer à attaquer les travailleurs et la jeunesse de ce pays.

La sélection à l’entrée de l’Université ? un idée vieille, qui a été bloquée par mai 68

1er mai

Les propagandiste médiatique qui font le service après vente des attaques anti populaires de Macron veulent faire croire que la réforme de l’Université que veut mettre en place Macron serait une réforme moderne, une idée neuve et inovante. Que nenni ! Le principe de la selection à l’entrée de l’Université c’est au contraire un très vieux serpent de mer de la vieille droite rance. Tellement vieux que le texte de loi voulu par Macron apparait comme une copie conforme de la loi voulue par De Gaulle en mai 68, une loi tellement injuste qu’elle va conduire des dizaines de milliers d’étudiants et de lycéens dans la rue, contribuant à la mobilisation de mai 68.

Jugez plutôt, voici ce que le gouvernement de l’époque prévoyait :

“L’inscription automatique interviendra, dans la voie choisie, pour la moitié environ ou les deux tiers des bacheliers : ceux qui ont obtenu une mention plus ceux qui ont obtenu 12 sur 20 dans les disciplines fondamentales de la voie choisie. Pour les autres, le droit à l’inscription ne sera pas automatique. Le bachelier pourra se porter simultanément candidat à plusieurs établissements. Les candidatures seront examinées, sur présentation du dossier scolaire, par des jurys d’établissement, lesquels pourront accepter ou refuser l’admission”.

C’est exactement la même chose que les “pré requis” voulus par Macron Medef ! Les lycéens et les étudiants savent donc ce qui reste à faire, puisque le texte de De Gaulle qui devait être adopté en mai 1968 sera retiré sous la pression de la grève générale.

JBC – pour www.initiative-communiste.fr
Jeunes salaréis, étudiants, lycéens, rejoignez les JRCF dans la lutte
https://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/selection-a-luniversite-reforme-bac-macron-attaque-lyceens-etudiants-travailleurs/


Avec la CGT Education et le Front Social : comprendre pourquoi il faut combattre la réforme du BAC et de l’Université lancée par MACRON UE MEDEF



41 réactions


  • foufouille foufouille 2 novembre 2017 11:55

    « les université pourront sélectionner sur dossier leurs étudiants sur la base d’un avis du conseil de classe »
    tous les fils de la france d’en haut seront donc prioritaire.
    il fallait voter contre macron ar c’était dans son programme.


  • Trelawney 2 novembre 2017 13:17

    “L’inscription automatique interviendra, dans la voie choisie, pour les bacheliers : ceux qui ont obtenu une mention plus ceux qui ont obtenu 12 sur 20 dans les disciplines fondamentales de la voie choisie. Pour les autres, le droit à l’inscription ne sera pas automatique.”

    Dites moi en quoi ce système est injuste. La seule accession à l’université est l’obtention du baccalauréat. Et il faut que cela reste comme cela. Aussi pour que tout le monde ait sa place en université il faut :
    Soit augmenter le nombre d’université et augmenter la dépense en même temps qu’on dévalorise le diplôme. Soit relever le niveau du baccalauréat et donc augmenter le travail des professeurs et des élèves et aussi réduire considérablement le nombre de bacheliers. Ou alors la solution la plus réaliste, instaurer une moyenne générale minimum à ajouter à l’obtention du baccalauréat. 

    En voulant instaurer un quota pour les universités, le gouvernement vient à ses dépens de soulever un lièvre énorme à savoir : Le bachelier qu’il soit fils d’ouvriers ou pas, a un niveau général ridiculement faible et en tout cas pas suffisant pour les études supérieures. La culture du baccalauréat à tout prix a considérablement affaiblie le niveau d’étude du français. 
    Le fameux « on emmène moins haut plus de monde » si cher au Lang, Jospin, Bayrou, Belkacem n’a plus court aujourd’hui. Et c’est plutot une sacré évolution.

    Personnellement, je trouve totalement anormal qu’un niveau anglais parlé et écrit courant (TOEIC 750) ne soit pas exigé pour toute entrée en université ou école supérieure


    • Trelawney 2 novembre 2017 15:16

      @sarcastelle
      Oui mais on raisonne comme un pied dans les deux langues. C’est déjà ça


    • PRCF PRCF 2 novembre 2017 17:57

      @Trelawney
      Et pourquoi anglais ?
      pourquoi pas allemand, espagnol, mandarin, italien etc ?

      C’est à nous de défendre la diversité linguistique, à commencer par refuser l’hégémonie de la langue de l’impérialisme dominant. Et il faut ici vous souffler un secret : quelque soit votre effort en la matière, les anglophones de langue maternelle seront toujours bien plus à l’aise que vous dans leur langue. Consacrer l’hégémonie de l’anglais contre le français, l’allemand, l’italien, l’espagnol etc... c’est céder tout court l’hégémonie aux pays anglophones


    • Trelawney 3 novembre 2017 14:24

      @PRCF
      Parce que l’anglais doit être un acquis comme les mathématiques, l’économie etc. Ce n’est pas une histoire « d’impérialisme dominant » si entre autres l’Australie, une partie de l’Afrique, la Nouvelle Zélande, Singapour etc parlent anglais.L’anglais est la langue internationale par principe. Lorsqu’un ingénieur, médecin ou chercheurs écrit un rapport il doit le faire dans cette langue pour être lu par une majorité de personnes. Et ne pas connaitre cette langue lorsque l’on fait des études supérieures est un non sens.


      quelque soit votre effort en la matière, les anglophones de langue maternelle seront toujours bien plus à l’aise que vous dans leur langue.
      Et c’est aussi pour cela que lorsqu’il y a un poste à pourvoir dans un pays anglo-saxon, une majorité de personnes y répondent car une majorité de personnes parlent couramment anglais et que l’anglais de base souffre de cette concurrence.

      Mais que voulez vous le monde change devient international et il faut s’y adapter. Mais lorsque l’on demande à un professeur d’université, qui n’est jamais sorti de son pays et qui attend avec délectation l’age de la retraite, de se mettre à l’anglais courant ou d’arrêter avec ce tirage au sort, je peux comprendre qu’il y ait comme un blocage

    • taktak 3 novembre 2017 17:27

      @Trelawney
      "e n’est pas une histoire « d’impérialisme dominant » si entre autres l’Australie, une partie de l’Afrique, la Nouvelle Zélande, Singapour etc parlent anglais"

      qu’est ce qu’il faut pas lire comme connerie. C’est sur que la langue des aborigènes, avant qu’ils ne soient déportés/génocidés par les colons anglais, c’était l’anglais ! Vous en ratez pas une vous !

      Ca fait du bien de rire comme cela, avouez vous écrivez vos commentaires au seconde degré et vous croyez pas à vos bétises j’espère !


    • taktak 3 novembre 2017 17:32

      @Trelawney

      l’anglais langue international, c’est la même affirmation que celle des « savants » léche cul de l’église déclarant que la terre est plate..

      Faut il vous rappeler que l’anglais n’est pas la langue la plus parlé dans le monde ? que le français etait jusqu’il y a quelques années une langue importante de nombre de domaine scientifique (entre autre la médecine et les mathématiques...)

      Faut il rappeler que le français sera une des langues avec le plus de locuteur au 21e siècle, tout comme l’espagnol ? et que donc on a plutôt interer commercialement parlant à privilégier l’espagnol, le chinois, le russe, l’indonésien ou le portugais si on veut être performant dans nos échanges internationnaux : la langue du commerce c’est la langue de l’acheteur. la langue de la recherche, c’est la langue du partenaire. donc on a aucune raison de privilégier l’anglais. AUCUNE

      Sauf à être un colonisé préténdant à être le meilleur toutou de son maitre.


    • Xenozoid 3 novembre 2017 17:44

      @taktak

      vous rêver en français ?

  • chantecler chantecler 2 novembre 2017 13:45

    Il me semble qu’un concours d’entrée dans les universités n’est pas absurde.
    Le bac comme passeport avec plus de 80 % de reçus ne fonctionne plus .
    Et effectivement les premières années dans certaines disciplines difficiles ou embouteillées débouchent sur une catastrophe avec un taux d’échec hallucinant sur la première année ou sur le deug .
    Quant au dossier scolaire , ça ne me semble pas la panacée : trop de dérives sont à craindre .
    Multiplier les filières courtes mais qui débouchent sur un métier relativement gratifiant me paraît un moindre mal .
    De toutes façons il y a de la casse et les 80 % de bacheliers n’auront jamais des métiers CSP .
    Seulement voilà : en l’état des choses admettre tout le monde dans les facs ça permet de retarder la case chômage des jeunes et de les stigmatiser .
    Ca recule la notion de fin d’adolescence et de responsabilité .
    Ca fabrique des « Tanguy »
    Perdre 3 ou 4 ans de sa vie pour obtenir des jobs qui auparavant étaient de niveau BEPC ça craint davantage .
    Ce n’est pas au niveau des orientateurs que les choses devraient se décider mais bien en amont et dans les mentalités familiales .


    • Rincevent Rincevent 2 novembre 2017 21:32

      @Yaurrick

      De plus, rien n’empêche de suivre une formation plus poussée après. Absolument. J’ai un fils qui n’a pas voulu aller à la Fac, préférant un BTS qui lui donnerait plus surement du travail. Ensuite, licence professionnelle, puis un Master en alternance pour finir par un Doctorat. Ça lui a pris du temps, mais il a un travail qu’il aime et est aujourd’hui ingénieur assistant dans la recherche. Il n’a jamais eu à fréquenter Mr Paul Emploi…


  • pipiou 2 novembre 2017 15:03

    Non le BAC ne suffit pas comme pré-requis : il y a des dizaines de BAC et avoir le BAC au rattrapage n’est pas équivalent à une mention très bien.
    Il y a des étudiants qui n’ont pas le niveau pour certaines filières ; une mauvaise orientation conduit alors à l’échec.

    Et aujourd’hui cette mauvaise orientation est patente, il n’y a que les décérébrés du PRCF pour ne pas s’en apercevoir.

    Bref le PRCF n’a pas du tout le niveau pour discuter de tels sujets : il attaque frontalement l’intelligence et le bon sens.

    Question : qui a fait des études au PRCF ??


    • Armelle Armelle 2 novembre 2017 17:32

      @oncle archibald
      « Le PRCF est une boite vide »

      Faudrait-il déjà qu’il y ait la boîte !!!


    • pipiou 2 novembre 2017 18:24

      @oncle archibald

      Oui c’est une grosse caisse vide mais qui fait encore du bruit.
      Leur objectif : manipuler les étudiants et lycéens pour les envoyer au front en renfort d’une mobilisation contre Macron qui est pour l’instant peu convaincante.

      Au final le PRCF concourt à la dégradation de l’école : avec leur discours déconnant ils vont accentuer la fuite vers le privé.

      PRCF fossoyeur des services publics.


    • PRCF PRCF 2 novembre 2017 19:00

      @pipiou

      Vous pouvez insulter autant que vous voulez cela ne change pas les faits : votre sophisme
      le bac est le pré requis, certains bac sont bradés,le BAC n’est pas un pré requis suffisant n’est pas sérieux.

      • si le problème c’est que le BAC est bradé, ce n’est pas en exigeant une vérification arbitaire de pré requis - à la tête du client et selon l’origine sociale car c’est bien de cela qu’il s’agit - que l’on va résoudre le problème. Encore moins en passant le bac au contrôle continu et en supprimant un examen unique dans toute les matières, le même pour tous le monde. Non la solution c’est de rétablir le niveau du BAC. Et c’est bien cela que le PRCF propose, y compris en allouant les moyens nécessaires d’enseignement pour cela dans les lycées
      • vous incriminez l’orientation : en quoi ici le BAC est en cause ? en quoi la sélection à la tête du client va t elle changer les chose ? en rien. Le système actuel permet à chaque lycéen de choisir la filière pour laquelle il est le plus motivé. Demain avec le système Macron, c’est l’université qui choisira ses étudiants, chacun d’entre eux ayant fait une liste de 10 voeux non hiérarchisé ! et vous osez parler d’orientation ? ce n’est pas sérieux.

      Le bon sens, c’est bien de préférer un système simple, juste, efficace, garantissant les mêmes droits pour tous : un examen national anonymisés et interdisant toutes triches fraudes et copinage permettant de vérifier que les pré requis sont atteints. Il existe et il a un nom c’est le BAC.


    • pipiou 2 novembre 2017 23:55

      @PRCF
      « votre sophisme »... vous êtes un catalogue des phrases toutes faites.

      Bien sûr que non le BAC n’est pas un pré-requis suffisant.

      Tous les étudiants ayant fait un BAC S, par exemple, n’ont pas forcément un niveau suffisant pour certaine études.
      Pourquoi croyez-vous que les prépas trient les dossiers ? Pour éviter que la moitié des candidats n’abandonnent au bout de 3 mois.
      A l’Université il n’y a pas de tri, c’est la merde la première année, et des wagons d’étudiants se retrouvent dans des impasses.
      Et ceux qui ont les moyens de suivre sont pénalisés par ceux qui sont paumés. C’est ça votre justice ?

      Ce que vous appelez le bon sens c’est votre incapacité totale de faire des choix qui permettent aux services publics d’être performants, et donc de perdurer.

      J’ai l’impression que les études c’est pas votre truc...


    • pipiou 3 novembre 2017 00:00

      @pipiou
      « à la tête du client et selon l’origine sociale car c’est bien de cela qu’il s’agit »

      J’avais zappé cette phrase stupide. Vous fantasmez complètement.

      Par contre celui qui sélectionne socialement c’est le Privé qui prospère sur les ruines de l’Université, et du Public en général qui a été bouffé par toutes les conneries trostkystes, gauchistes, 68tardes , ceux dont vous êtes la version fossilisée.


  • Rincevent Rincevent 2 novembre 2017 16:24

    ‘’La sélection à l’Université empêchera les étudiants les plus pauvres d’accéder à l’université’’. Oui d’accord, mais les plus pauvres en quoi ? En moyenne générale, en niveau minimum pour pouvoir suivre la filière désirée ? Je ne vois vraiment pas où est le scandale là-dedans et plaquer une analyse ‘’communiste’’sur ce problème est un peu court et ne contentera que les croyants en saint Marx.

    Pour les autres, il faudra bien un peu de courage pour regarder en face l’échec des politiques menées (depuis Jospin, au moins) et penser aussi à maitriser les pédagogues fous qui ont aggravé la situation. Si, aujourd’hui, l’enseignement supérieur filtre avec la privatisation, c’est bien parce que l’Université publique n’est plus à la hauteur. En dehors des moyens (toujours insuffisants, par principe), la fausse égalité mise en place depuis trente ans porte maintenant ses (mauvais) fruits...


    • PRCF PRCF 2 novembre 2017 19:02

      @Rincevent
      la sélection sur dossier n’est pas une sélection sur le niveau réel, mais une sélection sociologique

      Ce qu’un examen unique, identique pour tous et anonyme n’est pas : c’est tout l’intéret du BAC, un diplome identique quelque soit le lycée où l’on étudie.


    • Rincevent Rincevent 2 novembre 2017 19:39

      @PRCF

      la sélection sur dossier n’est pas une sélection sur le niveau réel, mais une sélection sociologique
      . Ça, c’est vous qui le dites. On verra bien quand les critères seront publiés.

      Et, s’il vous plait, arrêtez de vous accrocher à ce bac, il est complètement dévalué ! Si la sélection n’est pas encore officielle, il y a un moment déjà que certaines universités la pratiquent dans la réalité parce qu’elles ont une autre ambition que d’être des parkings d’accès à Paul Emploi.

      L’enfer étant pavé de bonnes intentions, ce ‘’droit’’ à se lancer dans des études sans aucunes conditions finit par se retourner contre beaucoup de ses bénéficiaires : 60 % échouent en 1 ère année de licence, c’est énorme ! http://www.letudiant.fr/educpros/actualite/reussite-en-licence-a-l-universite-classement-2015.html


    • taktak 3 novembre 2017 09:49

      @Rincevent
      Vous êtes bouché, stupide ou de mauvaise fois ?

      Il n’y a aucun droit à se lancerdans des études sans aucunes conditions : pour obtenir ce droit il faut passer le BAC. POINT BARRE

      Vous dites que le BAC est dévalué ? certes c’est vrai, du moins plus ou moins selon les séries. Mais le problème est facile à résoudre, il faut remonter le niveau du BAC. Ça c’est ce que propose le PRCF

      La sélection à l’entrée de l’université ne fera pas monter le taux de réussite, il permettra simplement de garantir aux gosses de riches l’accès aux fillières qui les intéressent et d’envoyer au casse pipe dans des fillières aux rabais et sur peuplées les gosses d’ouvriers. C’est ça la réalité.

      Donc je suis à 1000% d’accord avec le PRCF quand il revendique que l’on renforce le BAC et que cet examen reprenne son rôle de diplôme permettant de vérifier l’obtention de prérequis pour entrer dans l’enseignement supérieur.

      par ailleurs, le PRCF a 100% raison sur un point c’est que l’enseignement supérieur public est sous dimensionné parceque en raison de l’euro austérité, les gouvernement Sarko Hollande Macron ont réduit les moyens les nombres de place alors qu’il y a plus de jeunes en age d’entrer dans le supérieur qu’il n’y en a jamais eu. Les problèmes d’APB c’est d’abord un problème d’austérité !

      Dernier point : sur les classes prépa, il faut vraiment très mal connaitre ce système pour faire la comparaison avec l’université :
      1°) les classes prépa comme leur noms l’indique préparent à des concours. Elles ne délivrent aucun diplome. A l’inverse de l’université.
      2°) 100% des demandes d’inscriptions en classe prépa sont satisfaites et il n’y a pas de condition ou de pré requis autre pour y accéder que d’avoir le BAC.


    • Rincevent Rincevent 3 novembre 2017 13:07

      @taktak

      Vous êtes bouché, stupide ou de mauvaise fois ?
      Je vous retourne vos amabilités, avec votre dévotion à un bac devenu vide.

      il faut remonter le niveau du BAC. Eh ben, voilà ! Mais ça va être les douze travaux d’Hercule, mon cher, il va falloir remonter le courant jusqu’à la source. En commençant, avant tout, par ne pas laisser entrer automatiquement au collège un enfant qui ne sait pas lire, écrire et compter potablement (une forme de sélection ?) et en évaluant les manques tout au long du parcours (ce qui suppose aussi des moyens pour y palier).

      A ces conditions, oui, un bac retrouverait sa signification, mais finalement, comme avant l’instauration du collège unique ? Un peu sélectif quand même, pas très progressiste, bref, pas politiquement correct, mais plus près des réalités. Ces fichues réalités qui vous attendent au tournant, pour se venger d’avoir été négligées…

      Par ailleurs, je n’ai jamais évoqué les prépas.


    • Rincevent Rincevent 3 novembre 2017 13:19

      @oncle archibald

      C’est souvent le problème avec les militants « purs et durs » : quand la réalité vient contrarier leur bréviaire, elle doit être triturée jusqu’à rentrer dans le moule, sinon elle est ignorée (pardon, dépassée…).


    • Armelle Armelle 3 novembre 2017 17:12

      @taktak
      Vous n’en avez pas marre de raconter n’importe quoi ?
      "100% des demandes d’inscriptions en classe prépa sont satisfaites et il n’y a pas de condition ou de pré requis autre pour y accéder que d’avoir le BAC"

      Vous habitez où ?
      Mais comment peut on écrire de telles âneries ? Vous vous y mettez à plusieurs ?
      On peut comprendre votre éternelle démarche consistant à transformer des vérités pour coller à la doxa coco mais il ne faudrait pas que ça devienne une habitude pour tous les sujets que vous abordez !!!


    • taktak 3 novembre 2017 17:40

      @Armelle
      Vous ne connaissez pas le sujet :

      Il y a plus de place en CPGE que de candidats. La sélection n’est effecive que pour les plus « grandes prépars », préparant exclusivement au concours des meilleurs des grandes écoles.

      Cela dit, un étudiant dans une « petite prépa » de province peut parfaitement réussir le concours de l’X ou HEC et il y en a tous les ans.

      bref oui la seul condition pour entrer en prépa c’est d’avoir le BAC.


    • pipiou 3 novembre 2017 18:27

      @taktak

      Affirmation ridicule qui montre votre méconnaissance du sujet et votre avis d’avoir raison à tout prix.

      Ce n’est pas parce que il y a des places libres en CPGE que n’importe qui est accepté.
      Prenez votre temps pour réfléchir.


    • Nicki 2 février 2018 17:41

      « @taktak
       »Cela dit, un étudiant dans une « petite prépa » de province peut parfaitement réussir le concours de l’X ou HEC et il y en a tous les ans.« 
      Absolument, avec une probabilité qui est largement inférieure aux écoles côtées.

       »bref oui la seul condition pour entrer en prépa c’est d’avoir le BAC."
       ? Ok donc j’ai juste à avoir le bac pour rentrer en prépa Louis le Grand, Le Parc ou Henri IV ???? J’ai l’impression qu’il y a un sacré raccourci de mauvaise foi là.


  • Rincevent Rincevent 2 novembre 2017 16:28

    Erratum : l’enseignement supérieur filtre... flirte, bien sûr.


  • titi titi 2 novembre 2017 16:54
    Je ne sais pas où conduiront les réformes Macron.

    Ce qui est sûr c’est que ca peut difficilement être pire qu’aujourd’hui.
    La qualité d’enseignement de l’EN recule dans tous les classements internationaux.

    La politique du « bac pour tous » est un échec cuisant.

    Si la sélection ne se fait pas au moment du bac, ni à l’université, alors elle se fait le jour où le jeune vas chercher du boulot.

    On a beau nier les réalités, elles vous rattrapent toujours...


  • Balamou Balamou 2 novembre 2017 17:01

    demain prcf fais la sortie des maternelles !!!!!

    camarade moutard on vous spolie  l’année prochaine en ce1 plus de sieste !!rebellez vous  !!!!

  • Armelle Armelle 2 novembre 2017 17:51

    Pfffff...
    " il y a donc urgence a organiser une grande et puissante manifestation unitaire et nationale à Paris : à 1 million sur les champs Elysées...« 

    Faites donc un effort pour une fois, et afin de faire preuve d’une once de réalisme commencez donc par remplacer »million« par »cent« , vous ne voyez donc pas que vous êtes seul ? Votre clairvoyance est inversement proportionnelle à la grandeur de vos rêvasseries puériles.
    Les derniers fiascos de la rue ne vous suffisent pas ? un pèlerin trois tondus sur le pavé en septembre octobre !!! c’est une grosse farce !!!
    Le réveil c’est pour quand ?
    Même la merluche avariée avoue que »Macron a gagné"


    • PRCF PRCF 2 novembre 2017 19:14

      @Armelle

      C’est faux, la mobilisation dans la rue - malgré la stratégie perdantes de certains états majors syndicaux qui ont tout fait pour diviser et démobiliser - a été forte. Un demi million de manifestants dans la rue à plusieurs reprises et des grèves suivies.
      Dans la fonction publique, les taux de grévistes ont été historiquement haut, avec des mobilisations dépassant 1 fonctionnaires sur 3 et dans de nombreux secteurs plus de la moitié des fonctionnaires.

      la réalité c’est que les soutiens de Macron, comme ceux de Hollande avant lui ou Sarkozy sont ultra minoritaires. Minoritaire dans les urnes, le président le plus mal élu de la 5e république est aussi ultra minoritaire dans l’opinion.

      Faut il vous rappeler que 2 français sur 3 sont opposés aux ordonnances et que dans des proportions encore plus élevés l’opinion publique constate que le banquier Macron est le président au service des riches ?

      Macron n’a pas encore gagné, il passe en force, il avance ces pions mais les travailleurs peuvent encore réagir. On ne saurait que trop souligner qu’il y a 10 ans, un premier ministre avait fait voter une loi, un président l’avait signée et promulguée mais que la mobilisation des travailleurs a conduit au retrait du CPE. Il y a 20 ans, bien après l’approbation des ordonnances Juppé détruisant la sécurité sociale, le même premier ministre avait du faire marche arrière. Les deux, aussi bien Villepin que Juppé prétendaient avoir gagné. La réalité c’est que cela n’a pas été le cas.


  • Balamou Balamou 2 novembre 2017 20:46

    plus mal élu le banquier c’est faux achetez vous un boulier !!ou une calculette


    Jacques Chirac (2002) 
    25537894
    Emmanuel Macron 2017
    20753797
    Nicolas Sarkozy (2007)
    18983138

    François Hollande (2012)
    18000668

    François Mitterrand (1988)
    16704279
    Jacques Chirac (1995)
    15763027
    François Mitterrand (1981)
    15708262
    Valéry Giscard d’Estaing (1974)
    13396203
    Charles de Gaulle (1965)
    13083699
    Georges Pompidou (1969)
    11064371

  • Balamou Balamou 2 novembre 2017 20:55

    vous préférez en pourcentage ? que cela vous plaise ou non falsificateur la version 2.0 de Fillon

    n’’est pas le président le moins bien élu de la Ve
    Jacques Chirac (2002) 62%
    Charles de Gaulle (1965) 45.27%
    Valéry Giscard d’Estaing (1974) 43.77%
    François Mitterrand (1988) 43.76%
    Emmanuel Macron (2017) 43.6%
    François Mitterrand (1981) 43.6%
    Nicolas Sarkozy (2007)  42.69%
    Jacques Chirac (1995)   39.43%
    François Hollande (2012) 39.08%
    Georges Pompidou (1969) 37.51% 
     QUI DONC DISAIT SEULE LA VÉRITÉ EST RÉVOLUTIONNAIRE !!!!



    • Balamou Balamou 3 novembre 2017 11:14

      @sarcastelle
      pardon excusez moi tout a ma démonstration j’ai omis deux précisions 

      en % de suffrages exprimés
      par ailleurs le différentiel du nombre de voix après 1974 s’explique probablement par l’abaissement
      de l’age légal pour voter.

  • delphe 2 novembre 2017 21:34

    Il faut faire la différence entre bac pro et bac général et donc revenir sur les différentes fillières au lycée menant aux bacs généraux BAC A(dominante littéraire), B (dominante commerciale) ,C (dominante mathématique physique) ,D (dominante physique ,chimie, biologie) ,E (dominante mathématique ,technique ).,et les Bac pro ,Bac F1(mécanique ),F2(électricité ,F3(électronique),G(gestion) ,H(informatique).

    les bacs généraux donnent seuls l’accès libre à l’université ,tandis que les bacs pros donnent accès libre aux IUT et BTS ; les diplômés IUT et BTS parmi les meilleurs pouvant toutefois s’ils sont doués et suite à une année de préparation de remise à niveau pour les enseignement généraux demander l’inscription à l’université s’il y a encore des places libres et après une sélection par les universités

    D’autre part il faut bien entendu relever le niveau du Bac pour qu’il n’ y ait au total par rapport à l’ensemble des bac que 25% de bacs généraux et 75% pour les bacs pros. ,C’est ce qui était avant les années 80.


  • Cipango 3 novembre 2017 07:10

    @ l auteur

    Pourriez vous svp nous donner une reference pour cette info (test d entrée avant université et année préparatoire). Merci


  • Balamou Balamou 3 novembre 2017 11:21

    hé hé le péteux stalinien n’a pas aimé la com lui expliquant qu’incapable de mobiliser dans le monde du travail 

    les lopettes staliniennes racolaient du lycéens pour faire une révolution de rue  a leur place .


    alors les staliniens on a sa petite âme de collabos on fait effacer com et pseudo !




  •  C BARRATIER C BARRATIER 3 novembre 2017 16:58

    Tos les niveaux d’enseignement ont été dévalués. Le bac pro en 3 ans, c’est à peine le niveau de l’ancien BEP. Avec leur bac pro initialement prévu pour travailler, les lauréats continuent verd des BTS prp, vers l’université...Le bac général ne permet guère de travailler. Les élèves et les parents acceptent tres bien le contrôle continu qui permet déjà en professionnel, de se passer d’examen.

    Presque tout le monde a son bac, on gaspille des millions à organiser un diplôme en fait « donné », Quant aux mentions , au pays des aveugles les borgnes sont rois.

    Je pense qu’il faut tout simplement décider de le délivrer à tous les étudiants étant passés en terminale et assidus aux cours jusqu’au bout.

    Inconvéniant, les lycéens devraient bosser en classe jusqu’aux vacances au lieu de disparaitre fin mai. Le lycée n’est il pas devenu l’école de la paresse sauf dans les classes prépas ?

    Apres chaque université organiserait son recrutement, les métropoles offrant des places pour tout étudiant non sélectionné....en vue éventuellement de se tenir au chaud ou de se mettre enfain vraiment à étudier.

    Il ya aura probablement une tentative des fainéants d’empêcher les élèves d’aller en cours en mettant des tas de poubelles à l’entrée des lycées, ce qui finalement leur sert d’enseigne. Mais les contribuables en auront vite marre de continuer à financer cette chienlit.


    • Rincevent Rincevent 3 novembre 2017 18:13

      @C BARRATIER

      Le bac général ne permet guère de travailler. Et pour cause, il n’a jamais été prévu pour ça !


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