mercredi 19 septembre 2018 - par C’est Nabum

De la porte � la rue

La descente aux enfers.

Il était une fois une femme qui se pensait heureuse. Elle avait un mari qu’elle croyait aimant, de beaux enfants, une situation stable et venait d’intégrer le pavillon de ses rêves. Certes, elle avait dû s’éloigner de la grande ville, acceptant ainsi de long trajets pour se rendre à son travail, mais le prix du terrain ne lui permettait pas un autre choix.

La maison était spacieuse, les enfants avaient un jardin, des copains agréables dans le petit lotissement. Le village était fort agréable avec des associations en nombre, de quoi trouver loisirs pour chacun. Il suffisait de s’adapter un peu, de se trouver un nouveau réseau d’amis. Tout cela demanderait un peu de temps, mais rien de bien grave quand on est dans une famille unie.

La lourdeur des traites, l’éloignement de la préfecture, l’ennui peut-être dans ce village où tout le monde se connaît et s’épie, ont modifié petit à petit le comportement de monsieur. Il s’isolait à son retour du travail, passait de longues heures sur les réseaux sociaux, délaissait les enfants, se montrait de plus en plus froid avec son épouse. Celle-ci, trop affairée à maintenir la bonne marche de leur petite famille, ne s’apercevait encore de rien.

C’est l’alcool qui s’est immiscé dans leurs relations. Monsieur buvait, des alcools forts, tous les soirs, de plus en plus souvent. Au début, le ton est monté un peu puis les colères se sont faites plus virulentes, quelques coups furent assénés. La maison du bonheur prenait des allures de huis clos sordide. Pour madame, il fallait protéger avant tout les enfants …

Elle le fit du mieux qu’elle put. Elle les préserva, les écarta d’un père qui entrait dans un tunnel terrible. La violence, l’alcool, les tromperies, toute la panoplie qui conduit immanquablement à la séparation, au divorce. Ce qu’elle n’avait pas prévu, c’est qu’elle allait se trouver du jour au lendemain à la porte de chez elle, l’autre avait trouvé moyen de changer les serrures et toute honte bue, lui avait laissé les valises devant la porte du garage.

Madame s’est ainsi retrouvé une première fois à la rue. Sans famille proche, avec des amis trop éloignés encore et la honte qui ne peut se dire facilement. Quelques nuits à l’hôtel mirent en péril le budget de cette pauvre femme. Son sort pourtant avait rapidement été évoqué dans le village, le maire avait promptement agi, un logement se libérait, il fut pour elle et ses enfants.

La solidarité villageoise fit le reste. Elle reçut des meubles, de quoi se retourner un peu et d’aménager cet appartement dans lequel, soudain, les enfants tournaient en rond. Pour eux, le plus dur était à venir, s’habituer à la pauvreté. Monsieur se désintéressait totalement de leur sort. Les procédures sont longues, la vente de la maison à crédit ne soulageant pas une situation financière devenue précaire.

Le temps a passé, la pension alimentaire fut misérable, les frais de plus en plus importants. Les enfants entraient au lycée, au collège. Il fallait de l’argent, toujours plus d’argent et le salaire de madame était dérisoirement bas. La CAF commit des erreurs, la priva de revenus complémentaires et avant qu’il ne soit possible d’obtenir réparation, les comptes sont passés au rouge.

La malheureuse dut effectuer des choix. C’est le loyer qui fut sa variable d’ajustement. Elle ne pouvait faire autrement. Elle se doutait bien que tôt ou tard, le principe de réalité la rattraperait. Elle voulait ne rien montrer aux enfants, ils n’étaient en rien responsables pas plus qu’elle d’ailleurs. Il y eut des lettres recommandées, des menaces, des injonctions, la visite d’un huissier, les lamentations du maire qui était impuissant cette fois à lui venir en aide.

Le divorce n’en finissait pas de traîner en longueur. De procédures en procédures, de conciliations qui ne peuvent se faire en rendez-vous manqués, de mensonges en fausses déclarations, le gouffre était à ses pieds. Elle y sombra. Un matin, elle fut mise une nouvelle fois à la porte… Elle avait encore les clefs de chez elle cette fois mais plus le droit de rester dans l’appartement.

Elle et ses enfants étaient à la rue. Non, pas tout à fait, elle avait une voiture, un luxe pour l’huissier et les bailleurs, une nécessité pour se rendre à son travail. Elle s’y réfugia avec ses enfants. La météo était encore clémente, on n’expulse pas quand l’hiver est là même si certains déplorent cette mesure laxiste. Bien vite à l’école, on signala la tenue négligée des gamins, le manque d’hygiène et l’absence de travail à la maison. Quelle horrible expression quand on n’a plus de chez soi !

Le pire était à venir. Les enfants, dans leur intérêt furent placés. C’était plus que ne pouvait en supporter une mère aimante et dévouée qui n’était nullement responsable de l’effroyable concours de circonstances qui s’abattait sur elle. Qui aurait pu lui tendre la main maintenant que ses chers petits, ceux qu’elle avait protégés comme une louve, étaient désormais dans une pension ?

Elle sombra dans la maladie. Une dépression, terrible, profonde. Elle n’alla plus au travail, elle restait prostrée dans sa voiture. Bientôt elle fut coupée de ses droits, elle n’avait plus de quoi mettre de l’essence dans sa maison ambulante. Elle ne put savoir que le méchant bonhomme était mis en demeure de verser une pension alimentaire. C’était bien trop tard, le mal était fait.

Elle trouva une main secourable, un bon samaritain comme il en existe un peu partout dans des associations qui apportent un peu de dignité dans des situations analogues. Jean François prit en charge son dossier, lui trouva un hébergement d’urgence, obtint son retour professionnel. Pour les enfants, ce fut plus long, plus compliqué encore. Il fallait qu’elle dispose d’un logement et de garanties. L’amour d’une mère n’est pas une garantie pour les services de l’état, ce n’est pas non plus une excuse pour les bailleurs sociaux.

Le temps fut long, terriblement long avant que les éléments rassurants se mettent en place et qu’elle retrouve les siens. Un délai raisonnable selon les avocats, les juges, les éducateurs, les administratifs de tous poils, un siècle pour des gamins qui perdirent amis et années scolaires, confiance en eux et en la société.

Quant à monsieur, il fonda une nouvelle famille dans une autre région. Il ne fut guère inquiété. D’ailleurs comment faire, ce n’est pas lui qui ne payait pas le loyer. Cela se passa ainsi quelque part dans ce beau pays, fier de sa devise républicaine, de son drapeau et de son équipe de football. Beaucoup moins de ses droits sociaux qui partent en quenouille depuis qu’un banquier a pris le pouvoir, un envoyé spécial du grand capital chargé de mettre à bas toute la protection sociale.

Madame a récupéré ses gamins. Parviendra-t-elle d’ailleurs à les retrouver vraiment comme au temps des jours heureux ? J’ai comme un doute. Jean François et son association continueront de l’épauler. Les blessures mettront un temps infini à cicatriser, si jamais elles y parviennent.

Ruissellement sien.

56 r�actions

M�lusine ou la Robe de Saphir. 19 septembre 2018 13:20

Le probl�me : l’image que les enfants garderont de leur p�re. Celui, alcoolique qui « bourrait » sa femme de coups, toujours d�sargent� ou l’autre, celui d’avant la descente,....Docteur Jekill ou Mister Hyde. Parce que cet homme, la femme l’a aim� puisqu’elle a eu des enfants avec lui.

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- velosolex 23 septembre 2018 16:50
  
  @M�lusine ou la Robe de Saphir.
  J’esp�re que la fille n’aura pas le mauvais go�t inconscient de se retrouver un compagnon au copi� coll� du p�re.
  
  Un classique du genre : On tente de r�parer ce qu’on a subi enfant, � travers un tiers personnage, avant de devenir une nouvelle victime....On’a beau de ne pas s
  avoir nager, beaucoup on le r�flexe de se jeter � l’eau, surtout si dans leur famille il y a eut des noy�s. C’est comme �a que les histoires familiales boiteuses se construisent, � l’image d’une voiture � la direction fauss�e.
  
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- M�lusine ou la Robe de Saphir. 23 septembre 2018 17:06
  
  @velosolex
  
  A moins de faire un travail sur elle-m�me effectivement nous aurons une succession (si je puis dire) de r�p�titions de ce type de comportements. Parfois, c’est toute une nation qui est engloutie par la r�p�tition comme l’Allemagne � l’�poque du nazisme....Mais pas toujours. L’�tre humain est complexe. Je connais une dame de mon entourage, adorable, gentille, les parents (vu de l’ext�rieur ont l’air d’un couple uni, aimant) et elle ne peut s’emp�cher de tomber sur des « cogneurs ». Personne ne comprend. Moi parfois de me dire : trop gentille,... Jamais aucun homme n’aurait os� me frapper. Peut-�tre justement parce que j’ai un peu comme on dit : un caract�re peu commode tout en �tant "gentille. Dit autrement : caract�re de cochon,..Le masochisme attire les sados,... .
  
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- M�lusine ou la Robe de Saphir. 23 septembre 2018 17:15
  
  Idem dans l’affaire Dutroux. la jeune fille qui s’en est le mieux sortie, d’apr�s les �chos lui tenait t�te, et �tait la moins na�ve.
  
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- velosolex 23 septembre 2018 19:08
  
  @M�lusine ou la Robe de Saphir.
  Vous avez raison de faire le parall�le entre individus et pays. Parfois une catastrophe familiale ou nationale est telle qu’on ne peut plus se permettre le luxe ou la b�tise de recommencer interminablement la m�me histoire, un catharsis apr�s un �tat de choc qui vous coupe toute envie d’entretenir le jardin familial.
  
  La France et l’Allemagne sont f�ch�s avec leur drapeau nationaux pour ces histoire : Colonisation, collaboration, meurtres de masses. Apr�s la so�lographie des soudards, les enfants regardent �berlu�s leurs parents.
  L’Am�rique est assez parano�aque et falsificatrice pour transformer en storrytelling ses errements. Ils nous emm�neront en enfer, beuglant que dieu est avec eux.
  Et m�me pas moyen d’appeler les pompiers. Des voisins impossibles. Ma prochaine vie, je fais gaffe o� j’habite
  
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- M�lusine ou la Robe de Saphir. 23 septembre 2018 19:18
  
  @velosolex
  
  Etrange comme nous sommes tr�s souvent d’accord. Tout le monde savait que je r�vais d’avoir des enfants. Un peu famille id�ale comme d�peinte par Carl Larson( (https://en.wikipedia.org/wiki/Carl_Larsson). Mais chaque fois quelque chose comme un sifflement dans l’oreille me disait. NON. H�las (ou pas pour moi), la Cassandre que je suis avais raison,...... Il ne me reste plus qu’� esp�rer en le r�-incarnation. Platon Lui-m�me estimait que les parents n’�taient pas les mieux � m�me d’�lever les enfants. En Isra�l ils ont essay� les kibboutz. Pas concluant non plus selon certaines analyses.
  
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- velosolex 23 septembre 2018 19:55
  
  @M�lusine ou la Robe de Saphir.
  Les enfants passent � travers nous. Ne pas en avoir vous am�ne sans doutes des fantasmes de perfection, dans laquelle vous vous identifiez � une mamy Nova, baignant dans la f�licit� et une lumi�re cr�pusculaire.
  
  Pour vous consolez, regardez les rapports entretenus entre Le Pen p�re et sa fille, Betancourt m�re et fille, et tant d’autres, pour ne parler que du gratin, ou de la raclure....Ne parlons pas de la famille Peau d’�ne ou Blanche neige, pour parler des rapport�s. Tout cela ne baigne pas dans la perfection des gouters d’apr�s midi pr�s de la rivi�re, ou le sud de nino ferrer, un autre dessin de Larsson. J’ai toujours aim� malgr� tout ce dessinateur, me perdant dans ces dessins si bien faits, et color�s. Une famille id�ale comme un publicit�. Nous commencerons la journ�e en buvant du nescaf�, un dieu fid�le � toute la famille...POur le reste je voudrais vous sugg�rer quelques autres pubs, mais voil� longtemps que je les regarde plus, et le contraire aussi. Je ne suis plus objet de consum�risme. Entendu ce matin Nancy Huston sur inter, que j’aime bien, parler de l’�ge, et du fait de vieillir sereinement. Cette ann�e, me voil� entour� de beaucoup d’anglais. Because the britanny is a place where they have settled for some time....Le fait d’avoir des amis �trangers me fait sortir de moi, sans avoir besoin de passer une fronti�re. Cela donne de la civilit� aux �changes. Traduire vous fait tourner sept fois la langue dans votre bouche.
  
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- M�lusine ou la Robe de Saphir. 23 septembre 2018 20:11
  
  @velosolex
  
  Id�aliste, je ne changerai plus et me contente d’observer autour de moi, disons : 1 famille sur 300 qui r�ussit assez ce qui pour moi reste le plus important : son couple, ses enfants et au mieux un m�tier de qualit�. J’ai r�ussi les trois quart. Estimant ainsi avoir rempli mon contrat de vie.....qui n’est pas termin�e....
  
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- velosolex 24 septembre 2018 15:28
  
  @M�lusine ou la Robe de Saphir.
  Je suis assez Pascalien, c’est � dire tr�s r�serv� sur la r�ussite de l’homme, et de son projet.autre que de sortir de sa chambre peinard, pour jouer les Napol�on. M’accordant tout de m�me les petits bonheurs que l’on sait, en attendant la suite. Les gaulois avaient sans doute raison de craindre que le ciel leur tomba sur la t�te. La solution, ne pas trop lever les yeux, se contenter de projets � terme tr�s limit�, et s’identifier plus � un minuscule, genre snoopy mont� sur sa niche, qu’� un grand fauve. Bien s�r, ce n’est pas un programme macroniste, susceptible de lever les foules. Justement ne votez pas pour moi.
  
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- M�lusine ou la Robe de Saphir. 24 septembre 2018 15:34
  
  @velosolex
  
  Par projet de vie, j’entends (votre p�re �tait je crois cordonnier). To be at the right place. Me trouver l� o� je dois �tre. Dit autrement : �tre le bon pied pour la chaussure que j’ai choisi de porter. Une certaine forme d’honn�tet� vis � vis de moi-m�me. Ni plus (au dessus de ma condition et de mes moyens), ni moins,....
  
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- M�lusine ou la Robe de Saphir. 24 septembre 2018 15:38
  
  @velosolex
  
  Depuis ma lecture de Robert Dany Dufour, j’ai un autre regard sur Pascal que j’avoue n’avoir pas lu,..https://fr.wikipedia.org/wiki/Dany-Robert_Dufour.
  
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M�lusine ou la Robe de Saphir. 19 septembre 2018 13:29

Je suis actuellement plong�e dans un roman que je conseille et qui relate le m�me type d’histoire. D’autant plus synchrone que j’ai aussi eu des anc�tres catholiques qui ont fuit la Belgique au 19�me suite � des pers�cutions des protestants (les catholiques �tant les "pauvres) pour l’OREGON. Ignorant que la r�gion �tait aussi recherch�e pour ses Montagnes bleues (l’or). Voir le film Canaan du belge Bultheel. En plus (hum, hum,..., ) la victime ou coupable s’appelle AUGUST et le meurtre dans contexte alchimique et Rose-CROIX ma�onnique est analys� par le duo : FREUD et JUNG. Roman de Luc Bossi,....JE CONSEILLE. C’est la m�me histoire mais se pla�ant en haut de l’�chelle sociale,...(Manhattan FREUD).

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juluch 19 septembre 2018 13:32

Cela aurait pu �tre le p�re qui se retrouvait dehors, faut y penser.....

Triste histoire, mais r�elle de la vie actuelle.

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- C’est Nabum 19 septembre 2018 15:04
  
  @juluch
  
  Je sais m�me si c’est bien plus rarement le cas
  
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- Pierrot 19 septembre 2018 20:23
  
  @C’est Nabum :
  
  Non, ce n’est certainement pas plus rarement le cas.
  
  Le fait est que, dans les divorces, les JAF attribuent tr�s majoritairement � Madame la garde des enfants, la pension alimentaire et la jouissance exclusive du domicile, la premi�re justifiant les deux autres. C’est donc le plus souvent Monsieur qui se retrouve dehors, et qui a le plus de chances de se retrouver � la rue s’il n’a pas d�j� un second logement ou s’il n’a pas les moyens d’en obtenir un nouveau rapidement (notamment quand le divorce fait suite � la perte de son emploi).
  
  Environ un quart des personnes sans domicile fixe le sont devenues suite � leur d�part du domicile conjugal. Et contrairement � ce que vous sugg�rez, dans cette cat�gorie les hommes sont loin d’�tre sous-repr�sent�s. Dans les quelques statistiques locales dont je dispose, ils sont m�me souvent majoritaires.
  
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M�lusine ou la Robe de Saphir. 19 septembre 2018 13:38

Dommage que Pallas n’ait pas son mot � dire car, ce roman d�crit parfaitement les troubles bi-polaires, consistant � se construire un double personnage et une double vie. Ici, le jeune hyst�rique s’est construite une double image de son p�re : l’id�alis�e et de l’autre, celle d’un homme monstrueux. Ramenant Freud � sa fameuse th�orie que Philippe Vergnes a contest�e sur les souvenirs r�es ou fantasm�s de ses patient. Jung donnant sa version alchimique et herm�tique. Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas. Et tout �tre humain peut �tre � la fois bon ou monstrueux, selon les circonstances. comme le clown Auguste : http://blog.univ-angers.fr/clownanniversaire/?tag=pedophile

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M�lusine ou la Robe de Saphir. 19 septembre 2018 13:40

Relu : Dommage que Pallas n’ait pas son mot � dire car, ce roman et cette histoire d�crivent parfaitement les troubles bi-polaires, consistant � se construire un double personnage et une double vie. Dans Manhattan Freud la jeune hyst�rique s’est construite une double image de son p�re : l’id�alis�e et de l’autre, celle d’un homme monstrueux. Ramenant Freud � sa fameuse th�orie que Philippe Vergnes a contest�e sur les souvenirs r�els ou fantasm�s de ses patients. Jung donnant sa version alchimique et herm�tique. Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas. Et tout �tre humain peut �tre � la fois bon ou monstrueux, selon les circonstances. comme le clown Auguste : http://blog.univ-angers.fr/clownanniversaire/?tag=pedophile

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M�lusine ou la Robe de Saphir. 19 septembre 2018 13:52

Cela rappelle un peu l’affaire Sauvage. Question, comme pour Dutroux et Michelle Martin. Jusqu’� quel point une femme peut-elle �tre aveugl�e par l’amour,.. ?. Comme pour Hulot. A quel moment dit-on : STOP. Surtout quand il y a des enfants,....

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- C’est Nabum 19 septembre 2018 15:04
  
  @M�lusine ou la Robe de Saphir.
  
  L’amour aveugle indiff�remment homme et femme
  
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- M�lusine ou la Robe de Saphir. 19 septembre 2018 15:15
  
  @C’est Nabum
  
  Alors, ce n’est pas de l’amour. Juste un alcool qui vous enivre. L’amour v�ritable, c’est quand on aime l’autre dans sa v�rit�,... Personne n’�tant parfait. Heureusement. C’est bien la th�matique du fameux jugement de Salomon. Quelle est la femme qui est v�ritablement capable d’amour maternel ?
  
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- velosolex 23 septembre 2018 11:14
  
  @M�lusine ou la Robe de Saphir.
  La premi�re baffe qu’elle prend elle lui pardonna bien vite.
  
  Il avait bu,il n’�tait pas dans son �tat normal. Justement parce qu’il y avait des enfants, la dr�le de paix continua quand elle encaissa un coup de poing sous un pr�texte futile.
  Peut �tre apr�s tout n’y �tait elle pas tout � fait pour rien, pensa t’elle. Elle le connaissait assez bien pour savoir qu’il avait « un bon fond » comme on dit.
  Dans les relations qui s’esquintent, c’est comme face � une maladie grave, on interpr�te moderato les mauvais signes, on tergiverse, on refuse de voir le m�decin.
  Rien que tr�s humain, de tr�s l�che, disons de pas tr�s courageux. Car on n’a pas envie de donner du mot l�che aux victimes.
  Les voisins, les amis n’osent rien dire, s’�loignent peu � peu.
  Apr�s avoir tenu son m�nage de fa�on obsessionnel, elle laissait tout aller.
  
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- JL 23 septembre 2018 11:30
  
  @velosolex
  
  votre commentaire r�sonne comme un �cho � ce court article intitul� � Pied aux fesses � sign� Christophe Andr�, lu hier dans Psychologie Magazine de ce mois,
  
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- M�lusine ou la Robe de Saphir. 23 septembre 2018 11:33
  
  @velosolex
  
  Le mot juste : l�che......... Mais Michelle Martin, femme de Dutroux, n’�tait pas seulement l�che, mais pire : dans le d�ni le clivage et peut-�tre m�me complice....L’amour est toujours aveugle. Mais parfois, il nous arrive d’aimer, d’�tre amoureux et quand on ouvre les yeux, � part quelques d�fauts qui d’ailleurs participent � l’amour (on aime souvent une personne plus pour ses d�fauts que ses qualit�s), on se rend compte, qu’on ne s’est pas tromp�. C’est alors que cela devient vraiment : troublant,....
  
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- velosolex 23 septembre 2018 12:10
  
  @JL
  J’aime bien �couter aussi « les pieds sur terre », sur France culture, que vous connaissez peut �tre. Du bon et du moins bon, Parfois des r�cits frisant le fantastique, ou vous en disant beaucoup sur notre temps, certaines r�gions, sur fond de social. Ou la justice....Des centaines de t�moignages qu’on peut r��couter, par th�mes, et certainement que le couple est un sujet on ne plus riche, au del� de la vieille photo de mariage, que les h�ritiers balanceront un jour dans la benne
  Les Pieds sur terre : podcast et r��coute sur France Culture
  
  Un vrai kal�idoscope. Les apr�s midi de france culture sont un r�gal, intelligence....Entre « entendez vous l’�cho », qui donne souvent la paroles aux exclus, et aux �conomiste atypiques, et un si�cle d’�crivains, o� comme la semaine derni�re, il y a eut trois RDV sur Orwell, on se sent plus intelligence social, sur france cul, radio souvent boud�e, car jug�e intellectuelle, � tort, car elle ne m�prise pas ses auditeurs. ,
  
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- velosolex 23 septembre 2018 12:28
  
  @M�lusine ou la Robe de Saphir.
  Les faits divers sont au del� parfois du romanesque, si l’on peut dire ainsi. Le crime � deux se potentialise, et atteint parfois des sommets d’horreur, qui n’auraient pas �t� envisag� par un seul des protagonistes. On le sait d�j� dans les guerres, dans les viols collectifs. « De sang froid » de Truman Capote reste un excellent document sur la gen�se du crime, tout comme un autre moins connu, « Outside Valentine », de Lizza Ward, qui est une ni�ce d’une des victimes de ce couple d’ados pathologiques, unis dans l’image d’un miroir cass� et d�formant. Founiret et Dutroux, pour le peu que j’en connaisse me semblent �tre des pervers parano�aques, ayant peut �tre �tendu leur influence pathog�ne sur leur femme, soumise et fascin�e par leurs ma�tres � penser et � agir, dans une relation sado masochiste. J’avais lu il y a quelques ann�es un roman qui a �t� un suc�s dans les ann�es 30, car il d�molissait les clich�s de domination.
  Clara et les mots : Ludwig Lewisohn - Le Destin de Mr Crump
  
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- M�lusine ou la Robe de Saphir. 23 septembre 2018 12:44
  
  @velosolex
  
  Je vous invite � lire Luc bossi Manhattan Freud. Philippe Vergnes aurait appr�ci�.... Tout est toujours dans le degr� de lucidit� que l’individu est capable d’accepter : sur lui-m�me et autrui. On peut faire des reproches � Freud, mais certainement pas son manque de lucidit�.
  
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bibou1324 19 septembre 2018 15:21
J’ai des sentiments mitig�s par rapport � ce r�cit :
- A part faire larmoyer les gens et les apitoyer sur le sort d’une femme, cet article est utile en quoi ? Vous crachez sur le gouvernement, OK, et selon vous il faudrait faire quoi ? Quelles sont les solutions que vous proposez pour vaincre la mis�re et la d�pression ? Changer de mod�le social ? J’esp�re que vous vous rendez compte qu’ici l’argent n’est pas le sujet central, que les aides ne sont pas une solution cr�dible.
- Pourquoi aurais-je plus de compassion pour cette inconnue que pour une fille anonyme du tiers monde prostitu�e accro � la colle depuis son enfance qui se voit ensuite oblig�e de se mutiler pour faire plus piti� sur les trottoirs ? Oui, la mis�re existe dans ce monde, pourquoi votre femme (qui est dans un environnement o� les droits sociaux sont incommensurables) qui s’en sort plut�t bien, devrait me provoquer plus d’�motions ?
- Comment peut-on �tre assez stupide pour ne pas couvrir ses arri�res ? Cette femme n’a pas d’amis, d’oncle, tante, parents, pouvant l’h�berger ? J’ai au moins 5 personnes pr�tes � m’h�berger et me nourrir � vie sans contrepartie. Et pourtant je suis introverti et solitaire. Et jamais je n’aurais l’id�e de bl�mer l’�tat ou de lui demander quoi que ce soit si je me retrouve � la rue : c’est � chacun de g�rer ses plans de repli en cas de catastrophe.
- Je trouve que plus il y a de « filets » sociaux, plus les gens deviennent abrutis en pensent que tout leur est d�. Moins ils pensent, moins ils sont d�brouillards.
- Le tout est tr�s bien �crit, c’est un bel article sur la forme. M�me si je ne comprend pas son but.
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- C’est Nabum 19 septembre 2018 15:54
  
  @bibou1324
  
  Il est facile de faire la morale quand on a des relations, une famille proche, des biens
  
  ce cas �voqu� est r�el
  cette femme, fran�aise si �a peut vous rassurer, a pass� 20 ans dans les DOM TOM et � son retour elle s’est trouv� coup�e des siens avec ce probl�me
  
  Elle est peut-�tre stupide puisque vous l’affirmez de haut de votre grandeur d’�me, elle st surtout malheureuse et victime, ce dont vous n’avez rien � faire
  
  dois-je en plus vous saluer ?
  
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- foufouille 19 septembre 2018 20:26
  
  @bibou1324
  
  "Comment peut-on �tre assez stupide pour ne pas couvrir ses arri�res ? Cette femme n’a pas d’amis, d’oncle, tante, parents, pouvant l’h�berger ? J’ai au moins 5 personnes pr�tes � m’h�berger et me nourrir � vie sans contrepartie. Et pourtant je suis introverti et solitaire."
  tu es vraiment une merde de mytho et PN.
  
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- JPB73 19 septembre 2018 21:12
  
  @b�bert
  Hors sujet !
  
  Comme d’hab, les racistes se saisissent de n’importe quel sujet pour d�verser leur venin dans les forums. Les m�mes id�es toutes faites reviennent en boucle !
  
  Voici un article utile, humaniste et bien �crit. Il se retrouve quand m�me « pollu� ».
  
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- Cateaufoncel3 19 septembre 2018 23:15
  
  @JPB73
  
  « ...Comme d’hab, les racistes se saisissent de n’importe quel sujet... »
  
  C’est du racisme de consid�rer qu’il est anormal que des r�fugi�s ou pseudo-r�fugi�s soient pris en charge avec l’argent des contribuables, alors que des Fran�ais sont � la rue ?
  
  Vous vous rendez compte qu’il y a des millions de Fran�ais qui pensent comme �a ?
  
  Bizarre...
  
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- Garibaldi2 20 septembre 2018 08:53
  
  @b�bert
  
  Ca c’est du ’’racisme’’ : ’’Par contre si cette femme d�barquait de Lybie ou de Syrie on lui aurait d�roul� le tapis rouge’’.
  
  O� avez-vous vu qu’on d�roule le tapis rouge aux migrants, qu’ils soient migrants politique ou migrants �conomique ?
  
  A l’entr�e des tentes sous le p�riph parisien il y a un tapis rouge avec un voiturier comme au Crillon ?
  
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- Garibaldi2 20 septembre 2018 09:01
  
  @Cateaufoncel3
  
  Moi je paye des imp�ts et je ne trouve pas anormal que mon argent serve aussi pour aider des r�fugi�s.
  
  Et ne me sortez pas la phrase habituelle du genre ; ’’vous n’avez qu’� les accueillir chez vous’’, car d’une part vous n’en savez rien, et d’autre part il y a fort � parier que vous n’avez jamais accueilli chez vous une femme fran�aise et ses enfants que l’on vient de jeter � la rue.
  
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- JBL1960 20 septembre 2018 09:11
  
  @bibou1324 Vous �crivez = plus il y a de � filets � sociaux, plus les gens deviennent abrutis en pensent que tout leur est d�. Moins ils pensent, moins ils sont d�brouillards.
  
  Sauf que l�, on est dans l’urgence de la survie. Une petite descente aux enfers peut arriver, � toutes et � tous, tr�s vite et sans pr�venir, et � tous �ges et famille, amis disparaissent le temps de se retourner de peur que vous leur tapiez de la tune, tout simplement... ICI ;
  
  Qui s’est retrouv� un jour � percevoir le RSA, ayant soit �puis� ses droits au ch�mages, quand on en a, bien s�r, ne pouvant pas pr�tendre � l’ASS, sait bien de quoi il est question…
  
  J’ai dans ce billet Ah �a c’est Klur ! racont� bri�vement notre v�cu car une descente aux enfers peut arriver tr�s vite et � n’importe qui ; Monsieur pour ses 50 ans, plus de boulot ; Fin de droits au ch�mage ; ASS (c’est � dire � peine 2500 Francs/380 € pour 4) ; Contrat Emploi Solidarit� vraiment pour bouffer ; Bim une petite tumeur canc�reuse � soigner ; Contrat Emploi Solidarit� obtenu � l’arrach� par Mme le temps que M. se soigne (alors � l’arrach� car il fut une �poque ou les C.E.S. �taient r�serv�s aux femmes des notables comme argent de poche, et pour les gueuses, comme moi, il fallait argumenter aupr�s de l’ANPE de ses motivations pour entrer en C.E.S.). Revenus trop faibles ; Restos du cœur, Vestiaires de la Croix-Rouge, demandes de bons alimentaires au C.C.A.S. de la commune ; Bim plus de carte bleu ; Tout payer en liquide et pas si facile ; Se chauffer ou bouffer ; R�cup�rer l’eau du bain des enfants… Chialer dans son coin, de rage, de honte, de d�gout de soi ; Se battre malgr� tout histoire de dire qu’on va pas se supprimer tout de suite, mais y penser quand m�me… Remonter la pente, mais sans consum�risme � tout crin et c’est tant mieux, juste pour se rappeler tout le temps combien il est si facile de replonger ; Petits boulots ; Tentative de cr�ation d’une SARL de famille avec le I de RMI ; Mais c’�tait FouPouDav avec un banquier semblable � celui de Poolvorde dans Podium ; Bim ; Cessation d’activit� ; Plus de carte bleu ; Petits boulots pour Mme ; M. �tant trop vieux, sans dents suite � la petite tumeur canc�reuse : Retraite M. ; Petite retraite + petite compl�mentaire ; Faut pas r�ver non plus = 1650 € (1730€ en 06/2018) ; Petits boulots pour Mme qui approche les 50 ans et bim ; Trop vieille la vieille… Pas assez travaill�e pour avoir une retraite ; Droit � rien, ni ch�mage, ni RMI, ni aide � la mutuelle � Ah bah, votre mari est trop riche ! � – Les dents qui tombent comme � Gravelotte et tout qui regarde par terre… Une ann�e avec mutuelle pay�e par M. pour s’occuper de son glaucome, de dents � arracher (c’est pour �tre en osmose avec mon sans dents de mari) et d’autres pathologies finalement pas trop graves mais qui ne vont pas en s’arrangeant ; R�cup�ration d’une CB mais plus jamais d’autorisation de d�couvert ; Vivre avec ce qu’on a par mois et pas plus ! Et finalement y arriver ; Mme finie par s’�veiller compl�tement et… Ben c’est vachement bien ; Pas plus d’argent, non, juste une autre fa�on de voir les choses. Mais bon, propri�taire de rien donc ; Plus facile � int�grer ; Si si !
  
  Car depuis, approchant la soixantaine, mon vieux mari ayant passer lui les 70 ans, toujours sans les dents. (Et un infarctus du myocarde � son actif en plus depuis le 13/07 !) En plus de n’avoir plus jamais retravaill� depuis 2010, et ne percevant toujours RIEN, je suis atteinte d’une pathologie d�g�n�rative (nan, pas du cerveau) arthrosique principalement aux genoux et aux mains. Et j’ai �t� contrainte de d�poser un dossier MDPH pour une AAH, puisque je suis oblig�e de d�m�nager pour un plain-pied. J’ai fait une demande � la CAF pour une allocation logement, elle m’a expliqu�e comment m’en passer… Mais on peut compter sur LREM qui vient de donner de l’�LAN aux Handicap�s ; OU PAS ! Et donc, pas de bras, pas de Toit ! VID�O Guillaume Meurice.
  
  Voil� pourquoi maintenant, �lecteur, si tu l’oses, vote encore ! Ou dit STOP ! Et voil� qui prouve tout le contraire de votre assertion, sur plus il y a de filets sociaux, plus les gens deviennent abrutis en pensant que tout leur est d�. Car pass� la sid�ration r�elle de se retrouver dans une situation similaire pour X raisons, on a toujours le choix et le temps bien souvent de r�fl�chir et trouver des solutions et ressources en soi pour changer l’histoire de l’humanit� gr�ce � un gros onc alcoolo qui s’est mis � penser avec sa teub, lui !
  JBL
  
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- foufouille 20 septembre 2018 09:37
  
  @JBL1960
  
  ce n’est pas la peine monologuer avec ce malade qui te donne des prix datant de 20 ans et qui n’aurait pas augment�s.
  
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- foufouille 20 septembre 2018 09:39
  
  @Garibaldi2
  
  donc tu trouves normal que tes bourgeois migrants �conomiques b�n�ficient de logements meubl�s neufs pour certains et prioritaires aux fran�ais surtout sdf.
  
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- Cateaufoncel3 20 septembre 2018 09:49
  
  @Garibaldi2
  "
  
  "Moi je paye des imp�ts et je ne trouve pas anormal que mon argent serve aussi pour aider des r�fugi�s."
  
  ...au d�triment de Fran�ais n�cessiteux, on est bien d’accord ? Parce qu’autrement, notre �change sort de son contexte et n’a plus de sens.
  
  "Et ne me sortez pas la phrase habituelle du genre ; ’’vous n’avez qu’� les accueillir chez vous’’..."
  
  Ce n’est pas du tout mon style. Ce genre d’arguments, je le r�serve au people en tous genres, plus ou moins millionnaires, qui viennent s’�trangler d’indignation sur les plateaux de t�l�vision.
  
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- Garibaldi2 20 septembre 2018 11:02
  
  @foufouille
  
  L’�ternelle rengaine des migrants prioritaires sur les sdf de souche. C’est pipeau.
  
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- Garibaldi2 20 septembre 2018 11:08
  
  @Cateaufoncel3
  
  Pourquoi au d�triment ? Il faut laisser les r�fugier crever tant que tous nos sdf de souche ne sont pas relog�s ?
  
  ’’Ce n’est pas du tout mon style. Ce genre d’arguments, je le r�serve au people en tous genres, plus ou moins millionnaires, qui viennent s’�trangler d’indignation sur les plateaux de t�l�vision.’’. Avez-vous remarqu� que votre phrase n’a aucun sens ?!
  
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- Cateaufoncel3 20 septembre 2018 11:52
  
  @Garibaldi2
  
  "Il faut laisser les r�fugier crever tant que tous nos sdf de souche ne sont pas relog�s ?"
  
  Si par l�,on �vite que des sdf de souche meurent de froid dans la rue, �videmment. Maintenant, les assoces et leurs oisifs retrait�(e)s restent libres de faire ce qu’ils veulent avec leur pognon
  
  " Avez-vous remarqu� que votre phrase n’a aucun sens ?!
  
  Vous n’avez pas la t�l�, peut-�tre ?
  
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- Garibaldi2 21 septembre 2018 02:57
  
  @b�bert
  
  Les merdes comme moi vont voter contre les merdes fascisantes comme vous.
  
  Au fait, on �crit ’’Fran�ais’’ avec une majuscule quand on d�signe les personnes.
  
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- foufouille 21 septembre 2018 08:58
  
  @Garibaldi2
  tu vas surtout voter medef et pour le pote � macron car tu es immigrationniste.
  
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- foufouille 21 septembre 2018 09:06
  
  @Garibaldi2
  
  pipeau ?
  qui a des logements neufs ou r�nov�s avec des meubles neufs ?
  tes migrants dans des petits villages sans sdf mais avec des taudis pour les autres.
  et pas de souche mais juste avec des papiers fran�ais depuis longtemps.
  c’est pas le nombre qui compte mais qu’ils soient prioritaire car les « de souche sdf » ont juste droit � des taudis, des foyers pourris, des chambres de 6m2 au mieux.
  5€ d’APL en moins pour nous car le budget n’est pas extensible.
  avant de balayer chez les autres, on le fait chez soi.
  
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- velosolex 23 septembre 2018 12:45
  
  @C’est Nabum
  Isolement affectif, humiliation : C’est � partir de ces th�mes que Jean Gen�t, choisi un fait divers sanglant, et cr�a « Les bonnes ». Une pi�ce de th��tre jug�e choquante sans doute pour les bourgeois, d’autant ceux qui montaient � l’�tage leur jeune servante venue de Bretagne
  
  « Les bonnes » sont en liaison avec le crime des sœurs Papin, remontant aux ann�es 30...Le fait d’�tre � deux donne du courage et du lien, afin de commettre le crime.
  « L’analphab�te » de Ruth Rendell, superbe roman noir, fut adapt� aussi au cin�ma par Chabrol, ( la c�r�monie) et raconte lui aussi une histoire d’humiliation, et de secret « ne pas savoir lire », qui est ingr�dient au silence, et au passage � l’acte, envers les autres, ou soi m�me....
  Ou les deux � la fois, comme dans l’admirable roman de Robert Schlink « le liseur », l’histoire d’un avocat qui reconnait dans une femme ex kapo qu’il a � d�fendre, sa premi�re ma�tresse,alors qu’il �tait ado. . https://bit.ly/2xKpXdW
  
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- M�lusine ou la Robe de Saphir. 23 septembre 2018 13:00
  
  Velosolex, vous qui avez �t� du c�t� de ceux qui portaient le blouse, vous savez que c’�tait souvent le grand d�bat parmi les psys. Fallait-il ou pas pr�venir ? Deux milieux totalement oppos�s sont le plus expos�s � la maltraitance. la mis�re et l’humiliation sociale d’un c�t� (Dutroux) et l’aristocratie (victorienne ou autre souvent illustr�es dans les films anglais). Le probl�me de la sant� publique est de savoir s’il faut ou non pr�venir. Les libertariens s’y opposeront farouchement, la gauche se m�fie (et parfois on comprend : l’assistante sociale qui regarde suspicieuse un m�got de cigarette � un mauvais endroit et d�cide d’�carter l’enfant). C’est bien l� le probl�me, parce qu’au final, ce sont les citoyens qui payent les d�g�ts. Pas simple,...j’ai un peu travaill� dans le secteur. Et beaucoup de cercles vicieux. Jusqu’au jour o� cela d�borde et la guerre de r�soudre le probl�me sans demi-mesure.
  
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- velosolex 23 septembre 2018 13:03
  
  @bibou1324
  Comment peut-on �tre assez stupide pour ne pas couvrir ses arri�res ?
  
  Cela pourrait �tre le nom d’un article. L’auteur pourrait parler de Rom�o et Juliette, la plupart des œuvres romanesques d’ailleurs, mais aussi du Brexit, de Theresa May, et de Macron, avec son Benalla.
  Le couple n’est qu’un vision � minima de ce qu’il se passe ailleurs, dans le monde. J’ai vu en quelques moi le jeune couple qui habitait � cot� de chez moi se d�faire. On les avait invit�s quand on s’est install� dans notre nouvelle baraque. La petite fille nous avait fait un dessin qu’on a accroch� au frigo : « Bienvenu dans votre nouvelle maison ! » On les trouvait sympas, qu’ils allaient bien ensemble. Quand on s’installe quelque part sans doute transpose t’on sur les autres une sorte d’id�al de perfection, et d’attente. Je suppose que �a sera ainsi quand on arrivera au ciel, et m�me en enfer....
  Il y eut quelques bruits de disputes qu’on entendait. Les enfants avaient perdu de leur gaiet�. C’est par le petit qui nous a dit qu’on ne serait plus voisins longtemps qu’on a appris la nouvelle. Mais d�j� une nuit, j’avais vu le gyrophare d’une voiture de gendarmerie amener le gar�on ; il a 30 ans, l’�ge de mon fils....Une tendance � l’alcool que son teint ne traduisait pas encore, ni ses mani�res affables....Les deux chiens dans le jardin donnaient de plus en plus de la voix. C’�tait irritant...Ils sont partis avec elle et les deux enfants. La maison maintenant a de plus en plus les volets ferm�s.
  
  Les choses ne sont pas toujours � ranger, � lister, comme une liste des courses. Juste l’humanit� ordinaire. Quand � savoir ce qu’il serait bon de faire, quand le navire coule, et qu’on se demande ce qu’il faut sauver, et qu’on reste en �tat de choc sans bouger, il me semble qu’il est inutile d’envisage pour vous dans une cellule de soutien psychologique. Peut �tre plus chez Midas, pour regonfler les pneumatiques
  
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- velosolex 23 septembre 2018 13:29
  
  @M�lusine ou la Robe de Saphir.
  Je n’ai pas de r�ponse toute faite. Il n’y a que l’intelligence pour nous sauver, et sauver surtout les autres, les enfants, en �viter l’empathie totale, c’est � dire le transfert.
  
  En angleterre, actuellement, les travailleurs sociaux font plus que dans la pr�vention. Presque de l’eug�nisme, ou de l’apartheid social.En Angleterre, on ach�ve bien les parents - Le Parisien
  Il y a des cas si nombreux d’enl�vements d’enfants � leurs parents aimants, mais ch�meurs, et discrimin�s ainsi, car n’appartenant pas � la gentry...Au Havre, par exemple, savez vous qu’il existe de foyers d’aidant qui accueillent les jeunes filles enceintes, afin que le droit du sol donne la nationalit� fran�aise � leur b�b�, et qu’au retour en Angleterre, elles �chappent ainsi � tout risque anticip� de se voir enlever leur gosse, avec parfois aucun espoir de le revoir....En France, on en est de tout cela, heureusement, mais on p�che parfois dans l’exc�s, voulant � tout prix �viter la prise en charge par les services sociaux ;. J’ ai le souvenir douloureux d’une r�union ou les gens n’�taient pas tous d’accord, sur le fait qu’un couple devait garder leur enfant � domicile, tous deux toxicos, et vivant avec des chiens dangereux....
  Que se passe t’il dans une maison, m�me bourgeoise ? La gen�se du roman policier se trouve dans le roman « pierre de lune », de Wilkie collins, qui a des rapports �vidents sur l’inconscient freudien, qui devrait vous int�resse vivement...( comme le destin de mister crump, que freud avait lu et recommandait. .
  Un autre livre, compl�mentaire � celui ci, ( L’affaire de road hill house) dans le sens qu’il raconte la m�me affaire, mais de fa�on clinique, non romanesque, et s’�vertue � d�crire l’atmosph�re victorienne, la cr�ation de la premi�re police d’investigation anglaise, ( sur le mod�le d’ailleurs de la france) est d�crite dans cet essai, sur ce crime d’un enfant, longtemps non �lucid�. Mais l’�cho que fut cette affaire, exposant aux fen�tres le linge sale, fut un v�ritable traumatisme in england. L’entr�e dans la modernit�, la fin du « home sweet home », pas toujours so sweet. .
  ’L’Affaire de road hill house’, chronique d’un meurtre �nigmatique
  
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Et hop ! 19 septembre 2018 19:42

La morale de l’histoire c’est qu’il ne faut pas devenir alcoolique sinon on fait le malheur de sa femme et de ses enfants.

La deuxi�me morale c’est que sans la r�forme du divorce par Giscard, cettte femme aurait obtenu un divorce pour faute au tort de son mari pour alcoolisme et peut-�tre adult�re, et �t� maintenue dans son domicile avec une pension alimentaire.

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titi 20 septembre 2018 09:11

@L’auteur

A quoi sert l’�tat ?

Est il dans le role de l’Etat de s’int�resser au cas tr�s particulier d’une situation tr�s particuli�re ?

Personnellement je ne pense pas. Nous sommes tous responsables de nos actions et de ce qui nous arrive.

De plus je note que d’apr�s votre r�cit, c’est justement la CAF qui en faisant mal son boulot a agrav� la situation.
Le besoin n’est pas dans plus d’Etat et plus de solidarit�.
Le besoin est dans mieux d’Etat pour une meilleure solidarit�.

Vous pourrez d�verser autant de milliards que vous le souhaitez dans les CAF, le RSA, les allocs, si la gestion de cet argent est faite par des baltringues, vous n’obtiendrez rien.
Or c’est le cas en France, de la collecte jusqu’� la distribution.

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- Garibaldi2 20 septembre 2018 11:15
  
  @titi
  
  Diatribe bien obscure. Vous connaissez des syst�mes administratifs sans bugg ?
  
  ’’si la gestion de cet argent est faite par des baltringues, vous n’obtiendrez rien.Or c’est le cas en France, de la collecte jusqu’� la distribution’’. Tout syst�me administratif ou de production de biens/services est perfectible, mais avez-vous une �tude pr�cise indiquant que cet argent est g�r� par des baltringues ?
  
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- Garibaldi2 20 septembre 2018 11:20
  
  @Garibaldi2
  
  ’’Nous sommes tous responsables de nos actions et de ce qui nous arrive.’’. Vision tr�s ’’lib�rale’’ voudrait qu’aucun �v�nement ext�rieur ne vienne perturber la vie des individus. Faites-vous d�foncer la gueule par la bagnole d’un individu sans permis ni assurance, et vous comprendrez que vous ne vivez pas dans une bulle conditionn�e exclusivement par vos choix, et que faire face � ce type de situation, rien que sur le plan financier, peut vous conduire au pire.
  
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zygzornifle 20 septembre 2018 10:03

et de la rue aux urgences .....

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M�lusine ou la Robe de Saphir. 20 septembre 2018 12:17

Commentaires qui h�las se terminent en �change de caf� du commerce... Sans aborder les questions de fond. Quelle devrait est la part d’intervention de l’�tat dans l’�ducation des enfants,. ? .vaste sujet. entre libertarisme et interventionnisme,....

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ZenZoe 20 septembre 2018 13:34

On dirait du Chalot dans le texte cette histoire.
On ne connait qu’une version, celle de l’�pouse, mais Chalot / Nabum voudrait qu’on prenne parti et qu’on s’apitoie d’embl�e. Le tout sans nous expliquer pourquoi.
Chez Chalot, c’est le vilain proprio marchand de sommeil / le gentil locataire victime du proprio. Chez Nabum, c’est le vilain mari alcoolique / la pauvre femme victime dudit mari. Ouais, on veut bien, mais quand m�me...

D’abord, la loi interdit cat�goriquement � un �poux de mettre sa conjointe dehors. On appelle la police qui vient avec le serrurier sinon, et le conjoint risque gros. Dommage que la pauvre femme n’ait pas song� � le faire (?). On remarque d’ailleurs qu’elle semble avoir �t� fort mal conseill�e tout au long de son calvaire, � tel point qu’on se pose des questions sur l’enti�re v�racit� des faits.

Le manich�isme ne fait jamais avancer la choucroute.

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Cancrelat 21 septembre 2018 10:58

C’est quant m�me formidable c’est d’avoir « la propri�t� priv�e est sacr�e » comme mot de la fin dans la constitution, et de vivre dans un pays ou la location et l’achat a cr�dit sont la r�gles.

Il ont tellement tordu le sens des mots :(

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velosolex 23 septembre 2018 11:33

L’�change du caf� du commerce en dit plus sur l’�tat de la France, fa�on Depardon, que Nabum en dit sur cette histoire. C’est le propre de beaucoup de romans. Vous lancez une pierre au milieu de la rivi�re, et vous observez ce que cela provoque sur l’eau, et sur les alentours.

Beaucoup en disent bien plus sur eux et leur conception du monde que sur l’affaire, et leur sens de leur g�n�rosit� �ventuelle. Voir simplement d’une intelligence minimum, d’un kit primaire d’empathie...On devine que certains ont certainement tr�s peu v�cu, ailleurs que derri�re une vitre, pour regarder le monde, en compagnie de Jean Pierre Pernaud.
L’avis d’expulsion est terrible. C’est le dernier acte de la dislocation. Non pas le dernier, car derri�re il y a la rue pour certains. On peut descendre tr�s vite dans cette soci�t�. Et si vous ma�trisez tout, vous ne ma�trisez pas la maladie, qui elle aussi clive, et am�ne son cort�ge d’horreurs, et d’indiff�rences au monde...Quand on n’est pas un people, personne pour vous donner un micro, faire votre Johnny. Pas de Laetitia jolie cœur pour m�tamorphoser votre infortune en fortune de mer.....
Des histoires pareilles, je pourrais vous en raconter des pages enti�res. La faute � mon boulot en psychiatrie. Trente ans � r�diger des rapports d’observation � l’arriv�e du patient. « Racontez moi ce qui ne va pas ?.... »

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De la porte � la rue

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