samedi 14 janvier 2017 - par Lilbudha

Y’en a marre de vos promesses bidons !

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Sans culotte
Sans culotte, révolution française.

Lettre ouverte aux candidats à la Présidence de la République française, et aux partis qui les soutiennent.

Comme il est maintenant d’usage courant que ceux qui prétendent nous gouverner soient au mieux des incompétents, et au pire des ignorants en matière de respect de notre Constitution, je crois utile de leur rappeler que la violation d’une seule des dispositions que contient ce texte, constituant le pacte républicain, relève de la forfaiture et condamne l’ignorant à sombrer dans l’arbitraire, ce que le peuple doit hélas ! subir depuis trop longtemps.

Dans le préambule de notre Constitution, il y a l’engagement du respect de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, dont le préambule de cette Déclaration rappelle clairement que : « l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements ». Ce simple constat est d’une actualité brulante en matière de corruption de nos gouvernements.

Je rappelle que cette Déclaration des Droits de l’Homme de 1789, figurant en tête de notre Constitution, a nécessairement force de loi, et elle est même supérieure aux autres articles que contient cette Constitution, car ses dix-sept articles sont déclarés comme étant des droits Naturels, Inaliénables et Sacrés, et qu’en son article 2, il est en plus précisé que ces droits naturels sont INALIÉNABLES et IMPRESCRIPTIBLES, pour ceux qui ne veulent pas comprendre ce que cela signifie - et ils sont légions dans le monde politique, mais aussi dans le monde judiciaire, dont le pitoyable Conseil Constitutionnel en est l’illustration caricaturale -, INALIÉNABLE ET IMPRESCRIPTIBLE signifient que rien ni personne ne peut en changer une virgule et qu’il n’est pas possible de les prescrire. Toute autre interprétation ne serait que vaine tentative de porter atteinte à cette inaliénabilité et à cette imprescriptibilité, et donc tomberait sous le coup de l’arbitraire.

Ceci étant précisé, il convient de rappeler aux partis politiques, qui depuis si longtemps croient pouvoir s’affranchir de respecter la Constitution, que l’Article 2, de la DDHC dispose que :

«  Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression  ».

Il découle de cet article 2, que les partis politiques ont l’OBLIGATION d’avoir pour PREMIER objectif, la défense et la conservation des droits naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles que contient cette Déclaration. Ce qu’ils ne font plus depuis trop longtemps, ayant pour première préoccupation les intérêts politiques partisans d’une caste d’apparatchiks reconstituant une nouvelle aristocratie et ses lamentables privilèges.

Les partis politiques qui ont exercé les pouvoirs sont donc tous coupables d’avoir violé la Constitution, et d’avoir commis le sacrilège de porter atteinte aux droits naturels, sacrés, inaliénables et imprescriptibles de chaque citoyen de ce pays, avec les conséquences de corruptions. Ils portent en plus l’écrasante responsabilité des malheurs du peuple, qui sont hélas ! nombreux.

Enfin, pour tous les candidats à la prochaine élection présidentielle, je rappelle les termes de l’article 3, de la DDHC de 1789, qui dispose la chose suivante :

« Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément ».

Ceci veut dire, d’une façon claire, précise, naturelle, inaliénable, sacrée et imprescriptible, que la plus haute autorité de la Nation réside dans le peuple, et lorsque ce dernier a exprimé EXPRESSÉMENT sa volonté, rien ni personne ne peut se prévaloir d’une autorité supérieure, sauf à violer délibérément et les droits Naturels, Sacrés, Inaliénables et Imprescriptibles de la DDHC de 1789, et par la même occasion notre Constitution qui ne reconnaît et ne peut pas reconnaitre d’autorité supérieure à celle exprimée par le peuple souverain, car cela porterait atteinte et constituerait un sacrilège aux principes d’inaliénabilité et d’imprescriptibilité. Il découle de cet article 3 que d’une part, le traité de Lisbonne n’a aucune valeur légale sur le territoire français, et d’autre part, qu’il n’est pas nécessaire de renégocier les directives que nous imposent l'Europe des eurocrates, car ces dernières n’ont et ne peuvent avoir aucune autorité ni valeur légale sur le sol de notre République, car elles n’émanent pas EXPRESSÉMENT de la souveraineté populaire, puisque c'est justement le contraire : une série d'actes arbitraires.

Alors, chers postulants au poste de la présidence républicaine, sachez que les directives de Bruxelles ne sont pas applicables à la France, puisque contraire à sa Constitution, et ne sont donc que des actes arbitraires, et des impostures que par lâcheté et corruption de nos élites nous devons subir. Comme en dispose l’article 7, de la DDHC de 1789 : « Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires doivent être punis ». Il découle de ce qui précède, que vous devez cesser de nous promettre de renégocier ce qui n’est ni applicable ni négociable sur le territoire français, pas plus que vous devez nous promettre d’aller réclamer le retour d’une souveraineté que nous n’avons jamais perdue, puisque par les principes d’inaliénabilité et d’imprescriptibilité, nous ne pouvons jamais en être dépossédés. Arrêtez de nous prendre pour des ignorants et des incultes.

La seule promesse crédible que vous pouvez encore faire c’est de faire respecter notre Constitution et nos droits Naturels, Sacrés, Inaliénables et Imprescriptibles, ceci ne souffre d’aucune interprétation ni d’aucune exception. Notre souveraineté n'a jamais été négociable et ne pourra jamais l'être, sauf à supprimer la DDHC de 1789.

Dites-le, et surtout faites en sortes de faire enfin respecter les Droits de l'Homme, ce sera un victoire pour l'Europe ! Vous en avez le pouvoir légal sans avoir à demander la permission à des fonctionnaires apatrides non élus, ignorants, corrompus et irresponsables.

Dans le cas contraire, ne soyez pas surpris du mépris du peuple pour une engeance politique indigne du moindre respect et de la moindre considération citoyenne pour cause d'injustice.

Il n'y a pas de liberté sans justice.

Portez-vous bien, gardez l’esprit clair et que votre probité soit réellement à la hauteur du poste que vous ambitionnez d’occuper, cela nous changera pour une fois.

C. Le Moal

 

Faites circuler ce texte avec ses références URL.

http://temple-hermes-thoth.blogspot.fr/2017/01/y-en-marre-de-vos-promesses-bidons.html



12 réactions


  • rogal 14 janvier 2017 15:09

    Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 : l’Être Suprême, dans sa suprême existence et du haut de sa suprême présence, aurait pu attirer l’attention des députés sur un oubli fâcheux dans les droits naturels et imprescriptibles : le droit au pain.


  • zygzornifle zygzornifle 14 janvier 2017 16:43

    c’est plus des promesses bidons mais des promesses citernes voire encore plus gros comme cela les électeurs pourront nager dedans.....


  • jobmoro 14 janvier 2017 17:31

    Bonsoir...

    Une des solutions possible au problème de la corruption, complicité, connivence etc entre les élus et les journalistes et les entreprises et les lobbys serait radicale si elle était mise en place :
    UN SEUL mandat, quel qu’il soit. le seul cumul accepté, dans un premier temps serait celui de mandats différents avec une limite à définir... (Comme ceux qui ont institué les lois du fonctionnement ne sont pas disposés à les modifier en leur défaveur, il faudra y aller par étapes... à moins de renverser la table et tout ceux qui sont autour !!!)

    Pour l’instant tous les « professionnels » de la politique sont SEULEMENT OCCUPÉS À SE FAIRE RÉÉLIRE donc ils se foutent totalement du peuple, de la constitution, des lois applicables à tous... leur seule stratégie consiste à manigancer, combiner, se faire voir, affirmer tout et son contraire en fonction du SEUL BÉNÉFICE ÉLECTORAL ESCOMPTÉ.
    On est à l’opposé du bien commun !!!


    NOUS DEVRIONS OBTENIR LE VOTE BLANC DÉCOMPTÉ ET EXPRIMÉ...
    vote blanc majoritaire : tous les autres candidats sont immédiatement éliminés, on revote avec des listes nouvelles, des têtes nouvelles... jusqu’à élection d’une majorité , les votes blancs n’étant que minoritaires...
    A réfléchir !!
    Job.



    • Le421... Refuznik !! Le421 14 janvier 2017 19:34

      @jobmoro
      Entre la limitation du nombre de mandat (je ne parle pas du cumul, hein !!), le référendum révocatoire et la nouvelle Constitution, je ne veux pas dire, mais le mouvement « FI » apporte pas mal de solutions à tous ces problèmes.
      Maintenant...
      C’est vous qui voyez.
      Si vous préférez voter pour des monarques (nom masculin et féminin d’ailleurs), faites-le.
      www.jlm2017.fr/


  • Stella 14 janvier 2017 18:25

    Je suis tout à fait d’accord, cependant comment les citoyens peuvent-ils faire pour contraindre leurs dirigeants, les destituer ou les punir ?


    • Xenozoid 14 janvier 2017 18:37

      @Stella


      prenez un navocat oui oui

      Tony Blair, Premier ministre britannique
      Henry Bordeaux, écrivain, Académie française
      Jean-Louis Borloo, ministre français
      Robert Bourassa, Premier ministre québécois
      Léon Bourgeois, président du Conseil français, de la Chambre des députés et du Sénat, prix Nobel de la paix
      Habib Bourguiba, président de la République tunisienne
      Aristide Briand, président du Conseil français, prix Nobel de la Paix
      Fernand de Brinon, homme politique français, promoteur de l’antisémitisme, régime de Vichy
      Marcel Brion, écrivain, Académie française
      John Buchan, écrivain écossais et gouverneur général du Canada
      Henri Caillavet, sénateur français
      André Cayatte, cinéaste français
      Carmen Cerdeira, femme politique espagnole
      René de Chambrun, homme d’affaires français, gendre de Pierre Laval
      Jean Charest, Premier ministre québécois
      Hervé de Charette, député et ministre français
      Abou el Kacem Chebbi, poète tunisien
      André Chouraqui, écrivain français, traducteur de la Bible et du Coran, vice-maire de Jérusalem
      Hillary Clinton, sénateur américain, épouse de Bill Clinton
      Paolo Conte, chanteur-compositeur italien
      Jean-François Copé, député et ministre français
      Flavio Cotti, conseiller fédéral suisse
      René Coty, président de la République française
      Ann Coulter, polémiste américaine
      Gaston Defferre, sénateur et ministre français, maire de Marseille
      François Delmas, député français, maire de Montpellier
      Carla Del Ponte, femme politique suisse, procuratrice du Tribunal pénal international de La Haye
      Patrick Devedjian, député français, président de conseil général
      Bob Dole, sénateur américain
      Gaston Doumergue, président de la République française
      Roland Dumas, député et ministre français, président du Conseil constitutionnel
      Abbas El Fassi, Premier ministre marocain
      Abderrahman El Yousoufi, Premier ministre marocain
      Mohamed Taïeb Naciri, Ministre de la justice marocain
      Armand Fallières, président de la République française
      Edgar Faure, écrivain et président du Conseil, Académie française
      Hans Filbinger, homme politique allemand, président du Bundesrat
      Pierre-Étienne Flandin, président du Conseil français, régime de Vichy
      Nicole Fontaine, femme politique française, ministre, présidente du Parlement européen
      Georges Fourest, écrivain français
      Édouard Frédéric-Dupont, député français
      Roland Freisler, juge pénal du Troisième Reich
      Nicanor Duarte Frutos, président de la République du Paraguay
      Gandhi, « Père de la Nation » indienne
      Erle Stanley Gardner, écrivain américain
      Pierre Gerlier, archevêque de Lyon
      Bruno Gollnisch, homme politique français, descendant d’Émile Flourens
      Felipe González, Premier ministre espagnol
      Félix Gouin, président du Conseil français, chef du Gouvernement provisoire
      Bill Graham, député fédéral canadien
      John Grisham, écrivain américain
      Nicole Guedj, femme politique française, ministre et conseiller d’État
      Tarja Halonen, présidente de la Finlande
      Vyvyan Holland, homme de lettres britannique, fils d’Oscar Wilde
      John Howard, Premier ministre d’Australie
      Paul-Émile Janson, Premier ministre de Belgique
      Muhammad Ali Jinnah, fondateur du Pakistan

      Sylvie Joly, humoriste française
      Jean-Claude Juncker, Premier ministre du Luxembourg
      Aïcha Kadhafi, femme politique libyenne
      Ernst Kaltenbrunner, SS autrichien, dirigeant de la police du Troisième Reich
      Konstantinos Karamanlis, Premier ministre grec
      Edward « Ted » Kennedy, sénateur américain, frère de John Kennedy
      Kerensky, président du Gouvernement de la Russie
      Néstor Kirchner, président de la Nation argentine
      Frederik de Klerk, président de l’Afrique du Sud, prix Nobel de la Paix avec Nelson Mandela
      Christine Lagarde, femme politique française
      Ricardo Lagos, président du Chili
      Léo Lagrange, ministre et syndicaliste français
      Bernard Landry, Premier ministre québécois
      Joan Laporta, dirigeant espagnol de football
      Pierre Laval, président du Conseil français, régime de Vichy
      Pierre Lellouche, député français, conseiller de Paris
      Lénine, fondateur de l’URSS
      Corinne Lepage, femme politique française, ministre
      Marine Le Pen, femme politique française, fille de Jean-Marie Le Pen
      Gaston Leroux, écrivain français
      Suzanne Lilar, romancière belge
      Lloyd George, Premier ministre britannique
      Émile Loubet, président de la République française
      Seán MacBride, nationaliste irlandais puis dirigeant d’Amnesty International, prix Nobel de la Paix
      Mame Madior Boye, femme politique sénégalaise, Premier ministre
      Israel Maimon, chef de cabinet du gouvernement israélien
      Nelson Mandela, président de l’Afrique du Sud, prix Nobel de la Paix avec Frederik de Klerk
      Stanislav Markelov, journaliste d’investigation russe
      Pierre Masse, sénateur français et résistant
      Antonio Maura, Premier ministre espagnol
      Mary McAleese, présidente de l’Irlande
      Jean Médecin, maire de Nice, père de Jacques Médecin
      Pierre Mendès France, député français, président du Conseil
      Ahmed Mestiri, ministre et ambassadeur tunisien
      Alexandre Millerand, président de la République française
      François Mitterrand2, président de la République française
      Michel Mohrt, écrivain, Académie française
      Arnaud Montebourg, député français
      Khalid Naciri, ministre marocain
      Nehru, premier Premier ministre de l’Inde
      Bill Nyrop, champion américain de hockey sur glace
      Barack Obama, président des États-Unis, prix Nobel de la Paix
      Michelle Obama, première dame des États-Unis, épouse de Barack Obama
      Ehud Olmert, Premier ministre israélien
      Chabane Ouahioune, écrivain algérien d’origine kabyle
      Alfonso Pecoraro Scanio, député et ministre italien
      Carmine Pecorelli, journaliste italien
      Javier Pérez de Cuéllar, Premier ministre péruvien, secrétaire général des Nations unies
      Sandro Pertini, président de la République italienne
      Jacques Peyrat, sénateur français, maire de Nice
      Robert Pinget, écrivain français d’origine suisse
      René Plard, syndicaliste et député français, maire de Troyes
      Raymond Poincaré, président de la République française
      Krzysztof Piesiewicz, scénariste de cinéma
      Oronzo Reale, député et ministre italien
      Théodore Reinach, archéologue français
      Mary Robinson, présidente de la République d’Irlande
      Franklin Delano Roosevelt, président des États-Unis
      Marie de Roux (marquis de Roux), homme politique français
      Ségolène Royal, femme politique française,
      Jean-Michel Royer, journaliste, écrivain
      Mikheil Saakachvili, président de la Géorgie
      José Sánchez Guerra, Premier ministre espagnol
      Nicolas Sarkozy, ancien président de la République française
      Gerhard Schröder, chancelier fédéral d’Allemagne
      Robert Schuman, président du Conseil français, président du Parlement


    • Xenozoid 14 janvier 2017 18:38

      @Xenozoid


      Antonio Segni, président de la République italienne
      Yves Séguin, ministre québécois
      Marcel Sembat, ministre et syndicaliste français
      Tahar Sfar, homme politique tunisien
      Aristides de Sousa Mendes, diplomate portugais, Juste parmi les nations
      Paul-Henri Spaak, Premier ministre belge, président de l’AGNU, secrétaire général de l’OTAN
      Wallace Stevens, poète américain
      Dominique Strauss-Kahn, économiste et député français, ancien directeur général du FMI
      François Sureau, écrivain français
      William Howard Taft, président des États-Unis
      Louis-Alexandre Taschereau, Premier ministre québécois
      Emmanuel Temple, député et ministre français
      Margaret Thatcher, Premier ministre britannique
      Paul Vaillant-Couturier, journaliste, écrivain, syndicaliste et député français
      Raf Vallone, acteur italien
      Dominique de Villepin, ancien Premier ministre français
      Max Weber, économiste allemand, fondateur de la sociologie
      Woodrow Wilson, président des États-Unis, prix Nobel de la Paix
      Saad Zaghloul, indépendantiste et Premier ministre égyptien
      Jean Zay, député, ministre et résistant français
      Adone Zoli, président du Conseil des ministres italien
      Jean-Claude Zylberstein, éditeur français



      liste est trop longue


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 janvier 2017 21:20

      @Stella
      En se rassemblant provisoirement pour retrouver la liberté et la démocratie, en sortant de l’ UE.
      « Programme de Libération Nationale- 20 points pour rétablir la démocrate ».


    • Le421... Refuznik !! Le421 15 janvier 2017 10:04

      @Stella
      Adopter le principe du référendum révocatoire...

      Je ne vois pas d’autre solution.

      https://www.youtube.com/watch?v=4uMimGKuXaI

      Regardez et discutez autour du sujet. C’est fait pour ça !!


  • Vipère Vipère 14 janvier 2017 19:35


    Pompidou, Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande, tous ces fossoyeurs de notre Démocratie se sont succédés au pouvoir et ont démoli sciemment , l’édifice démocratique, adoubés par leurs pairs politiques, pour la plupart encore présents dans les coulisses de la politique, à tirer les ficelles de la toile d’araignée tissée depuis des décennies qui a destitué le peuple français de ses droits constitutionnels, de sa souveraineté, gouvernant par autorité à coup de 49.3 comme l’aurait fait un monarque de droit divin. 

    Nos élus républicains ont installé peu à peu, une république monarchique, où le vote des français n’est plus qu’un simulacre démocratique, leur permettant de garder le pouvoir et de se distribuer les places à forte valeur monétaire. 

    A quoi bon, convoquer la Constitution, les lois, la souveraineté dans une république bananière qui n’ a rien à envier aux régimes de dictatures africaines ? 

    Le moins que puissent faire les grands cocus que sont les français, vous et moi, est de balayer toute cette caste monarchique en votant contre les deux grands partis classiques où ces coucous ont fait leur nid. 

    Nous avons une chance unique, une chance inespérée qui ne se représentera pas de sitôt, de voter pour éradiquer ces oligarques qui ont réduit les français à la quasi impuissance à les déloger, sauf à voter contre eux en élisant des candidats « hors système monarchique ». 


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 janvier 2017 20:40

      @Vipère
      C’est l’UE qui est monarchique ! Comme au temps de la Monarchie, les décisions sont prises par des gens non élus : à la BCE, à la Commission européenne, et à Washington pour le FMI et l’ OTAN.
      De cela vous ne dites rien, alors qu’ils détiennent tous les pouvoirs !


      Dans ce système supranational, les Gouvernements ne sont que des gouverneurs des provinces de la colonie américaine qui a pour nom : « Union européenne ».

  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 janvier 2017 20:28

    L’auteur devrait lire aussi le TFUE, Traité de Fonctionnement de l’ UE, qui est la Constitution des 27 pays européens... La Constitution française a été modifiée de multiples fois, justement pour la rendre compatible avec les pertes de souveraineté du TFUE.


    Le Droit communautaire est supérieur aux Droit des Etats, y compris dans le domaine constitutionnel.

    "La primauté du droit européen sur les droits nationaux est absolue. Ainsi, tous les actes européens ayant une force obligatoire en bénéficient, qu’ils soient issus du droit primaire ou du droit dérivé.

    De même, tous les actes nationaux sont soumis à ce principe, quelle que soit leur nature : loi, règlement, arrêté, ordonnance, circulaire, etc. Peu importe que ces textes aient été émis par le pouvoir exécutif ou législatif de l’État membre. Le pouvoir judiciaire est également soumis au principe de primauté. En effet, le droit qu’il produit, la jurisprudence, doit respecter celui de l’Union.

    La Cour de justice a estimé que les constitutions nationales sont également soumises au principe de primauté. Il revient ainsi au juge national de ne pas appliquer les dispositions d’une constitution contraire au droit européen."


    Et les articles des Traités européens imposent des politiques qui rendent impossible la défense de l’intérêt général.

    Il faut donc en sortir, puisque nous avons ce droit !


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