vendredi 15 février 2013 - par Denis Thomas

Croissance nulle pour ne pas dire... récession

Les anglais disent que le mensonge le plus répandu est : « le chèque est parti au courrier ». En France c’est : « nous ne sommes pas en récession mais en croissance nulle ». En 2012, l’Insee a fait des prouesses, comme à son habitude, pour officialiser ce qui n’est qu’un élément de langage.

Ici, il s’agit d’une main de rassurer Bruxelles et de l’autre de ne pas effrayer encore plus l’électeur et le contribuable. Et ça personne n’y échappe, à droite comme à gauche. Chez Sarko, Christine Lagarde aux Finances et Eric Woerth au Budget furent orfèvres en la matière. Ils ont fait, en leur temps, des pieds et des mains pour éviter le vocable infâmant de « récession ».

Aujourd’hui, aussi, tant à Matignon qu’à l’Elysée, on serre les fesses. Deux trimestres de croissance négative et nous y entrons tête baissée. Rien que le mot fait froid dans le dos : récession. Et ferait tache sur le jeune CV présidentiel.

Le quatrième trimestre 2012 a connu une baisse de 0,3% de la croissance soit un poil plus que les 0,2% attendus. Du coup, le pays est resté sur le niveau atteint lors de l’exercice précédent. Faire porter le chapeau aux prédécesseurs est toujours jouable mais va faire de moins en moins sérieux et, surtout, rassurant.

Déjà, on rétropédale. Selon le Figaro « Ayrault signe la fin de l’objectif des 3% de déficit ». Le candidat Hollande s’était engagé à réduire le déficit publique annuel de la France à 3% de son produit intérieur brut à fin 2013.

VOYAGE EN INDE

Depuis New Delhi, où il s’est rendu pour tenter de fourguer Rafale et centrales nucléaires, « Moi Président » a refusé de commenter ce dérapage budgétaire. Il préfère être en France pour donner son sentiment.

Jean-Marc Ayrault, invité sur France 3, a fait savoir que la prévision sur laquelle a été bâti le budget 2013, à savoir 0,8% de croissance était aux oubliettes. Il faudra attendre avril pour connaître la nouvelle estimation. Même si ses prévisions sont fantaisistes, c’est bel et bien la croissance qui paye toutes les factures.

Le mécanisme est simple : plus on vend et on produit, plus on les recettes rentrent et plus sont financées les dépenses : retraites, sécu, fonctionnaires ou encore … intérêt de la dette publique. La France paie l’équivalent du budget de l’Education nationale en intérêts pour rembourser ses 1.818 milliards de dettes (fin du troisième trimestre 2012).

L’UMP fait savoir qu’elle déposera une motion de censure sur la politique gouvernementale dans les semaines qui viennent. C’est Copé qui le dit dans Les Echos. Si on ne sait plus trop si il est le patron du Parti, on s’aperçoit qu’il connait, lui aussi, les éléments de langage. Juste de langage, d’ailleurs, car avec la géographie de l’Assemblée nationale, l’initiative n’a aucune chance d’aboutir.

De toute façon, l’équipe gouvernementale et la Cour des comptes avaient préparé le terrain à cette « mauvaise » nouvelle depuis quelque temps afin d’en atténuer les effets.

Maintenant, il est bon de s’appuyer sur un autre élément de langage : « l’objectif de déficit zéro à la fin du quinquennat est maintenu ».

BRAISES

Ca, c’est pour l’Europe. La France doit garder son image « raisonnable » vis-à-vis de Bruxelles. Pour nombre d’économistes, il n’est pas trop grave que le gouvernement ne tienne pas ses engagements à la lettre, pourvu que la France reste sur sa ligne de rigueur. On ne parle plus trop de la crise de l’euro, ce n’est pas le moment de souffler sur les braises …

Le ministre des Finances, Pierre Moscovici, laisse laconiquement entendre que « la croissance 2013 devra être repensée ». Mais il « pense qu’il ne faut pas ajouter de l’austérité aux difficultés d’aujourd’hui ». Ca c’est pour l’homme de la rue. Afin qu’il n’y descende pas trop vite sans doute, indigné qu’il est. Ou qu’il pourrait vite devenir.

Reste que les efforts d’économies budgétaires se montent toujours à la bagatelle de 38 milliards d’euros, comme présentées dans le discours hollandais de campagne.

Et il y a peu de chances que de l’oxygène arrive : par exemple, l’Unedic anticipe une hausse de 8,3% des indemnisations chômage en 2013, ce qui est très vraisemblable à la vue de la situation sociale. Le gouvernement, optimiste, ne voit qu’une « petite » hausse de 1,6%. On peut toujours rêver. Pendant que des désespérés s’immolent devant Pôle Emploi.

Côté recettes, c’est la Berezina : En revoyant la croissance à la baisse, même à minima, il va falloir sur cinq milliards d’euros en moins. Au bas mot. Et les économistes ne s’attendent plus à 0,8% de croissance en 2013 ni même à 0,4% (ce que n’annoncera pas Ayrault en avril…) mais à 0,1%. Soit une seconde année de croissance nulle. Ou presque.



28 réactions


  • Marc Chinal Marc Chinal 15 février 2013 10:49

    Bientôt mûrs pour la civilisation post-monétaire...
    Mais vu le niveau général en économie, avec des masses énormes incapables de comprendre que la monnaie doit être rare pour avoir de la valeur, et que cette rareté entraînera encore et toujours la misère, ... on n’est pas prêt de voir le bout du tunnel ! smiley


    • Cédric Moreau Cédric Moreau 15 février 2013 11:01

      SI je puis me permettre, vous pourriez vous inclure dans cette masse ... la monnaie n’a aucune valeur intrinsèque, ce n’est qu’un outil, une convention. Rien d’autre. Autant la richesse est difficile à produire et nécessite de l’activité ou de l’intelligence humaine, autant la monnaie ... ça s’imprime.


      Que l’on crée de la misère avec notre système monétaire (qui pourrait être différent et plus juste) est un tout autre problème.

    • Cédric Moreau Cédric Moreau 15 février 2013 11:11

      Pour aller plus loin sur le sujet de la monnaie, je vous suggère de lire :



      Le 2ème lien est un peu moins accessible, mais il a le mérite de pousser la réflexion assez loin. Notamment, l’auteur y démontre qu’un système monétaire « juste » est nécessairement un système à Dvivdende Universel.

    • Marc Chinal Marc Chinal 15 février 2013 11:15

      Vous n’avez rien compris à la création monétaire et avez bénéficié d’un bourrage de crâne à propos de la monnaie.
      .
      C’est un outil d’échange oui. La monnaie est un troc intermédiaire... échangeriez-vous un objet ou un service contre quelque chose qui ne vaut rien ?
      Non.
      Et comment organise-t-on la valeur ? (par la simple nécessité ? Pas uniquement).
      Que ce soit par l’appui sur la valeur OR ou l’offre et la demande et la spéculation, la monnaie doit être rare pour avoir de la valeur.
      Dès que l’humanité oublie cette simple équation, l’organisation monétaire s’effondre (voir régimes communistes ou toutes les crises monétaires des systèmes capitalistes).
      .
      Désolé, vous n’êtes pas dieu (et moi non plus, inutile de rebondir là dessus).
      La monnaie amplifie et impose la misère : comprenez-le ou continuez à vous battre contre des moulins à vent.


    • Cédric Moreau Cédric Moreau 15 février 2013 11:55

      Ce n’est pas parce que je ne suis pas d’accord avec vous que j’ai forcément bénéficié d’un bourrage de crâne. Vous ne me connaissez pas, merci de rester courtois et d’éviter les affirmations péremptoires.


      Je ne dis pas que raréfier la monnaie ne lui confère pas un caractère « plus rare ». Je vous contredis sur le sujet de la valeur.

      Comprenez que de mon point de vue, la monnaie n’a de valeur que parce que les autres l’acceptent, selon une évaluation qui leur est propre. Si demain mon boulanger préféré n’accepte plus des € pour être payé, quand bien même l’€ est rare, cette monnaie n’aura plus aucune valeur à mes yeux (enfin presque, comme je le souligne plus loin).

      Bref, la monnaie n’a aucune valeur en soi, et ce que vous dites induit « la masse incapable de comprendre », en erreur. La monnaie est un bout de papier ou une écriture informatique. Ce n’est pas une richesse, ça n’a donc pas de valeur.

      En ce qui concerne l’organisation de la valeur, en revanche, si c’est ce que dit votre vidéo (je n’ai pas le temps de la lire dans l’immédiat), je suis d’accord concernant l’Etat : en n’acceptant que les € comme élément libératoire de l’impôt, l’Etat impose les gens à utiliser des € pour leurs échanges.

      Notez que ça ne change rien au fait qu’un billet n’est qu’un bout de papier. Il véhicule la notion de dette certes, tant qu’on l’accepte. Notez aussi que même dans une civilisation post-monétaire, rien n’empêchera les gens de continuer à raisonner en termes de dette vis-à-vis de l’autre, et du coup, en reviendra probablement de lui-même à un système monétaire. En tout cas, je ferai certainement partie de ceux-là si tant est que le système monétaire me semble juste.

    • Marc Chinal Marc Chinal 15 février 2013 14:39
      <<<<Je ne dis pas que raréfier la monnaie ne lui confère pas un caractère « plus rare ». Je vous contredis sur le sujet de la valeur.<<<<

      Ce qui est plus (+) rare n’a pas une valeur supérieure ?

      <<<<<Comprenez que de mon point de vue, la monnaie n’a de valeur que parce que les autres l’acceptent, selon une évaluation qui leur est propre. <<<<
      .
      Et ils l’acceptent parce qu’à leur yeux ça ne « vaut rien » ?
      .
      <<<<Si demain mon boulanger préféré n’accepte plus des € pour être payé, quand bien même l’€ est rare, cette monnaie n’aura plus aucune valeur à mes yeux (enfin presque, comme je le souligne plus loin).<<<<<
      .
      Quelle motivation à faire ça ? Développer une monnaie locale ? et cette monnaie locale n’aura pas exactement le même problème de devoir être suffisamment rare pour avoir de la valeur ?
      Rappelez-vous : si la monnaie n’a aucune valeur, s’il suffit de prendre des feuilles sur les arbres pour faire de la monnaie, la monnaie ne vaut rien.

      .
      <<<<Bref, la monnaie n’a aucune valeur en soi, <<<<
      .

      Faux : vous n’échangeriez pas un bien ou service contre quelque chose qui ne vaut rien.
      .
      <<<<La monnaie est un bout de papier ou une écriture informatique. Ce n’est pas une richesse, ça n’a donc pas de valeur<<<<.
      .

      Mais elle est en rapport avec une rareté sur le marché de l’offre et la demande.
      Si vous passez des lignes d’écriture dans le vide (comme l’a fait Sarkozy pour « sauver » le système) ça ne tient que parce que les masses n’ont aucune idée de comment fonctionne le système. Et l’argent dette est un problème uniquement parce quelle repose... sur rien ! Autrement dit, sur aucune valeur de rareté.
      .
      <<<<<Notez que ça ne change rien au fait qu’un billet n’est qu’un bout de papier. Il véhicule la notion de dette certes, tant qu’on l’accepte.<<<<<
      .
      Non, « l’agent dette » fait partie du « bourrage de crane des pseudos-rebelles » qui s’imaginent que lorsque la monnaie sera de nouveau aux mains des banques centrales elles-même aux mains du peuple, tout s’arrangera par magie.
      Les vidéos sur l’argent dette n’expliquent jamais la dilution de la valeur, elle parle juste de la « confiance » et des « garanties » imaginaires ainsi que des « profits ». Mais elles ne vont pas à la « cause des causes » comme dit Chouard. Elles ne font pas comprendre que la rareté est le maître mot.
      .
      <<<<Notez aussi que même dans une civilisation post-monétaire, rien n’empêchera les gens de continuer à raisonner en termes de dette vis-à-vis de l’autre, et du coup, en reviendra probablement de lui-même à un système monétaire. <<<<<<<
      .
      Non, il n’est pas question de « dette ». Mais ce n’est pas en 5 minutes et avec l’optique de démolir que vous pourrez imaginer autre chose que le système actuel dans lequel on est né et formaté.
      .
      <<<<<En tout cas, je ferai certainement partie de ceux-là si tant est que le système monétaire me semble juste.<<<<
      .
      Lorsque vous comprendrez que notre système arrive à saturation, vous comprendrez peut être qu’il faut imaginer et construire autre chose.
      .
      Démontrez moi que « faire de la monnaie en oubliant qu’elle doit être rare » peut fonctionner à moyen et long terme.

    • Cédric Moreau Cédric Moreau 15 février 2013 16:28

      « Ce qui est plus (+) rare n’a pas une valeur supérieure ? »

      Certes, mais une valeur nulle divisée par n’importe quel nombre est toujours nulle. Une monnaie étant sans valeur, divisée à l’infini, est donc toujours sans valeur.

      « Et ils l’acceptent parce qu’à leur yeux ça ne « vaut rien » ? »
      Non, mais ils ne l’acceptent pas non plus pour sa valeur. Ils l’acceptent car ils ont confiance dans cette monnaie. C’est aussi l’une des raisons qui pourrait pousser mon boulanger à ne plus l’accepter : si par exemple la monnaie est devenue hyper falsifiable, il pourrait ne plus lui accorder de confiance et ne plus en vouloir.

      « s’il suffit de prendre des feuilles sur les arbres pour faire de la monnaie, la monnaie ne vaut rien »
      Nous sommes d’accord, c’est ce que j’essaye d’expliquer. Tout au plus, elle vaut une feuille d’arbre.

      « Faux : vous n’échangeriez pas un bien ou service contre quelque chose qui ne vaut rien »
      Pourtant c’est ce que l’on fait tous. La monnaie n’est rien d’autre qu’un bout de papier (ou une écriture informatique) dans lequel on a confiance (d’où le nom fiduciaire). On a confiance dans le fait qu’elle puisse nous permettre d’échanger de la valeur, qu’elle nous permette d’obtenir un bien ou un service de quelqu’un d’autre car il l’accepterait en paiement. C’est tout !
      D’ailleurs, si plus personne n’accepte d’€ du jour au lendemain, ça n’en détruit pas pour autant la moindre valeur pour la simple et bonne raison que la monnaie n’en a aucune  ! En revanche, ceux qui avaient beaucoup de cette monnaie et l’ont accumulé en échange de biens et services n’obtiendrait du coup plus rien en retour de cette monnaie.

      « Mais elle est en rapport avec une rareté sur le marché de l’offre et la demande. »
      Oui, la rareté des richesses, tant qu’on fait confiance en cette monnaie. Ça ne lui donne pas de valeur en soi ! Quand il n’y a plus de confiance, il n’y a plus de monnaie.

      « Lorsque vous comprendrez que notre système arrive à saturation, vous comprendrez peut être qu’il faut imaginer et construire autre chose. »
      Vous croyez vraiment que je le cautionne ??

      La confiance ça ne se démontre pas. Par contre pour une démonstration d’un système monétaire juste, je vous conseille mes 2 précédents liens.

    • Marc Chinal Marc Chinal 15 février 2013 17:16

      Je vous parle de rareté et vous me parlez de « confiance ».
      C’est évident que si personne n’a confiance, la valeur chute et inversement puisque c’est lié (mais ça ne change pas l’obligation d’en utiliser qui est faite par le système).
      Seulement vous ne répondez pas à la question :
      « pourquoi avons-nous confiance en telle ou telle monnaie ? »
      C’est quoi la base de la confiance en une monnaie, que ce soit des coquillages, de l’or, de l’euro ou la dernière monnaie locale en date du pays Basque ?
      .
      Et pouvons nous avoir confiance dans une monnaie qui n’est pas suffisamment rare ?


    • Cédric Moreau Cédric Moreau 15 février 2013 21:04

      Je crois que vous auriez sorti un truc comme « une monnaie doit être en quantité finie pour fonctionner » ne m’aurait pas fait tiquer. Par valeur, j’entends surtout valeur d’usage, valeur que ne saurait avoir une monnaie qui elle a une valeur marchande, qui peut notamment disparaître à tout moment si la confiance n’y est plus. Mieux vaut être précis car la monnaie est un sujet méconnu comme vous le dites, à votre manière, et il convient d’éviter les amalgames.


      Concernant la rareté, qui veut d’ailleurs surtout dire en quantité finie dans un intervalle de temps donné et donc qui peut évoluer, je comprends mais n’adhère pas à votre fatalité. Une monnaie à Dividende Universel comme décrite dans la Théorie Relative de la Monnaie citée plus haut évolue en quantité de manière positive : chaque individu reçoit, mensuellement, hebdomadairement, une quantité finie de nouvelle monnaie. Pendant un mois, une semaine, la quantité d’argent en donc bien finie, rare. Ce n’est pas pour autant que cela génère de la misère, bien au contraire : chacun peut alors bénéficier de cette monnaie comme bon lui semble et agir économiquement.

    • Marc Chinal Marc Chinal 16 février 2013 02:19

      <<<<<<Une monnaie à Dividende Universel comme décrite dans la Théorie Relative de la Monnaie citée plus haut évolue en quantité de manière positive : chaque individu reçoit, mensuellement, hebdomadairement, une quantité finie de nouvelle monnaie. Pendant un mois, une semaine, la quantité d’argent en donc bien finie, rare.<<<<<<
      .
      Cela part d’un acte de coeur, mais que se passe-t-il lorsqu’on injecte de la monnaie de manière équitable dans un système ? Il y a naturellement augmentation des prix, et le pouvoir d’achat gagné... disparait dans l’inflation. La génération actuelle a oublié que l’inflation existe, mais elle va rapidement re-comprendre le problème si elle y est soumise.
      .
      Et puis je crois que vous confondez « quantité déterminée, finie », avec « rareté des quantités ».
      .
      Je vais vous ressortir un exemple un peu vieux mais savez-vous ce qui s’est passé lorsque les espagnols ont pillé l’or d’Amérique et l’on rapporté en Espagne ? Les prix ont flambé.
      Pourtant, ça aurait dû apporter « le bonheur » selon votre approche.
      Mais tout OR que ce fut, si l’or n’est plus « rare », il perd de sa valeur et les prix augmentent pour recréer de la rareté.
      On en sort pas. C’est un fondement de la monnaie.
      .
      <<<Ce n’est pas pour autant que cela génère de la misère, bien au contraire : chacun peut alors bénéficier de cette monnaie comme bon lui semble et agir économiquement.<<<<
      .
      Quand vous êtes « producteur » et que vous pouvez vendre à 100 au lieu de 50 parce que les clients ont les moyens, vous faites quoi ? Vous faites comme les autres producteurs, vous augmentez les prix tant que c’est possible ! (car n’oublions pas que la « concurrence » est un jeu de dupes).
      .
      Bref, conclusion habituelle : il n’y a pas de solution équitable possible dans un système qui utilise de la monnaie, quelle qu’elle soit.


    • Cédric Moreau Cédric Moreau 16 février 2013 15:29

      Ce n’est pas un acte de coeur, c’est un fondement si l’on veut respecter les 3 libertés économiques suivantes : liberté d’accès aux ressources, liberté de produire et liberté d’échanger dans la monnaie. Encore une fois, ceci est expliqué dans la TRM citée plus haut.


      Il y aura augmentation des prix (à production égale), mais il n’y aura pas disparition de pouvoir d’achat pour la simple raison que le Dividende Universel augmente lui aussi. Il serait réévalué chaque fois en fonction de la masse monétaire existante.

      Concernant le coup de l’or en Espagne, je ne dis pas du tout que ça devrait apporter le bonheur. Une injection de monnaie là où elle est manquante est très bénéfique, mais si elle ne manque pas les prix grimpent en effet comme ce fut le cas en Espagne. C’est mécanique.

      Le problème que vous rencontrez dans votre raisonnement et qui vous fait croire que la monnaie est un problème est que vous pensez qu’elle doit être d’une masse à peu près constante dans le temps, et que chacun doit travailler pour obtenir l’argent de ceux qui en ont.

      En effet, cela pose 2 problèmes :
      • Certains ont bénéficié de création monétaire, les autres non.
      • Ceux qui n’ont pas de monnaie doivent se plier à la volonté de ceux qui en ont. C’est une forme d’esclavagisme.
      Dans votre esprit forcément, cela amène de la misère. Je ne peux que vous rejoindre là-dessus. Mais il serait dommage de s’arrêter à cette conclusion quand on a compris que les choses pourraient être différentes, comme le démontre la TRM.

      Je vous invite très sincèrement à la lire et la comprendre. Peut-être ne serez-vous pas d’accord, mais alors je voudrais bien savoir pourquoi.

    • Marc Chinal Marc Chinal 19 février 2013 00:23

      TRM :
      Je n’ai vu nulle part une définition de TRM.
      Alors quand vous en aurez une, donnez la moi.
      La bande audio est un baratin sans fin qui mélange logiciel libre, valeurs libres dans l’espace temps, etc... Mais à la fin, on ne sait toujours pas de quoi ça parle.
      .
      dans un lien perdu, je tombe sur cette « définition » :
      "Le projet libre de monnaie numérique Open-UDC propose une définition décentralisée de la monnaie, en opposition avec une conception centralisée."
      Oui, et ?
      Qu’est-ce que ça change en termes de rareté obligatoire qui impose la misère ?
      Vous ne pourrez toujours pas utiliser les feuilles de arbres pour payer ce dont vous avez besoin pour vivre !
      Quant à la course à l’inflation, ça mène nulle part sinon à un gaspillage de valse d’étiquettes...


    • Cédric Moreau Cédric Moreau 19 février 2013 16:50

      Théorie Relative de la Monnaie (TRM), parmi les 2 liens que je ne cesse de citer. La TRM est un document électronique, un livre librement accessible sur ledit site.


      « Oui et ? » et ce ne seraient plus les banques qui maîtriseraient la monnaie, mais les individus eux-même. Ce que ça change ? Il n’y a plus de rareté artificielle de la monnaie, puisqu’elle provient des individus.

      Vous êtes vraiment scotché à votre rareté monétaire comme fondement de la confiance, et surtout vous semblez y associer « rareté des quantités » et êtes apeuré par l’inflation. Mais franchement, qu’on ai un pouvoir d’achat de 15% sur un revenu de 100 ou de 10^99 ne change strictement rien, le tout est de conserver ce pourcentage. La course à l’inflation on s’en fiche : le pouvoir d’achat issu du Dividende Universel reste le même.

      Il n’y a pas besoin de rareté, juste d’une quantité finie dans un intervalle donné.

    • Marc Chinal Marc Chinal 21 février 2013 12:52

      <<<<Théorie Relative de la Monnaie (TRM), parmi les 2 liens que je ne cesse de citer. La TRM est un document électronique, un livre librement accessible sur ledit site.<<<<
      .
      je vous en demande une définition claire et concise, pas un bouquin et un report sur des liens qui ne donnent pas de définition claire et concise.
      .
      <<<Ce que ça change ? Il n’y a plus de rareté artificielle de la monnaie, puisqu’elle provient des individus.<<<
      .
      La rareté n’est pas « artificielle », elle est intrinsèque à la notion de valeur d ’échange. Que ce soit des citoyens ou des banksters, ne changent rien à l’équation.
      .
      <<<Il n’y a pas besoin de rareté, juste d’une quantité finie dans un intervalle donné.<<<<
      .
      Et s’il y a besoin de plus, on ne pourra pas, parce que la quantité est finie. Bravo, vous avez réinventé la définition de rareté. smiley
      Votre monnaie fait croire qu’elle ne manquera pas, qu’elle sera présente pour tous, mais vous n’avez pas compris qu’en diluant sa valeur vous ne résoudrez aucun problème de misère.
      .
      Sincèrement, regardez cette vidéo, elle vous expliquera pourquoi votre monnaie libre de marchera pas.


    • Cédric Moreau Cédric Moreau 24 février 2013 19:35
      J’ai regardé votre vidéo, et j’y vois une confusion dans cette notion de rareté que vous n’arrêtez pas de citer. Si je devais traduire, pour vous la « rareté » de la monnaie est le fait que :

      • la monnaie est établie (existe en quantité finie, et est entièrement répartie entre tous les acteurs)
      • la monnaie est non falsifiable (ne peut pas être créée ou dupliquée facilement et en grande quantité par un ou de multiples acteurs)

      Il s’agit là de conditions préalables à la confiance, qui est la seule garante de l’attribution de valeur d’échange à une monnaie. Nous sommes d’accord là-dessus : sans confiance, point de monnaie.

      Sauf que je pense que vous vous trompez sur les conditions précitées : de mon point de vue, la monnaie n’a pas besoin d’être établie. En fait, elle a surtout besoin d’être finie dans un intervalle donné. Mais cela n’empêche pas de pouvoir créer de la nouvelle monnaie et de la répartir à intervalles réguliers ! Avec cette solution, vous éradiquez la misère monétaire des individus. Et ça ne fait pas pour autant chuter la valeur d’échange de la monnaie du jour au lendemain : mettons à 12% d’augmentation de la masse monétaire par an (pour faire simple), ça fait donc 1% par mois divisé par le nombre d’individus ... ce n’est donc PAS un jackpot, il n’y a pas d’injection violente de monnaie.

      Ce processus de création monétaire par Dividende Universel ne crée donc pas de rareté au sens où vous l’entendez, et pourtant la confiance peut perdurer. Dans un tel système, la monnaie n’est finalement plus un problème smiley

      ---

      Pour ce qui est de la TRM, pour faire court, celle-ci démontre qu’un système monétaire « juste » ne peut exister que si :

      • de la monnaie nouvelle est régulièrement créée sous forme de Dividende Universel
      • que ce DU est versé directement à chaque individu
      • que le montant du DU soit calculé en pourcentage de la masse monétaire

      Ce qui implique donc en termes techniques :

      • un Dividende Universel dont le montant est strictement croissant (sauf à l’initialisation de la monnaie)
      • une masse monétaire en croissance perpétuelle (du fait du DU — et pour être juste, le montant annuel de ce dernier annuel devrait se situer entre 5% et 9% de la masse monétaire)
      • une dilution régulière de la valeur d’échange de la monnaie (la monnaie émise à un instant t perd 99% de sa valeur d’échange relative au bout de 40 ans)

      Et en termes économiques :

      • Chaque individu est égal devant la création monétaire (et non pas juste ceux qui ont miné de l’or les 1ers..)
      • Les nouveaux arrivants dans le système économique ne subissent plus la répartition historique de la monnaie : tout le temps, de la nouvelle monnaie est créée, et la monnaie se voit presque complètement diluée au bout de 40 ans. C’est donc une justice générationnelle.
      • Chaque individu obtient de fait un droit sur les ressources avec sa part de monnaie émise
      • Chaque individu devient libre de travailler ou non pour d’autres afin d’obtenir plus de monnaie. Il n’y est plus contraint du fait de la répartition historique.
      • ... et d’autres impacts auxquels je ne pense pas dans l’immédiat.

      Désolé, je ne peux pas faire plus court smiley

      ---

      Pour répondre à vos remarques :

      La rareté n’est pas « artificielle », elle est intrinsèque à la notion de valeur d ’échange. #
      Non, la rareté dont vous parlez est partiellement inutile (cf. mon début de post). Seule la non-falsifiabilité est intrinsèque.

      Et s’il y a besoin de plus, on ne pourra pas, parce que la quantité est finie. #
      Pas dans le système monétaire que je prône : la masse monétaire augmente tout le temps. La monnaie est donc bien au service des besoins.

      Bravo, vous avez réinventé la définition de rareté.  #
      C’est surtout vous qui en avez faite une, et fausse de mon point de vue.

      Notez encore une fois que tout comme vous je ne cautionne pas le système actuel. Seulement, je pense que laisser tomber la monnaie serait une grave erreur menant à l’effondrement économique (qui nous pend déjà au nez remarquez ...).

      Bien à vous.

  • julius 1ER 15 février 2013 11:16

    au même moment c’est +750 milliards de profits engrangés par les principales multinationales «  »européennes«  » qui vont demander certainement encore plus de privatisations pour placer cette manne car là on voit clairement ou se situe le problème, l’argent est là mais comme l’objectif est de faire de l’argent et toujours plus d’argent en comprimant les coûts( avec plus de monopolisme plus de licenciements car là sont les coûts, la masse salariale qu’il faut réduire à tous prix ) comme dit par un internaute, le bout du tunnel on n’est pas prêt de le voir car je dirais c’est comme la ligne d’horizon plus on avance plus celle-ci s’éloigne !!!!!!!!!!!!!


    • Marc Chinal Marc Chinal 15 février 2013 11:25

      <<<<c’est +750 milliards de profits<<<<
      .
      ne nous leurrons pas avez des chiffres qui nous dépassent. Tout est inter-imbriqué. Ces profits sont réinjectés dans l’économie sous une forme ou une autre, et ça ne change pas le problème de la répartition équitable impossible. Si on « capte » ces milliards de profits en les redistribuant à tous, cela entrainera une inflation générale (qui ne profite absolument pas à ceux qui n’ont rien, car leur épargne pour « s’enrichir » continuera à fondre plus vite que les fortunes des milliardaires) et deuxièmement, prendre les bénéfs pousse à ne rien produire (car le risque de l’investissement est une réalité. Si vous supprimez l’intérêt de l’investissement privé, rien ne se fait, le système s’écroule, comme dans les pays dit socialistes du passé).


    • julius 1ER 15 février 2013 17:14

      je m’inscris en faux par rapport à vos propos ! vous confondez et d’ailleurs vous n’êtes pas le seul, vous confondez bénéfices et profits, d’ailleurs cet amalgame est fait depuis trop longtemps et ce n’est pas un hasard, le bénéfice c’est ce qui reste lorsque tout est payé, les salaires, les fournisseurs, les emprunts le capital immobilisé etc.. les profits c’est quand on comprime la masse salariale, que l’on est en situation de monopole et qu’on fait exploser les prix ........

      une entreprise pour se pérenniser a besoin de réaliser des bénéfices mais ce ne peut-être une fin en soi mais là ou le bât blesse c’est que depuis 30 ans des milliers d’entreprises parfaitement viables ont été passées à la trappe à cause de cette logique infernale du taux de profit à 2 chiffres , et çà c’est vraiment le fond du problème et on le voit bien ces jours avec Peugeot et la façon dont les chiffres sont présentés, justement en trompe l’oeil pour justifier l’injustifiable !!!!!!!!!!!!!!!

    • julius 1ER 15 février 2013 17:45

       @marc chinal

      je m’inscris en faux pour tout ce que vous dîtes votre vision du rôle de la monnaie et de l’argent est plus que périmée, ce qui prime dans cette société comme dans beaucoup d’autres c’est la confiance et actuellement c’est plutôt la défiance, vous dîtes que si l’on redistribuait l’argent engrangé par ces multinationales il y aurait une inflation énorme mais qui parle de redistribution ??
      ce qu’il faut revoir ce sont les écarts de salaires et de revenus déjà là il y aurait un sérieux rééquilibrage à opérer, je regardais ce matin l’échelle des salaires des fonctionnaires européens, 16 échelons 1 mini avec 2200 euros et des poussières et un maxi avec 18735 euros et des poussières, je cite de tête car j’ai retenu cet aspect, mais 16 echelons, j’ai failli en pisser de rire , ne me dîtes surtout pas que cela est formidable, car je vais me demander qui vous êtes réellement, mais dans l’actu vous devriez me parler de mR Ghosn et de ses revenus délirants( d’ailleurs lui-même est en train de se rendre compte que ses émoluments font tâche, il revoit à la baisse une part de ses primes) mais bon pour lui l’équation reste toujours ses revenus 13fois supérieurs à ceux de Mr le PDG de Toyota pour un chiffre d’affaire de Renaul-Nissan 2 fois moindre, cherchez l’erreur !!! non on est pas dans le meilleur des mondes et il y aura beaucoup de travail pour remettre l’économie en ordre de marche !!!!

  • ecolittoral ecolittoral 15 février 2013 12:46

    Croissance : 0,8%...0,3%...0,09%...0,0009%....0,0000006%.

    Parlons millième, croissance négative. Ou parlons d’autre chose.
    Demain par exemple ! Produire, vendre, consommer, épargner.

    Croissance n’a jamais voulu dire plus travail avec salaires ou revenus. Sinon pôle emploi n’existerait pas encore.
    Avec leurs 8% de croissance(plutôt (5% réelle) les entreprises chinoises ne fermeraient pas leurs portes comme c’est le cas depuis quelques années.

    • Marc Chinal Marc Chinal 15 février 2013 14:44

      Tout à fait : depuis 1970 la croissance n’a cessé d’exister en France, et pourtant le chômage n’a cessé d’augmenter...
      Mais chuuut, ne cherchons pas à comprendre et votons pour des débiles mentaux qui prônent la croissance pour le retour au plein emploi ! smiley
      (parti socialiste, UMP, FN, PC, Front de gauche, Verts, MODEM...)


  • LE CHAT LE CHAT 15 février 2013 15:25

    pour combler les déficits , il n’y aura pas d’augmentation de la fiscalité mais seulement des efforts de gauche supplémentaires ! smiley


    • latortue latortue 15 février 2013 16:06

      ça ne vous rappelle rien cette date de 1973 ??? depuis 40 ans nous n’avons pas remboursé un seul euro ou franc de capital de notre dette , alors comment voulez- vous qu’on s’en sorte sans changer cette fameuse loi . Et ce ne sont sûrement pas les mesures prises par les guignols de l’Europe qui changeront quelque chose .on nous amuse avec cette dette artificielle .

      En attendant faites des provisions et serrez vous la ceinture eux ils vont continuer a se gaver et bien en profiter .

      Oh oui je sais je vous ai entendus !!! démagogie hein , non je ne pense pas , plutôt triste constat que tout le monde peut faire , d’un côté le peuple en récession qui paye et qui doit la fermer , et de l’autre des politiques arrogants qui profitent de leur statut outrageusement , tout en méprisant le petit peuple , drôle de conception de la démocratie , il est vrai que vu comme ce mot est galvaudé il ne veut plus dire grand chose


  • Cassiopée R 15 février 2013 17:45

    Dans un premier temps, licenciements massifs, l’activité n’est plus rentable par rapport à la concurrence déloyale avec des salaires de misère, sans protection sociale et impossibilité sur le lieu d’avoir des revendications quelconques.

    Dans un second temps, promesse d’intervention pour le « sauvetage » du site alors que dans le même temps les avocats et les spéculateurs préparent le plan social et la rentabilité en Bourse par les ventes d’actions par des annonces sur cette situation.

    Dans un troisième temps, les politiques et les financiers promettent qu’il y aura des investissements futures alors que la tendance est de tout délocaliser vers des lieux de travail où la concurrence est déloyale.

    Dans un quatrième temps, encaissement du plan social et de son impact sur ses actions boursières avec les premiers bénéfices du nouveau lieu d’exploitation délocalisé. Le tribunal de commerce fait savoir qu’il n’y aura pas de reprise, et les politiques continuent à promettre s’ils peuvent encore avoir de la crédibilité (des conflits d’intérêts existent avec les financiers).

    Dans un cinquième temps, les financiers font savoir qu’une nouvelle activité doit aussi être délocaliser et que l’ancienne ne sera pas financer mais qu’un plan de retour à l’emploi politique est en cours de mise en oeuvre. Le chômage grandit et les revenus diminuent avec les baisses de salaire, des droits divers et la généralisation des contrats précaires qui précarisent les actifs. S’accaparer des richesses au détriment de l’intérêt général par divers moyens possible.


  • spartacus spartacus 15 février 2013 18:06
    Vous y croyez vraiment à la vérité des chiffres des gouvernements depuis 35 ans ?

    Vous croyez aux chiffres de la croissance ?

    -Sachant que plus le chiffre de l’inflation officiel est bas, plus le taux de croissance est haut.
    Schématiquement croissance= PIB -inflation

    L’électricité, le gaz, la SNCF, les services, tout augmente et vous avez une inflation « ridiculement » basse. Ça vous trouble pas ?

    Vous voyez des entreprises fermer tous les jours, pas beaucoup se monter, un chômage de masse, et on vous sort une croissance « très très faible » et on vous dit « presque une récession. Vous y croyez ?

    Il faut que la société civile, dispose de moyens de contrôler de l’état.
    Il faut arrêter cette croyance que l’état peut se contrôler lui même.

  • Croa Croa 15 février 2013 23:36

    Tout est faux et ce, dès le titre !  smiley

    Les vrais richesses, matérielles ou intellectuelles, vont toujours de l’avant et il ne peut pas y avoir de « récession ».

    La non-croissance est un faux problème car la croissance n’est nullement nécessaire dans le réel. C’est d’ailleurs tout le contraire puisque la croissance est source de tous les maux !

    En fait seule la finance a besoin de croissance : Elle n’est nécessaire qu’au maintient du système monétaire prédateur de ressouces réelles voulu par les banques à cause de l’usure qui ne représente rien de concret sauf à projeter dans l’avenir des richesses purement virtuelles que l’on voudrait potentielles... Bref c’est une fuite en avant par toujours plus de dettes, seul moyen de couvrir en monnaie ce qui n’existe pas !)

    Bémol : S’ il ne peut pas y avoir de « récession », ces conneries peuvent entraîner des blocages autoritaires à cause des règles d’argent mais il ne tient qu’aux sujets de s’en affranchir et de reprendre ce qu’on leur vole et tout roulera à nouveau puisque les richesses réelles ne peuvent pas s’évanouir !.


  • Montagnais .. FRIDA Montagnais 17 février 2013 03:14

    Vous croyez ?.. vous croyez vraiment ?..


    .. que la France aura la chance, le privilege d’entrer en decroissance ? 

  • xmen-classe4 xmen-classe4 19 février 2013 15:28

    Déjà, on rétropédale. Selon le Figaro « Ayrault signe la fin de l’objectif des 3% de déficit ». Le candidat Hollande s’était engagé à réduire le déficit publique annuel de la France à 3% de son produit intérieur brut à fin 2013.

    le senat disais bien qu’on ne pouvais pas le faire 3% de déficit.
    virer les fonctionnaire c’est encore payer des indemnités, et même geler tout les dépenses n’etais pas à l’ordre du jour.
    et en plus ils luttent contre la vie cher, ce qui fait qu’il y a moins d’impots .
     il y a EDF qui augmente ses effectifs et ses prix, c’est qu’ils sont quand meme capable d’y arrivé et peut etre meme sans le demander au crs.

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