lundi 18 juillet 2011 - par Peretz

Dette ? Et alors ? Diraient Keynes et Shakespeare

On n’en finira pas avec la crise de la dette tant qu’on ne décidera pas à faire ce que ces deux grands britanniques ont préconisé chacun à leur façon. Keynes a montré comment l’intérêt de la monnaie, donc la finance était liés au chômage : si les financiers investissent peu dans l’entreprise, comme c’est le cas actuellement, c’est qu’ils trouvent plus intéressant de prêter l’argent, surtout dans le court terme avec un meilleur rendement et un risque calculé équivalent ou même inférieur à cet investissement. Il suffit de prêter à tours de bras et d’acheter des actions et obligations qui permettent un rendement à court terme. Quitte à ce que les entreprises s’étiolent (les PME-PMI en particulier) et se lancent dans des plans sociaux : quel doux euphémisme pour éviter de dire débaucher comme auparavant !

C’est ce qui se passe depuis quelques dizaines d’années dans nos pays occidentaux. Chaque Etat (quand on dit l’Etat, c’est forcément nous), est obligé d’intervenir pour aider les entreprises à embaucher par compensation : c’est un système qui tous comptes faits, entre les exonérations de charges et les aides directes se montent en moyenne à plus de 170 milliards d’Euros ! D’où le déficit chronique et le gonflement de la dette que l’on connaît. Keynes a préconisé d’augmenter la croissance pour relancer l’Economie et réduire le déficit et certainement pas la rigueur qui entraîne encore plus vers l’abîme dans une logique implacable : plus on bloque les salaires, plus on réduit les dépenses, moins les entreprises produisent (la consommation diminue), et moins elle produisent, plus le chômage augmente, dans un cercle vicieux dont on ne peut sortir qu’avec fracas.

Quant à Shakespeare, (Marchand de Venise) il a clairement montré qu’un prêteur prenait un risque en prêtant, même s’il prenait en garantie une livre de chair. Ce qui en fait revient à se garantir sur la vie même du débiteur. Celui-ci était noble, on ne pouvait bien entendu faire agir la garantie sans attenter à sa vie. Que serait-il advenu s’il s’était agi d’un simple roturier ? On comprend l’allégorie : les pauvres, ou du moins les classes inférieures, qui déjà n’ont pas eu les moyens d’épargner comme ceux de la classe supérieure, qui d’ailleurs empruntent moins, vont être encore plus endettés, et dépensant moins, vont moins consommer. Actuellement ce tour de passe-passe est préconisé par nos dirigeants : on fait passer la dette nationale sur le dos de ceux qui déjà n’avaient pas les moyens de vivre sans crédit.

Quant à vouloir réduire les dépenses budgétaires en diminuant les niches fiscales, qui au demeurant étaient des incitations indirectes à investir, donc à faire tourner l’Economie, ou en réduisant les dépenses dans la fonction publique, elles vont à l’encontre de la croissance et vont également accroître le cercle vicieux. La solution est évidente, aller chercher l’argent là où il est, chez les financiers, par des prélèvements fiscaux qu’ils soient issus des plus-values boursières, des paradis fiscaux (on n’en parle plus, sérieusement), et les forcer à rendre gorge à des taux d’intérêt nuls ou presque : ce sont eux qui veulent prélever leur livre de chair. Ou comme le marchand de Venise, vont partir après avoir perdu leur bel argent : n’avaient-il pas pris ce risque au départ ?

Ce qui revient à dire que même avec le retour à une monnaie nationale, - comment faire sinon , - qui se dévaluera peut-être, et alors ? -, le prêteur perd tout ou partie de sa mise dans l’Economie casino, l’export reprend et l’entreprise embauche, l’importation se réduit, ce qui permet à des entreprises internes de démarrer à nouveau. Vous avez dit protectionnisme ? Et alors ? Seuls les pays à excédent commercial pourraient en pâtir, telle l’Allemagne, la Chine, le Japon, etc. Que devient l’Europe ? Comme auparavant un simple marché commun dans lequel salariés et entreprises fonctionnaient mieux, si ce n’était pas non plus le Pérou. Dans ces années le chômage était faible (2% en France en 1960). Pourquoi on en est arrivé là ? Posez la question aux élites qui nous ont gouvernés, et qui continuent à le faire. « On ne résout pas les problèmes avec des modes de pensée qui les ont engendrés » Albert Einstein.



22 réactions


  • Francis, agnotologue JL 18 juillet 2011 11:30

    Bonne réflexion à laquelle j’adhère.

    les groupes humains connaissent trois situations qui induisent trois types de comportements : la catastrophe induit le sauve qui peut ; la pénurie induit la solidarité ; l’abondance induit le chacun pour soi.

    La mondialisation libérale surfe sur le fait que des pans entiers de populations sont dans l’une ou l’autre des situations extrêmes - catastrophes ou abondance -, et les inégalités croissantes n’arrangent pas les choses, bien au contraire.

    Le protectionnisme est le moyen de rétablir un peu d’égalité : c’est le contraire du libre-échangisme, ce moteur d’inégalités. La dette est le moyen d’appauvir les pauvres, d’enrichir les riches. La solidarité est l’ennemi du capitalisme, et réciproquement.

    La mondialisation est une manne pour un petit nombre, une catastrophe pour la multitude : par conséquent, elle est à l’individualisme ce que la poule est à l’oeuf, et réciproquement.

    C’est le moyen qu’ont trouvé les riches pour tuer la démocratie.


  • picpic 18 juillet 2011 11:31

    Revenir à une monnaie local c’est prendre un canot et se jeter à la mer...
    Rester sur le paquebot €uro c’est vrai que c’est chouette, confortable avec un orchestre magnifique qui joue sans s’interrompre.
    Les spécialistes qui ont conçut, le bateau, n’arrête pas de le dire, le bateau est in-sub-mer-sible ! Un véritable TITAN, son nom doit être probablement tiré de là...


  • Taverne Taverne 18 juillet 2011 11:37

    à l’auteur : Vous écrivez : "Quant à vouloir réduire les dépenses budgétaires en diminuant les niches fiscales, qui au demeurant étaient des incitations indirectes à investir, donc à faire tourner l’Economie, ou en réduisant les dépenses dans la fonction publique, elles vont à l’encontre de la croissance et vont également accroître le cercle vicieux."

    Les niches fiscales qui représentent environ 50 milliards (à peu près autant que les intérêts de la dette je crois et que la cagnotte fiscale de Jospin en 2000) sont passées au nombre de 70. 40 ont été créés par Sarkozy essentiellement pour favoriser les riches. En effet, on n’a pas vu d’effet positif sur la croissance. Il faut donc remettre surla table des discussions toutes les niches fiscales.

    Quant aux réductions des dépenses dans la fonction publique, je ne vois pas bien en quoi cela va entamer la croissance. Il s’agit de dépenses de fonctionnement...


    • Peretz Peretz 18 juillet 2011 14:52

      @ Taverne. Les fonctionnaires comme les salariés du privé font marcher l’économie par leurs dépenses de consommation (au sens large). Ce que Keynes a également préconisé du temps de la crise de 1929. Avec la rigueur c’est le contraire. Faire des économies au niveau de l’Etat est contre-productif.


    • Taverne Taverne 18 juillet 2011 14:57

      C’est lorsqu’on taille dans les dépenses d’investissement de l’Etat que l’on peut porter préjudice à la croissance. En revanche, les frais de fonctionnement ne sont pas un moteur de croissance. Les revenus oui (y compris ceux des fonctionnaires), les dépenses de fonctionnement en général, non.


    • Francis, agnotologue JL 18 juillet 2011 15:18

      Je trouve qu’il faut une sacrée dose de mauvaise foi pour rester poli, pour différencier entre les dépenses du gouvernement.

      En revanche, on ne voit jamais ces « subtils analystes » différencier entre les profits du privé ! Par exemple, sans le dire, les profits malhonnêtes sont tolérés au motif que c’est bon pour l’économie !

      De fait,du point de vue libéral, il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises dépenses de l’Etat : il n’y a que des dépenses qui favorisent lesprofits privés et des dépenses qui favorisent la justice sociale. Du point de vue de la pensée unique - libérale -, les dépenses qui favorisent les profits privés (exonérations de charges, socialisation des pertes ...) sont de bonnes dépenses ! Les autres sont de mauuvaises dépenses.


    • Taverne Taverne 18 juillet 2011 15:22

      Je trouve qu’il faut une encore plus grande sacrée dose de mauvaise foi pour ne pas voir que nous traitons ici des effets des dépenses de l’Etat sur l’économie et uniquement de cela. Le social est mis à part. Avec tous les articles que j’ai écrits sur le social, je pense qu’on ne peut pas m’accuser de mauvaise foi.


    • Francis, agnotologue JL 18 juillet 2011 15:42

      Taverne,

      pourquoi vous êtes-vous senti visé ?

      Puisque nous y sommes, pouvez vous nous dire quelles sont les réductions des dépenses de fonctionnement qui selon vous, n’auraient pas d’impact sur la croissance ?


    • Taverne Taverne 19 juillet 2011 10:32

      Et pourquoi donc ferais-je cela ? Il n’est pas dans mes intentions de trier pour ne garder que les dépenses qui auraient un effet direct sur la croissance. Cessez ce mauvais procès. Il y a cependant des réalités à prendre en compte à l’heure des choix des priorités...Faut-il par exemple créer des dizaines de milliers d’emplois jeunes assimilés fonctionnaires ?


    • Francis, agnotologue JL 19 juillet 2011 10:43

      Taverne,

      si je vous ai demandé de préciser c’est parce que vous avez écrit : « les frais de fonctionnement ne sont pas un moteur de croissance. Les revenus oui (y compris ceux des fonctionnaires), les dépenses de fonctionnement en général, non »

      Je voulais seulement m’informer.

      Quant à la mauvaise foi, je pensais à celle des zélites et leurs « subtils analystes ».


  • Robert GIL ROBERT GIL 18 juillet 2011 11:58
    Keynes et Shakespeare mais q’en dit Marx, voir :http://2ccr.unblog.fr/2011/01/07/la-dette-publique-et-la-bancocratie/

  • loco 18 juillet 2011 12:46

     J’ai un peu de mal avec cette affaire de « dette »..... Bon, si je comprends bien, le système finit en chaussettes, et ceux qui possèdent.... mesurent la part de vent que contient leurs richesses, un peu comme si ils avaient mesuré leur gruyère en volume et non en poids.

     Donc, ma maison que j’habite, qui valait X vaut un demi de X... la belle affaire pour moi, en est-elle pour autant moins agréable, moins spacieuse, avec une pelouse moins verte ? Certes,si j’avais joué le marchand de sommeil, le petit capitaliste en branche, et que j’aie acheté une maison pour laisser le locataire me la payer loyer après loyer, je pourrais pleurer de n’avoir au bout du compte que le demi revenu de ma forfaiture.... Mais... c’est le jeu ma pauvre Lucette !

     


  • le journal de personne le journal de personne 18 juillet 2011 15:58

    Il n’y a pas de salut… il n’y aura pas de salut
    Ni pour les pays déficitaires comme la Grèce ou l’Espagne
    Ni pour les pays lacunaires comme la France ou l‘Allemagne
    Ni pour les pays totalitaires comme l’Amérique ou la Chine
    N’y songez même pas, il n’y a pas de remède pour ce genre de poison… ni de remise pour ce genre de crise.
    Nous sommes tous contaminés, irradiés par je ne sais quelle disgrâce divine.

    http://www.lejournaldepersonne.com/2011/07/mouvement-vers-le-rien/


  • ZEN ZEN 18 juillet 2011 17:27

    Allez chercher l’argent là où il est ?
    Vous n’y pensez pas mon bon Monsieur !...

    Si vous avez le moral aujourd’hui, lisez ce billet frais et les commentaires qui suivent, sinon s’abstenir...


  • Piotrek Piotrek 18 juillet 2011 21:05

    Oui

    Mais ce n’est malheureusement pas si simple

    Il n’y a tout d’abord pas de frontière nette entre l’économie casino et l’économie « réelle », l’effet domino risque d’être tel que tout le monde, y compris vous, y laisserez des plumes (pour moi avec mes 18 euros sur mon compte, je considère cela déjà fait)

    Pour ce qui est du protectionnisme (quel qu’il soit, même sous la forme de dévaluation compétitive) il faut que vous soyez conscients qu’il y aura une riposte sous une forme ou sous une autre de la part des partenaires étrangers, a moyen terme, les bénéfices du protectionnisme seront soit annulés au mieux ou ralentiront l’économie après que les bénéfices soient annulés.

    Vous utilisez l’excédent commercial (ou la balance commerciale) pour expliquer, que, de toute façon notre balance n’est pas positive (plus d’importations, 538.9 milliards $ que d’exportations, 472.7 milliards $) et que donc on peut se permettre de devenir protectionnistes.
    Or que représentent 472.7 milliards $ ? Sachant que le PIB de la France est de 2 555 milliards USD, les exportations représentent donc tout de même... 18.5%de l’économie nationale. Vous zappez sur 472 miliard un peu vite. La France est le 5eme exportateur mondial

    Ensuite, l’économie d’aujourd’hui est bien différente des années 60. On importe pour transformer pour réexporter ensuite. Dévaluez et ce qu’on importe sera plus cher y compris les matières premières et les composants utilises dans notre industrie (au hasard : le pétrole)

    Autre problème, l’argent perdrait de sa valeur et les salaries perdraient du pouvoir d’achat les salaires ne suivraient pas.

    Enfin c’est la solution proposée par le FN, donc faut pas s’attendre à voir de l’Einstein sur ce coup la


    • Peretz Peretz 18 juillet 2011 22:59

      @Piotrek « Largent perdrait de sa valeur ». Oui mais à l’extérieur (si le franc revient bien entendu). Quant à l’augmentation des prix de matière première, elle induirait un début d’inflation certes, mais les entreprises qui exportent exporteraient davantage. D’où une compensation au niveau de l’embauche dans ces entreprises avec ce que cela suppose d’augmentation du pouvoir d’achat pour ces salariés et des prélèvements TVA et IR. qui s’ensuivent : diminution du déficit budgétaire. Sans compter qu’une baisse de l’importation peut faire revivre des entreprises nationales, et en finir avec les délocalisations que l’euro fort favorise, etc... j’en passe probablement. Bref un retour à une macroéconomie « normale ». Je ne vois rien de catastrophique là-dedans, sauf pour les créanciers, qui bien entendu font courir ce bruit. Et ce n’est pas parce que le FN court après ce scénario pour des raisons électoralistes qu’il est faux. Il vaut mieux l’original que la copie comme le dit souvent Marine, à qui on peut retourner ce compliment.


    • Piotrek Piotrek 19 juillet 2011 13:02

      Dans un premier temps, il serait certain que cela marcherait, un an ou peut être deux. Mais la solution n’est pas viable sur le long terme et ne permetterai surement pas d’équilibrer le budget de l’etat.

      Et j’insiste sur le fait que la France comme les autres pays du monde sont maintenant tres dépendants des importations, je pense pas que quelqu’un ait une idée precise de la mutation economique qui se produirait dans le pays.
      On gagnerait sur les produits agricoles francais, mais on y perderait sur le coût leur transport.
      Le prix des telecomunications baisserai-t-il ? Alors que le prix des terminaux mobiles et des PC augmenterait significativement.
      Les entreprises embaucheraient-elles ? Ou préfèreraient elles augmenter leur productivité ?

      En gros : on y gagne ou on y perd ? pas moyen de savoir

      Sur le papier c’est bien mais il y a tellement de risques que ca foire.

      Cependant, je suis d’accord avec vous sur la tendence de fond que vous exprimez : on va assister a un nivellement, une redistribution des cartes dans le monde en ce qui concerne la production, mais cela se fera uniquement du fait de l’augmentation des couts de transport à venir

      Enfin pour ce qui est du FN, c’est un parti sans idéologie à laquelle se fier pour ses choix, donc tout est virtuellement possible, comme censurer des livres à la bibliothèque municipale de Vitrolles. Ma vision de leur programme est donc sytématiquement méfiante et cherche la source de l’opportunité de chaque idée. La dévaluation compétitive est une idée simple à comprendre et à se rattacher, en revanche les conséquences possibles sont extrèmement imprévisibles.


    • Peretz Peretz 20 juillet 2011 08:36

      "Les entreprises embaucheraient-elles ? Ou préfèreraient elles augmenter leur productivité ? « La question ne se pose pas : une entreprise recherche toujours des gains de productivité, mais sont parfois »contraintes« d’embaucher quand ce n’est pas suffisant. Ne pas oublier que c’est aussi par le travail de l’employé qu’elle peut y arriver, par ce qu’on appelle la demande ou »propension à consommer".


  • Le péripate Le péripate 18 juillet 2011 21:16

    Un retour monétaire serait en toute rigueur historique un retour aux monnaies libres, c’est à dire produites par le marché (comme tous les autres biens). C’est le marché qui a inventé la monnaie, et pas Midas.Le marché ce n’est que des hommes en interaction. Alors un retour, c’est un retour à la monnaie privée.
    Fin du monopole de production et de circulation monétaire. Les états pourront continuer à produire des monnaies, mais on verra bien lesquelles les gens préfèrent.

    On ouvre les paris ?


    • Peretz Peretz 19 juillet 2011 16:18

      Petite réctification qui a son importance : c’est la monnaie qui a permis les échanges donc les marchés et non le contraire, en remplaçant le troc il y près de 3.000 ans. Avec l’inconvénient majeur de permettre l’inégalité de la distribution des richesses. Erreur tragique de ceux qui ont cru le moment venu en 1917. Il semblerait que la question se repose maintenant. Quant à la réponse...


  • BA 18 juillet 2011 21:47

    Lundi 18 juillet 2011 :

     

    Zone euro : aujourd’hui, les taux des cinq Etats en faillite ont explosé.

     

    Les courbes sont en train d’augmenter de façon exponentielle.

     

    Italie : taux des obligations à 2 ans : 4,574 %.

     

    Italie : taux des obligations à 10 ans : 5,970 %. Record historique battu.

     

    /www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR10:IND">http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR10:IND

     

    Espagne : taux des obligations à 2 ans : 4,559 %. Record historique battu.

     

    Espagne : taux des obligations à 10 ans : 6,316 %. Record historique battu.

     

    Portugal : taux des obligations à 2 ans : 20,359 %. Record historique battu.

     

    Portugal : taux des obligations à 10 ans : 12,675 %.

     

    Irlande : taux des obligations à 2 ans : 23,222 %. Record historique battu.

     

    Irlande : taux des obligations à 10 ans : 14,079 %. Record historique battu.

     

    Grèce : taux des obligations à 2 ans : 35,976 %. Record historique battu.

     

    Grèce : taux des obligations à 10 ans : 18,211 %. Record historique battu.


  • Montagnais .. FRIDA Montagnais 18 juillet 2011 22:07

    Originale analyse.


    La dette ! La dette ! A longueur de papier, à longueur de spectron, à longueur de préoccupations..

    Mais les créanciers ? Où ce qu’on en parle ? Qui c’est ? On les voit jamais ces gnaffons , personne sait où ils sont. Leurs noms ?

    On creuse des trous, des trous, des abîmes, des puits sans fonds, endettés par milliards de millions, des abysses, des montagnes à l’envers, des précipices.. Où elle va la terre enlevée ?

    Même les docteurs en haute-économiste-spécialisée savent pas dire. Comment voulez-vous..

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