jeudi 2 octobre 2008 - par alcodu

Interprétation libérale de la crise des subprimes

Les articles sur la crise des subprimes se suivent et se ressemblent sur Agoravox comme sur la plupart des médias.

Résumons :


- c’est la "folie des marchés" qui est à l’origine de la crise financière actuelle ;

- ceux qui lisent le Financial Times ou le Wall Street Journal sont des mafieux ;

- la crise c’est la faute de Georges Bush (Etats-Unis, le trou noir) ;

- la "main invisible des marchés" fait la poche du contribuable ;

- le capitalisme mondial connaît une "débâcle" et il faut une "moralisation de la finance" ;

- la crise financière c’est "l’agonie du capitalisme" ;

- nous sommes en train de vivre une défaite des idées libérales... (les sanglots longs des violons libéraux).

Et j’en passe...

Bref, les étatistes jubilent. C’est la mondialisation libérale et le libre-marché qui sont coupables. Il faut donc, c’est logique, plus de régulation, c’est-à-dire plus de fonctionnaires et plus de moyens pour "moraliser" le marché. Car il est bien connu que les fonctionnaires et l’Etat sont détenteurs d’une morale irréprochable qui va tous nous sauver.
La crise est une véritable aubaine pour tous les ultra-étatistes qui se sentaient un peu désœuvrés après leur dernière grande campagne sur le réchauffement climatique et sur les moyens, étatiques cela va de soi, de "refroidir la planète".

Bien sûr, nous comprenons le point de vue de ces talentueux auteurs, tous soucieux d’augmenter les effectifs et les dépenses de l’Etat, seule solution pour juguler la "folie des marchés" et pour rendre des services bénévoles aux braves "usagers" du service public.
 
Malheureusement nous ne souscrivons pas à leur analyse car nous ne vivons pas du tout dans un monde libéral ni dans un monde de libre-échange, bien au contraire.

Les Etats nations captent aujourd’hui 50 % des richesses produites sur la planète ! En France, les dépenses de l’Etat atteignent 54 % du PIB (somme des valeurs ajoutées des entreprises). Aux Etats-Unis, elles sont de l’ordre de 36 %. Dans certaines dictatures pétrolières et dans les pays communistes, l’Etat confisque 100 % des richesses aux fins bien sûr de "redistribution" vers les "bons" citoyens.

Les barrières douanières, les freins à la libre-circulation des populations, les guerres, le surarmement, le clientélisme et la corruption sont le fait de ces organisations étatiques toutes-puissantes qui, à peu près partout dans le monde, outrepassent largement leur rôle et leur mission.

C’est cette mafia étatique qui est à l’origine de la crise dite des "subprimes", qu’il faudrait appeler par son vrai nom, à savoir la crise du financement du logement social par l’Etat américain.

On l’entend partout, la crise des subprimes - crédits immobiliers à risque - serait la conséquence d’un capitalisme financier "débridé" et (bien entendu) de l’ultra-libéralisme qui ravage la planète...

Autrement dit, les banques qui, suivant l’adage bien connu "ne prêtent qu’aux riches" se seraient spontanément mises à prêter massivement aux pauvres ?
Bizarre, bizarre.

La vérité est tout autre.
Ce sont les gouvernements américains, démocrates et républicains confondus qui, depuis trente ans, ont créé cette monstrueuse bulle financière en incitant et même en obligeant les banques à "faire" du subprime. Il serait long ici de raconter toutes les étapes de cette construction qui remonte à 1938 (création de Fannie Mae).
Car c’est bien l’Etat fédéral américain qui a créé la Federal National Mortgage Association (FNMA) et la Federal Home Loan Mortgage Corporation (FHLMC), plus connues aux Etats-Unis sous leurs surnoms de "Fannie Mae" et "Freddie Mac".
Ces deux institutions avaient pour mission d’émettre des obligations garanties par l’Etat pour financer des banques, elles-mêmes émettrices de prêts à taux préférentiels destinés à des ménages pauvres.

Cette forme de financement a rencontré un immense succès. Les banques pouvaient prêter aux ménages en difficulté et vendre leurs créances à d’autres banques car elles étaient garanties par ces deux organismes d’Etat. En 1968, ce succès devient gênant et Johnson privatise Fannie Mae pour faire sortir ses engagements comptables des comptes de l’Etat. Les dettes publiques de Fannie Mae limitaient en effet sérieusement la capacité d’emprunt du gouvernement fédéral pour financer la guerre du Vietnam.
C’est en 1970 que Nixon crée un second organisme complémentaire : Freddie Mac (FHLMC).

Bien que privatisés ces deux organismes bénéficiaient d’un statut très spécial, celui de "Government Sponsored Enterprise". Elles avaient moins d’obligations que les autres banques de publier leurs comptes, payaient moins de taxes et bénéficiaient de la garantie implicite de l’Etat en cas de coup dur. Les banques ont donc continué à utiliser Fannie Mae et Freddie Mac pour refinancer des crédits accordés à des ménages de moins en moins solvables. Inutile de préciser que FM & FM étaient dirigés par des hommes en vue à Washington. Rien à voir avec de vraies banques privées dont le premier souci est de ne pas faire faillite et de se montrer prudentes dans les crédits qu’elles accordent.

C’est en 1993 que le HUD (US Department of Housing and Urban Development), organisme d’Etat chargé de promouvoir la propriété immobilière pour les plus démunis devient l’organisme de tutelle de FM & FM. Pour les politiciens américains, le taux d’accession à la propriété des ménages pauvres et des minorités ethniques est un sujet hautement sensible. Un politicien qui veut faire carrière doit augmenter ce taux. C’est pourquoi dès 1995 les dirigeants du HUD obligent FM & FM à financer 42 % de prêts "subprime", c’est-à-dire de prêts à risque !
Et sous la pression des politiques, cette proportion ne va cesser d’augmenter pour atteindre 56 % en 2004. Les banques qui financent un maximum de "subprimes" reçoivent le qualificatif de "banques non discriminantes" et... les félicitations de Fannie Mae.

Cette situation est aggravée par une autre conséquence (mondiale celle-là) de l’interventionnisme étatique. Les restrictions à la construction imposées par les villes et par les collectivités locales font gonfler démesurément les prix des logements. L’immobilier américain comme l’immobilier français ou comme l’immobilier britannique est contraint de s’accommoder des miettes de terrains que le pouvoir étatique ou local accepte de rendre constructibles. On construit des tours en centre-ville, mais impossible de bâtir en périphérie, c’est interdit !
Le marché s’envole, par effet de rareté, donc de spéculation et non par création de valeur réelle.

Des villes comme Los Angeles ou San Francisco ont vu leur prix exploser et subissent aujourd’hui la crise de plein fouet. En revanche, une conurbation comme Dallas Fort Worth où la construction a été laissée libre par les autorités locales ressent beaucoup moins la crise car les prix de l’immobilier y ont cru régulièrement, sans effet de bulle.

Au-delà du délire médiatique actuel, la vérité apparaîtra un jour. Contrairement aux idées reçues, il n’y a pas de secteurs plus encadrés et plus régulés que les secteurs de la banque et de l’immobilier aux Etats-Unis.
Les causes profondes de la crise actuelle se trouvent donc dans les délires de l’Etat américain et certainement pas dans la folie des marchés. On peut reprocher beaucoup de choses aux banques, notamment leur crédulité et leur manque de prudence face à la mafia étatique de Washington mais aller reprocher aux banques d’avoir trop prêté aux pauvres, c’est vraiment refuser de voir la vérité en face.




156 réactions


    • Forest Ent Forest Ent 2 octobre 2008 18:39

      Admettons. Mais ça n’empêchait pas les libertariens d’expliquer que l’Etat était le seul coupable de tout. Et celui-ci s’entête avec le pseudo-raisonnement le plus énorme de la semaine, au moins. Car s’il était vrai, cela signifierait que tous les mécanismes de contrôle de l’actionnariat privé ont flanché, donc qu’un marché libre ne peut pas exister. Et je suis curieux de voir ce que cet auteur va inventer quand il comprendra que l’immobilier n’est qu’une toute petite partie du problème.

      Disons qu’un grand concours de "pied au mur" vient d’être ouvert, et que cet article tient la corde pour l’instant.  smiley

      On vit une époque intéressante.


    • Le péripate Le péripate 2 octobre 2008 18:59

       L’auteur souligne le rôle de l’Etat dans cette affaire (comme dans d’autres). Il n’en exonère pas pour autant d’autres acteurs. Mais vous affirmez, contre l’évidence écrite, qu’il dit "l’Etat est le seul responsable. Je chercherais le nom de ce sophisme une autre fois, mais votre but est bien clairement d’exonérer totalement l’Etat, car vous avez une autre cible en tête.


    • Forest Ent Forest Ent 2 octobre 2008 19:21

      Ben en parlant de sophisme ... smiley

      Je vais vous aider : en fait, tout ça a été causé par un complot dont je fais partie, comme AV, et l’ensemble des plombiers des Alpes Maritimes.
       
      Notre concours de pieds au mur bat son plein.  smiley


    • Le péripate Le péripate 2 octobre 2008 19:45

       J’ai parlé de complot ? 
      Un interlocuteur sérieux, c’est quelqu’un qui accepte certaines règles. 
      Si vous voulez jouer au con, préparez vous, je suis capable d’être assez con aussi.


    • Christophe Christophe 2 octobre 2008 21:09

      @Péripate,

      La vérité est tout autre.
      Ce sont les gouvernements américains, démocrates et républicains confondus qui, depuis trente ans, ont créé cette monstrueuse bulle financière en incitant et même en obligeant les banques à "faire" du subprime.

      C’est en claire dans le texte. Les banques ne sont responsables de rien puisque l’Etat les a obligé à faire du Subprime.

      C’est exactement le point clef levé par Karg Se (ce qui l’a fait rire, je suppose) qui en fait, toujours dans le texte, permet d’exonérer les banquiers de leur irresponsabilité. Dès lors, puisque le texte ne fait absolument aucune référence à la responsabilité des banquiers, il est évident pour tout lecteur que l’auteur tend à exprimer que seul l’Etat américain est responsable.

      Donc, Forest Ent n’invente rien, excepté, et je vous l’accorde, que ma compréhension des prémisses du discours sont quelque peu erronés.

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    • Le péripate Le péripate 2 octobre 2008 21:16

       Suivant le même principe Eichmann s’est excusé... Bien sûr qu’Eichmann est coupable... mais aussi l’Etat national-socialiste. C’est de cela dont il est question.


    • Le péripate Le péripate 2 octobre 2008 21:27

       Et affirmer que le texte ne fait absolument aucune référence à la responsabilité des banquiers est assez incroyable, quand la conclusion est : On peut reprocher beaucoup de choses aux banques, notamment leur crédulité et leur manque de prudence face à la mafia étatique de Washington mais aller reprocher aux banques d’avoir trop prêté aux pauvres, c’est vraiment refuser de voir la vérité en face.



    • Forest Ent Forest Ent 2 octobre 2008 21:39

      @ péripate

      Bon reprenons.

      Il n’en exonère pas pour autant d’autres acteurs


      Ben si. Il est écrit dans l’article que l’état a obligé aux subprimes.

      vous avez une autre cible en tête


      C’était pas une histoire de complot ?

      Un interlocuteur sérieux, c’est quelqu’un qui accepte certaines règles.


      Il est possible que j’ai été emporté par la grande hilarité qu’a provoquée en moi cet article indigent. D’un autre côté, la schadenfreude et la lassitude, tout ça ... Il y a un an, on était des bouffons en disant que le système US allait péter. Maintenant, on est des bouffons en disant qu’il y avait un système US, alors qu’en fait c’était le communisme. Ca lasse... Tant qu’à vivre une crise majeure, je ne vois pas pourquoi je n’aurais pas au moins la possibilité de me moquer de ceux qui nous entraînés au fond.

      Revenons au sujet. L’Etat est toujours responsable si les choses vont très mal. Ca peut être parce qu’il est trop intervenu ou pas assez, ce qui est le cas ici. Dire que l’état contrôlait FNM et FRE revient à dire que ceux qui les ont achetés se foutaient de ce qu’il y avait dedans. Dans ce cas, il n’existe aucun capitalisme possible, si tout le monde est irresponsable. J’ai posé une question plus haut à laquelle le rédacteur n’a pas répondu. AXA était un actionnaire majeur de FNM, et qui ne dépendait pas je suppose de combines locales. Alors sur quelles bases valorisaient-ils leur invest ? La thèse de l’article entraîne nécessairement une irresponsabilité généralisée du marché. "Je n’ai fait qu’obéir aux ordres" ? Je me marre.

      S’il y a aux US un minimum d’état de droit, les administrateurs de FNM et FRE doivent être poursuivis pénalement.



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    • Le péripate Le péripate 2 octobre 2008 21:59

       Je crois que vous avez très mal compris l’article. Pour reprendre, oui, il faut juger Eichmann. Tous les Eichmann. Mais pour la compréhension, il faut aussi comprendre que sous la férule de l’Etat nazi toujours des Eichmann se lèvent, et que l’Etat national-socialiste est le responsable. Mille excuses pour cette métaphore digne d’un point Godwin, mais elle est parfaitement appropriée.


    • Forest Ent Forest Ent 2 octobre 2008 22:28

      J’ai mal compris cette phrase de l’article ?

      Ce sont les gouvernements américains, démocrates et républicains confondus qui, depuis trente ans, ont créé cette monstrueuse bulle financière en incitant et même en obligeant les banques à "faire" du subprime.

      Je n’ai rien contre discuter sur le nazisme, qui est la période de notre histoire sur laquelle j’ai le plus lu.

      Il existe deux compréhensions différentes du nazisme. La première est celle qu’on lit souvent dans la doc US, et consiste à dire que c’était un système dans lequel l’état contrôlait l’économie. Les américains appellent cela du "corporatism". Il existe une autre version constatant que l’entreprise restait privée, très poreuse avec le politique, sur les choix duquel elle influait. On pourrait appeller cela "le règne des conglomérats". Etait-ce un système totalement étatisé ou totalement privatisé ? Et les deux ne se rejoignent-ils pas ?

      Je suis moi aussi "libéral" avec toutes les réserves que l’on peut porter à la définition de ce terme. Un pays sans état n’est pas libéral, il est anarchique, et connait juste la loi de la jungle. Je ne vois pas une si grande différence entre fascisme et communisme, dans la mesure où tous deux ont finalement conduit à l’oligarchie. L’oligarchie est un danger, car les intérêts de la nation sont filtrés par ceux des possédants. Ca a été par exemple les patriciens romains pourrissant la république.

      Donc tout équilibre suppose un état capable de poser et faire respecter des règles. Ce que je reproche à votre discours est de dévaloriser le rôle du seul homme qui nous sépare du chaos, le dirigeant politique effectuant un geste juste, même rare. Vous sous-estimez le politique en le noircissant à profusion, et par là vous vous accablez.

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    • Christophe Christophe 2 octobre 2008 22:50

      @Péripate,

      On peut reprocher beaucoup de choses aux banques, notamment leur crédulité et leur manque de prudence face à la mafia étatique de Washington

      Je ne vois pas là la moindre référence mettant en exergue la responsabilité des banques concernant les subprimes. Ils sont crédules et manque de prudence de façon générale selon le texte ; mais en aucun cas il n’annule le fait que dans le cas des subprimes, leur avidité leur a fait oublié les responsabilités qui sont les leurs, ils se sont s’engouffré dans la brèche en conscience sans obligation aucune. Mais l’auteur pouvait-il se contredire entre son introduction et sa conclusion ?


    • Christophe Christophe 2 octobre 2008 23:21

      @Forest Ent,

      L’Etat est toujours responsable si les choses vont très mal. Ca peut être parce qu’il est trop intervenu ou pas assez, ce qui est le cas ici.

      Vous levez exactement le point qui permet de mettre en évidence la responsabilité de l’Etat. En laissant faire, juste quelques recommandations qui, a priori, n’ont guère étaient prises en compte, il avait sans doute les moyens d’endiguer cette crise, mais il fallait contraindre. Mais là, nos néo-libéraux auraient hurlé, non ?

      Je considère même qu’il y a un troisième responsable. Ce sont les éconmistes financiers qui laissent croire que le monde peut tenir dans quelques belles formules mathématiques. Mais généralement, les économistes ne sont responsables de rien, surtout pas de la mise en pratique de leurs théories. Mais ce type de responsabilité est plutôt une responsabilité par influence.

      @Péripate,

      Il existe trois notions de responsabilités dans les sociétés organisées. La responsabilité directe (les banques), la responsabilité indirecte (l’Etat) et la responsabilité par influence (les économistes financiers).

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    • Forest Ent Forest Ent 3 octobre 2008 00:09

      @ Christophe

      Je considère même qu’il y a un troisième responsable. Ce sont les économistes / financiers ?

      Ce n’est pas pareil.

      La macro-économie est, je sais que ça va choquer ici, quelque chose de désespérément simple : il y a de grands équilibres à préserver, et tout le reste est pipeau. A partir de là, les idéologues qui pensent par exemple que l’état peut tout ou rien sont comme des conducteurs de voiture qui ne veulent tourner que d’un côté. La seule partie de la macro qui se rapproche d’une science est la partie historique, mais c’est une science humaine, pas des maths. Personnellement, je trouve ces sujets macro un peu désolants scientifiquement. J’ai plus fun en vraies maths. Tout ça, c’est cosmétique.

      Les "financiers", c’est un terme assez générique. Il y avait toute une piétaille de MBA tout fiers de leurs règles de trois dont la profession consistait à faire tourner la machine à cash avec une liturgie risible.

      Did we tell you the name of the game ?
      We call it "riding the gravy train".


      Quelqu’un a pété pendant la messe ? Schadenfreude.

      Et puis il y a les vrais pouvoirs et enjeux de pouvoirs. Avec le recul, on avait quoi ? Des tas de grandes entreprises sur toute la planète qui appartenaient toutes aux mêmes établissements financiers des Bermudes, qui se trouvaient être aussi leurs créanciers. Comme marché concurrentiel, ça se posait là ! Et ces établissements étaient tous inextricablement liés entre eux par dettes et dérivés. Et la seule source de leur richesse était la création monétaire excessive autorisée surtout par les US, qui ruisselait sur la planète en achetant tout, comme "la mauvaise monnaie chasse la bonne". J’ai du mal à ne pas voir là-dedans un schéma de pouvoir et une oligarchie qui prospérait.

      Pour revenir sur Godwin, Henry Ford, qui a tant subventionné Hitler, n’a pas souffert de la crise ni de la guerre, au contraire, pas plus que Krupp, IG Farben, etc ...

      Je m’attends à entendre bientôt hurler : "ou bien sûr il y avait un gang qui complotait, des franc-maçons, des juifs, des arabes, des chinois, ...". Ca arrangerait plein de gens, comme la dernière fois. C’est je crois plus simple. On va dire qu’il y avait 5% de riches patriciens qui pompaient le système, 10% de valets aisés, 10% qui couraient pour essayer de rattraper. Le reste tombait progressivement à travers les fissures du système. A l’époque de la république romaine, les terres conquises cultivées par des esclaves suffisaient à la production. Les agriculteurs italiens se sont trouvés tous au chomdu. Je ne crois absolument pas que les patriciens romains, américains, français, avaient la moindre mauvaise intention envers la plèbe. Ils ne complotaient pas pour l’appauvrir. Ils préservaient juste leur propre niveau de vie. A la limite, c’est pire. C’était l’indifférence, qui est peut-être un plus grand péché que la méchanceté. Ils s’en foutaient totalement.

      On peut discuter de systèmes politiques, mais pas sans valeurs. La liberté, c’est bien, mais la liberté de faire quoi ? Nous avions un slogan équilibré "liberté, égalité, fraternité". Un monde d’indifférence, dans lequel le voisin peut crever, est exposé à ce genre de crises engendrées par l’avidité.

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    • Emile Red Emile Red 3 octobre 2008 09:26

      En lieu et place de "liberté, égalité, fraternité", comiquement, on pourrait traduire par une chanson de Chevalier :

      Prospère youp là BOUM !


  • abelard 2 octobre 2008 19:06

    à l’auteur de l’article,

    Je suis tout à fait d’accord avec vous. Tant que le droit de construire n’importe quoi, n’importe où, n’importe comment est dénié aux citoyens il n’y a pas de véritable liberté en ce bas monde. L’état est donc pleinement responsable !

    Mais je vous trouve un peu timoré dans vos analyses.

    Quant à moi je propose une théorie complémentaire à la votre découlant du même esprit : Le problème vient de l’interdiction étatique et crypto-bolchevique du libre et sain commerce des organes humains.

    En efffet, une famille de débiteurs incapable de rembourser son emprunt "subprime" devrait pouvoir échanger sa dette contre ses avoirs organiques.
    En excluant le foie (les pauvres sont tous alcooliques) on devrait pouvoir tirer un bon paquet de dollars des yeux, du coeur, des reins de l’endetté ainsi que des ovaires de sa femme. Les bébés pouvant fournir à moindre coût des cellules souches commercialisables.

    La crise financière mondiale n’est donc encore une fois qu’une démonstration des nuisances de lois étatiques liberticides.

    PS : J’ai réfléchi à une rentabilisation des débiteurs insolvables par combustion dans les chaudières du chauffage urbain. J’ai du renoncer à ce vaste projet, pourtant aussi pertinent que votre analyse, piégé par les lois stupides concernant la réduction des gaz à effet de serre. La très sainte initiative individuelle est toujours malheureusement découragée...

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  • impots-utiles.com 2 octobre 2008 19:07

    En France, la Caisse d’épargne est en bien mauvaise posture...
    Au printemps, dans un document interne, la direction de la Caisse nationale des Caisses d’épargne (CNCE) évaluait ses nouveaux besoins à 6,5 milliards...

    Pourquoi ? un exemple parmi d’autres :
    CIFG, une filiale américaine de Natixis ( elle même filiale de la Caisse d’épargne), était valorisée l’année dernière à 2,5 milliards. Engluée dans la crise des subprimes, elle figure maintenant pour 1 euro symbolique dans les comptes de la CNCE...

    http://www.impots-utiles.com/la-caisse-d-epargne-en-mauvaise-posture.php


  • Dolores 2 octobre 2008 20:47

    J’avoue humblement que je ne connais rien au monde de la finance, mais je constate un certain nombre de faits.
     
    Le libéralisme accompagné de la mondialisation est une sorte de mégalomanie destructrice.
    Les banques et les industries se trouvent dans la position "de la grenouille qui veut manger un boeuf".
    Leur seule déonthologie consiste à devenir plus grand, plus riche par tous les moyens pour avoir une position dominante dans leur secteur. Et c’est la loi de le jungle.
    Dans le but d’obtenir des bénéfices faramineux on achète ( et on vend) tout et n’importe quoi. Quitte à constater après achat qu’on a fait de très mauvaises spéculations.( Voir la Caisse d’Epargne et Nataxis.)
     
    Que se passe-t-il ensuite quand le gouffre est ouvert ? On met toute la population en danger mais ceux qui ont décidé ces transactions et ceux qui les ont approuvé, eux, ne subiront aucune perte. Ils seront au contraire récompensés par des "parachutes dorés".
    Alors pourquoi seraient-ils prudents, l’argent qui ne leur appartient pas.
     
    Le problème avec les libéraux, c’est que les bénéfices doivent être uniquement privés mais que les pertes doivent être nationnalisées. (voir le Crédit Lyonnais). Tout le bon peuple paiera pour les conneries d’un petit nombre, alors qu’eux ne subiront aucun préjudice, bien au contraire.
    Ces gens n’ont aucune moralité.

    Le libéralisme et le capitalisme comme on les entend aujourd’hui sont une plaie, tout comme l’a été le stalinisme.
    Il serait temps de mettre fin à cette comédie de déclarer "privées" toutes ces entreprises qui obtiennent de l’état des éxonérations, des subventions, des aides diverses et multiples, alors que tous ces avantages proviennent de l’argent du contribuable qui sera mis à contribution 2 fois. Une fois pour des "cadeaux" et une fois pour éponger les dettes.





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  • drapeau noir 2 octobre 2008 20:52

    En gros l’avidité des spéculateurs financier n’existe pas puisque les méchants crypto communistes sont les vrais responsables avec leur Etat soviétique, forcément soviétique.Mouais et la mondialisation , la dérégulation vous les mettez ou ces petites choses.Le nombre de fonctionnaires ne cessent d’etre réduit si vous ne le saviez pas encore et la part du secteur public également.Le problème c’est que votre système se casse la gueule et ça vous fait mal car qui aujourd’hui soutiend l’Etat ?L’université française est remplit de profs et d’étudiant comme vous et ça vous ennuie car il n’y a plus d’alternative visible.Fillon pique les gens tel le robin des bois des riches et le capitalisme va continuer à se marcher dessus avec sa ploutocratie autoritaire abjecte.Alors un peu de décence pour ceux qui vont encore plus souffrir c’est à dire les pauvres , forcément les pauvres !


    • Emile Red Emile Red 3 octobre 2008 09:37

      Demander à un libéral d’être décent c’est comme essayer de faire pisser un chien fou dans le caniveau !

      Ils crachent à longueur de temps sur l’état sans comprendre que l’état est l’émanation de la nation et qu’ils se crachent sur eux même.


    • drapeau noir 3 octobre 2008 14:44

      Comme quoi l’Etat a toujours bon dos pour les libéraux et c’est ce méme Etat qui les renfloue...Un peu comme le Fn qui stigmatise les immigrés mais qui a besoin de ces immigrés sans cesse à la télé type emeute urbaine pour survivre. Enfin le bouc émissaire ça va deux secondes , les anciennes dictatures ont usé jusqu’a la corde ces méthodes .


  • Dolores 2 octobre 2008 20:56

    J’avoue humblement que je ne connais rien au monde de la finance, mais je constate un certain nombre de faits.
     
    Le libéralisme accompagné de la mondialisation est une sorte de mégalomanie destructrice.
    Les banques et les industries se trouvent dans la position "de la grenouille qui veut manger un boeuf".
    Leur seule déonthologie consiste à devenir plus grand, plus riche par tous les moyens pour avoir une position dominante dans leur secteur. Et c’est la loi de le jungle.
    Dans le but d’obtenir des bénéfices faramineux on achète ( et on vend) tout et n’importe quoi. Quitte à constateraprès achat qu’on a fait de très mauvaises spéculations.( Voir la Caisse d’Epargne et Nataxis.)
     
    Que se passe-t-il ensuite quand le gouffre est ouvert ? On met toute la population en danger mais ceux qui ont décidé ces transactions et ceux qui les ont approuvé, eux, ne subiront aucune perte. Ils seront au contraire récompensés par des "parachutes dorés".
    Alors pourquoi seraient-ils prudents, l’argent qui ne leur appartient pas.
     
    Le problème avec les libéraux, c’est que les bénéfices doivent être uniquement privés mais que les pertes doivent être nationnalisées. (voir le Crédit Lyonnais). Tout le bon peuple paiera pour les conneries d’un petit nombre, alors qu’eux ne subiront aucun préjudice, bien au contraire.
    Ces gens n’ont aucune moralité.

    Le libéralisme et le capitalisme comme on les entend aujourd’hui sont une plaie, tout comme l’a été le stalinisme.
     Il serait temps de cesser cette comédie des entreprises "privées" qui bénéficient de subventions, éxonérations, aides diverses et mutliples.
    Les contribuables paient les cadeaux et ne voient pas la couleur des bénéfices,et en cas de pertes,ils paient une 2° fois pour éponger les dettes. Pour couronner le tout, ils perdront aussi l’argent qu’ils auront confié aux banques.




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  • franc 2 octobre 2008 21:24

    Vous accusez l’Etat mais l’Etat n’est qu’un organisme théorique qui est totalement neutre ou une coquille vide et ne serait rien sans les hommes qui le font fonctionner concrètement -------------------c’est comme si vous acusez l’appareil de justice voire la salle du tribunal d’avoir fait condamner un innocent,non ce sont les hommes qui manipulent cet appareil,les juges et les jurés qui sont responsables et l’esprit de justice n’est en rien coupable

    de même ce n’est pas l’Etat en tant que tel en tant que fontion propre de régulation pour le bien commun qui est responsable mais les hommes qui font fonctionner cet Etat----------------------or si les hommes de l’Etat ou fonctionnaires à quelque niveau qu’ils soient sont mauvais et entreprennent des actions nuisibles au bien commun ,c’est bien à ces hommes là qu’il faut s’en prendre et non à l’Etat en tant que tel

    mais direz-vous en parrallèle il faudrait alors aussi ne s’en prendre qu’aux seuls hommes défaillants qui naviguent dans le système libéral (du laisser-faire)et non le système libéral lui-même

    malheureusement pour vous et peut-être pour nous tous, il n’y a pas de symétrie de situation dans les deux cas en vertu de la nature intrinsèque des intervenants ---------------------en effet la nature intrinsèque du libéralisme est de laisser faire et donc de ne pas intervenir pour corriger ce qui ne va pas en sanctionnant les coupables de la faute tandis que la nature intrinsèque de la fonction de l’Etat est au contraire d’intervenir pour corriger les faux pas et les défauts en sanctionnant les coupables et en prévenant leur répétition par une régulation adéquate

    à supposer qu’il y ait faute de l’Etat comme vous dites c’est en fait la faute aux hommes qui sont au commande de l’Etat et vous faites cette confusion pour discréditer l’Etat et son esprit de régulation et de contrôle qui vous gêne dans vos initiatives et entrave vos libertés en oubliant peut-être par un esprit individualiste et égotiste trop prononcé que vous n’êtes pas seuls à réclamer le respect des libertés qui ne peuvent se réaliser sans un minimum de justice et d’équité et c’est la fonction de l’etat de conciler toutes les libertéset dédouanner du moins atténuer la faute au système libéral du laisser faire

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  • finael finael 2 octobre 2008 23:19

    Et moi j’accuse les tas (de fric ) !


  • patate 2 octobre 2008 23:46

    @ l’auteur
    Votre article est interressant dans le sens, ou il sort de la pensé unique. Il manque peut etre un peu de rigeur.

    L’important dans ce problème est que dans une économie de marché, il est important que les règles soient les mêmes pour tous. Fausser le marché ( ce qui a été fait au états unis par les gouvernement successifs), créer un risque systémique énorme.

    L’état américain, en permettant à deux entités de créer des dettes aux risques non couvert, a déréglé une machine qui a mit très longtemps à trouver un équilibre stable, permettant la confiance. ( voir pour cela la théorie du risque de contrepartie )

    Beaucoup vous reproche de ne pas connaitre la titrisation. Je pense qu’il n’ont pas beaucoup de notion de ce qu’est le risque financier. Titriser c’est partager les risques. C’est très bien lorsque le risque est clairement identifié.
    On sait ce qu’on achète et les risques que l’on prend. Si je met toute mes billes dans une entreprise je risque gros. Si je les coupes en trois, je reduit les chances que la faillite d’une me fasse tout perdre. Je partage donc mes avoir en trois et échange mes part avec deux autres personnes. Je gagnerai moins, mais je risque moins. L’important dans la titrisation, c’est de savoir ce qu’on achète. Il y a pour cela des règles très strictes sur tout les marchés du monde en terme d’information et de publication.

    Hors Fannie Mae et Freddie Mac on vendu des titres à très haut rendement ( car basé sur des subprimes ), avec des niveaux de risque théorique très faibles car porté par le fait qu’il obéïsaient à une réglementation spécifique minimisant leurs risques.

    Les autres banques se sont jeté sur ces produits pour créer des fonds à haut rendement et risques théoriques faibles. La banque qui ne le faisait pas prenait le risque de voir ses clients partir ailleurs voir celui qui accepterai de jouer a l’apprenti sorcier. Ce n’est la que de la cupidité.

    Ce problème était connu de tout les gouvernement américain. Alan Greenspan en 2004 a signalé publiquement que si Fredie et Fannie continuaient à titiriser leur prêt pourri, compte tenu de leurs bilan, ils allaient mettre en risque toute l’économie du monde.www.federalreserve.gov/boarddocs/testimony/2004/20040224/default.htm

    GreenSpan n’a pas découvert ce problème du jour au lendemain. Bill Cliton a fait baiser les seuil desolvabilité necessaire sous le pretexte de partager la croissance avec classes défavorisés. ( Je ne trouve pas qu’endetter des pauvres avec des prêt pourri soit un comportement très social).

    Le débat ne porte donc pas vraiment sur le fait de reglementer plus ou moins le marché, mais avant tout de s’assurer une fois une reglementation établie que personne pour des raisons politiques, sociales ou éléctoralistes ne fausse les règles déréglant tout le système.

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  • Marc Bruxman 3 octobre 2008 00:11


    Bon article dans l’ensemble mais avec quelques manques :

    • Le rôle de la FED dont le "chairman" est nommé par le président US et qui a mis des taux d’intérêts à 1% pendant une longue période. 1% de taux d’intérêt, c’est inférieur à l’inflation (cherchez l’erreur) et donc il fallait être CON pour ne pas emprunter à ce moment la. D’ou une frénésie d’emprunt pour acheter un logement et comme tout le monde a la même idée au même moment un début de bulle. Et pourquoi la FED a fait cette connerie ? Parce que Bush voulait coute que coute épargner à son pays une crise économique afin d’être réelu. Or après le 11 Septembre 2001 les perspectives économiques étaient noires. Au moment même ou ces taux étaient maintenus sur une longue période, tous les économistes sérieux savaient qu’il y allait y avoir un désastre financier. 
    • Beaucoup ici reprochent le role de la titrisation : Or, la titrisation ca veut juste dire que l’on prend un risque que l’on revend. C’est parfois utile et bon pour l’économie. Pourquoi ? Car il existe des gens sur terre qui sont prêts à prendre de gros risques financiers en connaissance de cause. Et le but est de les utiliser. Mais cela nécéssite une bonne information et de la confiance. C’est pour cela qu’il y a des agences de notations. Le problème n’est donc pas dans la titrisation mais dans le fait que ces agences de notation n’ont pas fait leur taf. La question est : Pourquoi ? Il y a d’une part un conflit d’intérêt entre ces agences et leurs clients. Et il y a aussi et surtout le fait qu’aucune agence de notation ne peut se permettre de virer le "triple A" de certains états ou organismes. Pourquoi ? Parce que tout président d’agence de notation que tu es, avec gros salaire, bagnole et tout le toutim, si tu démolis un organisme semi-étatique comme Fannie ou Freddy, tu risques de te faire convoquer à la maison blanche et voir exercer toutes sortes de pressions. Toute personne ayant travaillé dans le conseil sait que parfois, on aimerait écrire certaines vérités et qu’on ne les écrit pas pour des raisons politiques. (Déja vu sur des audits de logiciels commandés par l’administration : De vraies merdes qui n’auraient même pas du être recettées ni payées par le client (un ministére) mais le boss a demandé à ce que le compte rendu soit ménagé pour ne pas faire de scandale). C’état un simple logiciel qui ne marchait pas, alors imaginez pour la notation de Fannie et Freddy. Je peut d’ailleurs prédire un prochain problème ! Si ca continue, il va falloir virer le triple A de la dette américaine. Quelle agence de notation aura les couilles pour faire ca sachant les conséquences ?
    • L’effet de seuil sur les notations : Il y a de nombreuses réglementations étatiques qui obligent certains placements à s’effectuer sur du AAA. Si une entreprise perd cette note, c’est donc une catastrophe car les fonds sont alors quasi légalement obligés de vendre (à part les hedge funds). Il y a donc un effet de seuil qui fait qu’un jour un investissement est bon et sur, le lendemain il faut le fuir comme la peste. Peut être qu’un indice numérique compris entre 0 et 100 (avec par exemple un seuil à 80) aurait permis à la dégradation de la note de se faire progressivement et aux alarmes de sonner à temps. Ou plus simplement l’abscence de ces obligations permet aux agences de notations de noter plus sereinement. Parce que la virer un AAA c’est un peu comme appuyer sur la détente d’un flingue. 
    Pour le foncier je suis assez d’accord que dans certaines villes cela contribue à faire monter fortement les prix. Le pire c’est notamment cette ségrégation entre bureaux et logements. Je connais plus d’un local à Paris qui n’est plus aux normes pour être utilisé comme bureau (pas de climatisation, mauvais cablage électrique) sans des travaux très très couteux. Inversement cela fait de superbes appartements en centre ville. Beaucoup sont vacants. Pourquoi cette loi stupide ? Parce que la ville tient à sa taxe professionelle bien sur ! ! ! On devrait donc avoir la liberté d’affecter comme on veut un immeuble quitte à ce qu’il y ait un recours en justice en cas d’abus préjudiciable au voisinage. 

    Cela dit que les étatistes utilisent ces événements à des fins politiques c’est de bonne guerre. Mais à la fin je reste persuadé comme l’auteur que les causes sont liées aux reglementations étatiques et que les marchés n’ont été qu’une courroie de transmission. Que cette courroie ait amplifié le mouvement oui c’est possible via les produits dérivés. Mais des taux d’intérêts à 1% c’était une donnée d’entrée pour lequel le système n’était pas conçu. Cela a déclenché rapidement et surement une réaction en chaine qui a fait s’emballer le système et l’a planté.

    Maintenant il faut laisser la liquidation s’accomplir, en assurant juste la sécurité des dépots (il est très important que les actionnaires qui ont mal joués perdent leur fric afin de ne pas favorises certains comportements). Plus cette liquidation sera rapide, plus certes cela sera douloureux sur le moment mais plus on en sortira vite. 


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    • Le péripate Le péripate 3 octobre 2008 08:43

       Certes, de bonne guerre. Comme il est de bonne guerre qu’il soit exigé d’un article libéral une rigueur que l’on est bien en peine de trouver dans le flot habituel de démagogie.Là, c’est le silence radio et la complaisance. Mieux ( ou pire), mettre le doigt sur une ânerie manifeste expose à être promptement condamné pour "manque de respect". C’est le "deux poids, deux mesures".
      Procédé que l’on trouve aussi utilisé comme ceci : face à une proposition jugée déplaisante, le dogmatique va inventer un problème qu’il somme de résoudre parfaitement, en omettant de se soumettre à la même exigence. Face à une réponse qui ne donne pas satisfaction à 100%, il triomphe aisément en posant son système comme la solution évidente et miraculeuse, sans qu’il soit besoin de plus de justification. C’est le deuxième sophisme, la "pétition de principe".
      Dans ce combat, les armes ne sont pas égales. Le roi est nu, mais il est là depuis si longtemps qu’il a largement eu le temps de forger des concepts automatiques qui entravent la pensée. Et, de plus, il a un flingue.


    • armand armand 3 octobre 2008 10:40

      Marc Bruxman :

      Je paintiens que la ’titrisation’ est, sinon un non-sens, un danger.Puisque comme vous le faites remarquer cela dépend de la confiance et des notations, elles-mêmes sujettes à tous les tripatouillages. Déjà ’acheter’ ou ’vendre’ une dette me semble compliquer inutilement les rouages de l"économie. Bien que cela soit une vieille tradition, puisque la Banque d’Angleterre a bien été établie en 1694 pour ça !
      A quoi ça rime de ’vendre’ un risque ? Puis de le revendre... Celui qui prend le risque il assume, tout comme l’emprunteur lambda.

      L’économie gagnerait beaucoup en se recentrant sur les fondamentaux, à commencer par ce message de bon sens qui veut qu’on ne vive pas au-dessus de ses moyens.

      La dématérilisation de l’économie ne profite absolument pas au simple citoyen - au contraire, elle peut l’entraîner dans une spirale de dette. C’est simplement un outil qu’ont inventé une caste de financiers, profitant de la technologie qui permet d’acheter et de vendre partout dans le monde à l’aide de quelques clics, pour s’enrichir en conséquence (alors que le quidam qui veut encaisser un chèque bancaire californien sur son compte en Caroline du Nord doit attendre deux semaines....)

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    • Marc Bruxman 5 octobre 2008 18:18

      Je paintiens que la ’titrisation’ est, sinon un non-sens, un danger.Puisque comme vous le faites remarquer cela dépend de la confiance et des notations, elles-mêmes sujettes à tous les tripatouillages.

      Dans tous les cas en économie, on a "asymétrie de l’information". Que ce soit quand on achéte une entreprise, vend une maison ou autre. Il y a une des parties qui est mieux informé que l’autre. Et pas toujours celle qu’on croit. 

      Exemple : Vous croyez faire une bonne affaire en vendant une maison 200 000 € ce qui est effectivement une bonne affaire d’autant que vous avez caché certains petits défauts que l’acheteur découvrira plus tard. (Par exemple le fait que la quartier est mal fréquenté après la tombée de la nuit). Mais l’acheteur sait que le plan d’occupation des sols va changer dans le quartier et que le terrain nu va s’apprécier grandement. Et au final c’est donc le vendeur qui a fait une mauvaise affaire. Parfois d’ailleurs l’acheteur ne sait pas que le POS va changer et il fait involontairement une bonne affaire. 

      Bref quoi qu’on fasse cette asymétrie d’info existe et il faut la dompter. 

      A quoi ça rime de ’vendre’ un risque ? Puis de le revendre... Celui qui prend le risque il assume, tout comme l’emprunteur lambda.

      Dans l’économie ceux qui ont les idées et le besoin ne sont pas forcément ceux qui peuvent l’assumer. Par exemple : Je sais écrire des logiciels mais je ne suis pas Rothshild. Mais si quelqu’un basé sur mon idée veut investir

      La c’est pareil. Je suis une banque et donc j’ai des ratios de risques à ne pas dépasser. Si je les atteint, je dois cesser de vendre un produit financier poutant demandé. Mais il existe des gens fortunés ou d’autres banques qui veulent racheter mon risque antérieur en échange des bénéfices de ce risques. Et donc on leur transfére ce risque. Cela aide à une bonne allocation des ressources si l’information est exacte. 

      Mais en soit ce n’est guére différent d’une action dans une entreprise ou d’une obligation. L’acheteur prend un risque. Le problème c’est quand l’acheteur est suffisamment con pour croire que son risque est nul. 

      L’économie gagnerait beaucoup en se recentrant sur les fondamentaux, à commencer par ce message de bon sens qui veut qu’on ne vive pas au-dessus de ses moyens.

      Oui c’est un message de bon sens. Et surtout que lorsque l’on emprunte c’est un investissement sur le futur, ce n’est pas pour financer la consommation courante. Mais comment voulez vous que les citoyens adoptent ce style de vie alors que les gouvernements eux-mêmes donnent l’exemple contraire ? ? ? 

      Mais il n’empéche, plein de produits financiers sont indispensables à l’économie réelle. Je peux vous assurer pour ne parler que de mon secteur (la technologie) que sans un accès massif aux marchés financiers, vous ne jouiriez pas aujourd’hui de tous les gadgets techno dont vous jouissez et que des millions d’emplois de par le monde n’auraient pas été crées. 

      Depuis 2000 le secteur tech a fortement diminué sa dépendence des marchés financiers. (De façon un peu forcée au début). Mais il n’empéche qu’a un moment il y en a eu grand besoin et que pour beaucoup d’entrepreneurs techno, le financier est un partenaire certe envahissant mais dont on ne peut pas se passer. 

      La dématérilisation de l’économie ne profite absolument pas au simple citoyen - au contraire, elle peut l’entraîner dans une spirale de dette. C’est simplement un outil qu’ont inventé une caste de financiers, profitant de la technologie qui permet d’acheter et de vendre partout dans le monde à l’aide de quelques clics, pour s’enrichir en conséquence (alors que le quidam qui veut encaisser un chèque bancaire ecalifornien sur son compte en Caroline du Nord doit attendre deux semaines....) 							

      							Je vous rejoins sur le délai des opérations courantes comme les virements ou les chéques beaucoup trop long à mes yeux alors que la technologie devrait permettre un virement de compte à compte INSTANTANE. (Comme sur Paypal). 

      Maintenant si la dématérialisation vous profite dans le sens ou vous n’écririrez même pas sur ce site web si elle n’avait pas existé. Le financement des opérateurs télécoms avant 2000 ca a été de gigantesques montages financiers.

      Le truc ici c’est qu’il y avait un machin : "les autoroutes de l’information" que tous les politiques voulaient financer sans savoir comment faire vu le cout. Et sans les marchés financiers on aurait attendu cinquante ans avant que quelqu’un bouge son petit cul et finance un truc foireux et controlé par l’état. Le marché a permis à ce systéme de voir le jour rapidement alors qu’aucun politique ne voyait un tel réseau en existence avant 2010. Et donc même si cette dette a été partiellement socialisée (dans le sens ou la plupart des telcos ont finis en chapter 11) on a eu l’avantage de la vitesse d’un coté (ne pas attendre que des grabataires prennnent la décision) et l’avantage que même dans ce pire cas la socialisation n’a été que partielle. 




       

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  • gaston gaston 3 octobre 2008 04:00

    je ne suis pas très doué en économie...Ceci dit,à 64 balais,j’ai entendu beaucoup de<<meilleurs économistes>>En règle générale,j’ai constaté qu’entre leurs discours , les mesures prises,et les résultats
    concrets,au quotidien de la vie des petits,des sans grades,dont je suis,quelque chose ne collait pas...qui se 
    taduisait généralement par une détérioration—encore !— de nos conditions de vie.J’ai écouté ,chez Mermet,
    Frédérique Lordon,Ii affirmait le contraire des théses de l’auteur de cet article très libéral...Sur la radio Suisse,Espace2,outre la grosse colère de Jim Kremmer contre les autorités politiques et financières des
    U.S.A—son pays—il était dit par M.Moore,que les 400 citoyens Américains les plus riches détenaient àeux seuls,plus que les 150000000 lesplus pauvres...Et avaient amassé sous le régne des Républicains,700
    milliards de dollars:pile poil ce qui s’est évaporé.Mais s’agit-il d’économie,ou d’écrasement d’une classe
    sociale par une autre ? Gaston.

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  • OmegaDG OmegaDG 3 octobre 2008 08:23

    À qui profite la crise ?

    Depuis le début de la crise, Warren Buffett a mené trois opérations d’ampleur. Le 18 septembre, il a conclu, via sa holding Berkshire Hathaway, un accord pour racheter Constellation Energy, également convoité par EDF, pour 4,7 milliards de dollars. Le 23 septembre, il a placé 5 milliards de dollars dans la banque d’affaires Goldman Sachs, ce qui pourrait à terme lui donner 9% du capital. Mercredi, enfin, il a souscrit pour 3 milliards de dollars d’actions préférentielles à la levée de capitaux de 15 milliards de General Electric.

    “Si le Trésor m’offrait la possibilité de participer pour 1% [soit 7 milliards de dollars, ndlr] je le ferais”, a-t-il expliqué, mercredi 1er octobre, sur la chaîne d’informations financières CNBC.

    Cette participation lui donnerait un droit sur d’éventuels profits réalisés par le plan, au cas où les actifs rachetés par le gouvernement américain verraient leur valeur remonter.


    Si “L’oracle d’Ohama” est prêt à investir dans le plan se sauvetage, c’est qu’il y a un coup spectaculaire financier à faire. Le Trésor américain et la FED ont refusé sa participation. Pourquoi ? Je vous laisse deviner.

    Je tiens à préciser pour ceux qui ne l’aurais pas remarqué, que G.E. a fait une levée de capitaux de 15 milliards. Que fait General Electric ?

    Le citoyen Nord-Américain vous répondra ’’des réfrigérateurs et des appareils électriques de ménage courant’’.

    En fait G.E. est un des plus grand fabriquant d’énergie nucléaire et un important indutriel de dispositifs sophistiqués servant dans des appareils de combats aérien, terrestre et maritime.

    Expansion en vue de commandes éventuels du Pentagone ? En temps de guerre les affaires sont toujours excellente. Demandez à feu Prescot Bush, le grand-père de George.
     

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  • millesime 3 octobre 2008 10:35

    les autorités anglo-saxonnes refusent depuis des lustres la régulation des marchés, (voir mes articles à cet égard)...croire que les marchés puissent s’autoréguler est une "vue de l’esprit"
    le moteur de l’économie mondiale et en particulier celui des Etats-Unis soiffrent de graves dysfonctionnements...il y faut des réglages...(la crise des CDS est en gestation.. ! et bien plus importante que les subprimes.. !)
    mais les autorités "politiques et financières" ne sont guère prêtes à décider cette régulation.. ;de sorte que l’on va droit dans le mur en 2009 .. ;et tous les plans Paulson ou autres sont voués à l’echec... !


  • Reflex Reflex 3 octobre 2008 10:49

    "Contrairement aux idées reçues, il n’y a pas de secteurs plus encadrés et plus régulés que les secteurs de la banque et de l’immobilier aux Etats-Unis." Voilà qui est tout bonnement ahurissant. Ou de naïveté, je ne veux y croire. Ou de mauvaise foi, comme le relève l’immense majorité des réactions à votre tissu d’inepties.
    Qui espérez-vous convaincre ? Sinon les convaincus qui voient avec vous la main invisible du marché tordue par cet état, ces états, conspirant contre la pureté idéologique d’un libéralisme suranné dès le 18e siècle dont datent les premières crises majeures du capitalisme.
    Toutes partagent un appel au secours de la puissance publique que vous accusez d’incurie sans un regard en arrière. Et pourtant, l’histoire politico-économique nous apprend que, à défaut de cet interventionnisme honni, votre cher système libéral eut depuis belle lurette rendu l’âme. Au profit de quelle alternative ? Tout simplement d’un marché financier totalement ou partiellement nationalisé, de toute manière fortement encadré pour lui éviter ses errances au détriment des couches les moins favorisées de nos sociétés.
    Sortez donc la tête du sable et apprenez ce que solidarité veut dire dans un marché libre mais non point libéral.

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  • Alain Michel Robert Alain Michel Robert 3 octobre 2008 12:39

    Je ne me souviens plus de qui est cette phrase : « Le libéralisme : dans le poulailler tout le monde est libre, les poules sont libres et le renard aussi."


    • alcodu 3 octobre 2008 13:54

      Voici donc venir la deuxième ânerie que les étatistes utilisent pour décrire le libéralisme avec la "Loi de la jungle" que j’ai commentée plus haut.

      La phrase exacte est Le libéralisme c’est le renard libre dans le poulailler libre

      Cette sentence attribuée à Jean Jaurès méconnait l’un des grands principe du libéralisme qui est le consentement des parties et le refus de la coercition (liberté de faire tout ce qui ne nuit pas à autrui).
      Or le renard ne demande pas son avis à la poule pour la dévorer.

      En fait, la comparaison est beaucoup plus pertinente si on admet que le renard c’est l’Etat et que le poulailler c’est le peuple qu’il taxe, réglemente, embrigade, et envoie se faire tuer à la guerre sans lui demander son avis.

      La formule est donc tout simplement un contre sens.


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  • Mr.K (generation-volée) Mr.K (generation-volée) 3 octobre 2008 13:53

    Hors sujet

    @ l’auteur

    L’etat americain est le bras armé de la haute finance depuis presque un siecle , en encourageant les subprimes et autres magouilles il ne faisait qu’obeir à la volonté du "Marché".

    L’un d’entre vous souligne le fait que les Morgan , rokfeller et consort echappe une fois de plus a la crise (en 1907 et 1929 c’etait aussi le cas,les genes ??) , on devrait leur confié les pleins pouvoirs s’il sont si doués que ça.....Mais ils les ont dejà !!

    La crise va une fois de plus leurs permettre de racheter des petites banques a la pelles et pendant que la pompes a fric (l’etat qui ponctionne le revenu pour payer les interets sur sa propre monnaie) va racheter sagement tout ce qui ne vaut rien , les miraculés des crises rempliront les coffres pour mieux arrosés leurs valets.

    Ca me fait penser , vous grand defenseur de libaralisme , de la prosperité par le marché deregulé , vous devez aussi pensé que quand les riches s’enrichissent cela finit par se difusé ??
    Une grande nouvelle pour vous , la planete terre a des limite bien concrete et quand quelqu’un se coupe une plus grosse part ça en fait toujours moins pour les autres , c’est mathematique .


    Pour ma part l’elite financiere nous fait une petite indigestion et quand ses valet auront mit en place le remede ce n’est pas des richesses qui vont s’ecouler sur nous mais une belle grosse.......


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  • logan 3 octobre 2008 14:37

    Bonjour

    quelle supercherie
    l’auteur nous présente les subprimes comme une mesure d’intervention de l’état
    l’état aurait "obligé" les banques à accorder ce genre d’emprunts
    c’est vraiment du grand foutage de gueule

    ce qu’il appelle une intervention de l’état n’est autre qu’une nième dérégulation, la suppression de seuils pour les taux d’intérêt, les subprimes sont évidemment principalement la volonté des banques qui ont toujours besoin de plus de liquidités et donc de vendre plus d’emprunts

    et quelle idéologie est à l’oeuvre dans ces mesures ?
    est-ce que l’état agit ainsi pour répondre à un besoin social des gens ? est-ce que ce sont les gens eux même qui ont demandé à pouvoir emprunter à des plus forts taux d’intérêt pour pouvoir devenir propriétaires ?
    c’est bel et bien la même idéologie, l’idéologie néo-libérale qui est toujours à l’oeuvre, qui officielement agit dans la volonté de vouloir faire des gens des propriétaires et qui officieusement agit évidemment dans l’intérêt des banques qui y voient un moyen de faire encore plus de profits

    les subprimes ne sont qu’une nième preuve des collusions qui existent entre le pouvoir financier et le pouvoir politique, l’état agissant selon des intérêts privés et non selon l’intérêt général

    alors l’auteur qui nous bassine avec un libéralisme pur qui il est vrai dans la réalité n’existe pas et n’existera jamais
    et l’auteur le sais très bien, si le néo-libéralisme s’est développé dans le monde, c’est tout simplement parce qu’il allait dans le même sens que les intérêts de ces "élites", et dans le mêmes sens que leurs convictions
    il est hyppocrite de la part des adeptes de ce libéralisme pur d’applaudir des deux mains à chaque dérégulation, et de soutenir ces politiques, alors qu’ils savent très bien que ce n’est pas leur libéralisme pur qui sera mis en place mais bien ce libéralisme réel où l’état dérégule d’un côté pour satisfaire les intérêts d’une minorité, et socialise de l’autre pour sauver leurs intérêts quand leur système s’effondre

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  • franc 3 octobre 2008 15:08

    Intuitivement je me dis qu’il y a quelque chose qui ne va pas

    de ce que les financiers qui ne créent rien sinon que d’utiliser l’argent des autres gagnent plus que les entrepreneurs qui ont créé leur entreprise avec beaucoup de courage et d’énergie en prenant beaucoup de risque

    que les spéculateurs gagnent plus que les créateurs

    Ford disait que les grands patrons ne devraient pas gagner plus de 40 fois le salaire d’un ouvrier---------------------------------on en est à 500 fois plus


  • franc 3 octobre 2008 16:15

    Il me semble que l’auteur confond le libéralisme au bon sens du terme c’est à dire au sens de la pensée libérale des lumières et le capitalisme qui est l’ultralibéralisme de l’individualisme forcené et de la loi de la jungle ,confusion consciemment ou pas ,à mon avis volontairement ,pour dédouanner ou occulter les ravages du capitalisme

    contrairement à ce qu’il semble croire le libéralisme au bon sens du terme ,le respect de la liberté dans l’économie ,ne peut exister sans l’intervention d’un Etat régulateur et contrôleur,car l’Etat ,et c’est sa fonction propre et sa vocation,représente l’esprit de justice garantissant que la liberté se déploie correctement pour le bien de tous et empêchant que les tricheurs et malfaiteurs n’interviennent pour entraver et détruire cette liberté par des actions malhonnêtes ,car la liberté ne remplit pleinement sa nature bénéfique que si elle en adéquation avec la justice et la vérité de l’action bonne et belle sinon elle n’est que tyrannies et vilenies


    le capitalisme est l’ennemi du libéralisme au sens de la pensée libérale des Lumières et l’Etat est son meilleur allié

    la liberté n’est pas une valeur absolue et suprême ---------et c’est là l’erreur fondamentale de l’idéologie libéraliste du capitalisme ---------------------------------elle n’a de valeur qu’en relation et adéquation avec des valeurs plus hautes que sont la vérité,la justice et la beauté lesquelles sont en principe les valeurs absolues et universelles formant le système éthique que représente et garantit l’Etat dans son essence et sa nature ,c’est à dire sa vocation et sa fonction propre d’un Etat bien ordonné et fécond

    d’autre part le libéralisme absolu ne peut fonctionner que dans une société où tous ses membres sont des êtres parfaits ------------------------------or les êtres humains ,on ne peut le nier, sont des êtres imparfaits ,et donc aucune société humaine ne peut fonctionner avec l’idéologie du libéralisme absolu, et l’Etat qui représente la conscience de la raison et de l’idéal est nécessaire pour corriger les productions irrationnelles et imparfaites et faire progresser et perfectionner l’humain vers cet idéal,c’est la marche normale de la civilisation et de l’Histoire

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  • franc 5 octobre 2008 16:06

    Mr le péripate ,je ne vous comprend pas ,répondez si la proposition de mr Ford est juste ou non au lieu de répondre à côté ou faire des procès de personne

    si Hitler dit que la terre est ronde il faudrait ne pas prendre en considération cette proposition !

    j’ajoute que à mon avis un banquier ne drevrait pas gagner plus de 2 fois le salaire d’un ouvrier et j’irais encore plus loin je pense qu’il n’est pas injuste qu’il gagne autant qu’un ouvrier et pas plus

    et pour freiner les salaires indécents des plus riches et mettre un peu plus de justice il faut l’intervention de l’Etat--------------------------------je ne pense pas que les plus riches vont diminuer d’eux-mêmes leur rémunération,ça se saurait et au contraire


    • Marc Bruxman 5 octobre 2008 18:28


      j’ajoute que à mon avis un banquier ne drevrait pas gagner plus de 2 fois le salaire d’un ouvrier et j’irais encore plus loin je pense qu’il n’est pas injuste qu’il gagne autant qu’un ouvrier et pas plus


      Et dans ce cas pourquoi faire des études pour être banquier ? Ce que vous proposez est une prime à la médiocrité. Or, le financement c’est le nerf de la guerre dans beaucoup d’industries sans lequel beaucoup de produits que vous utilisez aujourd’hui n’auraient pas vu le jour. (Téléphones portables, voix sur ip, iPhone, Internet...). 

      Si le secteur internet/télécoms est aujourd’hui moins exposé aux marchés de capitaux et en a moins besoins, c’est d’autres secteurs comme les énergies renouvelables, les biotechnologies et les nanotechnologies qui en ont besoin. 


    • Le péripate Le péripate 5 octobre 2008 21:19

       Un procès de personne ? Non, un procès en idéologie. 
      Suivant le type de valeurs auxquelles on adhère, différentes échelles de salaire sont possibles : considérez vous l’effort et la fatigue ? Alors le terrassier sera le mieux payé ; considérez vous le mérite ou le diplôme ? Alors le chercheur sera le mieux payé ; considérez vous l’ancienneté ? Alors le futur retraité sera le mieux payé. Et ceci à l’infini, suivant les valeurs auxquelles vous adhérez. Je vous laisse imaginer les disputes.

      De plus, quelque soit le type d’échelle retenue, une autorité supérieure sera forcément amené à décider, non seulement combien vous serez payé, mais aussi ce que vous ferez, vous. On glisse très nettement vers le totalitarisme, ce qui explique très bien que Ford, qui faisait ce type de proposition, était aussi un admirateur d’Hitler, en toute cohérence.

      La réalité, c’est que l’on vous paye pour la valeur des services que vous rendez. Remplir un trou avec une petite cuillère ne vaut pas plus cher que le faire avec une pelle, et pas plus cher si vous avez 50 ans, et des dizaines de diplômes. C’est le service de remplir le trou, et la valeur qu’a pour le propriétaire du trou de le remplir qui détermine le salaire du remplisseur de trou. A la limite, vous seriez capable de remplir un trou en dormant, on vous payerait à dormir.

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    • Panzerfaust 6 octobre 2008 09:20
      Ce qui me gène toujours dans ce genre de diatribe, c’est que leurs auteurs drapés dans leur dignité de la défense du pauvre contre le riche, semblent toujours brandir des évidences moralement inattaquables. Qui songerait à défendre un point de vue consistant à prendre aux pauvres pour donner aux riches ?
      Et pourtant dans la pratique rien ne motive autant les gens que de gagner plus que leurs voisins : c’est peut-être la liberté à laquelle nous sommes, sans oser ou pouvoir l’avouer, le plus attachés. Ces sempiternels points de vue généreux, qui constituent le point de vue sous-jacent de maintes interventions sur Agoravox, sont de douces rêveries que la réalité a toujours démenties.

  • franc 5 octobre 2008 20:37

    Il ne faut pas beaucoup d’études pour être banquier et même si c’est le cas cela ne justifie pas les différences de salaires en soi----------------car dans une société bien ordonnée et juste les études sont ou doivent être entièrement gratuites et même à mon avis les personnes devraient être rémunérées pendant leurs études et leur formation et apprentissage d’un métier quelconque ,quitte à les rembourser après pendant l’exercice de leur profession en échange sous forme d’impôts ,c’est ainsi que tous les citoyens seront mis sur un pied d’égalité au départ

    d’autre part une orientatation rigoureuse doit être faite pour mettre chacun dans des filières qui correspondent à la vocation propre de chacun puis une sélection sévère des compétences doivent être mise en place pour respecter le principe hiérarchique du mérite ----------------l’incompétence doit être sanctionnée comme un délit plus ou moins grave suivant le niveau dans la hiérarchie et peut être assimilée à un crime pour ceux qui sont au sommet de la hiérarchie 

    il s’agit de respecter les vocations et les compétences de chacun ----------et toutes les vocations sont d’égale dignité --------------c’est suivant ce principe d’égalité qu’en principe tous les métiers devraient être rémunérés de la même manière sous la forme d’un salaire de base identique pour tous pour une durée minimale légale de travail,puis des primes individuelles s’ajouteront à ce salaire commun universel de base,des primes de création,de risques et de responsabilités en proportion avec le risque et la responsabilité, et ainsi que de pénibilité et aussi bien entendu avec les heures supplémentaires

    le travail manuel est tout aussi respectable que le travail intellectuel ,et le travail d’usine tout aussi digne d’intérêt que le travail de bureau

    il est bien évident qu’un entrepreneur qui a créé son entreprise a pris beaucoup de risques et chargés de beaucoup de responsabilité et travaille beaucoup d’heures et même presque en permanence avec le soucis constant de la bonne marche de la société aussi bien en matériel qu’en personnel doit avoir des primes conséquents de création ,de risques ,de responsabilités,de pénibilité au plan mental en proportion
    mais un ouvrier aussi prend aussi des risques par exemple en travaillant sur des hauts échafaudages dans des conditions climatiques dangereuses et la pénibilité des mineurs ou éboueurs n’est pas à démontrer même s’ils ont moins de responsabilités

    c’est pourquoi qu’un ouvrier et un petit bureaucrate gagnent à peu près le même salaire n’est pas si scandaleux que ça

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  • Canine Canine 6 octobre 2008 03:31

    "On peut reprocher beaucoup de choses aux banques, notamment leur crédulité et leur manque de prudence face à la mafia étatique de Washington mais aller reprocher aux banques d’avoir trop prêté aux pauvres, c’est vraiment refuser de voir la vérité en face."

    Cette phrase là mériterait d’être encadrée au panthéon de la mauvaise foi. Sans même parler de l’aspect économique politique du problème, la dichotomie entre le méchant état politique, et les gentilles banques crédules, c’est digne des plus grandes heures de guignol et du gendarme.


  • Canine Canine 6 octobre 2008 03:55

    @ l’auteur

    "Autrement dit, les banques qui, suivant l’adage bien connu "ne prêtent qu’aux riches" se seraient spontanément mises à prêter massivement aux pauvres ? Bizarre, bizarre. La vérité est tout autre. Ce sont les gouvernements américains, démocrates et républicains confondus qui, depuis trente ans, ont créé cette monstrueuse bulle financière en incitant et même en obligeant les banques à "faire" du subprime. "

    C’est vrai que, si au lieu de forcer les banques à préter aux pauvres pour qu’ils puissent se loger, on les avait laissé sans logement, on aurait pas eu tous ces problèmes. Parfait exemple de l’humanisme à la sauce libérale.


    • alcodu 6 octobre 2008 12:49

      "C’est vrai que, si au lieu de forcer les banques à préter aux pauvres pour qu’ils puissent se loger, on les avait laissé sans logement, on aurait pas eu tous ces problèmes. Parfait exemple de l’humanisme à la sauce libérale."

      Les libéraux ne sont pas pour les aides hypocrites des étatistes puisqu’elles sont, par nature, toujours accompagnées de clientélisme et de corporatisme.

      Si au lieu d’inciter les pauvres (c’est à dire les minorités Ethniques et les immigrants) à s’endetter de façon déraisonnable tout en favorisant la formation de bulles immobilières par une politique de droit des sols hyper restrictive (qui ne profite qu’aux riches), l’Etat les avait laissé louer ou acheter des logements correspondant à leurs ressources, ils ne se retrouveraient pas à la rue aujourd’hui.

      L’interventionnisme a donc causé une catastrophe sociale. C’est le cas dans de multiples autres domaines, politique agricole, protectionnisme industriel, accès réservé à certaines professions, etc.

      L’idéal social du libéralisme ce n’est pas la justice sociale obtenue par le dirigisme et la coercition. L’idéal social du libéralisme c’est la lutte contre la pauvreté par l’abolition des privilèges. Car la pauvreté dans le monde contemporain résulte massivement de l’exclusion (et pas le contraire). Les réglementations, les subventions, les zones de non droit, les privilèges et les monopoles sont autant de causes d’exclusion pour des millions d’habitants de cette planète dominée par les Etats Nations.


      Les "aides" ne sont là que pour maintenir les privilèges, pour tromper les plus faibles et pour asseoir le pouvoir de l’Etat-providence et de ses serviteurs-adorateurs.

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    • Canine Canine 6 octobre 2008 21:41

      &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;@ L’auteur
      &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;

      &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;
      &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9; &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;
      "
      " Les libéraux ne sont pas pour les aides hypocrites des étatistes puisqu’elles sont, par nature, toujours accompagnées de clientélisme et de corporatisme.
      Si au lieu d’inciter les pauvres (c’est à dire les minorités Ethniques et les immigrants) à s’endetter de façon déraisonnable tout en favorisant la formation de bulles immobilières par une politique de droit des sols hyper restrictive (qui ne profite qu’aux riches), l’Etat les avait laissé louer ou acheter des logements correspondant à leurs ressources, ils ne se retrouveraient pas à la rue aujourd’hui. ""



      1) "Les pauvres", surtout aux Etats Unis, ça ne se limite certainement pas aux minorités etthinques et aux immigrants, et c’est typiquement à travers ce genre de propos qu’on se rend compte du prisme déformant qui semble barrer le regard des ultralibéraux comme vous. Les Blancs "WASP" pauvres, white trashs, rednecks, low middle class and co ont autant utilisé ces prêts que les derniers mexicains arrivés, et je vous mets au défi d’oser prétendre le contraire.

      2) "Des logements correspondants à leur ressource", c’est à dire ? Des cabanes en bois, des caravanes ? Vous imaginez quoi, que les crédits à subprimes ont été utilisé pour acheter des appartements dans l’Upper East Side ? Ces crédits ont servi pour l’achat de pavillon de banlieue, rien de bien luxueux, du standart au mieux, du médiocre souvent. Je vous repose donc la question, comment votre libéralisme à vous, le seul, le vrai, le pur, aurait pu faire mieux que le libéralisme US actuel en terme de logement pour les plus pauvres ?
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  • JAcky 6 octobre 2008 05:55

    Cher auteur, votre article reprend pour l’essentiel une opinion publiee dans le Wall Street Journal la semaine derniere par un Think Tank republicain. Je ne mesure pas la qualite de votre analyse sur la crise financiere (je la vis d’assez pres), mais sachez que cette these n’a pour seul but que d’essayer de detourner l’attention des electeurs americains sur les democrates plutot que sur les republicains. C’est une nouvelle preuve du grand courage des politiciens en periode de crise : c’est pas moi c’est lui ... navrant.
    En clair, si la crise vient de la seule deregulation, du manque de controle des banques, les republicains sont a blamer. C’est la fin d’u n cycle de 30 ans, ne a chicago. En revanche, si l’on peut prouver que l’Etat, en l’ocurrence Freddie Mac et Fannie Mae sont responsables du chaos, notamment parce que biaisant les regles du marche, alors les democrates sont a blamer, car ce sont leurs creatures.

    Pitoyables jeux, mais nous sommes a 1 mois des elections presidentielles.

    Alors, cher auteur, si vous n’etes en rien interesse par les presidentielles US, ne reprennez pas cette these. Non pas parce qu’elle soit fausse, il y a eu clairement des manquements tant dans le gouvernement, que chez Freddie et Fannie, mais parce qu’elle est hors sujet : cette these n’ambitionne pas d’etre vraie ou fausse, elle cherche a salir. Un coup bas de plus de John McCain. Les hommes desesperes sont dangereux.

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    • alcodu 6 octobre 2008 12:14

      Il y a eu plusieurs articles - quoiques très minoritaires - sur l’origine étatique de la crise des subprimes.
      Ces articles ne datent pas de la semaine dernière.

      D’autre part il me semble que les républicains sont aussi responsables que les démocrates dans ce désastre. Le dogme de l’accession à la propriété fait partie de leur arsenal idéologique.
      .


  • JAcky 6 octobre 2008 16:32

    Que vous pensiez que les republicains soient aussi responsables que les democrates ou l’inverse ne repond pas a mon objection. L’argumentaire que vous reprennez (en l’occurence defendu en ce moment par les republicains) n’est simplement pas a la hauteur de la crise. On ne peut tout simplement pas defendre que la crise financiere est le resultat d’un exces d’Etat providence, certainement pas aux Etats-Unis. Je comprends bien que cette crise est le moment reve pour tous les messies politiques de la Terre (les marxistes, anticapitalistes ou meme liberaux visiblement), tous les j’vousl’avaisbiendit d’interpreter les evenements en cours a la lumiere de leur credo politique, mais ces analyses, comme la votre, manque le point essentiel qui fait de la crise financiere qui se deroule sous nos yeux un evenement majeur et dramatique : l’empire americain s’ecroule, la en ce moment. Les enormes desequilibres financiers americains (cette crise est bien plus qu’un probleme immobilier) qui nous menacaient depuis des annees produisent leurs effets. Apres avoir ete le moteur economique du Monde, les Etats-Unis en sont aujourd’hui le trou noir.
    Deuxieme point : les banques. La raison pour laquelle la crise se repand a une telle vitesse dans le monde entier (singulierement au travers de l’economie financiere et non de l’economie reelle, ce qui est la preuve incontestable de la culpabilite des banques) est que les banques ont surjoue la croissance economique (en abusant de l’effet de levier) et pour cacher leurs crimes/reduire leurs risques ont innonde la planete entiere de bouts de papier surcotes. Cette bombe n’attendait qu’une petite etincelle pour exploser. Ce fut les subprimes.
    S’il l’on veut que cette crise financiere ne devienne pas le tombeau du capitalisme (cette crise n’est certes pas l’agonie du capitalisme comme on a pu le lire ici, mais l’agitation sociale qui va en resulter peut amener certains aventuriers politiques a sacrifier liberte et democratie pour des systemes fascisants), il faut precisement reflechir a nouveau aux relations entre l’Etat et l’economie privee. La faillite americaine trouve une de ses sources dans la mauvaise reponse apportee a la concurrence d’abord japonaise puis plus largemnt asiatique, chinoise en particulier. Au lieu de tenir bon sur leurs standards societaux (niveaux de vie, protection sociale, education ...), ils ont choisi la confrontation brutale et ont donne a leurs entreprises les moyens de lutter a armes egales avec ces concurrents, moins-disants socialement. C’est une faiblesse liberale que de penser la croissance economique uniquement vers le haut, sans penser que des ajustements vers le bas sont parfois necessaires. Hors, si elles touchent des pans entiers de societe, ces ajustements vers le bas sappent les structures meme de la societe. Autrement dit, le marche liberal a besoin de l’Etat pour assurer les conditions de la concurrence dans un contexte de mondialisation, non pas uniquement pour dereguler sur le marche domestique (je ne rejette pas en bloc la deregulation. Le montant des depenses publiques doit etre serieusement encadre, ainsi que le role de l’administration), mais surtout pour ne pas se tromper de combat sur la scene internationale. Aujourd’ui nous en sommes la : nous devons regler les desequilibres financiers US ET la concurrence destructrice des Chinois. Cela se fera au niveau des Etats. Il n’y a pas d’autres alternatives.
     

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  • franc 6 octobre 2008 18:48

    la position ultralibérale de l’auteur contre les Etats-Nations est tout à fait logique avec son idéologie capitaliste ,empêcher les etats de mettre son nez dans les affaires aussi bien nationales qu’ internationnales ----------------------------------hiers ces capitalistes étaient pour le colonialisme afin d’exploiter la maind’oeuvre bon marché e voire gratuite des indigènes des colonies ,aujourd’huis que la décolonisation a fait son cours avec le rétablisement et l’indépendance des Etats -Nations souverains et qu’il n’est plus possible d’avoir directement cette main d’oeuvre indigène sans l’aval de ces Etats ,ces mêmes capitalistes prêchent l’idéologie ultralibérale du démantèlement des Etats-nations, plus dans la sphère occidentale là où il est plus facile du fait du règne de la démocratie libérale,et des appareils étatiques de contrôle ainsi que l’ouverture complète des frontière de sorte que les immigrations et émigrations capitalistes des hommes comme des capitaux se fassent sans aucune entrave et permettent l’exploitation de la maind’oeuvre bon marché des indigènes des pays anciennement colonisés devenus des immigrés allogènes des pays anciens colonisateurs ,reproduisant ainsi la traite des anciennes colonies sous la forme d’un nouveau colonialisme mais à l’envers ,le néocolonialisme néolibéral contemporain,et cela sans considération aucune des conséquences sur la déstructuration del’identité des peuples et la destruction de leurs cultures dans un mélange explosif de concurrences identitaires et égotistes d’êtres déracinés aussi bien des indigènes que des allogènes n’ayant que l’appât du gain comme seule éthique,destruction de la culture comme de la nature et par là destruction du bonheur des individus et des peuples

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    • alcodu 6 octobre 2008 20:17

      J’adore quand les étatistes plaident pour la "fermeture et le contrôle des frontières" contre les "émigrations et les immigrations", et contre la "destructuration d’identité des peuples".

      C’est là qu’on voit vraiment le parallèle et même la proximité entre la soi-disant "gauche" - c’est à dire les usurpateurs qui occupent aujourd’hui les bancs de la gauche - et la droite voire l’extrême droite.


      - Pour mémoire les député libéraux sont ceux qui ont par deux fois avant et après Napoléon ont fait abolir l’esclavage.

      - Les libéraux ne sont pas du tout pour le démantèlement des Etats mais pour des Etats forts et respectables, garants de l’égalité en Droit et qui combattent les privilèges et les monopoles au lieu de les encourager.

      - Les libéraux sont effectivement pour les libres échanges entre pays riches et pauvres, c’est à dire pour que le travail aille naturellement vers les zones qui en ont le plus besoin. C’est comme cela que l’on fait monter leur niveau de vie et leurs revenus et pas avec les miettes élitistes et méprisantes du "commerce équitable".

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    • Padupe 22 décembre 2008 17:08

      "que le travail aille vers les zones qui en ont le plus besoin"... parce que l’Occident n’a pas, lui aussi, des salariés (dont le seul capital est leur travail) à rémunérer ? Restons sérieux, n’est-ce-pas.

      Les règles du commerce mondial, prises à l’OMC, ont provoqué la désertification industrielle de l’Europe, sous prétexte de favoriser le développement des pays tiers (noble but s’il en est). A la vérité, ce soi-disant soucis humanitaire, cachait le but réel, qui consistait à permettre aux milieux de la haute-finance internationale de multiplier les profits. Car, il aurait été possible de favoriser le développement des pays du Sud sans lèser les salariés européens.


  • franc 6 octobre 2008 21:43

    je voie que une fois de plus est vérifié le dicton populaire:il n’y a que la vérité qui blesse

    mais Mr l’auteur vous ne trompez personne avec votre idéologie libéro-capitaliste enveloppée comme un cadeau d’un beau papier glacé brillant et scintillant de générosité et de bons sentiments 

    surtout quand vous dites que vous êtes pour un Etat fort et respectable garant de l’égalité en droits et combattant les privilèges et les monopoles ----------------il n’ y a pas pas plus menteur qu’un capitaliste masqué qui se cache derrière l’étiquette usurpée de gauche libérale -----------------------------------non Mr l’auteur on ne peut pas être capitaliste et être de gauche au sens de gauche socialiste ni même d’être libéral

    vous cofondez l’internationale capitaliste avec l’Internationale socialiste qui respecte l’identité et la souveraineté des peuples et l’indépendance des Nations d’ailleurs reconnues par la Charte des Nations-Unis---------------Vous êtes pour la destruction des Etat-Nations pour échapper tout contôlr et pouvoir ainsi trafiquer à votre aise et laisser cours à vos envies insatiables et sans entrave de domination et d’exploitation ,alors que les marxistes sont pour l’aide et la coopération entre les peuples souverains et des Etats qui défendent leur identité , leur culture et leur ethique qui font leur bonheur naturel au lieu que l’éthique capitaliste de l’appat du gain exclusif font le malheur de l’humanité

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  • Padupe 22 décembre 2008 16:52

    Que l’un ou l’autre employé d’une banque ait commis l’une ou l’autre erreur et prêté des capitaux à quelques emprunteurs insolvables, je veux bien l’admettre.

    Mais que cette "erreur" ait été répétée des millions de fois et par TOUTES les banques (car ce sont des millions d’Américains qui sont dans le cas), je prétends que l’on se moque de nous, que l’on nous prend pour des demeurés. Cela sent l’arnaque à plein nez. Je n’en connais pas le ou les buts, mais cela doit bien cacher quelque chose de pas très avouable.

    En outre, les banques européennes ont acheté ces créances foireuses et ont, ainsi, été entraînées dans la bourasque. Là non plus, personne n’a crié "casse-cou". Impensable !


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