lundi 7 novembre 2011 - par Michel Koutouzis

L’argent des autres

Les brillants financiers, journalistes et politiques qui nous servent quotidiennement avec leur toupet habituel une fable ahurissante, insistent encore et toujours qu’ils sont sérieux et responsables, et chassent d’un geste dédaigneux toute idée que leur crise peut être analysée par d’autres qu’eux-mêmes. Il n’y a qu’eux et tous les autres sont des lunatiques, des irresponsables, des aventuriers, des dangereux fauteurs de désordre.

Pour eux, demander l’avis des peuples c’est ouvrir la boite de pandore, mais quémander à la plus grande dictature communiste de capitalisme planifié de sauver leur marché (sensé s’autoréguler) est parfaitement cohérent et responsable. Encore et toujours leur obsession réside à la défense d’un marché chaotique, d’une hubris financière permanente. Sauver les banques de leur propre démesure (crise des actifs toxiques) sauver les banques qui prêtent l’argent qu’elles n’ont pas (crise du second marché), sauver les banques en sauvant leurs créanciers (crise de la dette). Afin qu’il puisse continuer à leur prêter. Prêter pourquoi ? Pour rembourser leurs dettes antérieures. 97% des emprunts grecs servent au remboursement de la dette. Si la volonté politique, le réalisme et la solidarité l’avaient emporté il y a dix huit mois, le problème de la dette grecque aurait été résolu avec moins de 40% des sommes exigées aujourd’hui. En 2008, la dette française représentait 68% du PIB. En 2010, elle dépasse les 82% et son remboursement est désormais la première dépense du budget. Dit autrement, la politique ventée comme responsable, sérieuse et conséquente a comme effet que l’Etat ne peut plus investir sur ses propres services et devoirs et que chaque citoyen doit plus de vingt six mille euros, indépendamment de ses propres créances et obligations. La dette italienne frise les 121% du PIB, celle de la Belgique les 100%. Avant la crise financière la dette Britannique était de 40% du PIB, elle est aujourd’hui de plus de 80%, malgré le parapluie de la City. L’Etat Japonais, un peu mieux loti en doit autant mais en majorité à ces propres citoyens. Quand aux Etats Unis…

La question donc qui se pose, au-delà des chiffres et des statistiques et que commentateurs, classe politique et financiers évitent de poser porte sur la viabilité du tandem « marché-Etats » au sein des règles, des traités et des lois - sans parler de l’idéologie fondamentaliste sous-jacente -, qu’ils ont eux mêmes définis. Car pour que ce système incongru puisse fonctionner il lui faut des exceptions à la règle, et des pays qui s’en extraient. (Les seuls d’ailleurs qui semblent bien se porter). Ou alors il faut abandonner les hypocrisies et dire, comme Dassault l’a déjà clairement formulé en 2009 en faisant l’éloge de la Chine, que le modèle idéal consiste à supprimer la démocratie, l’Etat de droit impartial, les syndicats, l’indépendance de la justice pour ce qui est des institutions, abandonner les règles de l’OMC en ce qui concerne la copie, les brevets, la contrefaçon, etc., abandonner l’idée même des monnaies valorisées à leur juste valeur, abandonner les protections du travail ou ce qu’il en reste, bref transformer l’ensemble des activités à l’image du marché. Par ailleurs, comment le marché survivra s’il n’y a plus de prêts ? Plus important encore, mains intrinsèquement lié, par quels mécanismes créerons nous de la monnaie ? Nous vivons, disent les experts d’une seule voix à la télé, au dessus de nos moyens. Expliquent-ils pourquoi ? Ce ne sont pas eux qui ont créé la fiction, le mythe, que l’on peut générer une croissance de plus de 3% annuels sans pour autant augmenter les salaires et plus généralement, en décroissant le prix du travail ? Qu’est-ce qui, à leurs yeux et aux yeux des gouvernants, le remplace ? L’emprunt, bien entendu. Emprunter à qui ? Au marché bien sûr, qui capitalise le manque à gagner du prix du travail, entre autres. Est-ce logique de créer toute une boucle et des courroies de transition intermédiaires grassement rémunérées juste pour satisfaire une vision unique donnant une fiction de croissance, est-ce qu’au moins ça marche ? Non. Outre le fait qu’il s’agit d’une inflation déguisée (les prix sont ceux de l’emprunt remboursé et pas celui affiché sur les produits), outre le fait que cela crée des désarticulations structurelles entre ceux qui peuvent emprunter et rembourser, ceux qui peuvent emprunter sans capacité de rembourser en dehors de nouveaux emprunts, ceux qui ne peuvent pas emprunter et ceux qui ne peuvent plus réemprunter, le marché lui-même préfère réinvestir sur des produits financiers déconnectés de l’économie réelle, spéculer sur les emprunts existants, plutôt que de jouer son rôle de locomotive de l’économie des entreprises et des ménages. Il finit par perdre ses propres capitaux eux mêmes générés par la spéculation et l’emprunt. Et recommencer… En ce sens, lorsque majoritairement les citoyens français indiquent qu’à leur sens l’argent octroyé à la Grèce est de l’argent jette par la fenêtre ils ont raison mais pas pour les bonnes raisons. L’argent part en fumée non pas à cause de la gestion grecque mais par ce que il est quasi - exclusivement destiné aux banques débitrices. 

Ainsi, quelque soit le montant prévisionnel sensé répondre au concept oxymore de la crise permanente, il reste insuffisant : cinquante pour cent de décote de la crise grecque n’influe que sur 10% du montant de sa dette. Parallèlement, la recapitalisation des banques et la prise en charge de leurs avoirs toxiques crée un appel d’air spéculatif et n’influe absolument pas sur la dette souveraine européenne et mondiale. On l’observe aussi bien aux Etats-Unis aujourd’hui comme on l’a observé en Europe et aux Etats-Unis pendant la crise financière (2008-2009). 

La culture de l’observation détailliste mais éphémère (tout comme un sentiment cultivé d’urgence) remplace celui du résultat. Car, après tout, on pourrait se demander comment la règle reine du capitalisme, celle de l’efficacité, peut être bafouée à ce point depuis si longtemps sans qu’il y ait de vraies sanctions. Dans le vrai monde, au niveau du bien commun y a-t-il moins de chômage, moins de faillites, moins de pauvreté, plus de culture, de santé, d’éducation, de police, etc. ? Au niveau de l’économie elle-même la finance survivrait toute seule sans l’intervention des Etats ? Sans son monopole déguisé sur la monnaie ? L’Allemagne survivrait sans clients européens et asiatiques ? Les pays dits émergeants, Chine et Inde en particulier connaitraient-ils le même succès sans une économie protectionniste, dirigiste, sans s’exclure de l’environnement juridique et monétaire international et en excluant les trois quarts de leur population des fruits de leur croissance ? 

Questions naïves, sans doute, qui font fit de la fameuse « stratégie du choc » expliquée par Naomi Klein. Car entre temps, pendant que l’on détricote l’Etat de droit, pendant que les crises financières deviennent le moyen de faire accepter aux citoyens l’inacceptable, des fortunes se créent et les longs couteaux se préparent pour dépecer (privatiser) tout ce qui de près ou de loin faisait encore de l’Etat un bien commun (éducation, santé, sécurité, énergie, infrastructures de communication - routes, ports, aéroports -, etc., etc.

En 1975, Milton Friedman écrivait à son copain Pinochet « l’erreur fut de croire que l’on peut faire le bien avec l’argent des autres ». Les choses ont bien changé : aujourd’hui on fait le mal, mais toujours avec l’argent ders autres.



42 réactions


  • frugeky 7 novembre 2011 10:11

    Au delà du constat lucide que vous faites, qui fut déjà fait par nombre de personnes (notamment Saul in Les bâtards de voltaire au début des années 90, en particulier les chapitres sur la création monétaire inflationniste), quelles solutions s’offrent à nous si ce n’est de déconstruire ce pouvoir qui ne souhaite rien d’autre que notre mort ?


  • Yvance77 7 novembre 2011 10:32

    Salut,

    C’est bien connu, comme le veut l’adage : « c’est toujours le pognon des autres qui coûte le moins cher ».

    Ils peuvent toujours jouer au trapèze avec nos milliards (car c’est nous qui produisons cela), ils ne seront jamais responsables de rien devant personne, pas même Dieu.


    • luluberlu luluberlu 7 novembre 2011 12:59

      Et si Dieu était le pognon ?....non vraie. !


    • dom y loulou dom y loulou 13 novembre 2011 11:18

      ce serait une grossière erreur de leur part de croire cela yvance, une grave erreur, leur propre conscience les accompagne partout et n’oubliera jamais une seule miette de ce qu’ils font, comme pour chacun d’entre nous et ainsi ceux qui font le mal en connaissance de cause se jugeront-ils aussi surement qu’ils nous jugent.


  • Robert GIL ROBERT GIL 7 novembre 2011 10:49

    Cette crise n’est pas notre crise, mais c’est nous qui la payons : en effet ces 25 dernières
    années, la part des salaires a baissé de 11 % par rapport au PIB. Au début des années
    1980, les salaires et les cotisations représentaient 78 % du PIB contre 67% actuellement.
    Or 11 points de baisse sur un PIB de 1.800 milliards, ce sont, rien que pour une seule
    année, près de 200 milliards d’euros qui sont allés dans les poches des plus riches et donc
    200 milliards d’euros de perte sur les salaires, et c’est également un formidable manque à
    gagner pour les caisses sociales de la retraite et de la sécurité sociale !
    ......
    http://2ccr.unblog.fr/2011/10/21/ou-sont-passes-nos-salaires/


    • eric 9 novembre 2011 08:14

      A robert gil
      excusez moi d’insister, mais je poursuit mon enquête sur ce hoax. Tous le monde sait que pour arriver à ce chiffre, on prend un maximum conjoncturel assez artificiel que l’on compare à un plus bas conjoncturel. Moins de gens réalisent qu’entre temps la part de l’état dans le PIB a également augmentée de 11%...C’est à dire que mathématiquement, la part des entreprises ( donc des dividendes, des actionnaires, des riches après amortissement, impôts et investissement) a stagnée.
      D’autre part comme sur la période le PIB en valeur a été multiplié par 4, il est parfaitement possible que malgré cet accaparement par l’Etat, les salaires les retraites et les crédits de la sécurités sociale ( d’autant que les deux dernières sont inclus dans « l’Etat »" ) aient considérablement augmenté et en gros, c’est bien ce qui c’est passé.

      Qui plus est non content d’avoir prélevé 11 points de PIB de plus l’État s’est également endetté.

      C’est de votre part : une erreur de calcul ? Un mensonge délibéré sur le thème la fin justifie les moyens ? Une incompréhension des mécanismes économiques ?

      SI vous êtes de bonne fois et que vous découvrez seulement que dans un partage entre trois acteurs, si un s’adjuge 11% de plus, l’autre perd 11% cela veut dire que le troisième reste stable, est ce que cela change votre vision du problème ? Les solutions que vous envisageriez ?


    • chapoutier 9 novembre 2011 08:45

      eric
      les chiffres que j’ai cité ne sont nullement un « hoax » mais les chiffres de « la documentation française » qui ne peut pas etre taxé de gauchisme.

      donc allez sur les archives de « documentation française » et vous aurez tous les chiffres que vous contestez


    • eric 9 novembre 2011 09:38

      Je ne conteste rien, je dis qu’entre trois acteurs, si l’un a vu sa part croitre de 11% le second baisser de 11% il y a de grande chance d’un point de vue purement mathématique que le troisième ait vu sa part stagner. Il ma semble que c’est bien ce que confirment tant l’Insee, que la documentation française etc... et je voudrai seulement une interprétation « de gauche » de ces évolutions. Mais c’est peut être trop technique...


    • chapoutier 9 novembre 2011 13:51

      eric

      précisez votre demande que je puisse vous répondre.

      je précise : la part des salaires rapportés au PIB à baissé de 11 % .

      les rentiers n’ont pas investi cette part de PIB dans l’appareil productif mais s’en servi comme trésor de guerre pour délocaliser.

      reprenez un vieux livre de géographie des années 70 et comparez le tissu industriel de l’époque et maintenant.

      comparez les emplois de l’époque et ceux d’aujourd’hui.

      cela porte un nom . désertification, casse du tissu social. destruction de l’outil de travail.


    • eric 9 novembre 2011 18:54

      Chapoutier : je reprécise : Trois acteurs : capital travail état. Pib=100, un acteur voit sa part augmenter de 11 points de PIB le second baisser de 11 points. Comment évolue la part du troisième ? 
      Pour être encore plus précis je vous donne la réponse : si les ménages ont perdus 11 point et l’État gagné 11, cela veut dire que les entreprises on gagnés ou perdu zéro. C’est mathématique et découle de vos propres chiffres.
      Maintenant si vous pensez à juste raison que ces 11 points ont un rôle dans le manque d’investissement chronique dans l’appareil productif, consolez vous en vous disant qu’ils ont en revanche permis la fantastique amélioration des services publics signalé par tous les syndicats depuis 30 ans, et c’est bien la moindre des choses avec 200 milliards d’euro par ans. ( sans compter les emprunts publics)


  • alizari 7 novembre 2011 11:02

    Question sur un point de détail :
    « 97% des emprunts grecs servent au remboursement de la dette. »
    Réellement au remboursement de la dette ou au paiement des INTERETS de la DETTE ?


  • Alpo47 Alpo47 7 novembre 2011 11:06

    Multiplier les constats de ce qui ne va pas, des processus en cours, c’est à dire la paupérisation et mise en esclavage de 90% d’entre nous, doit être uniquement une étape. C’est déjà fait en grande partie.
    Il commence à être grand temps de se tourner vers les solutions, changements indispensables , propositions alternatives ...

    Quelles sont les premières idées qui pourront mobiliser nombre d’entre nous ?

    - Grand ménage dans la fiscalité, rendue plus juste et redistributive ?
    - Rendre le pouvoir au peuple, qui reprend le controle de ses élus ?
    - Interdire la spéculation, notamment sur les matières premières ?
    - Mettre fin aux niches fiscale et paradis fiscaux ?
    - Retrouver le pouvoir régalien sur la monnaie ?
     - Renationaliser les « biens essentiels » ?
    - Sortir (fuir) de l ’euro ?
    ... etc... etc...

    Je suis persuadé que celui qui porterait ces projets mobilisera et changera les rapports de force au Pouvoir ?


    • bigglop bigglop 7 novembre 2011 23:41

      Bonsoir à tous,

      La solution serait sous notre nez et même à Athénes.
      Messieurs les politicards, un peu d’humilité et rebranchez vos neurones pour lire ce lien :

      http://contreinfo.info/article.php3...


    • platon613 9 novembre 2011 20:04

      Lisez ça également.... c’est l’Italie qui sortira de l’Euro !

      L’Italie enterrera-t-elle la zone Euro ?

      La situation budgétaire Italienne s’aggrave. La démission de Berlusconi ne change rien à la situation du pays et à son endettement faramineux. Les taux d’intérêt à 10 ans sont à plus de 7%. Les investisseurs ont perdu confiance. La fuite des capitaux continue. L’Italie est la quatrième victime de la crise de l’euro. La France sera-t-elle la suivante ? -

      Alerte : le système peut s’effondrer à tout moment...

      http://www.news-26.com/econmie/1317-litalie-enterrera-t-elle-la-zone-euro.html

    • roro46 13 novembre 2011 10:59

      bonjour ALPO47,

      oui, c’est bien joli, sauf que tout ce que vous décrivez - et que vous semblez considérer (à tord à mon avis) comme idées « nouvelle », propositions alternatives, etc... il y a déjà des lustres que de nombreux candidats / associations / partis... etc... les portes, ces fameuses idées ; je veux dire : ce n’est pas nouveau, et ce n’est pas là - vers la création d’idées - qu’il faut se tourner, mais vers l’action. Enfin porter au « pouvoir » ceux qui, déjà, depuis de longues années, portent lesdites idées.
      On a beau ressasser sans cesse ceci (!), on persiste à réélire à chaque échéance les mêmes « avatars » du système sur le quel on crache - à juste raison encore une fois - entre chacune de ces échéances.
      Alors à mon avis, maintenant c’est : action ! Par TOUS moyens à notre dispositions. Grêve général illimité, prise par le fond de la culotte pour libérer NOTRE palais présidentiel, votes....... enfin la liste est longue...
      mais déjà, tous dehors !


  • Jason Jason 7 novembre 2011 11:31

    Même si j’adhère en grande partie à votre vision de la situation, je me permettrais quelques remarques :

    Vous dites : « Par ailleurs, comment le marché survivra s’il n’y a plus de prêts ? Plus important encore, mais intrinsèquement lié, par quels mécanismes créerons-nous de la monnaie ? » 

    Il y a prêts et prêts. Il ne faut pas mélanger les prêts aux entreprises et les prêts aux Etats, qui redistribuent (très inégalement, c’est le moins qu’on puisse dire) l’argent par le canal des dépenses publiques. La démarche du spéculateur qui emprunte pour faire des achats d’options dans le marché à terme de matières premières (alimentaires ou industrielles), ou de produits financiers (CDS ou assurance contre les défauts de paiement) n’est pas la même que celle des Etats ou de l’entrepreneur.

    La création de monnaie est maintenant aux mains d’institutions privées et plus tant des Etats. Ces derniers se sont condamnés à dépendre de ces très puissantes machines extérieures. Par contre, les sources de revenus des Etats ne sont obtenues que par les impôts, taxes, et prélèvements divers grevant l’économie réelle D’un côté fabrique de monnaie extérieure par les marchés, de l’autre ressources internes à partir de l’économie réelle. Bien sûr, il faut prendre en compte la création de monnaie par les emprunts auprès des banques dans une économie, disons au niveau national.

    D’où le phénomène d’étranglement auquel nous assistons en ce moment. Il y a une asymétrie colossale de moyens entre la finance mondiale et les Etats. Les uns créent beaucoup de monnaie, les autres très peu. Et ils ne le dépensent pas de la même façon.

    Vous dites : « Au niveau de l’économie elle-même la finance survivrait toute seule sans l’intervention des Etats ? » Non, elle ne survivrait pas. Car l’Etat garantit la propriété privée et les procédures judiciaires, les (très faibles) règlements, etc. Par contre, si les Etats cessaient (hypothèse peu probable) d’emprunter sur les marchés financiers, ces derniers perdraient une partie de leurs ressources et leur influence politique, qui est énorme.

    Chaun se tient par la barbichette, mais la poigne de la finance privée est énorme.

     :


  • artam 7 novembre 2011 12:16

    Bonjour Michel Koutouzis, bonjour à tous.

    Sujet au combien grave sur une situation catastrophique. La question qui se pose à quiconque possède quelques neurones valides est :« Quelle autre calamité nous sortira de notre léthargie et nous orientera pour nous libérer de ce piège ? »

  • sam turlupine sam turlupine 7 novembre 2011 13:20

    Si l’on s’attaquait aux CAUSES des crises, des dettes, du système ? 


    1) 
    Les raisons de la croissance des marchés financiers[modifier]

    Depuis les années 1930, le système financier était essentiellement bancaire. Le financement de l’économie s’effectuait quasi-uniquement via le bilan des banques. De plus, celles-ci contrôlaient souvent une partie du capital des grandes entreprises, particulièrement au Japon et en Allemagne. Les marchés financiers avaient du coup une importance très faible. Aux États-Unis, les banques de dépôt avaient même l’interdiction d’y participer depuis le Glass-Steagall Act de 1933, adopté en réaction au krach d’octobre 1929.

    C’est dans les années 1970 que deux nécessités et trois événements ont contribué de manière décisive à la forte croissance des marchés financiers et au basculement vers le système actuel.

    Il s’agit :

    • de l’adoption du système des changes flottants en mars 1973 (voir : Dollar US), qui a donné naissance à un véritable marché des changes ;
    • du gonflement de la dette publique des pays industrialisés, et en particulier des États-Unis, et la fin des politiques d’encadrement du crédit, qui ont donné naissance au marché des taux d’intérêt ;

    ainsi que :


    • sam turlupine sam turlupine 7 novembre 2011 13:21

      2) 


      Principes généraux de fonctionnement

      Le mécanisme sur lequel reposent les marchés est celui de la mutualisation de fait des risques : plus un marché est liquide et plus il y a d’intervenants divers, avec des vues différentes, pour essayer d’en profiter à court terme ou sur de petits écarts, et donc mieux sont absorbés les chocs importants.

      Arbitrage et spéculation permettent tendentiellement de réduire le risque global et, en augmentant la volatilité à très court terme, permettent en fait :

      • de réduire la volatilité à moyen terme
      • et de donner un caractère continu et oscillatoire aux marchés, plutôt que des grandes ruptures univoques.

      La permanence de la liquidité sur les marchés génériques les plus importants permet l’émergence, quasiment en permanence, de nombreux nouveaux instruments peu liquides mais spécifiques à certains besoins.

      Ce type de fonctionnement s’interrompt pour de brèves périodes d’ajustement, certes généralement écartées de plusieurs années mais néanmoins dangereuses, marquées par une instabilité intense, la non-applicabilité des modèles mathématiques habituels et, dans les cas les plus graves, l’apparition d’un risque systémique causé de manière endogène.

      Ces crises sont amenées par la nature partiellement autoréférentielle des processus de formation des prix et obéissent dans leur développement à des lois mathématiques bien différentes de celles utilisées dans la plupart des modèles de mathématiques financières, qui sont généralement basés sur la loi normale et sont bien adaptés à des périodes de calme relatif ou d’agitation moyenne, mais pas à de tels emballements.

      Trois crises à développement endogène ont été particulièrement importantes depuis 1973 :

      Toutes les deux ont causé des tensions extrêmes dans les relations entre les différents instruments financiers, susceptibles d’amener rapidement un éclatement du système financier international, et ont été résolues par une intervention vigoureuse de la banque centrale américaine, la Réserve fédérale des États-Unis.

      D’autres crises graves ont été provoquées par des événements extérieurs, à commencer par les attentats du 11 septembre 2001, où le système des paiements interbancaires américains a été en partie détruit physiquement[réf. souhaitée].

      Voir : Crises monétaires et financières et Mathématiques financières


  • PmSphere 7 novembre 2011 13:24

    Bonjour Michel

    Tout d’abord je suis d’accord avec toi.
    Mais je tombe sur un hasard étonnant, j’ai échoué par hasard hier sur une page Google+ de Williams ONENA que je ne connaissait pas, et qui met à disposition un extrait de son livre « Je suis candidat à la Présidence de la République ». Lui n’est pas candidat mais reporter, et son livre est le résultat d’une interview. Et les idées exprimées par le candidat en question, qui reste anonyme, sont largement dans ton sens. Et tomber sur 2 articles parlant du meme sujet dans le meme sens, deux jours de suite, en cherchant autre chose j’ai trouvé ca fort !

    Pour ceux que ca interesse, l’extrait est ici : https://docs.google.com/open?id=0B5z6bxvAHvXtNTMwMmM0NDMtZDIwYy00OTI0LWIxY2YtNmJkZTcwNmE2NDBm
    Contact de l’auteur : [email protected]


  • charles-edouard charles-edouard 7 novembre 2011 13:53

    c’est toujours avec l’argent des autres qu’on fait son beurre


  • Marc JUTIER Marc JUTIER 7 novembre 2011 14:13

    Bravo à l’auteur pour ce billet !

    on est nombreux sur AGORAVOX et sur le net de façon général à dire, à peu près, la même chose

    Tant mieux !!! 

    La révolution non violente est en marche !

    La prise de conscience des peuples est inéluctable.

    Nous vivons une révolution paradigmatique, un changement de civilisation, c’est indéniable.

    Je dis ce que je pense partout et tout le temps depuis des années et

    la victoire des peuples contres les banksters ne fait aucun doute à mes yeux.

    L’oligarchie (Bilderberg, trilatérale, etc) et leurs serviteurs (technocrates, économistes et journalistes) sont en train d’être démasqués.

    Chers concitoyens, j’ai rassemblé ici quelques articles, vidéos et documents qui vous permettront d’avoir une vision plus claire de la situation.

    http://www.lepost.fr/article/2011/11/05/2630758_la-revolution-non-violente-est-en-marche_1_0_1.html

    10 bonnes raisons de faire à nouveau la Révolution

    http://www.syti.net/Revolution.html

    Argent dette : Unissons nos indignations pour exiger l’abrogation de l’article 123

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/unissons-nos-indignations-pour-103363

    première étape pour nous libérer des chaînes de l’argent dette.

    Marc JUTIER


  • Defrance Defrance 7 novembre 2011 18:20

     Bravo l’auteur, 

     Et une pierre de plus à l’édifice !

       Circulez y a rien a voir ! 


  • bo bo 7 novembre 2011 19:15

    Aucune mesure concernant la gabegie des élus......comment voulez-vous qu’ile comprennent quelque chose quand l’élu national de droite comme « de gauche » surfe avec des revenus du niveau suivant...avec pour exemple ceux du favori de la « GAUCHE » François Hollande - Député de Corrèze - Maire de Tulle (16.000 hab.)

    - indemnité parlementaire : 5.257,58 EUR mensuels

    - indemnité de résidence : 157,73 EUR mensuels

    - indemnité de fonction défiscalisée : 1.353,88 EUR mensuels

    - indemnité de frais de mandat défiscalisée : 6.112 EUR mensuels

    - indemnité pour collaborateurs : 8.553 EUR mensuels

    - indemnité de téléphone et courrier défiscalisée : 6.610 EUR mensuels

    - indemnité de maire de ville moyenne : 2343,24 EUR mensuels

    - facilité SNCF : carte de circulation en 1ère classe (40 A-R Paris-circonscription), AIR France : 10% du prix du billet, Paris taxi gratuit et centrale d’achat de l’assemblée….

    Ces chiffres sont à multiplier par le nombre de députés...en faisant varier les rémunérations de maire, ou de président du conseil général. Les sénateurs c’est encore mieux !.....soit environ 1000 élus nationaux et pas UN qui proposerait de diminuer ce total affligeant de 30%.......

    Alors résultat sur de mars 2012 (et là as besoin de sondage) nous continuerons d’être tondus par les 1000 !!!!......qui continueront leur « qualité » de vie avec tous leurs privilèges ....


    • Alpo47 Alpo47 7 novembre 2011 19:42

      Le système (l’oligarchie financière) soigne bien ses marionnettes, aussi longtemps qu’elles sont serviles. Sinon, ils pourraient risquer imaginer un autre système...
      Dans ce monde là, chaque chose a sa raison d’être.


  • Tzecoatl Claude Simon 7 novembre 2011 19:34

    « En 2008, la dette française représentait 68% du PIB. En 2010, elle dépasse les 82% et son remboursement est désormais la première dépense du budget.  »

    Le constat est simple : la finance nous coûte beaucoup trop cher, il est urgent que les états arrêtent de les subventionner, et le service de la rente qui est désormais le premier budget de l’état est une aberration alors que les services publics ne sont pas sensés générer de bénéfices.



  • Defrance Defrance 7 novembre 2011 19:50

    Trois ans après la crise, l’Islande se porte plutôt bien. Pour la première moitié de 2011, elle a enregistré une croissance de 2,5% et table sur 3% pour l’ensemble de l’année.



    • mick_038 mick_038 8 novembre 2011 09:33

      Oui, mais les chargés de com de l’europe présente l’islande comme un pays moyen-ageux, où il fait froid, où vit le yéti, peuplé de viking mal rasés qui mangent encore des enfants, en bas-âge de préférence, et qui se déplace à dos d’âne.
      Alors que dans la réalité et dans les faits, l’islande, d’un point de vue sociale, technologique et démocratique, en moins de 15 ans nous a mis 1 siècle dans la gueule. Vu les problèmes européens, la crise et compagnie, dans le meilleur des cas, nous n’arriverons au niveau de l’islande que dans un siècle.... 90% des transports en commun fonctionne à l’hydrogène, les chauffage fonctionne par géothermie, la fibre 10Gbps pour le télétravail, réduisant drastiquement le besoin de se déplacer, facilitant l’enseignement à domicile, recyclage des déchets pour les transformer en matière première, indépendance vis à vis du pétrole acquise à 99,99%, indépendance vis à vis des religions acquise à 99%...
      Les européens font figure d’hommes préhistoriques à coté de l’islande, presque à se demander comment on peut encore en être là....


  • BA 7 novembre 2011 21:03

    Lundi 7 novembre 2011 :

     

    Les investisseurs internationaux n’ont plus aucune confiance dans la capacité de l’Italie à rembourser ses dettes.

     

    Les taux de l’Italie sont en train d’exploser leurs records : le taux des obligations à 10 ans est aujourd’hui de 6,656 % !

     

    Le graphique ci-dessous montre que l’Italie va bientôt demander l’aide du FMI et de l’Union Européenne :

     

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR10:IND


  • escudo escudo 8 novembre 2011 01:58

    Excelente article !


  • chantecler chantecler 8 novembre 2011 09:25

    Bonjour M.K

    Je partage tout à fait votre analyse .

    Ce qui est bête est que je pense après coup que G. Papandréou tenait la solution mais à mal joué sa carte :

    Il aurait du au G 20 s’abstenir de commenter , dire qu’il allait informer le parlement grec , comme le fait A.Merkel avant d’imposer ses décisions, et de là proposer le référendum de sortie de l’euro ...

    Pour le reste ailleurs , et en attendant , ce ne sont pas les sparadraps appliqués dans les autres pays au nom de la rigueur qui changeront quoi que ce soit au problème systémique qui est posé.

    Disons que ça amuse la galerie, focalise l’attention , et permet à certains groupes financiers d’accroître leur volume en détruisant davantage l’état social (par ex. les mutuelles) ...

    Le souci maintenant c’est l’Italie avec le Portugal , l’Espagne...

    Mais tout s’accélère : le prochain drame peut éclater dans quelques jours ou quelques mois .

    Article de P. Krugman : http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3124

    Cr.


    • mick_038 mick_038 8 novembre 2011 10:31

      Non, non.... Le prochain état en faillite c’est la France... Les agences de notation l’ont bien senti malgré qu’on ait tenté de le dissimuler, mais c’est bel et bien nous....
      On blâme les grecs, cependant, notre dette est 5 fois plus élevée que la leur, et représente 90% de notre PIB en temps normal. Or vu qu’on est dans une crise profonde, à la prochaine annonce du PIB, il se peut que la dette représente 120%... D’où la faillite.
      Après, est-ce volontaire ? Je cherche les éléments pour dire non, mais j’en trouve pas.
      Par contre des éléments pour dire oui, y’en a à foison.
      *Nicolas le Grinch a toujours été un atlantiste extrémiste convaincu. Son rêve est de vendre la france et l’europe aux usa. Il a réussi à 90%, en opérant à l’intérieur, à l’économie et aux finances, et finalement en tant que président
      *La dette française est telle que, si on ne fait pas de nouvelles dépenses, il faudra 3 générations pour la rembourser.
      *On ne part pas dépenser 5 milliards dans une guerre quand on est endetté à ce point.
      *Le réseau électrique et télécom de la France est dans un état lamentable, et demande à être renouvelé. Y’a au bas mot 20 milliards d’euros d’investissement nécessaire, qu’il faudra faire un jour ou l’autre.
      *Malheureusement, vu l’état d’usure de nos centrales aujourd’hui (prévues pour durer 30 ans, elles sont aujourd’hui à 40 ans, et sera probablement prolongées à 60), il faut s’attendre, dans les 20 prochaines années, changement climatique aidant, à vivre une catastrophe nucléaire majeure en france, du niveau de tchernobyl, peut être même fukushima. 20% de nos centrales ne tiennent plus la route, et on ne sait comment les réparer ni même les démonter.... Il faudrait en gros un investissement de 3 milliards par centrale, et cela ne se fera pas. Ni sarkozy, ni hollande ne le feront.
      *Flamanville et l’EPR en Suède vont entraîner un surcoût d’environ 10 milliards d’euros, qu’il faudra bien payer. Rêvez pas, ce ne sont ni Bouygues, ni Areva qui paieront, mais vous et moi.
      *Lorsqu’on veut que le pays conserve son autonomie, et brille dans le monde, on mise sur la recherche et l’éducation, afin que la prochaine génération tire le pays vers le haut. En france, la recherche n’existe plus, et l’éducation française est aujourd’hui classé 25ème sur 28 en europe.... Y’a donc aucune volonté de faire en sorte que cela aille mieux.
      *Le système de santé est défaillant. Plus de 30% des français ne peuvent plus se soigner, qu’il s’agisse des dents, de la chirurgie, des traitements.
      *La retraite va bientôt disparaitre, ça aussi va falloir s’y faire. Vu l’actuelle défaillance du système de santé, les retraités de demain, vous et moi, qui auront droit à la retraite à 70 ans, n’en profiteront que quelques années, afin de choper une maladie ou une infection qu’on ne pourra soigner faute de moyen.
      *Enfin, le non respect de plusieurs règles européennes sur l’air, la santé, la discrimination, les droits de l’homme, etc... nous coûtent quand même pas loin de 5 milliards par an. On a récemment modifié les règles de la garde à vue, car ça pas mal d’années qu’on devait payer 250millions d’euros par an pour non respect des droits de l’homme... Pareil pour la qualité de l’air. ça fait bien 5 ans qu’on allonge 300millions par an pour non respect des directives européennes. Et pourtant, c’est vraiment pas compliqué de lutter contre ça...
      *La recapitalisation des banques.... Cette blague !! Quand on voit ce qu’ils ont fait de l’argent qu’on leur a filé en 2009, on se demande si nos dirigeants ne pas un peu autistes. Ah non, pardon, ils sont corrompus....
      *La dette grecque, pour laquelle on s’est porté garant (merci le gnome), qui ne sera pas payé, faut arréter de croire que les grecs vont rembourser, ils ne donneront plus un centime. Nico s’est porté garant sur 15 milliards, c’est vrai qu’on en avait largement les moyens....
      *La fausse lutte contre les paradis fiscaux, un moyen de plus de détourner de l’argent.... Total n’est pas dans un paradis fiscal, il est bel et bien en france. Mais par un astucieux montage comptable, il ne paye que 1000 euros d’impôts par an, alors qu’il engrange 14 milliards d’€ par an....

      La liste est encore très longue, mais j’y passerais la journée....


    • platon613 9 novembre 2011 20:06

      Lisez ça également.... c’est l’Italie qui sortira de l’Euro !

      L’Italie enterrera-t-elle la zone Euro ?

      La situation budgétaire Italienne s’aggrave. La démission de Berlusconi ne change rien à la situation du pays et à son endettement faramineux. Les taux d’intérêt à 10 ans sont à plus de 7%. Les investisseurs ont perdu confiance. La fuite des capitaux continue. L’Italie est la quatrième victime de la crise de l’euro. La France sera-t-elle la suivante ? -

      Alerte : le système peut s’effondrer à tout moment...

      http://www.news-26.com/econmie/1317-litalie-enterrera-t-elle-la-zone-euro.html

  • Ruut Ruut 8 novembre 2011 10:35

    2012 ne changera rien, les memes pantins sont sur le pont.


  • kéké02360 8 novembre 2011 11:00

    Pendant ce temps l’exploitation des hommes continuent, si vous habitez Paris ou sa banlieu vous avez des rendez vous ici :

    http://www.reseau-terra.eu/article1205.html

    http://www.reseau-terra.eu/article1207.html

    http://www.reseau-terra.eu/article1206.html

    Agir, les pétitions à signer et passer à ton voisin , c’est ici :

    http://www.sauvonslaforet.org/ 


  • platon613 9 novembre 2011 20:05

    Lisez ça également.... c’est l’Italie qui sortira de l’Euro !

    L’Italie enterrera-t-elle la zone Euro ?

    La situation budgétaire Italienne s’aggrave. La démission de Berlusconi ne change rien à la situation du pays et à son endettement faramineux. Les taux d’intérêt à 10 ans sont à plus de 7%. Les investisseurs ont perdu confiance. La fuite des capitaux continue. L’Italie est la quatrième victime de la crise de l’euro. La France sera-t-elle la suivante ? -

    Alerte : le système peut s’effondrer à tout moment...

    http://www.news-26.com/econmie/1317-litalie-enterrera-t-elle-la-zone-euro.html

  • dom y loulou dom y loulou 13 novembre 2011 12:12

    pour empêcher l’europe d’approfondir ses principes démocratiques et donner les outils de démocratie directe à l’ensemble des pays européens, les sionistes nous ont inventé une guerre éternelle contre un terrorisme qui n’en est pas un, mais qui contrecarre leurs plans de terrorisme hégémonique sur ce monde


    devant LEUR fiasco complet ils nous inventent maintenant le toboggan aux abysses, les finances seraient maintenant le problème... 

    AH OUI PARCE QUE WALL STREET ET LONDRES SONT BANQUEROUTE ET QUE PERSONNE NE LE DIT !! pour cause de guerres incessantes et ruineuses jusqu’aux abysses.Les fanatiques mystifiés, se prenant pour des dieux, étalent leur folie.


    Que de mots creux et vides, insensés, car toute leur construction mentale est une fraude aussi grosse que le monde lui-même, la plus élémentaire des logiques et de la générosité basique en sont absents, tout n’y est que paroles de maîtres envers esclaves et veiller à ce que ce schéma semble éternel. Pourquoi tentez-vous de comprendre des fraudes et des mensonges ? 

    Même le temps dans lequel ils nous font vivre est faux et abstrait, chaque année au 31 décembre vous fêtez, par le passage du point Greenwitch (sorcière verte) la reine du Common wealth, afin que leur unique préoccupation, que nous nous comportions en esclaves et en soumis à LEUR pensée, car ce système est avant tout un système mental, soit la seule pensée que vous ayez et a destruction de la littérature est arrivée au point où effectivement le nombre semble n’avoir comme « pensée » que les conneries des merdias. 

    Ils rêvent que vous finissiez par réclamer un roi (de LEUR crû) pour mettre de l’ordre dans LEUR foutoir. 

    Ensuite on devrait rembourser LEURS dettes en camps de travail tandis qu’on tuerait les dernières créatures libres de ce monde. On a à faire avec de vrais fous donc.

    Des vues alternatives, vraies, existent, mais personne ne peut faire l’effort pour un autre d’aller les chercher et de se les approprier, non pas, comme le croit Rama Yade, en se servant d’expressions et d’idées comme si on les avait inventées, sans citer les sources et ainsi en affirmant aux plus hauts sommets de l’état que le viol et le pillage de l’esprit sont tout ce qu’il y a de plus naturel à Babylone. On avait compris, le viol et le pillage des êtres EST ce qui est le plus commun en occident. Un ramassis de pilleurs donc, de décervelés, incapables d’imaginer quoi que ce soit d’autre que meurtre et rapine aux plus hauts sommets de l’état, si hauts d’ailleurs qu’ils voudraient batailler avec les étoiles du cosmos et baiser des enfants en même temps, voilà leur plus ultime démesure qui les emplit et leur clameur qui remplit leurs journaux de perversités, car la cruauté qui se veut drôle est bien le plus ignoble visage du mal absolu. 


    Tout faire pour maintenir un système corrompu, dans le déni absolu de l’esprit, tout en le pillant de A à Z, dans l’unique but de pervertir chaque donnée constructive, est l’ombre-même d’une insulte constante à tout être humain correctement constitué. 

    Par opposition une perspective constructive est un phare dans la nuit.

    Car pour nous, ceux qui veulent rester de véritables êtres humains, nous avançons en approfondissant les réflexions reçues, les perspectives échangées. mais, comme déjà dit, personne ne peut faire l’effort pour un autre d’aller les trouver.


    THEMES ou les veilles du magister ludi

    lulu.com 

  • neurone 13 novembre 2011 19:25

    Je suis très heureux !!! J’ai sauvé les banques, j’ai sauvé les grec et je dois maintenant travailler jusqu’à 67 ans voire plus ! Mais heureusement le monde va mieux grâce à mon sacrifice, d’ailleurs s’il me propose un bol de riz ou 400 euros par mois et que je puisse donner mes RTT pour une les vieux et que je puisse bosser 40H, je signe !!! Allons alons il faut faire des sacrifices comme disait l’autre déjà, mais le monde sauf !


  • BA 13 novembre 2011 20:29

    Lucas Papadémos est le nouveau Premier ministre grec.

     

    « Lucas Papadémos est membre du groupe européen de la Commission Trilatérale depuis 1998 dont le président n’est autre que Mario Monti, que les politologues transalpins donnent comme le successeur le plus probable de Silvio Berlusconi. »

     

    http://www.lesechos.fr/journal20111109/lec1_international/0201735236611-un-ex-banquier-central-pret-a-diriger-le-gouvernement-grec-246222.php

     

    Mario Monti est le nouveau Premier ministre italien.

     

    « Depuis 2010, Mario Monti est aussi Président de la section Europe à la Commission Trilatérale. Il est également membre du comité de direction du groupe Bilderberg. »

     

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Mario_Monti

     

    Mario Draghi est le nouveau président de la Banque Centrale Européenne.

     

    Mario Draghi a participé au Groupe de Bilderberg en 1994, 1995, 2001, 2002, 2003, 2004 :

     

    http://www.bilderberg.org/1994.htm

     

    http://www.bilderberg.org/cocktail.htm

     

    http://www.bilderberg.org/2001.htm

     

    http://www.bilderberg.org/2002.htm

     

    http://www.bilderberg.org/2003.htm

     

    http://www.bilderberg.org/2004.htm


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