jeudi 29 décembre 2016 - par Robert GIL

L’AUTOGESTION … miroir aux alouettes ?

 J’ai récemment lu que l’alternative au capitalisme serait l’autogestion, et Je récuse totalement cette présentation des choses. En effet, ce n’est absolument pas parce que l’entreprise sera autogérée qu’il y aura émancipation ! Ceci est absolument faux !

Tant que vous êtes dans les catégories du capitalisme à savoir le travail, la valeur, la marchandise et l’argent vous serez soumis aux lois du système. Le capitalisme n’a pas pour fonction de déterminer les besoins nécessaires (voire utiles) des êtres humains. Son seul objectif est de valoriser l’argent.

Lorsque l’on parle d’autogestion, donc de pseudo démocratie économique, de gestion des moyens de production par l’ensemble des salariés, vous aurez simplement l’auto-exploitation, l’auto-aliénation et l’auto-licenciement. Votre gestion se fera dans le cadre du marché, de l’achat et de la vente. Donc, la production de marchandises devra répondre à la productivité moyenne globale, à la compétitivité, à la concurrence généralisée.

L’autogestion dans le système capitaliste est un mythe qui remonte à des dizaines d’années et n’a jamais fonctionné (ou alors à la marge et peu de temps) car le capitalisme ne permet pas l’émancipation du travailleur. Celui-ci sera toujours soumis au temps de travail, donc au travail abstrait capitaliste.

L’autogestion est la marotte de pseudo révolutionnaire qui n’ont fait qu’asseoir la domination capitaliste. Nous ne pouvons pas sortir du capitalisme dit mondialisé car ce système a besoin de toujours plus de débouchés.

Il n’y a pas capitalisme sauvage (à croire que l’on pense que le bon vieux capitalisme dit fordiste était un havre de bonheur) ; le capitalisme atteint de telles gains de productivité notamment avec la micro-électronique, que les innovations de procédés de production ne permettent plus de contrecarrer la destruction du travail vivant par des innovations de produits et une croissance faible.

Aujourd’hui, le capitalisme détruit plus de travail humain vivant qu’il ne peut en consommer pour survivre. Nous assistons à une dévalorisation générale de la marchandise et de cette marchandise particulière qu’est la force de travail.

La dérégulation, l’hypertrophie de l’industrie financière depuis plusieurs dizaines d’années a été la réponse à l’effondrement du capitalisme fordiste qui ne permettait plus de rentabiliser le capital par la production de marchandises. Les bilans de beaucoup d’entreprises sont soutenus par la partie financière (c’est le cas de Peugeot, de Siemens et bien d’autres).

La « financiarisation » n’est pas coupable de la crise du capitalisme, mais un symptôme du délitement de celui-ci.

 CYRIL, Voir ses articles



35 réactions


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 29 décembre 2016 19:02

    « Lorsque l’on parle d’autogestion, donc de pseudo démocratie économique, de gestion des moyens de production par l’ensemble des salariés, vous aurez simplement l’auto-exploitation, l’auto-aliénation et l’auto-licenciement ».

    Lorsqu’on parle d’autogestion, on parle de partage des bénéfices, des dividendes ! ! !
    Vous raisonnez comme un tambour ! ! !



  • Victor 29 décembre 2016 20:54

    Uber, de la presque auto-gestion :
     
    - capital fixe minimisé pour rentabilité/invest (juste un site InterBEnet)
    - capital du « socius » maximisé (le réseau télécom, la voiture du colon ubérisé, les routes)
    - dérégularisation du travail autoentrepreneur et donc de son coût (le seul vrai avantage concurrentiel d’Uber)

    Afin de lutter contre la baisse tendancielle du tx de profit, en augmentant le tps de travail superflu (de la société hors production) correspond à ce passage des Grundisse, et en fait à une forme d’autogestion de la société (socius). Le site d’Uber est chiure comparé au reste de son processus industriel qui est social, auto-géré (routes, télécom, voitures particulières)
     
    Sinon le travail abstrait est civilisationnel dorénavant, lié à la fascination de la consommation technique.

     
    Le vol du temps de travail d’autrui, sur lequel repose la richesse actuelle, apparaît comme une base fondamentale misérable comparée à celle, nouvellement développée, qui a été créée par la grande industrie elle-même. Dès lors que le travail sous sa forme immédiate a cessé d’être la grande source de la richesse, le temps de travail cesse et doit nécessairement cesser d’être sa mesure et, par suite, la valeur d’échange d’être la mesure de la valeur d’usage. Le surtravail de la masse a cessé d’être la condition du développement de la richesse générale, de même que le non-travail de quelques-uns a cessé d’être la condition du développement des puissances universelles du cerveau humain. Cela signifie l’écroulement de la production reposant sur la valeur d’échange, et le processus de production matériel immédiat perd lui-même la forme de la pénurie et de la contradiction. C’est le libre développement des individualités, où l’on ne réduit donc pas le temps de travail nécessaire pour poser du surtravail, mais où l’on réduit le travail nécessaire de la société jusqu’à un minimum, à quoi correspond la formation artistique, scientifique, etc., des individus grâce au temps libéré et aux moyens créés pour eux tous. Le capital est lui-même la contradiction en tant que processus, en ce qu’il s’efforce de réduire le temps de travail à un minimum, tandis que d’un autre côté il pose le temps de travail comme seule mesure et source de la richesse. C’est pourquoi il diminue le temps de travail sous la forme du travail nécessaire pour l’augmenter sous la forme du travail superflu ; et pose donc dans une mesure croissante le travail superflu comme condition – question de vie ou de mort – pour le travail nécessaire. D’un côté donc, il donne vie à toutes les puissances de la science et de la nature comme à celles de la combinaison sociale et du commerce social pour rendre la création de richesse indépendante (relativement) du temps de travail qui y est employé. De l’autre côté, il veut mesurer au temps de travail ces gigantesques forces sociales ainsi créées, et les emprisonner dans les limites qui sont requises pour conserver comme valeur la valeur déjà créée. Les forces productives et les relations sociales – les unes et les autres étant deux côtés différents du développement de l’individu social – n’apparaissent au capital que comme les moyens, et ne sont pour lui que des moyens de produire à partir de la base fondamentale bornée qui est la sienne. Mais en fait elles sont les conditions matérielles pour faire sauter cette base.

     


  • Spartacus Lequidam Spartacus 30 décembre 2016 10:01

    C’est terrifiant ce texte d’inculture économique sur le capitalisme....


    Le capitalisme après la chute du mur de Berlin a mis fin à la famine sur terre.
    Le capitalisme a absorbé les croissances démographiques incroyables. C’est formidable.
    Les famines de masses et les millions de morts sont toutes des souvenirs des pays fermés au capitalisme. URSS, Chine, Cambodge, Nord Corée, Zimbabwe.

    Bill Gates a vacciné plus de monde sur terre que n’importe quel pays par sa propre volonté.

    Au Bengladesh il y a 20 ans le pays était connu avant pour ses famines, aujourd’hui pour son industrie textile. Le capitalisme donne du travail et absorbe une population a a triplé.
    La Corée du sud est passé en 30 ans d’un pays de misère endémique au premier fournisseur de téléphone mobile du monde. Le Coréen moyen gagne plus que le Français moyen resté au socialisme.

    Le capitalisme est un système imparfait, mais c’est le seul système économique et social qui nous offre à tous la liberté de choix, car il supprime la contrainte, ce qui fait de lui le seul système moral supérieur à toutes les autres doctrines économiques

    Au lieu de restreindre les interactions humaines à travers différents types de contraintes (réglementations excessives, lois étouffantes, appels d’offres corrompus), comme le font tous les autres systèmes sociaux, le capitalisme repose sur la liberté : la liberté d’utiliser notre raison et nos idées comme bon nous semble, afin de survivre et de prospérer. 

    Quand à « l’auto-gestion ». C’est un principe minoritaire et une forme de société capitalisme. Si ça vous plait vous avez le droit de le faire. 
    Kolkhoze et Kibboutz ont eu leur adeptes comme aujourd’hui les Scops.
    Mais au bout d’un certain temps, quand ceux qui bossent en ont marre de travailler pour ceux qui se branlent, et en plus donnent leur avis.....Ça part en couille.

    • Francis, agnotologue JL 30 décembre 2016 11:01

      @Spartacus

      ’’Le capitalisme après la chute du mur de Berlin a mis fin à la famine sur terre. ’’
       
       C’est une contre-vérité.
       
       Auparavant les gens dans les pays pauvres avaient accès à l’agriculture et la pêche vivrières.
       
       Aujourd’hui ce n’est plus vrai, et c’est pourquoi ils n’ont pas d’autres choix que de s’agglutiner dans les banlieues des grandes villes ou traverser les océans au risque de leur vie pour venir dans les pays riches.
       
       Pendant l’exode de milliers d’Irlandais fuyant la famine pour tenter leur chance en Amérique, les greniers à blé des capitalistes regorgeaient de grains.
       
       spartacus, vous avez le droit d’aimer le capitalisme sauvage parce que vous tirez votre épingle du jeu et je ne veux pas savoir comment, vu que vous ne voulez jamais dire quelle est la nature de votre petit commerce. Mais vous devriez cesser d’aligner les sottises et les contre-vérités, vous ne trompez personne.
       

    • Alren Alren 30 décembre 2016 11:46

      @rocla+

      Le niveau et le confort de vie a augmenté de façon,exponentielle .

      EXACT ! Mais grâce à qui ? Grâce au TRAVAIL pas au capital !!!

      Ce sont ces salariés inventeurs dont nous parlions plus haut qui ont conçu tout ce qui a permis de grands progrès dans la productivité et des novations bienvenues qui a permis ces progrès.
      pas les rentiers rapaces dont l’impôt privé, appelé pudiquement « marge », en tendant à assécher la financiarisation de l’économie réelle en plein essor a au contraire freiné la spirale du mieux être matériel.

      Ces salariés ont été servis par une main d’œuvre française dont la qualité est reconnue dans le monde des affaires. Ce pourquoi il y a tant d’investissements étrangers en France, disproportionnés avec son nombre d’habitants.
      Ce pourquoi nos satellites, nos fusées, nos avions civils et militaires, nos hélicoptères, nos paquebots, nos vins, nos produits ... tiennent le haut du pavé.


    • Alren Alren 30 décembre 2016 11:54

      @Spartacus

      c’est le seul système économique et social qui nous offre à tous la liberté de choix, car il supprime la contrainte,

      C’est ben vrai ça, Madame Michu !

      Avec le capitalisme vous êtes libre d’entrer dans une entreprise protégée par un arsenal de lois élaborées contre vous - la dernière en date étant la loi scélérate El Khomri de l’UMPSFN - et où vous perdrez l’essentiel de vos droits de citoyen, ou bien de crever de faim comme SDF.

      Vivre ou mourir, c’est en effet une liberté de choix !
      Ça rappelle la phrase des tire-laine du Moyen-âge : « La bourse ou la vie ! ».
      C’est très moral en effet.


    • Spartacus Lequidam Spartacus 30 décembre 2016 13:13

      @Alren
      Le capitalisme n’élabore pas les lois et contraintes. Ce sont les états, les politiciens et les groupes de pression démocrates sociaux ou socialistes.


      Ce sont ces mêmes loi qui empêchent d’embaucher les plus précaires.
      Selon les statistiques la première source d’entrée à Pôle emploi se sont la fin de 2 CDD simultanés largement avant la fin des études et les licenciements. Ils ne peuvent rester car on interdit à l’entreprise de les prendre une 3eme fois...

      Vous ne voulez voir que le licenciement d’une entreprise sans voir l’embauche qui vous a élevé ou émancipé et permis de consommer. L’état naturel avant votre emploi étant celui qui en recherche un. 

      Le capitalisme n’est pas responsable de cette masse de population qu’on a endoctriné au socialisme et qui croit que le but de la vie c’est être comme une poule nourrie au grain à vie. 
      Ne reprochez pas au capitalisme d’être enfermé dans une clôture que votre état d’esprit a lui même construit. 
      Il est vrai que le capitalisme ne rassure pas ceux qui ont peur que la vie s’arrête s’ils n’ont pas de grillage construit autour d’eux....

    • Francis, agnotologue JL 30 décembre 2016 14:10

      @rocla+

       
      la paresse intellectuelle est la mère de la pensée binaire. Si vous mettez par définition sur le compte du capitalisme tout ce qui est bon, et sur le compte du collectivisme tout ce qui est mauvais, la discussion devient impossible.
       
       Le capitalisme est naturel et une bonne chose. Ce qui ne l’est pas, ce sont ses excès et ses dégâts.
       
       A ma connaissance, ce ne sont pas les régimes socialistes qui ont détruit les agricultures et pêches vivrières dans les pays pauvres.
       
       ’’Le niveau et le confort de vie a augmenté de façon,exponentielle’’. Si quelque chose est exponentiel, ce sont les inégalités de fortunes, la pollution et la ruine de l’environnement. On commence seulement à se rendre compte des dégâts causés par les transports maritimes : suies noires, impact sur la réverbération des calottes glaciaires, fonte de la banquise.
       
       
       


    • julius 1ER 30 décembre 2016 14:57

      @JL


      Spartacus le bouffon d’Agoravox !!!

    • Spartacus Lequidam Spartacus 30 décembre 2016 15:16

      @JL
      L’agriculture, la pêche ce sont les capitalistes qui fournissent des marchés, des débouchés et les emplois en face...

      Tous les pays pauvres passés au capitalisme ont vu le PIB et la richesse de leurs habitants s’accroître.

      Les pays communistes cumulent à eux seuls les plus grandes catastrophes écologiques connues.
      Tchernobyl, assèchement de la mer d’Aral, pluies acides de l’Allemagne de l’EST etc....

      L’inégalité n’a aucune importance que dans la tête des frustrés, jaloux et envieux....
      L’important est que chacun puisse vivre de mieux en mieux. 
      L’important est que la richesse des plus pauvres de la terre a progressé de manière exponentielle...
      La richesse elle pousse partout. L’important est que chacun puisse faire pousser la sienne...

      Le plus pauvre des Suisses, est plus riche que 70% des habitants de la planète et meurt à 70 ans...



    • Francis, agnotologue JL 30 décembre 2016 15:25

      @Spartacus
       

       je ne parle pas de la pêche ni de l’agriculture capitaliste mais de la pêche et l’agriculture vivrières. Nuance. Vous savez lire ou bien vous ignorez ce que c’est ?
       
       Certes le PIB a augmenté, mais le PIB ne mesure pas la misère laquelle je le rappelle, est la pauvreté sans les moyens de subsistance.
       



    • Spartacus Lequidam Spartacus 30 décembre 2016 16:29

      @JL


      Puisque c’est comme cela que vous le prenez, je vais de suite prendre un avion capitaliste, pour aller faire un jour de l’an capitaliste au soleil à manger quelques langoustes et gambas flambée au Rhum.

      Je n’exclue pas le symbole d’une dégustation de capitalisme triomphant, du champagne (mais avec modération).
      Ici il fait trop gauchistement froid.

      Sur ce ! Bonne année capitaliste « sauvage » et à l’année prochaine ! smiley smiley
      Je reviens lundi, tremper du gauchiste dans mon café et les croquer en 3 bouchées....

    • Francis, agnotologue JL 30 décembre 2016 18:13

      @spartacus,

       
       s’il y a quelque chose que je ne saurais souhaiter à personne, c’est bien une bonne année capitaliste sauvage, avec ou sans guillemets.
       
       smiley

    • Pere Plexe Pere Plexe 30 décembre 2016 19:20

      @Spartacus
      encore une belle brochette de bêtises.


      Le capitalisme a absorbé les croissances démographiques
      Oui mais les autres système (clanisme, monarchie...) ont fait de même.

      La Corée du sud .../... premier fournisseur de téléphone mobile
      Non.C’est de loin la Chine.En faite vous à ce titre un exemple ?
      Pour la petite histoire Samsung produit 92% de ses smartphones hors Corée (principalement au Vietnam)

       Le Coréen moyen gagne plus que le Français 
      Non. En revanche les Suédois ou les Danois, plus « socialistes » que les Français ont des revenus supérieurs.

      Le capitalisme .../...est le seul système économique et social qui nous offre à tous la liberté de choix, car il supprime la contrainte.
      La encore on constatera facilement que les pires dictatures se sont parfaitement accommodée du capitalisme.Et continue à le faire en Arabie Saoudite ou au Qatar.
      Et sans atteindre ces extrêmes les capitalistes ont su inventer des systèmes aliénant.

       quand ceux qui bossent en ont marre de travailler pour ceux qui se branlent
      C’est le principe même du capitalisme...
      Celui qui possède la pelle (la mine, l’usine...) vit sur le travaille de celui qui creuse (fabrique,produit,...)


    • Le421... Refuznik !! Le421 31 décembre 2016 10:27

      @Spartacus
      La complexité du Code du Travail ne tient que dans les innombrables amendements, jurisprudences et autres rajouts voulus par le patronat...
      Ce document est l’exemple type de la caricature de l’embrouille.

      Et maintenant, ceux qui ont créé ce salmigoulis ne jurent que par sa simplification.
      En supprimant les bons articles... Voyez ce que je veux dire !!


  • Rmanal 30 décembre 2016 10:16

    OK mais vous proposez quoi ?
    Entre un capitalisme enrichissant uniquement une classe de privilégié rarement méritante (reproduction du modèle bourgeois aristocratique du XIXè siècle) et un communisme centralisateur et donc fascisant, la question est bien de savoir quel modèle construire entre les 2.


    • Le421... Refuznik !! Le421 31 décembre 2016 10:35

      @Rmanal
      Il me semble quand même que depuis les gaulois vs les romains, on a fait quelques progrès, non ?
      La caricature du communiste « donnes-moi ta montre, je te donnerais l’heure » a quelques lunes de retard.
      Cela fait longtemps que la différence entre les êtres humains a été prise en compte.
      Que certains gagnent plus, souvent, ils l’ont mérité. Encore que de nos jours, y’a peut-être à dire.
      Mais que le patron gagne des dizaines de millions quand le travailleur émarge à 1300€, faut peut-être pas pousser mémé dans les orties !!
      D’autant plus que je me demande vraiment ce que l’on peut faire à entasser autant de fric dans la mesure où il n’est plus investi dans le circuit, d’où la sclérose générale actuelle...
      Je vois les types monter des magasins en veux-tu en voilà alors que les ressources des « cons-sommateurs » restent stagnantes... Ces mêmes magasins qui ferment peu de temps après.
      Tellement que je me demande si ce ne sont pas des « lessiveuses »...

      Vous savez, ce truc qui blanchit !!  smiley


    • Hervé Hum Hervé Hum 31 décembre 2016 10:57

      @Le421

      résumons le par cette formule simple

      nul ne peut exiger plus de droits (la partie créance de la monnaie) qu’il n’accomplit de devoirs (la partie dette de la monnaie) et nul ne peut se voir exiger plus de devoirs qu’il ne réclame de droits.

      Cela découle de la définition de la responsabilité, soit, la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui. On est responsable de ses actions que vis à vis d’autrui, pas vis à vis de soi même, c’est absurde ! vis à vis de soi même, il n’y a que la souveraineté et la propriété est celle de sa nature d’être véritable et non celle imposé, conditionnée par autrui.

      Voilà, tout est déjà dit !


  • keiser keiser 30 décembre 2016 11:14

    Je n’ai pas bien compris où cet article veut en venir.
    Mais l’autogestion est un concept tiré de l’anarchie et réciproquement. smiley

    Cependant, il existe des dérivés qui s’en approchent, tels les SCOP ( sociétés coopératives et participatives )
    Ces entreprises sont très mal vues par les capitalistes à qui elles font peur.
    Mais ça marche.
    En poussant plus loin, on peut dire que LINUX en est un autre dérivé.
    Mais là , par contre, les grandes sociétés comme Peugeot, n’hésitent pas à l’utiliser du fait de son cout de revient très faible et plus libre.
    Il y a bien sur, d’autres annexes à l’autogestion comme les commissions paritaire mais en l’occurrence, c’en est un peu plus éloigné.
    Alors pourquoi dire que cette pratique est un miroir aux alouettes ?  


    • keiser keiser 30 décembre 2016 18:25

      @rocla+
      « Robert Gil est un branleur pro »

      Ne me dis pas que c’est un acteur de film porno !? ...
      Alors là ! ...
      Je m’attendais à ça sauf à tout.  smiley


    • Yanleroc Yanleroc 30 décembre 2016 20:46

      @rocla+


      Effectivement seul le capitalisme permet cela !
      Pas un système communiste à dimension planétaire, 
      ou chaque acteur est responsable à hauteur de ses capacités, 
      ce que développe H.Hum plus bas, 
      et ce qui devrait logiquement être votre préférence !


    • Yanleroc Yanleroc 31 décembre 2016 02:02

      @rocla+
      Il reste à inventer dans sa forme définitive, et à installer quand le kisme sera totalement nécrosé, processus déjà en cours ! Quand exactement ? je l’ignore..


    • Le421... Refuznik !! Le421 31 décembre 2016 10:41

      @rocla+
      Le communisme a échoué principalement dans ses dérives, lorsque le seul pouvoir a été transféré à un quartel de personnes dont l’idéal était bien plus personnel.
      Le communisme ne peut fonctionner que dans la discussion entre les personnes. Il a été imposé alors que c’est un choix.
      Or, il restera toujours et partout des partisans du « tout pour ma gueule ».

      Maintenant, nous sommes en 2016, voire 2017.
      Il y a peut-être moyen de corriger les erreurs de fabrication ?
      On le fait même sur une bagnole...

      Vous savez, une 4CV, c’était sympa. Mais on a fait mieux depuis. Non ?


  • zygzornifle zygzornifle 30 décembre 2016 11:15

    l’Auto-digestion des politiques LRPS qui depuis 40 ans digèrent le pays au lieu de le gérer ......


  • Hervé Hum Hervé Hum 30 décembre 2016 11:45

    Robert, le capitalisme n’a pas pour objectif de valoriser l’argent, mais de permettre l’exploitation de la vie d’autrui à son profit. L’argent est le moyen de comptabiliser ce temps de vie. Sa valorisation permet donc d’accroitre sa capacité d’exploiter autrui à son profit, mais en tant que moyen et non finalité.

    Ensuite, l’autogestion est déjà le mode dominant dans la société actuelle et ce, parce que la majorité des grandes entreprises sont dirigés par des salariés, certes au service des propriétaires, mais salariés quand même. Autrement dit, le mythe du propriétaire patron est mort dans la réalité et ne subsiste que par une propagande massive et de la bêtise de gens comme toi qui la relaie.

    enfin, si l’autogestion est un miroir aux alouettes, alors, tu soutiens l’idée, fausse mais soutenu par le mythe du patron, chef de guerre économique, que le seul système viable est le capitalisme.

    La question de l’autogestion ne se pose donc pas, elle est déjà la règle, la question qui reste posé et qui est le coeur du débat social, aujourd’hui comme hier, est la redistribution du profit.

    Dans le système capitaliste, le profit se pense en terme de capitalisation du temps de vie d’autrui où le gain de productivité est secondaire, parce que dépendant des moyens de productions de masse. Ladite production de masse étant la conséquence des luttes sociales et non du système capitaliste, lequel se contente très bien de l’esclavage. Seulement, le principe capitaliste ayant pour conséquence directe l’expansion et l’esclavage limitant cette même expansion, lorsque les conditions ont été remplies, l’esclavage a été remplacé par le salariat ; Mais parce que les moyens techniques le permettait, sinon, l’esclavage serait toujours la règle.

    dans le système communiste ou tout système autre que le capitalisme, le profit se pense essentiellement en terme de gain de productivité, ceci, parce qu’il n’y a plus de propriétaires cherchant à valoriser leur propriété par la capitalisation du temps de vie d’autrui. dans le système communiste, chacun est comptable de son propre temps de vie et ne peut capitaliser qu’en fonction de sa capacité à être utile à la société selon les objectifs visés.

    Ce qui se traduit par la formule suivante « nul ne peut prétendre à plus de droits qu’il n’accomplit de devoirs et nul ne peut se voir exiger plus de devoirs qu’il ne réclame de droits ».

    Le communisme se fonde sur l’équilibre dans l’échange économique, où donc il n’y a plus de plus-value autre que le gain de productivité.

    En résumé, l’autogestion en mode capitaliste, c’est la servitude volontaire à des maîtres, l’autogestion en mode communiste, c’est aussi la servitude volontaire, mais à soi même. Et oui, communisme ou pas, il n’y a personne à exploiter que soi même en dessous du salarié ou prolétaire économique. Sauf les machines et des autres êtres vivants, mais ces derniers sont trop limités dans leur capacité à réaliser des tâches complexes, alors que les premiers acquièrent de plus en plus de capacité à réaliser des tâches hyper complexes. Donc, il n’y a opposition entre l’humain et la machine qu’en système capitaliste, puisque celui-ci n’est conçu que pour les propriétaires économiques. Par contre, en système communiste, il y a association pleine et entière, puisque le système est conçu pour servir l’ensemble de la société et non une petite minorité.

    MAIS, TANT QUE LES PROLETAIRES ECONOMIQUES NE COMPRENDRONS PAS QU’IL EST IMPOSSIBLE DE S’AFFRANCHIR DE LA PROPRIETE SANS LUI TROUVER UN SUBSTITUT AU MOINS EGAL EN VALEUR, ILS CONTINUERONT A ETRE ESCLAVE.

    LA SEULE VALEUR QUI SOIT TRES SUPERIEURE A LA PROPRIETE EST LA RESPONSABILITE ET ELLE SEULE.

    Il n’y a d’autres alternatives que la transposition de la propriété économique en responsabilité économique...

    Une fois cela admis, les réponses découlent de la logique du principe de responsabilité et non de l’arbitraire humain. Autrement dit, le système s’impose de lui même !


  • Hervé Hum Hervé Hum 30 décembre 2016 12:59

    Ah, j’oubliai, ton article est du pur sophisme, conséquence du conditionnement dans lequel nous vivons et des bases du raisonnement logique biaisés.

    En effet, l’autogestion à laquelle tu fais référence est prise dans le système capitaliste et de ce fait, ne change rien à son principe directeur. Autrement dit, parler d’autogestion salariale en système capitaliste n’a aucun sens, cela n’a de sens qu’en système communiste. Les scops dont on parle sont effectivement de la poudre aux yeux, mais parce que, comme tu le souligne, elles obéissent au principe capitaliste de valorisation du capital du propriétaire, qu’il soit unique ou collectif. Salarié ou non. Pour preuve, les grandes ou petites entreprises fonctionnent toutes sur la collectivité de la propriété que sont les actions.

    Pour le dire en métaphore, on ne peut pas jouer deux parties d’échec sur le même plateau et en même temps, on doit utiliser deux plateaux pour jouer en même temps, mais si on ne dispose que d’un seul plateau, alors, on ne peut jouer deux parties que l’une après l’autre. C’est la même chose pour le système économique, au niveau global, c’est soit un système, soit l’autre. Pour faire vivre les deux, il faut deux endroits séparés, or, l’histoire nous enseigne que si le communisme peut se suffire à lui même, le capitalisme ne le peut pas, car c’est un système expansionniste et exclusif, qui ne supporte pas un autre système que lui même, ceci, car ses profiteur ne peuvent pas se suffirent à eux mêmes, ils ne peuvent profiter qu’en exploitant les autres.

    Ainsi, si le communisme ne peut être qu’universel, c’est qu’il ne se fonde pas sur la concurrence économique et donc, sur la guerre de tous contre tous, mais sur l’émulation, l’association où la paix est une condition absolue. Autrement dit, c’est la condition de paix sociale qui impose l’universalisme du communisme, sinon, cela veut dire que c’est la concurrence qui prédomine et donc, le système capitaliste avec son besoin de chef de guerre.

    En résumé, la guerre est une nécessité, condition du capitalisme, là où la paix est une nécessité, condition du communisme.

    voilà bien pourquoi les dirigeants US sont ceux qui ont provoqués et soutenus le plus de guerres et dictatures dans le monde depuis ces dernières décennies.


    • keiser keiser 30 décembre 2016 18:37

      @Hervé Hum

      Toi !
      Tu as trop lu George Orwell .
      Mais à part la puissance du Dark qui met sa propre source en abime .
      Quoi de neuf  !? ...


    • Hervé Hum Hervé Hum 31 décembre 2016 01:39

      @keiser

      Si tu veux du neuf, lis donc mes articles, tu y verra par exemple que l’évolution de l’histoire conduit la conscience humaine à passer de la propriété (et avant elle la souveraineté, irresponsables par définition) à la responsabilité !!!

      Sans cela, ce sera retour à l’àge de pierre, là, c’est plutôt Einstein, qui disait d’ailleurs très justement qu’on résous pas un problème avec le même mode de pensé qui l’ont engendré. Autrement dit, on résous pas les problèmes engendrés par le capitalisme,avec ce même mode de pensé.

      On résous pas le problème de la surconsommation avec le mode de pensé qui s’en nourrit (le capitalisme est expansionniste), mais avec celui qui le corrige. On ne fait pas la paix avec le mode de pensé qui se nourrit de la guerre, mais avec celui qui s’en passe. Etc...


    • keiser keiser 31 décembre 2016 15:40

      @Hervé Hum

      Pas de problème, c’était juste une plaisanterie.
      Et puis tes articles, il me semble que j’en ai lu quelques-uns.
      Bonne nouvelle année à toi . smiley


  • JBL1960 JBL1960 30 décembre 2016 22:40

    Je suis étonnée que vous présentiez les choses ainsi. Et je ne puis croire que vous ne pensiez pas au village anarchiste Germinal de la Sierra - Solution politique pour demain : Un exemple de commune fondée sur les associations libres de l’Espagne libertaire comme détaillé et expliqué dans ce billet de blog (source R71) et dans lequel, je donne mon avis en rappelant la trilogie Proudhon-Kropotkine-Laundauer ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/07/21/un-futur-si-simple/
    Ainsi vous occultez complètement l’appel au socialisme pour la société des sociétés de Gustav Landauer qui avait une vision « amérindienne » qu’on appelle aujourd’hui « anarcho-indigénisme » très proche de la confédération iroquoise et qui ouvre de réelles perspectives. Tenez, si cela vous intéresse, j’ai réalisé un PDF à partir des traductions de la réédition de 1919 faites par Résistance71 de GL ici ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2016/12/appelausocialismeglandauer19 11.pdf que j’ai introduit par ce billet de blog ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/12/25/pour-la-societe-des-societes/ L’autogestion que vous récusez et comme il est dit plus haut, et à mon sens, est la « conséquence du conditionnement dans lequel nous vivons et des bases du raisonnement logique biaisés. »


  • ddacoudre ddacoudre 31 décembre 2016 09:51

    bonjour gil
    il y a beaucoup de confusion autour du capitalisme. le plus simple c’est qu’il cumule du capital en le retirant des besoin des autres que ce soit en production ou en service.sans leur restituer le prix de leur travail qu’il leur revend pour récupérer ce qu’il a du distribuer. dans cette boucle de rétroaction c’est la ventilation du plan comptable qui dicte les règles pour fabriquer du capital. de la sorte quoi qu’il soit fait, auto gestion ou pas tout ce qui est désigné comme charges dans ce plan représente la partie réductible. la financiarisation tes la pire des choses qui est pu nous arriver.c’est l’enrichissement permanent par un effet de bulle et la négation du pouvoir du peuple de disposer du droit régalien d’émettre de la monnaie. pour lutter contre l’inflation que l’on accusait de détruire des emploi nous l’avons remplacé par un processus qui est pire

    cordialement et bonne fêtes.


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