samedi 29 août 2015 - par Robert Bibeau

L’économie capitaliste en danger de disjoncter

David Stockman a travaillé comme directeur de l'Office of Management and Budget sous la présidence de Ronald Reagan (1). Peu d'économistes bourgeois comprennent l'économie mondiale mieux que lui. Sur le blogue financier de Peak prospérité, Stockman affirme que l'économie mondiale se trouve désormais dans une phase de « crack-up » (« disjoncter »), et ce, pour quatre raisons :

 

1. Le nombre croissant d'actions désespérées de redressements financiers des banques centrales.

Chaque semaine, une nouvelle banque centrale du monde abaisse ses taux d’intérêt jusqu’à les rendre négatifs pour tenter de faire repartir l’économie. Plusieurs pays ont maintenant des taux d'intérêt négatifs (sic). Selon Stockman, cela ne pourra pas durer, les banques centrales ont perdu le contrôle et elles se sont engagées dans une course vers la chute, élaborant des théories de plus en plus contradictoires au fur et à mesure de la débandade économique.

 

2. La volatilité et le désordre croissants sur les marchés financiers.

Au cours des trois derniers mois, les marchés boursiers se sont comportés comme des marins ivres. Mais derrière, ce ne sont qu’un paquet de robots et de traders qui font tout ce qu’ils peuvent pour interpréter correctement les graphiques et les données. Le marché boursier est totalement déconnecté de l'économie réelle. 

Attention cependant, pour nous économistes marxistes, les expressions "économie irréelle" et "économie réelle" sont des métaphores pernicieuses qui contiennent un dangereux élixir réformiste. Ces expressions laissent entendre que l'économie boursière-bancaire- contaminée par le crédit désordonné - serait une excroissance cancéreuse, une malformation inopinée du corps sain de l'économie impérialiste temporairement malade. Tout ceci est faux. L'orgie de crédit, la pléthore de monnaie de pacotille, la surabondance d'argent bidon et sans valeur - dont la croissance des profits des CAC 40 en France donne une excellente démonstration - est une manifestation naturelle - conforme - parfaitement inscrite dans le processus évolutif normal du mode de production capitaliste à son stade impérialiste décadent et dont les guerres mondiales sont des manifestations ultimes de dégénérescence. Lorsque ce système économique ne parvient plus à réaliser la plus-value produite, et encore pire quand il ne parvient plus à valoriser le capital existant et disponible, mais inutile (mort) - parce que non investit et non valorisé, il génère des anticorps, le "crédit à crédit". En résumé, il n'y a pas deux économies capitalistes, l'une réelle et l'autre irréelle ou virtuelle et déconnectée de la première. Au contraire, ces deux soi-disant systèmes économiques s'emboîtent parfaitement et l'un sert de support au suivant et vice versa dans un processus dialectique mortel ce que les économistes bourgeois s'aperçoivent et se désolent. Il y a un mode de production capitaliste parvenu à sa phase impérialiste globale et mondiale qui ne parvient plus à valoriser le capital et à se reproduire de manière élargie, ce qui signifie sa mort assurée. Aussi, dans un dernier sursaut désespéré cette économie capitaliste moribonde engendre une fausse valorisation et des profits bidon - inexistants - immatériels - matérialisé (!) par le crédit, de la monnaie de pacotille - inexistante parce que ne reposant sur aucune valeur réelle - tangible - aucune marchandise concrète à vendre. Ce phénomène s'observe aisément à la bourse quand mille fois plus d'argent circule en une année que toute la production mondiale n'en représente. Ce que Stockman relate un peu plus loin. Le crédit c'est de la plus-value pas encore produite que les capitalistes encaissent aujourd'hui (facticement) et qui n'existera jamais ! Présentement, le capitalisme emprunte du temps de survie sur son temps d'agonie. Le seul et grand malheur de toute cette histoire économico-politique ubuesque est que si le prolétariat ne met pas fin à la tragédie de ce système global et mondial dégénérescent le monde sera ramené dans le passé, par la guerre et des destructions gigantesques de moyens production. Le mode de production capitaliste (MPC) reprendra sa marche en avant au milieu des cadavres par centaines de millions et au centre de ce calvaire mortifère catastrophique, comme après la Première et la Seconde Guerre mondiale. 

Les taux d’intérêt sur les obligations souveraines sont devenus irrationnels, dit Stockman. Ils ne tiennent que par la seule promesse de Draghi que la BCE en achètera massivement (idem pour la Banque Fédérale américaine). Mais tous les pays européens sont pris dans le piège de la dette, les risques sont gigantesques. Ajoutez à cela la possibilité que l'euro ne survive pas. Bientôt, les banques centrales pourraient faillir, et le marché subira alors une sévère correction pour refléter les risques réels induits par toutes ces dettes, et les perspectives peu réjouissantes de l’économie mondiale dit Stockman.

Ce sera en effet le probable scénario bancaire-boursier de l'amorce de la grande dépression à venir. Les grandes fortunes des rentiers multimilliardaires s'effondreront en premier et les entreprises multinationales monopolistiques suivront dans une chute titanesque. Les réformistes seront alors contrariés eux qui espéraient arracher l'argent des riches pour la donner aux pauvres n'auront plus que des pauvres devant eux. Gageons qu'ils sauront inventer d'autres stratagèmes lénifiants pour défendre et conserver ce mode de production dégénéré.

 

3. La déflation mondiale et les cours mondiaux des matières premières.

Les investissements sont maintenant suspendus, ce qui est susceptible de provoquer une énorme déflation sur les matières premières et énergétiques (pétrole) et les prix des produits industriels. Le minerai de fer ne vaut plus que 60 dollars, alors qu’il avait atteint un cours de 200 dollars à son apogée. Le Baltic Dry Index, qui décrit la vitalité du transport maritime, se trouve à son point le plus bas depuis le krach de Léman Brothers, d’abord en raison d’une chute de la demande, mais aussi en raison d’une surcapacité de production provenant d’une construction excessive de vraquiers pendant la période où les banques centrales ont inondé le monde avec de l'argent bon marché (du crédit remboursé par du crédit générant du crédit supplémentaire). Jamais dans l'histoire, il n’y a eu un tel surplus d’investissements - de capital à valoriser et incapable de se transformer en plus-value, son unique raison d'être, et jamais une telle surcapacité dans l'exploitation du minerai de fer, et de tous les autres minerais et aussi des sources d'énergie. Les vraquiers, les aciéries, les usines d'aluminium, et ainsi de suite sont sur le point de s'arrêter et les aides aux investissements des gouvernements bourgeois seront totalement impuissantes à stopper cette dégringolade généralisée. Quand le capitaliste ne peut plus vendre, ni même stocker sans danger, comme cette explosion dans le port de Tianjin (Chine) l'a démontré (1) il devient inutile de produire davantage.

 

4. Une demande anémique en raison de l'accumulation de dettes monstrueuses.

Selon l'économiste bourgeois McKinsey, la dette du monde s’élève désormais à 200.000 milliards de dollars, comparativement à 140.000 millions de dollars au début de la crise. Depuis 2008, la dette totale mondiale a augmenté de 60.000 milliards de dollars alors que les chefs d'État avaient promis de réguler les banquiers. Mais au cours de la même période, le PIB mondial ne s’est développé que de 15.000 milliards de dollars, et il ne s’élève qu’à 70.000 milliards de dollars . Autrement dit, près de 60.000 milliards de dollars de dettes (de crédits non adossés à des valeurs concrètes et tangibles - non adossés à de la plus-value réellement produite) ont été générés grâce à l’impression de monnaie des banques centrales (Quantitative Easing aux États-Unis), alors qu’à peine 15.000 milliards de dollars de PIB supplémentaires ont été créés. Autant de dettes (du crédit volatile et évanescent) nouvellement créées, pour un rendement aussi faible.

 

La locomotive chinoise est en panne

Enfin l'économiste Stockman cite l'exemple de la Chine, qu’il qualifie de « stupéfiant ». En 2000, la dette du pays se montait à 2.000 milliards de dollars. Aujourd'hui, elle atteint 28.000 milliards de dollars. En 14 ans, la dette de la Chine a été multipliée par 14. Nulle part dans l’histoire, on ne trouve un exemple aussi frappant, et il est peu probable qu’une économie largement guidée par un système étatique rigide ait pu générer 26.000 milliards de dollars de dette supplémentaire sans que cela s’accompagne d’inefficacités massives et d’irrégularités multiples dans le système.

Au moment de la crise de 2008, la Chine se targuait d’un PIB de 5.000 milliards de dollars. Depuis cette époque, il a doublé, alors que la dette est passée de 7.000 milliards de dollars à 28.000 milliards de dollars. Le PIB n’a donc augmenté que de 5.000 milliards de dollars, alors que la dette, elle, a progressé de plus de 20.000 milliards de dollars. « Ce sont des déformations extrêmes non tenables, si l’on peut employer ce mot, qui ne fait que hurler "Danger à l’approche !" Le chaos est arrivé. Et sa résolution ne va pas être jolie », conclut Stockman.

De fait, ce que l'exemple chinois démontre à l'évidence c'est que sous le mode de production capitaliste avancée - au stade impérialiste décadent - l'intégration d'une nouvelle économie impérialiste dans le circuit globalisé et mondialisé se fait à une vitesse vertigineuse et que les seules solutions aux contradictions économiques inhérentes au mode de production sont appliquées avec la célérité nécessaire pour que l'économie globale ne s'effondre pas... tout de suite. Une analyse attentive de l'évolution de l'économie indienne et brésilienne montrerait certainement les mêmes phénomènes avec plus ou moins d'ampleur. C'est en cela que nous affirmons que la présente crise économique du capitalisme est systémique, qu'elle est globale et mondiale, au stade suprême et ultime de son évolution. Elle est inscrite dans les gènes du système et aucune potion ni aucun élixir magique ne peuvent parer à sa dégénérescence accélérée.

 

La Grande dépression (bis)

Mac Slavo. "À l’aube de la catastrophe économique la plus destructrice depuis la Grande dépression ?" écrit qu'alors que le prix du pétrole gravite autour des 44 dollars le baril, et que les inventaires américains de brut atteignent des niveaux record, le consensus semble être que bientôt l’économie devrait être alimentée par un rebond des dépenses des consommateurs, puisque les Américains devraient dépenser l’argent qu’ils épargnent sur leur plein d'essence dans les magasins. De fait, les Américains ont depuis longtemps dépensé toutes leurs épargnes et ils vivent tous à crédit, avec de l'argent - de la valeur devrions-nous dire - pas encore produit et qui ne le sera peut-être jamais. 


 
Mais sur le plan géopolitique, la situation du pétrole est bien plus complexe, et ne peut possiblement pas tenir dans les slogans propagandistes de trente secondes des commentateurs financiers. Bien qu’une baisse du prix du pétrole puisse sembler être une bénédiction pour l’économie américaine, les bilans des médias grand public ne mentionnent pas les données fondamentales qui sont nécessaires à la bonne compréhension du problème auquel nous faisons face déclare Slavo.

Comme vous le verrez dans le microdocumentaire de Future Money Trends (2), nous sommes sur le point de traverser de grandes difficultés. À commencer par le fait que la dette du secteur de l’énergie est passée à 1,7 trillion de dollars au cours de ces six dernières années, puisqu’on pensait que le prix du pétrole puisse demeurer aux alentours de 80 voire 100 dollars le baril. Comme nous le savons tous, son prix a récemment beaucoup baissé, ce qui signifie que toutes les sociétés qui ont contracté de gros prêts ne sont plus capables de rembourser leur dette, alors que certaines grandes multinationales du pétrole encaissent des profits records d'autres s'apprête à mettre la clé sous la porte.

La conséquence en sera une vague de faillites dans l’industrie pétrolière. Un véritable désastre que nous devrions voir se développer d'ici quelques mois prédit l'économiste. Dans le contexte actuel d’impression monétaire par les banques centrales ; d’inquiétudes face à la déflation et de guerres des monnaies ; la baisse du prix du pétrole pourrait être l’un des évènements les plus dévastateurs du monde économique depuis la Grande dépression. Le prix du pétrole pourrait faire preuve d’une grande volatilité et grimper de temps à autre pour s’écraser toujours plus, ce qui effraierait davantage les marchés déjà timides et détruirait tout espoir de reprise économique. Et les États-Unis en souffriront plus que tous les autres.

Des sociétés multimillionnaires comme Sanchez Energy et Goodrich Petroleum ont perdu 80 à 90% de leur "valeur boursière" depuis le mois de juin 2014. Non seulement le secteur énergétique a été drastiquement diminué, le reste de l’économie pourrait souffrir davantage. "Nous avons créé des structures financières qui ne fonctionnent qu’à condition que la croissance économique soit constante. Et nous avons quasiment perdu tout contrôle du système financier en 2008" déclare l'analyste.

Ce en quoi Slavo et Stockman se trompent lourdement. Les ploutocrates capitalistes, les banksters, les rentiers multimilliardaires, tondeurs de coupons, ont perdu tout contrôle sur le système financier international en 1973 lors de l'abrogation des accords monétaires et bancaires de Bretton Woods. Les États capitalistes n'avaient pas le choix que de les abroger et ce qu'ils croyaient alors être un remède à la peste de la baisse tendancielle des taux de profits, s'avéra le choléra de l'utopique création de fausses valeurs, de fausses monnaies, sous la forme de crédit sans valeur, dont le système économique mondial atteint aujourd'hui la limite. Un colossal ajustement boursier, bancaire, financier et monétaire aura lieu bientôt qui jettera cette fraude de l'accumulation de richesse inexistante à la renverse. Alors, seront immenses les dangers d'une troisième guerre mondiale afin de déterminer quel camp impérialiste imposera son hégémonie sur les autres.  

Poursuivons la lecture Slavo. Pour la première fois en dix-huit ans écrit-il, les exportateurs d’or retirent des liquidités des marchés plutôt que d’y injecter de la monnaie. Le monde approche aujourd’hui rapidement d’un passage à une autre devise de référence. Si le prix du pétrole restait le même pendant encore six à douze mois, l’industrie de schiste des États-Unis serait anéantie. Et les effets que cela aurait sur les obligations toxiques et autres produits financiers dérivés et frauduleux auraient de lourdes retombées sur le marché des actions et l’économie des États-Unis.

Et cette fois-ci, il ne restera plus rien pour rattraper l’épée au vol avant qu’elle ne s’abatte sur l’économie américaine. Ni la Fed ni le gouvernement ne pourront l’arrêter. Les liquidités se trouveront gelées, notre note de crédit sera révisée à la baisse, le marché boursier commencera à s’effondrer, et la Fed entrera en jeu pour gonfler le dollar. Le monde abandonnera alors pour de bon la devise de référence mondiale. La fin aura sonné pour le pétrodollar conclut l'analyste.

Bien que la baisse du prix du pétrole ait pu s’avérer favorable aux Américains au travers de l’Histoire, nous faisons désormais face à une situation complètement différente, puisqu’énormément de dettes sont liées à une industrie qui autrefois se croyait indestructible. Des centaines de milliers de licenciements sont prévus sur l’ensemble du secteur, et de nombreux analystes s’attendent à voir apparaître des récessions dans des États comme le Texas qui dépendent énormément du pétrole. Ces licenciements auront un impact immédiat sur les économies locales ainsi que sur le marché de l’immobilier déjà fragilisé. Ajoutez à cela la panique qui apparaîtra lorsque les sociétés pétrolières commenceront à fermer boutique et ne seront plus en mesure de rembourser leurs dettes, et vous avez un cocktail susceptible de générer un effondrement des marchés financiers globaux et des instruments de la dette. Une reprise en pire de la crise des "subprimes" dont 2008 ne fut qu'une bien faible avant-première.

 

Le prolétariat seul détient la solution

Que faut-il que le prolétariat conclut de tout ceci ? C'est que l'heure du bilan approche. Le temps n'est plus à se cantonner dans les vieilles analyses, les vieilles rengaines, les vieilles sectes ostracisées et heureuses d'être isolées parmi les bobos précieux - gage de leur intégrité théorique au marxisme (pensent-elles). Nous devons comprendre les phénomènes sismiques gigantesques qui se préparent. Comprendre que personne n'a la moindre emprise sur ces événements et que seule la classe prolétarienne détient la clé pour mettre fin à ce scénario de fin du monde en écrasant l'ancien mode de production et en créant un nouveau mode de production. Une fenêtre d'opportunité s'ouvrira bientôt pour notre classe sociale. La question de l'unité préalable de la classe ouvrière dans sa lutte de résistance n'est pas pertinente. La question est de savoir si nous, communistes révolutionnaires, nous saurons nous faire entendre par la classe ouvrière afin de lui présenter sa mission historique inéluctable, mais en sachant toujours que l'émancipation de la classe ouvrière sera l'oeuvre de la classe ouvrière elle-même.

 

  1. Wikipedia
  2. Born : November 10, 1946 (age 68), Fort Hood, Texas, United States
  3. Nationality : American
  4. Party : Republican Party
  5. Previous office : Director, United States Office of Management and Budget (1981–1985)
  6. Books : The Great Deformation : The Corruption of Capitalism in America, more
  7. Education : Harvard Divinity School, Lakeshore High School, Michigan State University, Harvard University
  8. http://www.lefigaro.fr/international/2015/08/15/01003-20150815ARTFIG00047-en-chine-le-bilan-des-explosions-chimiques-s-alourdit.php


38 réactions


  • Amiral terrestre 29 août 2015 18:01

    Les zouzouvriers dans les zuzines qui vont prendre le pouvoir !!! Germinal !!!
    Analyse de vieux marxouins équipés de couches conforts.
    Comment on peut raconter des trucs comme ça ? comment ignorer l’évolution du prolétariat ?
    Nul !


  • Amiral terrestre 29 août 2015 18:03

    La « classe prolétarienne » ça ne veut rien dire. Le prolétariat c’est un ensemble de classes, de professions.
    Rentier du stalinisme !


  • Spartacus Lequidam Spartacus 29 août 2015 22:53

    Ho lalalalala


    Quelle conclusion....Mazette le prolétariat....

    Donc des entreprises privées pétrolières feraient faillite ? 
    QUEL PATACAISSE !!!!!

    Des pays pourraient faire faillite ? Argentine, Grèce, rien de plus classique...

    Et alors ? Le capitalisme c’est la destruction créatrice....

    Le plus beau « formateur à Montréal » « analyste en économie politique marxiste. » qui dit « notre classe sociale ».


    Ami Bibeau, avec ton ordinateur ton iphone et ton coca, tu n’es qu’un petit bourgeois se prend pour un prolétaire. 
    Tu as plassé plus de temps dans ta vie au supermarché qu’a l’usine......

    Et Karl Marx est mort, Toute ses théories ont débouchés sur des autocraties....Des Malheurs

    La fille de Chavez vient d’entrer dans les 500 plus riches du monde de classement Forbes.....

    Milliardaire ou prolétaire ils ont tous un Iphone et vont au Mac Do.

    Pas besoin d’être milliardaire pour prendre l’avion.

    Il y a bien longtemps que les prolétaires n’en sont plus.....Et que le monde a changé et que les théories marxistes sont dépassées et hass been.

  • César Castique César Castique 29 août 2015 23:13

    « La question est de savoir si nous, communistes révolutionnaires, nous saurons nous faire entendre par la classe ouvrière... »



    En tout cas, jusqu’à présent, vous n’avez jamais trouvé les mots qui lui parle


    « ...afin de lui présenter sa mission historique... »


    Le problème, ce n’est pas de la lui présenter, c’est de la lui faire gober. Ça va pas être de la tarte. Les gens en général sont beaucoup moins jobards qu’au XIXe siècle.


    « ...inéluctable... »


    Ça, ça sera encore moins coton.


    « ...mais en sachant toujours que l’émancipation de la classe ouvrière sera l’oeuvre de la classe ouvrière elle-même. »


    N’en rajoute pas, on va carrément te pouffer au nez...

    • Julien30 Julien30 30 août 2015 09:37

      @César Castique

      Oui là il y a carrément plusieurs métros de retard, notre auteur a loupé l’évolution issue de mai 68 et de l’école de Francfort, ce sont les minorités immigrées et sexuelles les nouvelles élues de la gauche pour faire la révolution. Depuis 40 ans les penseurs de gauche ont compris que le grand soir n’arriverait plus par les ouvriers qui font partie des groupes les plus « réacs » qui soit (dieu les bénissent), mais bon ça peut parfois avoir ses avantages de vivre dans le passé...


    • César Castique César Castique 30 août 2015 10:32

      @Julien30

      « ...mais bon ça peut parfois avoir ses avantages de vivre dans le passé... »


      C’est vrai. Mais c’est vrai aussi que cela peut prendre des formes dramatiques quand le sujet ne parvient plus à s’extraire du passé, ou alors quand il est brutalement hors du passé...

      J’ai connu dans un bled où j’ai habité vers la fin des années 80 et le début des années 90, un médecin, rejeton d’une riche famille, dont il n’a pas répudié l’héritage, qui a passé au communisme par réaction au nazisme.

      Il a vécu l’effondrement du bloc de l’Est comme une tragédie personnelle, vieilli d’une décennie en deux ans, et il a traîné un accablement voûté dans les rues de la ville, pendant près de quinze ans, avant de quitter sa vallée de larmes. C’était un spectacle pitoyable.

    • Julien30 Julien30 30 août 2015 11:09

      @César Castique
      Oui c’est triste ce genre de parcours, au moins lui avait l’air sincère contrairement à un grand nombre de grands bourgeois dans le cinéma et les milieux intellectuels qui jouaient aux cocos pour faire tendance. En tout cas plus ça va plus ceux qui se font avoir deviennent moins nombreux, les échecs catastrophiques et répétés des régimes de gauche finissent heureusement par dégrossir les rangs, presque plus personne ne vote à l’extrême-gauche. Il n’en reste plus que quelques-uns définitivement allergiques à la réalité et on a parfois l’impression qu’ils sont tous sur Agoravox :), d’ailleurs bien que l’on soit dimanche on a peut être la chance d’avoir un nouveau Robert Gil en une !


    • César Castique César Castique 30 août 2015 18:29

      @Julien30

      « Oui c’est triste ce genre de parcours... »


      Si on veut, mais je peine quand même beaucoup à éprouver de la compassion pour les chimériques.

    • Julien30 Julien30 30 août 2015 23:35

      @César Castique
      Je comprends votre point de vue et le partage d’ailleurs assez largement, il est vrai qu’un certain nombre ont tendance à faire pas mal de dégât. On peut tout de même garder de la compassion pour ceux qui en sont restés au stade de doux rêveur facilement dupé relativement inoffensif, beaucoup moins il est clair pour les dangereux exaltés qui aiment passer à l’action (certes les premiers peuvent avoir tendance à basculer dans la seconde catégorie suivant les circonstances).


  • Arthaud Arthaud 30 août 2015 09:38

    AVE Bibeau


    Belle compile pour une fin de partie qui sera très agitée .. Belle complies pour une fin des temps (capitalistes) imminente.

    Les commentaires sont édifiants, l’antienne marxouine est désormais à ranger au placard des souvenirs ..

    Y’a pu de peuple, pu de prolétaire, à moins de changer la définition et d’appeler prolétaires le troupeau zombifié des consommateurs 

    Y’a pas « d »économie« réelle » contre une « économie irréelle » .. Y’a pu qu’un système de l’inutile généralisé et dévastateur.

    Les bipèdes ne fabriquent aucune « richesse » .. y bouffent leur substrat sans se soucier

    Mais à leur défense, y z’y peuvent rien : ont été formatés

    Vous lisez mes articles ? ceux de mes potes ici ? Ils auraient pu vous conseiller et vous éviter le flot des commentaires acidulé ..

    Adbusters ? Vancouver .. bien plus rigolo que vous et Chalot ..

    Merci quand même pour l’analyse de la marche au chaos



  • Arthaud Arthaud 30 août 2015 10:21

    Un mot de plus : les capitalistes, les vrais, les purs, les radicaux, pas du tout issus du « capitalisme rhénan », les rogues .. ils en ont pas peur du chaos, ils l’annoncent aussi, pour très-bientôt ! 


    Plus ça cognera, plus on s’enrichira .. enfin, les zélus, les zinitiés

    Y’a qu’a lire Edelson, Armstrong, 20 autres

    Y’a qu’a lire AMERICA 2020 The survival Blueprint .. de Stansberry, préfacé par l’ineffable DR. Ron PAUL 

    Je vous le conseille, je l’ai en main 

    Ils sauront vous conseiller pour faire des plantations prospères de « money trees » .. Si si 

    ..sur le fumier social disent-ils ..

    Le capitalisme, qu’il soit d’ « Occident » ou d’Etat, à toujours prospéré sur les décombres, les déchets et les gravats

    Donc, ils savent la suite, les capitalistes, et ils en ont vraiment pas peur .. au contraire.

    Alors que nous ..

  • eric 30 août 2015 11:20

    « Une fenêtre d’opportunité s’ouvrira bientôt pour notre classe sociale »

    Enfin, ils reconnaissent qu’ils sont une classe sociale, qu’il n’ont rien à voir avec les ouvriers, et qu’ils sont inutiles ! « en sachant toujours que l’émancipation de la classe ouvrière sera l’œuvre de la classe ouvrière elle-même »

    Reste la question centrale, ces gens ( formateurs d’adultes, etc ;..° vivent d’argent public au nom de leur devoir de faire prendre conscience à la classe ouvrière de la nécessité pour elle de se passer d’eux...
    Maintenant qu’eux même confirme que c’était du flan, il serait peut être juste qu’il arrête d’émarger à nos impôts.

    On constate en effet en France, que les fantastiques budgets de formation des adultes ont augmenté parallèlement au chômage. Plus ces gens forment les prolos, plus il y a de chômage. Un hasard ? Je ne le croit pas !

    Ah oui et disjoncter ? Ma fois cela fait 200 ans qu’ils l’annoncent. Dans ces cas là, on change un plomb et on appui sur le bouton vert.


  • Norbert 30 août 2015 15:04

    C’est un bon article et qui me parait juste. Les commentaires ci-dessus qui ne cherchent absolument pas à contester vos arguments (qui peuvent bien être faux) sur le plan de l’analyse sont commis par une flopée de minables, souvent des permanents d’Agoravox, certains carrément petits nazis affichés. Ils sont ici pour confirmer qu’une lumière, hélas, attire aussi et souvent en premier toutes sortes d’insectes indésirables.

     


    • Le421... Refuznik !! Le421 30 août 2015 16:36

      @Norbert
      Bah !!
      Se faire traiter d’ignare par des abrutis, ce peut être perçu aussi comme un compliment.

      Se faire prendre pour un idiot par un tas d’imbéciles est un plaisir de fin gourmet....


    • César Castique César Castique 30 août 2015 20:40

      @Norbert

      « Les commentaires ci-dessus qui ne cherchent absolument pas à contester vos arguments... »



      Il est inutile, et vain, de contester les arguments de Bibeau, car ce sont les fondamentaux qui ne tiennent pas la route. 


      Quand Bibeau écrit « ...que seule la classe prolétarienne détient la clé pour mettre fin à ce scénario de fin du monde en écrasant l’ancien mode de production et en créant un nouveau mode de production. »


      ...vous croyez, ou vous ne croyez pas, exactement comme vous réagissez face à Apocalypse 22:4-5 :

      «  Il n’y aura plus d’anathème. Le trône de Dieu et de l’agneau sera dans la ville ; ses serviteurs le serviront et verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit ; et ils n’auront besoin ni de lampe ni de lumière, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils régneront aux siècles des siècles.  »

      A partir de là, comme dit Laspalès à Chevallier : - C’est vous qui voyez.


      Moi, je ne crois pas plus dans un cas que dans l’autre, c’est une forme de cohérence. Vous et Bibeau, c’est vous qui voyez.


  • Le421... Refuznik !! Le421 30 août 2015 16:31

    Les économistes libéraux basent leur système sur la théorie de la croissance infinie...

    Certains croient au Père Noël, d’autres à la Vierge Marie (qui, entre parenthèses, a eu plein de gosses, elle avait finalement trouvé ça bien !!), d’autres au Saint Graal.

    Autant penser qu’un lointain descendant d’Husain Bolt courra le 100m en moins de trois secondes...

    Et pas besoin de faire HEC ou Polytechnique pour comprendre ça.
    Encore que, à l’école de Poudlard, peut-être !!  smiley


    • Spartacus Lequidam Spartacus 31 août 2015 08:57

      @Le421
      Croissance infinie non.....


      Besoins de l’homme infinis tout simplement

      Tous les 3 ans il te faut la prochain iPhone ou smartphone....
      Apres Karl Marx il y aura toujours un Piketty pour proposer un bouquin capitaliste à acheter qui te dit que le capitalisme est mort.....

  • lmcal140 30 août 2015 20:34
    Concernant l’ingénieur Andrea Rossi et son nouveau brevet américain :

    Une demande de brevet d’Industrial Heat pour le E-Cat

    Suite à ce rapport, une demande de brevet étatsunien de la compagnie Industrial Heat (qui développe le E-Cat) a été rendue publique au début novembre 2014. Voir

    http://www.ecat-thenewfire.com/blog/industrial-heat-patent-cop-11/

    On y apprend que Industrial Heat aurait atteint des COP de 11 (11 fois plus d’énergie dégagée que celle requise pour activer le réacteur). C’est un COP trois fois plus élevé que dans le rapport Lugano. Ils ont atteint ce niveau de performance en coupant le chauffage électrique pendant les 2/3 du temps. Typiquement, les éléments chauffants fonctionnent pendant 2 minutes et sont arrêtés pendant 4 minutes à chaque cycle de 6 minutes. Voici un dessin du réacteur qu’on retrouve dans la demande de brevet intitulé « Devices and Methods for Heat Generation ».

    Dans ce dessin on voit trois éléments chauffants, mais d’autres dessins dans la demande de brevet en montrent jusqu’à seize.

    Daniel Badoual, un ingénieur mécanique français, a fait d’excellents rendus 3D du réacteur décrit dans cette demande de brevet, qu’il a appliqué à un système de chauffage central d’une maison. Il a eu l’amabilité de m’autoriser à les utiliser afin de mieux vous faire voir ce réacteur E-Cat dernière mouture.

    E-CAT Patent Granted by USPTO


  • lmcal140 30 août 2015 20:40

    Dans cette info-lettre je fais un résumé des évènements des derniers mois concernant les réactions nucléaires à basse énergie (RNBÉ) (LENR dans la littérature anglophone, pour Low Energy Nuclear Reaction) et du réacteur E-Cat d’Andrea Rossi à base de RNBÉ.

    En octobre 2014 je vous ai parlé du rapport indépendant sur le réacteur E-Cat d’Andrea Rossi, fait par des scientifiques Italiens et norvégiens. Ces derniers ont mesuré des dégagements d’énergie 3,6 fois supérieurs à l’énergie consommée pour amorcer la réaction. Pour mémoire, le coeur du réacteur est constitué de nickel en poudre, d’un catalyseur en poudre, ainsi que d’hydrogène dans un hydrure métallique en poudre. Ce « carburant » en poudre est scellé dans un tube métallique qu’on chauffe avec des éléments chauffants électriques pour amorcer la réaction.

    Ce rapport indépendant, rendu public le 8 octobre 2014, est désormais appelé dans la littérature le « rapport Lugano » du nom de la ville suisse où se sont déroulées les expériences. Les chercheurs qui y ont travaillé rapportent avoir fait fonctionner le réacteur pendant 32 jours. Après cette période, l’analyse de la poudre a montré un changement majeur dans la distribution des isotopes du nickel, ce qui révèle qu’il y a bien eu des réactions nucléaires, mais sans déchets nucléaires, ni radiations ionisantes pendant l’expérience, ni gaz à effet de serre.

    Pour plus de détails, voici le lien vers les deux principaux billets que j’ai écrit à ce sujet, sur le blogue Roulez Électrique.

    http://roulezelectrique.com/e-cat-production-delectricite-et-prolongateurs-dautonomie-pour-vehicules-electriques/

    http://roulezelectrique.com/e-cat-et-lenr-cest-tres-serieux-le-scepticisme-excessif-nuit-a-la-science/

    Une demande de brevet d’Industrial Heat pour le E-Cat

    Suite à ce rapport, une demande de brevet étatsunien de la compagnie  Industrial Heat (qui développe le E-Cat) a été rendue publique au début novembre 2014. Voir

    http://www.ecat-thenewfire.com/blog/industrial-heat-patent-cop-11/

    On y apprend que Industrial Heat aurait atteint des COP de 11 (11 fois plus d’énergie dégagée que celle requise pour activer le réacteur). C’est un COP trois fois plus élevé que dans le rapport Lugano. Ils ont atteint ce niveau de performance en coupant le chauffage électrique pendant les 2/3 du temps. Typiquement, les éléments chauffants fonctionnent pendant 2 minutes et sont arrêtés pendant 4 minutes à chaque cycle de 6 minutes. Voici un dessin du réacteur qu’on retrouve dans la demande de brevet intitulé « Devices and Methods for Heat Generation ».

    Dans ce dessin on voit trois éléments chauffants, mais d’autres dessins dans la demande de brevet en montrent jusqu’à seize.

    Daniel Badoual, un ingénieur mécanique français, a fait d’excellents rendus 3D du réacteur décrit dans cette demande de brevet, qu’il a appliqué à un système de chauffage central d’une maison. Il a eu l’amabilité de m’autoriser à les utiliser afin de mieux vous faire voir ce réacteur E-Cat dernière mouture


    • Enabomber Enabomber 31 août 2015 09:17

      @lmcal140
      eh ben vas-y, hypothèque ta baraque, investis dans le projet et bonne chance smiley smiley


    • Torvald 1er septembre 2015 14:21

      @lmcal140

      Bonjour
       
      Pas de souci beaucoup de lecteurs suivent la page
      e-catworld
       
      Et maintenant que les pubs alarmistes des Cassandre de
      l’apocalypse boursière ont été retirées, ça se lit très bien.

      Comme le système est gourmand en Nickel le risque est le problème
       de l’approvisionnement en Ni sans parler du lithium qui semble
      nécessaire comme catalyseur.
       


  • Robert Bibeau Robert Bibeau 31 août 2015 16:04
    @ tous Évidemment NORBERT que je n’ai pas de temps à perdre à répondre aux insultes - PAR D’AUTRES INSULTES ??? Inutiles et fallacieux.Un argument pris au hasard me permettra cependant de donner la réplique : Il a été écrit par je ne sais qui que

    « Les « Analyste en économies marxistes » vont nous expliquer ce « c’est la faute aux américains » aux capitalistes, à l’économie de marché ou en manipulation médiatique ou autre déni dont leurs effluvessont coutume ? » et cet argument portait sur la "découverte de la fille de Chavez 500e fortune du monde semble-t-il...

    On voit bien que ce sont ces gens qui ont manqué des métros - des générations - des évolutions.

    Suite à l’échec de la Révolution bolchévique en Russie - la gauche mondiale s’est scindée de nouveau (pour la troisième fois) en deux courants de pensée - le stalinisme et la bolchevisation et la toute petite Opposition de gauche révolutionnaire - qui elle même a régurgiter le trotskysme après quelques années.

    OUI, il est vrai que la gauche bourgeoise en ses milles organisations de toute orientation (exceptée révolutionnaire) a accouché de toutes sortes de penseurs et d’organisations qui voyaient ou feignaient de voir du SOCIALISME sous chaque roche (surtout pétrolière- étatique- tiers-mondiste-nationaliste) et que ces sectes de la gauche bourgeoise auront ce réflexe encore une fois de disculper Chavez et tutti quanti

    RETENEZ simplement qu’il n’y a jamais - jamais eu de pays socialiste sur terre - jamais. Le seul et unique qui s’en est approché - l’URSS n’a pas - NE POUVAIT PAS - compléter sa révolution prolétarienne faute de prolétariat.

    Aujourd’hui (2015) les conditions matérielles - physique - concrètes industrielle - économique - technologique sont a maturité et la révolution prolétarienne peut commencer - avant c’était mettre le satellite hors d’orbite

    TOUTEFOIS je conviens avec tous les radoteurs ci-haut que Norbert qualifie très bien - les conditions morales-subjectives-de conscience de classe ne sont absolument pas à maturité et des millions d’ouvriers ne sont pas au rendez-vous de la révolution.

    Mais déchantez réact de France - la Dépression économique que j’annonce dans ce papier les fera débarqué de leur vaisseau ivre et couler par le fond d’où ils n’auront pas le choix d’émerger fortifier

    Et les Donald Trump de la Terre en seront quitte pour une autre guerre mondiale mortifère en derneir hommage à leur déchéance de classe.

    Ami français je sais que votre narcissisme national vous en empêche mais l’histoire mondiale s’écrit en Amaérique en ce moment et en Chine capitaliste (ce qu’elle fut depuis 1949).

    Robert Bibeau Prolétaire, employé-manoeuvre d’un super marché américain établit au Canada.
     
     

  • JC_Lavau JC_Lavau 1er septembre 2015 11:33

    La seule classe prolétarienne existante dans nos pays surenveloppés est celle des téléspectateurs et tâteuses.

    L’internationalisme prolétarien, vous allez le faire fonctionner dans quelle langue ?


  • Robert Bibeau Robert Bibeau 1er septembre 2015 13:43
    @ JC Lavau

    Voilà bien les BOBOS, les petits-bourgeois frustrés - paupérisés -ou à la veille de l’être qui propage les bobards des grands bourgeois leurs maîtres et qui ne trouvent rien de mieux à dire que « nos pays sont surenveloppés » ( :- !

    Dans son petit condo de banlieue le bobo aime croire qu’il est le centre du monde - son narcissisme de classe le convainc que tout individu normalement constitué (sic) doit être identique à son propre nombril. Le Bobo pense aussi que si ça va mal socialement et économiquement c’est que tous les autres ne font pas assez de sacrifices et d’efforts comme lui pour servir la classe dominante

    Comme il ne va pas en usine - ne conduit pas un camion, ne travaille pas dans ces milliers de commerces à la veille de faillir - n’est jamais entré dans une mine, n’a jamais été débardeur au port de conteneur etc. etc. il est convaincu que le monde tourne autour de son bouleau dans une ONG, un syndicat des boss, son université ou autre service - nécessaire il faut en convenir.

    Le prolétariat existe je le rencontre chaque jour ici au Canada et l’impérialisme m’assure que les conditions de dégénérescence économique sont identique en France, en Europe, au Japon, en Chine et aux USA CA C’EST L’INTERNATIONALISME PROLÉTARIEN QUI SE FORGE dans le concret à travers la dépression en préparation

    Voilà l’essence de mon message en me servant des écrits de leurs propres économistes patentés

    Robert Bibeau économiste marxiste ( smiley




    • JC_Lavau JC_Lavau 3 septembre 2015 14:03

      @Robert Bibeau.
      N’ayant encore jamais voté son indépendance envers nos ennemis communs les privilégiés et milliardaires, Bibeau partage avec eux la conviction que diriger n’est surtout pas un devoir, surtout pas un service que l’on doit à son institution ou à sa communauté territoriale, mais un privilège que l’on conquiert par la force et la ruse, que l’on conserve par la ruse, l’intimidation, la répression et la propriété de tous les moyens de désinformation et de propagande. Naturellement un privilège que réclament elles aussi les héritières féminazies, au nom de leur JUSTE violence révolutionnaire contre tous les mâles qui oseraient résister, et contre les hétéros qui pactisent avec l’ennemi héréditaire, au nom de la JUSTE dictature du Femellariat. Un privilège que revendiquent aussi les militants du bobardement carbocentriste, au nom de leur JUSTE violence révolutionnaire pour la JUSTE dictature du WWF-ariat. C’est ainsi qu’Alain Lipietz traite de « criminels » tous les incroyants ; il brûle de nous envoyer en rééducation politique dans les rizières du Cambodge.

      Diriger est un nouveau métier dans une carrière de sénior, et un métier qui s’apprend, qui a des règles de l’art. Les fautes professionnelles, ça existe, et on peut apprendre à les éviter voire les déjouer à l’avance. Prisonnier de sa pensée magique, Bibeau fait l’impasse sur l’essentiel.
      Mais il compte que l’insulte comblera le gap de compétences.


  • JC_Lavau JC_Lavau 1er septembre 2015 16:29

    La loi commune, mais dure, est que le prolétariat messianique devra faire ses preuves avant qu’on lui confie quelque responsabilité que ce soit.

    Jusqu’à présent leur principale prestation est de taper sur la gueule des instruits. Or ceux-ci n’ont pas la mémoire courte.

    Admirez Jean-Paul Douhait, cette fois sous le pseudo de Ixe, exaspérer la confusion mentale de Sabrina. Toujours sur pièces : http://caton-censeur.org/resources/sabrinazeroual/Chez_sabrina_guerre_a_l_instructi on.html.

    Les autres communautarismes messianiques ont fait les preuves de leurs turpitudes, et nous n’avons pas la mémoire courte.


  • JC_Lavau JC_Lavau 3 septembre 2015 11:25

    Ne quand même pas oublier de lire Sándor Kopácsi : « Au nom de la classe ouvrière ». Sándor Kopácsi est mort le 2 Mars 2001 à Toronto. Tourneur-fraiseur de son métier d’origine, il était colonel de la police à Budapest en octobre 1956.

    Manuscrit en hongrois, traduction abrégée en français chez Robert Laffont en 1979, puis en anglais. Un livre insoutenable.


  • Robert Bibeau Robert Bibeau 3 septembre 2015 23:22
    @ tous

    Voici un national-socialiste très préoccupé par le niveau de COMPÉTENCE de la classe ouvrière pour diriger la gouvernance de la société.

    Alors alignons quelques faits.

    La classe capitaliste et ses larbins scientistes et scientifiques a réussie à enclencher 300 guerres locales meurtrières depuis 1945 avec des millions de morts.
    La clase capitaliste a réussit à enclencher des dizaines de crises boursières - financières - monétaires - industrielles - hypothécaires etc mondiales depuis 1945
     etc.

    La classe ouvrière ne DÉSIRANT NULLEMENT GÉRER CETTE MERDE EN LIEU ET PLACE DE LA BOURGEOISIE - cela s’entend - peut-elle faire plus efficace - mieux ? Certainement en construisant un nouveau mode de production qu’elle ne pouvait créer en 1917 ni en 1949 avant le développement du monde capitaliste industriel avancé.... ce qui est chose faite aujourd’hui.

    Robert Bibeau Directeur les7duquébec.com
     

    • JC_Lavau JC_Lavau 3 septembre 2015 23:52

      @Robert Bibeau. Tiens ? Encore un raisonnement par insultes...
      Etonnant, non ?
      Non ?


    • JC_Lavau JC_Lavau 4 septembre 2015 09:49

      @Robert Bibeau : « en construisant un nouveau mode de production qu’elle ne pouvait créer en 1917 ni en 1949 ».
      Promesse... Que tu tiendras comment ?


  • Robert Bibeau Robert Bibeau 3 septembre 2015 23:56
    @ NON

    Aucune insulte une simple constatation - une observation toute simple. ( smiley


    • JC_Lavau JC_Lavau 4 septembre 2015 00:26

      @Robert Bibeau.
      oh, on a l’habitude de cette propagande en langue de bois, pratiquée par diverses bandes paranoïaques. Tu comptais sur l’effet de surprise ?


  • Robert Bibeau Robert Bibeau 4 septembre 2015 18:27
    @ TOUS

    ON ME DEMANDE « promesse de détruire le mode de production capitaliste et de construire un premier mode de production communiste dans l’histoire de l’humanité » COMMENT ????

    Bone question. L’émancipation de la classe prolétarienne sera l’oeuvre de la classe prolétarienne elle-même et non pas l’oeuvre d’un leader illuminé - génial etc.

    C’est le mode de production capitaliste lui-même qui produit ses fossoyeurs et c’est la masse énorme de ses fossoyeurs qui devront prendre en main la tâche de le détruire et de construire du neuf...

    La tâche et le rôle de gens comme moi se résume à comprendre l’ensemble de la problématique - à voir s’agiter les troubles fêtes - les utopistes - les biens intentionnés idéalistes - les arnaqueurs - les complotistes - à les dénoncer tous en expliquant leur vice et leur méfaits de façon que la classe elle-même apprenne tranquillement - lentement - à faire le partage et à s’engager dans la voie qui la sienne - sa mission historique - la révolution prolétarienne d’où elle fera émergée les leaders qu’elle voudra bien.

    Robert Bibeau prolétaire et marxiste ( smiley
     

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