mardi 14 mars 2006 - par Luigi Chiavarini

La fin du dollar, retour à l’étalon or

Faut-il permettre à la nation la plus riche du monde (USA) de conserver le privilège d’émettre la monnaie internationale et de pouvoir acheter une partie importante des biens du monde, ou plus insidieusement de s’endetter à outrance pour financer son bien-être et ses guerres, avec du simple papier ? Le dollar est ‘il la cause de tout nos bonheurs et malheurs économiques ? Comment cela est il arrivé ? Quelles en sont les conséquences ?

Cet article m’a été inspiré par l’expérience suivante : lors d’un voyage à Sapa (Nord du Vietnam) nous avons visité une plantation de riz à flanc de montagne. Les habitants y vivent en autarcie et en parfaite harmonie avec la nature, ils consomment les fruits de leur travail et n’ont de plus-value que le résultat de leur labeur et de leur ingéniosité.

La question suivante m’est alors venue à l’esprit : pourquoi d’aucuns plus que d’autres peuvent s’enrichir, sans pour autant travailler plus ou créer plus de valeur ajoutée ? La réponse m’est apparue aussi clairement : « En gérant sans contrôle et en abusant spéculativement de l’outil de création de richesse : la planche à billets (dollars), qui est à la fois la norme et le plus petit commun dénominateur de toute transaction humaine « développée ». Il est une théorie devenue étonnante, peut-être même révolutionnaire, voire prémonitoire : « L’idée de l’étalon or est une idée fondatrice de justice, de liberté et de prospérité, elle ne pourra jamais disparaître parce qu’elle est incontournable, tant pour réguler la mondialisation que pour rétablir la stabilité monétaire et financière internationale ».

Cette théorie donne lieu à cette idée forte qu’il ne faut permettre à aucune nation de conserver le privilège d’émettre la monnaie internationale et de pouvoir acheter une partie importante des biens du monde, ou plus insidieusement de s’endetter à outrance, pour financer son bien-être et ses guerres, avec du simple papier.A la veille de la première Bourse d’échange pétrolière libellée en euros en Iran, et face à la suppression de la publication de l’indice M3 par la FED, la question vaut certainement d’être posée. Le dollar est-il la cause de tous nos bonheurs et malheurs économiques ? Comment cela est-il arrivé ? Quelles en sont les conséquences ? En 1914, au début de la Première Guerre mondiale, l’étalon-or international du XIXe siècle a été abandonné. L’histoire mondiale nous montre qu’il existe un lien étroit entre l’ordre monétaire d’une part, et la guerre et la paix d’autre part. Elle montre également qu’il y a un lien étroit entre l’ordre monétaire, l’éthique et la morale.

Le XIXe siècle a été, on ne le sait guère, une période de prospérité et de croissance sans inflation. Le fait que les monnaies les plus importantes du monde soient restées stables pendant longtemps peut sembler miraculeux. Le franc français l’a même été pendant 100 ans. C’était l’époque de l’étalon-or. Comment fonctionnait l’étalon-or ? La règle fondamentale de l’étalon-or était un prix fixe pour l’or, c’est-à-dire que chaque monnaie était en rapport avec une certaine quantité d’or. Les monnaies avaient une couverture or et étaient convertibles en or à tout moment. Les réserves des monnaies des Etats consistaient uniquement en or.

Au plan international, l’importation et l’exportation d’or étaient entièrement libres. Tous les déficits de la balance des paiements étaient couverts par l’or. (Balance des paiements = ensemble de toutes les opérations commerciales et financières d’un pays avec le reste du monde ; ex : USA :-500 milliards par an). Ainsi, l’or pourvoyait à la discipline de l’économie. Il limitait les dépenses de l’Etat et offrait aux citoyens une monnaie qui gardait sa valeur et était reconnue au plan international. En cas de déficit de la balance des paiements, l’or sortait automatiquement du pays. Ainsi, il y avait moins d’or disponible pour la circulation monétaire interne, et ou bien les prix pouvaient être contrôlés, ou bien ils baissaient. Les exportations étaient de nouveau concurrentielles, et la balance des paiements s’améliorait. En revanche, si le pays avait une balance de paiements favorable, l’or y entrait et l’économie connaissait la croissance. Les réévaluations et les dévaluations étaient impensables. La stabilité du système se maintenait automatiquement. C’est la raison pour laquelle les politiciens n’aiment pas l’or, car il les contraint à équilibrer leur budget.

Le plus grand acquis monétaire du monde civilisé, l’étalon-or, n’a été ni planifié lors d’une conférence monétaire, ni inventé par un cerveau génial. Ce fut le résultat d’expériences séculaires. La Grande-Bretagne en fut l’initiatrice. A l’apogée de l’étalon-or, au début du XXe siècle, environ 50 nations, tous les grands pays industrialisés, y étaient liés. Il y avait donc une seule communauté de paiements, et elle fonctionnait. M. Palyi (cf. Managed Money at the Crossroads - The European Experience) écrivait en 1960 que pour la première fois, depuis l’apogée de la Rome antique, le monde civilisé était parvenu à une unité monétaire. L’intégration commerciale et financière avait été réellement atteinte sans empire militaire.

Cette unité monétaire était reconnue et acceptée, en théorie et en pratique, comme le seul système monétaire rationnel. Grâce à l’automatisme et à la discipline auxquels les autorités monétaires étaient liées, les fluctuations des cours du change n’étaient certes pas impossibles, mais restaient limitées. C’était là l’immense avantage des monnaies à couverture or. En même temps, les capitaux pouvaient être utilisés pour des transactions à long ou à court terme. Le commerce et l’industrie pouvaient être planifiés. C’est surtout cet automatisme, ainsi que les règles de bonne conduite appliquées en ce temps-là, qui rendaient la valeur de l’argent indépendante des caprices des gouvernements. Elle restait très stable au plan mondial. Malgré toutes les assurances données par les réformateurs de la monnaie depuis lors, on n’a pas pu trouver d’équivalent.

L’économiste Ludwig von Mises a écrit que « l’étalon-or a été la norme mondiale de la prospérité croissante, de la liberté et de la démocratie ; [...] c’était une norme internationale nécessaire au commerce et aux marchés des capitaux internationaux ; il a soutenu l’industrialisation de l’occident, le capital et la civilisation jusque dans les coins les plus reculés du monde, créant d’énormes richesses ; il a accompagné le progrès inédit du libéralisme occidental pour réunir tous les Etats en une communauté de nations libres qui collaboraient dans la paix. L’étalon-or n’était certes pas parfait.

Dans les affaires humaines il n’y a rien de parfait. Mais personne n’est en mesure de trouver quelque chose de plus satisfaisant. L’époque de l’étalon-or fut l’âge d’or de l’homme blanc. Pendant cette période (après Napoléon) il n’y a eu que huit guerres importantes. Ajoutons qu’il n’y avait pas de terrorisme ! Une Première Guerre mondiale de 6 mois seulement. Si l’on avait gardé l’étalon-or et si les nations en guerre s’en étaient tenues à ses règles, la Première Guerre mondiale n’aurait pas duré plus de 6 mois.

Grâce à l’automatisme et au code de bonne conduite de l’époque, un financement de la guerre à crédit à la Keynes n’aurait pas été possible. (Du reste, l’historien suisse Jacob Burckhardt considère Keynes, avec Marx, comme un des grands destructeurs de l’histoire mondiale.) De tout temps la raison est dans l’équilibre, jamais dans l’excès. Peu après le début de la Première Guerre mondiale, le monde est passé à l’escroquerie monétaire. La pression politique visant à financer la guerre avec des emprunts a rendu impossible une politique monétaire saine et a entraîné la ruine des monnaies, et une guerre qui a finalement duré 4 ans .

Tout a été réduit en cendres, et une génération entière de jeunes hommes pleins d’espoir est tombée sur les champs de bataille. Déclin de l’ancien ordre mondial. La Première Guerre mondiale a signé le déclin de l’ancien monde. Lisez le livre de Stefan Zweig intitulé Le monde d’hier. L’auteur montre comment le monde était alors, et combien il est devenu cruel. Du moment qu’il évoque l’Autriche, nous devrions nous rappeler ce que l’Empire austro-hongrois représentait, et quelle était la situation alors en Europe occidentale, centrale et orientale. La chose la plus bête qui soit jamais arrivée dans l’histoire est la destruction de cet Empire et de tout ce qui allait avec. Le financement de la guerre a surtout ruiné l’Allemagne qui, à cette époque, était le pays le plus florissant.

La Reichsbank a financé une grande partie du coût de la Première Guerre mondiale à court terme, c’est-à-dire pas avec des emprunts à long terme (« war loans ») comme les Anglais. Ajouté au traité de Versailles et aux réparations intolérables, cela a conduit à une hyper-inflation, à la destruction de la bourgeoisie, et à Hitler, ce qui a ensuite amené la Seconde Guerre mondiale.

La tragédie monétaire du XXe siècle

Le retour à l’étalon-or après la Première Guerre mondiale avait été décidé, mais les dirigeants ont manqué de force et de sagesse. Lors de la conférence de Gênes, en 1922, on a introduit l’étalon devises-or, c’est-à-dire que les banques nationales pouvaient désormais utiliser comme réserves les monnaies des vainqueurs, le dollar et la livre sterling (Comme aujourd’hui au Moyen-Orient) . Ces dernières valaient tout d’un coup autant que l’or.

Cette mesure était inflationniste, car les dollars et les livres sterling étaient comptés deux fois, d’abord dans le pays émetteur, et ensuite dans le pays qui les utilisait comme réserves. En plus, chacun aurait dû savoir que ces monnaies risquaient de perdre leur pouvoir d’achat. Elles ne pouvaient donc pas être un critère valable de manière générale et durable. L’or gardait sa valeur, pas les monnaies. Aujourd’hui, on reconnaît généralement que la création de monnaie qui a eu lieu alors a été la raison des spéculations sauvages dans l’immobilier et les actions. Et l’effondrement de ces valeurs fut responsable de la crise des années 1930. (Exactement comme la crise actuelle de la Bourse est la conséquence de la création de monnaie des 20 dernières années ainsi que du manque de discipline liée à l’étalon-or.)

Les banques centrales, les autres banques et la guerre. Lorsque la monnaie à couverture or fut abandonnée, il n’y eut plus que les banques centrales pour servir de digues, dans la mesure où elles pouvaient garder une certaine indépendance. Depuis, nous savons, pour en avoir fait l’amère expérience, ce qu’il en est des banques centrales, ces prétendus havres de stabilité. Un exemple remarquable en est la funeste création de la Réserve fédérale américaine en 1913. Depuis, le dollar est tombé à environ 1% de sa valeur d’alors. Dans la plupart des cas, les banques d’émission n’ont jamais été indépendantes. Elles sont devenues partout les instruments dociles des gouvernements. Et ce sont justement les banques centrales qui, avec le système bancaire et la création de monnaie dans le « non système » d’aujourd’hui, permettent de financer les guerres. Il n’y a plus de frein ! L’économiste Wilhelm Röpke a dit un jour : « On peut oser affirmer que rarement un gouvernement qui possédait un pouvoir illimité sur l’argent n’en a pas abusé. Et aujourd’hui, à l’époque de l’Etat-providence, le risque d’abus est plus grand que jamais. » (cf. Jenseits von Angebot und Nachfrage). Les décisions funestes de Bretton Woods en 1944. Le monde n’avait rien appris.

A la fin de la Seconde Guerre mondiale, on a décidé d’introduire l’étalon or-dollar. Une des conséquences en a été l’inflation des années 1970. Ainsi, de l’étalon-or, on était passé, après la Première Guerre mondiale, à l’étalon devises-or avec le dollar et la livre sterling pour en arriver, après la Seconde Guerre mondiale, à l’étalon or-dollar. Entre-temps, la livre sterling, c’est bien connu, avait perdu sa valeur ancienne et, à côté de l’or, il n’y avait plus que le dollar qui pouvait servir de monnaie de référence. C’était un signe du pouvoir économique grandissant des Etats-Unis. L’ordre créé à Bretton Woods a alors donné aux Etats-Unis le terrible monopole de pouvoir régler les dettes avec du papier qu’ils avaient imprimé eux-mêmes. Personne n’aurait sans doute pu résister à une telle tentation. Lorsque cet ordre s’est effondré, le 15 août 1971, on est passé au système des changes flottants. Ainsi les écluses étaient définitivement ouvertes pour la création de monnaie, pour une économie de déficit et de spéculation sans pareille.

L’ordre international actuel

Dans son discours du 2 août 2002, le président Bush a déclaré ceci : « On ne saurait dire combien de guerres seront nécessaires pour assurer la paix dans notre pays. » (« There is no telling how many wars it will take to secure freedom in the homeland. ») Donc, pour lui, il n’y aura pas seulement la guerre contre l’Irak, mais beaucoup d’autres guerres dans le monde entier.

Toutefois il n’a pas précisé quand on peut considérer qu’une guerre est gagnée. Cela signifie tout simplement que ces guerres vont se poursuivre indéfiniment (l’axe du mal, Afghanistan, Irak, Syrie, Corée du nord ...) Les conséquences en sont claires : le commerce international et toute l’activité d’investissement vont souffrir du climat d’insécurité. Demandons-nous maintenant comment les Etats-Unis vont pouvoir financer ces guerres. En effet, ils sont en faillite depuis le 15 août 1971. C’est ce jour-là que la guerre de l’Amérique contre l’or a commencé. Avec le système de Bretton Woods, ils ont abandonné l’obligation de convertibilité en or, agissant ainsi comme une république bananière. Théoriquement, ils ne peuvent plus mener de guerres, c’est-à-dire que la discipline de l’étalon-or devrait les en empêcher.

Etant donné les déficits de l’Etat, ils n’ont pas l’argent nécessaire pour mener une guerre inutile et destructive. Leur dette extérieure est énorme. À l’opposé des années 1930 où ils étaient encore un pays créancier, ils sont aujourd’hui un pays débiteur. Sans parler de la balance commerciale catastrophique. Malgré tout, ils font la guerre et la financent avec leur papier-monnaie sans couverture, c’est-à-dire quasiment avec de la fausse monnaie qu’ils impriment eux-mêmes. Depuis 1971, tout le monde accepte cela.

Depuis cette date, pour la première fois dans l’histoire, le monde entier vit avec un système de papier-monnaie sans couverture. Or, si on en était encore à l’étalon-or, l’Amérique ne pourrait pas faire la guerre. Pourquoi ? Parce qu’alors elle devrait la payer avec de l’or. L’or est donc un frein. Ce frein est une discipline, dans la mesure où il est utilisé. A la question : « Qui donc paie la guerre ? », la réponse est : « Nous tous ». Ce fut déjà le cas pour la guerre du Vietnam de Kennedy et de Johnson. Nous la payons tous, avec l’inflation mondiale qui entraîne une dévaluation rapide de nos monnaies.

Le XXe siècle

A l’opposé du XIXe, le XXe siècle a été le siècle de l’hyper-inflation, des guerres monétaires et commerciales, des vagues spéculatives et des guerres militaires : deux guerres mondiales et des centaines, sinon des milliers, de guerres locales. Des centaines de millions de morts, l’anéantissement de peuples entiers, des migrations, la ruine économique et finalement l’effondrement de la civilisation.

Pourquoi ces guerres ? Sans aucun doute, parmi toutes les causes des conflits internationaux et des guerres, le motif économique a joué le plus grand rôle, depuis les luttes de la préhistoire autour des espaces de chasse et de pâture, des ressources en sel et des vallées fluviales fertiles, jusqu’aux combats modernes pour l’espace vital, les débouchés commerciaux et, avant tout, la mainmise sur les matières premières, en passant par les invasions des Etats navigateurs et commerçants. Des problèmes de « politique intérieure » ont également toujours joué un rôle important.

Souvent les guerres ont servi à détourner l’attention de la population des difficultés intérieures. Au Proche-Orient, il s’agit des deux : il faut premièrement contrôler les réserves de pétrole et, deuxièmement, détourner l’attention de la crise du système financier américain. De plus, ne constatons-nous pas que l’Irak est en proie à la dollarisation de son économie ? Seraient-ce les prémisses de « l’étalon dollar » au Moyen-Orient ? Saddam Hussein n’est qu’un prétexte, qui aurait pu être légitime s’il y avait eu consensus des nations. Ces guerres ont toujours amené la ruine du pouvoir d’achat des monnaies. Alors qu’une pièce d’or de l’époque d’Alexandre le Grand ou de Jules César brille encore aujourd’hui exactement comme autrefois, c’est le destin des monnaies de papier de revenir tôt ou tard à la valeur du papier, c’est-à-dire à zéro.

Les Allemands sont bien placés pour le savoir : perte totale après la Première Guerre mondiale, perte totale après la Deuxième, et enfin entrée dans le système monétaire européen, dans l’euro. Et tout cela en moins de 100 ans.

L’or, c’est la liberté !

Mais il n’y a pas seulement la relation entre les monnaies à couverture or et la guerre, il y a aussi la relation entre ces monnaies et la liberté. Le président de la Banque centrale américaine Alan Greenspan a dit que l’étalon-or était le garant de la prospérité et de la liberté (cf. Gold and Economic Freedom). Quand on se rappelle qu’une des premières décisions de Lénine, de Mussolini et d’Hitler, (et aussi de Roosevelt) fut d’interdire la détention d’or, on comprend ce rapport.

Aujourd’hui également, le prix de l’or est manipulé, maintenu à un bas niveau. Les banquiers de Wall Street et leurs complices le font depuis longtemps. Aux Etats-Unis, il y a même eu un procès contre cette manipulation. Cela devrait être pour nous tous une raison supplémentaire de réfléchir. Aujourd’hui, il n’y a plus que de la monnaie papier. C’est de la fausse valeur. Elle ne donne aucune garantie au citoyen. Il ne peut pas épargner assez, et la plus grande partie de son épargne sera perdue. La situation des salariés et des retraités est la plus inquiétante. Finalement, ils se jettent dans les bras de l’Etat et perdent leur liberté. Les politiciens de tous bords refuseront toujours de réintroduire l’étalon-or. Mais Röpke avait raison quand il disait qu’« il n’a jamais été aussi nécessaire de dépolitiser l’argent qu’à l’ère de la démocratie moderne » et de la mondialisation.(cf. Internationale Ordnung - heute).

Conclusion

A l’heure où « l’humanité est à la croisée des chemins »,, interrogeons les spécialistes pour savoir ce qu’ils proposent pour empêcher l’inimaginable aggravation de la souffrance dans le monde. En tant qu’investisseur, je vous recommande vivement de remettre sur le tapis la question de l’étalon-or. Nous comprenons intuitivement que ce serait le moyen de réfréner l’ivresse du pouvoir des dirigeants. Mais la maladie des monnaies papier et de la fausse monnaie est comme la toxicomanie, elle mène à l’effondrement.

Il n’existe aujourd’hui aucun indice permettant de penser que cette expérience de fausse monnaie devrait finir autrement que d’autres expériences. En raison du pouvoir économique des Etats-Unis, elle a de toute façon déjà duré plus longtemps qu’on pouvait s’y attendre. Je voudrais terminer avec une citation de l’année 1948 due à un député au Congrès américain, Howard Buffett du Nebraska. C’est le père de Warren Buffett, l’investisseur qui, de tous les temps, a le mieux réussi : « En raison de la puissance économique des Etats-Unis, cela peut prendre du temps jusqu’à ce qu’on arrive à la fin de l’expérience du papier-monnaie. Mais quand ce jour viendra, notre gouvernement trouvera certainement qu’il est plus sage de faire une guerre à l’étranger que d’engager un débat dans le pays. C’est ce qu’ont fait Hitler et d’autres dirigeants. Si l’on veut sauvegarder la liberté humaine, il n’y a pas de défi plus important que de gagner le combat pour la réintroduction d’une monnaie honnête, c’est-à-dire convertible en or. C’est le seul moyen d’être sûr que les fruits de notre travail nous resteront. »



43 réactions


  • (---.---.135.111) 14 mars 2006 11:50

    L’or avait un avantage : ce n’était pas une monnaie battue par un pays. Il n’était donc pas soumis à une gestion unilatérale comme au temps des rois du moyen-âge.

    L’inconvenient se situait (et se situe encore) dans les limites qu’il imposait aux réserves (peu de monnaie => limitation du commerce).

    Le plus satisfaisant serait certainement une monnaie de réserve internationale, basée sur un panel de devises. Bien entendu, les USA sont contre, mais la situation est en train de changer.

    A terme, pourquoi pas une devise de réserve basée sur le dollar, l’euro et le reminbi, c’est à dire les 3 zones économiques les plus importantes ?


  • dom (---.---.38.191) 14 mars 2006 12:08

    Merci pour cet excellent article. Le temps presse, alors il nous faut diffuser ces preuves de la folie meurtrière qui anime l’équipe du pentagone. Si une masse critique de citoyens apprennent la vérité sur les twin towers peut-être obligeront-ils nos gouvernements à tourner le dos à l’administration Bush une bonne fois pour toutes. De toutes façon ils (Bush and Co) finiront sur la chaise électrique avec ces preuves accablantes . Faites circuler ce lien SVP qu’on ne puisse pas nous dire « on savait pas... » c’est comme Abou Graïb où ça ne devient que pire en pire (pour ne pas parler d’autres sites inconnus et ces milices privées engagées on ne sait par qui et qui se comportent comme les nouveaux ss) et puis rien que Guantanamo... l’Europe n’a plus aucun avantage à soutenir le pentagone puisque (comme vous l’écrivez très justement) il ne s’agit que de détourner les yeux que l’économie mondiale lévite depuis un certain temps déjà et qu’avec Bush il est certain que le dollar va se scracher à l’image du WTC. Le pentagone a fait une erreur absolument magistrale (et je ne parle là même pas des atrocités type « new pearl harbour » (11 sept2001) mais celle de croire que les pays choisissent la monnaie la plus puissante (entendez dans leur cerveau de babouins « les plus puissants militairement ») comme monnaie d’échange alors que ce n’est pas celà, le dollar était choisi parceque les états unis représentaient la liberté, donc l’exact opposé de la répression connue dans bons nombres de pays. Avec l’équipe de Bush, le pentagone a définitivement corrompu cette vision. Celà fait longtemps que c’est un leurre puisque des types comme Rumsfeld ou Cheney s’assuraient de la répression en amérique latine, en afrique , au moyen-orient (mise en place de Saddam Hussein après la chute de leur protégé en Iran - le Chah) les talibans pour qu’ils se battent contre les russes et soudaienement tous ces pions dont ils ont lessivé le cerveau sont devenus leurs pires ennemis ? Nous sommes un peu trop habitués je crois à tous ces flots de conneries sortant de Hollywood. Et on ne pouvait humainement les croire capables de s’attaquer à leurs propres citoyens pour justifier un départ en guerre, ce que Bush a appelé le « patriot act »... quelle ordure... faites circuler les preuves que c’est bien Bush and Co. qui ont organisé, planifié et effectué les attentats bidons du WTC. Les 3000 morts eux n’étaient malheureusement pas des figurants et c’est en plus sur leur mémoire que le pentagone a placé la justification de leur guerre éternelle. C’est comme si Jack l’éventreur avait justifié des tuer des victimes parceque celles-ci étaient mortes sous sa main... aberrant et nos gouvernements perdent toute crédibilité à ne pas s’opposer à ces nazis. Vous ne me croyez pas ? Pas nécessaire, regardez plutôt. Voici ce lien :

    http://www.dailymotion.com/atmoh/video/57369

    A+


    • (---.---.3.83) 14 mars 2006 17:38

      ah bon ?!!!!


    • dmx (---.---.5.80) 14 mars 2006 22:25

      Oui l’administration Bush et Cheney est une bande de criminels nazis et le 11/9 est leur Reichstag ... Mais attention, l’effondrement des USA dépasse largement le cercle de cette administration ... c’est un empire fondé sur la corruption et l’asservissement qui s’effondre et tout le système résistera jusqu’à s’être auto-anéanti. La richesse vient de la Terre et les puissances énergétiques vont mettre à genoux ceux qui ont fondé leur puissance sur le vol de ces richesses.


  • miaou (---.---.14.9) 14 mars 2006 13:10

    Quant à la disparition de l’empire austro-hongois, il nous faut remercier notre bon vieux Clémenceau.


  • yaarg (---.---.31.39) 14 mars 2006 16:43

    Vous avez déjà écrit le même article la semaine dernière, avec pour titre « Notre modèle financier est, par essence, voué à disparaître ».

    Et vous défendez le même argument fallacieux, le retour à l’or étalon. Et une fois encore, je vais essayer de vous expliquer que vous avez tort. Mais comme je ne veux pas que mon texte soit trop long à lire, je vais essayer de faire bref. Votre défaut c’est de voir le monde à travers vos yeux d’économiste, et donc vous pensez que les problèmes du monde sont économiques et que les solutions sont économique. C’est faux. L’homme ne se réduit à ce qu’il possède dans sa poche. Tous les hommes ont la même valeur non monnayable.

    - L’or n’est pas une valeur fixe, il ne peut donc pas servir d’étalon. Par définition l’étalon est « immuable ». L’or est aussi un produit de consommation, utilisé comme agent de protection contre l’oxydation pour les contacts électroniques (tous les ordinateurs en contiennent) ; il sert en décoration (dorure à la feuille des objets d’art, cadres de tableaux), à l’art de la table (couverts en vermeil, dorés, ou or massif).

    - L’or est approprié par les riches et les très riches et utilisé à des fins fortement fantaisistes : robinetterie en or massif ou alliage avec une grand proportion d’or, enjoliveurs de Rolls Royce en or.

    - Beaucoup de gens ont des bijoux en or.

    - l’or pur cohabite avec des ors en combinaisons diverses : or à 18 carats, à 14, à 12 à 10, etc. Alors quelle est sa valeur ? Sans compter l’or caché, l’or perdu, l’or oublié, l’or volé...

    - on continue de trouver de l’or (3500 tonnes par an).

    - L’or n’a aucune autre valeur que celle qu’on veut bien lui accorder. C’est certe un métal aux propriétés industrielles intéressantes (ductile, bon conducteur, inoxydable).

    - mais l’or ne se mange pas. En cas (imaginons) de famine ou de sécheresse mondiale (ce qui nous pend au nez un de ces jours) tout l’or du monde ne vaudra pas un morceau de pain et un verre d’eau pure.

    En remplaçant le dollar par l’or, on ne fait que déplacer le problème SANS LE RESOUDRE : l’or-étalon n’empêchera pas les riches trop riches, injustement riches, et les pauvres trop pauvres, injustement pauvres.

    Ce n’est pas l’argent le problème, c’est l’exploitation de l’homme par l’homme, le pillage et le gaspillage des ressources naturelles, la spoliation des plus faibles (ressources minières des pays pauvres) par les plus forts (utilisées pour le confort des pays riches).

    Votre exemple du village vietnamien est un très mauvais exemple : certes ils sont autonomes, certes ils mangent à leur faim, mais quelle est la qualité de leur bien-être ? Sont-ils en bonne santé, ont-ils des soins dentaires, une espérance de vie enviable ? J’en doute. D’après les chiffres des Nations Unies, le Viêtnam est un pays où l’on vit mal, occupant le 108e rang mondial de l’indice de développement humain. Ce n’est évidemment pas ce qu’il y a de pire, mais ce n’est pas enviable.

    En outre il ne faut pas voir que le côté négatif des choses. En 20 ans, la pauvreté a reculé : En 1981 40% de la population mondiale vivaient avec moins d’un dollar par jour, aujourd’hui ils sont 20%, ce qui est encore trop évidemment (plus d’un milliard). Mais quand on est pauvre, pauvre en dollar ou pauvre en or, qu’est-ce que ça change ?

    le dollar n’est pas l’ennemi. Le véritable ennemi de l’homme, c’est l’homme lui-même, c’est pourquoi le véritable objectif de lutte doit être une lutte pour la justice, le respect des Droits de l’Homme, contre la tricherie, et ça que l’étalon soit l’or ou des cacahuètes n’y changera rien.


    • (---.---.25.124) 14 mars 2006 16:55

      Je ne défends pas forcément l’article, mais votre argumentaire contre l’or s’applique également en grande partie au dollar.


    • yaarg (---.---.29.93) 14 mars 2006 19:13

      Vous avez raison, je voulais simplement montrer que or ou dollar ou euro ou diamants, ça fait quelle différence pour celui qui n’a rien ?

      zéro dollar vaut bien zéro pièce d’or smiley smiley


    • EM (---.---.3.110) 14 mars 2006 19:20

      Comme dit juste au-dessus, la meme argumentation tient en grande partie pour le dollar.

      La grosse difference entre or et dollar est qu’il est possible (et tres facile) de creer du dollar. Il est plus facile de dissimuler un deficit et de vivre a credit en faisant marcher la planche a billet (richesse presque virtuelle) qu’en especes sonnantes et trebuchantes. Neanmoins, je vois mal comment revenir a l’or reglerait le probleme actuel. Car l’or ne pourrait pas garder sa valeur ! Si j’en crois votre chiffre de 3500 tonnes/an et un prix de grosso modo 10000$ par kilo (ordre de grandeur je crois), on est tres loin de la « richesse » creee dans le monde chaque annee. Que faire alors ? Avoir une reindexage annuel (a la baisse) de la valeur de l’or ? Pas folichon comme investissement. De plus, les compagnies minieres deviendraient intouchables (pas qu’elles aient a se plaindre aujourd’hui non plus).

      Je suis tout de meme plutot d’accord avec le redacteur original de l’article car laisser aux mains d’un Etat que l’on sait depensier, guerrier et economiquement indiscipline carte blanche sur l’economie mondiale est au mieux stupide et irresponsable.


    • Alain (---.---.162.155) 14 mars 2006 22:11

      Je crois que le problème vous échappe totalement et que vous ne comprenez pas ce qui se passe.

      Les Experts que je cite ici sont des classes des CE1 & CE2 des écoles Primaires à deux pas de chez moi : à la quetion « combien font un Chou plus une carotte », après concertation, les experts disent :« On peut même pas faire m’sieur ».

      La monnaie, c’est le même problème, voilà pourquoi il faut un référentiel qu’il soit or ou n’importe quoi d’autre cela n’a aucune importance.

      Le sujet complexe mérite qu’on s’y arrête un moment.


  • NO WORLD WITHOUT THE USA (---.---.212.48) 14 mars 2006 21:36

    CET ARTICLE N’EST PAS UNE SURPRISE CAR CES PETARDS DE FRANCAIS ONT TOUJOURS USURPE LA PLACE DES USA OU DE L’ANGLETAIRE DS LE MONDE . VOUS FERIEZ MIEUX DE VOUS OCCUPEZ DES PROBLEMES DE CHIRAC ET DE LA FRANCE CAR VOUS N’AVEZ AUCUNE IDEES DE L’ECOMONIE MONDIAL...PARLANT ECONOMIE LES USA RESTENT LE MODEL INCOTESTE...TENNEZ : ***EMPLOI... EN 2005 L’AMERIQUE A CREE PLUS 1000000 DE JOBS SOIT MILLE FOIS PLUS QUE LA FRANCE ET PRESQUE LE DOUBLE DU RESTE DU MONDE LA FRANCE INCLUE. *** TAUX DE CHAUMAGE USA= 4.7% LE PLUS BAS DU G7 *** ET MEME SI L’OR DEVENAIT L’ETALON, LES USA REGORGE PLUS D’ORS QUE N’IMPORTE QUEL AUTRES PAYS AU MONDE LA FRANCE INCLUE. *** COMMERCE...LES ECHANGES COMMENCIAUX ENTRES LES USA LES AUTRES PAYS SONT PLUS ELEVES QUES CEUX DU RESTE DU MONDE ..LE DEFICI COMMERCIAL LES DU A LA FAIBLESSE DES AUTRES ECONOMIES DS LE MONDE..

    CONCLUSION .. QUE CE SOIT L’OR OU LE DOLLARDS LES USA ONT LE MONOPOLE....


    • (---.---.16.6) 14 mars 2006 21:45

      Ben voyons ...


    • bouh (---.---.172.12) 14 mars 2006 21:58

      Evitez de gueuler comme ça, nous ne sommes pas sourds.


    • Henri-André (---.---.90.120) 14 mars 2006 23:26

      Allons donc ! Dégagez aux états-unis, s’ils sont si exceptionnels et arrêtez de nous hurler dans les oreilles ! Nous ne sommes sourds, que diable !


    • Brisefer (---.---.54.137) 15 mars 2006 01:41

      Très difficile de trouver la contradiction à un commentaire aussi comique que desespérant. Je crois que la seule force des idées exprimées ci-dessus tiennent à leurs majuscules. Les « problèmes de la France » (pour ne citer que cet exemple donné) ne sont donc pas liés au privilège des USA vis-à-vis de leur monnaie ? Aah... Quand Agoravox se transfome en comptoir...

      Bravo pour votre article cher M. le Professeur, cette idée de remettre en cause le privilège du dollar a été développée en 2005 par -entre-autres- MM. Jacques Généreux dans son ouvrage « Dix bonnes raisons de voter non » et J-P Chevènement dans son ouvrage « Pour l’Europe, votez non », ouvrages accessibles au commun des mortels, et auxquels je renvoie bien entendu notre précédent commentateur.


    • ag.Durich 25 mars 2010 20:58

      C’est très puissant ce que tu dis là et ça vole très haut.
      C’est aussi l’altitude à partir de laquelle les US vont se ramasser.

      Ne me dis pas que t’es citoyen américain car cela voudrait dire que j’ai gaffé.


  • Alain (---.---.162.155) 14 mars 2006 22:03

    Cet article est intéressant par le thème abordé et par le fait qu’à partir d’autant d’éléments exacts, une idée fausse bien connue soit finalement reprise : à quoi sert toute cette culture si c’est pour retomber dans les idées reçues qui chacun sent bien être fausses ?

    En l’état, et tant que le DROIT n’est pas appliqué en économie de la dette, il faut effectivement revenir à un couplage monnaie référentiel même quelconque, même si ce couplage est faible.

    Certes, la conférence de 1922 prépara Brettons Woods mais peut-on citer cette date sans citer les travaux des physiciens américains Vaschy & Buckingham publiés en 1914, sans citer encore les résultats acquis en 1671 par l’abbé Picard qui par ses mesures du méridien entre Amiens & Paris validait les travaux de l’anglais Newton et qui ont en commun ceci : les quantité physiques sont liées entre elles par des relations simples mais contraignantes. Et la monnaie est une quantité physique donc dimensionnée.

    Les travaux de Picard ne sont pas cités de façon tout à fait innocente : lorsque la Dette fut légalisée le 3 oct.-1789, l’Académie des Sciences savait depuis un bon siècle, que cela était une hérésie. Pouvait-elle savoir que cette « erreur » serait responsable d’autant de dizaines de millions de morts quelques 2 siècles plus tard ?

    Les travaux de Picard & Newton donnèrent la mécanique & le Mètre Méridien ; ceux des premiers donna l’une des branches les plus fertile, au plus fort potentiel heuristique : l’analyse dimensionnelle, une filiation qu’il est difficile de refuser et encore plus de réfuter.

    La France en faisant échec - seule contre le reste du monde (voir le dossier du normalisateur comptable international)- aux travaux de modernisation de l’économie mondiale en bloquant les tentatives visant à introduire la Juste Valeur au Passif pour les instruments financiers, fit échouer la seule alternative plausible à l’étalon Or ou platine ou diamant, enfin n’importe quoi pourvu que la permanence des mesures puisse être effectuée à unité constante et non comme actuellement à unité variable.

    Le dernier avatar de cette politique est la ratification des ratios de solvabilité Bâle II au détriment de la Norme IAS 39 : très mauvais coup pour la Démocratie que la Banque & l’Entreprise vont payer très cher, les emplois aussi.

    La France peut bien le nier : puisque le législateur impose un flux partiel d’intérêt, ce dernier peut être capitalisé puis actualisé.

    Mais à en croire le Porte-parole de la Commission européenne, la réunion « de la dernière chance » se tiendra début juin 2006 avec l’IASB (http://www.iasb.org).

    Donc tant que l’économie de la dette sera dans la plus parfaite illégalité, tant que la comptabilité de la dette sera faite au moyen du sempiternel Coût Historique si cher à la France, tant que le Droit ne sera pas appliqué (4ième directive n° 78/660/CEE ; article 27 de la Lolf n° 2001-692)alors le seul moyen pour que l’économie ne soit pas une triste farce, c’est effectivement l’étalon Or.

    Mais il suffirait d’appliquer le DROIT existant et tout irait bien sans que le recours à un référentiel soit utile : la question est assez simple et ne justifie pas de mesure autre que d’appliquer le droit existant.

    Du coup le Hors Bilan serait au Bilan, la Banque recevant alors des sommes considérables à réinjecter dans l’économie globale, ferait son métier : encourager la création & l’intiative en spéculant.

    Mais, au fait, le total des Hors Bilan liés à la dette, représentent combien de dizaines de milliers de milliards d’€ à l’échelle de la planète ?

    Le choiffre n’a pas vraiment d’importance car il est de toute façon faux : le Hors Bilan ne mesure pas l’engagement réel et ne donne pas l’Image Fidèle exigée par le Législateur.

    La solution au problème passe par les étapes suivantes :

    1) description de la dette sous la forme d’une équation diophantienne à 4 variables ;

    2) calcul du Coût / Profit à l’origine : car un capitalisme sans gain capitalistique après un cyle complet Capitalisation / Actualisation, qui revient donc au point de départ (Nominalisme monétaire), ce n’est pas du capitalisme. Alors pourquoi voudriez-vous qu’en plus il fonctionne ?

    La Commission européenne ayant dans cette affaire engagé une procédure contre la France (communiqué de presse n° IP-05-921 du 13 juillet -05) la vraie question sera sans doute un jour posée :

    La dette avec on sans référentiel est-elle un dispositif qui relève du Crime imprescriptible contre l’Humanité pour esclavagisme (le déficit d’une nation qui finance son développement par la dette et une production de matière premières est STRUCTUREL) ?

    Il faut espérer que les Juges de la Cour de justice européenne et de la CEDH décident de décider et de nous donner une réponse : à suivre.

    La théorie PDMG dont il est question (couplages Prudence & Fidélité ; Produits & Charges de la dette) est décrite à l’url http://perso.wanadoo.fr/pdmg. Ce site est, malgré la censure dont il fait l’objet, classé par Google n° 1 mondial (web) sur (ce jour) environ 2.700.000 (au plus enregistré 4.200.000) sites internet à l’entrée « économie de la dette ».

    « les idées une fois nées, ne s’anéantissent plus ... »


  • www.jean-brice.fr (---.---.158.132) 14 mars 2006 22:13

    Enfin un article qui tient la route dans le désordre actuel : néammoins, attendez vous à des réactions musclées ! comptez sur moi pour vous soutenir au maximum...


  • mortimer (---.---.133.101) 14 mars 2006 22:59

    Article intéressant mais souffrant d’une très grande lacune dans l’analyse historique : celle qui consiste à ne pas voir que c’ést le capitalisme ( et sa dynamique interne )lui même qui a jeté l’or par dessus bord car c’était un frein à son propre développement ( ou à sa propre voracité , comme on voudra ).Vouloir revenir a l’étalon or c est précisement figé le capitalisme du 19è siecle , celui du 20 ème aurait été celui des etats unis ( avec toutes les conséquence désastreuses que l on connaît ), celui du 21 ème sera probablement celui de la chine avec la perspective d ’affrontements guerriers majeurs ( Chine vs Etats UNis) et les dirigeants ( et capitaliste américains) s’y préparent sans états d’ames ....


  • Vincent (---.---.224.192) 15 mars 2006 03:07

    Article de style argumentation de vente. Dans votre système rien ne supporterait votre pseudo monnaie : l’or serait la monnaie. Les gouvernements seraient encore responsables de rendre vos bouts de papier acceptables. Pourriez vous nous citer les sources de « votre théorie » que vous ne semblez pas maîtriser ?


    • luigi (---.---.210.222) 18 mars 2006 23:39

      Ce n’et pas les gouvernements qui rendent la monnaie acceptable c’est notre crédulité, notre confiance dans leur promesse, celle de transféreer nos richesses dans le temps en les faisant croître, avez vous le sentiment que cela continuera ?


    • Alain 26 mars 2006 15:11

      Ce commentaire prouve que son auteur ne comprend absolument pas la notion de cohérence, qui correspond à la situation suivante : le résulat de la mesure ne dépend pas de l’unité de mesure choisie ; l’incohérence c’est quand le résultat de la mesure dépend de ladite unité. L’économie est donc incohérente puisque la variation de l’unité de monnaie est connue de tous sans qu’un seul puisse la chiffrer : l’inflation ; le couplage monnaie-or ou n’importe quoi d’autre n’a pas pour fonction de substituer l’or ou n’importe quoi à la monnaie à laquelle chacun est habitué mais de rétablir la conhérence d’un système par ailleurs incohérent. C’est tout mais c’est fondamental et certainement trop simple pour que les « économistes » purs & durs puissent comprendre ces choses simples & bêtes comme Chou ... & carottes, qu’ils additionnent sans même commencer à se poser le début d’une question.

      Le problème avec nos économistes c’est qu’ils utilisent le principe de récurence à l’envers ; au lieu de constater : puisque ça marche n fois, cela marchera n+1 fois, ils veulent nous convaincre que puisque cela n’a pas marché n fois ... et bien c’est promis, cela marchera la prochaine fois : mais pendant de temps là, les usines ferment ou délocalisent etc. etc.

      Ce qu’il faut craindre c’est que les économistes finissent par être sincèrement convaincus qu’il suffit de compliquer encore un peu plus un système que plus personne ne peut comprendre en oubliant le détail qui fâche : tout cela est incohérent, alors comment voulez-vous que cela fonctionne ?


  • roland (---.---.81.133) 15 mars 2006 08:21

    Un excellent complément à ce dossier (à lire en fait plutôt en préalable : ça explique la situation actuelle du dollard et la problématique du pétrole, la dette, l’euro, SUPPRESSION DE LA PARUTION DE L’INDICATEUR MACRO-ÉCONOMIQUE M3,limpide ! et éclairant !) se trouve ici : http://www.ummofiles.com/POMAGALSKY/possible_crise_economique.htm


  • Mars (---.---.60.104) 15 mars 2006 10:42

    D’accord le système économique mondial perd la tête mais de là à prédire la fin des haricots pour dans dix jours c’est peut-être aller vite en besogne. D’ailleurs lorsque je lis des textes reprenant cette théorie, les références au site Europe 2020 ne sont jamais très loin. Concernant l’or, il ne faut oublier qu’il s’agit d’un micro marché (contrairement à l’immobilier dont l’avenir est pour le moins incertain) et qu’il ne faut pas forcément convaincre des millions gens pour provoquer une bulle...

    Mieux que l’or pourquoi ne pas prendre le Joule comme étalon. Le pétrole, le gaz, le charbon, les aliments que l’on ingurgite, les efforts physiques que l’on fournit, chaque mètre carré de terre (ne serait-ce que par son ensoleillement ), chaque gramme de matière ne sont-ils pas plus facilement convertibles en Joules qu’en OR ? Si quelqu’un veut développer cette idée, je suis prêt à y contribuer...

    P. Mac.


    • Vincent (---.---.224.192) 15 mars 2006 12:43

      Alan C. Greenspan est sans doute beaucoup plus proche maintenant de cette idée que de « l’étalon or » qu’il défendait en 1967.

      Non, investisseurs n’attendez pas une hausse de 1000% du prix de votre or au cas, plus qu’improbable, de « étalon or » : votre or serait tout simplement réquisitionner à un tarif fixe.

      A propos de « étalon or »(gold standard), article epoustouflant, genial, WAOO, en Anglais sur Wikipedia :


  • (---.---.43.89) 15 mars 2006 10:54

    KSE Bourse -450 < 10’000 Kuwait Record d’une Chute : -450 3/14/2006


  • voltaire51_0 (---.---.167.224) 15 mars 2006 13:38

    bonjour à ceux qui me lironr, optique interessante mais dialectique du xixeme siécle,naiveté de l’economiste qui oublie certains aspects de l’histoire , si l’on parle de stabilité d’une société, quel meilleur exemple que notre empire romain et bien lui aussi a connu des crises economiques , de l’inflation, de la speculation, de la manipulation des monnaies, sous diocletien entre autre l’as dor pesait pratiquement quatre fois moins que sous octave-auguste trois siécles plus tot. si nous regardons aujourd’hui quel et le pouvoir d’achat d’un louis ou napoleon de 20 francs or , basé sur sa valeur métal precieux , il oscille entre 85 et 90 euros , comparez le pouvoir d’achat du louis d’or il y a deux siecles et de son equivalent euro d’aujourd’hui, vous constaterez peu de difference, sauf peut être dans la qualité de ce que vous acheterez. la stabilité politique par celle des monnaies , allons un peu de sérieux, c’estla technologie qui a permis à l’europe du 19eme d’imposer sa loi sur le monde , ses conquétes coloniales lui ont assuré des débouches à ses produits et un approvisionnement en matiéres premiere à son avantage, la politique de la canoniére pour assurer le developpement commercial çà evite en effet des tables rondes sur les accords douaniers, pas de guerre mondiale au 19eme certes , mais les guerres napoleoniennes, la guerre de crimée ,la guerre de sécession etait-ce de petites opérations de police insignifiantes. si seulement les problemes pouvaient se regler en reinstaurant un etalon monetaire quel qu’il soit, non le probleme à résoudre et le seul c’est l’homme lui-même pas ce qui lui sert de valeur d’echange, ne cherchons pas ailleurs, compenons une bonne fois que notre seul patrimoine consiste en une toute petite terre qui s’epuise de nous supporter, gérons déjà ce patrimoine nous n’en avons pas de rechange, quel que soit ce qui sera utilise pour simplifier les echanges , la monnaie quelle que soit sa nature n’est qu’un outil, certes pas une finalité, la finalité est la survie et le developpement de l’espece. à celà joignons nos forces pour eviter les debordements de toute sortes , là oui instaurons un etalon , le plus difficile à gérer mais le plus indispensable « LA CONSCIENCE DU BIEN COMMUN », mais pardonnez moi là je réve.amicalemet. à tous merci d’être allé jusqu’au bout.


  • marf (---.---.96.215) 15 mars 2006 14:12

    je n’ai pas eu le temps de lire tout ton article, mais j’ai note de trucs interessants sur ca. Seulement le fait d’avoir axe ton accusation sur les seuls usa me semble moins injuste. Les europeens ont aussi leur part de resposabilite ds la situation actuelle. Ils se plaignent des americains , comme si ils n’en font pas autant. Tu parles de la monaie, si tu es francais tu dois connaitre certainnement l’histoire du franc cfa, comment la france á duper les africain de la zone umoa avec ca......


  • www.jean-brice.fr (---.---.134.252) 16 mars 2006 09:18

    Il y a un fait que l’on ne souligne pas assez : les E-U gardent à Fort Knox un stock d’or de 10 000 tonnes environ auquel ils se gardent de toucher ; cela vaut bien des discours...


    • faxtronic (---.---.127.73) 17 mars 2006 09:12

      L’or de fort knox provient en fait en grande partie d’europe, parti il ya bien longtemps (premiere et seconde guerre mondiale en fait). Du fait des couts colosséens des deux guerres (les couts de la premiere guerre mondiale auriat pu permettre de payer une maison gratis a tous les europeens, russes y compris !!!) tous le stock d’or europeen est parti. Donc en effet ce sont les usa qui sont maintenant le gardien de cet or. C’est leur garantie. Nous payons notre auto-destruction au siecle dernier. L’Europe s’est suicidée en Aout 1914, il ne faut pas s’étonner qu’elle soit morte.


  • luigi (---.---.210.222) 18 mars 2006 10:28

    Afin de préciser ma position je tenait à ajouter : Il est tout à fait juste que nous ne pouvont croître à l’infini sur une planète possédant des ressouces en quantité finie, il est également utopique de croire que d’aucun pourront indéfiniment s’approprier les droits d’arbitrage de la répartition des richesses par l’émission de la monnaie papier (USA,$). C’est pourquoi AMHA une des solutions à notre probléme « d’éccès en tout » est de lier l’émission de l’étalon d’échange à un élément présent en quantité finie dans l’espace temps de la transaction (La terre en l’occurence, l’Or par exemple mais pas nécessairement) .


  • douceur (---.---.57.218) 18 mars 2006 18:59

    Le monde et l’ europe en particulier va devoir enfin prendre son independance vis a vis du dollard et des USA afin que ce pays paie ces dettes.

    Cela sera un bon début pour un équilibre plus juste dans ce monde qui en a tant besoin .


  • amina (---.---.231.192) 19 mars 2006 17:02

    vs etes raison,les américains sont responsables de tout les crimes mondiaux ,et leur fin est proche.


    • luigi (---.---.220.104) 19 mars 2006 17:37

      Les américains ne sont pas responsable de tous les malheurs de la planète , au contraire , ils nous ont aidé à obtenir un oasis de paix en Europe depuis plus de 60 ans , ce qui n’était jamais arrivé dans l’histoire de l’humanité, mais à tout Empire il y a une fin , pour mieux la vivre il faut l’anticiper.


    • (---.---.3.21) 21 mars 2006 22:35

      N’exagerons pas


  • Alain (---.---.192.121) 23 mars 2006 08:38

    Au sujet des commentaires. Ce qui est fascinant c’est que pas un seul ne s’intéresse à la vraie question qui est : Pourquoi faut-il un référentiel or ou autre ?

    La réponse est qu’on ne sait pas additionner deux crédits, très exactement parce que, au mieux, on connaît le Hors Bilan associé à l’opération mais on est incapable de le décrire puisque l’unité future est par définition inconnue. Qui peut signer un certificat qui donne la valeur exacte de l’inflation à venir ? Personne ne peut faire cela.

    Application numérique :

    Soit un crédit x = 1000 € ; 10% ; 10 périodes ; amortissement standard et régulier classique donc exponentiel ;

    Soit un autre crédit y = 1.200 € ; 12% ; 8 périodes ; amortissement nonn standard logarithmique.

    Que vaut le crédit z = x + y ?

    Voila pourquoi il faut un référentiel par exemple or ou n’importe qu’oi d’autre stable dans le temps.

    La question d’algèbre a été posée dans le cadre de l’affaire CARTIER jugée par les assises de l’Oise ce 20 oct.-05 : Les époux CARTIER ont été condamnés à 15 et 10 années de prison pour le meurtre de la petite Alicia, 11 ans ce 19 août 2002.

    Les Epoux CARTIER purent-ils croire un seul instant ce 19 août -02 que le suicide collectif était la seule & unique option pour résoudre leur dramatique situation de surendettement ?

    En d’autres termes : Le jour où les Epoux CARTIER décidèrent de contracter leur 20ième crédit, que représentaient les 19 autres crédit ?

    J’entends les protestations aussi je pose le même problème d’une façon différente :

    Pour quelle raison la société SNCF communique-t-elle son financement à l’url (voir lesfinances.sncf.com) au moyen de 14 Instruments financiers ?

    Pourquoi SNCF ne donne-t-elle pas le chiffre global de son endettement puisqu’il s’agit ici de renseigner l’investisseur potentiel ? La réponse est toujours la même : SCNF ne sait pas additionner 14 crédits.

    Alors pourquoi voudriez-vous que les Epoux CARTIER eussent su additionner 20 crédits quand SCNF et ses régiments de Polytechniciens ne sont pas fichus de résoudre le problème posé ?

    Prison ou pas prison ? Quelle est la responsabilité pénale exacte des Epoux CARTIER ?

    La Cour d’Assises qui sera désignée pour juger en Appel va avoir une très lourde responsabilité : faire jurisprudence sur une question que la France bloque et empêche d’être résolue (voir www.iasb.org).

    Finalement LA contraction est celle-ci :

    Le capitalisme, c’est la DETTE. Pour que le capitalisme fonctionne il faut de la consommation et pour cela il faut des emplois ?

    Pourquoi le capitalisme à la française casse-t-il l’emploi ? Pourquoi est-il dirigé contre les plus faibles ... qui seraient ravis de consommer s’ils avaient un travail et un revenu ?

    Pour toutes ces raison et bien d’autres encore, il faut un retour à un étalon qu’il soit Or ou autre mais quelque chose qui fasse que l’Economie ne soit plus purement spéculative avec d’un côte les initiés et de l’autre ceux qui se font arnaquer parce qu’ils ne disposent pas d’information exacte (les bilans comptables des entreprises cotées en bourse sont faux, tout le monde le sait : les avocats, les média, les Experts comptables, les Commissaires aux Comptes, les députés, le Conseil Constitutionnel, le Conseil d’Etat, tous, absolument tous ...sauf les Variables d’ajustement que sont nos Etudiants, futurs Chômeurs & précaires).

    Salutations Alain Fontaine Auteur - théorie PDMG


  • Lucjs (---.---.121.216) 3 avril 2006 08:30

    Curieux, que personne ne soulève la question morale de l’appropriation de l’or par les états-mafias ; rendre les monnaies inconvertibles, c’est voler purement et simplement l’or du peuple ; que ce vol ait été légal ne le légitime pas...


  • énono (---.---.150.180) 9 avril 2006 14:50

    Bonjour, cet article est très intéressant. En effet,le dollar ne peut incarner le r^le de monnaie internationale pas car comme l’article le sous entend les états unis sont les seul qui paient leur transactions internationales avec leur propore dette. en effet, les états non émetteurs de la monnaie de facturation des transactions internationales sont contraints d’exporter pour pouvoir importer. or les états unis sont épargnés car ils disposent de la monnaie internationale. ce qui me choquent est le défaut de réaction de la communauté internationale. c^pendant , l’or ne peut incarner la fonction de monnaie internationale car par définition la monnaie internationale est simultanément un étalon, un moyen de paiement des transactions internationales et un moyen de paiements du solde de la balance des paiement. et par sa nauture l’or ne peut incarner cette faonction. en second lieu l’utilisation de l’or est elle même inflationniste


  • énono (---.---.150.180) 9 avril 2006 14:54

    Bonjour, cet article est très intéressant. En effet,le dollar ne peut incarner le r^le de monnaie internationale pas car comme l’article le sous entend les états unis sont les seul qui paient leur transactions internationales avec leur propore dette. en effet, les états non émetteurs de la monnaie de facturation des transactions internationales sont contraints d’exporter pour pouvoir importer. or les états unis sont épargnés car ils disposent de la monnaie internationale. ce qui me choquent est le défaut de réaction de la communauté internationale. c^pendant , l’or ne peut incarner la fonction de monnaie internationale car par définition la monnaie internationale est simultanément un étalon, un moyen de paiement des transactions internationales et un moyen de paiements du solde de la balance des paiement. et par sa nauture l’or ne peut incarner cette faonction. en second lieu l’utilisation de l’or est elle même inflationniste lire bernard schmitt l’or, le dollar monnaie suprantionale.


  • ALBIN 1er juin 2009 23:34

    Question : A quel cours le stock  d’or de la FED (Fort Knox) pourrait-il éponger la dette US ?

    Tentative de réponse :Rappelons que la dette extérieure (brute) des Etats-Unis était de l’ordre de 13.000 milliards de dollars US fin 2007. Suivait la Grande-Bretagne, avec une dette extérieure de plus de 10.000 milliards de dollars. Ensuite, l’Allemagne et la France, avec plus de 4.000 milliards de dollars chacune.D’après Natixis, la dette extérieure brute des Etats-Unis en 2009 serait de l’ordre de 17.500 milliards de dollars.

    Quel est le stock d’or US ?

    http://investglobe.wordpress.com/category/fort-knox/
    Selon des informations (mars 2008), la Réserve Fédérale américaine aurait
    pour 234 milliards d’or dans ses coffres à Fort Knox.
    Donc le calcul est simple :
    17.500/234 = 74,78 fois plus.
    C’est ce multiple 74,78 du cours actuel pour renflouer le trésor américain

    http://bourse.lesechos.fr/bourse/matieres/details_matieres.jsp?Code=LINGF&Place=RMSE-TR&Codif=TSB&Secteur=METAL
    Cours le 01/06/2009 = 22.000 euros
    Valorisation pour éponger la dette
    22.000 X 75 = 1.650.000 euros /lingot 1 kg
    Une valeur de 450.000 euros / lingot  pourrait être suffisante car avec un cours capable d’absorber 25 %  de la dette US la confiance va revenir, les impôts remplir la caisse du Trésor Américain et les exportations refaire le stock d’or .


    Question subsidiaire : L’administration de Barack Obama puisera t-elle avant dans la réserve pour initier “The Plan” ?

    C’est fort possible, car il est illusoire d’espérer un brin de courage et lucidité à des politiques américains. La diminution du stock d’or sera la preuve de la couardise du gouvernement Obama et cela aggravera la spéculation ultérieure sur l’or et conduira finalement à la faillite totale du système.


  • ag.Durich 25 mars 2010 20:13

    Il faudrait également poser la question suivante :
     pourquoi toutes les grandes nations continuent-elles à faire confiance à l’oncle SAM et a sa monnaie de singe.
    Cette monnaie de singe possède la particularité de transformer toutes les autres monnaies en autant de monnaies de singe.
    L’euro par exemple se déprécie aussi vite que le dollar puisqu’il ne lui a repris en 10 ans que quelques maigres % et ne parlons pas du Renminbi qui est un copier / coller du Dollar au même titre que le CAC ou le DAX sont des copier / coller du DOW.

    Tout le monde est donc dans le même sac et personne ne veut abandonner la corne d’abondance qui mène inévitablement à la ruine.

    Si les EU se permettent ce que d’autres ne peuvent pas se permettre c’est parce que le monde entier paye pour ce qu’ils font.
    Je parie à 1000 contre 1 qu’à long terme, voir très long terme, ils termineront comme l’empire romain.
    L’empire des dettes va s’écrouler et emportera tout sur son passage.

    Irlande, Grèce, Portugal, Espagne, UK, France, Italie, Californie + une vingtaine d’autres états US au bord du dépôt de bilan + ....ne sont que les prémices.

    Comment se fait-il que des établissements bancaires qui hier encore étaient au bord de l’asphyxie retrouvent un tonus d’enfer en l’espace d’un an.
    Cela semble ne choquer personne et pourtant au bout du rouleau il doit bien y avoir quelqu’un pour payer.
    L’or ultime rempart ne s’apprécie guère, les forces en présence arrivent encore à le maipuler.
    En sera t-il toujours de même ? Un jour l’or retrouvera probablement sa vraie valeur.

    Le seul qui a dit aux US, on veut de l’or était De Gaulle, depuis il n’y a plus que des marionnettes au pouvoir.


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