jeudi 4 décembre 2014 - par Robert Bibeau

Le cantique de Stiglitz l’économiste toxique

Les chimères que la bourgeoisie et les médias à sa solde construisent dans la tête des salariés (90% de la population active) sont tenaces et les ouvriers qui malheureusement ont ingurgité ces préjugés ne les abandonnent pas facilement. Chaque jour nous devons reprendre notre travail d’information face à la désinformation venue des cités universitaires Nobélisées. 

 

L’économie commande à la politique et non l’inverse

Ainsi, un mythe que les économistes bien-pensants, ce qui comprend Joseph Stiglitz prix Nobel d’économie et Thomas Piketty l’économiste altruiste, répandent abondamment concerne l’asservissement de l’économie par le politique. Les gouvernements de par le monde appliquent tous des politiques plus ou moins sévères d’austérité ce qui serait la source de la présente crise économique et sociale. Ce dont s’émeut l’économiste Stiglitz qui déclare : « Le monde est aujourd’hui aux prises avec une terrible maladie qui ravage notamment l’Europe et les États-Unis : l’austérité » (…) « Nous savons pourtant, depuis la Grande Dépression, que l’austérité ne fonctionne pas. Le Fonds monétaire international [FMI] en a refait la démonstration plus récemment [lors des dernières crises monétaires] en Amérique latine et en Asie, et c’est à nouveau le cas actuellement en Europe. Ce qui est stupéfiant, c’est qu’autant de dirigeants politiques continuent malgré tout d’appuyer ces politiques discréditées, même si des voix aussi conservatrices que le FMI leur disent aujourd’hui que leur austérité est dangereuse et qu’il faut s’occuper de toute urgence de stimuler l’économie. C’est comme si les gouvernements avaient cessé d’écouter » (1).

Un simple badaud pourrait-il rappeler à l’éminent économiste que la maladie qui ravage l’Europe, et l’Amérique du Nord, ainsi que les autres pays du monde capitaliste, ce n’est pas l’austérité, c’est la récession économique pour cause de surproduction de marchandises faute de marchés où les écoulées. Des tonnes de marchandises dorment dans les entrepôts, sur les docs, dans les magasins, alors que nombre d’usines fonctionnent à la moitié de leur capacité et que la misère s’épand comme du chiendent. Les politiques d’austérité sont des conséquences de cette crise de surproduction qui interdit de réaliser la plus-value objet du développement économique capitaliste.

L’austérité ce sont des mesures administratives et législatives que les politiciens aux ordres du grand capital sont contraints de mettre en œuvre. Le politicien qui ne s’y soumet pas est aussitôt chassé du pouvoir. Que les manifestants des parades aux casseroles se le tiennent pour dit, il faudra davantage que des marches festives pour faire reculer les gouvernements de leurs prérogatives au service des riches.

Quelqu’un pourrait-il expliquer au Nobel d’économie que les gouvernements et les gouvernants bourgeois n’ont pas spécifiquement vocation d’imposer ou d’empêcher les mesures d’austérité, non plus que de réguler l’économie, ni d’atténuer la pauvreté, non plus que d’assurer une plus juste distribution du capital entre les capitalistes et les ouvriers comme le susurre l’économiste de « gauche », ex-conseiller du Président Bill Clinton du temps où justement l’industrie américaine délocalisait ses usines vers l’Asie sous les yeux ébaubis de l’illustre économiste.

 

Les causes de la crise et de l’austérité, son compagnon d’infortune

L’économiste Thomas Piketty a lui aussi publié un gros pavé à propos de l’injustice distributive de l’économie capitaliste sans que cela ne change le moindrement les politiques des gouvernements (2). Faut-il rappeler que sous le mode de production capitaliste l’argent, la richesse, le capital, a toujours tendance à se concentrer – à s’accumuler – s’agglutiner – à un pôle du spectre social et à s’amenuiser – s’anémier – à l’autre extrémité, là où les gens sont paupérisés.

Présentement, le problème économique n’est pas que le capital se concentre entre les mains du 1 % les plus riches de la planète. Ce capital, qu’accumule les rentiers – tondeurs de coupons milliardaires – est du capital fictif – bidon – une création évanescente de la spéculation boursière. Tout ce fatras s’envolera aux premiers vents de la dépression. La source de la crise économique qui appelle les mesures d’austérité tant décriées c’est que le capital industriel réel ne parvient plus à se valoriser et à se reproduire (élargie) en faisant suinter de la plus-value des bras des ouvriers, d’où les mesures d’austérité de l’État des financiers courant au secours de la « providence » de ces pays de cocagne en déperdition. 

Le professeur Stiglitz constate : « L’accroissement des inégalités de revenus va de pair avec un accroissement des inégalités politiques. Notre démocratie s’en retrouve déformée » (3). Professeur Stiglitz, auriez-vous noté que cet accroissement des « inégalités » a débuté sous le Président Reagan et s’est poursuivi sous Bill Clinton, votre patron à la Maison-Blanche ?

Depuis la naissance du capitalisme, il n’y a jamais eu d’égalité économique entre les capitalistes et les travailleurs et il n’y a jamais eu d’égalité politique entre ceux qui monopolisent le capital, les moyens de production, les commerces, les moyens de communication, le pouvoir politique et financier et ceux qui ne possèdent que leur force de travail – leurs bras salariés à vendre à vil prix – pour survivre.

Il y a cent ans, lors de la Grande dépression de 1929 la démocratie des riches se résumait à poser une croix sur un bulletin de vote tous les quatre ans afin de trancher qui de l’équipe des riches Conservateurs ou des riches Libéraux ; des riches Républicains ou des riches Démocrates allaient gouverner le pays dans l’intérêt de sa classe et de sa clique. En 2014, rien n’a changé monsieur Stiglitz. Pourquoi donc votre émoi à propos de la démocratie pervertie ?

 

Le Professeur Stiglitz mystifie la réalité économique

Voici que le philosophe Stiglitz observe que : « Si on peut vendre des produits toxiques, comme la cigarette, qui tuent des gens, on peut aussi vendre des idées toxiques, comme l’austérité »(4). L’austérité n’est pas une idée ni un concept. L’austérité est une série de mesures politiques et économiques non pas de droite, ni de gauche, puisque tous les gouvernements, de gauche comme de droite, imposent des mesures d’austérité. Les bobos, les rentiers, les bureaucrates syndicaux, les employés de la fonction publique ont beau voter à gauche, au centre, ou à droite, rien n’y fait, les mêmes mesures d’austérité sont imposées par tous les gouvernements. Pourquoi ? 

Le Nobel d’économie, ex-conseiller politique de Bill Clinton au début de la crise systémique du capitalisme prétend que tout cela serait la conséquence des penseurs de droite qui essaimeraient leurs solutions bidon aux gouvernants et aux gouvernés. Cette aporie n’est que fumisterie. Les populations « votantes » (ce qui excluent de plus en plus d’ouvriers et de jeunes qui n’ont plus confiance dans ces mascarades électorales) ont beau protester, changer de Président ou d’attelage au gouvernement, rien n’y fait, les politiques d’austérité sont imposées année après année.

L’économiste a beau constater la dégradation des conditions de vie du peuple il ne parvient pas à comprendre les causes de ces souffrances. Il déclare : « L’Italie ne s’est jamais portée aussi mal depuis les années 30. Les économies grecque et espagnole sont objectivement en dépression. Les millions de chômeurs européens sont un spectaculaire gaspillage de capital humain dont le continent ne se remettra pas avant 10 ans (…) puis il ajoute la richesse médiane des familles américaines a reculé de 40 % depuis la crise et est revenu à ce qu’elle était il y a deux décennies. » (5) Tout cela est vrai, mais pourquoi en est-il ainsi professeur ?

Toujours aussi inconscient, l’expert ajoute : « La faillite de Léman Brothers et la Grande Récession ont provoqué un déchaînement de promesses de changements dans le fonctionnement du secteur financier, comme de l’économie en général. Les progrès ont été décevants. Certaines règles ont été resserrées, mais le monde bancaire en est ressorti encore plus concentré qu’il ne l’était. La récente découverte de la manipulation du Libor - un indice au cœur de l’immense marché des produits dérivés - et la restructuration chaotique de la dette grecque ont montré comment le fonctionnement de la finance échappe encore à presque tout le monde. » (6)

 

L’économiste Stiglitz aurait-il une prémonition ?

Voilà que notre économiste indolent s’approche innocemment de la vérité. Mais comme son constat est inconscient et que sa mission idéologique et politique est de raviver l’espoir de « réformer le capitalisme », à contrario de ceux qui veulent le renverser et l’abolir, le professeur de l’Université Columbia ne tire pas les conséquences de sa condescendance qu’il tente aussitôt de dissimuler comme une tare imprudemment dévoilée.

C’est que l’économie politique capitaliste est régulée par des lois immuables auxquelles les économistes et les conseillers, les larbins politiciens et les capitalistes financiers doivent se plier. Nul n’a la possibilité d’y échapper, quelle que soit leur volonté réelle ou affectée.

Maître Stiglitz, l’économiste bourgeois, dévoile sa totale ignorance de ces lois économico-politiques quand il déclare : « Si la crise de l’euro a forcé les gouvernements européens à reconnaître certaines lacunes de leur ambitieux projet, il leur manque toujours une union bancaire, une union budgétaire, une stratégie de croissance commune ou encore une politique industrielle commune » (7).

Qui dira à Joseph Stiglitz que l’Union européenne s’est dotée d’une politique économique, financière, bancaire, budgétaire et industrielle commune. Même que les politiques de l’UE sont communes, non pas seulement aux pays européens, mais à tous les pays du glacis impérialiste mondial. Les multiples accords de libres-échanges et les traités de commerce international, que tous les pays impérialistes signent entre eux vise justement à harmoniser ces différentes politiques économiques et industrielles afin que tous les pays capitalistes enfermés dans une seule et unique économie globalisée, mondialisée, internationalisée assurent la reprise – non pas de la prospérité – non pas de la croissance – non pas de la justice sociale (sic) – non pas de la fin de la misère, du chômage, et de la pauvreté – mais bien pour la reprise de la valorisation et de l’accumulation de la plus-value et du Capital (C) pour la classe des grands prédateurs impérialistes internationaux (8).

Le reste des élucubrations de la sommité nobélisée n’est que péroraisons et incantations d’un économiste fumiste grassement payé pour endoctriner les ouvriers sous des monts de piété. Il y a un siècle cette mission relevait du sacerdoce, aujourd’hui, ce sont les clercs plumitifs qui assurent l’homélie pour le salut de la patrie (sic).

Le mieux que peut faire la classe ouvrière est de se taire et de laisser braire les parlementaires et de poursuivre sa résistance gréviste aux assauts du capital et de se préparer idéologiquement et politiquement à sa mission révolutionnaire. 

 

 

  1. http://m.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/375627/l-austerite-quelle-idee-toxique
  2. http://www.les7duquebec.com/7-au-front/leconomiste-marxiste-et-le-chef-detat-normal/ et http://www.les7duquebec.com/actualites-des-7/pour-en-finir-avec-piketty-et-ses-heresies/
  3. http://m.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/375627/l-austerite-quelle-idee-toxique
  4. http://m.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/375627/l-austerite-quelle-idee-toxique
  5. http://m.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/375627/l-austerite-quelle-idee-toxique
  6. http://m.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/375627/l-austerite-quelle-idee-toxique
  7. http://m.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/375627/l-austerite-quelle-idee-toxique
  8. http://www.les7duquebec.com/7-au-front/les-vrais-patrons-sont-derriere-les-rideaux-quatre-traites-inegaux/

 

 

Pour un complément d’analyse économique et politique : http://www.publibook.com/librairie/livre.php?isbn=9782924312520



11 réactions


  • Diogène diogène 4 décembre 2014 17:28

    Ce qui est impressionnant, c’est la créativité intellectuelle qui engendre la littérature réformiste !

    Les économistes bien-pensants sont pleins de ressources pour démontrer que ce n’est pas l’économie capitaliste qui est en cause, mais la mauvaise gestion des opérateurs privés ou l’incompétence des politiques qui devraient laisser le champ libre aux gens qui savent.
    On est d’accord là-dessus, d’autant plus que les mêmes économistes savent très bien ce qu’ils doivent aux politiques qui plument leurs contribuables pour rembourser la dette à des créanciers privés qui n’investissent plus dans la production trop lente à produire un retour sur investissement alors que le jeu « prêt-taux d’intérêt, remboursement » est plus rapide et donne un meilleur rendement, même s’il revient à scier la branche sur laquelle on est assis puisqu’on appauvrit rapidement l’emprunteur qui un jour ne pourra plus rembourser quoi que ce soit.

    Par contre, ce qui est impressionnant aussi, c’est le vide en face, et le manque d’imagination.
    Ce n’est pas très sérieux d’écrire :
    Le mieux que peut faire la classe ouvrière est de se taire et de laisser braire les parlementaires et de poursuivre sa résistance gréviste 
    quand on sait que la classe ouvrière n’est plus en France, mais en Chine,
    qu’elle ne résiste pas,
    et qu’il ne suffit pas de résister pour savoir quel système serait plus juste et efficace que le capitalisme.

    Le modèle économique de l’URSS ?

  • Robert Bibeau Robert Bibeau 4 décembre 2014 19:57

    @ diogène 


    Je crois au contraire que c’est très sérieux ce que j’écris et voici pourquoi 
    1) Suite à l’écrasement de la révolution socialiste en URSS vers 1929 environ et l’écrasement de toutes les autres forces ouvrières dans le monde 
    2) Suite à la mystification maoiste et de lutte de Libération nationale qui s’ensuivit 
    3) Suite à la dégénérescence de toute la gauche mondiale dans le marais de l’opportunisme et du réformisme 

    La pente à remonter pour le mouvement ouvrier mondial est gigantesque - Vos variations à propos des ouvriers français inexistants et les ouvriers chinois non-résistants le démontrent suffisamment.

    Le mieux que l’on puisse faire sans le concours de la classe ouvrière actuellement est de manifester une présence du marxisme - allumer une petite lumière - indiquer la voie faire le ménage dans ce fatras d’idées merdiques à propos de la disparition des salariés (qui sont 90% des exécutants) et espérer que certains tout doucement feront un bout de chemin 

    NON PAS L’URSS surtout pas l’URSS - justement clarifié ces choses est la mission présente à laquelle je m’emploie semaine après semaine un article à la fois depuis ds années ( smiley)

    Tout est à reconstruire alors NON je ne lance pas le mot d’ordre de la solution finale qui viendra des masses ouvrières (je n’ai pas écrit POPULAIRE mais ouvrière) ou ne vindra pas.

    Robert Bibeau prolétaire 

  • tf1Groupie 4 décembre 2014 21:00

    Et dire que bibeau a été enseignant ...


    • mmbbb 4 décembre 2014 21:22

      vous qui avez la critique facile et la plume acerbe des profs comme bibeau j’en ai eu C’est pourquoi j’aurais aime faire ma scolarite dans le prive chez les bourgeois , la gauche c’est de la pourriture


    • tf1Groupie 5 décembre 2014 13:29

      @mmbbb
      Vous dites « la gauche c’est de la pourriture », « des profs comme bibeau j’en ai eu ».

      Si je comprends bien vous signifiez que des profs de gauche comme bibeau c’est de la « pourriture ».

      Et c’est moi qui ai la plume acerbe ??


    • mmbbb 6 décembre 2014 12:45

      J’avais un prof en histoire qui nous emmenait voir des films de propagande sur le collectivisme chinois Comme mon entourage etait des beaufs et que la plupart des parents se dechargeaient completement de l’education de leurs rejetons, ce cours particulier n’offusquait guere d’autant plus que certains profs nous inculquaient la haine de l’amerique Lorsque je me retourne sur ce passe de cette ecole obligatoire et « egalitaire » je dis simplement que j’aurais aime faire cet apprentissage dans une ecole privee Cette institution EN est desormais dans un piteux etat et je connais pourtant des militants de gauche dont les enfants sont dans des ecoles privees a Lyon .Je vous ferais remarquer que votre elite de gauche celle qui prone tant la mixite sociale observe le meme parcours. Certes mes propos sont souvent excessif mais c’est avant tout ce rejet visceral de cette gauche caviar qui m’anime.


  • soi même 4 décembre 2014 21:39

    Bon je voie que vous êtes pas encore convaincus, ce n’est par ce que l’on tend à être morale que l’on peut désamorcer le personnage, cela ne sert à rien de le fustiger, ce qui importe comme l’on ce situe vis à vis de cette tentation !


  • Daniel Roux Daniel Roux 5 décembre 2014 10:23

    L’austérité que dénonce le FMI, la Banque mondiale, le patronat, les riches actionnaires, les grands propriétaire terrien et Stigliz n’est pas la leur mais celle des investissements publics.

    Cela s’appelle de la Schizophrénie. Ils ont voulu et organisé l’endettement des états pour affaiblir les nations face aux multinationales et notamment les grandes banques. Maintenant qu’ils ont réalisé leur projet et que tous les états développés sont ruinés, que leur population s’appauvrit, ils se rendent compte qu’ils ont coupé la branche sur laquelle ils étaient assis. Oups !

    Qui financent les grands projets juteux ? Les états.
    Qui gaspille l’argent des contribuables en achetant des armes coûteuses à haute valeur ajoutée qui, heureusement, ne serviront jamais et finiront à la ferraille ? Les états.
    La liste n’est pas exhaustive.

    Alors, comme ils sont totalement irresponsables et que leur cupidité n’a pas de bornes, il réclame plus de dépenses publiques mais moins de déficit budgétaire.

    Ces fonds publics qu’ils réclament pour eux-mêmes, il faut bien les prendre quelque part. C’est le sens de ce que l’on nomme : les réformes structurelles, rarement traduites en baisse des salaires, baisse des retraites, augmentation de l’âge de départ à la retraite, plus de privatisation des services publics, etc..

    Quand à la révolte des victimes de ces politiques de parasites et de pillage, cela restera un fantasme qui n’empêche personne de dormir. Les unités anti émeutes sont prêtes et bien armées. Il n’y a qu’à voir la garde nationale US armée jusqu’au dents, débarquée dans la petite ville de Fergusson, pour savoir ce qui attend d’éventuels émeutiers de la faim.

    La seule révolte qui pourrait marcher serait celle de la consommation. N’achetez que ce dont vous avez réellement besoin.


  • izarn izarn 5 décembre 2014 14:57

    Mais qui a dit que Stiglitz était marxiste ?
    C’est un mauvais procès.
    Il n’y a plus de marxistes en Amérique du Nord.
    Alors, démerdez vous. Chacun sa merde. Ceci dit je préfère Stiglitz à DSK ! Sans parler des néo-libéraux nazifiant qui peuplent l’Amérique du Nord à 90% !
    Que le Canada arréte de soutenir les fachistes d’Ukraine, et respecte les russes.
    Ensuite on pourra discuter.
    Alors Stiglitz ? Vous savez qui est le fachiste en chef de l’humanité ?
    B.H.Obama.


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 6 décembre 2014 20:10

      @ IZARN


      Personne n’a dit que Stiglitz était marxiste et surtout pas moi. Tu as raison.
      Je dénonce Stiglitz car c’est un imposteur qui a participé a lapolitique économique des USA du temps de CLINTON.
      OUI il y a ds marxistes en Amérique du NORD = Moi par exemple, et d’autres. 
      Stiglitz - DSK du pareil au même exactement - deux faces du même cul.
      Tu t’adresses au Canada dans ton message = Il faut écrire à HARPER moi je ne suis pas le Canada ni son porte-parole et je n’ai rien à voir avec la politique du CANADA. C’est comme si je te demandais de justifier la politique économique de ton pays (ce serait stupide car tu n’es probablement pas un milliardaire en pouvoir).
      OUI pour le fasciste Obama mais Stiglitz fut le conseiller spécial du fasciste Clinton 
      Alors DSK = Stiglitz = les autres au pouvoir...

      Robert Bibeau
       

  • BA 5 décembre 2014 20:03

    Vendredi 5 décembre 2014 :

    Il n’y a aucune chance pour que ça finisse bien !

    L’un des plus grands banquiers allemands dénonce, dans un documentaire, les dérives de la finance et démonte les mécanismes qui étranglent les pays.

    Pour Rainer Voss, la crise est loin d’être finie. La prochaine cible  : Frank-reich. «  Ensuite, ce sera fini. Game over. Personne ne pourra renflouer la France. Il n’y a aucune chance pour que ça finisse bien. Ça va nous exploser à la figure, sur le plan financier, social et politique. Il n’y a pas de plan B…  »

    « Master of the Universe, confessions d’un banquier », documentaire de Marc Bauder, 1h28, sortie au cinéma le 26 novembre 2014.

    http://www.lesechos.fr/enjeux/les-plus-denjeux/enjeux-et-je/0203966323966-il-ny-a-aucune-chance-pour-que-ca-finisse-bien-1072060.php


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