samedi 16 août 2008 - par ÇaDérange

Regimes spéciaux : On ne vous avait pas tout dit !

Vous avez sans doute eu l’impression que le problème de la réforme des régimes spéciaux de retraites avait été rondement et efficacement méné malgré les manifestations auxquelles il a donné lieu.

Le Sénat vient opportunement nous rappeller que, derrière le succès apparent, se cache un vaste incertitude financière. C’est à l’occasion d’un rapport d’information de la Commission des Finances du Sénat sur les retraites RATP que le voile de satisfaction apparente de nos gouvernants se déchire un  peu.Le but de cette réforme était a priori de supprimer l’injustice qui consistait à ce que les salariés des régimes spéciaux soient nettement mieux traités que ceux du régime général tout en cotisant moins, et donc de diminuer la charge financière des retraites de ces catégories de personnels. La réforme consistait à adosser ces régimes spéciaux au régime général du privé moyennant une soulte à payer par leur employeur, la RATP dans ce cas, à la CNAV, Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse, qui assurera désormais la gestion de ces retraités.Le différentiel entre la retraite du régime Général et celle versés aux ex employés RATP ou Autres devait être versée par l’Etat, donc le contribuable.

Or que constate t on ?Que les employés à cette occasion ont obtenu l’intégration des primes- non soumises à cotisation retraite-, dans leur salaire ce qui va mécaniquement augmenter ces retraites et leur cout, et également l’ouverture de nouveaux échelons salariaux plus favorables. Et la Direction du Budget d’avouer ne pas pouvoir déterminer le niveau des économies dans ces conditions ! La négociation s’est effectuée, parait il,sans fixation de cadrage financier. En d’autres termes les négociateurs ont eu toute latitude d’accorder ce qui leur était demandé sans limite financière à ces exigences. Tout ceux qui ont pratiqué la négociation sociale et salariale trouveront cela ahurissant !!!

En attendant, dans le cas de la RATP, l’ardoise de la part de l’Etat dans le financement des dépenses de retraite n’arrète pas de monter sans donc que l’on sache si cette générosité publique envers les retraités s’arrètera un jour.Pour 2007, le cout des retraites RATP s’est monté à 792 millions d’euros dont 52 pct on été payés par le contribuable. Pour 2008 ce seront 470 millions d’euros de contribution du budget de l’Etat qui seront nécessaires pour équilibrer le régime alors qu’il n’en est prévu que 380. Quand à 2012, année pour laquelle, en principe, nous nous sommes engagés à équilibrer recettes et dépenses du budget il faudra trouver comment financer le presque milliard de la caisse RATP. Au bas mot 600 millions à la charge du contribuable.

Quant à l’adossement à la CNAV, il n’est toujours pas fait non plus que la révision,à la hausse sur la base des nouveaux salaires,des 500 à 700 millions de soulte que devrait verser la RATP à la CNAV. La manière dont ce problème est traité est une véritable honte et présume mal de la manière dont seront traités ceux des salariés à régime spécial de la SNCF, de l’’EDF ou de GDF.

Et c’est ainsi que d’un coté le gouvernement affiche sa satisfaction d’avoir pu réglé un problème lourd que personne avant lui n’avait réussi à régler et que de l’autre coté, les bénéficiaires des régimes spéciaux savent que de toute façon rien n’a bougé tout en essayant de nous faire croire qu’ils y ont laissé des plumes !

Il reste un dindon à cette farce. Vous, contribuables !!!



124 réactions


    • Rage Rage 16 août 2008 21:46

      Bonsoir,

      Principe : il y a un problème, donc il faut une réforme.
      Principe Sarkozien/UMP : il faut lever le problème, le porter sur le devant de la scène - si possible sans le hiérarchiser-, contourner l’obstacle, se prendre le mur et faire croire que l’on a trouvé la parade.

      Conséquences : il y a un "décalage" avec les régimes dits spéciaux. Ce n’est pas forcément une priorité, mais comme cela concerne essentiellement de l’électorat de gauche décrié par la droite, il faut tapper.
      Mais tapper pourrait occasionner une forte réaction alors on "achète" le silence et l’illusion.

      Les "régimes spéciaux" actuels, eux, n’y verront pas de grand changement et risquent même de s’en sortir mieux que prévu, ce qui signifie à coûts plus élevés pour l’Etat. Cela calme les ardeurs à gueuler.

      Par contre, pour les jeunes, les nouveaux arrivants, ceux qui n’en ont jamais bénéficié et n’en bénéficieront jamais, ceux qui payent déjà les dégats de la loi Fillon de 2003, eux, c’est à dire nous, on risque bien de cracher 2 fois plus au bassinet. Et comme en plus on est moins nombreux en actifs/retraités, on risque bien de payer 3 à 4 fois plus par tête.

      Et comme le déficit explose etc...
      Et bien on risque franchement de toucher le fond... ah merde, on le touche déjà non ?


  • sisyphe sisyphe 16 août 2008 12:53

    Effectivement, tant mieux pour les régimes spéciaux !

    Quant à la conclusion de l’auteur, rien de nouveau sous le soleil : "ça dérange" fait partie de ceux qui se plaisent à monter les français les uns contre les autres ; il préfererait aligner tout le monde par le bas   : le dindon, c’est donc lui et ses semblables, pour le moment : pas les contribuables !
    Glouglou ! glouglou ! smiley


    - Mais ké scandale, mâme Michu : tous ces régimspécio et ces droizakis !

    - Il leur faudrait une bonne guerre, voui....




  • Hakim I. 16 août 2008 13:23

    Belle revenche.

    Et aussi, l’injustice monsieur, n’est pas ce que vous décrivez comme le fait "que les salariés des régimes spéciaux soient nettement mieux traités que ceux du régime général tout en cotisant moins, et donc de diminuer la charge financière des retraites de ces catégories de personnels."

    Mais bien au contraire que les salariés du régime général ne soient pas aussi bien traités que ceux du régime spécial.

    Le progrès, c’est de trouver l’égalité vers le haut et non vers le bas.

    J’en ai vraiment marre des réacs.


  • foufouille foufouille 16 août 2008 13:31

    senateurs et depute. retraite autorise a 52a. en moyenne, 2400€ apres 7a et demi de "travail". pret a 0% ou 2% immobilier............
    fin du "mandat" : 6 mois de vacances, 4a et demi de chomage
    CA C’est du PRIVILEGE


    • JPC45 16 août 2008 15:18

      Faux, par exemple l’âge de départ à la retraite des députés est de 60 ans (réforme de 2003 ou 2004)


    • foufouille foufouille 17 août 2008 10:24

      sur youtube l’un d’entre eux avoue
      et c’est autorise


    • JPC45 17 août 2008 10:28

      De quand date l’entretien. ce que je peux te dire est que cela a été réformé depuis 2004 (60 ans) donc si l’entretien date d’avant 2004, c’est normal puisqu’à l’époque c’était autorisé


  • ohnil ohnil 16 août 2008 13:54

    Il manque encore une donnée dans votre exposé : les taux de cotisation selon le régime....

    Par exemple :


    - Régime général (avec retraite à 60 ans) : 6.65 % sur plafond sécu et 0.10 % sur l’intégralité du salaire.


    - Régime FPE (avec retraite à 60 ans) : 7.85 % sur l’intégralité du salaire.

    Et je ne vous parle pas d’autre catégories qui cotisent encore plus ! En fait, la plupart des régimes spéciaux ont toujours cotisé plus pour compenser la différence avec le régime général (en dehors de quelques un qui s’en sortaient mieux).

    Donc, on augmente la durée de cotisation des RS, mais sans en baisser le niveau !

    Oupssss, c’était un secret, il ne faillait pas en parler....

    Personnellement, je comprends quand ils disent qu’ils se font avoir ; il ne s’agit ni plus ni moins que d’un tour de passe passe qui va re-remplir les caisses pour quelques temps, mais ça ne résoudra pas le problème à long terme.


    • JPC45 16 août 2008 15:11

      Creuser un peu le sujet et vous allez comprendre un peu ou est l’erreur dans votre raissonnement car vous comparer des choses pas comparables.

      Ce que vous dites est faux, pas dans les chiffres mais dans l’utilsation.


    • ohnil ohnil 16 août 2008 15:59

      @ JPC45 :

      Il faudrait peut-être "affiner" votre discours....

      D’un côté vous dites que mes chiffres sont justes (ce qui est le cas) mais que l’utilisation n’est pas bonne, de l’autre, quelques posts plus bas, vous prétextez que les cheminots ne cotisent pas plus que les autres (ce qui contredit votre réponse à mon post, puisqu’ils font partis des RS qui cotisent plus que la moyenne).

      Le pire c’est que vous arrivez à tout ça sans avancer le moindre contre argumentaire constructif !

      En clair, un développement de vos théories, chiffres à l’appui, serait le bienvenu.


    • JPC45 16 août 2008 16:09



      Je ne vois ou je me contredit ! enfin bref !

      un indice :comparer les cotisations (employés, vous ne le précisez pas) avec les seules cotisations CNAM (ou MSA par exemple) ne veut rien dire.

      Vous êtes salariés ? si oui, vous ne savez pas à quoi ou vous cotisez !


    • ohnil ohnil 16 août 2008 19:39

      Quand on vous parle cotisations aux caisses de retraites (hé oui, la fonction publique cotise à hauteur de 7.85 % du salaire pour les retraites), pourquoi parlez vous Caisse Nationale d’Assurance Maladie ?

      Pour vos contradictions :

      • "Ce que vous dites est faux, pas dans les chiffres mais dans l’utilsation."
      • "Vous ne cotisez pas plus que les salariés du privé."
      Renseignez-vous donc ailleurs qu’à TF1, vous comprendrez peut-être mieux le fond du problème.

    • JPC45 16 août 2008 19:44

      Pour votre gouverne, je connais très bien le sujet de la retraite (c’est mon métier)

      Pour votre gouverne, il faut comparer les cotidations versés par les salariés du privé au régime obligatoire (CNAV et non CNAM, imprecision de ma part) et aux régimes complémentaires 5AGIRC et ARCCO) pour le comparer au taux des régimes spéciaux, autrement dit les régimes spéciaux joue le rôle du régime obligatoire et du régime complémentaire

      Pour TF1, vous repasserez


    • JPC45 16 août 2008 20:20

      ce n’est pas clair ?

      les salariés du privé cotisent à la CNAV et aux régimes complémentaires (AGIRC et ARCCO). Leur retraite sera donc la somme des droits acquis dans ses différents systèmes. C’est l’histoire qui a voulu cela.

      Pour les régimes spéciaux on a pas ces 2 étages. On en a un seul. On cotise à une seule caisse, celle de son régime spéciale.

      Ainsi pour comparer les taux de cotisations d’un salarié du privé, il faut sommer toutes les cotisations retraites (CNAV+AGIRC+ARCCO) qui est comparables (et supérieur) à ce paie un salarié d’un régime spéciale.
      Comparer seulement les cotisations CNAV (en ignorant les cotisations AGIRC et ARCCO) avec les cotisations d’un régime spécial et donc inadapté.

      Pour aller un peu plus loin il faudrait inclure les cotisations patronales (et non seulement les cotisations salariales), comparer les assiettes, et j’en passe.

      C’est plus clair ?


    • ohnil ohnil 16 août 2008 20:56

      Et la préfon (qui est aussi une complémentaire), vous n’avez pas l’air de connaitre ?


    • JPC45 16 août 2008 21:05

      On va jouer à mon jeu favori : le chat et la souris.

      Alors le Préfon, ce n’est pas un régime complémentaire mais supplémentaire !

      La conversation est bien partie, je sens que je vais m’amuser...

      Alors oui le préfon je connais très bien. c’est un contrat dit article 441. A mon avis, il n’y a pas plus de 10 spécialistes en France sur ce genre de sujet...

      Pour votre gouverne, un article 441 (donc le Préfon) n’est pas en toute rifgueur un régime par capitalisation. C’est bien plus compliqué que ça. D’ailleurs, il n’y a pas de provision mathématique sur ce genre de contrat. Il y a une provsion que l’on appelle provision technique spéciale (PTS pour les spécialiste) qui est une provision globale du régime.


    • ohnil ohnil 16 août 2008 21:27

      Vous ne répondez pas, par contre, sur le niveau global des cotisations ?


    • JPC45 16 août 2008 21:40

      Vous attendez quoi comme réponse : que je vous donnes les cotisations du régime SNCF et ceux des salariés ?

      A vrai dire, cela a peu d’importance car ce n’est la seule variable, comme je l’ai dit il y a aussi l’assiette servant de base au calcul, l’historique retenu, le fait que ce soit un régime à prestations définie et surtout le mode de revalorisation, etc qui fait qui est très difficile de tirer des conclusions en isolant une variable (les taux de cotisations). au vu de la complexité seul un actuaire peut y retrouver ces petits et donc ça passe par des calculs actuariels.

      Ce qui vaut retenir et éviter un débat stérile (sauf experts), le mieux est d’aller à l’essentiel : les cotisations (salariales et patronales) ne couvrent même pas 50% des prestations. Alors bien sur la démographie particulièrement défavorable explique cela (mais elle est en partie compensée par la solidarité entre régime de retraite). Le reste, qui correspond à des droits acquis mais que le niveau de cotisation ne permet pas de financer est financé par l’état (les contribuables qui paient les avantages) ou pour les utilisateurs des services (taxe sur l’electricité par exemple)


    • ohnil ohnil 17 août 2008 07:53

      Encore une fois une réponse approximative....


    • JPC45 17 août 2008 08:49

      1-réponse approximative faut mieux que de dire des choses fausses !non ?

      2-ma répone est claire ou du moins est suffisant (comparer des taux de cotisations ne veut rien dire si on ne mat pas les prestations en face et si on compare les valeures actuelles probables de chacune)


    • ohnil ohnil 17 août 2008 17:52

      Aucun risque pour vous de dire des choses fausses, vous ne répondez pas...

      Personnellement, je n’ai pas de goût pour les discussions stériles.


    • JPC45 17 août 2008 18:14

      ohnil : vous êtes d emaivaise foie ! combien de précisions ai je apporté sur le sujet, combien de corrections j’ai fait ?

      Que je corrige votre affirmation et que cela ne vous fasses pas plaisir, je epux le comprendre mais ne m’obligez pas à répondre à des questions qui n’apporte rien, juste pour vous faire plaisir.

      A la rigueur sur ce sujet, il est bien plus interessant de débattre de la position de P Gobry, actuaire, cf http://ac.matra.free.fr/FB/nous.htm ) et notamment sur les "cotisations fictives" pour comprendre que savoir si le taux est 10% ou 12% n’a aucun interet.

      parler de la retraite ça ne s’improvise pas, c’est un métier.


    • JPC45 17 août 2008 18:16

      je fais beaucoup de fautes d’orthographes mais je corrige ici : mauvaise foi (sans e).


  • Tintin Tintin 16 août 2008 13:58

    C’est tout simplement aberrant et très révélateur du dégré de corruption de notre démocratie. Tout le monde veut profiter du système, tirer un maximum les draps vers lui, en attendant que ca craque quelque part. Immaturité généralisée totalement affligeante.

    Quand les électeurs réaliseront-ils que ce sont eux in fine qui financent ces dérives ?

    www.lesechos.fr/info/france/4757875.htm


    • Tintin Tintin 16 août 2008 14:32

      Un pré-requis à la discussion est le respect mutuel. Donc allez vous faire foutre :)


    • Marc Bruxman 16 août 2008 15:51

      Quelques dizaines de milliers d’€ pour les régimes spéciaux, ou les 40 milliards de fraudes fiscales des entreprises, pour lesquels on prépare une dépénalisation ?

      Quelle mauvaise foi. Si c’était que quelques dizaines de milliers d’euros pour les régimes spéciaux, on s’en battrait les couilles. Mais ca se compte aussi en milliards !

      Et le seul point sur lequel je suis d’accord, c’est le régime spécial des députés qui aurait du chuter avec le reste.

      Abolissons les priviléges, abolissons le status de fonctionnaire, dégraissons la fonction publique et allons vers l’état minimal. Il n’y a que ca qui apportera un peu d’égalité dans ce bas monde.


    • sisyphe sisyphe 16 août 2008 16:07

      Ben voyons !
      Plus d’état du tout !
      Le chemin enfin ouvert au privé : youpie !
      Comme ça ; l’éducation, la santé, les transports, la sécurité, réservés à ceux qui pourront se les payer !
      C’est sûr que ça va faire du vide, hein ? smiley
      Les pauvres pourront enfin crever dans la rue, ignares.

      Place aux riches, merde !
       smiley


    • Marc Bruxman 16 août 2008 16:22

      Plus d’état du tout !

      J’ai écrit état minimal, si tu veux plus être pauvre, apprend déja à lire.

      Le chemin enfin ouvert au privé : youpie !


      Pour ca c’est le cas très bientot. Heureusement qu’on a Bruxelles dans ce putain de pays.

      Comme ça ; l’éducation, la santé, les transports, la sécurité, réservés à ceux qui pourront se les payer !

      Non vu qu’il seront moins chers. Demande aux immigrés ce qu’il pensent de la libéralisation des télécoms. Demande leur combien ca leur coutait d’appeler leur famille en algérie et combien ca leur coute maintenant. Ben je vais te dire que du coup, les p’tits fonctionnaires de France Sodomie on en a rien à foutre.

      Pour les transports, je vois aussi que depuis que c’est libéralisé en europe je vole sur EasyJet et équivalents et que ca me coute jusqu’à 10 fois moins cher de ce que Air France me fesait payer avant. Y’a plein de gens qui avant ne pouvaient pas se payer un billet d’avion et pour qui c’est maintenant devenu accessible.

      Pour la libéralisation du rail ca va être fait de façon intelligente avec séparation de l’infrastructure et des trains. On va y gagner ! Moi je demande juste à ce que le mec de ryanair fasse une compagnie ferroviaire tient on va se marrer.

      Alors cesse de nous faire chier avec tes pauvres mis à mal par le libéralisme. Les fonctionnaires et les monopoles sont les plus gros trayeurs de pauvres parce qu’à cause d’eux tout est plus cher.
      C’est sûr que ça va faire du vide, hein ?
      Les pauvres pourront enfin crever dans la rue, ignares.

      Ils crévent déja dans la rue, la France n’est pas loin d’être championne d’europe des SDF malgrés notre état super redistributeur. Pourquoi ? Parce que ca ne marche pas la redistribution ! Je te rappelle qu’il a fallu que la mére boutin passe une loi pour qu’on résilie le bail HLM de ceux qui gagnent plus de 6000 € par mois. C’est ca la politique de ton état, c’est magouille land.


    • nihalem 16 août 2008 19:40

      par Léon (IP:xxx.x01.50.234) le 16 août 2008 à 18H25

       
      Partout où on l’a fait Brutman, c’est le contraire qui s’est produit : beaucoup plus d’inégalités.

      Léon, tu es un cauchemard : il te parle pauvreté tu lui réponds inégalité. C’est une connerie dénotant ton communisme sous-jacent. Je préfère avoir un niveau de vie deux fois mieux, quitte à ce que les plus riches aient dix fois mieux, plutôt que 3 kopeks et des riches apauvries. Je préfère l’internet du privé au minitel du public, l’innovation de free à celle de france télécom, l’école privé à l’école public, etc. Méfie-toi, c’est très répandu, comme opinion.

    • Traroth Traroth 16 août 2008 21:27

      @Marc Bruxman : vous dites "Non vu qu’il seront moins chers". Donnez moi un exemple, mais UN SEUL  exemple, où une privatisation a été suivie par une baisse des prix. Au contraire, à chaque privatisation, le tarif explose ! Dernier exemple en date : GDF. Vous ne faites que de la propagande friedmanienne, au mépris de la réalité (ce qui est en fait le propre des friedmaniens : le marché arrangera tout par un effet de billard à cinquante bandes que personne n’a jamais constaté dans la pratique. Une pure croyance - ou un pur cynisme...).


    • Marc Bruxman 17 août 2008 00:49

      Donnez moi un exemple, mais UN SEUL exemple, où une privatisation a été suivie par une baisse des prix.

      Je vous en donne deux :

      • Le téléphone : Le fixe coute aujourd’hui zéro si vous avez demandé le dégroupage total chez l’opérateur de votre choix. Pour 30 € par mois j’ai Internet + Téléphone + TV la ou avant quand France Sangsues était les seuls présents je me prenait des factures qui pétaient les 100 €.
      • L’aérien : Il n’y a pas si longtemps, Air France avait un MONOPOLE sur toutes les destinations au départ de France. L’avion était alors UN LUXE. Depuis, le capital d’air france s’est ouvert, la concurrence est arrivée et Easyjet, Ryanair and co proposent des vols pas cher.
      Quand a GDF forcément vu que le cout des matiéres premiéres monte ! Cet argument la c’est de la mauvaise foi ! Et d’autant en plus que vous payez une partie de votre gaz dans votre facture et une partie dans vos impots à cause de cette bolcherie de "tarif réglementé".

    • Marc Bruxman 17 août 2008 01:01


      @Leon

      Il a donc parlé d’égalité et pas de pauvreté. Et je persiste, partout où on l’a fait, les inégalités se sont accrues.

      L’égalité c’est l’égalité DES DROITS, pas l’égalité des revenus ! Y’a des gens qui sont bêtes, des gens qui sont supérieurement intelligent, des gens qui savent pas jouer au foot et des Zidane. C’est bien normal que tout ces gens la ne gagnent pas pareil.

      En outre et pour votre gouverne, la pauvreté se mesure de manière relative, ( les revenus inférieurs à un certain pourcentage du revenu moyen ou median) et donc les inégalités y ont quelque chose à voir.

      Il existe plusieurs niveaux de mesures de la pauvreté. Les cocos fonctionnent effectivement en relatif car cela permet de maintenir leur idéologie à flot. Les vrais pauvres, au sens ou le folklore se les imagine, il n’en reste que très peu. Il n’y a plus de famine ou de malnutrition en France.

      D’autre part, si votre philosophie de la vie et du bonheur se mesure à payer moins cher le téléphone, je vous plains de tout coeur.


      Et pour ce qui est des écoles, la plupart des meilleures d’entre elles restent publiques : Polytechnique, Centrale, Science Po, Ecole Normale, ENA... etc

      Oui c’est en partie vrai mais la pente est savonneuse en ce moment. Le plus jeune bachelier de France ira cette année dans une école d’ingénieurs privée qui il y a peu n’était même pas reconnue par l’état. HEC et toutes les grandes écoles de commerce sont privées. Il n’y a AUCUN MBA public alors que cette derniére formation forme maintenant l’élite des décideurs. Souvent avoir fait Polytechnique ne suffit plus, il faut faire Polytechnique puis un MBA. Dans le monde de l’éducation, le privé augmente de plus en plus et c’est étonnant vu la concurrence déloyale que lui fait le public.

      Si l’état voulait réelement contribuer à l’éducation de ses citoyens, il privatiserait toutes les écoles et fournirait un chéque éducation permettant aux gens d’avoir une scolarité au final gratuite. Ca ne changerait rien à la gratuité des cours mais permettrait une saine concurrence et une grande augmentation de la qualité des cours.

      C’est mon droit également de préférer une société moins riche et plus solidaire, je trouve qu’on y est beaucoup plus heureux.

      Oui c’est votre droit. Mais vous oubliez que dans ces sociétés la, mêmes les pauvres sont plus pauvres. Si la seule consolation c’est de se dire qu’il n’y a pas de riche, c’est mon droit de pisser dessus.

      Enfin, expliquez moi donc en quoi je devrais "me méfier", cela m’intéresse...

      Il dit juste que de plus en plus de gens comprennent que le libéralisme, malgré qu’il soit antagoniste avec la vieille culture française est la meilleure solution. Et donc que cela va arriver bientot à nos portes.



    • Forest Ent Forest Ent 17 août 2008 01:07

      Mauvais exemples de privatisation. Les deux points que vous citez sont des libéralisations et pas des privatisations. Ce n’est pas le fait que le capital d’Air France soit plus ou moins ouvert qui change quelque chose à un monopole.

      Dans le cas télécoms, ce n’est pas la privatisation qui a baissé les prix. FT n’a pas changé ses tarifs en ouvrant son capital. Ce n’est d’ailleurs pas non plus la libéralisation : à produit égal, c’est plutôt plus cher qu’avant. C’est quoi alors qui a fait baisser les prix ? Rien. Ils n’ont pas baissé. Il y a par contre, grâce au progrès technique de nouveaux produits, par exemple la VOiP qui coûte moins cher que la phonie RTC, mais ça n’a rien à voir avec privatisation et libéralisation. Contrairement à une croyance répandue, les gens ne dépensent d’ailleurs pas moins aujourd’hui qu’avant en phonie, car ils ont remplacé le RTC par le GSM qui est vendu plus cher, alors qu’il coûte beaucoup moins aux opérateurs. C’est un des bienfaits de la concurrence, qui n’existe pas puisque nous avons un superbe oligopole de sociétés privées. Sarkozy vient d’ailleurs d’enterrer le 4ème opérateur. Autres détails sur le GSM là :

      http://forestent.free.fr/oligo.html

      Ca fait plusieurs fois que je remarque que vous partez du principe que la concurrence est bonne en tout. C’est excessif. Il y a des cas où ça ne s’impose pas. Et puis il faut encore que ce soit une vraie. Dans le cas du GSM, de l’énergie, et des quelques dizaines d’autres secteurs, ce sont des monopoles ou oligopoles privés, et ce n’est pas mieux.


    • Marc Bruxman 17 août 2008 03:24

      Non dans le cas du GSM c’est le principe de la license qui est mauvais. Si tout opérateur qui le souhaite pouvait se mettre sur le marché sans avoir à payer de license les prix seraient plus bas. L’état ne le souhaite pas car il veut pouvoir controler ce marché. Vous le dites vous même le nabot vient d’enterrer la 4ème license. Ca veut dire que le marché n’est pas libre et c’est pour cela qu’il y a oligopole. Free aurait fait un carnage sur les prix et les autres auraient du suivre ou couler. C’est ca la concurrence.

      Pour les prix du fixe, ils ont baissés dés l’ouverture du marché. Souvenez vous du "7 de Cegetel" c’était déja moins cher que FT. Et il y en a eu d’autres après qui n’avaient rien à voir avec la voix sur IP. A la fin si vous passiez par OneTel en RTC (téléphonie classique non IP) vous payez 1 centime d’euros la minute de fixe vers la France Métropolitaine. Puis effectivement c’est la téléphonie IP qui est arrivée. Si vous me répondez que pendant ce temps la l’abonnement augmentait je répondrai que France Telecom avant la mise en place du dégroupage qui fut bcp plus tardive que l’ouverture à la concurrence (on peut dégrouper du non IP si on veut) FT avait encore un monopole sur l’abonnement et donc ils en profitaient.

      Parlons en justement de la téléphonie IP. Dans de nombreux pays et notamment ceux qui ont gardés un monopole national des télécommunications, il est interdit de faire de la téléphonie sur IP. C’est dire à quel point les monopoles sont néfastes.
      Enfin la mise en concurrence force généralement les acteurs publics à baisser leurs prix car les concurrents sont en général moins cher et que l’état souhaite conserver une entreprise privatisable.


    • ronchonaire 17 août 2008 10:20

      Vous avez en fait tous les deux raison.

      Dans les comparaisons internationales, il existe deux mesures de la pauvreté. La première est une ligne de pauvreté absolue, qui est à environ 2 euros par jour (1 euro pour l’extrême pauvreté) ; selon cette ligne-là, il n’y a effectivement pratiquement pas de pauvres en France. Mais la seconde est une ligne de pauvreté nationale, qui varie d’un pays à l’autre en fonction du niveau de vie ; et selon cette mesure, il y a encore quelques centaines de milliers de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté.


    • Forest Ent Forest Ent 17 août 2008 14:12

      @ Bruxman

      Non dans le cas du GSM c’est le principe de la license qui est mauvais. Si tout opérateur qui le souhaite pouvait se mettre sur le marché sans avoir à payer de license les prix seraient plus bas. L’état ne le souhaite pas car il veut pouvoir controler ce marché. Vous le dites vous même le nabot vient d’enterrer la 4ème license. Ca veut dire que le marché n’est pas libre et c’est pour cela qu’il y a oligopole. Free aurait fait un carnage sur les prix et les autres auraient du suivre ou couler. C’est ca la concurrence.

      ... et c’est pour cela qu’elle n’existe pas, et c’est le message que je répète ad libitum depuis la création AV : il n’y a pas d’alternative à l’honnêteté de l’état. Je ne suis personnellement partisan ni de tout nationaliser, ni de tout privatiser. Il me semble, comme cela figure d’ailleurs encore dans notre Constitution, qu’il existe des cas d’intérêt supérieur (l’armée) ou de monopole naturel (les routes) qui justifient le 100% public, et que les autres cas doivent être 100% privés. Ce n’est il me semble pas un message extrémiste, plutôt pondéré.

      La condition de succès est la même pour le public que pour le privé : il faut un Etat honnête. Pour le public, il faut qu’il gère dans l’intérêt des citoyens (une intervention éclairé). Pour le privé, il faut qu’il évite de prendre des intérêts et assure que la concurrence continue à fonctionner (une régulation éclairée). Dans l’extrême communiste, l’état fait trop et rien ne marche. Dans l’extrème opposé, le "libertarien", il ne fait rien et rien ne marche non plus, car les trusts prennent le pouvoir et achètent l’état.

      Ne sous-estimez pas la difficulté de réaliser une bonne régulation dans un système capitaliste : il faut être économiquement neutre, or l’argent achète les médias qui assurent le pouvoir.

      A vous lire régulièrement ici, il me semble que votre libéralisme est sincère, mais naïf, au sens où vous ne voyez pas qu’idéalisé et promu sans réflexion il ouvre grand la porte au libertarianisme. La crise actuelle sera riche d’enseignements sur ce sujet. Acceptez de les voir. Votre libéralisme en sortira grandi par la connaissance de ses limites.


    • Traroth Traroth 17 août 2008 15:26

      "Souvenez vous du "7 de Cegetel" c’était déja moins cher que FT" : Vous reconnaissez donc que c’est bien l’ouverture à la concurrence et non la privatisation qui ont fait baisser les prix et non la privatisation.


  • Forest Ent Forest Ent 16 août 2008 14:31

    Où est la surprise ? On avait signalé autant qu’on pouvait à l’époque que le cadre fixé ne réglait rien. C’était une mesure symbolique, pour faire plaisir aux électeurs anti-fonctionnaires.

    Profitant de l’été, je viens de lire une biographie de Philippe-le-Bel, et j’ai été amusé de constater que, cherchant à justifier devant des Etats-Généraux les impôts qu’il levait en permanence pour financer ses guerres, par exemple la "maltôte", une sorte de TVA, il arguait que cela lui permettrait de "réformer l’Etat" (sic). C’était il y a 700 ans.


    • JPC45 16 août 2008 15:22

      Forest, parler de réformer l’Etat à l’époque de P. le Bel me parait suprenant (c’est surtout le terme Etat). On peut discuter mais ça n’a rien à voir avec l’Etat aujourd’hui (ni la France de l’époque)

      Pour touver de l’argent, ce roi a su le chercher chez les templiers.


    • Forest Ent Forest Ent 16 août 2008 16:33

      Bien vu, le terme "état" n’était pas employé. Citation exacte :

      Pierre Flote, à Notre-Dame de Paris, le 10 avril 1302, au nom du roi

      "Le Roi veut sauvegarder la franchise traditionnelle, l’intégrité et l’honneur du royaume et de ses habitants, ..., réformer le royaume, ..."

      En dehors des templiers, il a également exproprié et chassé entre autres lombards puis juifs.


  • Olive 16 août 2008 15:28

    Bonjour,

    Je tiens à réagir en tant que cheminot, et suis déçu par ce site que je croyais sérieux, car là on dirait que ce site joue le jeu du gouvernement en continuant à monter les régimes spéciaux contre le régime générale, car comme vous savez le gouvernement à bien démoli ces régimes à l’exception de ceux des élus.
    Pour en revenir à nos régimes plus spéciaux, avant cette réforme cheminot et SNCF cotisaient plus pour les retraites qu’au régime générale, or à ce jour nos cotisation n’ont pas changé, et on va travailler plus longtemps pour gagner rien de plus, on est pareil que le régime général sauf qu’on continue à cotiser plus.
    Pour les primes- non soumises à cotisation retraite, cela est faux car ce transvasement sur nos salaires est en cours bien avant la réformeet une demande des cheminots bien avant, et cette prime s’éléve qu’à une vingtaine d’euros. Donc je vois pas l’intérêt de cette polémique, car pour mon cas je perds bien de l’argent, et suis prêt à échanger mon régime contre tout autre, et vous laisse le plaisir de travailler de nuit, le week-end et jours férié, certes j’ai choisi cette façon de travailler, mais faut arrêter de jalouser car croyait moi il y a pas lieu, même le gouvernement un jour a avoué que les cheminots avaient pas un salaire comparable à certain privé mieux loti.

    Je dis battons nous aussi pour réformer ceux des élus qui lui nous coute cher et aussi cher à la CNAV.


    • JPC45 16 août 2008 15:32

      Vous ne cotisez pas plus que les salariés du privé.

      Le problème en France c’est qu’on a voulu souvent traiter les pb en jouant sur la retraite. Il faut arreter avec ceci. Il faut en revanche, jouer sur les salaires et les conditions de travail (et les conditions de travail)


    • sisyphe sisyphe 16 août 2008 15:37

      Qu’est-ce que vous appelez "jouer" sur les salaires ?


    • JPC45 16 août 2008 15:40

      Augmenter les salaires


    • Olive 17 août 2008 08:36

      @ JPC45, pour info, je confirme, je cotise plus qu’un salarié du privé, moi je cotise 2 points par moins et un salarié du privé c’est à peu prés 1,75 points, pareil la SNCF cotise plus qu’une entreprise du privé ! Même que les anciens vont perdre, et moi aussi les 0.25 points cotisé en plus !


    • dingoman 17 août 2008 10:45

      je réagis au commentaire d’Olive. A entendre les cheminots ils travaillent tous, toute la semaine, tous les dimanches et jours fériés, jour et nuit. Pour être plus clair combien de jours travaillez vous par an ? Combien d’heures par mois ? Cela permettra de juger sur des bases plus rationnelles que sur des jérémiades. Merci


  • Marc Bruxman 16 août 2008 15:41

    Il n’y a malheureusement aucune surprise, mais c’est bon de le rappeler. Sarkozy n’a pas voulu faire réquisitionner les trains par l’armée ce qui lui aurait valu les hourras de beaucoup de parisiens. Il a agit en couillemolle sur ce dossier, parce qu’il a eu peur des parasites de la CGT et de SUD.

    Dommage il suffisait de laisser pourir le conflit quelque jours de plus et d’envoyer les forces de l’ordre, les Français excédés auraient applaudis. C’est ce que Tatcher a fait, ce n’était pas une peureuse, elle.

    Français commencez à cotiser à une retraite privée si vous le pouvez parce que tel que va la France, votre retraite par "répatition" vous y aurez cotisé mais pourrez vous la mettre au cul.


    • Sylvie et Nicolas Sylvie et Nicolas 16 août 2008 16:00

      Il prend ses désirs pour des réalités, le "général de Galliffet ".
      Je réside au centre de Paris et travaille en proche banlieue. La troupe, on lui aurait transformé ses moteurs en gauffres.


    • Marc Bruxman 16 août 2008 16:09


       
      Il prend ses désirs pour des réalités, le "général de Galliffet ".
      Je réside au centre de Paris et travaille en proche banlieue. La troupe, on lui aurait transformé ses moteurs en gauffres.


      Oui vachement n’empéche que quand les keufs arrivaient pour débloquer les facs bloquées par quelques ordures d’extréme gauche, les étudiants applaudissaient. Le gauchisme est has-been il a bien encore quelques adeptes, mais vous voyez ca change et c’est pour cela que vous êtes horrifiés. Et face à la troupe t’aurait rien fait du tout, parce que les armes sont pas super égales. Et je précise que je soutient ca parce qu’on était pas face à une manifestation pacifiste, mais face à un acte de blocage inadmissible, un véritable sabotage du travail de gens qui n’avaient rien demandés. Alors si il y avait du y avoir des dégats du coté des bloqueurs, c’eut été triste mais tant pis. Il y avait eu agression initiale.

      Quand aux grévistes de la RATP, ils n’osaient même pas venir tracter prés des métros parce qu’ils allaient se faire éclater la geule. T’as déja essayé de geuler "mort aux grévistes" dans le métro un jour de gréve ? Ben essaie, tu sera surpris des réactions. Y’a plein de gens qui le souhaitent.

       

    • sisyphe sisyphe 16 août 2008 16:09

      Bruxman en a marre des dirigeants sans couilles !
      Ce qu’il réclame, lui, c’est un vrai chef, un bon petit  Pinochet de derrière les fagots
      Sous vos applaudissements, bien sûr !

      Sinistre bouffon !


    • Sylvie et Nicolas Sylvie et Nicolas 16 août 2008 16:11

      Comme 53% des Français, il avait besoin d’un papa 


    • Tintin Tintin 16 août 2008 16:17

      Entre papa et maman, vous avez aussi le choix de devenir adulte.


    • Sylvie et Nicolas Sylvie et Nicolas 16 août 2008 16:20

      Mince ! J’espère que devenir adulte, c’est pas voter UMP 


    • Tintin Tintin 16 août 2008 16:25

      C’est parfois le moins pire mais c’est toujours frustrant.


    • Marc Bruxman 16 août 2008 16:27


       
      Entre papa et maman, vous avez aussi le choix de devenir adulte.

      Dis Maman ! Je veux un régime spécial !
      Dis Maman ! Je veux un régime spécialleuuuxxxx !

      Très bonne métaphore en tout cas, effectivement une partie des bolches de ce site font penser à des gens qui sont restés gamins dans leur tête et qu’ils ne comprennent pas que la thune il faut aller la gagner.

      Ben oui quand t’es gosse tu comprends pas forcément pourquoi maman peut pas acheter tout le supermarché. Franchement Maman c’est une sarkozyste, elle a dit que si je voulais me payer un truc fallait que je travaille cet été. Je comprend pas, elle a qu’a prendre l’argent la ou il est ! Chez Cofidis ! Hop Hop ! 19.6 % de taux d’intérêt mais c’est pas grave.

      Et les gars, forcément un employeur qui vous voit minables comme cela ne va pas vous confier des responsabilités. C’est p’têtre pour ca que vous pouvez vous plaindre de votre salaire de merde.

    • Sylvie et Nicolas Sylvie et Nicolas 16 août 2008 16:30

      Eh ben je l’ai échappé belle ....
      43 balais, ni UMP, ni frustré


    • Sylvie et Nicolas Sylvie et Nicolas 16 août 2008 16:35

      @bruxman

      "Et les gars, forcément un employeur qui vous voit minables comme cela ne va pas vous confier des responsabilités. C’est p’têtre pour ca que vous pouvez vous plaindre de votre salaire de merde." 

      Eh Max ! T’arrêtes de nous raconter ta vie.

      Oh l’autre... un réac de bas étage qui essaye de faire croire qu’il serait Grand bourgeois... ou peut être le croit il.
      A lire absolument Maxou : "Rêve de doite : défaire l’imaginaire sarkozyste" de Mona Cholet


    • Olive 17 août 2008 08:38

      @ Marc Bruxman, et bien si tout le monde en France était comme toi, ça serait une vraie dictature !


  • Yannick Harrel Yannick Harrel 16 août 2008 18:51

    Bonjour,

    Si effectivement tel est le cas alors je pense que ça ne fera que confirmer que nous sommes dans un numéro d’illusionnisme perpétuel. La réforme pour la réforme sans concertation ni réflexion voilà ce que ça donne : des remèdes parfois pires que le mal...

    Cordialement


  • ronchonaire 16 août 2008 18:52

    En fait, ces régimes spéciaux étaient un excellent système car...ils étaient une entorse au sacro-saint système de retraite par répartition. Il s’agissait de caisses de retraite privées qui ne disaient pas leur nom, des fonds de pension à la française (c’est-à-dire sans le boursicotage). Et contrairement à un mythe largement entretenu, ces caisses n’étaient pas déficitaires, loin s’en faut ; elles étaient même plutôt bien gérées car confiées aux premiers concernés, les salariés des entreprises eux-mêmes (il faut dire que, de gauche ou de droite, on a tendance à être beaucoup plus rigoureux dans la gestion lorsqu’il s’agit de son propre argent).

    Il aurait donc fallu faire exactement l’inverse de ce qui a été fait : abolir ce système par répartition voué à la faillite d’une manière ou d’une autre et "généraliser les régimes spéciaux" dans toutes les entreprises, autrement dit promouvoir la retraite par capitalisation ; cela aurait notamment permis aux plus jeunes de cotiser pour quelque chose, enfin pour autre chose que la retraite de leurs parents. En plus, c’est ce qui les attend de toute façon vu que tôt où tard ce système va s’effondrer. Il faudrait d’ailleurs que les jeunes générations songent sérieusement à refuser de cotiser plus longtemps pour ce système ; le racket organisé par les vieux a assez duré.


    • JPC45 16 août 2008 18:56

      Les régimes spéciaux ne sont pas des régimes par capitalisations. ce sont des régimes par répartition (même si le poids du non contributif est très fort).


    • Tintin Tintin 16 août 2008 19:21

      Celui de la RATP était déficitaire d’après Les Echos. Difficile qu’il en soit autrement quand il y a presque autant de retraités que de cotisants.


    • JPC45 16 août 2008 20:13

      Léon, il y a des choses interessantes dans ce que vous dites et des affirmations, sans fondement.

      Affirmer que la répartition a un meilleur rendement que la capitalisation me parait une affirmation sans fondement et même fausse en toute rigueure.

      Quand au femme aux foyers, ce n’est pas la répartition qui paie mais la partie non contributive du système de retraite.

      Votre meilleure remarque reste sur l’inflation


    • JPC45 16 août 2008 21:17

      Léon, j’ai l’impression que vous progressez sur ce sujet d ela retraite ? mes commentaires ont il particpé à ces progrès ?

      Sur le rendement, vous vous trompez surtout au vu de la démograhie.

      Sur les parties non contributives : ce n’est pas l’esprit qui le permet. Je crois que vous avez une fausse idée de la répartition. Dans notre système actuel (en fait il y a 2 systèmes : un en point l’autre non, un à cotisation définie, l’autre à prestation définie), vous touchez en fonction que vous avez cotisé (plus vous cotisez plus vous avez de retraite). Le système par capitalisation (enfin celui auquel vous pensez) ne se distingue pas de ce point.
      On peut dans les 2 cas avoir un minimum contributif (et non un minimum veillesse) et imaginé que les majorations (pour enfants ou de réversion) soit pris aussi en charge par la solidarité.

      Le minimum veillesse, dans tous les cas, existe car n’est pas lié aux systèmes de retraites (c’est un minimum que l’on verse à tous le monde, retraité ou non sous conditions de ressources)


    • ronchonaire 17 août 2008 00:11

      Arrêtez de parier Léon, vous vous ridiculisez à chaque fois.

      Votre attachement au système actuel n’est que le produit de votre immobilisme intellectuel ; il n’y a pas de système meilleur que l’autre dans l’absolu, tout dépend des conditions démographiques, vous le dites vous-même. En l’occurrence, le système par répartition était sans doute le meilleur à l’époque où il y avait beaucoup plus d’actifs que d’inactifs (d’autant plus qu’il y avait beaucoup moins de chômage qu’aujourd’hui) ; mais avec les conditions démographiques actuelles, ce système-là est voué à la ruine, et ce n’est d’ailleurs pas en ajoutant sans cesse des années de cotisations que cela va changer. Le gouvernement peut bien faire bosser les gens jusqu’à 75 ans si ça lui chante, le régime général continuera à perdre de l’argent. Donc autant changer carrément de système avant d’en arriver là.

      Votre argument sur le "système universel" ne tient pas non plus la route une seule seconde. Même sans parler des régimes spéciaux, Il n’y a pas qu’une seule caisse et le regime "général" n’a de général que le nom. Sans parler du fait que les fonctionnaires ont leur système de retraite spécifique, complètement séparé du régime "général". Il faudrait nous expliquer pourquoi d’ailleurs ; peut-être n’avaient-ils pas envie de partager (pardon, de répartir) leurs cotisations avec ceux du privé de peur que cela baisse le montant de leurs pensions ?

      Je maintiens donc ce que j’ai dit : les jeunes générations n’ont pas le moindre intérêt à entretenir le système actuel en sachant pertinemment qu’elles ne reverront pas un euro de leurs cotisations actuelles et devraient purement et simplement refuser de payer leurs contributions. La solidarité n’existe plus lorsqu’elle va à sens unique.

      JPC45,

      Je ne suis pas aussi expert que vous en la matière ; dans mon premier commentaire, j’avais surtout en tête le système d’EDF-GDF, que je connais un peu. Et ça ressemble quand même beaucoup à une caisse de retraite privée, fondée sur un système hybride répartition-capitalisation, et très bien gérée au demeurant ; mais sans doute en savez-vous plus que moi sur le sujet donc je vous laisse compléter.


    • JPC45 17 août 2008 00:37

      Ronchonnaire, votre commentaire me permet d’illustrer un peu cet article. Le sujet est tellement complexe que rare sont les personnes qui y comprennent qqchose et pourtant le sujet est important (sa retraite) et pourtant malgré cette complexité, les français sont attachés à ce système qui est loin d’être parfait, surtout pour les plus pauvres, au contraire je dirais.
      J’aurais l’occassion de revenir sur ce sujet.

      Pour revenir à votre sujet, il faut un peu faire de pédagogie.

      Les normes IAS 19 (normes comptables européennes) obligent les entreprises à provisionner les avantages accordés à leurs salariés (et parmis ces avantages, il y a la retraite).

      Pour les régimes spéciaux qui sont des régimes d’entreprises, il est impossible de provisonner car les montants sont énormes et au dela des fonds propres de ces entreprises (c’est à dire que s’i ces entreprises ne font rien, elles sont en faillite comptablement. Pour emprunter sur les marchés, avec une telle étiquette, cela devient difficile).

      A partir de la, ces entreprises doivent, pour éviter le provissionnement, créer des caisses de retraites qui dépendent du code de la Sécurité sociale. ces caisses ayant la garantie de l’état, le provissionnement n’est pas obligatoire (ceci dit en passant pour les anglo saxons, ces histoires les dépassent, ça ressemble quand même à une magouille, enfin bon).

      Une fois cela dit, on trouve 2 façon de faire pour ces entreprises :
       *exemple de la SNCF : création d’une caisise (CPR) qui reprend l’intégralité des engagements vis à vis des salariés de la SNCF avec la garantie de l’état donc pas de provissionnement pour la SNCF
       *exemple EDF (et autres entreprises gazières) : le choix a été fait d’adosser le régime à celui du régime général. ainsi pour une retraite d’un salarié SNCF cela se fait de façon progressive), une partie est financée par le régime général (en contrepartie de cotisation versée au régime général) et les droits supplémentaires, eux sont pris en charge par l’entreprises mais doivent le provisionner (comme les articles 39 pour les entreprises privées). dans les faits il n’y a qu’un seul organisme qui gére le versement des prestations et gére les flux financiers avec le régime général. donc oui dans les fait on peut dire qu’il y a un mixte de répartition et de capitalisation mais pour le salariés, c’est transparent, il a un seul intervenant.


      ceci dit, on se souvient que EDF avait versé une grosse soulte à l’état qui l’a utilisé pour le mettre sur son compte et ainsi présenter de meilleur compte au reste de l’Europe (ce qui prouve que ce régime était déficitaire)

      J’espère avoir été clair !

      ceci dit en passant, l’adossement au régime général des régimes spéciaux (celui de la RATP) ne fait pas partie de la réforme donc cet article qui base son arguementaire sur ce sujet est à coté d ela plaque.


    • JPC45 17 août 2008 11:41

      Modestie ? disons que sur ce sujet, j’ame bien aller contre les fausses idées.

      sinon la réponse est non à vosquestions, les 3 ! convaincu ?

      sur les articles 441, je suis désolé de vous dire que c’est bien plus compliqué que ça et ce n’est pas des personnes du Marketing (qui ont vraisemblement écrit cela) qui pourront m’apporter la contradiction sur le sujet...


    • JPC45 17 août 2008 11:55

      Léon vous n’êtes pas très tenace ! mais c’est vrai que j’aime bien m’amuser

      1-est ce que la retraite est par réparttion sont définies par un certain nombre de points. oui pour les retraites compémentaires mais non pour le régime de base (CNAV, MSA ou c’est le nombre de trimestre cotisé ainsi que les 25 meilleurs années de salaire) donc votre 1ere question est fausse
      2-si on prend que le régime AGIRC ou ARCCO. les points acquis ne dépendent que de la base de cotisation. Pas d’autres critères pour le nombre de point qu’un salarié obtient. donc votre 2eme question est fausse
      3-les système par point est un régime à prestations définies et non à cotisations définies (comme vous le décrivez). Il y aura donc des déficits à attendre pour les régimes complémentaires car leurs engagements sont supérieurs aux ressources.


    • JPC45 17 août 2008 12:41

      Léon : je peux vous dire que cela ne revient pas au même. D’ailleurs, par la suite vous renvoyez vers un lien traitant d ela retraite vu par T Piketty qui dans sa dernière proposition dit que ça ne revient pas au même.

      J’ai eu a échangé avec le co auteur de la proposition faite récemment. Piketty et Bozio (avec qui j’ai échangé) sont des gens surement très brillant mais qui ne maitrise pas le sujet. ils connaissent bien le sujet mais pour ce qui est de l’aspect financier, ce n’est pas ça.

      J’ai d’ailleurs envoyé mes commentaires qui démontre que leur prosition de compte notionnelle tel qui le présente n’est pas la solution miracle et qu’au contraire ils ne comprennent pas la philosophie du modèle chinois qu’ils souhaitent reprendre en France.
      A Bozio devait répondre à mes commentaires mais je n’ai jamais eu de réponse. je comprends ça remet en question leur proposition miracle.

      Une des affiramtions est de dire que la capitalisation ne peut pas couvrir des risques sur de très grande période ? ou a t’il trouvé cela ? aucune explication ?
      C’est d’autant plus ridicule que le système suédois qu’ils vantent tant a construit son équilibre sur la capitalisation (avec les réserves qu’ils disposent)




    • ronchonaire 17 août 2008 12:54

      JPC,

      Pour le coup, je rejoins Léon sur pas mal de remarques qu’il vous a adressées ; vos explications ne font qu’embrouiller encore plus le débat alors que les questions sont extrêmement simples. Vos interventions ne démontrent finalement qu’une chose : le système de retraites en France est devenu une véritable usine à gaz, à grands coups d’artifices comptables, de multiplication des caisses et des régimes, et de finesses sémantiques (entre nous, la différence entre retraite "supplémentaire" et "complémentaire" n’a d’importance que pour les bureaucrates qui travaillent dans ce secteur, le pékin de base veut juste savoir combien il va toucher chaque mois en pratique).

      Léon,

      Sur votre second paragraphe, vous semblez ne pas réaliser que c’est déjà le cas en pratique : la jeune génération paie deux fois, une fois pour ses parents via le système obligatoire et une fois pour elle-même par le biais d’assurances privées. C’est le seul moyen qu’on a trouvé pour éviter à nos propres enfants d’avoir à payer trois fois (pour vous, pour nous et pour eux-mêmes). Nous passons pour de gros individualistes alors qu’en fait, nous sommes simplement en train de faire pour nos enfants les sacrifices que vous n’avez pas voulu faire ; ainsi dans une quinzaine d’années, lorsque le gros des "baby-boomers" aura passé l’arme à gauche et que les besoins de financement seront moindres, le système aura été assaini et pourra être liquidé sans douleurs. Mais c’est clair que pour ça, ma génération s’apprête à morfler.

      Enfin, non, je ne suis pas favorable à la privatisation de l’assurance-maladie mais la santé et la retraite répondent à deux logiques différentes et ne peuvent donc pas être organisées selon le même principe. L’assurance-santé a pour objectif de se couvrir contre le risque de tomber malade alors que les cotisations retraites ne sont qu’un système d’épargne en prévision des vieux jours. Or, autant la mutualisation d’un risque me paraît être une chose sensée, autant la mutualisation d’une épargne me semble aberrante. Dans le cas de la santé, la mutualisation des risques se justifie en plus par le fait que le coût des traitements est le même quel que soit le niveau de revenu du patient (pour une maladie donnée) ; nous sommes tous égaux devant la maladie et le système actuel me semble adapté à cette réalité.

      D’ailleurs, et contrairement aux caisses de retraite, le système actuel d’assurance-santé peut très bien être viable à condition d’être bien géré ; le déficit de la sécu n’est pas structurel (encore une fois, contrairement à celui des retraites), et il suffirait que les employeurs, à commencer par l’Etat lui-même, paient leurs arriérés pour que les comptes de la sécu soient équilibrés. Ajoutez-y quelques ajustements techniques à la marge (promotion des génériques, limitation des dépassements d’honoraires, introduction d’un minimum de concurrence dans la vente de médicaments, vente à l’unité plutôt qu’en boîtes de 36, etc.) et la sécu peut très bien continuer à fonctionner sur le principe actuel pendant encore très longtemps.


    • JPC45 17 août 2008 13:04

      Il faudra m’expliquer les points sur lesquels vous êtes d’accord ? à part que je donne les infomations que je veux bien donner je ne vois pas ou j’ai tord ? je ne suis pas responasable de la complexité de notre système de retarite ainsi que des fausses idées que l’on rencontre sur le sujet.

      il est d’aiileurs étonnant de voir que l’on fasse des reproches à qq qui dit des choses justes alors quaucun comentaire n’est fait pour ceux qui disent des choses fausses ou imprécises.

       


    • JPC45 17 août 2008 15:26

      Léon, vous abez une obsession des inégalités ?

      ceci dit prendre le débat par ce coté est plus interessant à mon avis que par le débat capitalisation/répartition ?

      Allez jusqu’au bout de votre pensée : arretons avec le système actuel (bismarckien) et passons à un système Beveridgien. Mais ne fait pas l’erreur de demander à un système Bismarkien de réduire les inégalités car c’est le rôle de l’impôt de faire ceci, et pas les cotisations sociales. evitons de tout mélanger et de mettre la solidarité partout.


    • JPC45 17 août 2008 15:42

      Léon, sur le système par répartition, vous ne voulez pas admettre la vérité, la démographie fait que le système est déséquilibrée. et ne me dites que vous avez travaillé le sujet, car jamais vous avez travaillé dans un système par réparttion et encore moins vous avez écrit uen équation d’équilibre d’un système.

      Oui vous avez une position idéologique comme votre position sur la capitalisation. malheuresementy vous restez accroché à vos certitud sans voir que le bateau coule.


    • JPC45 17 août 2008 16:07

      Léon, pourquoi s’accrocher à un système qui est sur d’avoir de gros déficit ?

      Sur les hypothèses, prendre par exemple celles de la COR, qui prend des hypothèses très optimistes, notamment sur le chomage (plein emploi !) et pourtant le déficit est la.

      Que les hypothèses soient discutables, oui mais cela n’enleve rien à la nécessiter de faire de projections (avec de modéles déterministes ou stochastiques, au choix). Votre remarque traduit malheureusement (et ne le prenez pas mal) une grande inculture vis à vis des passifs sociaux (comme la plupart de français)

      Dans des pays nordiques par exemple, tous les ans il y a un rapport actuariel sur l’équilibre du régime (taux de couverture notamment). Résultat : les suédois par exemple (mais aussi d’autres pays), ont fait des réserves nécessaires (capitalisation) pour faire face à ce déséquilibre et ils sont bien mieux armés que nous pour passer la période difficile et défendre leur régime.


    • ronchonaire 17 août 2008 23:50

      Léon,

      J’ai dit que ma génération payait deux fois, pas trois. Et non, la plupart d’entre nous n’ont pas les capacités financières mais ils sont quand même bien obligés de prévoir. Par ailleurs, n’oubliez pas qu’un des principaux éléments constitutifs de l’épargne-retraite pour votre génération, l’acquisition d’un patrimoine immobilier, est complètement hors de portée de la jeune génération. Lorsque vous aviez mon âge (30 ans), vous étiez sans doute déjà propriétaire de votre logement (du moins, vous étiez en train de rembourser votre crédit) ; je ne connais personne de mon âge qui soit déjà propriétaire (et pourtant mes fréquentations en France gagnent plutôt bien leur vie). Encore une fois, les inégalités que vous dénoncez sont bien intergénérationnelles, pas intra.

      Concernant votre deuxième réponse, nous revenons au point de départ il me semble ; certes, le système par répartition peut être viable sous certaines conditions...mais ces conditions ne sont plus remplies aujourd’hui. Et la principale d’entre elles, le relatif équilibre démographique entre actifs et inactifs, n’est pas prête d’être remplie à nouveau. Le problème va d’ailleurs bien au-delà des retraites ; nous arrivons en effet à un point assez unique dans l’histoire du capitalisme : pour un individu donné, la durée totale d’inactivité (enfance+vieillesse) dépasse la durée d’activité. On peut s’en réjouir en termes de bien-être mais cela "durcit la contrainte de ressources" comme on dit dans le jargon barbare des économistes ; et cela suppose de modifier les règles de redistribution des richesses si on veut maintenir un minimum de justice.


  • François51 François51 16 août 2008 21:35

    continuez a vous bouffer le nez.
    Sarkosy s’en frotte les mimines. mettre a l’index ceux qui bénificent ou plutôt qui bénificiaient de ces fameux régimes "spéciaux". c’est très facile.
    il fallait descendre un peu gueuler en 2003 lors de la réforme Fillon. les 40 annuitées sont passer plutôt facile a cette époque. 2008 41 annuitées. pour 2010 ? 42 annuitées prévues. et après ?
    qui pourra bénéficier d’une retraite a taux plein bientôt ?.
    c’est fini le temps ou on commencait a bosser a 14 piges. le jeune qui rentre sur le marché du travail a 25 ans au mieux, en admettant qu’il décroche un emploi stable après des études réussies ?, ce qui est de plus en plus rare pour les jeunes maintenant a quel âge il pourra partir avec une retraite a taux plein ??.
    bien sur ! si il veux partir avant l’âge légal il le pourra. il se prendra sa décote. une retraite au rabais en quelque sorte !.(valable pour ceux qui bossent dehors, de nuit, le week end,ceux qui sont cassés a 45 piges)
    voila le vrai but de la réforme des retraites. faire partir les gens avec une pension rongée.
    en finir avec la retraite par répartition. ! (et ça va marcher ) !
    au lieu de vous engueuler, défendez un peu vos acquis sociaux. !
    ce qui est valable pour les retraites, l’est aussi pour le système de santé, la sécurité sociale, l’éducation nationale etc..etc.. ça conserne aussi vos enfants bon sang ! vous aller leur laisser quoi ?
    penchez vous simplement sur ce que le gouvernement a fait passer comme lois depuis début Juillet.
    pendant les congés payés des Français. (tient a propos, ça exciste encore les congés payés ?)..
    bougez un peu vos cul ! m........de !.
    allez voir le site (conseil national de la résistance.) j’espère que leur action va aboutir pour le 10 Novembre prochain..
    il va voir Sarkosy si "quand il y’a une grève en France, on ne s’en rend plus compte". comme il l’a déclarer devant les gras du bide de l’UMP en Juin dernier.  ...... 


    • just_a_life just_a_life 17 août 2008 09:13

      Tout a fait d’accord ,car ceux qui soit disant gouvernent notre pays n’ont pas ce probleme !!!! pour eux tout ira bien,voire meme trés bien .....


  • JPC45 16 août 2008 22:35

    A la lecture du decret du 30 juin sur la réforme du régime spécial SNCF, il me semble à première vue (et par expérience) qu’il est difficile d’affirmer que cette réforme ne se traduira par un déficit moins important.

    2 points allant vers une diminution du déficit
     *passage de 37,5 annuités à 40 annuités (alignement avec la fonction publique),
     *un point très important sur l’impact financier : c’est la revalorisation des pensions en fonctions des prix et non plus en fonction des salaires

    1 point qui me parait discutable : intégration d’autres élements de rémunérations. personnellement je suis pour que tout les élements de rémunération soient intégrés mais sur une période plus longue que celle des 6 mois. ceci va créer des effets d’aubaine ou l’on va voir des primes versées dans les 6 mois précédents le départ, faussant l’aspect contributif du système. Avec un système par point on aurait pas ce genre de pb.


  • Jacques 16 août 2008 22:50

    Ce qui est toujours un peu répugnant, je crois que c’est le mot qui convient ici, ce sont les commentaires des tartuffes, qui démarrent au quart de tour pour dénoncer les excès de l’économie de marché, mais qui deviennent tout à coup beaucoup moins sévères pour dénoncer les largesses de l’état envers certaines catégories professionnelles, tels que les salariés des entreprises d’état ou les fonctionnaires. Moins sévères, voire enthousiastes pour justifier les privilèges du public par rapport au privé, quitte à proposer des solutions évidentissimes auxquelles ils ne croient pas eux-mêmes un seul instant : l’alignement du privé sur les avantages du public.

    Il faut se rendre à l’évidence, le gouvernement Fillon/Sarkozy ne crèvera pas l’abcès : il est tout aussi lache que les précédents gouvernements et absolument tétanisé par le pouvoir de nuisance de ces catégories professionnelles. Sans doute faudra-t-il attendre que la situation financière de l’état se dégrade encore plus pour que les choses bougent vraiment.

    Le problème du cout des salariés des entreprises type SNCF reste entier. Il faudra passer par des privatisations, comme pour GDF, pour se débarasser à l’usure et à tout jamais de ces salariés/retraités bien encombrants.


    • JPC45 16 août 2008 23:05

      Je pense que vous allez un peu fort.

      Comme je l’ai déjà signalé, les avantages retraites SNCF sont en parti la pour compenser le niveau de salaire. En fait la retraite c’était pour donner qqchose aux salariés et l’avanatge, c’est que les coûts on les voit bien des années après. le pb c’est maintenant et après qq années, on constate le coûts de ces avantages.

      Oui il faut réformer les retraites mais cela doit se mettre en regard avec les revalorisations de salaires (et éventuellement avec une retraite complémentaire payée par la SNCF).

      Pour cela, il faut réduire les effectifs à la SNCF, cet argent non dépensé doit servir à combler le déficit mais aussi et surtout à mieux payer le personnel de la SNCF.

      Parler seulement de la réforme des retraites à la SNCF sans parler de l’ensemble me parait pas souhaitable et très mal compris.

      Pour la réducion des effectis, c’est possible (au Japon par exemple ils ont des rations effectifs/KM de rail bien inférieur à celui de la France)


    • Marc Bruxman 17 août 2008 01:37


       

      Ce qui est toujours un peu répugnant, je crois que c’est le mot qui convient ici, ce sont les commentaires des tartuffes, qui démarrent au quart de tour pour dénoncer les excès de l’économie de marché, mais qui deviennent tout à coup beaucoup moins sévères pour dénoncer les largesses de l’état envers certaines catégories professionnelles, tels que les salariés des entreprises d’état ou les fonctionnaires.

      Oui ben c’est eux les nouveaux nobles de la France. Ils ont des priviléges. Et souvenez vous qu’en 1789 les Bourgeois se sont occupés du sort des Nobles parce qu’ils en avaient marre de se faire taxer pour nourir ces gens improductifs qu’étaient les nobles de l’époque. L’esprit de 1789 revient et il serait bon de passer le karcher dans la fonction publique avant que la situation ne devienne explosive.

      Moins sévères, voire enthousiastes pour justifier les privilèges du public par rapport au privé, quitte à proposer des solutions évidentissimes auxquelles ils ne croient pas eux-mêmes un seul instant : l’alignement du privé sur les avantages du public.


      Ils savent très bien que cela n’arrivera pas alors ils le demandent pour que des couillons croient qu’il y a encore quelque chose à sauver dans la CGT et SUD.

      Il faut se rendre à l’évidence, le gouvernement Fillon/Sarkozy ne crèvera pas l’abcès : il est tout aussi lache que les précédents gouvernements et absolument tétanisé par le pouvoir de nuisance de ces catégories professionnelles.

      Sarkozy a tord sur ce point. Il avait une fenêtre pour faire des réformes il fallait qu’il sorte le grand jeu dés les premiers mois quitte à provoquer un affrontement avec les bolches et envoyer de quoi rétablir l’ordre. En faisant des demi réformes on va finir par dégouter les français de la politique.

      Sans doute faudra-t-il attendre que la situation financière de l’état se dégrade encore plus pour que les choses bougent vraiment.


      Effectivement, mais il est triste d’en venir à souhaiter la démise financiére de son propre pays pour être libérés des sangsues. A terme effectivement c’est la mise sous tutelle des finances de la France par Bruxelles qui nous guette et ca permettra peut être d’avancer. Mais ce serait quand même regrettable de devoir en arriver la.

      Le problème du cout des salariés des entreprises type SNCF reste entier. Il faudra passer par des privatisations, comme pour GDF, pour se débarasser à l’usure et à tout jamais de ces salariés/retraités bien encombrants.


      Oui tout à fait d’accord, de toute façon je ne vois pas ce que ces boites ont à faire dans le giron du secteur public. L’état n’a pas à faire rouler des trains.
       


  • Olive 17 août 2008 08:47

    @ Ronchonnaire, tout à fait d’accord, on prend le cas d’EDF, ils sont même excédentaire dans leur retraite et donne une partie de ce qu’ils ont en plus à l’état pour renflouer le déficit du régime spécial des élus qui lui est en déficit et fait parti des régimes spéciaux le plus en déficit, et je vois que personne ici n’en parle, on préfére s’attaquer aux ouvriers.
    Pour info la SNCF et la RATP, il y a pas longtemps n’était pas en déficite, car on s’auto-suffisé, et non déficit doit être à peine de 2%, le souci vient effectivement qu’on a basculé plus de retraité que d’actif, mais c’est valable pour tout les régimes même générale, cela vient de l’état et de dire faut être rentable.
    Et pour info le regime de retraite générale est aussi en défidite, donc faut arrêter d’attaquer toujours les autres.


    • JPC45 17 août 2008 09:05

      Arreter de dire n’importe quoi !
      si le régime EDF était si en bonne Santé, pourquoi se sont ils adossés au régime général dès 2004, en payant un soulte de plusieurs milliards ?
      Dans le cas d’EDF, ce n’est pas le contribuable qui renfloue le déficit mais les utisateurs avec une taxe.

      Pour le régime des députés, j’apprends qu’il est en déficit et qu’en plus il est renfloué par EDF ; c’est un scoop.


  • pas perdus pas perdus 17 août 2008 10:25

    Que de modestes salariés ou fonctionnaires bénéficient d’une retraite qui leur permette de vivre, je trouve ça plutôt bien.

    Le gouvernement sait bien que sa réforme ne résoudra rien.

    Depuis 30 ans, les entreprises et les hauts revenus contribuent de moins en moins à la solidarité nationale : c’est là d’où vient les déficits, c’est là que réside le véritable scandale.


  • rameur rameur 17 août 2008 13:56

    Tu m’avais oublié, beau gosse ?
    Toujours aussi infect le TSUH (tu seras un Hystérique), parce que ce sont les 35 heures et le système par répartition qui sont à la base de la crise mondiale qui vient des US, c’est évident.....Rigolo !


    • rameur rameur 17 août 2008 13:58

      Tiens Italia pouf qui vient à la rescousse, c’est une meute !
      Heureusement que Berlusconia ne dort pas beaucoup !


    • rameur rameur 17 août 2008 15:02

      C’est bien mon garçon, tu seras riche et tu pourra boire de l’armagnac en déplorant l’assistanat qui est le cancer de ce pays de merde et les parresseux qui vivent des aides sociales....
      Tu seras un homme et faire taire la vermine gauchiste en brandissant l’exemple de ta réussite sociale et tu mettra tes enfants en école privée......un bien beau destin en fait !
      A voir la profondeur de tes interventions nous imaginons bien les conséquences de tavision du monde, mais enfin tu dois faire un chèque à la croix rouge de temps en temps, c’est déductibles des impôts !


    • italiasempre 17 août 2008 15:08

      @rameur
      reserve ta daube besancenotienne a des sites plus appropriés.


    • rameur rameur 17 août 2008 15:09

      Italia pouf, autre chose ?


    • italiasempre 17 août 2008 15:16

      Rameur
      oui, autre chose
      t’en as plein de clichés comme ça en reserve ?
      As-tu une idée des valeurs qui ont les gens de droite ?
      Ou tu annonnes betement ce que tu entends a la télé ?


    • rameur rameur 17 août 2008 15:26

      pauvre Italia, J’ai milité dans des organisations étudiantes de droite (UNI), je suis issue dune famille de droite, je suis Chrétien et fière de l’être, j’étais anticommuniste, alors tes idées et celles de bogosse je les connais très bien.


    • rameur rameur 17 août 2008 15:28

      Fier de l’être, je suis issu,.....


    • Sylvie et Nicolas Sylvie et Nicolas 17 août 2008 15:35

      @TSUH
      Bouillie rhétorique 
      [Plus haut....] "je veux juste réussir ma vie professionnelle et offrir un peu de sécurité à mes enfants" [...]
      Bel effort. Et c’est vous qui pensez savoir comment influer sur le cours du destin de qui que ce soit. Paradoxal
      Qu’est ce qui vous a empêché un seul instant, dans le cadre de "l’état providence", de "réussir" votre vie professionnelle ?
      Quelle genre de "sécurité" souhaitez vous offrir à vos enfants ? N’est ce pas justement un des bienfaits de "l’état providence" ? Quid de la sécurité des autres enfants ? Ceux, scolarisés, de parents sans papier par exemple
      Ou s’agirait il de cette sécurité fantasmée, cette prétention au "risque zéro", qui a fait que, contrairement à ce que vous prétendez, la majorité des retraités ont précisément voté pour celui dont vous défendez les thèses.


    • italiasempre 17 août 2008 15:35

      @mon petit rameur
      donc on ne perd pas espoir...
      Apres ta crise post-adolescente, nul doute que, puisque les valeurs sont là, tu rentreras dans le droit chemin smiley


    • Sylvie et Nicolas Sylvie et Nicolas 17 août 2008 15:38

      @rameur
      Vous nous avez apporté une précision personnelle qui n’est pas inutile.
      Je suis également issu d’un milieu de droite et les connais "comme si je les avais fait" 


    • Sylvie et Nicolas Sylvie et Nicolas 17 août 2008 19:33

      Ce n’est pas très constructif, TSUH, de pleurer sur soi 


  • donino30 donino30 17 août 2008 19:28

    Bayrou avait effectivement mis le doigt sur la réforme des régimes spéciaux qui n’en était pas une. Selon ses dires, la réforme coûterait en fait plus chère à l’état sur les 20 prochaines années que si elle n’avait pas eu lieu, avant de produire quelques effets dérisoirement progressifs sur les 40 suivantes. On peut tout à fait le croire, puisque X. Bertrand présent dans la même émission n’avait pas osé démentir. On ne peut même plus  parler de réactivité pachydermique à ce stade, c’est une véritable caricature de "Brazil" !!


    Il est incompréhensible qu’il y ait encore du monde pour défendre des avantages de régime, du type "tant mieux pour les régimes spéciaux" "alignons par le haut plutôt que par le bas" : dans le contexte de tristesse du pouvoir d’achat et de déficits du pays, ce type de comportement est d’un égoïsme (ou d’une naïveté) tout à fait remarquable.

    Maintenant, il est évident qu’il n’existe pas une seule personne en  France qui ait une vision claire et impartiale de la situation de ces célèbres régimes spéciaux, que ce soit avant ou après la réforme. En particulier parce que personne n’a envie de le savoir et de l’étaler : pour ne pas créer de polémiques et se vautrer dans le politiquement correct on se prive volontairement de tout instrument de mesure concret : publier régulièrement l’évolution du financement public par salarié d’un lobby (en incluant la masse des coûts salariaux actifs + retraités du lobby concerné), comparer les ratios (Masse salaire net du lobby %  Masse retraites du lobby) avec la moyenne nationale  rabattrait immédiatement le caquet de certains, mais on est dans le domaine du tabou... La politique de l’autruche par contre, ça on connait et on aime.

    Le seul intérêt du politique est de contenter les deux partis : faire croire à la réforme aux uns, et assurer de l’immobilisme aux autres. La France en aurait pourtant eu besoin de cette réforme, ne serait ce que dans un esprit d’équité et pour ne justement pas monter les catégories les unes contre les autres. Mais quel avantage le politique aurait il eu, lui, à engager un conflit ouvert avec une catégorie rompue à la guerre sociale, disposant de tous les moyens pour paralyser le pays, organisée et bien décidée à en découdre jusqu’au bout en cas de besoin ? Aucun à court terme, bien au contraire. On a donc eu droit à une réforme "canada dry" (je pique l’expression à Léon, elle est pas mal), qui a pour seul objet de cocher une croix en face de la case correspondante du fichier "promesse electorale.xls".


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