mardi 21 avril 2015 - par Robert GIL

Si c’est ça votre modèle de référence, permettez-moi de douter de votre santé mentale !

Qui dit économie de marché dit obligatoirement croissance, même à faible taux, exponentielle, dit aussi « compétitivité » entre les entreprises et les Etats, dit obligatoirement la main mise des banques et des institutions financières sur l’économie, dit également spéculation, etc. Alors regardons d’un peu plus près ce que veulent dire ces termes et ce qu’ils impliquent.

Tout d’abord, la croissance ; comment peut-on préconiser une croissance exponentielle dans un monde aux ressources limitées ? Un enfant de dix ans est capable de comprendre que c’est impossible et un non sens. Alors par quel invraisemblable aveuglement, des gens pourtant intelligents peuvent-ils préconiser ce système ? J’aimerais que l’on m’explique. Mais ce n’est pas tout, car pour permettre au monde occidental d’avoir sa sacro sainte croissance il faut puiser toujours d’avantage dans les ressources disponibles de la terre, ce qui cause des frais de plus en plus importants qui grèvent sérieusement le coût d’extraction de ces matières premières. Étant donné que ce sont essentiellement les multinationales qui extraient ces matières premières et que pour elles, croissance oblige, la seule logique est celle du bénéfice maximal, il est évident qu’elles feront tout ce qui est possible pour réduire leurs frais, et donc augmenter leurs bénéfices. La seule manière de procéder et de diminuer de façon drastique le coût d’extraction, mais cela ne peut se faire qu’au détriment de l’environnement qui est saccagé et pollué.

Mais il y a pire encore. Ces richesses du sous sol ne sont pas ou peu dans les pays occidentaux, mais dans les pays du sud, Afrique, Proche Orient, Iran et en Russie. Et pour les grandes puissances occidentales, il est tout à fait normal de s’approprier ces richesses parce qu’elles en ont besoin, et tant pis pour les peuples concernés par les dégâts causés à l’environnement et par le pillage de leurs richesses ; Il suffit d’une bonne petite révolution « démocratique » qui mettra au pouvoir des pions dictateurs qui seront au service de l’Occident et de ses multinationales, et le tour est joué. En clair ; la croissance de l’Occident ne peut se faire qu’au détriment des autres pays et peuples et de l’environnement. Tout cela pour satisfaire la cupidité des actionnaires des banques et des multinationales et faciliter le consumérisme effréné des peuples occidentaux !

Quant à la compétitivité elle n’est que la façon édulcorée de qualifier la violence. C’est un système qui n’a pour but que de s’approprier toutes les richesses possibles au détriment des autres. Et dans ce cas de figure, tous les coups sont permis, y compris les plus tordus. Il y a assez d’exemples très connus dans le monde pour se dispenser de donner des exemples. Là aussi, se pose la question sur la bizarreté de cette conception complètement absurde et pourtant montrée en exemple !

Autre problème, comment peut-on croire un instant que des banques et des institutions financières livrées à elles-mêmes sans aucun contrôle vont agir pour le bien être des peuples ? Il faut faire preuve d’une singulière naïveté pour le croire, à moins qu’il ne s’agisse plutôt d’une formidable hypocrisie qui consiste à répandre ce genre d’info dont il est plus qu’évident qu’elle est d’un non sens total. Ces banques et institutions financières privées et libérées de tout contrôle étatique vont s’empresser d’agir pour s’enrichir au maximum et sans aucune considération pour les dégâts provoqués par leurs activités.

Enfin, la spéculation ; j’aimerais bien que quelqu’un m’explique cette folie ! Quand on voit des banques qui spéculent sur des titres qu’elles ont fabriqués et qui ne représentent aucune richesse, qu’elles spéculent avec de l’argent qu’elles n’ont pas, en suivant la fameuse idée de réserve fractionnaire qui permet à une banque de spéculer en levant des sommes qui peuvent aller jusqu’à plus de trente fois la valeur de ses fonds propres – ce qui leur permet aussi de spéculer sur la nourriture et les biens de première nécessité- et cela UNIQUEMENT pour faire de l’argent, en aucune façon pour permettre aux peuples de vivre mieux ! On peut même dire que les besoins des peuples ne sont envisagés uniquement que dans la perspective d’accroître les bénéfices, sinon, ils sont une gène et au besoin, pour gagner encore plus d’argent, on fera en sorte de provoquer une diminution très importante de ces éléments vitaux pour faire grimper artificiellement les prix. Et tant pis pour ceux qui ne peuvent pas payer et qui risquent de mourir de faim !

Bref, tout cela nous démontre clairement et sans équivoque que ce système d’économie de marché est une aberration totale et que, de plus, il est très dangereux sur le long terme pour l’ensemble de l’humanité. Alors au lieu de bêler et de faire des discours ronflants sur la croissance et la compétitivité, il me paraitrait un rien plus intelligent de commencer à réfléchir à un autre modèle de société qui mettra l’être humain et son épanouissement sur tous les plans au centre des préoccupations, et non l’enrichissement exponentiel d’une poignée de nantis dont l’équilibre psychologique me parait grandement affecté.

Ce qui me consterne le plus, c’est de voir les analyses d’individus apparemment intelligents qui continuent à préconiser ce système aberrant. Quant aux autres qui pensent que ce système est indépassable, alors que bien souvent ils pâtissent des conséquences, j’en viens à me poser la question de savoir s’ils n’ont pas subi un conditionnement pour continuer à croire dans les imbécilités qu’ils profèrent. Excusez-moi du terme, mais il me parait assez parlant pour qualifier le soutien d’un système aussi mortifère et absurde qu’est celui de l’économie de marché.

Pour mémoire 1 million d’emplois publics coutent à l’État 30 milliards, alors calculez combien l’on pourrait embaucher de fonctionnaires et améliorer les services publics de santé et d’éducation, entre autre, avec par exemple :

200 milliards d’euros : c’est le montant cumulé des aides publiques, déversées chaque année aux entreprises, sans contrôle ni contrepartie.

45 milliards d’euros : c’est le montant des exonérations de cotisations sociales patronales accordées chaque année au patronat.

80 milliards : c’est le niveau de la fraude et de l’évasion fiscale qui est principalement le fait des grosses entreprises.

Mais on ne sortira pas de cet engrenage absurde sans mettre en place, ici et maintenant, des pratiques alternatives d’expérimentation et d’autonomie. Un nouveau modèle d’émancipation doit commencer à émerger, qu’on l’appelle : socialisme antiproductiviste, écosocialisme, société écologique libertaire ou société d’a-croissance… Car une société qui consomme toujours plus ne peut respecter l’environnement et épuise tôt ou tard les ressources essentielles à la vie. Il ne peut y avoir de croissance infinie sur une planète finie. Il faut faire décroître toutes les activités inutiles que le capitalisme, emporté dans sa logique de profit a réussi à imposer comme le seul modèle.

D’après D.POSITAIRE et A.NONYME

« Les fonctionnaires c’est comme les livres dans une bibliothèque, ce sont ceux qui sont rangés le plus haut qui servent le moins » … CLEMENCEAU

Et pour comprendre la crise qui nous guette …



14 réactions


  • Marc Chinal Marc Chinal 21 avril 2015 18:19

    Tout ce qui vous pose problème n’en poserait plus si vous étiez post-monétaire.
    .
    Sauf que vous croyez encore à « la monnaie propre ».
    Ben... assumez.
    Et continuez à ramer et à râler.


  • César Castique César Castique 21 avril 2015 18:50

    « Un nouveau modèle d’émancipation doit commencer à émerger, qu’on l’appelle : socialisme antiproductiviste, écosocialisme, société écologique libertaire ou société d’a-croissance… »


    Votre nouveau modèle d’émancipation - smiley le concept me fait toujours marrer - vous le voyez plutôt végétarien que végétalien, ou l’inverse ?

  • Pascal L 21 avril 2015 19:56

    Et pour vous la croissance, c’est quoi ?

    Si c’est le PIB, cela ne représente pas grand chose, car même les catastrophes augmentent le PIB. 
    Si vos parlez de la richesse, il faut commencer par la définir. La richesse c’est quoi ? Un paquet de billets peut-il être de la richesse ?
    La santé, l’éducation, l’environnement, la culture peuvent (et doivent) être considérés comme de la richesse. Faut-il donc diminuer tout cela comme s’acharne à le faire notre gouvernement ?

    Faut-il laisser toute forme de création de richesse à l’Etat comme vous semblez le proposer par l’embauche de fonctionnaires ? Ne faut-il pas au contraire proposer un système politique et financier qui favorise la création de richesse plutôt que la prédation et laisser les acteurs se débrouiller avec ça ? 

    La prédation est aussi ancienne que l’humanité. Elle a atteint une forme très sophistiquée avec le système monétaire actuel. Autrefois, pour accaparer les richesse d’un pays, il fallait lui faire la guerre. Aujourd’hui, il suffit de lui prêter de la monnaie… Cette mécanique est dans la droite ligne de la colonisation et de l’esclavage. Bien comprendre la création monétaire par la dette est déjà un début de solution.

    • Donbar 22 avril 2015 08:28

      @Pascal L
      Effectivement ,il n’y a pas lieu de restreindre la notion de richesse au matériel, n’en déplaise aux marxistes. Bien des services peuvent croître exponentiellement (ce qui veut dire : à taux annuel constant, si faible soit-il) sans que cela exige du matériel en proportion semblable (enseignement p. ex.).


  • Samson Samson 21 avril 2015 20:31

    « Delenda Carthago ! » et entièrement d’accord avec vous !

    Quand aux « pratiques alternatives d’expérimentation et d’autonomie », encore faut-il les trouver !
    Disqualifié il y a plus de cinq ans par un « burn-out » à la case chômage, je me retrouve seul, paumé dans mon trou et devant mon écran à - plutôt que sombrer corps et âme dans le désespoir - attendre le grand soir en échangeant sur des futurs meilleurs.

    Si l’état de mon budget - hors consommation responsable - participe activement d’une « décroissance » obligée, je serais heureux ici ou ailleurs (plutôt ailleurs !) de pouvoir m’associer avec d’autres et changer, sinon le monde, au moins notre quotidien.

    J’imagine que je devrais pour ce faire un peu plus me bouger le cul, mais si vous avez des suggestions, n’hésitez pas ! smiley

    Cordiales salutations !


    • gogoRat gogoRat 22 avril 2015 10:40

      @Samson

      effectivement, attendre le ’Grand soir’ n’est pas une solution notoirement et historiquement reconnue comme pertinente.
       
      Par contre la technique des cahiers de doléances a pu amener à des effets probants ..
       
      Voir dans le profil de Gogorat la suggestion d’une piste pour moderniser cette technique ...
       
       ( il ne s’agit ni d’inventer et breveter en petit comité La solution-clé-en-main-garantissant-La-Démocratie, ni d’une idéologie supplémentaire pour divertir et occuper/camer les esprits ... mais seulement d’une piste de réflexions pouvant amener celles et ceux qui auraient la patience de s’y atteler à approfondir la conscience de bien des enjeux concrets liés à des considérations qui ne semblent a priori relever que de logique technique banale, ou de normes banalisées par les experts, du genre : scrutin, bases de données, protocoles de communication ...
      - Selon un dicton : ’le diable est dans les détails’
       Toute la difficulté est de démarrer la réflexion collective. La conscience d’une nécessité d’entreprendre devant équilibrer un philosophique : ’festina lente
      )


  • Dom66 Dom66 21 avril 2015 22:40

    "Mais il y a pire encore. Ces richesses du sous sol ne sont pas ou peu dans les pays occidentaux, mais dans les pays du sud, Afrique, Proche Orient, Iran et en Russie. Et pour les grandes puissances occidentales, il est tout à fait normal de s’approprier ces richesses parce qu’elles en ont besoin, et tant pis pour les peuples concernés par les dégâts causés à l’environnement et par le pillage de leurs richesses"

     Entièrement d’accord avec votre analyse.

     Je rajouterais la terre (c’est prouvé) ne peu plus rien donner pour la croissance de l’humanité.

     Je me souviens d’une discussion que j’ai eu avec un Mauricien, au sujet du textile, il était attristé de voir les entreprises mauriciennes  de confection fermer pour être délocalisées à Madagascar. Il me disait c’est l’homme qui est trop cher pour les entreprises, donc la suite est le singe ou le robot, nous n’avons plus de boulot et on nous demande de consommer.

     Moralité voila pourquoi l’Europe….et dire que beaucoup de gens achètent des pneus continental made in Roumanie, alors qu’ils étaient fabriqués en France. Cherchez la connerie.

     


  • Inquiet 22 avril 2015 08:39

    Sans oublier le phénomène de de-structuration des relations sociales induit par la fameuse « saine concurrence de tous contre tous ».

    Ou comment expliquer au bon peuple qu’il n’y a d’autre horizon que la lutte à mort pour sa survie que de faire d’autrui irrémédiablement un concurrent avéré ou sinon potentiel.

    Pour ceux qui pensent et soutiennent mordicus la bonne vision de cette idée, j’aimerai qu’ils me disent ce qui se passerait si on mettait en application cette théorie dans l’armée par exemple :

    -> battez-vous entre vous et les survivants auront le mérite de pouvoir combatte l’ennemi

    Trop drôle non ? :)


    • gogoRat gogoRat 22 avril 2015 11:06

      @Inquiet

      ’faire d’autrui irrémédiablement un concurrent avéré ou sinon potentiel.
      ....
      > battez-vous entre vous et les survivants auront le mérite de pouvoir combatte l’ennemi

      ___
       N’est-ce pas exactement ce qui se passe ? (ie : la théorie déjà effectivement en application depuis bien longtemps ! ) :

       Nos ’garants de la démocratie’ se sont battus entre concitoyens supposés égaux en dignité et en droit pour obtenir (par le ’mérite’ de ’concours’ par lesquels ils pensent légitimer une dignité et des droits supérieurs) un statut social spécial qui les immunise contre la mort sociale ( précarité, chômage ..)
       Les survivant de cette guerre civile larvée ont officiellement le mérite de pouvoir combatte l’ennemi ! ... dans l’Armée, les industries d’armement, ou ailleurs ( chaque dévoué serviteur-à-vie de la République étant forcément un combattant de l’ennemi)


  • Le p’tit Charles 22 avril 2015 10:10

    7,2 milliards d’habitants sur la planète dont seulement 20% ont des salaires décents...
    Trop de main d’oeuvre bon marché à la portée de la main pour les mafieux qui gouvernent...
    Il y a des riches parce qu’il y a des pauvres tout simplement qui travaillent pour des prunes pour remplir les banques...L’économie c’est un jeu mis en place par des mafieux...alors vouloir expliquer son fonctionnement est une tâche ardue et difficile..sauf si on fréquente cette mafia et les dessous des magouilles.. !


  • alain-desert alain-desert 22 avril 2015 10:37

    Certains économistes et politiciens n’ont pas compris la fonction exponentielle ou ont oublié ses propriétés. Il leur faut peut-être queques révisions. La Chine avec une croissance de 7% croît chaque année autant qu’il y a 10 ans orsqu’elle affichait une croissance de 15% (Bon ...selon les chiffres officels). C’est l’effet de base. 15% sur une base 100 c’est la même chose que 7,5% sur une base de 200. C’est cela la magie de l’exponentielle ! Donc laissons définitivement de côté cette fonction par ailleurs sympathique ! Elle nous détruira ...


  • julius 1ER 22 avril 2015 14:17

    Beaucoup de questions dans cet article..... et peu de réponses car l’économie est un sujet mal enseigné et la plupart des gens qui l’apprennent sont très formatés dans et par le monde libéral.


    Déjà très difficile à faire comprendre que le Capitalisme n’est pas un mode de production indépassable, de plus il peut très bien être d’état et pas forcément privé.....

    mais la logique privé a été tellement assénée aux peuples pendant plusieurs dizaines d’années que cela semble être un mouvement naturel....or rien n’est plus faux,, on peut le voir avec la gestion des autoroutes qui est une pure escroquerie pour l’usager mais un jackpot pour les concessionnaires privés qui se gavent comme jamais ....... 

    et que dire de la gestion de la monnaie privatisée en 1973 sous prétexte que l’état trop dispendieux allait nous endetter .... sic !!!!! alors que l’état n’était pas endetté jusqu’en 1973 et a permis à la France d’être la 4ie puissance mondiale en 1974.alors que le pays était ruiné en 1945..... cherchez l’erreur ......mais par contre la dette s’est envolé depuis pour atteindre 2000 milliards alors que c’est l’affirmation inverse qui était invoquée, ???????????? de plus quel banquier responsable accepterait de vous endetter à un tel niveau ????

    encore une fois il s’agit là d’une gigantesque escroquerie, mais vous avez des pseudos économistes tels F Longlet qui vient vous expliquer sur la 2 à une heure de grande écoute que c’est merveilleux cette Dette car aujourdhui avec un taux d’intérêt négatif cela va rapporter à l’état ..... quelques centaines de millions d’euros........
     alors que depuis cette fameuse date de 1973, cela a coûté des centaines de milliards d’intérêts aux contribuables, !!!!!!! 
    additionné à ces milliards de cadeaux fiscaux aux entreprises je pense qu’il y aurait largement de quoi financer un Revenu Citoyen ..... 
    en lieu et place de cela, c’est la pauvreté et la misère qui s’étendent dans ce pays, comme jamais c’est le retour aux années post/seconde guerre mondiale !!!!!!!!!!!!!!! 
    par contre tout va bien dans ce pays pour une certaine élite ... à cet égard voir le rapport de Médiapart sur le Sénat ....assez évocateur de la collusion existante entre l’argent et le pouvoir !!
    car pourquoi changer quoique ce soit à l’ordre établit alors que celui-ci vous nourrit grassement ???

  • coinfinger 22 avril 2015 17:38

    Deux remarques à l’auteur de cet article .
    1) Il invoque un raisonnement Malthusien dont il est aisé de montrer qu’il est faux , déjà sur la question du rapport ressources , à croissance arithmétique donc limité , et la population exponentielle ; La réalité c’est tout le contraire et celà à toujours été sinon nous ne serions pas 7 milliards sur terre avec niveau de vie croissant . Je ne vais pas m’étendre là dessus parce que pour quelqu’un imbibé de discours Malthusien y a beaucoup de travail !
    Le vrai pb n’est pas là , il est , dans le progrés technique , qui permet , normalement , ce qui en fait un progrés si on ne dénature pas le but des sciences et des techniques , ou des initiatives individuelles , d’aboutir à produire plus à cout moindre , malgré l’éventuelle raréfaction des ressources . Ce qui suppose une orientation à bon escient des efforts en ce sens . Ce qui est une question complexe à la fois culturelle , politique , sociale et économique , et qui ne va pas de soi comme on veut le faire croire .
    2) le pb principal a été longuement et intelligemment dévellopé par le fondateur de l’écologie politique , complétement oublié Nicolas ( je ne sais plus nom Roumain)-Roegen . Le pb est dans le traitement des déchets croissants , générés par l’activité économique . Mais croissant exponentiellement . Et plus encore corrélativement mais non évoqués par lui , des déchets humains , sociaux , eux aussi exponentiels .


  • coinfinger 22 avril 2015 17:44

    J’ai omis d’ajouter le 3) .La spếculation , sa complexification , elle aussi exponentielle , est due tout simplement , en principe , malgré sa complexité , à ce qu’on parie , d’une maniére de plus en plus incertaine sur l’avenir et que l’on a pas encore rencontré la limite ( mais çà vient , c’est méme presque là ) à la création de monnaie qui permet celà , et d’ailleurs maintenant consacrée à celà uniquement . Là ce n’est méme plus de la complexité croissante , c’est de la complexification croissante , c’est à dire monstrueux , pathologique ...


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