vendredi 1er septembre 2006 - par Dominique Bied

L’hydrogène, Zorro du climat et de l’énergie ?

Cet article a pour but de démontrer, à partir de l’exemple de l’hydrogène présenté comme une alternative crédible aux carburants fossiles, que la résolution de nos problèmes environnementaux, économiques et sociaux actuels ne passe pas par une mutation de matières premières énergétiques, mais par une optimisation de nos consommations, c’est-à-dire en fait par une diminution.

L’enjeu énergétique et climatique est majeur, et nos gouvernants actuels sont très loin de prendre les mesures qui s’imposent pour rendre notre pays efficace.

Le principal danger qui menace n’est pas macroéconomique, pour le moment seulement, mais social. En effet, les pays producteurs de pétrole recyclent leur argent dans l’achat de biens et de services dans les pays consommateurs, et dans l’achat d’actifs financiers, ce qui permet de maintenir des taux d’intérêt bas. Il n’y a qu’aux Etats-Unis que ces investissements ne compensent pas la hausse de la facture pétrolière, car les taxes sur les carburants sont faibles, mais ce phénomène ne pèse pas encore assez sur la croissance américaine. L’économie, tant que celle-ci ne souffre pas trop, continue de tourner à un bon rythme.

Par contre, le risque majeur est social, c’est donc la démocratie même qui est en danger. En effet, le pouvoir d’achat des 15 millions d’actifs gagnant moins de 1250 euros nets en France va souffrir de plus en plus. 

Qu’en est-il de l’hydrogène comme carburant ?

Pour tenir un raisonnement correct sur cette question, il ne faut jamais oublier que la dimension "temps" est essentielle. C’est-à-dire : combien de temps avons-nous pour éviter que les émissions de gaz à effet de serre ne s’emballent, dans combien de temps pourrons-nous monter en volume la production de nouveaux systèmes, sachant que le délai de pénétration dans l’ensemble du parc automobile est de vingt ans environ ?

On voit que l’hydrogène ne représente pas la solution espérée pour réduire les émissions de carbone.

D’autant que la production d’hydrogène peut ne pas être neutre au niveau des émissions de gaz à effet de serre, le CO2 en particulier.

Soit on produit à partir d’hydrocarbures, par exemple le méthane, auquel cas on produit du gaz carbonique, donc on attise l’effet de serre. Le tableau suivant vous donne les émissions de gaz à effet de serre en grammes par km du puits jusqu’à la roue de la voiture (source IFP).

On voit que l’hydrogène comprimé produit à partir du gaz naturel (méthane), émet tout de même 108 g de CO2 par km. Etant donné que nous allons allègrement vers un milliard de véhicules dans le monde, on voit que l’hydrogène n’est pas la panacée.

La deuxième façon de produire de l’hydrogène est de casser la molécule d’eau. Pour cela, il faut beaucoup d’électricité. Là, il faut avoir un chiffre en tête. Chaque fois que vous parcourez un seul kilomètre avec votre voiture, vous consommez 1 kWh d’énergie. Il faut donc produire au moins cela pour faire tourner nos automobiles.

Une voiture parcourt, dans notre mode de vie moyen occidental, 15 000 km par an. Si toutes les voitures du monde font cela, cela nous mène à 15 000 milliards de kWh, et il faudrait plusieurs milliers de centrales nucléaires pour produire cette électricité.

C’est là que la dimension temps intervient. Selon les chercheurs qui travaillent sur la question du permafrost dans les latitudes du Grand Nord, la fonte de celui-ci pourrait provoquer l’émission dans l’atmosphère d’une partie des 450 milliards de tonnes de carbone (méthane plus gaz carbonique) dans l’atmosphère d’ici 2020.

Ceci aurait pour conséquence de provoquer un effet d’emballement du réchauffement. Il faut savoir que l’humanité entière émet aujourd’hui 7 tonnes de carbone dans l’atmosphère par an. De plus, nous devons (c’est un objectif gouvernemental) réduire nos émissions de gaz à effet de serre d’un facteur 4 d’ici 2050, et il est fort probable que nous devrions aller plus vite si les hydrates de gaz réémettent massivement du carbone dans l’atmosphère, comme je le disais plus haut.

Or, il faut à peu près une vingtaine d’années pour qu’une nouvelle technologie arrivée à maturité technique pénètre totalement le parc automobile. On voit donc que le travail sur le carburant et les moteurs est très insuffisant, au regard des enjeux. Ce n’est donc pas là que se trouve la solution.

La seule vraie solution, c’est de mieux organiser nos mobilités (voir mon article dans le blog transports de cap21 sur "fordisme et mobilité" et l’article "changer l’usage de l’automobile"). Bref, il faut d’abord mettre de l’intelligence dans notre mobilité, arrêter les gaspillages, et en parallèle agir sur les carburants et les moteurs, mais ceux-ci ne feront gagner que 30% sur les émissions de gaz, pas un facteur 4. Donc pas de faux espoirs sur la pile à combustible. Travaillons sur l’organisation de nos modes de vie, comme une entreprise travaille sur son organisation du travail, avant d’investir dans une inflation de machines, de technologies nouvelles et de routes.



62 réactions


  • (---.---.76.165) 1er septembre 2006 12:52

    Je trouve que vous prenez des raccourcis un peu trop rapides car l’émission de gaz à effet de serre est une fatalité (tous les animaux en dégagent) et le problème important n’est pas tant sa réduction que son origine. En effet, c’est un problème de cycle écologique : le CO2 dégagé lors de la combustion d’un arbre qui a un cycle de vie de plusieurs dizaines d’années n’est pas aussi problématique que celui issu de la combustion du pétrole résultant de millions d’années.

    Je pense donc que la vraie question qu’il faut se poser est d’où viennent nos ressources ?

    Est-ce que le colza n’est finalement pas plus écologique ?

    Je me permets aussi de remarquer dans ce tableau que la production d’hydrogène à partir du gaz naturel produit du gaz naturel ?!?


    • (---.---.185.253) 1er septembre 2006 15:31

      Heu, c’est quoi la difference du CO2 degage de la combustion d’un arbre et le CO2 degage de la combustion du petrole.

      Au niveau chimique ca reste : O=C=O


    • (---.---.15.130) 1er septembre 2006 15:53

      Pour pousser, l’arbre a consommé du CO2. Donc, au final, le bilan est quasi-nul.


    • Dominique Bied (---.---.89.36) 1er septembre 2006 21:53

      Vous avez tout à fait raison. Mais cet article n’est pas à proprement parler sur le réchauffement climatique. Il est destiné à montrer que face à un problème d’écosystème il ne faut pas réagir avec des solutions techniques, mais d’abord en réfléchissant sur l’organisation de modes de vie sobres en énergie fossile (déplacements, chauffage). Par exemple, sur l’énergie, à Fribourg en Brisgau, on fait des maisons à 15kwh par mètre carré et par an, alors qu’en moyenne en France, nous sommes à 10 fois plus. Les solutions techniques viennent compléter pour rendre plus efficaces ces organisations. Il est destiné à dire qu’il est illusoire de croire dans un miracle technologique comme la pile à combustible. De plus, les chiffres de la fédération des industries automobiles montrent que le parc entier de véhicules ne se renouvelle que tous les 20 ans, avec une durée de vie moyenne des voitures de 8 ans, en augmentation en ce moment pour des raisons de solvabilité évidentes. Une innovation technologique est très lente à pénétrer sur l’ensemble d’un marché.

      Pour revenir au climat, vous avez raison, tout est histoire de temps de cycle et de constante de temps. Le problème connu aujourd’hui est le suivant : il y a corrélation entre l’augmentation de la température moyenne de la planète (j’insiste sur la moyenne) et la concentration de carbone dans l’atmosphère. Cette corrélation, quantifiée aujourd’hui par les modèles climatiques, avait été intuitée à la fin du 19ème siècle par Arrhénius, ce qui montre la pauvreté de notre réactivité scientifique et politique sur les questions d’environnement. L’alternance des cycles glaciaires et interglaciaires, dûe à l’horlogerie de la terre par rapport au soleil, fait varier cette concentration de 180 à 280ppm. La concentration actuelle est de 380ppm et continue d’augmenter. Les 100ppm supplémentaires sont dûs à la combustion des énergies fossiles due à l’activité humaine. Les principaux gaz à effet de serre sont le gaz carbonique, le méthane, le protoxyde d’azote, l’ozone en haute atmosphère. Le dioxyde d’azote émis par les avions dans la haute atmosphère génèrent aussi de l’ozone dans la haute atmosphère et apporte des inquiétudes supplémentaires, mais je n’ai pas les chiffres et les facteurs d’amplification. La répartition des facteurs d’émission, pour faire court et en ordre de grandeur, est 1/4 le transport avec le gaz carbonique CO2, 1/4 l’agriculture avec le méthane CH4, 1/4 le chauffage, 1/4 l’industrie, en particulier les centrales électriques à charbon au niveau mondial. L’humanité entière émet 7 milliards de tonnes de carbone par an alors que la capacité d’absorption de la planète est de 4. L’absorption se fait par la végatation (photosyntèse) et les océans (pompe physique par les courants, chimique par dissolution du CO2 et biologique par absorption par le phytoplancton). Récemment, les scientifiques travaillant en Alaska ont mis en évidence le relarguage du méthane situé sous les terres gelées de l’arctique (voir le site www.uspermafrost.org). Ce méthane se présente sous la forme d’hydrates de gaz appelés clathrates et s’est formé par la décomposition de végétation dans des milieux humides non oxygénés. On estime le stock à 450 milliards de tonnes environ, mais les carottages ne sont pas encore assez précis. On voit bien que si une petite partie de ce stock dégaze dans l’atmosphère, un phénomène d’emballement (boucle de rétroaction positive) se produira, rendant alors les bouleversements climatiques gigantesques et notre adaptation très difficile. Ce dégazage a déjà commencé avec la fonte du permafrost. Il existe aussi des hydrates de gaz dans l’océan profond, que l’on estime à 10 000 milliards de tonnes, et qui retourneront à l’atmosphère plus vite que prévu si la pompe à carbone physique que constitue les courants se grippe. Mais la constante de temps de ce phénomène sera beaucoup plus longue que celle des hydrates de gaz sous les terres arctiques. Le relarguage du méthane des terres arctiques a déjà commencé. Les pétroliers commencent à regarder s’ils ne peuvent pas l’exploiter, mais ils sont eux-même sur la réserve à cause des effets potentiels sur le climat. Il faut savoir aussi que le méthane, en concentration plus faible que le dioxyde de carbone dans la haute atmosphère, a un facteur d’amplification de plus de 20 par rapport au CO2. Il faut suivre cette question de très près. Les politiques sont très loin de prendre les mesures règlementaires et fiscales qui s’imposent. Pourtant, le principe de précaution est dans la constitution.

      Maintenant, pourquoi décarboner l’économie ? C’est surtout pour des questions de société. Dans quelle société voulons-nous vivre ? Il est, à mon avis, indispensable de réduire les émissions de gaz à effet de serre pour ne pas rentrer dans cette phase d’emballement. Cela accélèrerait les bouleversements climatiques et diminuerait notre capacité d’adaptation. Il est indispensable de ralentir le phénomène car effectivement, il est aujourd’hui ineluctable (je parle là du réchauffement). Cela nous donne un objectif chiffré à atteindre de 500 kg par personne lorsque la planète atteindra 8 milliards d’individus. Nous serons alors à l’équilibre émission-puits carbone avec 4 milliards de tonnes, si nous n’avons pas d’effet d’emballement avec les clathrates.

      Pour vous donner un ordre de grandeur, une voiture émet 2 tonnes par an. Cela vous donne la marche qu’il faut sauter et le challenge qui nous attend.

      Ceci dit, on peut toujours ne rien faire et laisser une planète aux quelques riches qui auront les moyens de s’adapter. Mais est-ce que c’est cela que nous voulons ? Comme le disais Corinne Lepage devant les verts aux universités d’été, le socialisme a amélioré le sort de la classe ouvrière au 20 ème siècle par rapport au 19ème siècle. Le 21ème siècle est le défi de la gestion de la planète. C’est un véritable enjeu social et humanitaire. Le capitalisme et le concept de libre entreprise aura été facteur de régression et non de progrès comme l’annonçait ses initiateurs si nous ne prenons pas en compte cette question. Le libéralisme n’aura pas été le système le plus efficace, mais nous ne serons plus là pour le voir.


    • Dominique Bied (---.---.89.36) 1er septembre 2006 21:56

      Vous avez tout à fait raison. Mais cet article n’est pas à proprement parler sur le réchauffement climatique. Il est destiné à montrer que face à un problème d’écosystème il ne faut pas réagir avec des solutions techniques, mais d’abord en réfléchissant sur l’organisation de modes de vie sobres en énergie fossile (déplacements, chauffage). Par exemple, sur l’énergie, à Fribourg en Brisgau, on fait des maisons à 15kwh par mètre carré et par an, alors qu’en moyenne en France, nous sommes à 10 fois plus. Les solutions techniques viennent compléter pour rendre plus efficaces ces organisations. Il est destiné à dire qu’il est illusoire de croire dans un miracle technologique comme la pile à combustible. De plus, les chiffres de la fédération des industries automobiles montrent que le parc entier de véhicules ne se renouvelle que tous les 20 ans, avec une durée de vie moyenne des voitures de 8 ans, en augmentation en ce moment pour des raisons de solvabilité évidentes. Une innovation technologique est très lente à pénétrer sur l’ensemble d’un marché.

      Pour revenir au climat, vous avez raison, tout est histoire de temps de cycle et de constante de temps. Le problème connu aujourd’hui est le suivant : il y a corrélation entre l’augmentation de la température moyenne de la planète (j’insiste sur la moyenne) et la concentration de carbone dans l’atmosphère. Cette corrélation, quantifiée aujourd’hui par les modèles climatiques, avait été intuitée à la fin du 19ème siècle par Arrhénius, ce qui montre la pauvreté de notre réactivité scientifique et politique sur les questions d’environnement. L’alternance des cycles glaciaires et interglaciaires, dûe à l’horlogerie de la terre par rapport au soleil, fait varier cette concentration de 180 à 280ppm. La concentration actuelle est de 380ppm et continue d’augmenter. Les 100ppm supplémentaires sont dûs à la combustion des énergies fossiles due à l’activité humaine. Les principaux gaz à effet de serre sont le gaz carbonique, le méthane, le protoxyde d’azote, l’ozone en haute atmosphère. Le dioxyde d’azote émis par les avions dans la haute atmosphère génèrent aussi de l’ozone dans la haute atmosphère et apporte des inquiétudes supplémentaires, mais je n’ai pas les chiffres et les facteurs d’amplification. La répartition des facteurs d’émission, pour faire court et en ordre de grandeur, est 1/4 le transport avec le gaz carbonique CO2, 1/4 l’agriculture avec le méthane CH4, 1/4 le chauffage, 1/4 l’industrie, en particulier les centrales électriques à charbon au niveau mondial. L’humanité entière émet 7 milliards de tonnes de carbone par an alors que la capacité d’absorption de la planète est de 4. L’absorption se fait par la végatation (photosyntèse) et les océans (pompe physique par les courants, chimique par dissolution du CO2 et biologique par absorption par le phytoplancton). Récemment, les scientifiques travaillant en Alaska ont mis en évidence le relarguage du méthane situé sous les terres gelées de l’arctique (voir le site www.uspermafrost.org). Ce méthane se présente sous la forme d’hydrates de gaz appelés clathrates et s’est formé par la décomposition de végétation dans des milieux humides non oxygénés. On estime le stock à 450 milliards de tonnes environ, mais les carottages ne sont pas encore assez précis. On voit bien que si une petite partie de ce stock dégaze dans l’atmosphère, un phénomène d’emballement (boucle de rétroaction positive) se produira, rendant alors les bouleversements climatiques gigantesques et notre adaptation très difficile. Ce dégazage a déjà commencé avec la fonte du permafrost. Il existe aussi des hydrates de gaz dans l’océan profond, que l’on estime à 10 000 milliards de tonnes, et qui retourneront à l’atmosphère plus vite que prévu si la pompe à carbone physique que constitue les courants se grippe. Mais la constante de temps de ce phénomène sera beaucoup plus longue que celle des hydrates de gaz sous les terres arctiques. Le relarguage du méthane des terres arctiques a déjà commencé. Les pétroliers commencent à regarder s’ils ne peuvent pas l’exploiter, mais ils sont eux-même sur la réserve à cause des effets potentiels sur le climat. Il faut savoir aussi que le méthane, en concentration plus faible que le dioxyde de carbone dans la haute atmosphère, a un facteur d’amplification de plus de 20 par rapport au CO2. Il faut suivre cette question de très près. Les politiques sont très loin de prendre les mesures règlementaires et fiscales qui s’imposent. Pourtant, le principe de précaution est dans la constitution.

      Maintenant, pourquoi décarboner l’économie ? C’est surtout pour des questions de société. Dans quelle société voulons-nous vivre ? Il est, à mon avis, indispensable de réduire les émissions de gaz à effet de serre pour ne pas rentrer dans cette phase d’emballement. Cela accélèrerait les bouleversements climatiques et diminuerait notre capacité d’adaptation. Il est indispensable de ralentir le phénomène car effectivement, il est aujourd’hui ineluctable (je parle là du réchauffement). Cela nous donne un objectif chiffré à atteindre de 500 kg par personne lorsque la planète atteindra 8 milliards d’individus. Nous serons alors à l’équilibre émission-puits carbone avec 4 milliards de tonnes, si nous n’avons pas d’effet d’emballement avec les clathrates.

      Pour vous donner un ordre de grandeur, une voiture émet 2 tonnes par an. Cela vous donne la marche qu’il faut sauter et le challenge qui nous attend.

      Ceci dit, on peut toujours ne rien faire et laisser une planète aux quelques riches qui auront les moyens de s’adapter. Mais est-ce que c’est cela que nous voulons ? Comme le disais Corinne Lepage devant les verts aux universités d’été, le socialisme a amélioré le sort de la classe ouvrière au 20 ème siècle par rapport au 19ème siècle. Le 21ème siècle est le défi de la gestion de la planète. C’est un véritable enjeu social et humanitaire. Le capitalisme et le concept de libre entreprise aura été facteur de régression et non de progrès comme l’annonçait ses initiateurs si nous ne prenons pas en compte cette question. Le libéralisme n’aura pas été le système le plus efficace, mais nous ne serons plus là pour le voir.


    • Dominique Bied (---.---.89.36) 1er septembre 2006 22:07

      Concernant la lecture du tableau : la ligne du haut est le type de carburant du véhicule, la colonne de gauche représente la matière à partir de laquelle le carburant est extrait, la valeur du tableau représente les émissions de CO2 totales (produtction et consommation) en grammes par km.


  • gerardlionel (---.---.200.51) 1er septembre 2006 13:25

    « ...l’humanité produit 7 tonnes de carbone dans l’atmosphère par an... » je ne comprends pas bien : par habitant ?

    Votre article remet à sa place l’espoir placé dans l’hydrogène, et rappelle les vraies priorité, ne pas gaspiller,réorganiser la consommation, et nouvelles technologies !Surtout avoir conscience des enjeux !


    • Dominique Bied (---.---.89.36) 1er septembre 2006 22:11

      Il y a une coquille dans l’article. L’humanité entière émet 7 milliards de tonnes de carbone par an dans l’atmosphère quand celle-ci ne peut en absorber que 4.


  • Stephane Klein (---.---.101.8) 1er septembre 2006 13:45

    D’accord oui et non.

    Vous avez raison de pointer que l’hydrogene n’est pas une source d’energie mais un vecteur et sa fabrication (du moins son mode le plus rentable) utilise la craquage du methane et donc produit du CO2.

    Vous avez raison de souligner que le rechauffement climatique a une inertie, cad que nous subissons aujourd’hui le rechauffement du aux emissions de gaz d’il y a 20-30 ans et qu’en consequence, quand bien meme arreterions-nous d’emettre quoi ce qoit aujourd’hui, le climat continuerait a se redegler.

    Vous avez raison de souligner qu’il ne faut pas se contenter de reduire les emissionde GES mais les quasi-annuler.

    Je vous pose pourtant cette question : les projets Cleanova et Blue Car ne sont-ils pas des avancees interessantes en dirrection de la voiture electrique viable ? Imaginons ces voitures integrant des generateurs thermiques a bio-carburant, nous ne sommes pas loin de la solution sinon parfaite, tres satisfaisante ?


    • tmd (---.---.5.58) 1er septembre 2006 18:03

      Pas vraiment satisfaisante, car pour avoir suffisamment de biocarburant afin de pouvoir rouler autant qu’aujourd’hui, il faudrait environ 500 000 km2 de cultures. Petit rappel, la France fait 550 000 km2.


    • Dominique Bied (---.---.89.36) 1er septembre 2006 22:22

      Une fois de plus, je dirai que la solution n’est pas technique mais organisationnelle. Elle n’est pas technique parce que la voiture consomme 1Kwh par km. Elle est organisationnelle car on gagnera beaucoup plus à augmenter le taux d’occupation des voitures par la conception de logiciels d’organisation des transports de personnes et à articuler ces systèmes de transports à la demande avec les transports publics. Elle est organisationnelle car on peut revoir le cahier des charges des voitures en fonction de l’usage et des vitesses modérées afin de consommer moins. Elle est organisationnelle car il faut construire un habitat dense et compact en consommation d’espace urbain.

      Enfin, dans une telle organisation, on pourra penser à mettre un moteur qui n’émet pas de gaz à effet de serre, il y a l’embarras du choix.


    • C.Laborde (---.---.1.81) 3 septembre 2006 12:45

      Je discutais de ces problèmes avec un paysan pour avoir un avis compétent. Il m’a fait l’objection que le développement massif des biocarburants impliquait obligatoirement le recours aux OGM, ce qui n’est pas le but. Il faut limiter les biocarburants à une utilisation agricole en culture extensive des friches et des terres peu rentables. Il faut aussi pousser l’utilisation de la biomasse dans des installations à biogaz. Il faut aussi travailler dans plusieurs directions en parallèle, réduction du besoin de déplacement, transfert massif vers les tranports publics par augmentation de l’offre en quantité et en qualité et pourquoi pas, la gratuité. Il faut également augmenter le rendement énergétique des moyens de transport. Le moteur à quatre temps est épouvantable à ce sujet (30% environ) et le catalyseur a encore aggravé les choses.


    • (---.---.90.189) 3 septembre 2006 12:54

      Hum C.Laborde, ne te vexe pas mais je préfèrerais avoir directement l’avis de ton paysan. Est-ce qu’il pourrait venir personnellement sur Agoravox nous dire ce qu’il en pense ?


    • Dominique Bied (---.---.89.36) 3 septembre 2006 19:43

      Je ne dirai jamais assez que les solutions sont organisationnelles dans nos modes de vie plus que la technique des moteurs. Celle-ci ne fera qu’accompagner les modifications structurelles.

      Exemple : il ne sert à rien de changer de système énergétique pour votre chauffage si vous ne revoyez pas l’isolation de votre maison. A fribourg, vous avez des maisons dites passives qui consomment 10 fois moins que les nôtres, ce qui qui fait qu’elles produisent plus d’énergie qu’elles n’en consomment lorsqu’elles sont chauffées par un système style pompe à chaleur ou centrale cogénération.


    • Dominique Bied (---.---.89.36) 8 octobre 2006 13:27

      J’ai découvert la solution cleanova au mondial de l’automobile cette année. Oui, agissons sur les moteurs, mais surtout sur les usages. La mobilité peut augmenter tout en ayant un nombre de véhicules km qui diminuent. Il faut augmenter le taux d’occupation des voitures et le taux de charge des camions. Au global, on fait vraiment un saut en agissant sur les organisations.


  • faxtronic (---.---.127.45) 1er septembre 2006 13:45

    Parfaitement, l’energie est un probleme, l’organisation de la vie est autre probleme. Nous allons passer a une societe mondiale, qui il y 10 ans comprenait moins de 600 millions de personnes au niveau de vie eleve, avec maintenant 2 ou 3 milliard de personnes, une reorganisation s’impose(au niveau personnel personnel, puis communautaire, national, et mondial. Ce peut etre le fait de volonté, ce sera de toute facon le fait du marché. A moins d’un miracle.

    Cependant le probleme du rejet carbone, est le fait qu’il est dégagé dans l’atmosphere. Si on peut le contenir, le onditionner, quitte ensuite a le remettre dans les trous souterain (ancienne mine, puit de forage vide). La production de dechet n’est pas le vrai probleme (on peut toutefois s’efforcer d’en produire moins par personne, mais la quantite explosera du fait de l’augmentation drastique du nombre de consommateur), le probleme c’est le stockage. L’atmosphere est satures en dechet, il faut trouve un autre moyen.


  • superResistant 1er septembre 2006 14:35

    Des solutions ont déjà été trouvé. Je me souviens de cet entrepreneur qui avait crée une voiture fonctionnant à l’air comprimé il y a 2ans. La voiture était bien sûr écologique, fiable d’ après son constructeur, d’ une autonomie respectable (200KM), et rechargeable à l’aide d’un compresseur peu évolué. Je n’en ai plus entendu parler depuis, alors que ce monsieur posait pour les photographes devant une vingtaine de ses voiture, ce qui nous indique que l’on avait dépassé le stade du concept-car.

    Après recherches, je tombe sur ca, qui a déja été publié en 2000 : http://c-est-tout.com/infos/info_719.shtml

    Je pose une question de néophyte, pourquoi ce type de projet ne donne jamais lieu à une production en grande série ?

    j’ avance plusieurs hypotheses :

    cette voiture n’est pas assez fiable, mais ce probleme pourrait etre résolu facilement, après tout les automobiles des années 30 n’étaient elles aussi pas exsangues de tout reproche !!
    les constructeurs européens voient d’ un mauvais oeil cette iniative d’autant plus qu’ils ont pris un sacré retard sur ce mode de propulsion, et dont pression sur les equipementiers automobiles pour les forcer à refuser des commandes de cette société, pour noyer le projet.


    • (---.---.218.164) 1er septembre 2006 15:53

      La voiture à air comprimé n’est pas forcément écologique. Pour comprimer de l’air il faut une (grande quantité d’) énergie qui est majoritairement produite à partir d’électricité (nucléaire, etc) ou d’énergies fossiles. Le rendement énergétique est faible, ainsi si le compresseur tourne à l’essence on rajoute une étape (la compression d’air) qui engendre un rendement plus faible que si on avait mis directement l’essence dans le moteur. L’air comprimé n’étant qu’un vecteur d’énergie, autant utiliser à ce compte là l’hydrogène qui apporte une meilleure autonomie.

      Le fait est que pour les voitures on n’a pas de meilleure solution (d’un point de vue énergétique en tout cas) que les carburants fossiles, et c’est bien là tout le problème !


    • (---.---.164.74) 2 septembre 2006 22:05

      Dans cette filière d’air comprimé, la compression devient un très bon moyen de stockage de l’énergie, qui est le problème le plus difficile à résoudre. Si l’air est comprimé à partir d’énergie solaire (photoélectrique ou éolien) produite localement, on aurait tout de même un grand progrès à la fois sur le CO2 et sur la qualité de l’air en zone urbaine.

      Mais cela fait beaucoup de mécontents ... influents : milieux pétroliers, automobiles et routiers, transport et distribution électrique.


    • Dominique Bied (---.---.89.36) 3 septembre 2006 19:47

      N’oublions pas que les lobbies influant existent parce que le consommateur pousse. Il faut apprendre les modes de vie sobres à l’école.


  • RicoH (---.---.89.123) 1er septembre 2006 15:54

    Le craquage du carbone est effectivement la solution la plus rentable pour obtenir de l’hydrogène ACTUELLEMENT, mais la fusion nucléaire peut permettre de produire assez d’électricité pour électrolyser l’eau, non ? La voiture à hydrogène est donc peut-être un véhicule d’avenir seulement...

    Par contre, je me pose la question qui n’a pas était soulevée dans cet article (même si ça concerne la sécurité et non pas l’écologie : Le stockage de l’hydrogène n’est-il pas extrèmement dangereux, surtout pour un véhicule métallique lancé à 130 km/h dans une atmosphère à 21% d’O2 ?)


    • arin (---.---.192.30) 1er septembre 2006 17:47

      Le problème du stockage et en plus dans une voiture est un problème. Mais les chercheurs rivalisent d’ingéniosité. Le dernier article que j’avais lu sur futura-sciences.com parlait de comprimés d’hydrogène. L’hydrogène était combiné à quelque chose pour être à l’état solide ou bien l’hydrogène était libéré à petite dose. Le but étant de résoudre le problème explosif et la capacité dans un volume réduit. Ca viendra.


    • martoni (---.---.18.77) 2 septembre 2006 13:17

      Et la voiture a essence, n’est elle pas un danger public quand elle est lancée à 140kmh (l’essence ça explose ! ).


    • (---.---.226.247) 2 septembre 2006 21:44

      la fusion thermonucleaire une solution ? rapellez vous il y a 40 ans on devait recycler les dechet de la fission qui pretend encore cela ? on cherche a les enterrer pour 10000 ou 100000 ans alors que nous sommes incapables de gerer quoi que ce soit sur plus de 20ans.

      La fusion on nous l’annoncait il y a 20 ans pour dans 30 ans, aujourd’hui on nous annonce pour dans 30 a 40 ans ans peut être une fusion experimentale durant 400 secondes avec super ITER, l’electricité si c’est possible un jour ce sera dans 150 ans au mieux.


    • Dominique Bied (---.---.89.36) 3 septembre 2006 19:51

      Le nucléaire ne sera jamais une solution alternative au carburant fossile dans le transport. On n’a pas le temps de construire les milliers de centrales de quatrième génération dans les délais qui nous sont imposés par le problème du climat. Le nucléaire est adapté pour fournir un usage électrique, et encore : la question des déchets n’est pas réglée et les réserves d’uranium sont limitées.


    • seee (---.---.69.49) 20 octobre 2006 09:29

      Le stockage à bord d’un véhicule peut se faire par :

      - la compression à 350 bars (véritable bombe !) dans un réservoir en alliage d’un volume de 120 litres pour un stockage de 3 kg d’hydrogène et une autonomie de ...200 km (surcoût de 20 000 € par rapport aux véhicules actuels). la compression peut atteindre aujourd’hui 700 bars grâce à de nouvelles technologie de réservoirs mais malgré cela, il faut souligner que 4,6 l d’hydrogène sont nécessaire pour produire la même énergie que 1 l d’essence.

      - la liquéfaction à - 253 °c , 5 kg d’hydrogène étant contenus dans 70 litres la solution est intéressante ! Mais 1/3 du pci est utilisé pour l’abaissement de température, sans compter les problèmes d’isolation, puis le réchauffement de l’hydrogène...)

      - le stockage solide par l’incorporation d’hydrures, le poids du réservoir est d’environ 300 kg, les températures et pression d’utilisation restent très élevées.

      Comme vous pouvez le constater, les obstacles à l’utilisation de l’hydrogène sont bien réels et je n’aborde pas la question de sa production.

      De par sa disponibilité, son côut de production, son PCI, sa facilité de transformation, le pétrole mérite bien son surnom d’or noir, et le détrôner ne sera pas possible.

      Espérer l’apparition d’une nouvelle technologie alternative à court terme (comme à moyen terme d’ailleurs) est illusoire, d’autant plus que les développements significatifs dans le domaine de la thermodynamique ont atteint leurs limites après de nombreuses décennies de progrès (observez que les secteurs bénéficiants d’évolutions majeures depuis 20 ans sont celles qui n’ont pas été exploitées pendant le XIX et le XX è siècles, comme la génétique, l’informatique...)

      La solution réside dans l’adaptation urgente de nos sociétés à la disparition progressive de l’énergie facilement disponible à bas prix, et à l’exploitation des sources énergétiques alternatives sachant qu’elles ne représenteront pas la panacée.


  • Voltaire (---.---.65.37) 1er septembre 2006 17:21

    L’article pose les bonnes questions ; il est utile de redire qu’en effet la voiture à hydrogène ne servirait à rien pour lutter contre l’augmentation de l’effet de serre : quelque soit le système de production utilisé, le bilan énergétique demeure de toute façon médiocre. L’attrait de ce type de véhicule réside dans la réduction des particules émises, et donc dans celle de la pollution de nos agglomérations.

    En réalité, le problème de l’effet de serre est lié à celui de notre consommation d’énergie et nous amène à une solution évidente :

    - la réduction de la consommation d’énergie, par le biais de procédés moins « énergétivores »

    Cela passe par une recherche innovante dans ce domaine et, de façon liée, à la fixation progressive de normes et réglementations en matière de consommation (que ce soit dans les procédés de fabrication aussi bien que dans l’utilisation effective d’énergie de nos machines etc...).

    Par exemple, rien n’empêche de fixer des normes de rejet de CO2 par les véhicules de plus en plus stringentes ; à la limite, peu importe le système utilisé (véhicule hybride, meilleure combustion, limitation de la puissance des moteurs etc...) du moment que le résultat est là. Il en va de même pour la construction et la consommation énergétique de nos bâtiments etc... L’avantage est que ces normes stimulent l’innovation et vice-versa.

    Il ya aussi beaucoup de gains possibles en changeant nos modes de vies, mais cela est sociologiquement plus complexe à réaliser. Il me semble que l’approche réglementaire est la plus simple à mettre en oeuvre, mais elle nécessite une approche européenne au moins pour être efficace.


  • pat (---.---.249.50) 1er septembre 2006 17:22

    pour traiter d’un problème aussi énorme et urgent, il faut que la société prenne conscience du dangers.

    Il nous faut des donnees claires, compréhensibles (par le plus grand nombre de gens possible), et complètes. Pas des raccourcis.

    votre article est passionnant sur le fond. Mais la démonstration est imprécise, elle ne semble pas prendre en compte tous les éléments voulus, ne serait-ce que :

    - faire le tour de toutes les alternatives au carburants communs, celles issues de recherches « officielles » (héoliennes, géothermie) mais aussi les expèriences de débrouillards et bricoleurs compostage, huile de friture recupérees pour alimenter sa voiture, légère modif du moteur diésel et ça marche je l’ai vu !!!

    vous avez raison il faut aussi faire des économies, mais pour éviter le cataclysme, les changements ou plutôt les révolutions devront être multiples :

    - convaincre et donc savoir expliquer ce qui est complexe dans un monde médiatique où on ne peut disposer d’assez de temps.
    - faire des économies et donc consommer moins en économie de marché.
    - cherchers toutes les alternatives technologiques dans un monde industriel qui cherche à préserver ses marchés établis.


    • seee (---.---.71.242) 20 octobre 2006 09:36

      Bilan sur la production de biomasse :

      1) La production de biomasse depuis les terres agricoles en jachère (environ 1,5 Mha) sont insuffisantes pour atteindre l’objectif qui a été fixé à 5,75 % de biocarburants dans les carburants en 2010 en raison notamment du rendement médiocre de production de la biomasse de l’ordre de 1 à 2 tep substitué / ha de culture. Donc 3 Mtep au mieux.

      2) la moitié de la superficie forestière actuelle (5 Mha) permettrait de produire, depuis la biomasse récupérée, du biocarburant pour environ 10 Mtep, Laissons le reste pour une petite partie du chauffage, le bois d’oeuvre...

      3) le gisement autre valorisable en France (stations d’épurations, fraction fermentescible des O.M., déchets agricoles, industrie...) représente un maximum de 3 Mtep bruts. (à titre indicatif, le potentiel de biogaz issu des ordures ménagères est de 300 Ktep/an)

      Total 16 Mtep au mieux soit moins de 30 % des besoins annuels des transports (50 Mtep/an). C’est bien mais loin d’être suffisant, d’autant plus qu’il faudra donner la priorité aux secteurs essentiels que sont l’agriculture, la sécurité, la santé, l’armée... (Pour cette dernière, avez vous pensé à ce que pourrait devenir la défense d’un pays dans l’utilisation des moyens militaires conventionnels sans pétrole (nos rafales, transats....) ) ?

      On peut aussi produire des carburants de synthèse depuis le charbon mais cela va à l’encontre de la réduction des rejets en CO2. Et pour ce qui est de la séquestration du CO2...


  • Fabrice Fabrice Duplaquet 1er septembre 2006 17:23

    Il faut bien entendu investir dans la recherche mais le craquage n’est pas le seul moyen. Cette technique est surtout très polluante. Les USA qui ont encore d’énormes réserves de charbon s’orientent vers ce processus pour créer leur industrie hygrogénique mais c’est une véritable catastrophe pour l’environnement.

    A voir aussi :

    http://www.citoyen-de-mons.com/article-1869464.html


  • miteny (---.---.165.158) 1er septembre 2006 17:50

    De toute façon, aucun politique ne sera assez courageux pour entreprendre quoi que ce soit. Nous sommes foutus. Il n’y a qu’une catastrophe climatique qui peut arrêter la folie humaine.


  • Rdlm (---.---.114.107) 1er septembre 2006 18:59

    En Islande, il existe déjà des stations essence qui proposent de l’hydrogène ! Là bas, l’énergie nécéssaire à produire d’hydrogène vient des sources chaudes « non poluantes » (enfin pas plus que leur polution naturelle). Aux alentours de 2020 (j’ai la mémoire qui flanche), le pétrole sera bani du pays à part pour les avions.

    A lire : L’Islande brise la glace


  • paul (---.---.158.184) 2 septembre 2006 08:35

    pour économiser le pétrole il y a plusieurs solutions : la voiture électrique dont les pétroliers ne veulent pas, le télétravail dont les petits chefs ne veulent pas, la répartition de l’habitat et des entreprises dont les élus des grandes villes ne veulent pas, la répartition des horaires des entreprises et des administrations, la déconcentration géographique des services de l’état, la répartition des congés sur l’année, la suppression des grosses cylindrées uniquement destinées à satisfaire l’égo d’une minorité, le rétablissement des gros paquebots avec propulsion nucléaire pour limiter les avions gros pollueurs dont il ne faut jamais parler, le rétablissement des emballages consignés, la suppression des suremballages, amélioration des techniques de reconditionnement et de recyclage, augmentation des taxes sur les produits polluants et suppression des taxes sur les produits ne produisant pas de pollution et recyclables.


    • Zermikus (---.---.199.192) 3 septembre 2006 15:43

      Bien vu....

      En fait, le seul frein à l’évolution est la nécessaire poursuite des profits pétroliers...

      Et pas seulement pour les marques... Une association de consommateur a proposé une taxe sur porfits à l’endroit des sociétés pétrolières. Je doute de son efficacité...

      En fait, celui qui a gagné le plus de l’inflation du pétrole, c’est l’état... Et celui qui a perdu le plus, c’est le contribuable...

      Tant que les lobbies pétroliers auront encore quelques centimes à tirer, il n’y aura pas d’évolution sensible...

      Regardez comment les énergies alternatives sont freinées des quatre fers....


  • Serge (---.---.221.164) 2 septembre 2006 10:36

    Je pense qu’on arrivera à un point où on devra interdire les voitures : les gens ne veulent pas croire à ce réchauffement. Ça ne les arrange pas car ils sont drogués au matérialisme. Ça nous fera du bien physiquement. Trop d’européens deviennent à 40 ans des gros tas graisseux, laids, pleins de cholestérol, car ils ne marchent pas assez alors que l’homme est un primate fait pour courir et marcher. Quand on marche régulièrement on ne se transforme pas en veau de mer avec cet infâme double menton !


    • Zermikus (---.---.199.192) 3 septembre 2006 15:46

      Exact, et ça commence tôt....

      Regardez le nombre de « handicapés » que les parents amènent à la porte de l’école... Et parfois en portant le cartable !....

      Mes camarades d’écoles allaient à pied - comme moi, certains avaient même jusqu’à 15 kilomètres, ils sont toujours vivants !


    • Dominique Bied (---.---.89.36) 3 septembre 2006 20:01

      Je n’aime pas les interdictions, je suis un libéral éclairé, partisan de créer une économie responsable. Comment la créer ? En démocratie et dans une économie de marché, ce qui modifie les comportements, c’est le prix. L’état a un outil, la fiscalité. Il faut accepter une augmentation des taxes sur les activités émettant du carbone et consommant de l’énergie. Chaque acteur doit payer le juste prix de l’énergie qu’ils consomment. Cela veut dire aussi la fin de l’énergie gratuite pour les salariés d’EDF, GDF, la gratuité des transports pour les salariés de la SNCF, une augmentation régulière de la tipp. On peut aussi imaginer une TVA dont le poucentage augmente de façon non linéaire en fonction de l’énergie consommée et en fonction du carbone émis. Chacun garde sa liberté, mais est dicté dans son comportement par le prix. Il faut bien voir que la planète est notre patrimoine, elle a une valeur économique qui n’est pas comptabilisée dans notre PIB. Or une activité impacte positivement ou négativement sur cette valeur. Seule la fiscalité permet d’internaliser les coûts environnementaux.


  • Ikomai (---.---.92.233) 2 septembre 2006 11:23

    Bonjour à tous. Il est sans aucune doute très intéressant vos propos sur les énergies et la degradation climatique. Il faudrait tout de même considerer l’enorme retard de l’Europe dans ce sens. MËME LES PAYS SOUSDEVELOPPES FONT MIEUX AUJOURD’HUI !! Je suis desolé mais justement les pays « consomateurs » doivent faire le plus grand effort car pendant un siècle ils n’ont pas regarder plus loin que leurs interêt et cela continue allegrement. Personne peut dire jusqu’à quand car il y a l’infrastructure économique entière qui est en jeu. Elf,Total et ses amis ont fait des guerres pour defondre leur business. Il y a que les idiots qui ne le savent pas aujourd’hui. Des milliards de milliars en jeu et un petit écolo au milieu pour dire cela ne va pas. Oui c’est vrai cela ne va pas de tout même. La question peut être resolue mais vous le savez, un seul politique ne peut faire grand chose et on a vu mieux c’est de se taire pour conservé le poste que faire une gueguerre avec le pouvoir. On a vu aussi les maffia au pouvoir aux USA, donc la « bataille démocratique à l’occidental » est meilleure que certaines mais n’apporte que des solutions très ambigues à ce sujet.La solution est donc ni dans la politique pure parceque usée et corrompue jusqu’à la mouâle. Exemple français : Sachant que les biocombustibles entre autres, avaint un essort positif autre atlantique et que devant la poussée économique de pays en devéloppement allaient tiré le prix des matières premieres vers le haut, la France et l’Europe se sont contenté de constater sans pour autant agir. On a tout lu et entendu au sujet autant les socialos que le gens de droit Quelle différence ? Separer pour regner C’est vieux mais encore à la mode !!Ainsi va l’histoire. Mais quand vous dit radicalisation alors la vous rentrer dans l’inaceptable, cela est presque du terrorisme Pourquoi ? Deamande vous pourqoui ? Parque le système établi s’il implose il y aura plus des dègas que celui des plusieurs bombes atomiques. On peut difficilment dire on opte pour le Hydrogène (propre) de jour au lendemain ou pour la betterrave ou la canne à sucre etc, etc Non. Deja les caisses de l’état c’est ne pas l’état que les remplies c’est sont les actif en forme d’impôts et encore une fois on peut savoir combien on pay en tout avec la TIPP inclu. Cela c’est un choix et au citoyen de choisir de se faire avoir au pas au but du compte. L’histoire comme vous dites est le temp, celui de savoir jusqu’a où les citoyens pourront tenir cette parodie avec des gens incompétents à crever. Avec des formations « special mentir au peuple » C’est très curieux d’en arriver la mais c’est une réalité de tout le jours pour certains « radicals » N’est pas ? Juste une chose : On peut porter plainte, je le souhaite,contre toute manifestation contraire a la vie et l’assasinat des gens ages ou d’enfant qui sont mort (plus au mois 1500)tous les ans à cause des la pollution produit par les bagnoles parmi d’autres alors ces responsables doivent être jugés commet formant parti d’un groupe sans avoir justifié ces actions meurtrières même s’il n’y a pas prémeditation. Il suffit d’y aller chercher le coupable non ? Pourquoi on continu à se dire Heuu t’a vu il y a eu 15000 papis et mamis qui sont passé à l’as pendant que j’étais au Brésil C’est dang non ? Un des ministres en cause est à la Croix Rouge aujourd’hui !!!! Il faut vraiment arreter la stupidité Monsieurs Dammes sinon la facture sera vraiment dure à avaler.


  • marc (---.---.160.25) 2 septembre 2006 15:18

    Justement en 2007 il y a des elections, et aux lieu de voter toujours pour les memes truands, pourquoi de pas voter pour des non professionels de la politique ? peuvent pas faire pire, mais peuvent faire mieux car pas sponsorise par les grandes societes.


    • Pierre P (---.---.143.138) 3 septembre 2006 16:28

      Effectivement, Nicolas Hulot serait un très bon choix écologique, économique et honnête. http://www.lefigaro.fr/france/20060901.FIG000000003_nicolas_hulot_fait_un_t abac_chez_les_centristes.html


    • Dominique Bied (---.---.89.36) 3 septembre 2006 20:07

      Alors votez pour Corinne Lepage, seule personne compétente aujourd’hui pour résoudre ces problèmes. Elle défend l’environnement depuis plus de 20 ans dans son métier. Elle a gagné le procès avec les communes bretonnes contre les lobbies pétroliers américains. Elle a créé la loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie qui est en train de porter ses fruits sur la remise en cause de la place de la voiture en ville avec les plans de déplacements urbains. Elle est compétente en droit de l’environnement. Et surtout, elle est reconnue à l’international, surtout au niveau de l’Europe.


    • Dominique Bied (---.---.89.36) 3 septembre 2006 20:21

      Alors votez pour Corinne Lepage, seule personne compétente aujourd’hui pour résoudre ces problèmes. Elle défend l’environnement depuis plus de 20 ans dans son métier. Elle a gagné le procès avec les communes bretonnes contre les lobbies pétroliers américains. Elle a créé la loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie qui est en train de porter ses fruits sur la remise en cause de la place de la voiture en ville avec les plans de déplacements urbains. Elle est compétente en droit de l’environnement. Et surtout, elle est reconnue à l’international, surtout au niveau de l’Europe.


  • tchoo (---.---.238.151) 2 septembre 2006 16:07

    Ainsi pour diminuer l’émission de CO2, il faudrait que nous, pékin moyen, nous modifions nos modes de vie. Certes, certes ! Mais que faites-vous de l’organisation actuelle des échanges qui fait que nous produisons nos besoins à l’autre bout de la terre, et que la plupart des stocks des entreprises, se trouvent sur les autoroutes, entre les parois des semi-remorques des transporteurs. Il y a là, une révision totale des modes de fonctionements de tous le tissus des entreprises. Va-t-on vers cela ? Il semble plus facile de demander l’effort à chacun d’entre nous, alors qu’il subit déjà toutes les conséquences de l’organisation actuelle.


  • petit tom (---.---.25.102) 2 septembre 2006 16:45

    En effet cet article (tres interessant d’ailleurs) n’est pas sur le réchauffement climatique mais sur l’organisation socio-économique de l’homme. Il y aura toujours 2 écoles à ce sujet. Ceux qui pensent que le capitalisme et la technologie sont la solution même à leurs problèmes intrinsèques, et ceux qui pensent qu’il faut s’en éloigner pour éviter les problèmes... Pour ma part je pense que nous pouvons mettre en place de nouveaux types d’organisations grâce à la technologie et ainsi n’ayont pas peur des mots, modifier notre vision du monde.


    • Dominique Bied (---.---.89.36) 3 septembre 2006 20:11

      Oui, ce que je dis, c’est que la technologie seule n’apporte que des modifications à la marge. Elle ne peut qu’accompagner une modification des structures de modes de vie et de consommation.

      Exemple : si vous amenez de l’informatique dans un désordre, vous amplifier le désordre. Il faut d’abord organiser puis implanter.


  • superResistant (---.---.80.165) 2 septembre 2006 23:50

    Malheureusement je crois bien qu’il n’y a aucune solution... Trop d’ argent est en jeu, trop de personnalités politiques sont liées de plus ou moins loin avec les pétroliers et aucun n’aura assez de - pardonnez moi l’expression - couilles pour lancer une véritable politique de sauvegarde de l’environnement. Le problème à mon avis est que le dérèglement du climat produit et produira encore de nombreuses catastrophes climatiques (malheureusement ?!?!?!?!) trop faibles pour qu’une véritable prise de conscience se fasse.

    Par contre, si cet hiver nous avions des températures avoisinant les -30 ° et que cela fasse des dizaine de milliers de morts là peut-etre les politiques s’interesseront à ce probleme car sans leur demander de changer de mentalité (ce qui serait l’idéal mais on ne peut changer la nature de l’homme) l’ electorat s’engagerait plus dans l’ écologie et ils seraient obligés de suivre l’ évolution de la mentalité du marché, à savoir celle des « électeurs ».

    Ou bien ce que j’espere les prix du pétrole vont grimper jusqu’ à atteindre des prix délirants de l’ordre de 10euros le litre ce qui limitera la demande, et les constructeurs fabriqueront alors massivement des véhicules fonctionnant à l’aide de nouvelles technologies plus respectueuses de l’environnement, pour répondre à la demande du peuple.

    Je tiens depuis le début un discours écolo, mais je ne soutiens pas les verts smiley (loin de là)


  • (---.---.140.98) 3 septembre 2006 01:41

    le petit yaqua et le grand fautquon

    ma foi, ça mange pas de pain


  • Idees noires (---.---.204.235) 3 septembre 2006 19:19

    http://agoravox.fr/smileys/en_colere.png La folie du moment, c’est que l’Europe exporte son essence sans plomb vers les USA pour importer du fuel des USA... Le transport transatlantique est la cerise sur le gateau de la pollution. Et les echappements des diesels ruinent notre sante.


  • Demesure (---.---.99.249) 5 septembre 2006 14:35

    Et les echappements des diesels ruinent notre sante.

    Mais alors comment ça se fait que l’espérance de vie en France augmente d’un trimestre PAR AN depuis 2 décennies ????


    • Dominique Bied (---.---.17.159) 5 septembre 2006 22:40

      Il y a toujours une inertie entre un facteur de mauvaise santé du à l’environnement et l’observation des conséquences. Les effets des particules sur l’espérance de vie (asthme, problème respiratoire, obésité, problèmes cardio vasculaires et cancers) se verront lorsque la génération des enfants nés dans les années 70 atteindront 70 ans, c’est à dire en 2040. On observe déjà une baisse de l’espérance de vie aux Etats-unis due à l’obésité.

      Le temps de renouvellement de l’ensemble d’un parc automobile de 30 millions de véhicules met 20 ans. Une nouvelle technologie moins polluante est très lente à pénétrer le marché.


  • pierre-Yves Guignard (---.---.237.27) 6 septembre 2006 10:40

    Bonjour,

    Je signale qu’il existe une façon économique de produire de l’hydrogène, avec les réacteurs nucléaires à haute température de 4ème génération (PBMR) développés par l’Afrique du Sud pour 2012. En combinant l’hydrogène produit avec du CO2 on produit du méthane directement utilisable par les voitures actuelles. Le coût de revient de ce pétrole synthétique serait inférieur à 5 dollars le baril qu’elle que soit les circonstances géopolitiques...


  • Pierrot (---.---.23.48) 7 septembre 2006 19:05

    Bonjour, L’hydrogène n’est pas présent à l’état libre sur terre, aussi il fut le produire à partir de substances carbonées.

    Si on utilise le charbon ou le méthane évidemment il n’y a aucun avantage en terme d’émission de CO2. Par contre il peut servir à réduire les émissions polluantes (NO2, poussières sub-microniques, SO2, hydrocarbures aliphatiques et aromatiques)dans les villes.

    Il faut donc utiliser une énergie n’émettant pas de CO2 pour effectuer l’hydrolyse de l’eau (par exemple l’énergie nucléaire, photovoltaique, éolien, hydraulique etc.)

    La plus abondante et la plus économique est actuellement et à long terme l’énergie nucléaire de fission avec les réacteurs de 4 ème génération (après 2030). Reste le problème du retraitement des déchets qui sont actuellement en voie de recherche mais semble accessible.

    La diminution de la consommation énergétique, transport, chauffage, industrie est aussi une mine de solutions partielles mais la aussi il faut du temps, de la science, de la technique et le changement des mentalités dans l’ensemble du monde ... pas facile !

    La valeur des hydrates de carbone au fond des mers citée dans l’article est très incertaine et très majorante du fait que très peu de sondages ont été effectués (valeur émise par un pétrolier : suspecte !).

    Il ne faut pas non plus oublier que des gisements géologiques peuvent permettre de stocker le CO2 excédentaire (au dessus des 4 milliards de tonnes par an). D’autres solutions sont envisageables car la créativité humaine est sans limite !

    Bien cordialement.


    • Dominique Bied (---.---.17.46) 7 septembre 2006 23:58

      Certes, les hydrates de gaz dans l’océan profond et sous les terres arctiques sont sans doute surévaluées. Ceci étant dit, les milliards de tonnes sont là en ordre de grandeur estimé, suffisants pour nous mettre en état de vigilance et de réaction d’urgence car nous n’avons pas dans ce domaine de joker.

      Quand au nucléaire 4ème génération et l’hydrogène, en théorie, vous avez raison. En pratique, nous ne serons pas prêt à déployer la production d’hydrogène et à la diffuser dans l’ensemble du parc automobile. Il faut déjà 20 ans pour diffuser une nouvelle technologie de moteurs dans tout le parc. Cela fait plus de 40 ans pour mettre la solution en oeuvre. Or nous avons 20 à 30 ans pour éviter l’effet d’emballement du réchauffement.

      Les vraies solutions rapides à mettre en oeuvre sont du type organisationnelle. Je vous invite à lire l’article de mon blog « changer l’usage de l’automobile ».

      Quand aux puits carbone, là encore c’est le délai pour mettre en oeuvre cela.

      L’histoire nous enseigne que toute civilisation brillante est morte de mégalomanie et de manque de modestie. Nous ne devons pas croire que les solutions sont uniquement techniques. Il ne faut pas chercher de zorro, hydrogène ou nucléaire, mais plutôt chercher les solutions humaines. Nous n’avons pas beaucoup d’autres choix.


    • Pierrot (---.---.23.48) 8 septembre 2006 15:13

      Bonjour,

      vous avez raison, il faut de 20 à 40 ans pour industrialiser massivement une nouvelle technique. Cependant je pense que c’est aussi difficile et aussi long, peut être plus encore, pour changer les organisations, les mentalités, les cultures acquises dans l’ensemble du monde (occidental, asiatique, africaine, indienne, musulmane, amérindienne etc).

      Je ne voie pas d’où vous sortez le fait que dans 20 ans ce sera l’emballement de l’évolution climatique des basses couches de l’atmosphère (les hautes couches se réfroidissent). Le GIEC ne dit pas celà mais (dernier rapport : + 1 à 5 °C à la fin de ce siècle : 2100).

      Il faut dire que plus les actions sont rapidement réalisées, meilleur c’est. Mais il n’y a pas de date butoir.

      IL faut marcher sur nos 2 pieds : technique et organisation mais pas l’un sans l’autre.

      Cordialement.


    • Dominique Bied (---.---.105.244) 9 septembre 2006 01:51

      Le délai de 20 ans m’a été donné par vladimir romanovsky, ex président de l’association de chercheurs uspermafrost. En fait il dit 15 à 25 ans, je vous transmets sa réponse à ma question sur le dégazage de méthane. En gros, il dit que si on continue, on pourrait atteindre des phénomènes de seuil, donc des disocntinuités brutales dans l’émission de méthane. Il dit aussi qu’un suivi annuel de la fonte du permafrost par mesure des temératures est essentielle tous les ans.

      "Dear Dominique,

      The permafrost thaw is a real threat to the Earth climatic system if we assume that the global warming is a negative process. However, the changes in permafrost at present time are very slow and there is no need to report on these changes on a monthly time scale. So far, these changes are noticeable on interannual to decadal time scales. Though the situation can change any time if some thresholds in permafrost evolution will be crossed and permafrost will start to degrade within widespread areas. At some regions (Alaska for example) this could happened during the next 15 to 25 years. That is why it is very important to monitor permafrost temperatures in the polar regions"

      Je ne suis pas sûr que les modèles climatiques actuelles aient mis en équation ce phénomène avec toute la diligence.

      J’essaie depuis plusieurs mois, de recontacter les canadiens pour en savoir plus, sans succès pour le moment.

      En tout cas, pour cela, nous n’avons pas de joker. Nous ne pouvons nous permettre de jouer au laisser faire, au plus vite on ira au mieux ce sera.


  • l’Omnivore Sobriquet (---.---.29.167) 9 septembre 2006 11:42

    Bravo, « Pierrot » a tout bon.


  • toto2 (il y a un autre toto sur ce fil) (---.---.191.17) 6 octobre 2006 19:58

    Salut les filles !

    Bon le topo sur l’hydrogène est pas mal mais il faut savoir que le soucis du H2 n’est pas sa seule casserole loin de là.

    l’hydrogène traine des tares fondamentales dont certaines impossibles à franchir.

    à la production :

    l’hydrogène gazeux une fois liquéfié fuit inexorablement (molécule la plus petite de l’univers, il n’existe pas de matériaux totalement étanche à l’h2) ce qui vient grever légèrement la performance, mais surtout pourrait poser problème dans une utilisation collective souterraine.

    - si on le produit électriquement : aux 70% de pertes énergétique produite par la centrale électrique il faut cumuler 25% de perte par électrolyse (meilleure hypothèse). autre filière, la production directe par un réacteur nucléaire. meilleure conversion espérée : 40% de pertes énergétique

    - si on le produit par des sources renouvellables il faudra accepter de rajouter à leur déplorables rendement un surcroit de perte électrolytiques de 25%

    - une fois stocké (+ fuites) on le passe dans une pile à combustible qui dans le meilleur des cas re-pert 50 à 60% de l’énergie lors de la re-conversion en électricité

    moralité : les meilleurs prototypes font DU PUIT A LA ROUE (qu’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit) le MÊME RENDEMENT QU’UN DIESEL PERFORMANT voir moins bien

    Alors pourquoi ? parceque ça interresse les gaziers, seuls à pouvoir fournir les quantité industrielles nécéssaires !!! et donc les pétroliers/gaziers actuels qui dealent avec les firmes auto

    A QUOI S’OPPOSE LA FILIERE H2 ?

    - à la réduction des besoin
    - à la destruction du réseau de fourniture de carburant par un système tout électrique de bout en bout considérablement plus rentable (via captage par induction dans la chaussée + batteries par exemple)
    - à certaines filières biocarburant qui présentent un rendement énergétiqe et Co2 bien supérieur au H2

    avant de critiquer ce post, vérifiez chacune de ces assertions point par point et on en reparle


  • O.Z.Acosta (---.---.145.138) 20 octobre 2006 10:16

    L’utilisation massive du pétrole vient aussi de la multiplication des échanges.

    Faire produire à l’autre bout du monde est rentable par le cout de transport est minime. Commençons à mettre des taxes sur les transport polluant (aviation, navigation) et redirigeons cette somme vers la recherche sur les énergie renouvellable.

    Pour la défense, les allemands ont déjà produit des sous-marins fonctionnant avec une pile à combustible et ca fonctionne, ils en ont vendu près de 20 qui sont actuellement en construction.

    Si l’on veut s’en sortir, il faut réduire notre consommation mais aussi éviter que les pays emergeants fasse les même erreurs que nous.

    Il y a pas de date butoir mais une température butoir, 1° de plus et le permafrost va se mettre à fondre et le methane qu’il contient est plus dangereux que le CO2.

    Z


  • ligeri947 10 décembre 2006 17:49

    à mon avis les seuls véhicules pour lesquel l’hydrogène pourrait être intéressant en tant que carburant sont l’avion et les gros navires. L’avion car l’hydrogène est trés léger et pourrait augmenter leur rayon d’action et leur charge utile en adjoingnant de l’oxygène comme comburant on pourrait les faire voler à trés haute altitude de l’ordre de 20 ou 30km voir plus pour les trés longues distances et réduire ainsi voire supprimer les frottements de l’air et l’échauffement de la carlingue . La vitesse des avions serait ainsi augmentée et les rejets ne seraient que de la vapeur d’eau. Déjà en islande des bateaux fonctionnent à l’hydrogène et leurs performances s’en trouvent àméliorées. (stockage de l’hydrogène plus facile et plus sécurisé sur un bateau).

    Pour les véhicules terrestre à moteur, il en va tout autrement car l’hydrogène est un gaz léger et terriblement explosif, bref rouler avec une bombe dans le véhicule n’intéressera personne. La moindre fuite sur une tubulure et un moteur chaud ou une étincelle électrique fera exploser le véhicule. De plus l’hydrogène n’apportera rien de plus que l’utilisation d’alcool comme carburant qui produit beaucoup de vapeur d’eau et trés peu de CO2 en brulant.L’alcool est beaucoup plus facile à stocker dans un réservoir et à distribuer que l’hydrogène


  • Jean Vladimir 19 septembre 2007 18:47

    L’énergie atomique inoffensive et inépuisable, « Wonder Woman » du climat et de l’énergie : page 8 du site www.savoir-ce-qu-est-l-univers-et-ce-que-nous-avons-a-y-faire.net


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