jeudi 9 août 2018 - par Korrigan

Le beau bordel européen de l’agriculture bio

Il est difficile de trouver un agriculteur bio français qui ne soit pas vent debout contre le règlement européen actuel de l’agriculture biologique. Mais en voulant corriger les erreurs du passé, le mouvement de la bio et les politiciens européens en font de nouvelles ! Gravissimes pour l’avenir de l’agriculture biologique !

Pourquoi le règlement européen actuel ne satisfait pas les paysans bio ? Parce qu’il est beaucoup moins ambitieux que le règlement français originel, qui a dû s’aligner sur la version commune, plus légère.
Résultat ? Des éléments importants ont été perdus comme le lien à la terre, c’est-à-dire l’obligation de planter en pleine terre les fruits et légumes cultivés (donc d’éviter l’hydroponie par exemple), facteur essentiel pour le goût des aliments ! Pour un maraîcher artisanal et local, cela veut aussi dire que ses fruits et légumes, cultivés selon les normes plus élevées de l’agriculture bio française d’avant, ne sont pas plus valorisés que ceux produits dans la région de la mer de plastique du Sud de l’Espagne, qui s’est également mise à la bio… mais juste le strict minimum pour apposer le logo « AB ». A cela s’ajoute la pression qui se fait de plus en plus sentir de la grande distribution (coucou Carrefour et Leclerc !) pour faire baisser le prix des produits bio, et qui impacte tout le monde, même quand on vend à Biocoop et sur les marchés. Faute de connaître les détails, les consommateurs ne comprennent logiquement pas pourquoi il existe de telles différences de prix, alors que le logo « AB » est présent en grandes surfaces et sur l’étal du marché.
En voulant démocratiser l’agriculture bio, les politiques ont donc compliqué la tâche aux agriculteurs et vendeurs réellement impliqués et permis à des groupes flairant toujours la bonne affaire de vendre du bio « service minimum ». A tel point que dans certains cas, mieux vaut acheter des fruits et légumes « classiques » locaux que chez certains grossistes « bio » peu scrupuleux !

Au printemps 2018, le nouveau règlement bio a été validé et rentrera en vigueur en 2021. Un point a beaucoup fait parler de lui : la légalisation des semences paysannes ! Après avoir entendu des sons de cloche très différents sur le sujet, j’ai fini par lire moi-même ce nouveau règlement.

Règlement bio 2018 : https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=OJ%3AL%3A2018%3A150%3AFULL&from=FR

En fait, il est question du droit de vendre du « matériel hétérogène », c’est-à-dire des graines qui sont plus ou moins semblables, mais pas suffisamment pour être décrites comme faisant partie d’une variété bien précise. Les plantes qui sont issues de ce matériel hétérogène peuvent être d’« une grande diversité génétique et phénotypique ». En cela, ça répond au problème sur lequel buttent les variétés paysannes : elles ne sont pas assez stables d’une génération à l’autre. Elles donnent donc naissance à des plants assez différents les uns des autres.
Au premier abord, cela peut sembler une bonne chose, mais il faut avoir à l’esprit ceci : rien ne ressemble plus à une graine qu’une autre graine ! Si vous avez un potager d’agrément, vous commandez par exemple des graines « hétérogènes » qui sont censées avoir des caractéristiques proches des tomates ananas. Finalement, les graines donnent un mix de tomates ananas et de cornues des Andes, vous vous direz tant pis et voilà tout. Maintenant, imaginez la même chose pour un maraîcher professionnel, ce serait une catastrophe. Il ne pourrait pas honorer ses commandes de tomates ananas, et il n’est pas certain qu’il puisse vendre à la place ses cornues des Andes. De plus, toute sa planification (quand auront lieu les levées ? Quel espacement entre les plants ? Quelle maladie surveillée ? etc) serait impactée.
Potentiellement, ça peut aboutir à de graves problèmes pour le maraîcher. Pas sûr que les assurances agricoles acceptent de couvrir ce type de pertes. Pas sûr non plus, qu’il soit possible de se retourner contre la personne ou l’entreprise qui aurait vendu ce « matériel hétérogène ». En voulant assouplir la commercialisation des semences paysannes, on risque surtout d’augmenter les risques pour les agriculteurs bio de se retrouver avec des cultures qui n’étaient pas celles attendues !

En lisant ce règlement, je me suis rendu compte que le problème ne s’arrêtait pas là ! Actuellement, les variétés cultivées pour la plupart des fruits et légumes sont les mêmes en bio et en conventionnelle. Cela pose certains problèmes : des variétés qui marchent très bien en agriculture classique peuvent être décevantes en bio. Pourquoi ? Car ces variétés sont faites pour être associées à des pesticides et des engrais qui compensent leurs faiblesses. Or en bio, les pesticides autorisés sont moins nombreux ou différents (pas de produits de synthèse, uniquement d’origine naturelle), idem pour l’engrais, d’où la différence.
Pour résoudre cette question, les politiques ont eu une fausse-bonne idée : demander à ce que les variétés utilisées en bio soient créées et cultivées spécifiquement pour la bio ! C’est à ce niveau-là qu’on se rend compte que les politiques pensent parfois bien faire et… font pire. Et par la même occasion, on se demande à quoi servent les syndicats de l’agriculture biologique pour laisser faire.
Cette obligation soulève au moins deux problèmes :
1.  Le plus évident : entre un marché du bio qui ne représente encore que quelques pour cent et un marché du conventionnel qui occupe tout le reste. Les maisons semencières préfèreront créer des variétés pour la bio ou l’agriculture conventionnelle ? Actuellement si une variété s’avère assez résistante (aux maladies par exemple) pour être cultivée en bio, elle est proposée à la vente. Demain, ce ne sera plus possible : il faudra des plantes qui auront été sélectionnées spécialement pour la bio. Les possibilités de culture risquent d’être très limitées…
2.  Il est déjà dur de se fournir en semences bio actuellement. Pour compenser, des dérogations peuvent être accordées pour utiliser des graines non-traitées, c’est-à-dire que la plante-mère est cultivée en conventionnelle, mais que la graine une fois récoltée ne subit aucun traitement chimique (fongicide notamment). La volonté générale est d’aller vers des semences uniquement bio, mais c’est un problème de production, pas de politique. Or, le nouveau règlement obligera à recourir à des plantes qui génération après génération auront été cultivées en bio : cela va à nouveau restreindre la production.

A partir de 2021, acheter des semences en bio risque de devenir un casse-tête. Soit, on achète des semences paysannes bien définies, mais contrairement au marketing de certaines associations-entreprises (coucou Kokopelli !), elles sont beaucoup moins résistantes aux maladies (les tomates anciennes sont très sensibles au mildiou !). Soit, on risque de se retrouver avec des graines « matériel hétérogène », parce que les grainetiers ne voudront pas investir pendant des années pour créer des variétés vraiment adaptées aux conditions du bio. On aura des plantes qui différeront d’une graine à l’autre, ce sera une horreur à cultiver et il n’est pas sûr que ces fruits et légumes se vendront bien (standardisation oblige, bio ou pas).
CQFD, en voulant sécuriser la création de plantes adaptées aux conditions de la bio, on va juste réussir à se tirer une balle dans le pied, en limitant grandement le choix des cultures en agriculture biologique !

AJOUT DE DE DERNIERE MINUTE : ENCORE UNE MAUVAISE NOUVELLE !

Les journées sont longues en été, entre le moment où j’ai commencé à écrire et le moment où je clique sur « publier » sur Agoravox, il se passe plusieurs semaines. J’étais déjà très remonté sur le futur règlement du bio, je découvre que l’Europe a encore fait des étincelles : la cour de justice européenne a qualifié les plantes obtenues par mutagénèse d’« OGM »… comme les OGM de Monsanto ! A part que tout le monde utilise ces plantes depuis des dizaines d’années.

Sur le principe, il faut reconnaître que ce n’est pas génial : on bombarde de rayons X ou de substances chimiques des plantes, et parmi les survivantes, on cherche celles qui pourraient avoir de nouvelles mutations intéressantes (résistance à une maladie, meilleur réseau racinaire, etc). On les croise avec d’autres plantes saines pour ne garder que la partie nouvelle. Je ne suis pas sûr qu’il y ait une espèce cultivée en France, tomate, carotte, pomme, fraise, blé, chou, maïs, etc qui n’ait jamais été concernée par la mutagénèse.
La Confédération paysanne, pourtant peu connue pour son amour des OGM, reconnaît que c’est impossible d’interdire les plantes mutées en bio, et pourtant c’est ce que vient de faire la cour européenne ! Car en reconnaissant, que la mutagénèse = OGM, cela veut dire de facto qu’on ne peut plus cultiver les plantes qui en sont issues ! Autant dire toutes ! C’est l’une des premières règles de la FNAB (la fédération de l’agriculture bio) : « Les organismes génétiquement modifiés (OGM) et les produits obtenus à partir d’OGM ou par des OGM sont incompatibles avec le concept de production biologique et avec la perception qu’ont les consommateurs des produits biologiques. »
J’ai vu que certains mégotaient en disant que ça ne concernait que les variétés résistantes aux herbicides, donc principalement le colza et le tournesol. D’autres disent que ce n’est que pour la mutagénèse « nouvelle », les techniques apparues depuis les années 2000. Mais ce n’est pas ce que dit le jugement (mieux vaut lire soi-même) : « les organismes obtenus au moyen de techniques/méthodes de mutagenèse constituent des organismes génétiquement modifiés »

Décision de la cour européenne : https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri=CELEX:62016CJ0528&from=FR

Je ne suis pas certain que tous mes collègues du bio se soient encore rendu compte du problème ! Le règlement bio dit « pas d’OGM » et les juges européens viennent de dire que tout ce qui est mutagénèse crée un OGM. On utilise ces variétés de plantes depuis les débuts de la bio ! Ça revient à dire que la bio fait des OGM, comment expliquer ça aux consommateurs ? Comment expliquer ça aux paysans ? En tant que maraîcher, je n’ai pas l’intention d’engraisser Monsanto, ni de porter atteinte à la Nature ! Et on vient me dire l’inverse !
De manière très concrète, je m’inquiétais déjà de ce que je vais pouvoir planter en 2021 avec le nouveau règlement bio, mais en fait c’est dès les semis d’hiver de cette année que la question se pose ! Est-ce que je peux encore utiliser des variétés mutées ? A priori, non… D’ailleurs, les identifier n’est pas toujours une évidence. Est-ce qu’on va m’accuser d’avoir trompé mes clients ? Est-ce que les Biocoops vont aussi être accusées de tromperie, si elles continuent de vendre mes fruits et légumes ?
On peut espérer une période de tolérance pour s’adapter, mais les dégâts sur l’image de la bio se font déjà sentir. Plusieurs personnes m’ont déjà interrogé là-dessus. Je prends mon propre cas, mais tout agriculteur bio doit se poser la question !

En bref, les choses ne vont définitivement pas dans le bon sens au niveau européen. On nivelle vers le bas les conditions de culture pour avoir la certification AB, et de l’autre on est en train de faire n’importe quoi avec les graines, qui sont quand même la base de notre métier ! Si on voulait détruire la bio, on ne s’y prendrait pas autrement ! Il est grand temps que les syndicats du bio, Confédération paysanne et FNAB les premières, se mettent sérieusement à bosser sur ce dont les paysans bio ont vraiment besoin : un cadre clair et COHERENT !



65 réactions


  • zygzornifle zygzornifle 9 août 2018 10:12

    Des éléments importants ont été perdus comme le lien à la terre ....


    Perdu le lien a la terre ? Effectivement il y a de plus en plus de crémations ce qui rajoute des degrés au réchauffement climatique et coûte « un pognon de dingue » en énergie pour alimenter les fours ....

  • Attila Attila 9 août 2018 10:23

    Le « bio » est à l’écologie ce que le cacher est au judaïsme et le halal à l’islam : une nourriture produite conformément à des dogmes religieux.
    Dans un pays laïc, l’État n’a pas à s’occuper des affaires religieuses, cela concerne uniquement le privé.
    .
    C’est bien la preuve que nous ne sommes pas dans un État laïc.

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    • Attila Attila 9 août 2018 10:41

      @Attila
      Ça y est, les fanatiques de l’écologie y vont de leurs rafales d’une étoile. Ce sont des lâches et des analphabètes incapables de débattre.

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    • alinea alinea 9 août 2018 11:05

      @Attila

      C’est pas faux mais très compréhensible : pour lutter contre les forces gigantesques du mal, il faut développer une force qui s’apparente à la force spirituelle ; qui en est une sûrement.
      Mais ce n’est pas un gros mot, le tout est de ne pas confondre sens du sacré et esprit avec la religion-Église !
      Et, excusez, mais développer le sens du sacré et la spiritualité, c’est plus qu’urgent !

    • taketheeffinbus 9 août 2018 11:48

      @Attila

      C’est si frustrant que ça, de vous retrouver à votre tour, minoritaires ?


    • Alren Alren 9 août 2018 13:08

      @Attila

      "Ça y est, les fanatiques de l’écologie y vont de leurs rafales d’une étoile. Ce sont des lâches et des analphabètes incapables de débattre."

      Si pour vous insulter vos adversaires est une façon de débattre, alors il est normal que vous ne rencontriez que le mépris.

      Vous traitez d’analphabètes ceux qui dénoncent les pesticides comme facteurs de cancer et d’oligospermie. Savez-vous que parmi eux et les premiers à avoir lancé l’alerte, sont des chercheurs en biologie et des médecins ?

      Outre cet empoisonnement de la terre nourricière, l’agriculture doit faire face à l’épuisement des sols en oligo-éléments comme le sélénium, le cuivre et le zinc, indispensables à la vie et qui ne se trouve plus dans les plantes.

      L’épuisement des sols est rapide avec la culture des plantes à fibres comme le coton et le lin.

      Mais il affecte aussi toutes les cultures. La raison est que nous ne rendons pas au champ qui a produit les plantes ces substances non renouvelables (à la différence de l’azote et de l’eau).

      De ce point de vue, le tout-à-l’égout en évacuant vers la mer, au final, les oligo-éléments rejetés dans les selles est une catastrophe.


    • Attila Attila 9 août 2018 13:58

      @Alren
      Ce sont eux qui ont commencé : moi, simple citoyen, vu le brassage médiatique sur le sujet, j’ai cherché à m’informer sérieusement sur un sujet comme le glyphosate, par exemple. En une heure de recherche, j’ai trouvé que la toxicité des substances était évaluée par une procédure scientifique normalisée, universellement reconnue : la dose létale médiane ou DL 50. Cela a été effectué pour le glyphosate et on a pu comparer : le glyphosate est légèrement moins toxique que le sel de cuisine et beaucoup moins que le vinaigre. Et le glyphosate ne se mange pas en salade !
      Puis il y a une autre question : le glyphosate est-il cancérigène ? En une autre heure de recherche j’ai trouvé une étude récemment publiée. C’est une étude clinique sur l’exposition aux risques qu’on appelle « étude de cohorte ». Quand ce type d’étude peut suivre mille participants, c’est déjà une grosse étude. Pour le glyphosate, c’est 89000 personnes (quatre vingt neuf mille) personnes qui ont été suivies pendant vingt ans. C’est énorme. Résultat : il n’y a pas plus de cancer chez les personnes exposées au glyphosate que chez celles qui n’y sont pas exposées.
      Le glyphosate n’est ni toxique ni cancérigène. Quand vous dites cela vous êtes insulté par les fanatiques.
      Glyphosate : le nouvel amiante ?
      .
      L’analphabêtisme consiste ici à ne pas être capable de faire la différence entre les questions d’environnement et l’écologie, croyance en Mère Nature qui n’existe que dans les rêves fous de bobos illuminés

      .


    • pemile pemile 9 août 2018 14:01

      @Attila « Le glyphosate n’est ni toxique ni cancérigène. »

      Lisez le mode d’emploi ?


    • Attila Attila 9 août 2018 14:06

      @alinea
      Je n’ai rien contre la religion en tant que telle, la lecture des sociologues, notamment Émile Durkheim, m’a appris que les religions étaient des faits de civilisation (une conception de l’Univers de laquelle découle un système de croyances et de valeurs).
      Ce que je crains est cela :
      La victoire de la révolution écologique ne peut être accomplie que par la dictature

      .


    • alinea alinea 9 août 2018 14:14

      @Attila

      Il peut s’agir aussi de ne pas faire confiance aux mêmes sources !
      A-t-on jamais vu Monsanto se vanter d’empoisonner le monde ? Pourtant il commence à perdre un paquet de procès ; voyez ?
      Alors que le jeune péquin contemporain croit qu’un poison est anodin, à l’échelle à laquelle il est utilisé, prenant comme maître à penser des études qui expliquent qu’une cuillère à café de sel ou de glyphosate c’est kif kif pour cuire les nouilles, sachant qu’effectivement le sel en quantité jaunit l’herbe et n’est pas très utile en agriculture(!), on se demande quelle est sa longueur de vue !
      Qui a jamais eu l’idée d’utiliser des tonnes de sel pour ôter les mauvaises herbes ? ( https://jardinage.lemonde.fr/dossier-1529-mauvaises-herbes.html )
      Mais bon quand on choisit un tel pseudo, on sent très fort la proximité d’avec Monsanto !

    • Attila Attila 9 août 2018 14:18

      @pemile
      Voilà, je ne hurle pas avec la meute des fanatiques écolos, donc, dans leurs délires, c’est moi qui ne lis pas le mode d’emploi.
      Comme son nom l’indique, la dose létale est celle qui provoque la mort. Il faut une dose moins forte de sel pour tuer les rats de laboratoire que de glyphosate. le sel est donc plus toxique que la glyphosate.
      On ne prétend pas que le glyphosate soit totalement anodin. Contrairement au sel, il provoque des irritations des muqueuses : il est recommandé de ne pas le boire et de ne pas en mettre sur les yeux, il faut un minimum de protection. Mais ça ne provoque pas la mort.

      .


    • Attila Attila 9 août 2018 14:22

      @alinea
      « Mais bon quand on choisit un tel pseudo, on sent très fort la proximité d’avec Monsanto ! »
      Voilà, ça y est, je l’attendais celle-là : je suis un agent de Monsanto !
      Vous pouvez pas vous renouveler un peu, les fanatiques ?

      .


    • alinea alinea 9 août 2018 14:55

      @Attila

      J’ai pas dit ça !! mais prendre pour héros les destructeurs fait preuve d’une certaine tournure d’esprit !
      Je ne suis pas assez stupide pour vous juger, mais je n’ai pas pu m’empêcher aux vues de vos réponses !!
      La dictature écolo ? Oui trois fois oui plutôt que la dictature du fric, de la violence et de la destruction.
      Voyez... ?
      Moi je subis cette dictature, et pas que moi, vous vous craigniez qu’elle s’arrête.
      Alors ne tournez pas autour du pot : votre conscience n’a pas encore abordé la première phase d’entre ouverture !

    • Alren Alren 9 août 2018 18:40

      @Attila

      Vous faites bien de parler d’amiante ! Pendant combien d’années n’a-t-il pas été affirmé par les fournisseurs - notamment canadiens, les industriels l’utilisant, les autorité gouvernementales même que ce matériau était inoffensif.

      Qui oserait prétendre cela aujourd’hui après tant de personnes décédées du cancer de la plèvre et dont les familles eurent tant de mal à faire reconnaître le caractère professionnel de cette maladie inguérissable ?

      "Résultat : il n’y a pas plus de cancer chez les personnes exposées au glyphosate que chez celles qui n’y sont pas exposées."

      Les agriculteurs productivistes ont davantage de cancers du cerveau que l’ensemble de la population et parmi eux, les plus touchés sont les viticulteurs qui comme par hasard sont ceux qui utilisent le plus de pesticides.

      Le cancer du cerveau est rare et la vie à la campagne devrait assurer un cadre de vie plus sain qu’en ville. Ce n’est pas le cas à cause de l’agrochimie. De même la qualité du sperme, en baisse partout, est accentué encore chez les agriculteurs non-bio.

      Il est très triste et même honteux de le reconnaître, mais beaucoup de scientifiques se laissent corrompre par des groupes monopolistiques comme le nouveau monstre économique Bayer-Monsanto.

      La science détachée des pressions, la science libre et pure paie très mal (généralement sur fonds publics) les chercheurs, ses travailleurs. Certains scientifiques, comme d’autres hommes et femmes aiment l’argent, la vie de luxe pour eux et leur famille. Alors ils acceptent de publier ou qu’on publie en leur nom des études bidonnées.

      En face, les tenants d’une agriculture saine n’ont pas de moyens, hormis maintenant internet.


    • pemile pemile 9 août 2018 22:21

      @Attila « il faut un minimum de protection »

       smiley

      Les équipements de protection obligatoires pour les applications de glyphosate sont des gants imperméables aux produits chimiques, un masque à cartouche, des lunettes ou visière et enfin une combinaison intégrale avec chaussures adaptées.


    • Attila Attila 10 août 2018 00:31

      @taketheeffinbus
      Les études sociologiques que j’ai lues montrent que l’écologie n’est pas le truc des classes populaire.
      Les groupes sociaux attirés par le culte de la Nature sont minoritaires, voir Christophe Guilluy.

      .


    • Attila Attila 10 août 2018 00:57

      @Alren
      "Vous faites bien de parler d’amiante ! Pendant combien d’années n’a-t-il pas été affirmé par les fournisseurs - notamment canadiens, les industriels l’utilisant, les autorité gouvernementales même que ce matériau était inoffensif. « 
      Vous n’avez pas lu l’article. La preuve :
       »quantitativement parlant, et en ce qui concerne spécifiquement le lien glyphosate/cancer, on est très très loin des chiffres de l’amiante. Les surmortalités associées à l’amiante sont gigantesques, et là pour le glyphosate, sur une cohorte de plus de 50 000 travailleurs exposés, on ne voit rien de significatif. La comparaison est donc totalement démesurée.« Lien
      .
       » Les agriculteurs productivistes ont davantage de cancers du cerveau que l’ensemble de la population« 
      Portail d’information des publics Cancer Environnement du Centre Léon Bérard :
       »
      En milieu professionnel, certaines études ont montré une augmentation du risque de cancers, tels que des lymphomes non hodgkiniens, tumeurs cérébrales, cancers de la prostate, cancer de l’ovaire, cancer du poumon et mélanomes, pour des niveaux d’exposition professionnelle élevés et pendant de longues périodes. Mais un lien causal reste cependant à démontrer, car d’autres facteurs de risque présents en milieu agricole peuvent jouer un rôle dans les associations trouvées (exposition au soleil, à d’autres polluants, contact avec des virus du bétail…). « 

      Et, à la fin :
       » De nombreuses autres études épidémiologiques concernant le risque de cancers en milieu agricole ont été menées dans le monde ces 30 dernières années. Parmi les études épidémiologiques menées actuellement en France, l’étude nationale AGRICAN (AGRIculture et Cancers) a montré que la santé des salariés et des exploitants agricoles était meilleure que celle du reste de la population française "

      .


    • Attila Attila 10 août 2018 01:04

      @Self con troll
      « Faut être beau joueur. Votre pseudo sent la provoc. »
      Vous n’avez pas la moindre idée du pourquoi j’ai choisi ce pseudo. Ça n’a rien à voir.
      Cherchez plutôt un anagramme d’un mentor de Macron.

      .


    • Attila Attila 10 août 2018 01:27

      @Attila
      " Le « bio » est à l’écologie ce que le cacher est au judaïsme et le halal à l’islam : une nourriture produite conformément à des dogmes religieux. "
      Aucun des zétoileurs frappadingues n’a eu l’envie de me demander d’où je sortais ça. C’est très révélateur.

      .


    • alinea alinea 10 août 2018 10:57

      @cassini

      Il se trouve que l’Esprit est une composante de l’Humain, c’est même la seule chose qui le différencie des autres animaux. ( eh oui ! la technologie n’est qu’une capacité animale sophistiquée)
      Alors, je veux bien que vous soyez tous des animaux inconscients de ce que vous faites, mais alors ne vous prenez pas pour des Hommes, et bouclez-la !!
      ( vous aurez compris j’espère que le vous est indéfini ! enfin, en ces temps d’incompréhension volontaire généralisée, il faut tout détailler ; on va bientôt devenir aussi chiants que les protestants allemands !)


    • Attila Attila 10 août 2018 12:29

      @Self con troll
      Voilà, c’était pour me moquer d’Attali.

      .


    • Attila Attila 10 août 2018 12:49

      @Attila
      " Le « bio » est à l’écologie ce que le cacher est au judaïsme et le halal à l’islam : une nourriture produite conformément à des dogmes religieux. « 
      Suivant l’exemple de Fifi Brin d’Acier (qui est partie sur Rue89), je donne mes sources pour les lecteurs qui arrivent sur Agoravox.
      Les religions sont des phénomènes culturels et sociaux très anciens, probablement nés avec l’humanité elle-même. Elles sont étudiées depuis longtemps. Parmi ces études, les travaux du sociologue Émile Durkheim, publiés en 1912, ont fait la preuve de leur validité et sont reconnus comme une référence en cette matière. Émile Durkheim a recensé toutes les études sur les religions connues à son époque et s’est posé la question : quels sont les points communs entre toutes ces religions si différentes, quelle est la plus petite organisation que l’on puisse qualifier de religion ?

      Il a trouvé trois éléments communs que l’on retrouve dans toutes les religions. Trouve-t-on ces trois éléments dans l’écologie ? Oui, il n’y a aucun doute.
       »Les formes élémentaires de la vie religieuse", Émile Durkheim. Édité chez P.U.F.
      .


    • alinea alinea 10 août 2018 13:46

      @cassini

      J’ai que très peu idée de ce que peut être l’Absolu.
      En revanche j’ai une vision nette de ce qu’est la Justice, l’Honnêteté ; ce n’est pas quelque chose d’impossible à atteindre !!
      Quant aux protestants allemands, c’est un clin d’œil à une partie de ma famille, qui sait très bien ce que je pense ! Quand on est méditerranéen, vous conviendrez que le poil-de-cutage énerve.

    • Attila Attila 10 août 2018 14:07

      @Self con troll
      « Sacré = garde-à-vous devant des idées arbitraires.
      On n’est pas obligé de retenir ces définitions »
      Tout à fait. Dans la prise d’otage à la maternelle de Neuilly (Lien), un présentateur télé avait dit : « Les enfants, c’est sacré ». Cela ne veut pas dire que les enfants sont l’objet d’une religion, cela veut dire que les enfants sont une valeur supérieure, même à sa propre vie.
      Comme nous le montre Émile Durkheim, le sacré est une des bases des religions mais le sacré tout seul n’a rien de religieux.

      .


    • Attila Attila 10 août 2018 14:15

      @Self con troll
      « Ce qui est de nature religieuse, ne serait-ce pas la confiance aux processus d’emballage et d’étiquetage des produits ? »
      C’est possible mais je n’ai pas réponse à tout.
      Dans le bio, le sacré est ce qui est considéré comme naturel.

      .


    • Attila Attila 11 août 2018 10:35

      @Tous
      La plupart d’entre nous vient sur Agoravox pour y trouver des informations absentes des médias corrompus. Chacun a son domaine de compétence et en fait profiter les autres. C’est un échange, sans cet échange il n’y a plus d’Agoravox.
      Alors, les tentatives d’intimidation pour empêcher ces échanges d’informations sont une atteinte à Agoravox.

      Les consommateurs ont le droit d’être informés sur tous les aspects du « bio » comme du halal ou du cacher.

      .


    • Attila Attila 11 août 2018 12:30

      @cassini
      « Je n’ai pas parlé de religion »
      Heureusement que je suis là pour le faire : les gens ont le droit de savoir.

      .


    • Attila Attila 11 août 2018 13:38

      @cassini
      Je vous signale que je répondais à Selfcontroll, j’approuvais sa phrase : « On n’est pas obligé de retenir ces définitions  » en donnant un exemple concret.
      Je ne vois pas où vous voulez en venir avec ce qui ressemble à une injonction paradoxale.

      .


    • Alren Alren 11 août 2018 14:11
      @pemile

      Ce jour, 11 août, je lis que Monsanto a été condamné à payer 289 millions de dollars par un tribunal de San Francisco à un jardinier pour ne pas avoir suffisamment mis en garde sur la dangerosité du glyphosate. Le jardinier a développé un cancer.

    • alinea alinea 11 août 2018 16:30

      @Attila

      Je vous ai répondu : ne pas confondre l’esprit et le religieux ses rites et ses croyances ! alors c’est peut-être pas faux pour certains ! du point de vue « rituel » ; mais complétement faux historiquement puisque « revenir au bio » c’est tout simplement revenir à un amour de notre environnement, cesser de le détruire. Là, strictement aucun rapport.
      Le bio est vital si on veut continuer d’exister ; la halal et le cacher sont juste des vues d’âmes torturées !
      Alors d’où que vous sortiez ça, c’est une connerie !

    • pemile pemile 11 août 2018 22:21

      @Alren "Monsanto a été condamné à payer 289 millions de dollars par un tribunal de San Francisco à un jardinier pour ne pas avoir suffisamment mis en garde sur la dangerosité du glyphosate"

      Oui, et plus de 4000 autres procédures vont suivre, @Attila va faire appel smiley


    • Attila Attila 12 août 2018 06:58
      @alinea
      « Alors d’où que vous sortiez ça, c’est une connerie !  »
      Je sors ça des travaux d’Émile Durkheim.
      Faut vraiment en trimballer une « sacrée » couche pour traiter les travaux d’Émile Durkheim de connerie. Les cons, ça ose tout. C’est à ça qu’on les reconnaît. Disait Audiard.

      « la halal et le cacher sont juste des vues d’âmes torturées !  » Et intolérante, en plus !
      Le halal et le cacher n’essayent pas de me faire croire que ce n’est pas une nourriture religieuse, le consommateur n’est pas trompé.
      .


    • Attila Attila 13 août 2018 00:24
      @pemile
      Aucun juge au monde, aucune décision judiciaire n’a le pouvoir d’annuler les conclusions des études scientifiques validées.

      .


  • alinea alinea 9 août 2018 11:01
    Déjà sortir du label AB quand on a créé la confiance chez ses clients, locaux ou coops. Pour les prix, que les maraîchers vendent au prix qui leur permet de vivre, en tenant compte d’une « logique culturelle » ; déjà un artichaut à un euro, c’est pas sérieux.
    Intégrer Nature et Progrès, nettement au dessus ; organiser l’échange de graines, leur sélection et conservation ; bref bouder, faire dans son coin, diversifier ses compétences, et cultiver l’entraide...
    et j’oubliais : en parler avec ses clients, les informer.

  • Macondo Macondo 9 août 2018 11:12

    Bonjour. Plus le temps passe, plus je reste convaincu que le mot « bio » pue la faisande alors que le terme « Local » rassure. J’introduirais dans les textes : « Chaque humain doit pouvoir consommer en priorité des produits locaux, ayant donc reçu la même quantité d’eau quand il pleuvait, que ce brave pékin en a pris sur la tête durant la même période » (alinéas suivants, on se fait le soleil, le vent, la rosée du matin) ...


  • pemile pemile 9 août 2018 11:22

    @Korigan "Je ne suis pas sûr qu’il y ait une espèce cultivée en France, tomate, carotte, pomme, fraise, blé, chou, maïs, etc qui n’ait jamais été concernée par la mutagénèse."

    Vous faites une confusion entre mutagénèse naturelle et artificielle ?

    La nouvelle directive ne concerne que les nouvelles techniques de génie génétique, non ?

    https://curia.europa.eu/jcms/upload/docs/application/pdf/2018-07/cp180111fr.pdf


    • Doume65 9 août 2018 14:12
      @pemile
      Korigan ne fait pas plus de confusion que l’UE. Le document que tu proposes en téléchargement parle de mutagenèse sans préciser si elle est artificielle ou non. ce qui est extraordinaire, car si l’on considère qu’une plante est OGM parce qu’elle a été obtenue par mutagenèse, alors, toutes les plantes sont OGM puisqu’il n’y a rien de vivant, à l’heure actuelle, qui en soit le fruit. C’est le moteur de l’évolution.
      Admettons que l’UE ne considère dans ses décisions que de mutagenèse dirigée (vu qu’elle parle de « techniques et méthodes de mutagenèse », Ce n’est pas beaucoup mieux, car l’obtention d’une variété par simple croisement est une « technique de mutagenèse », ce qui encore une fois revient à classifier toutes es espèces cultivées, fruits de longues années de croisements d’OGM. Soit l’UE ne comprend rien à ce qu’elle fait, soit c’est une instance de dangereux psychopathes.

    • pemile pemile 9 août 2018 22:34

      @Doume65 « Le document que tu proposes en téléchargement parle de mutagenèse sans préciser si elle est artificielle ou non »

      Mais si, il précise très bien l’histoire de ces techniques :

      La Confédération paysanne et les autres associations invoquent le fait que les techniques de mutagenèse ont changé avec le temps. Avant l’adoption de la directive sur les OGM, seules des méthodes de mutagenèse conventionnelles ou aléatoires appliquées in vivo sur des plantes entières étaient pratiquées. Les progrès techniques ont par la suite donné lieu à l’émergence de techniques de mutagenèse in vitro qui permettent de cibler les mutations afin d’obtenir un organisme résistant à certains herbicides.

      et précise :

      La Cour constate cependant qu’il ressort de la directive sur les OGM que celle-ci ne s’applique pas aux organismes obtenus au moyen de certaines techniques de mutagenèse, à savoir celles qui ont été traditionnellement utilisées pour diverses applications et dont la sécurité est avérée depuis longtemps.


  • Loatse Loatse 9 août 2018 11:23

    Bonjour


    Depuis que l’homme sait faire des greffes, des bouturages, depuis des milliers d’années donc, le matériel génétique des fruits, légumes, fleurs s’en est trouvé changé, sans qu’on s’en inquiète D’ailleurs je crois que ce sont les chinois il y a de cela quelques millénaires qui ont les premiers « porté atteinte à la nature »...selon les termes de l’auteur.

    Nous devons au américains, de pouvoir produire encore du vin grâce à leurs plants résistant au phylloxera (qui décima les vignes) et qui greffés sur les notres, permit de sauvegarder nos cépages.

    Malheureusement, certains chercheurs peuvent avoir la tentation de produire ainsi de plus gros fruits et légumes, plus lourds, donc d’un rapport interessant pour l’exploitant, sans chercher à améliorer la qualité nutritionnelle du fruit ou s’en préoccuper..
    A l’inverse, Un riz enrichi en beta carotène (vit A) permettra d’épargner à 200 millions d’enfants de graves troubles occulaires allant jusqu’à la cécité par carence de cette même vitamine...

    Cette technique peut donc être utilisée pour des buts purement mercantiles (accroître le rendement) ou bien viser de prime abord à améliorer notre bien être en l’occurence prévenir des maladies, éviter les famines dues aux phénomènes climatiques extrêmes (sécheresse, innondation..)

    Il y aurait donc de bons ogm et de mauvais ogm...

    si le fruit/légume est irradié - un autre problème - afin de se conserver plus longtemps ou d’éviter la moisissure, le problème reste entier..bio ou pas bio, c’est in fine, un aliment mort.., 

    D’ou l’intérêt d’acheter chez le paysan du coin si possible - une pratique dorénavant répandue -... quitte à ne manger que ce qui est disponible soit les fruits et légumes de saison... evitez aussi les croquettes pour vos animaux.. préférez les pommes de terres et les légumineuses produites localement au riz..

     « les organismes obtenus au moyen de techniques/méthodes de mutagenèse constituent des organismes génétiquement modifiés »

    Le bio est ogm !, sauf à produire exclusivement d’anciennes variétés génétiquement non modifiées ne serait ce que par greffe...

    Quoique je ne sais pas si nos estomacs supporteraient l’acidité d’une tarte aux pommes aux prunes dites sauvages... Ce n’est pas parceque c’est ancien, non modifié, que gustativement parlant, c’est bon selon nos critères actuels.. (plus sucré, moins acide, moins amer)

    A un moment on risque de perdre le bon sens pour tomber dans le snobisme, les craintes irrationnelles, les vaines querelles de clocher..

    A mon humble avis pour sortir de cette querelle qui me semble absurde, dans l’intérêt général, il faudrait que bruxelles n’autorise à la production et à la vente que les aliments nutritionnellement intéressants, modifiés pas modifiés là n’est pas la question :nos organismes se fichant comme de l’an 40 des étiquettes et de l’aspect du produit..


  • Loatse Loatse 9 août 2018 11:51

    de bruxelles, oui, faire pression sur l’Allemagne pour qu’elle ferme ses (auto censuré) de centrales à charbon !!!




    • chantecler chantecler 9 août 2018 19:30

      @Loatse

      Je ne vois pas le rapport d’autant que l’Allemagne n’utilise plus de charbon mais de la lignite .
      Quant au sujet de l’article le scandale est que les paysans soient obligés d’acheter chaque années leurs graines aux entreprises agro alimentaires .
      Scandale dénoncé depuis des dizaines d’années ....
      Autrefois le paysan gardait une partie de la récolte pour réensemencer .
      Aujourd’hui il est pieds et mains liés à ces entreprises .
      Ca ,avec toujours plus de productivité , (cad le productivisme induit) conséquence de la concurrence mondiale , et ses conséquences : agriculture intensive , monoculture , élevage intensif , hors sol , maltraitance animale , mécanisation toujours plus importante , endettement et spirale sans fin.
      Alors OGM, pas OGM , techniques mutagènes, etc, etc ....
      Bon , le pire c’est l’intervenant qui confond les pesticides type round up (liés aux OGM qui y résistent ) avec le sel , je suppose NaCl , car des sels il en existe beaucoup ...
      Comme la vie est issue de la mer , si le sel était toxique nous ne serions pas ici pour en parler ....
      Bref il y a de quoi halluciner : pas étonnant qu’il ait fallu tant de temps pour interdire l’amiante à cause de sa toxicité .


    • nono le simplet 10 août 2018 06:54

      @chantecler

      Autrefois le paysan gardait une partie de la récolte pour réensemencer .
      Aujourd’hui il est pieds et mains liés à ces entreprises .
      heureusement, c’est faux ! ils peuvent toujours garder une partie de la récolte pour semis ... ce que font mes voisins d’ailleurs ...

    • chantecler chantecler 10 août 2018 07:47

      @nono le simplet

      Non, vous faites erreur .
      Tout exploitant agricole qui vend sa production sur les marchés est tenu d’acheter les graines comme je l’ai indiqué .
      Si vous avez un simple potager à « titre privé », vous n’avez pas cette obligation .
      Je suppose que la suite des interventions ici confirmera ou infirmera mes allégations .
      Sinon il me faudra retrouver les textes .

    • alinea alinea 10 août 2018 11:01

      @chantecler
      Vous avez raison, mais on peut toujours tricher ; du reste plus il y a de loi restrictives, plus il y a de transgression ; c’est que la vie ne tient pas dans les souhaits d’un petit cerveau humain des plus rabougris en plus !!


    • nono le simplet 10 août 2018 19:11

      @chantecler
      je maintiens que c’est faux pour les céréales en tous cas ... mes voisins, agriculteurs, ne sont pas dans l’illégalité en gardant leur blé d’une année sur l’autre ... le terme « paysan » que tu as employé était trop vague, donc inapproprié ... évidemment mes voisins ne vendent pas leur blé au marché ... mais ils restent des paysans ...


    • Francis, agnotologue JL 11 août 2018 08:56
      @nono le simplet
       
       ’’si on veut rapprocher la Physique et la Religion on devrait peut être dire « Mécanique Cantique »’’ 
       
      de fait, Dugué, comme presque tout le monde, n’a pas compris la mécanique quantique : il n’en a retenu que ce qui conforte sa chapelle. Et l’idée qu’il s’en fait et qu’il nous présente peut effectivement être appelée ’mécanique cantique’. 
       
      Belle illustration ce cete phrase : « « Il n’est pas une seule pensée importante dont la bêtise ne sache aussitôt faire usage »

    • Attila Attila 12 août 2018 07:08
      @chantecler
      « Bon , le pire c’est l’intervenant qui confond les pesticides type round up (liés aux OGM qui y résistent ) avec le sel  »
      Grosse malhonnêteté intellectuelle : le pire (c’est moi) ne confond pas le glyphosate avec le sel.
      Les laboratoires qui ont effectué la procédure pour mesurer la toxicité nous donnent un chiffre de la DL50 qui montre que la toxicité du glyphosate est légèrement inférieure à celle du chlorure de sodium.

      .

    • nono le simplet 12 août 2018 07:43

      @Attila

      la toxicité du glyphosate est légèrement inférieure à celle du chlorure de sodium.
      c’est bien pour ça que je ne me baigne pas dans la mer ... trop toxique smiley smiley

    • chantecler chantecler 12 août 2018 07:52

      @Attali

       smiley
       smiley

    • chantecler chantecler 12 août 2018 08:10
      Plus sérieusement :
      En ce moment les médias nous rapportent avec insistance l’issu du procès d’un jardinier atteint d’un cancer de l’appareil lymphatique (lymphome) suite à l’utilisation régulière de Round Up .
      La somme d’indemnisation fait rêver : 300 millions de $ .
      Et paraît il des milliers de procès en attente aux US .
      Depuis le temps que Monsanto nie la dangerosité de ces produits .....
      au moins 2 soucis :
      -Ce jardinier qui ne savait pas pulvérisait ce produit partout en périphérie cad proche des habitations avec jardins , proche des écoles ....
      -Monsanto vient de se faire racheter par Bayer ...
      Qui devrait payer la note : les actionnaires Monsanto ou la firme allemande aujourd’hui propriétaire .
      + ?
      Cher Attila :
      au petit déjeuner n’oubliez pas d’avaler un petit verre de Round Up et de te vous en enduire la peau .
      Avant , vous pouvez tester :une petit verre d’eau salée , etc, etc ....
      Vos déclarations sont liées à vos informations :
      soit vous croyez ce que déclarent les « scientifiques » , les lobbies , liés à la multinationale Monsanto
      soit vous cherchez des infos plus indépendantes .
      Mais en attendant quand vous déclarez péremptoirement de telles sornettes , le minimum serait de sourcer vos informations .

    • Attila Attila 13 août 2018 00:17

      @chantecler

      « le minimum serait de sourcer vos informations . »
      J’avais mis le lien dans ce message, mais comme vous n’êtes pas capable de lire ce qui est écrit vous ne l’avez même pas remarqué. Lien

      .

  • Durand Durand 10 août 2018 06:28

      @l’auteur


    Vous écrivez :

    « Or en bio, les pesticides autorisés sont moins nombreux ou différents (pas de produits de synthèse, uniquement d’origine naturelle), idem pour l’engrais, d’où la différence. »

    « pas de produits de synthèse »..., mon Q !
    Vous êtes incompétent pour parler de l’agriculture bio...
     
    Il existe deux cahiers des charges pour réglementer les productions bio :

    – l’un concerne le bio cultivé dans l’Union Européenne et comme je le prouve plus bas, il est déjà très laxiste...

    – l’autre, concerne le bio importé de l’extérieur de l’UE et est encore plus permissif... Encore moins bio, pour être exact.
    L’agriculture labellisée ”biobobo“ et ses labels « bio » sont de la foutaise !


        EXEMPLE :

    ECOCERT est l’organisme certificateur agréé [par Bruxelles...] des productions « bio » françaises ou importées.
    Cet organisme visite périodiquement les exploitations bio et analyse des échantillons de la production.

    Sur le site d’ECOCERT, voici quelques unes des molécules autorisées en production « bio » dans (et par...) l’Union Européenne :


    Avez-vous noté que l’ivermectine est autorisée en bio par ECOCERT* pour les traitements antiparasitaires des animaux d’élevage ? Vous connaissiez l’ivermectine ?... :

     *– « NB : Jusqu’à présent, seule l’ivermectine était autorisée comme antiparasitaire pour les cheptels laitiers et reproducteurs (Cf. National List § 205-603). »

     Faisons connaissance... 

    « En me promenant en forêt, sur le Chemin du philosophe, je suis étonné par l’hécatombe de bousiers sur les crottins de chevaux. Ces petits scarabées remplissent la fonction de décomposer et de recycler des déchets organiques. Se tueraient-ils à la tâche ? Renseignements pris, cette mortalité est la conséquence, apparemment bien connue, de l’administration massive d’ivermectines, des vermifuges, au bétail à travers le monde entier depuis vingt ans. »


    L’ivermectine, c’est bio !..., saviez pas ?




    • alinea alinea 10 août 2018 11:04

      @Durand
      C’est une catastrophe cette histoire là ! enfin vous pouvez venir dans mes pâtures, les bousiers n’y trouvent la mort qu’accidentellement sous la dent de mon râteau !


    • Durand Durand 10 août 2018 18:29

      @alinea


      Il n’y a pas que les bousiers... Une brebis traitée à l’ivermectine cague dans une flaque d’eau, les abeilles viennent boire et les ruches meurent en deux jours... Des milliers de ruches sont mortes ainsi, notamment dans le Piémont pyrénéen et dans les Alpes... Le traitement est beaucoup plus simple que la « baignoire »..., une piqure dans le cou et hop, l’affaire est réglée... 
      Du coup, les bergers traitent plus souvent qu’avant...

      Il est bio, l’agneau français ! 

      Ceci-dit, sans sortir de la PAC et donc de l’UE, il n’y aura pas de solution.




  • zygzornifle zygzornifle 10 août 2018 08:24

    Arrêtez de vous masturber devant le bio . on appelle bio la simple culture de nos parents et grand-parents a l’époque ou la mondialisation n’avait pas envahi la planète et en plus on était 3 milliards et non 7,5, vous espérez quoi avec le bio ? Échapper au cancer ? Vous l’aurez quand meme ....


    En plus il y en a pleins qui truandent en utilisant appellation bio et vous payez 4 fois plus cher les premiers prix des hypers ..... 

    • Attila Attila 10 août 2018 09:31

      @zygzornifle
      « on appelle bio la simple culture de nos parents et grand-parents »
      Pour une fois, je ne suis pas d’accord avec vous : mes grands parents n’étaient pas des agriculteurs « bio ». S’ils ne mettaient pas d’engrais, c’est uniquement parce qu’ils n’avaient pas d’argent pour en acheter.
      La différence est surtout culturelle. Nos grands-parents étaient chrétiens pour la plupart. Les « bios » sont des naturalistes, religion dont l’écologie n’est que le dernier avatar à la mode.

      Or, les valeurs du christianisme et de l’écologie sont diamétralement opposées. Surtout le statut de l’Homme.

      .


    • zygzornifle zygzornifle 10 août 2018 16:32

      @Attila


      Mes parents utilisaient de l’engrais naturel , compost de déchets ménager et comme on n’avait pas de toilettes le contenu seau hygiénique terminait au pied des tomates (il ne contenait pas d’urine) , il faut dire qu’a l’époque on faisait caca bio car il n’y avait que peu d’additif dans la bouffe et on ne se shootait pas aux médocs comme maintenant ... 

  • Spartacus Lequidam Spartacus 10 août 2018 09:39

    L’article est intéressant, car il émane d’un vrai agriculteur et pas d’un écolo.


    Il est bien plus intéressant de voir que l’agriculteur bio veut proposer autre chose, voir des produits différents et originaux, qui sont complémentaires ou supplémentaires que « remplacer » l’agriculture conventionnelle.

    Souvent les articles du bio sont le fait d’écolos extrémistes, peu crédibles, et positionnent le bio en salissant et stigmatisant l’agriculture conventionnelle sur l’aspect sanitaire, alors qu’ils sont tout aussi saints pour la santé. 
    Le bio étant plus une réponse environnementale et produits traités différemment pour une réponse environnementale que sanitaire.

  • sweach 10 août 2018 16:58

    *vous commandez ... des graines « hétérogènes » qui sont censées avoir des caractéristiques proches des tomates ananas. Finalement, les graines donnent un mix de tomates ananas et de cornues des Andes,... ce serait une catastrophe.*

    Personnellement je n’arrive pas à concevoir qu’un agriculteur BIO ne face pas ses propres graines et semi. Pour le coté catastrophique il ne peut que s’en prendre à lui même.

    *les variétés cultivées pour la plupart des fruits et légumes sont les mêmes en bio et en conventionnelle*
    Le problème vient bien de là, les graines et les variétés commercialisés n’ont rien de « biologique », toutes ces plantes sont inadaptés à leur terroir, il faut donc adapter l’environnement à la plante.

    Cela fait des décennies qu’on nous vend des monstres hybride et on détruit nos terroirs, le label BIO n’a pas changé ce problème.

    *les tomates anciennes sont très sensibles au mildiou*
    Pratiquez la sélection naturel sur votre parcel et en quelques génération vous aurez sélectionné votre propre variété plus résistante et mieux adapté à votre terroir.

    *les produits obtenus à partir d’OGM ou par des OGM sont incompatibles avec le concept de production biologique*
    Au moins une bonne nouvelle.

    *Ça revient à dire que la bio fait des OGM*
    Pourquoi vous en doutiez ?

    Si j’étais vous, je me préoccuperai plutôt des conséquences d’hybridation entre les futur variétés BIO et les variétés des industriels, car toutes une production BIO pourrait être rejeté si les plantes se sont hybridés avec le champs OGM voisin.

    La liberté et la diversité sur les semences devrait être votre priorité.

    Kokopelli a le mérite d’exister, on peut tout à fait repartir de ces variétés anciennes pour reprendre là où on s’est arrêté pour recommencer à faire de la sélection.

    • Chimel Chimel 10 août 2018 19:48
      @sweach « Personnellement je n’arrive pas à concevoir qu’un agriculteur BIO ne face pas ses propres graines »

      Personnellement je n’arrive pas à concevoir qu’un agriculteur bio plante plus d’une variété de haricot, le fayot de chez fayot.
      Il faut savoir que faire ses propres semences, c’est un autre métier qui exige énormément de temps et surtout d’être entièrement disponible au moment de la pollinisation : les plantes se fichent pas mal que vous ayez à préparer votre marché ou faucher le foin, il faut les féconder ou les castrer ou les polliniser au pinceau à un moment précis de la journée si on veut éviter d’obtenir des semences hybrides totalement invendables ou inutilisables.

    • sweach 20 août 2018 10:02

      @Chimel
      *Il faut savoir que faire ses propres semences, c’est un autre métier*

      Pas dutout ! je dirai même que c’est le métier de base d’un paysan.

      Ce sont les industriels qui ont forcé les paysans à être mono tache, avant dans une ferme un fermier était semencier, éleveur, agriculteur, abatteur, bouché, paysan, maraîcher, etc ...

      Mon père qui est à la retraite gère à lui tout seul une bonne vingtaine de variété de légume et quelques fruitiers + des activités de chasse, de pèche + des activités pour fabriquer de la charcuterie, des pattés, des confitures, etc ...

      Tout cela sans investissement et avec une approche de loisir, il nourrie à lui tout seul une bonne vingtaine de personne.

      Imaginer une seul seconde le potentiel avec une approche professionnel et plusieurs personnes.

      Actuellement les paysans sont acculés car ils ont un lourd investissement en machine et ils sont très dépendant des prix pratiqués du seul et unique produit qu’il fabrique, sans parler des subventions qui conditionnes tout.
      En étant pluridisciplinaire ils seraient moins dépendant des fluctuations climatiques ou économiques qui affecte un produit.

      Chaque année il y a un truc qui déconne mais un autre s’en sort mieux, cette années la vigne a eu du mal, mais les courgettes ont été prolifique.

      *un métier qui exige énormément de temps*
      Sachant que la plupart des plantes de nos potagés ont une autofécondation, l’investissement est nul, il suffis juste de récupérer les graines des plantes et de les replanter, le paysan doit juste choisir le plus jolie Fruit ou Légume chaque année pour faire ses graines, la nature et la sélection naturel fait le reste.
      Par contre au départ vue qu’on a plus de plante adaptés, il faut repartir de variété anciennes ou bien trouver un vieux paysan du coin qui vous offrira ses graines sélectionnés par ses soins, une mission presque impossible avec les graines du commerce.

  • Chimel Chimel 10 août 2018 18:16
    « Des éléments importants ont été perdus comme le lien à la terre »

    Pas du tout : si le premier règlement AB européen de 1991 ne mentionnait pas explicitement le lien à la terre, c’est parce qu’il était succinct (15 pages) et encore à ses balbutiements, mais c’est un principe bio tellement basique qu’on peut considérer que le lien à la terre y était implicite.

    Ce lien à la terre a été mentionné explicitement dès la version suivante de 2007 (le règlement en cours d’application, II.4.a.ii), à la fois pour la culture et pour l’élevage, et le nouveau règlement de 2018 alinéa (30) confirme le lien à la terre, donc pas de dérive hydroponie ou culture en bac pour le label AB, pour tous les pays extra-européens signataires d’un accord de coopération pour l’AB, et pour la plupart des grands certificateurs internationaux comme Ecocert, accord national ou non, si ces pays veulent vendre leurs produits aux États-Unis ou en Europe.

    Seuls 3 pays scandinaves conservent une dérogation de culture hors sol sous serre chauffée exceptionnelle pendant une période de 10 ans, date à laquelle ils devront passer à une culture sur sol.

    Les analyses et résumés du nouveau règlement européen effectués par la FNAB et l’ITAB que tout agriculteur bio a normalement reçus confirment que le lien à la terre est maintenu, pas supprimé ou ajouté.

  • Chimel Chimel 10 août 2018 19:00
    « Finalement, les graines donnent un mix de tomates ananas et de cornues des Andes »

    Quelle mauvaise foi, il n’est pas question de vendre des sachets de « tomates paysannes », et encore moins au particulier, comme les jardiniers. Les semences paysannes concernent avant tout des cultures comme le blé, où 10, 20, 30 variétés peuvent cohabiter dans le champ parce que ce sont des plantes autogames qui ne s’hybrident pas : un grain de blé rouge de Bordeaux dans le lot va donner un épi de blé rouge de Bordeaux dont tous les grains pourront être resemés.

    Ce qui fait l’intérêt des semences paysannes, c’est justement la grande variété dans un même champ des différentes variétés : un coup de verse ou une attaque de rouille pourrait attaquer certaines variétés, mais il en restera suffisamment de résistantes pour ne pas menacer toute la récole. De même, l’aliment ou la farine produit à partir de ces semences paysannes variées sera plus intéressant nutritionnellement. Et si le blé n’est pas autogame à 100 %, les quelques hybrides résultants participeront eux aussi à enrichir cette variété.

    Encore une fois, si on achète des semences de cornue des Andes, on ne se retrouvera pas avec de la poilue du Poitou ou de la côtelée de Cauterets. Bien entendu, un agriculteur AB pro achètera ses semences de cornue des Andes à un semencier certifié. même s’il ne peut pas encore lui acheter officiellement des semences de variétés traditionnelles non inscrites au catalogue européen.

  • Chimel Chimel 10 août 2018 20:04
    "Actuellement, les variétés cultivées pour la plupart des fruits et légumes sont les mêmes en bio et en conventionnelle. [...] Car ces variétés sont faites pour être associées à des pesticides et des engrais qui compensent leurs faiblesses.

    C’est une généralisation qui ne recouvre pas la réalité. Dans la bio industrielle, certes, on va trouver les mêmes variétés hyper-productives. Mais beaucoup sont justement conçues pour être résistantes à certains pathogènes, donc pour nécessiter moins du pesticide associé. Toutes les variétés dont le nom se termine par « 2 » ou « 3 », comme le simple « persil commun 2 », sont des variétés améliorées en général résistantes à un champignon ou un virus. C’est plutôt positif.

    En maraîchage de petite surface, on retrouve beaucoup de variétés rustiques, traditionnelles ou originales qui peuvent être les mêmes qu’en conventionnel, ce qui ne pose absolument aucun problème, ou quelques variétés plus modernes, ou des variétés quasi introuvables ailleurs.

  • Zevengeur Zevengeur 31 août 2018 14:18

    Tout ce que touchent les crétins incompétents qui pondent les réglementations de l’UE se transforme en pourriture !


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