Les baleiniers japonais retournent en Antarctique !
La flotte pirate japonaise de pêche à la baleine est prête à
partir du Japon cette semaine, c’est une mission qui défie à nouveau le droit
international et l’opinion publique internationale.
La saison de pêche à la baleine de 2006/2007 dans le
sanctuaire antarctique de baleines sera la campagne la plus conflictuelle connue
jusqu’ici.
L’association Sea Shepherd a planifié et préparé cette
campagne depuis son dernier retour de l’Antarctique début 2006. Notre objectif,
dit-elle, n’est pas de prendre des photos ou de protester à l’encontre des
activités japonaises. Notre objectif est d’intervenir directement contre leurs
activités illégales. L’activité japonaise de pêche à la baleine en Antarctique
est d’une manière flagrante illégale. C’est une violation du moratoire de la
Commission baleinière internationale. Il est illégal de tuer les baleines à bosses.
Il est illégal de tuer des baleines dans le territoire antarctique australien.
Des volontaires de Sea Shepherd sont prêts à imposer la loi
contre les activités criminelles de la pêche à la baleine entreprise par la flotte
japonaise
Les yeux du monde seront concentrés sur cet océan
difficile et isolé le long de la côte antarctique en décembre et janvier
prochains. Ce sera une bataille contre les forces de la cruauté, de la
destruction, de la mort, et de la criminalité. Ce sera une épreuve de force.
"Notre objectif est de se placer de la meilleure position afin de protéger
ces êtres doux, intelligents, sensibles et socialement complexes que sont les cétacés",
a indiqué le fondateur et le président de Sea Shepherd, le capitaine Paul
Watson.
"Mes équipiers courageux sont disposés à sacrifier
leurs vacances loin de leur famille et sont prêts à risquer leur vie dans
une des régions les plus hostiles sur cette planète, contre un des adversaires les plus impitoyables."
"Nous sommes prêts", a dit l’ingénieur Willie
Houtman de Nouvelle-Zélande. "Ce sera ma troisième campagne, et je me sens
confiant, nous pouvons arrêter les harpons cette saison."
Les volontaires de Sea Shepherd viennent d’Australie, de
Nouvelle-Zélande, du Canada, des Etats-Unis, de Grande-Bretagne, des Bermudes,
de France, de Hongrie, d’Allemagne, des Pays-Bas, de Suède, et du Brésil. Ces équipiers
sont des hommes et des femmes de tous les secteurs d’activité, et sont âgés de dix-huit
à soixante ans.
La saison passée, Sea Shepherd a chassé les baleiniers
pendant plus de 3000 milles le long de la côte antarctique. L’équipage a forcé
le navire d’approvisionnement de la flotte de pêche à la baleine à quitter le
secteur, et a été "au contact" de la flotte japonaise trois fois.
"L’année dernière, la flotte japonaise était plus rapide que nous, et ils pouvaient nous distancer", dit le capitaine Watson. "Cette année, nous avons quelques surprises pour elle."