vendredi 2 mars 2007 - par J-M Hauth

Les modifications du Cycle de l’eau et du climat sont comme la poule et l’oeuf

L’activité humain réduit la quantité d’eau souterraine par le déficit d’infiltration et la surexploitation des réserves.L’augmentation de la taille des zones désertiques et arides réduit le volume disponible pour le cycle de l’eau dans l’atmosphère et par conséquent augmente les vitesses de circulation.


EDF mal a ses barrages.... ?

Il est certain que mettre de l’eau stagnante dans un immense barrage çà donne une impression de puissance qui écrasent toute autre solution pour résoudre les problémes.

Mais il ne faut pas oublier que la véritable place de l’eau "sur" les continents c’est "dans" l’écorce terrestre, dans chaque petit espace souterrain. Là où l’eau circule en goutte à goutte pour se filtrer et se purifier.Les pressions qui s’y exercent font pénétrer l’eau en profondeur jusqu’à l’activité thermique profonde permettant des courants de convexion qui réalimentent parfois les eaux de surface auxquelles elles se mélangent. Ces résurgences possible vont de paire avec une nécessité de recharge provenant des eaux de surfaces.Les pressions latérales influencent la mécanique des forces sur l’écorce terrestre et donc sur les tremblements de terre.

Les coefficients de frottement statique étant plus élevés que les coeffients de frottement dynamique une terre séche a un coefficient de frottement statique plus élevé qu’une terre humide .L’asséchement des terres de la planète ne va pas dans le bon sens pour réduire la force des séismes futurs.

La surexploitation des eaux souterraines avec de l’énergie ( quelle qu’elle soit )donc peut être une des causes de l’effondrement des civilisations comme le dit justement EDF dans sa publicité prise sur l’ile de Pâques.

A quoi cela sert-il donc à certains de crier au "secours le climat" si ils refusent les discussions qui pourraient aider à donner des solutions.
Actuellement on met en avant que les émissions de CO2 comme étant le facteur des dérèglements climatiques à cause de l’effet de serre.
On dit même que ces modifications de climat modifient le cycle de l’eau, que cela modifie la pluviosité et les régimes des cours d’eau.
Cette attitude scientifique est scandaleuse et elle arrange les batailles des industries des énergies du futur.
Le fait de passer sous silence, de minimiser, marginaliser et même comme victime l’assèchement des sols de la planète est un mensonge d’autant plus grave que l’eau est la clé des problèmes climatiques.
L’activité humaine agit sur le sol et le sous-sol pour réduire la recharge de l’eau souterraine alors que la surexploitation profonde de l’eau augmente.
L’assèchement de masses de l’écorce terrestre croissantes permet leur échauffement croissant et donc transmet à l’atmosphère une élévation des températures qui s’ajoute à l’effet de serre alors que pour l’instant cet échauffement est imputé à l’effet de serre.
Cet assèchement direct par l’action humaine du sous-sol, est responsable de la décroissance végétale globale qui ne peut plus recycler le co2 qui s’accumule en plus des émissions. Autrement dit le co2 augmente par les deux bouts : émission et non recyclage.
Il est urgent de faire en sorte que l’eau de la planète soit soustraite aux mains des commerçants de l’eau afin de stopper les effets pervers d’une "gestion par le besoin" des consommateurs qui considère que la ressource est infinie et de développer une gestion de la ressource globale qui tiendra compte des potentialités de l’eau à long terme et au-delà des frontières en aidant le cycle de l’eau à moins ruisseler et d’avantage s’infiltrer.
L’eau est le fer de lance du développement de la vie. L’argent n’est qu’un moyen d’échange qui peut tuer la vie sur terre.



34 réactions


  • eugène wermelinger eugène wermelinger 2 mars 2007 14:50

    Très intéressant article M. Jean db. Dommage que je n’aie pas eu vos informations et votre point de vue lors de la rédaction de mon livre « Des solutions ... » voir site perso. Il faudra inlassablement répèter, car pas beaucoup de monde s’intéresse à votre vérité. Persévérance et courage.


  • Fred (---.---.20.123) 2 mars 2007 16:19

    Faudra-t-il qu’un jour les humains vivent sous terre pour éviter le rayonnement du soleil, pour trouver de l’eau ...

    Lorsque la surface aura été complêtement salie, est-ce que l’humanité va continuer à pourrir également le sous-sol ?


  • Cassandre (---.---.237.89) 2 mars 2007 17:20

    Décidément, Agoravox n’est plus qu’une vaste décharge à n’importe quoi. Pathétique ! Et ça se veut 5ème pouvoir ? Au secours !


    • (---.---.229.99) 2 mars 2007 18:15

      Très constructif comme post Cassandre. Si cet article est pour vous du « n’importe quoi » c’est votre droit, seulement il faut argumenter pour montrer en quoi c’est du « n’importe quoi ». Sujet intéressant qui mérite d’être approfondi.


    • Cassandre (---.---.115.125) 2 mars 2007 19:25

      Encore faudrait-il qu’il y ait quelque chose à argumenter : pas de références, rien de quantitatif...

      Je songeais à écrire un article loufoque (par exemple sur l’extrême dangerosité de l’oxyde de dihydrogène) pour démontrer qu’on peut faire avaler n’importe quoi à Agoravox.

      Inutile ! J’ai été devancé...


    • J-M Hauth jeandb 2 mars 2007 20:01

      « N’importe quoi » n’est pas une preuve scientifique. Dans mes arguments j’émet un avis qui pourrait être une hypothèse de travail scientifique qui mériterait d’être discuté et vérifié. Ce que j’observe sur le terrain depuis 25 ans n’a fait que me conforter dans le sens de cette théorie .


    • Ronfladonf (---.---.98.204) 2 mars 2007 23:07

      Hum l’oxyde de dihydrogène est bien nocif ... à partir d’un noveau supérieur à 2.3 ne vous en déplaise...

      Rappelez vous de ce concours débile ou il fallait boire un maximum de ce que vous appelez oxyde de dihydrogène minéral sans aller aux toilettes... Résultat : carences en potassium chez 2 participants et Mort !

      Résultat l’eau est bien toxique... même pure et potable !


    • Ronfladonf (---.---.98.204) 2 mars 2007 23:11

      Idée interessante et qui semble pertinente ... d’autant plus qu’on connait les solutions pour ces problèmes... Dans le bassin Parisien, on recharge les nappes souterraines artificiellement pour compenser le pompages théoriquement interdit par la loi, mais subventionné par une autre loi : celle de l’Europe...


    • (---.---.108.83) 3 mars 2007 23:32

      Je soutiens un peu Cassandre : l’argumentation est indigente, certains exemples sont complètement inadaptés (celui sur les séismes est d’un ridicule profond, faites le calcul M. l’ingénieur).

      Il est impossible de distinguer ce qui procède d’une réflexion quantitative précise et ce qui est une approximation grossière sans plus de fondement que « si ça pousse ça va aller par là ». Article très décevant.


    • J-M Hauth jeandb 4 mars 2007 00:35

      Le fond de mon article est la relation réciproque entre les modifications du cycle de l’eau par l’activités humaines et les incidences de l’effet de serre sur le climat... Je ne faisais remarqué qu’ en passant que les continents étant soumis au ruissellement des eaux de pluies et à la surexploitation des eaux souterraines , il avaient toutes raisons de s’assécher . Sans faire de calcul on peut se poser la question sur l’incidence de la sécheresse des continents sur les forces auxquelles ils sont soumis et leur déformation et leur dynamique. Si vous savez faire les calculs , j’attends les résultats car « ridicule profond » n’est pas une preuve scientifique.


  • (---.---.18.173) 2 mars 2007 17:21

    « Il est urgent de faire en sorte que l’eau de la planète soit soustraite aux mains des commerçants de l’eau ». Bien mais il faut savoir que, en ce qui concerne la France, 80% de l’eau est consommée par l’agriculture. Les « commerçants de l’eau » que vous nommez ne gèrent, sous le contrôle des communes, des agences de bassin etc qu’une petite partie de la ressource. Vous vous trompez donc un peu de cible et vos conclusions pèchent un peu par naïveté : les eaux souterraines ne sont pas la clé de tout. Il faut aussi que l’eau tombe sur nos campagnes... ce qui se fait de plus en plus rare.


  • gem gem 2 mars 2007 17:32

    interessant point de vue. C’est la première fois que je vois mentionner quelque part l’importance des eaux souterraines.

    Je ne sais pas ce que cette idée vaut vraiment (et j’aurais tendance à penser que vous surestimer grandement son importance), mais en tout cas elle me semble digne d’être creuser.


  • J-M Hauth jeandb 2 mars 2007 20:13

    La naiveté serait de croire que l’eau qui tombe recharge les nappes phéatiques indépendament des activités humaines. Si il pleut de moins en moins c’est que les sols de plus en plus surexploités par pompage chauffent et modifient les échanges hydriques avec une interactivité internationale. L’élargissement des déserts accèlère les vitesses de circulation du cycle de l’eau.Et c’est à cause de la naiveté de ceux qui ne veulent pas l’admettre et pour qu’on fasse quelque chose que cele va être pire.


  • Le furtif (---.---.104.78) 2 mars 2007 20:19

    @l’auteur

    Toujours très interessant, les leçons sur le terrain.

    Je vous avais rencontré sous un article de HKAK (Savez-vous où il est passé ? )__ là un lien vers le magnifique film dont vous devez être l’auteur et le commentateur...mais déjà , la musique !

    Maintenant la partie difficile :

    • Vos goûts musicaux !!!

    Nobody’s perfect.

    Cordialement

    Le furtif


    • J-M Hauth jeandb 2 mars 2007 20:26

      Non le film n’est pas de moi. Ni le choix de la musique ni le commentaire. Je n’aurai ni parlé de l’eau sur Mars ni de la cotation en bourse si on m’avait invité au montage. Bien sûr il y a beaucoup à faire pour communiquer avec peu de moyen..


    • J-M Hauth jeandb 3 mars 2007 02:19

      Je crois que vous n’avez pas compris. Je disais seulement que la sécheresse des sols dans les zones des failles tectoniques pouvait avoir une incidence sur les tremblements de terre parce que les coefficient de frottement étaient plus important sur des matériaux secs que lorsqu’ils sont humides et donc les mouvements entre les plaques devraient être plus long à se déclancher dans les zones séches puique les coefficients de frottement y étaient plus élevés que dans les zones humides.Donc au lieu de glisser de façon permanente et doucement , les ruptures sont retenues et lâchent brusquement. Mais en aucun cas j’ai dis que cela à une incidence sur le climat. J’ai eu tord de parler de cette incidence de la sécheresse de l’écorce terrestre rapportée à ce phénomène dans ce court message concernant le climat et l’eau dans le sol. Cela a prêté à confusion sur un sujet déjà assez complexe.


  • (---.---.251.130) 2 mars 2007 23:51

    L’idée que les frottements des mouvements tectoniques influent fortement sur le réchauffement climatique m’étonne beaucoup. S’agit-il d’une pure spéculation, ou est-ce que vous pourriez m’indiquer quelque référence qui me permettrait de me documenter sur le sujet ?


  • Lartiste (---.---.72.92) 3 mars 2007 07:33

    « L’idée que les frottements des mouvements tectoniques influent fortement sur le réchauffement climatique m’étonne beaucoup. S’agit-il d’une pure spéculation »

    Ça, c’est le syndrome habitant des villes ? smiley

    Le réchauffement climatique consiste à l’agrandissement des zones arides. C’est la première façon qu’il a d’être ressenti par les populations locales suite à l’action de l’homme.

    En fait lorsque l’on parle de réchauffement climatique, tout le monde pense à la couche d’ozone, c’est le même problème que pour les OGM. Les médias nous donnent une vision globale alors que la science a une vision locale. Le monde économique essaye de tous cacher sous le tapis et préfère mettre en avant la vision globale, de cette façon ses responsabilités sont noyées dans la masse.

    Le fait de détourner un cours d’eau, ou de construire un barrage influence directement la course des nuages, et donc l’érosion du sol, s’en suit un effet boule de neige : type « Vaison-la-romaine*10 ». Si à cela on ajoute le fait que les agriculteurs ont fait du remembrement pendant des années, supprimant les haies naturelles. On peut dire que le désert avance.

    Si après ce que je viens de vous énoncer, vous n’êtes pas convaincu par l’influence des frottements tectoniques sur le climat, alors visualisez les failles tectoniques du globe et mettez vous à la mécanique des fluides.


  • Onéma (---.---.220.191) 3 mars 2007 10:40

    Bonjour,

    En tant qu’hydrobiologiste, je suis très sensible à l’eau et aux biotopes qui lui sont associés.

    Si vous le permettez j’insisterai sur l’importance des zones humides en terme de biodiversité et d’aménités : grande capacité de rétentions des nitrates, phosphates et pesticides, importance fondamentale dans la rétention des crues et la recharge des nappes phréatiques.

    Maintenant il faut être honnête, une zone humide artificielle (comme vos biefs) n’aura jamais le même intérêt qu’une zone humide naturelle. Aussi avant de restaurer des aménagements (même simples et ancestraux), protégeons et restaurons donc les milieux naturels (mares, prairies inondables, bras morts des cours d’eau, etc).

    Enfin j’ai apprécié votre passion pour une région où j’ai eu le bonheur de grandir. Mais je me rappelle aussi d’un petit ruisseau affluent du Furan près du Bessat où la vocation m’est venue. L’été la lame d’eau devenait si faible que le ruisseau ne pouvait plus abriter que très peu de truites, malgré les importantes populations d’invertébrés qui auraient pu les nourrir et qui témoignait de la bonne qualité de cette eau si précieuse.

    Alors je m’interroge sur l’alimentation de vos biefs. Un seuil est il nécessaire pour dériver l’eau du ruisseau ? Auquel cas permet-il aux truites de rejoindre leurs frayères depuis leur zones d’alimentation ?

    Enfin ces biefs sont ils alimentés aussi en étiage ? Auquel cas, ne croyez vous pas que vous appauvrissez la faune et la flore du ruisseau ?


    • J-M Hauth jeandb 3 mars 2007 11:15

      Encore un fois je m’excuse de ne pas pouvoir expliquer tout en quelques phrases et en fonction de la sensibilité de chaque internautes. Mais c’est ca les forums....

      Les biefs ne sont pas des zones humides à eux seuls et ne remplacent pas ceux que l’activité humaine fait disparaitre. Si on envoit 1L/S dans une bief cela fait en gros 4m3/h ou 100m3/jour ou 40000m3/an ( ordre de grandeur)

      Ou encore 20 l/ s serait l’équivalent de 1 million de m3 en 1 an

      Un bief de 20 km de long qui suit une courbe de niveau et qui au départ prélève 20 l/s sur le coté d’un ruisseau va infiltrer 1million de mètre cube d’eau dans le sol tout au long du bief pendant un an.Un tel bief ne ferait qu’un mètre de large et 30 cm de profndeur au départ du bief...

      De ce milion de m3 , une part va rester dans le sol et constituer une zone humide souterraine à la vertical souterraine du bief. Ce rechargement dynamique du sol va permettre de garantir un débit de restitution au cours d’eau permettant un débit plus constant . Les biefs ne recoivant pas un débit constant et donc servent à prélever des pointes de débit lors des période de pluie afin de constituer des petites réserves tampons le long du bief en une zone propice à ce genre de travail. Ensuite ,entre deux pluies, ces réserves sont vidées en alimentant les biefs qui tranfèrent l’eau dans le sous-sol.

      Il faut donc voir les biefs comme une alternative : réparatrice pour la nature pour faire ce que fesait les forêts avant que l’homme déboise pour ses activités qui accèlèrent les écoulements en réduisant l’infiltration de l’eau.


    • wizburf (---.---.85.100) 5 mars 2007 00:03

      Attiré par le titre j’ai lu l’article. Outre le fait qu’il est très mal rédigé, il est farci d’affirmations (sous forme de question) parfois farfelues. Tout le monde a relevé l’anecdote des séismes. Sans faire de calcul, confondre l’assèchement des sols et le pompage des nappes est assez grave, non ? Le pompage de l’eau ne peut pas avoir d’influence sur la gravité des séismes pour la simple et bonne raison que les ondes telluriques traversent principalement des roches anhydres ou imperméables de nature. En parlant de chiffrage, un simple calcul qui achève de jeter le doute sur les affirmations faites dans ce sujet : il y a 3600*24*365 = 31536000 secondes dans une année, et 1000 litres dans un m3. Donc un debit de 20 l/s equivaut à 31536000*20/1000 = 630720 m3. Comparé au million annoncé, ca ne fait qu’une erreur de 37%... Quand on traite de sujets aussi importants et difficiles à aborder / quantifier que l’écologie, il faut redoubler de rigueur sous peine de discréditer l’ensemble des personnes qui ont des propositions à faire valoir... smiley


    • J-M Hauth jeandb 5 mars 2007 01:05

      Oubliez les commentaires sur la relation entre l’état de sécheresse des continents et les tremblements de terre. Ce que je pourrais en dire ne tient pas en si peu de lignes et rend obscure le reste du message sur la relation entre climat et sécheresse.

      Le petit calcul que j’ai fait était une approximation pour montrer l’ordre de grandeur du volume d’eau que pourrait réguler un bief qui dévirait au départ 20l/s environ. Bon vous avez raison c’est moins de 1million de m3. Le raisonnement servait à montrer que sur l’ensemble du territoire cela peut être très important pour créer une richesse.

      Mais je sais que pour bâtir un pont il faut par seulement savoir le calculer mais d’abord l’imaginer et j’ai souvent observer que ceux qui savaient bien calculer n’avaient pas souvent d’imagnation et étaient aggressifs


  • Internaute (---.---.140.47) 3 mars 2007 11:19

    Pour préserver les zones humides il faut recoloniser l’Indonésie, le Brésil et l’Afrique. Les pays sous-développés brûlent à tout va des terres vierges qui sont justement les grands réservoirs de zone humide de notre planète. Le grand prédateur est le petit commerçant qui est allé vendre des allumettes et des machettes dans ces pays. Au lieu de passer sa journée à se fouetter parceque Suez fait couler de l’eau propre dans notre robinet il vaudrait mieux essayer de prendre des mesures politiques contre ceux qui brûlent les forêts.


    • nisco (---.---.242.67) 7 mars 2007 12:27

      @internaute

      « Le grand prédateur est le petit commerçant qui est allé vendre des allumettes et des machettes dans ces pays. »

      J’ai pris cela comme une (bonne) blague et j’en ai ris. Mais j’ai peur que cela soit sérieux.

      J’aimerai donc poser une simple question : qui achète les bois précieux des forêts primaires ? Qui incite les pays que tu cite à « promouvoir les cultures rentières » dans une logique de marché ? Les forêts primaires sont certes à protéger mais il ne s’agit pas uniquement des législations locales, mais bien de la politique internationale de croissance économique forcée par les organismes internationaux.

      Nisco


  • Guy (---.---.108.64) 3 mars 2007 18:38

    Chacun d’enre nous peut faire quelquechose de concret et d’efficace en ville, banlieue et milieux rural : gérer l’eau de pluie récupérée par les toitures, des milliards de m3 par an ! Il suffit :
    - d’installer des bacs se récupération permettant ensuite d’arroser les plantes (moindre consommation d’eau chlorée du robinet + « effet tampon » et aussi ...petites économies sur les factures d’eau)
    - tout simplement de « dériver » une descente de gouttière pour faire pénétrer l’eau dans le sol au lieu de la laisser rejoindre le tout-à-l’égoût - le mieux étant d’installer un puit spécalement conçu à cet effet.
    - en centre ville, d’installer des toitures végétalisées (effet « tampon » + « climatisation » extérieure de l’immeuble)- un sujet que va bientôt aborder notre copropriété. Au boulot, les gars, le premier qui a fait quelquechose a gagnéhttp://agoravox.fr/smileys/sourire.png


  • TOPOR (---.---.207.98) 3 mars 2007 20:12

    C’est très intéressant. D’ailleurs, j’ai découvert un article publié par L’avisé (www.lavise.fr) sur une initiative citoyenne incroyable conduite par des habitants de Redon. Cela ne concerne pas l’eau mais l’éolien. Et donc les habitants sont en train de construire ce qui sera le premier parc éolien participatif français (comme au Danemark). J’en profite pour vous conseiller ce journal qui est fait par un collectif de citoyens apolitique. Ils en sont à leur troisième numéro.


  • Forest Ent Forest Ent 4 mars 2007 03:45

    Cet article a l’air bien intéressant sur le fond, mais j’avoue humblement n’avoir pas tout compris. Il est très dense et semble s’adresser à des lecteurs bien au fait des sujets traités. Pour la première fois sur agoravox, je vais me permettre une remarque de pure forme.

    Pour que le lecteur, généralement non spécialiste, saisisse bien la nature des problèmes et des enjeux traités, il serait utile de les mettre en évidence, d’articuler l’énoncé autour de la démonstration et d’éviter les références trop implicites.


    • J-M Hauth jeandb 4 mars 2007 15:04

      Mes propos sont seulement d’essayer de mettre en évidence qu’on parle surtout des émissions des co2 et de leurs effets sur l’augmentation de température de l’atmophère à laquelle on attribue les modifications du cycle de l’eau dont l’aggravation de la sécheresse. Alors qu’en fait l’activité humaine a ses propres effets de dégradation de la sécheresse par la réduction de l’infiltration de l’eau et la surexploitation des réserves souterraines d’eau et que cette « sécheresse directe » est responsable de l’augmentation des température de l’atmosphère et du nonrecyclage du CO2 par un manque de végétation. Ceci est grave car le fait de ne pas en parler , de la maginaliser , met à l’écart une solution de « réparatition climatique » par la gestion globale de l’eau . Une solution qui dérange comme dirait AL Gore.... Mais en France on est dans un pays où les nuages radioactifs s’arrêtent à la frontière et où les scientifiques sont choisis pour leur esprit partisans...et qui n’hésitent par à utiliser le dénigrement pour convaincre qu’ils sont seul à connaitre La vérité. Et là je rejoins vos activités.... si j’ai bien compris à mon tour.


    • Forest Ent Forest Ent 4 mars 2007 16:58

      Merci beaucoup de ces précisions, et de ne pas vous être formalisé de ma remarque.

      Je reformule : « la surexploitation des eaux souterraines, l’assèchement des sols et la déforestation ont un rôle important dans l’évolution climatique, et il faudrait s’assurer par une gestion de long terme des bassins que les terres ne s’assèchent pas trop ». Est-ce bien cela ?

      Si c’est le cas, cela parait de bon sens. Comment cela se démontre t il ? Quelles sont les observations physiques qui valident cette idée ?

      Une question de détail : la surexploitation des eaux souterraines et la déforestation sont-elles pour vous des causes concommitantes mais indépendantes, ou bien l’une entraîne t elle l’autre ?

      « là je rejoins vos activités.... si j’ai bien compris à mon tour. »

      Je ne crois pas. J’ai effectivement passé pas mal d’articles à dénoncer la désinformation pratiquée par les médias à l’intention du grand public, mais je n’ai pas abordé le sujet de la recherche elle-même.

      Sur ce point, il y a à mon avis effectivement beaucoup de fausses recherches financées par des parties prenantes à seul but d’élaborer des contre-feux à des « vérités dérangeantes ». Mais ...

      ... mais elles n’ont pas de visée scientifique et les chercheurs que je connais sont honnêtes et ne sont entre eux ou en privé pas sensibles à ce genre d’intox.

      Ou bien suis-je malgré tout encore fort naïf ?


  • Gonzague de Montmagner (---.---.4.186) 11 mars 2007 12:27

    Bonjour,

    J’essaie de travailler (à mon niveau) cette même relation entre l’eau et le climat. Relation à laquelle il convient d’ajouter la variable clé qu’est celle de la couverture végétale dans un monde qui « s’aménage » et modifie un peu plus chaque jour les temps de résidences dans les divers réservoirs qui composent le cycle de l’eau.

    Dès lors, il me semblerait « logique » qu’avant de mettre sur le compte du seul réchauffement climatique la diminution de tel ou tel glacier, il conviendrait avant tout de s’interroger sur les changements dans l’alimentation en eau de ces derniers. Malheureusement il semble que bien peu de médias soit enclins à s’interresser à l’avenir de l’hydrosphère terrestre. Et pourtant ce problème devrait être traité et expliqué en priorité.

    Je suis donc en parfait accord avec vous lorsque vous dites : « le fait de passer sous silence, de minimiser, marginaliser et même comme victime l’assèchement des sols de la planète est un mensonge d’autant plus grave que l’eau est la clé des problèmes climatiques. »

    Une question au passage : sachant que 90% de l’effet de serre est dû à la vapeur d’eau en suspension dans l’atmosphère, une augmentation des températures augmenterait-elle en retour la saturation en eau de l’atmosphère ? Quelle en serait l’impact au niveau de l’évapotranspiration végétale ? Plus de C02, température moyenne en hausse, ces facteurs ne devraient-ils pas accroître le processus de la photosynthèse et donc augmenter la transpiration végétale sous certaines conditions ? La question est complexe et j’ai bien peur que certains effets de seuils ou d’emballement ne nous échappent encore totalement...une déforestation entraînant une baisse des précipitations ici, une augmentation là-bas sans que l’on en connaisse encore bien les mécanismes...

    Cordialement,

    Gonzague de Montmagner - http://utime.unblog.fr -


    • jeandb (---.---.185.225) 11 mars 2007 13:52

      Merci de partager les mêmes préoccupations que moi sur la relation eau/climat. Pour répondre à votre question sur l’augmentation de la teneur en eau dans l’atmophère , je ne pense pas que cela empire la situation , au contraire. On a trop tendance à raisonner sur les pourcentages et le niveau de température ici où là mais pas assez sur la dynamique et l’évolution des phènomes imbriqués les uns dans les autres. Le cycle de l’eau se déplace dans une volume qui change de forme à cause des activité humaines.Pour l’instant ce volume se réduit sur les glaces et neiges mais aussi dans le sous-sol et la biomasse.Toute cette eau se retrouve dans les océans qui montent Lorsque les rayons du soleil frappent sur un arbre ils participent au développement de l’arbre sans faire de la chaleur . Lorsqu’on met sa joue sur une feuille d’arbre en plein soleil on sent de la fraicheur. Même si le problème globale semble compliqué la solution est une question de répartition dont la clé est la répartition de l’eau. Autant il est dificile de diriger les nuages , autant il est à notre portée de diriger l’eau sur son parcours terrestre avant son retour à la mer en la promenant sur les courbes de niveau.En rechargeant le sous-sol d’eau on redonner à l’ensemble du sytème une repartition de l’eau nécessaire à la biomasse mais aussi on répartit la température en utilisant le pouvoir calorifique de l’eau.

      Merci de faire passer le message sur votre blog.


    • Gonzague de Montmagner (---.---.4.186) 11 mars 2007 19:11

      Merci pour cette riche réponse, je vais de ce pas l’inclure dans mon blog !

      Cordialement,


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