vendredi 27 juillet 2012 - par NICOPOL

Réchauffement climatique : enfin le dégel ?

Comme l’a déclaré solennellement devant le Sénat Américain l’honorable Al Gore, notable investisseur sur le marché juteux du Crédit Carbone, en matière climatique, «  the science is settled  », et, comme l’a fort opportunément rappelé le non moins honorable ingénieur ferroviaire M. Rajendra Pachauri, également très impliqué dans la gestion de fonds carbones (et accessoirement Président du GIEC), toute tentative de remettre en question la théorie du réchauffement climatique ne serait que «  science vaudou ». A part quelques « climato-septiques » forcément à la solde des lobbys pétroliers, qui oserait encore émettre des réserves sérieuses sur cette thèse alarmiste (ou simplement soulever la possibilité d’un léger conflit d’intérêt entre ces éminences de la lutte contre le réchauffement climatique et le petit monde de la finance verte) ? Quand tous ces ténors de la science, tous ces intellectuels engagés, tous ces journaux officiels, toutes ces associations, ces ONG, vous le rappellent jour après jour : la température augmente comme jamais dans l’histoire humaine, les glaciers fondent, la mer va monter, le désert va progresser en même temps que la malaria et les tsunamis… D’ailleurs, un article récent vient encore le confirmer : « Le Groenland fond à une vitesse record  » !

Un article alarmiste sur la fonte du Groenland…

Oui, la situation est alarmante : comme le rapporte cet article, « Après le spectaculaire décrochage d'un iceberg, vaste comme Paris, d'un glacier du Groenland il y a quelques jours, la calotte glaciaire de ce pays fait encore l'actualité ce mercredi. Sa fonte semble sans précédent, selon les données de la NASA. ». Et, en effet, on constate sur les photos satellites qu’environ 97% de la surface de la calotte glacière avait dégelé à la mi-juillet… Ce qui fait se demander à un expert de la NASA : « C'est tellement sans précédent que je me suis d'abord interrogé sur le résultat : était-ce bien réel ou était-ce dû à une erreur de données ? » Pour qui s’arrêterait au titre de cet article, à son chapeau ou même aux premiers paragraphes, comment ne pas éprouver un sentiment d’angoisse devant une telle situation ? La calotte glaciaire a presque complètement fondue ! Or, c’est bien connu, le Groenland, c’est ce « canari dans la mine », ce marqueur (« proxy ») privilégié et incontestable des dégâts du réchauffement climatique sur lequel les scientifiques et les médias du monde entier ont les yeux et les objectifs braqués en permanence pour assister, impuissant, à la destruction de notre belle planète ! Ce phénomène sans précédent de dégel est donc, de toute évidence, une preuve absolue d’une accélération elle aussi sans précédente du réchauffement climatique, qui, corrélée à l’augmentation des gaz à effet de serre, ne peut qu’être d’origine humaine ! C’est du sérieux, là : il ne s’agit pas de l’obscure pamphlet d’un militant fanatisé de Greenpeace ou du WWF, on parle quand même de la NASA, ce qui se fait de mieux en matière de science spatiale et climatique, de supercalculateurs et de satellites d’observations ! Le paradigme de la recherche scientifique désintéressée, objective et aux moyens illimités ! Voici de quoi clouer définitivement le bec aux derniers climato-septiques !

… qui remet pourtant explicitement en cause les thèses du GIEC !

Pourtant… Le lecteur attentif qui aura eu la patience de lire attentivement l’article jusqu’au bout aura quelques petites surprises… Déjà, mine de rien, il nous est expliqué que « La surface gelée du Groenland s'est réduite en juillet sur une étendue jamais atteinte en plus de trente ans d'observation satellitaire ». Tiens tiens… Donc, lorsque l’on nous dit que c’est une situation « record » ou « sans précédent », en fait on ne parle que des 30 dernières années ? Ah bon, mais alors que s’est-il passé avant cela ? Si l’on en croit la théorie du GIEC, la température devait être moins élevée et les calottes glaciaires plus épaisses, n’est-il pas ? On aurait alors bien la preuve indubitable que l’action humaine est aujourd’hui en train de dérégler le climat dans des proportions inouïes et catastrophiques !

Et bien… Pas vraiment, dirait-on. Car voilà que l’article cite une glaciologue qui indique qu’un tel phénomène s’est déjà produit en… 1889, une date à laquelle les rejets de CO2 d’origine humaine étaient incomparablement moindres qu’aujourd’hui… Le pic de fonte de 1889 ne peut donc manifestement pas s’expliquer entièrement par l’activité humaine, ce qui indique qu’il avait une cause en partie naturelle. Et avant cela ? Eh bien, nous dit cette glaciologue, il semble que ce phénomène de dégel se soit produit… environ tous les 150 ans en moyenne !

Ca alors ! On nous aurait menti ? Cette fonte ne serait finalement pas du tout « record » ou « sans précédent », mais se serait déjà produite régulièrement dans le passé, et ne serait en fait qu’un banal phénomène cyclique, parfaitement naturel et sans aucun lien avec l’activité humaine ? Mais ceci va frontalement à l’encontre des théories du GIEC selon lesquelles il y a un réchauffement climatique sans précédent et d’origine humaine dont la fonte du Groenland est le marqueur privilégié : car de toute évidence les fontes précédentes du Groenland, celle de 1889 et antérieures, ne peuvent pas être d’origine humaine ; le Groenland peut donc fondre dans des proportions comparables à la fonte actuelle en dehors d’une cause humaine ; il est donc strictement impossible de déduire de la fonte actuelle un lien de cause à effet avec l’activité humaine ; et cette fonte ne peut donc plus être considérée comme un « marqueur » d’un réchauffement climatique d’origine humaine. 

Voilà qui est très gênant pour les modèles climatiques du GIEC : en ne faisant intervenir quasiment aucun mécanisme d’origine naturel dans leur modèle, mais seulement un « forçage anthropique » lié aux gaz à effet de serre, ces modèles sont en effet capables de retrouver le niveau actuel anormalement élevé de fonte estivale des glaciers du Groenland ; et tout naturellement, en projection, il suffit de continuer à faire augmenter tendanciellement ces gaz à effet de serre pour voir la température du globe et la fonte des glaciers augmenter également dans des proportions terrifiantes. Mais si vous introduisez dans ces modèles une cause naturelle, cyclique, qui permettrait de retrouver les pics de fonte de 1889 et les précédents, vous allez bien entendu retrouver naturellement le pic actuel, sans avoir besoin de rajouter ce forçage anthropique artificiel ; et ce que les projections vont alors vous donner, ce n’est plus une augmentation tendancielle continue du phénomène de fonte, mais, tout aussi naturellement… une continuation des cycles, décorrélée de l’activité humaine !

Un exemple de manipulation de l’information (et de ses limites)

Cet article constitue un parfait exemple de la façon dont l’information est manipulée pour nous faire « croire » à la thèse d’un réchauffement climatique alarmant d’origine humaine. Le titre et l’introduction sont ainsi clairement alarmistes : le Groenland n’a jamais fondu autant et aussi vite ! Mais ce titre est trompeur, voire résolument mensonger : la seule chose que dit l’étude en question, c’est que le Groenland n’a jamais fondu autant et aussi vite… sur les 30 dernières années ! Et, au contraire, si on remonte davantage dans le temps, on s’aperçoit que de telles situations se sont déjà produites, au moins une fois en 1889 et sans doute de façon cyclique tous les 150 ans !

Le début de l’article essaye ainsi de nous convaincre lourdement du contraire exact de ce que dit en réalité l’étude en question : que le réchauffement climatique s’accélère de façon inédite, alors qu’au contraire l’étude montre que ce qui se passe actuellement s’est déjà produit dans le passé et semble lié à des cycles parfaitement naturels ! Comme désinformation, avouer qu’on ne peut pas faire mieux (ou pire, c’est selon) ! Manipuler les faits pour leur faire dire le contraire de ce qu’ils montrent vraiment, voici une méthode bien rodée des partisans du GIEC pour « démontrer » qu’il existerait bien un réchauffement d’origine humaine ; et lorsque les faits, opiniâtrement, s’acharnent à aller à l’encontre de la théorie en question, il ne reste plus qu’à les effacer purement et simplement, comme l’a montré la célèbre controverse autour de la « courbe en crosse de hockey » de Michael Man, cette manipulation grotesque de données statistiques permettant de faire tout simplement « disparaître » l’optimum climatique médiéval (la fameuse période de colonisation du Groenland par les Vikings, qui ont appelé ce pays… Terre Verte précisément parce qu’il était à cette époque bien loin d’être entièrement recouvert de glaciers ; une période chaude, donc, qui aurait démontré que les températures actuelles, elles aussi, n’étaient pas du tout inédites). Quand on se rappelle que c’est cette courbe grossièrement trafiquée qui, reprise dans les premiers rapports du GIEC et dans le retentissant documentaire d’Al Gore (Une vérité qui dérange), a véritablement lancé la psychose planétaire sur le « réchauffement climatique »…

Pourtant, l’article, par la suite, nous fournit ingénument les informations qui permettent de contredire allégrement cette entrée en matière inquiétante. On ne peut que s’en réjouir : combien de dépêches AFP ou REUTEURS, reprises en boucle par les journaux ou les chaînes d’information en continu, se seraient limitées à reprendre le titre choc sur ce « record » « sans précédent » ? Et combien de journaux se seraient eux-aussi limités il y a encore quelques temps à cette baseline alarmiste en enchaînant tout de suite derrière sur les sombres prédictions du GIEC pour conclure que, une fois encore, l’observation scientifique venaient valider la thèse « réchauffiste » ? Or là, et c’est tout à fait étonnant, il n’est fait aucune référence dans cet article au « réchauffement climatique » ou au GIEC, comme si cette thèse ne faisait plus vraiment l’unanimité, ne constituait plus complètement un paradigme scientifique établi et incontestable… « The science is settle », disait Al Gore… Est-ce vraiment aussi sûr qu’il voulait bien l’affirmer ?

Mais l’atavisme de la pensée unique est décidément plus fort, et le rédacteur de l’article ne peut s’empêcher de terminer sur cet avertissement inquiétant : « Si nous continuons à observer ce type de fonte au cours des prochaines années, ce sera angoissant »… Ouf, cette ultime pirouette de pure spéculation sophiste permet, in extremis, de maintenir le lecteur dans un état d’inquiétude morbide : le dégel actuel ne donne certes strictement aucune preuve d’un réchauffement anthropique catastrophique, mais l’Apocalypse est toujours possible demain !

Ce que nous dit vraiment la science sur l’évolution des glaciers de l’Arctique

Il convient de préciser que ceux qui suivent de près ces débats climatiques n’apprendront rien de vraiment nouveau à la lecture de cet article : de nombreuses études ont déjà mis en évidence le caractère cyclique de l’évolution des glaciers groenlandais, par exemple un article récent publié dans Nature Geoscience par des chercheurs de l’Université d Copenhague et de l’Université de l’Ohio (« An aerial view of 80 years of climate-related glacier fluctuations in southeast Greenland »), qui montre clairement, à partir de photos aériennes des années 1930, qu’un certain nombre de glaciers du Groenland ont subi un retrait plus rapide durant les années 1930 que pendant les années 2000.

Cette étude venait elle-même confirmer d’autres études récentes visant à reconstituer les avancés et reculs des glaciers groenlandais et qui toutes conduisaient aux mêmes conclusions, à savoir que la calotte glaciaire avait déjà connu par le passé des phénomènes de dégel comparables ou supérieurs à ce que l’on constate actuellement (« Les avancées et les reculs du glacier Helheim observés à partir des dépôts sablonneux », Andresen et al, Nature Geo. 2011 ; « Les variations de températures au sommet du Groenland durant les 170 dernières années », Kobashi et al., GRL 2011 ; « Une reconstruction de l'extension de la fonte annuelle du Groenland de 1784 à 2009 », Frauenfeld et al, JGR 2011 ; etc.).

Toutes ces études vont dans le sens d’un caractère cyclique des phénomènes de fonte estivale des glaciers du Groenland, avec des périodes d’environ 60 à 70 ans. Or, il existe une théorie aujourd’hui bien établie qui permet d’expliquer de façons satisfaisante ces variations cycliques : celle des Oscillations Atlantiques Multidécennales (AMO, Atlantic Multidecennal Oscillation), une variabilité multidécennale de la circulation thermohaline de l'Océan Atlantique qui a justement une période d’oscillation d’environ… 60 à 70 ans ! Ainsi, selon un article de Pietr Chylek et al publié en 2009 dans la Geophysical Research Letters et intitulé « Amplification des variations de la température de l'air en Arctique et l'Oscillation Multidécennale Atlantique », il existe une corrélation apparente des variations des températures en Arctique avec l'indice AMO. Les fontes importantes des années 30 et 2000 correspondent ainsi à une période positive de l’AMO ; inversement, la période entre 1945 et 1975, marquée par une période négative, a connu un épaississement important de la calotte glaciaire qui a fait d’ailleurs craindre à l’époque à un retour à l’âge glaciaire (relié à l’activité humaine de manière tout aussi irrationnelle que le réchauffement climatique l’est aujourd’hui !). On peut supposer que la période autour de 1889 correspondait également à une période positive ; on retrouve même des traces de communications alarmantes du Président de la Royal Society of London sur le réchauffement climatique et la fonte de glaces de l’arctique en… 1817 (1), en gros au moment de l’oscillation positive précédente !

Etant donné que nous sommes actuellement sur un maximum de cet indice qui pourrait chuter dans les années à venir, on peut penser que le retrait des glaciers du Groenland, au lieu de s’ « accélérer » indéfiniment jusqu’à l’Apocalypse climatique, devrait s'arrêter de lui-même et que les glaciers devraient à nouveau progresser comme ils l'ont fait à partir de la fin des années 40…

Rappelons pour ceux qui ne suivent l’actualité climatique qu’au travers de ce qu’en disent les rapports du GIEC ou la presse française que, depuis maintenant une bonne dizaine d’année, la température moyenne du globe a tendance à... stagner, voire diminuer ! Et il ne s’agit pas d’une propagande de climato-septiques à la solde des lobbys pétroliers, mais des propres courbes satellites de la NASA, celles-là même que le GIEC mettait en première page lorsque, dans les années 80 et 90, elles augmentaient bien gentiment… Autant dire que cette tendance récente, que les modèles du GIEC sont incapables d’expliquer, met les chercheurs « réchauffistes » dans l’embarras puisque dans le même temps les rejets de gaz à effet de serre ont continué d’augmenter ; alors qu’elle s’explique parfaitement par la théorie cyclique « solariste » de Henrik Svensmark faisant intervenir une action des rayons cosmiques sur la formation des nuages (théorie actuellement en cours de validation par une expérience de grande ampleur, baptisée CLOUD, et menée à l’accélérateur de particule du CERN ; notons que cette expérience est cofinancée par les principaux pays de l’UE, sauf… la France). 

La thèse du réchauffement climatique anthropique a pesé depuis plusieurs décennies sur la recherche scientifique officielle comme une véritable chape de plomb ou de glace, interdisant aux chercheurs de publier des études allant à l’encontre de cette théorie alarmiste, encourageant la presse scientifique et grand public à ne citer que les études allant dans le sens du réchauffement, alimentant sciemment une véritable psychose du grand public sur la situation catastrophique de notre planète. On ne peut que se réjouir que depuis quelques années des voix dissidentes commencent à se faire entendre au sein de la communauté scientifique, et que la presse commence elle aussi à se demander si, après tout, il n’est pas souhaitable aujourd’hui de prendre un peu de recul et d’examiner sereinement, objectivement et sans parti-pris l’état réel de la science. Il semble qu’enfin, telle une glasnost soviétique, cette chape est en train de dégeler et que les aproles commencent enfin à se libérer… Précisons pour terminer, et afin de désamorcer les probables attaques dont je pourrais faire l’objet (« suppôt du capitalisme », « agent du lobby pétrolier », « salaud », « ordure »…), que ne pas adhérer à la thèse du réchauffement climatique d’origine humaine et être plutôt convaincu par la thèse solariste est tout à fait compatible avec le fait de défendre l’idée d’une réduction de notre consommation énergétique, notamment de combustibles fossiles, et de diminution drastique de nos rejets de gaz à effet de serre, qui ont des effets bien plus préoccupants sur notre environnement et notre propre santé qu’un soi-disant réchauffement de la température. 

(1) Royal Society, London, Nov 20, 1817. Minutes of Council, Vol 8, pp.149-153.



148 réactions


  • Croa Croa 27 juillet 2012 23:39

    T’as vraiment de la merde dans les yeux NICOPOL !

    « Pas une évidence » ce qui est carrément visible ?


    • NICOPOL NICOPOL 28 juillet 2012 00:07

      Dites donc, restez poli le corbeau !

      Et qu’est-ce qui est « carrément visible » ? Vous « voyez », vous, la température moyenne du globe ? Tout ce que vous pouvez voir, c’est des courbes de température calculées à partir de mesures par satellite ou ballons-sondes ; et ces courbes, actuellement, stagnent ou descendent. Vous le contestez ou quoi ?


  • amipb amipb 28 juillet 2012 10:02

    Bon, pour résumer le débat : GIEC = pensée unique = manipulation des masses.

    Et tout cela dans quel but ? Pour nous vendre des voitures ou des ampoules « vertes » ? Cela fait d’énormes dépenses pour payer des scientifiques, publier des rapports, faire de la publicité, avec pour seule fin de nous vendre de la camelote.

    Autant les remises en question sont intéressantes lorsqu’elles sont argumentées et ne participent pas de l’idéologie (c’est rare, ici), autant les prises de position idéologiques, lorsqu’elles touchent à notre vie, notre environnement, notre société, sont extrêmement dangereuses. Au mieux elles nous font perdre du temps sur la résolution du problème, au pire elles nous amènent droit dans le mur.


    • NICOPOL NICOPOL 28 juillet 2012 17:14

      Ecoutez, Amipb, il y a suffisamment de faits qui prouvent l’existence de conflits d’intérêts flagrants de plusieurs membres ou sympathisant du GIEC (dont Al Gore et le président Pachaury) autour du green business (énergies renouvelables, l’énorme marché du crédit carbone dont vous semblez ignorer jusqu’à l’existence...). Jai mis des liens dans l’article, alors informez-vous un peu.

      Par ailleurs, vous semblez aussi ignorer que le GIEC fut mis en place à l’initiative de Margaret Tatcher qui voulait ainsi justifier sa politique de développement du nucléaire. Le GIEC est donc à l’origine un cercle de lobbying pro-nucléaire (mince alors....).

      Enfin, rappelez-vous que la mission du GIEC n’est pas « étudier s’il y a un réchauffement climatique, s’il est éventuellement d’origine humaine et s’il pourrait avoir des impacts » : non, c’est « étudier l’impact du réchauffement climatique d’origine humaine ». Ce simple énoncé de ses statuts suffit en lui-même à montrer que ce n’est pas un organisme scientifique mais politique. Il est ainsi « programmé » dès l’origine pour produire des rapports sur les impacts catastrophiques d’un soi-disant réchauffement soi-disant d’origine humaine (ce qu’il fait d’ailleurs à merveille). S’il y a idéologie, elle est bien du côté du GIEC, il me semble...

      Inversement, pouvez-vous m’avancer un seul élément de nature à valider votre affirmation selon laquelle mon article et mes interventions participeraient à une « prise de position idéologique » ? Pouvez-vous ne serait-ce que nous indiquer quelle serait mon « idéologie » ? Allez-y, lancez-vous, qu’on rigole un coup.


    • amipb amipb 29 juillet 2012 10:13

      @Nicopol : des conflits d’intérêt, il y en a partout. Je n’ai jamais dit que le GIEC était parfait, et je pense qu’aucune structure humaine, mêlant intérêt privé et intérêt commun, ne le sera jamais.

      Encore une fois, je n’ai rien contre les remises en question de leurs théories, mais je trouve qu’ici encore on tombe dans l’idéologie alors même que toutes les observations vont dans le sens du réchauffement anthropique. Il y a un consensus scientifique, fait d’avis parfois divergents, mais allant vers la même prédiction : une augmentation de la température qui n’a jamais été aussi rapide dans l’histoire de la Terre.

      L’activité humaine n’a jamais été aussi importante, nous n’avons jamais été aussi nombreux et n’avons jamais autant pollué notre environnement. Et tous ces paramètres n’auraient aucun impact sur l’atmosphère que nous respirons ?


    • amipb amipb 29 juillet 2012 11:51

      Quant à votre idéologie, pourquoi voulez-vous que je lui donne un nom ? Si vous pensez que le sujet est digne d’une bonne tranche de rigolade, je vous laisse à votre puérilité.


    • NICOPOL NICOPOL 29 juillet 2012 17:38

      Amipb,

      Le gros problème, c’est que ce que vous dites est tout simplement faux !!

      Il est faux de dire que "toutes les observations vont dans le sens du réchauffement anthropique«  ! Puisque depuis maintenant une bonne dizaine d’année, la température stagne, voire baisse ! Et qu’il y a déjà eu des périodes aussi chaudes qu’aujourd’hui sans qu’on puisse l’imputer à l’activité humaine !

      Il est faux de dire qu’ »Il y a un consensus scientifique« sur le fait qu’on observe actuellement »une augmentation de la température qui n’a jamais été aussi rapide dans l’histoire de la Terre.«  !

      De très nombreuses études démontrent le contraire : il y a déjà eu des réchauffements comparables, et même supérieurs à ceux qu’on observe aujourd’hui : sans doute l’optimum climatique médiévale, certainement l’époque Minoéenne (environ 2 fois plus rapide que le réchauffement entre 1980 et 2000 !!). Renseignez-vous.

       »L’activité humaine n’a jamais été aussi importante, nous n’avons jamais été aussi nombreux et n’avons jamais autant pollué notre environnement.« 

      Ca, c’est tout à fait vrai

       »Et tous ces paramètres n’auraient aucun impact sur l’atmosphère que nous respirons ?"

      Si, bien sûr qu’il y a un impact sur l’atmosphère ; mais probablement pas d’impact significatif sur la température ; en tout cas ce n’est pas démontré de façon incontestables, et les faits semblent au contraire s’accumuler pour montrer que ce n’est pas le cas..


    • NICOPOL NICOPOL 29 juillet 2012 17:43

      Voilà bien l’esquisse pathétique d’un troll pris sur le fait. Vous avez prétendu péremptoirement que ce que je mettais en avant était dicté par une soit-disant « idéologie ». Je vous mets au défi d’avancer un seul élément à l’appui de votre accusation et d’indiquer quelle serait l’idéologie que vous devinez, tapie derrière mes articles ; et vous vous débinez en m’accusant en retour de « puérilité » ? Vous êtes tout simplement grotesque. Vous accusez stupidement tout ceux qui ne pensent pas comme vous d’être « idéologistes » parce que ça vous évite de vous remettre en question, mais dès qu’on vous tient tête vous vous défilez par l’insulte. 

      Triste sire.


  •  C BARRATIER C BARRATIER 28 juillet 2012 14:08

    Excellent article. Bien sûr qu’ ILS ont tout fait pour nous manipuler. Les profiteurs d’annonces de fin du monde. Les lobbies de la taxe carbonne et de ses trafics, la presse qui saute sur les sujets vendeurs.
    L’homme est présomptueux et constamment considère que ce qu’il fait agit sur l’univers. Bien sûr il en fait partie, mais son action n’a rien de déterminant, y compris sur notre planète...qui du reste se passera un jour des hommes !
    Voir dans la table des news :

    « Manip et impôt nouveau. Réchauffement:H2O, pas CO2 » 

    http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=130

     

    Et aussi

    « Sens de la vie, sens de l’univers »

     http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=59

     


    • amipb amipb 29 juillet 2012 11:56

      L’expérience CLOUD permet de corriger ou d’améliorer les modèles actuels.

      En aucun cas les rayonnements cosmiques de haute énergie n’expliquent le réchauffement climatique et son amplitude, constatés depuis la révolution industrielle.


    • Ni naïf Ni Crédule dede 29 juillet 2012 12:14

      ais-je dit le contraire ?


    • joletaxi 29 juillet 2012 12:51

      En aucun cas les rayonnements cosmiques de haute énergie n’expliquent le réchauffement climatique et son amplitude, constatés depuis la révolution industrielle.

      vous avez des explications plausibles sur les variations du climat d’un passé assez récent que pour être maintenant documenté,et qui est parfaitement dans les limites du réchauffement actuel,pour autant que l’on puisse affirmer des valeurs avec certitude ?

      et ne venez pas ici parler de kockeystick et autres idioties du genre.


    • amipb amipb 29 juillet 2012 13:24

    • joletaxi 29 juillet 2012 15:16

      bah oui, toujours le même blabla, mais dès que l’on creuse un peu, on se rend compte que tout cela ne repose sur rien de tangible.

      Vous ne faites rien d’autre que de radoter votre bréviaire.

      Moi je constate que la petite plage où enfant, j’avais pris la main de la petite voisine est toujours exactement au même endroit et que la seule chose qui a changé, c’est que je suis vieux et la petite fille est dans mes rêves.


    • NICOPOL NICOPOL 29 juillet 2012 18:47

      @ Joe le Taxi,

      "En aucun cas les rayonnements cosmiques de haute énergie n’expliquent le réchauffement climatique et son amplitude, constatés depuis la révolution industrielle."

      De très nombreuses études et observations ont mis en évidence une corrélation très nette entre le flux de rayons cosmiques et un certains nombres de phénomènes météorologiques. Quelques exemples parmi d’autres : sur la pluviométrie au Brésil, la température de surface des océans (2003,Jan Veizer et Nir Shaviv), la température (article de 2005 dans le Congrès de l’American Geophysical Union), le champs géomagnétique terrestre (Vincent Courtillot), la pluviométrie tropicale (2009,Internationale Geology), cernes des arbres (2009, New Phytologist), température et glaciers andins (article publié en 2010 par le responsable du projet CLOUD) etc. Sans compter les études encore plus nombreuses qui montrent une corrélation entre cycles solaires et climat.

      Comme il est absurde de penser que le climat terrestre puisse avoir un impact sur le soleil ou les rayons cosmiques, il faut bien admettre que c’est le soleil, via les rayons cosmiques selon la théorie de Svenmark en cours de vérification, qui ont une influence sur le climat.

      Or, on a observé par le passé plusieurs périodes de réchauffement aussi intenses (optimum médiéval), voire plus rapides (minoéen et bien entendu la sortie du dernier âge glaciaire il y a 10 000 ans). Donc, il est tout simplement FAUX de dire que le réchauffement de la fin du XXe siècle est sans précédent ! C’est tout simplement un grossier MENSONGE, qui va à l’encontre des données scientifiques actuelles. Mais comme cette possibilité contredit la thèse du GIEC, ce mensonge est soigneusement répété dans les rapports du GIEC et par les médias, politiques et people qui s’y alignent.

      Il découle de ceci que si par le passé des réchauffements plus importants ont déjà eu lieu, sans que bien sûr on puisse leur attribuer une cause humaine, alors il n’y a aucune raison pour qu’on ne puisse pas expliquer le réchauffement récent par des facteurs également naturels. Il faut vraiment être de mauvaise foi ou malhonnête pour ne pas admettre cette évidence.


    • joletaxi 29 juillet 2012 21:04

      @ l’auteur

      je ne vous ferai pas l’insulte de vous expliquer que constater une corrélation, même solide, entre des phénomènes, sans que vous ne puissiez établir une théorie explicative, cela ne vaut pas un clou.
      C’est d’ailleurs tout autant vrai pour le CO2.

      La machine climatique est très complexe,et chaotique.

      Je suis tout à fait d’accord avec vous pour constater que des variations passées, en l’absence de CO2 anthropique sont de nature à démolir les conclusions du GIEC.
      En plus, la corrélation CO2 /T° est disons, très « fragile »

      Mais de là à entériner une autre théorie, qui paraît très séduisante, il y a de la marge.

      Et en conclusion,je suis effaré et scandalisé par la prétention de certains scientifiques qui a conduit à mobiliser des moyens délirants pour lutter contre une très hypothétique menace, alors que ces mêmes moyens auraient été bien mieux utilisés dans le cadre de projets d’adaptations à des changements possibles et très éloignés dans le temps.

      Je conseille aux adeptes de consulter la théorie de la route d’Abylène, cela explique certains comportements au delà de tout hypothèse de complot ou autres fumisteries.

      Mais dans quelques heures, on en saura peut-être un peu plus, Mr. A Watt aurait un scoop ?


    • joletaxi 29 juillet 2012 23:01

      ce n’était pas un scoop, mais une confirmation de ce que bon nombre suspectait,les t° aux USA ont été « ajustées » de façon a montrer un réchauffement qui est en fait dérisoire et quasi inexistant.

      Bien sur cela ne concerne que les USA, mais il paraît que ce pays dispose du système de relevés le plus complet et le plus sophistiqué sur une très longue période,ce qui laisse augurer de manipulations encore bien plus graves dans le reste du monde(cela avait déjà été établi en Australie et en Nouvelle Zélande)

      Bref, on aura été « baisé » de la plus belle façon, et on a pas fini de casquer.


    • NICOPOL NICOPOL 30 juillet 2012 00:10

      Bonsoir Joeletaxi,

      Je suis bien d’accord, une corrélation ne signifie rien tant qu’on n’a pas démontré le mécanisme qui lie l’un des indicateurs à l’autre, ou la présence d’un 3ième indicateur qui serait la cause commune des 2 premiers.

      Néanmoins, vous reconnaitrez que lorsqu’on constate une corrélation très forte entre des cycles solaires, rayons cosmiques et un certain nombre de marqueurs climatiques, totalement inexplicable par une seule coïncidence probabiliste, on peut soupçonner qu’il y a un lien quelque part.

      Par ailleurs, contrairement à ce que vous dites, il se trouve que dans le cas présent IL Y A une théorie explicative de cette corrélation, celle de Svenmark, qui est en cours de vérification et donc les premiers résultats (voir lien dans l’article) semblent prometteur.

      Il n’est pas question pour l’instant d’ « entériner », comme vous dites, la théorie de Svenmark : sans doute devra-t-elle être encore précisée, ajustée, avant d’être validée par la communauté scientifique. Tout ce que je dis, c’est qu’entre cette théorie et celle de l’effet de serre, il n’y a aujourd’hui pas photos quant au fait de savoir laquelle va dans la bonne direction.


      "Et en conclusion,je suis effaré et scandalisé par la prétention de certains scientifiques qui a conduit à mobiliser des moyens délirants pour lutter contre une très hypothétique menace« 

      Je vous approuve entièrement. Travaillant dans l’aide au développement, quand je vois les milliards ou dizaines de millards de dollars qui sont investis dans la »lutte contre le changement climatique", je me désespère. Combien d’écoles, d’hôpitaux, de km de réseau d’eau et d’assainissement, aurions-nous pu réaliser avec ces sommes astronomiques ? C’est un absurde, abominable gâchis. Bon, bien entendu, cet argent n’est pas perdu pour tout le monde...

      Cordialement,

  • fcpgismo fcpgismo 29 juillet 2012 17:44

    Monsieur NICOPOL Nous en avons tellement mare de se lever le matin et de supporter la dure réalité il fait généralement plus froid que nos souhaits osent l’ espérer,je déclare donc « vive le réchauffement climatique » au moins notre génération en profitera. En Algérie plus tard après la guerre on a appelé cette action la politique de la terre brulée. les générations futurs « RAB » Homo sapiens le maître du monde. Tout individu qui aurait ne serai-ce qu’ un brin d’ intelligence appliquerai le principe de précaution, visiblement ; Malgré vos titres de noblesse en matière de diplôme vous n’ avez même pas ce petit brin ( et je ne cite pas cette fleure blanche qui pousse en Mai.)


  • Devo Devo 29 juillet 2012 19:48

    Bonjour Nicopol,

    Après vous avoir lu je crois avoir compris que vous ne réfutiez pas la production en constante augmentation des « GES » comme vous dites...

    Dans Gazs à Effet de Serre qu’est-ce qui vous manque pour faire le lien avec une plus que probable augmentation de la température de la Terre ? (même si vos chiffres vous disent qu’à très court terme les températures seraient en train de baisser sur le long terme je ne vois pas comment vous pouvez défendre votre position) Vous voyez une serre et son utilité ?

    De plus quel intérêt des lobbys ou des gouvernements pourraient avoir à reconnaitre ou inventer le réchauffement si aucune mesure n’est prise par rapport à lui ?


    • Laurent Simon 29 juillet 2012 20:15

      Bonsoir Devo,

      Ce n’est pas parce que des gaz ont été nommés GES qu’ils produisent un effet de serre autant qu’il est publié partout (le plus efficace GES est la vapeur d’eau, d’ailleurs).

      D’ailleurs, ce n’est pas parce qu’on parle d’effet de serre, que l’effet de serre est celui qui est publié partout : il y a 37 ans, je construisais un petit four solaire, pour faire cuire dans une cocotte des carottes (par exemple), et c’était très efficace. Mais j’ai eu l’occasion de constater que ce n’était pas le piégeage des rayons infra rouges (publié partout) par le verre qui en était la cause, puisqu’en remplaçant par n’importe quel plastique cela marchait aussi bien ...
      L’effet constaté dans les serres (avec du plastique aussi) est simplement lié à l’absence d’advection.
      Je reproduisais sans le savoir ainsi l’expérience menée dès 1909... par exemple « Note sur la théorie de la serre, par R.W. Wood (1909) »...

      Donc on s’aperçoit que les médias peuvent continuer longtemps à affirmer des théories ou des allégations fausses. De même que pour la supposée exceptionnelle teneur en fer des épinards : « Malgré les démentis scientifiques, certaines affabulations ont la vie dure ». (La faute à un chimiste allemand, au XIXe siècle....)

      Voir aussi ce que je réponds plus haut :
      Par Laurent Simon (xxx.xxx.xxx.116) 29 juillet 13:36


    • NICOPOL NICOPOL 30 juillet 2012 00:02

      Bonjour Devo,

      L’ « effet de serre » est du en grande majorité à la vapeur d’eau, qui représente (selon les auteurs) de 70 à plus de 90% des GES. Le CO2 ne représente ainsi qu’une faible partie des GES.

      Je ne vais pas me répéter, mais la prise en compte du seul « effet de serre » lié à l’augmentation du COE anthropique tel qu’il est modélisé dans les projections du GIEC ne SUFFIT ainsi pas à expliquer la hausse des températures des années 80 et 90. Pour coller à cette courbe de températures, les modèles sont obligés de rajouter une rétroaction positive faisant intervenir la vapeur d’eau afin de démultiplier l’impact du CO2 sur l’effet de serre. La rétroaction est la suivante : hausse du CO2 anthropique -> hausse assez faible de l’effet de serre -> hausse de température assez faible -> augmentation de l’évaporation des océans -> augmentation de la vapeur d’eau -> augmentation de l’effet de serre -> augmentation de la température etc. Ce n’est qu’avec cette rétroaction que les modèles à effet de serre peuvent retrouver la hausse de la fin du XXe siècle.

      Le GROOOOOS problème, c’est que les observations montrent que la rétroaction positive... est en fait négative ! Lorsque la température augmente, la concentration de vapeur d’eau dans l’atmosphère diminue au lieu d’augmenter ! Ceci ruine totalement le fonctionnement des modèles à effet de serre, qui, si on enlève cette rétroaction forte de la vapeur d’eau, sont tout à fait incapables de retrouver la hausse des années 80 et 90 !

      Voilà, tout simplement, ce qui me manque pour faire le lien entre GES et température : aucun des modèles à effet de serre servant aux projections du GIEC n’est capable, à partir de ce seul effet de serre, d’expliquer la hausse de température des années 80 et 90 ! Cet « effet de serre » N’EXPLIQUE PAS l’évolution de la température de la fin du XXe siècle. Les experts climatiques sont bien entendu les premiers à s’interroger sur ce « mystère », un peu comme on s’interroge sur la « matière noire » qu’il manque dans l’univers pour en comprendre la vitesse d’expansion. C’est donc qu’il y a autre chose que l’effet de serre du au CO2 d’origine humaine qui agit sur la température. Que cela pourrait-il être donc ?

      Par ailleurs, l’effet de serre NE PEUT PAS expliquer la stagnation voire la baisse des températures depuis maintenant plus de 10 ans (et ne venez pas nous dire que c’est du « très court terme » : le « réchauffement » qui nous alarme tant n’existe que depuis le milieu des années 70, avant on était en période de « refroidissement » ; si 30 ans de réchauffement sont suffisants pour angoisser tout le monde, je ne vois pas pourquoi 10 ans de refroidissement ne constitueraient qu’une « fluctuation météorologique ». Au contraire, tout cela va tout à fait dans le sens d’une évolution cyclique du climat avec des oscillations de 60 ans environs (30 ans de baisse, 30 ans de hausse...) qui correspondraient tout à fait aux cycles solaires.

      Il se trouve que la seule théorie alternative crédible à celle de l’effet de serre est celle de l’action du soleil. Je suis personnellement convaincu que c’est la plus prometteuse, étant donné qu’elle permet d’expliquer cette alternance de hausse et de baisse que la théorie de l’effet de serre, il faut le répéter, NE PEUT PAS EXPLIQUER.

      Il me semble que ces éléments suffisent à « défendre ma position », comme vous dites. D’ailleurs, de plus en plus, ce sont les « réchauffistes » qui vont devoir « défendre leur position » devant l’accumulation d’observations allant à l’encontre de leur théorie.

      Quant à l’ « intérêt » de cette théorie du réchauffement, vous semblez ignorer les enjeux financiers gigantesques qu’il y a autour des énergies vertes et du mécanisme des crédits carbones, qu’on présente parfois comme la prochaine « bulle financière » (d’ailleurs, quel est le principal organisme financier qui s’est lancé dans la gestion des fonds carbones ? Je vous le donne en 1000 : Goldman Sachs. Et vous n’allez pas me prétendre que cette banque investi à fonds perdu pour sauver notre environnement Et qui trouve-t-on parmi les personnalités éminentes qui ont investi dans ces mécanismes : Al Gore et Pachaury, le président du GIEC !) .

      Au demeurant, cette théorie avait un grand intérêt à l’origine pour Margaret Tatcher, instigatrice du GIEC, puisqu’elle permettait de défendre sa politique très contestée de développement du nucléaire.

      Tous ces faits sont connus et archi-connus, vous trouverez d’innombrables sources sur le net qui en parlent (j’ai moi-même cités quelques liens dans mon article).

      Cordialement,


    • Devo Devo 30 juillet 2012 09:34

      Mouai,

      « hausse du CO2 anthropique -> hausse assez faible de l’effet de serre -> hausse de température assez faible » -> jusque là vous ètes d’accord, donc une élévation même légère des températures ne vous interpelle pas, quant on sait qu’une rivière peut disparaitre avec un degré de plus dans l’année ?

      Ensuite tout cela conduit selon le GIEC à une augmentation de la vapeur d’eau dans l’air et pour vous à une diminution, l’idéal ne serait-il pas d’essayer de laisser cette pauvre vapeur d’eau à son niveau d’origine ? Du genre en évitant des déforestation massive, la production de merdes innombrables pour remplir le vide du mode de vie occidental ?

      J’ai l’impression qu’on ne cherche pas à savoir pourquoi les écosystèmes vont disparaitre les uns après les autres en se traitant les uns les autres de complotistes ou de moutons manipulés, ce que je ressent après la lecture de votre article... Genre « Réveillez vous toutes les affirmations scientifiques de ses 100 dernières années sont remises en cause par UNE personne qui analyse des carottes des glaces dans l’Arctique et qui n’a elle AUCUN conflit d’intérêt avec personne... » smiley j’ai comme un doute

      Et selon vous on fait quoi en attendant de se faire cramer la tronche par le Soleil ? On continue de voir si on peut finir par être la seule espèce sur Terre ?

      Ne suffit pas pour expliquer


    • NICOPOL NICOPOL 30 juillet 2012 15:47

      Encore une fois, ne vous méprenez pas : je suis le premier à être très inquiet quant aux impacts environnementaux de l’activité humaine : déforestation, érosion, pollution de la mer, des rivières, des sols... Simplement je pense qu’en concentrant le combat médiatique sur le réchauffement on fait un faux combat, puisque c’est l’impact qui est le plus sujet à caution. Ceux que la vrai protection de l’environnement gène ont donc trop eau jeu de pointer les incertitudes de cette théorie pour justifier de continuer à faire comme avant.

      Le vrai combat écologiste, me semble-t-il, ce serait celui des forêts, des océans, des nappes phréatiques, des ordures ménagères, peut-être des ondes électromagnétiques...


    • Devo Devo 30 juillet 2012 19:21

      Nous sommes donc d’accord sur l’essentiel ;) ce qui ne m’avais pas sauté aux yeux à la lecture du débat, et c’est la le danger principal de votre thèse, donner une excuse pour ne pas se soucier d’écologie à de nombreuses personnes qui se diront « de toute façon on me ment sur ce type de pollution donc le reste doit être du même acabit » si vous voyez ce que je veux dire.

      Enfin je comprends que votre message doit être difficile à faire entendre et trop éloigné de ce que les gens entendent habituellement pour pouvoir le proclamer avec délicatesse, d’où le caractère un peu péremptoire (dsl) de votre article, je vous conseillerais peut-être un peu plus de tact dans votre approche pour éviter de ressembler à de la désinformation grossière.

      Cependant votre réponse systématique aux messages, nuance mon dernier propos en donnant un réel espace de débat et de précisions.

      Je ne suis donc pas d’accord avec vous sur tout mais merci smiley


    • NICOPOL NICOPOL 30 juillet 2012 19:37

      Merci de ce dernier message qui me paraît être une bonne façon de clore le débat, en attendant de nouveaux éléments scientifiques.

      Je reconnais de bonne grâce ne pas m’avoir pu m’empêcher par endroit dans mon article ou dans certaines de mes réponses de m’être écarté du style purement factuel que ces débats méritent. Certes. Il n’en reste pas moins que mes contradicteurs se sont quant à eux un peu trop vite engouffrés sur le registre « idéologie / propagande / lobby » sans faire attention au contenu réel de l’article et à ce qu’il disait réellement. Je perçois là une certaine forme de « réaction automatique » de bons nombres de participants d’AV, déjà rencontrée du reste sur mes précédents articles, qui consistent à voir systématiquement un « adversaire idéologique » chez une personne qui présente de faits allant à l’encontre de leurs certitudes.

      Ce « réflexe idéologique » me semble être une véritable plaie de ce genre de sites « citoyens » sur lesquels la majorité des gens ne sont pas là pour débattre objectivement mais pour mener un combat militant. C’est vraiment très dommage, et l’une des principales raisons pour laquelle, me semble-t-il, le site a perdu une bonne partie de ses contributeurs objectifs et neutres (en tout cas l’une des raisons pour lesquelles je l’ai personnellement nettement délaissé depuis déjà quelques temps).

      Je suis heureux que vous ayez apprécié le temps et l’attention que j’ai pris, comme sous tous mes articles, pour répondre au mieux à mes contradicteurs. Il me semble que c’est le meilleur moyen de démonter que je ne me place pas sur le registre du débat d’idée, mais du débat scientifique.

      Cordialement,


  • yvesduc 30 juillet 2012 08:32
    « Cette fonte ne serait finalement pas du tout « record » ou « sans précédent », mais se serait déjà produite régulièrement dans le passé, et ne serait en fait qu’un banal phénomène cyclique, parfaitement naturel et sans aucun lien avec l’activité humaine ? »

    Que la nature ait su le faire par le passé ne prouve pas que le réchauffement d’origine humaine ne soit pas capable de le faire aujourd’hui.

    • NICOPOL NICOPOL 30 juillet 2012 15:42
      "Que la nature ait su le faire par le passé ne prouve pas que le réchauffement d’origine humaine ne soit pas capable de le faire aujourd’hui."

      Je n’ai jamais dit ça. Mais inversement cela ne prouve pas que ce soit forcément (principalement) d’origine humaine, ce qui est la théorie mainstream du GIEC.


  • Politeia 30 juillet 2012 11:16

    Pour ma part j’ai pas du lire le même article que vous car il soulignait que ce qui était exceptionnel c’était le fait que l’on soit passé de 40% à 97% de surface de dégel du groenland en 4 jours. C’est ça qui à impréssionné Mr. Nghiem. Après il expliquait effectivement que le dégel de la totalité de la surface du groenland était déjà arrivé mais il ne faisait pas non plus d’extrapolation avec le réchauffement climatique. Allez donc lire l’aricle de la Nasa et vous verrez qu’ils sont pas dans l’évènementielle comme le sont les médias généralistes qui de plus, pour certain, ont repris l’info n’importe comment.


    • NICOPOL NICOPOL 30 juillet 2012 15:48

      Mes critiques ne s’adressaient en aucun cas à l’article de la NASA, qui est a priori objectif et factuel, mais à la façon dont il était repris dans l’Express.


  • chria chria 30 juillet 2012 14:18

    Depuis dix ans on a GES + soleil en berne + phase nina = stagnation (pas refroidissement, et même certains statisticiens parlent de pente légèrement ascendante, de plus sur le plus haut plateau).
    Si on enlève les GES on aurait du tomber des valeurs de températures dignes des années 60...
    Donc si suivant votre théorie solariste on a du chaud et du froid tous les 30 ans alors ça va chauffer sec dans quelques dizaines d’années (+augmentation des GES).
    Les modélisateurs ne nient d’ailleurs pas le rôle du soleil, pourquoi niez-vous celui des GES ?
    Tout cela est finalement très complémentaire et on ne peut pas « juger » sur quelques dizaines d’années. Attendons.


    • NICOPOL NICOPOL 30 juillet 2012 15:56

      Dans tous les cas, le fait important est que les modèles à effet de serre ne sont pas capables d’expliquer et de reconstituer cette stagnation (d’autres statisticiens parlent bien de refroidissement) actuelle. Ceci prouve donc qu’ils sont en partie faux, ou incomplets.

      Quant au soleil, certes, les modèles tiennent compte de l’effet du soleil, mais seulement de son irradiance, dont personne ne conteste qu’elle a un effet marginal. Mais l’effet solaire qui est proposé dans les théories solaristes comme celle de Svenmark ne repose pas sur l’irradiance, mais sur un effet sur la formation des nuages via les rayons cosmiques. Il ne s’agit pour l’instant que d’une théorie, en cours de validation. Mais si elle devait se confirmer, nous aurions alors la preuve que les modèles à effet de serre, n’intégrant pas ce phénomène, sont fortement déficients.

      Quoi qu’il en soit, la seule conclusion que l’on peut titrer de tout ceci, c’est que THE SCIENCE IS NOT SETTLED, contrairement aux affirmations péremptoires des partisans du GIEC. Dire qu’il n’y a pas de débat dans la communauté scientifique mais seulement quelques dissidents à la solde du lobby pétrolier est donc un mensonge de propagande éhontée à laquelle participent tout ceux qui propagent ces balivernes. Tel était bien, en substance, le message de mon article.


    • chria chria 30 juillet 2012 16:14

      A priori, les premiers résultats n’indiquent pas de découvertes majeurs qui changeraient les connaissances sur la modélisation climatique. Pourquoi préjuger ? A part pour tromper ?
      Et éviter de reprendre des phrases à la con dites par un ou deux individus et de les mettre dans la bouche de tous les scientifiques qui pensent que l’influence des GES est plus que probable. C’est ce qu’on appelle la technique de l’épouvantail.


    • chria chria 30 juillet 2012 16:22

      Les modèles ne reproduisent pas ou peu les variations décennales liées aux facteurs naturels comme El nina.
      Lisez cet article on voit bien que ce n’est pas sorcier et que les modèles sont loin d’être à la masse.
      Evidemment qu’il reste encore des choses à comprendre mais en gros le principal est compris, à moins d’une intervention divine rien ne devrait changer sur le long terme à cette compréhension de base. Faut arrêter de prendre les scientifiques pour des idiots.

      http://www.climat-evolution.com/article-anomalies-de-temperature-en-2012-2013-2014-108281706.html


    • NICOPOL NICOPOL 30 juillet 2012 16:56

      Bon, écoutez, Chria, vous êtes vraiment de mauvaise foi.

      Il existe une corrélation très forte entre cycles du soleil, rayons cosmiques et climat terrestre.

      Ce mécanisme, s’il se confirmait, pourrait expliquer en grande partie les variations de températures observées sur des échelles de temps courtes (quelques décennies) à très longue (milliers voire millions d’années). Nous serions alors dans un régime oscillant avec des cycles d’environ 30 ans, sous lequel il serait possible d’observer une pente relativement faible, qui pourrait alors être due à l’activité humaine, ou bien, comme d’autres scientifiques le proposent, à la sortie du dernier âge glaciaire (ce point, effectivement, peut faire débat).

      Or ce mécanisme N’EST PAS PRIS EN COMPTE dans les modèles à effet de serre, qui sont obligés d’utiliser des rétroactions positives a priori fantaisistes pour retrouver la variation de température de la fin du XXe siècle, et sont incapables de retrouver celle des 10 dernières années.

      Donc ce mécanisme (la théorie de Svenmark), s’il se confirmait, remettrait très sérieusement en cause la validité des modèles à effet de serre, et donc la validité de leurs projections.

      Je ne vois pas pourquoi vous faites un blocage mental sur cette simple possibilité, qui n’est que finalement très banale en science (mais peut-être êtes-vous aveuglé par votre idéologie arf arf arf). Mais attendons tranquillement la suite des évènements, qui donnera raison à l’un et tort à l’autre ; en tout cas, je serai le premier à reconnaître mes torts si les projections du GIEC se confirment ou si la thèse solariste est contredite sérieusement, et j’espère que vous ferez de même dans le cas contraire. Dans l’intervalle, je ne vois pas très bien en quoi je n’aurais pas le droit de défendre celle des 2 thèses qui me paraît la plus crédible (et je ne vois donc pas très bien pourquoi je devrais m’en justifier vis-à-vis de grossiers individus comme vous).


    • chria chria 30 juillet 2012 17:03

      J’en ferais de même, bien évidemment.


    • NICOPOL NICOPOL 30 juillet 2012 17:26

      Ce qu’on voit à la lecture de cet article c’est que :

      (i) L’auteur utilise un modèle qu’il qualifie lui-même de « simple » et qui fonctionne manifestement de façon principalement tendancielle (en gros, un « effet de serre » est forcé dans le modèle, et ensuite on greffe dessus divers phénomènes naturels ponctuels pour retrouver les oscillations de ces dernières années). Le climat étant précisément quelque chose d’extrêmement complexe, comment voulez-vous accorder le moindre crédit à cet exercice ?

      (ii) Le soleil n’est pris en compte qu’en fonction de son irradiance, dont on sait qu’elle a un effet négligeable. Mais le véritable effet du soleil pourrait être tout autre (cf thèse de Svenmark en cours de vérification au CERN)

      (iii) L’auteur ne prend pas en compte les AMO et PDO dont il nous dit qu’elles ne l’ « intéressent pas ». Alors que de très nombreuses études montrent une forte corrélation entre ces oscillations et plusieurs marqueurs climatiques, notamment la fonte des glaciers et la température terrestre. Il semble ainsi aujourd’hui que ces oscillations océaniques aient un rôle très important dans le climat terrestre. Voir les travaux de Roy Spencer, Roger Pielke Sr, Bill Gray.,JIe d’Aleo de la NASA, Mojib Latif (pourtant un éminent contributeur du GIEC !)... Donc, un modèle qui écarte ces oscillations en les qualifiant de « non-intéressantes » ne peut être pris au sérieux !

      (iv) Enfin, présenter une courbe de température qui commence en 1976 est trompeur, car avant cette période la température était en fort refroidissement. En ne montrant qu’à partir des années où ça a commencé à se réchauffer, on peut ainsi faire figurer une pente beaucoup plus importante ; alors que si on remontait plus loin dans le temps, on verrait des cycles de réchauffements et refroidissements avec effectivement une pente sous-jacente, mais beaucoup plus faible ! C’est là aussi une manipulation graphique très prisée du GIEC : nous faire une pente réduite à la seule période de cycle ascendant des années 80-90 et la prolonger tendanciellement ! Alors que si vous prenez une pente à plus long terme, vous n’obtenez pas du tout la même prolongation tendancielle ! voir le graph en page 6 du lien ci-dessous pour bien comprendre le « truc » (il s’agit d’un article de Syun-Ichi Akasofu, directeur de l’International Arctic Research Center et figurant parmi les « ISI highly cited researcher », peut-être le plus grand spécialiste de l’arctique, bref, a priori pas un guignol qui bricole des modèles « simple » dans son coin) ...

      http://people.iarc.uaf.edu/ sakasofu/pdf/global_temperature_change.pdf

      En conclusion, l’article auquel vous renvoyez me paraît présenter de trop graves lacunes pour être recevable en l’état comme élément de contradiction.


    • NICOPOL NICOPOL 30 juillet 2012 17:44

      « J’en ferais de même, bien évidemment. »

      Parfait. Dans ce cas, je ne peux que vous remercier pour cet échange qui se sera finalement terminé de façon plus courtoise qu’il n’avait commencé, en vous donnant RV dans une dizaine d’année.

      Cordialement,


    • chria chria 30 juillet 2012 19:03

      Sur l’article de météor, je suis d’accord avec vous sur l’aspect simpliste, mais reconnaissez que c’est intéressant de voir comment on peut avec quelques paramètres reproduire le signal. En aucun cas je ne voulais vous convaincre avec ça, mais cela montre effectivement qu’on est en pleine découverte des processus et qu’il vaut mieux être prudent, ce qui n’empêche pas bien sûr d’avoir un avis, encore faut-il lorsqu’on écrit un article à destination du public être raisonnable sur ses conclusions.


    • NICOPOL NICOPOL 30 juillet 2012 19:28

      Je vous rejoins tout à fait sur votre dernier message.

      Ce que je reproche à des exercices comme ceux de la page vers laquelle vous m’avez renvoyé, c’est qu’ils donnent l’impression de « forcer » le résultat en introduisant des facteurs « anthropiques » et « naturels » un peu artificiels pour coller, sur une période assez courte au demeurant (quelques décennies), à une observation. C’est un biais de modélisation bien connu (y compris en modélisation financière et économique) mais auquel succombent hélas bien des modélisateurs qui sont plus préoccupés d’obtenir ou de vérifier un résultat a priori que de voir objectivement ce que donnent des modèles axiologiquement neutres. Ce genre de méthode ne peut dans tous les cas être aussi satisfaisante que la prise en compte de phénomènes naturels « collant » d’eux-mêmes aux variations cycliques observées.

      "cela montre effectivement qu’on est en pleine découverte des processus et qu’il vaut mieux être prudent, ce qui n’empêche pas bien sûr d’avoir un avis, encore faut-il lorsqu’on écrit un article à destination du public être raisonnable sur ses conclusions.« 

      Je ne peux que vous approuver là-dessus. On ne peut que constater aujourd’hui l’accumulation de preuves allant dans le sens d’une remise en question nécessaire des modèles actuels reposant principalement sur un effet de serre ; je pense que là-dessus un consensus est en train de naître dans la communauté scientifique (même s’il ne »perce« pas encore tout à fait dans les médias, en tout cas francophones) ; mais il faut rester prudent vis-à-vis de nouvelles théories certes séduisantes mais qui demandent encore à être validées. Il me semble que j’ai fait preuve d’une telle prudence dans mon article en ne faisant que mentionner la théorie de Svenmark comme étant »en cours de validation« , ce qui veut dire qu’il est tout à fait possible qu’elle soit invalidée. Ceci ne m’empêche pas de penser et de dire en toute franchise que, en fonction des éléments en ma possession, je suis intimement persuadé qu’elle est théoriquement beaucoup plus satisfaisante et prometteuse.

      Il n’en reste pas moins que, de façon plus philosophique, il me paraît un peu prétentieux de prétendre que l’homme est capable de modifier le climat terrestre de façon significative tout en niant que le soleil puisse le faire tout aussi bien. Je quitte là un peu le domaine scientifique pour exprimer une sensibilité personnelle (je reconnais donc être à partir de ce point - mais seulement de ce point - dans le domaine de la philosophie, et même de l’idéologie) ; mais il me paraît plus modeste et sage de mesurer à quel point nous sommes dépendants de phénomènes naturels qui nous dépassent, plutôt que de nous imaginer que nous en sommes les seuls responsables. En effet, derrière cela, il y a toujours l’idée que nous sommes en mesure de contrôler notre environnement. Dire que c’est notre activité qui perturbe involontairement le climat revient à dire que nous pourrions le contrôler volontairement (et telle est bien l’ultime conclusion des partisans du GIEC : la »géo-ingénierie...« ). Dans cette perspective, défendre la théorie des GES participe selon moi à la même idéologie cartésienne (et même avant cela biblique) que celle qui veut justifier les OGM, le clonage humain, l’eugénisme etc., à savoir celle de la possibilité, et même du »droit", de l’homme à modifier à sa guise son environnement. Je digresse un peu, mais tout ceci renforce ma conviction que la lutte contre le réchauffement climatique est un faux combat, non seulement scientifiquement, mais aussi environnementalement et, plus largement, philosophiquement. 


    • chria chria 31 juillet 2012 14:02

      Je ne crois avoir lu que seul l’homme est responsable, il y participe, c’est tout.
      La philosophie doit rester en dehors de ça.


  • chria chria 31 juillet 2012 13:59

  • NICOPOL NICOPOL 31 juillet 2012 15:39

    Bonjour Chria,

    Merci de ce lien. Cette étude est effectivement une épine dans le pied des climato-sceptiques. Cependant, ceux-ci ne se laissent pas faire et ont émis plusieurs critiques de ces travaux et surtout de la présentation de leurs conclusions.

    Voir par ex. Richard Lindzen, Roger Pielke Sr....

    Ce qui ressort en gros de ces critiques, c’est :

    (i) sur le plan méthodologique et statistique, la courbe obtenue semble tracée à 90% avec des données déjà utilisées dans les courbes précédentes exhibées par le GIEC (c’est-à-dire des points de mesure situés près des centres urbains) ; il est donc assez logique d’obtenir le même résultat

    (ii) les climato-sceptiques ne nient pas qu’il y ait eu un réchauffement climatique, mais discutent de son intensité réelle « moyenne » (après correction des fluctuations périodiques) et contestent que celui-ci soit principalement d’origine humaine. Le résultat de l’étude selon lequel il y a effectivement un réchauffement observable sur les 200 dernières années ne fait donc pas avancer le débat. En revanche l’indication de l’article selon laquelle ce réchauffement serait dû à l’activité humaine tombe un peu comme un cheveux sur la soupe et n’est appuyé par aucun élément probant ; ce n’était d’ailleurs pas l’objet de l’étude.

    Voilà, wait and see !


    • chria chria 31 juillet 2012 21:29

      Hello
      (i) il est vrai, mais quand on connait le nombre de stations utilisées et la faible influence de l’urbanisation (des stations rurales et urbaines donnent souvent les mêmes tendances, pourquoi ?), on peut se dire que statistiquement il y a du vrai.

      (ii) le réchauffement depuis les années 70 ne peut être expliqué que par les GES (en parallèle à une diminution des aérosols refroidissant), et non par les facteurs naturels (dont le soleil).

      Quant à lindzen et pielke, on aimerait avoir de temps en temps d’autres avis de scientifiques climatologues sceptiques, ils finissent par prendre racine.

      Et sur le dernier papier de Watts sur les stations américaines, qui arrivent comme par hasard lors des rendus de Best, ils sont hautement critiquables et amateurs, et d’ailleurs à charge contre la noaa sans preuve...

      Wait and see yes


  • vandeta 16 juillet 2016 15:07

    qui ont des effets bien plus préoccupants sur notre environnement et notre propre santé qu’un soi-disant réchauffement de la température. !!!!!!!!!

    L’année citée à fait le jeux des pro (non réchauffement) grâce a une superposition d’événements climatiques.

    Le scientifique que vous êtes est tombé dans le panneau
    2015 à été l’année la plus chaude depuis le début des enregistrements humains

    cordialement


    • NICOPOL NICOPOL 11 août 2016 16:17

      @vandeta

      C’est sympathique de faire remonter ce vieux sujet (4 ans)...

      2015 a été effectivement très chaud. Mais si vous relativisez l’année 2012, supposée anormale en raison d’une « superposition d’évènements climatiques », l’honnêteté aurait dû également vous faire préciser que l’année 2015 a été également anormalement chaude en raison d’un El Nino particulièrement vigoureux.

      Voilà donc une bien belle illustration de la malhonnête intellectuelle des réchauffistes : quand ça se réchauffe, ce n’est pas naturel, c’est l’homme ! Mais quand ça se refroidit, là, c’est forcément naturel...

      Et de toute façon, les climato-sceptiques (dont je fais partie) ne nient pas que le climat se réchauffe, ils doutent qu’il se réchauffe uniformément, exclusivement en raison de l’activité humaine, et dans des proportions catastrophiques. Donc, qu’il y ait une nouvelle année très chaude après une période de refroidissement ne contredit en rien notre perception du climat. Il confirme juste qu’on est dans un phénomène d’oscillations naturelles, dans lequel on peut effectivement distinguer une pente sous-jacente, qui pourrait être due tout ou partie à l’homme (mais ce n’est pas certain).

      Simplement, on n’obtient pas du tout la même prévision pour le futur si on extrapole une phase ascendante de l’oscillation (ce qu’a fait le GIEC en extrapolant la période de hausse des années 80-90) ou la pente sous-jacente. Je vous renvoie à ce petit schéma qui vaut toutes les explications.

      Bien à vous,


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