lundi 10 juillet 2006 - par Lucien-Samir Arezki Oulahbib

Réchauffement climatique : on vous ment, les rejets de gaz carbonique ne sont pas l’essentiel du problème...

Les faits sont têtus, car malgré l’habillage « scientifique » des déclarations officielles désignant les automobiles et les usines comme principales causes du réchauffement climatique, (qui, lui, est réel, bien que « passager » puisque nous sommes à la fin d’une période interglaciaire, comme va nous le dire Brigitte Van Vliet-Lanoé dans l’entretien vidéo que j’ai effectué : http://resiliencetv.free.fr/video-brivanvliet.html...), il s’avère qu’il n’en est rien ; ou, plutôt, que le problème le plus grave réside moins dans l’émanation de gaz carbonique que dans l’aggravation de la désertification, l’appauvrissement des sols, l’urbanisation, entraînant une agriculture intensive produisant la pollution des nappes phréatiques, enfin le problème de l’eau...

J’ai donc interrogé in vivo une autorité en la matière, Brigitte Van Vliet-Lanoé ( http://resiliencetv.free.fr/video-brivanvliet.html ) qui est professeure en sciences de la Terre à l’Université de Lille, j’ai aussi consulté les travaux d’Yves Lenoir. Je vais me contenter ici de présenter quelques extraits de leurs livres. Brigitte Van Vliet-Lanoë a par exemple écrit dans La planète des glaces (Vuibert, 2005) ceci (p. 4 et 5) :

" Aujourd’hui, nous sommes, géologiquement, en fin de période chaude et tout le monde s’attend pourtant à un réchauffement brutal. L’effet de serre fait la une des journaux alors que, à l’échelle géologique, la pression partielle de CO2 n’a pratiquement jamais été aussi basse. Une fonte des grandes calottes, comme celle du Groenland ou celle de l’Antarctique, est presque certifiée par les médias, alors que les sondages profonds nous font entrevoir leur ancienneté. Un relèvement de plus d’un mètre du niveau marin est attendu avant la fin de ce siècle, alors qu’il n’existe pas de repères véritablement stables pour mesurer cette hausse en bordure des différents continents et que la technologie satellitaire (Topex-Poséidon, Envisat) nous montre sa très grande variabilité régionale.

Nous avons perturbé notre écosystème par d’autres actions que l’utilisation des combustibles fossiles et des pollutions qu’ils engendrent : la déforestation et le défrichement, l’érosion des sols, l’élevage, la construction des barrages, l’eutrophisation des mers continentales. Chacune de ces actions a un impact direct sur l’albédo, c’est-à-dire la capacité de réflexion d’une surface par rapport à l’apport énergétique solaire. Ces actions peuvent interférer dans le sens ou bien à l’inverse de l’effet de serre, et ne sont pas encore toutes prises en compte par les modèles climatiques, pourtant de plus en plus perfectionnés. Beaucoup d’interventions actuelles de l’homme, effet de serre mis à part, vont dans le sens d’une entrée en glaciation [...].

P. 402 :

L’hétérogénéité du réchauffement actuel ne plaide pas en faveur de la dominance de l’effet de serre : l’Antarctique, notre chef d’orchestre, se refroidit malgré un apport énergétique temporairement accru jusqu’en 2000. [...] Dans le contexte actuel, l’activité solaire vient de signer un réchauffement du même ordre que celui qui s’est produit au Moyen Age, soit environ 1°C de plus qu’en 1880 [...]"

Brigitte Van Vliet-Lanoë parle également de "forçage" c’est-à-dire de position orbitale de la Terre qu’il faut prendre également en compte en plus de l’activité solaire, et qu’elle résume ainsi : plus le soleil s’active, accéléré par le forçage en question, plus il transforme de l’eau en vapeur, qui créé des grosses précipitations (voilà pourquoi elle dit que cette vaporisation est le premier gaz à effet de serre), ces masses d’air chaud viennent rencontrer les masses d’air froid qui se constituent sur les pôles arctique et antarctique, d’où les grosses tempêtes ; par ailleurs ces précipitations vont se transformer en fabrication de glace en Arctique : ( p 403) :

"Comme les précipitations augmentent également en zone arctique atlantique en conformité avec plusieurs modélisations, il est vraisemblable que cette suite d’événements fera basculer brutalement le contexte de fin d’interglaciaire dans lequel nous sommes actuellement dans un contexte stadiaire, avec formation d’une calotte dans le bassin de Foxe à l’Ouest de la Terre de Baffin et sur la Scandinavie déjà refroidie. Ce scénario a été évoqué dès 1993 par G. Miller : une issue glaciaire à un scénario chaud. [...] Va-t-on vers un nouvel épisode du Petit Age glaciaire ou vers une vraie glaciation ? La calotte antarctique semble aujourd’hui avoir quelques velléités de croissance. Les nations développées de l’hémisphère Nord sont de grosses consommatrices d’énergie et d’eau : qu’adviendra-t-il de leur consommation si le climat se refroidit et s’aridifie, la probabilité étant loin d’être nulle de part et d’autre de l’ Atlantique ? Qu’adviendra-t-il des pays en cours de développement économique très énergivore et polluant, comme la Chine et l’Inde ? Il serait injuste de leur interdire d’évoluer."

*

Poursuivons avec Yves Lenoir, déjà présenté sur resiliencetv. Ainsi, dans La vérité sur l’effet de serre, (La découverte, 1992, disponible uniquement chez Chapitre.com : tapez le titre dans leur moteur de recherche), il peut écrire :

pages 29-32 :

" Les gaz à effet de serre hors de cause.

Entre les Xe et XIIIe siècles, l’Europe et l’Atlantique Nord ont vécu une transition particulièrement douce nommée "Petit optimum climatique", que mirent à profit les Vikings pour établir une route maritime vers les côtes nord-américaines, via le Groenland, à cette époque bien nommé par eux "Pays vert". Par rapport à aujourd’hui, la température moyenne de cette partie du monde était plus élevée d’un degré et demi.

Suivit une période terrible, le "Petit Age glaciaire", accompagnée d’un cortège de mauvaises récoltes et de famines, dont celles de sinistre mémoire qui obscurcirent la fin du règne de Louis XIV, et d’autres non moins affreuses qui, au cours du siècle dernier, contraignirent tant d’Irlandais à émigrer vers les Etats-Unis. Au coeur de l’épisode, la température moyenne tomba d’un degré et demi en dessous de son niveau actuel. La sortie de cette ère froide, au sens de retour à un climat intermédiaire entre les deux extrêmes consécutifs chaud et froid, a eu lieu au début du XXe siècle.

Les phénomènes qui ont provoqué cette spectaculaire oscillation du climat ne sont pour l’heure pas déterminés, et rien ne permet d’affirmer qu’ils ne sont pas encore en train de participer au réchauffement observé durant ce siècle finissant (Lenoir écrit en 1992). Aucune variation notable, ni de la composition de l’atmosphère ni de l’ardeur du soleil, ne semble être intervenue avant le début de la Révolution industrielle. En particulier, les mesures de composition des bulles d’air fossiles piégées dans les glaces du Groenland et de l’Antarctique, ont montré que les concentrations de gaz carbonique et des autres gaz à effet de serre naturels n’ont pas varié.

Le niveau des mers est, quant à lui, resté remarquablement inchangé durant toute cette "excursion thermique"...

Bien entendu, le climat n’a jamais été réellement stationnaire au cours de l’épisode interglaciaire (1) dont bénéficie la planète depuis une dizaine de milliers d’années. Si l’on examine les archives les plus anciennes de la température, conservées au sein de ces glaces du Groeland, on découvre une succession d’oscillations de la température analogues à celle de l’enchaînement décrit ci-dessous, culminant il y a environ huit mille ans avec ce que l’on a appelé " l’Optimum climatique". A cette époque, l’atmosphère contenait un peu moins de gaz carbonique qu’il y a cent cinquante ans, ce qui signifie que le forçage radiatif du gaz carbonique était inférieur. Pourtant la température moyenne était supérieure de pratiquement deux degrés Celsius, et le climat terrestre nettement plus humide dans l’ensemble.

On sait notamment qu’à partir de cette date, et durant presque cinq mille ans, le désert saharien a fait place à un paysage de lacs, de marécages et de steppes herbeuses peuplées par toute une faune de grands mammifères.

Chose curieuse, si on postule une correspondance entre augmentation de la température et climat plus humide, cet environnement vert perdura durant une petite transition glaciaire de quelques centaines d’années. C’est seulement après un second épisode chaud -un peu moins cependant que l’Optimum climatique lui-même- que le désert réinvestit progressivement le terrain, alors que paradoxalement la température moyenne restait globalement un peu plus élevée qu’aujourd’hui.

Ces fluctuations constituent un ensemble incohérent au regard des idées et représentations courantes sur les climats et de ce qui détermine leurs variations. En effet, le spectacle des changements globaux survenus durant l’actuelle phase interglaciaire, dont nous avons rapporté quelques éléments ci-dessus, met en lumière une propriété capitale mais systématiquement ignorée de cette configuration du système climatique : sa sensibilité aux variations de la concentration atmosphérique des gaz à effet de serre (gaz carbonique et méthane) est faible, très faible même. En revanche, il apparaît très sensible à d’autres facteurs d’environnement non identifiés.

(1) Depuis plusieurs millions d’années, la Terre connaît un climat froid caractérisé par une succession de périodes de glaciation, longues d’environ cent mille ans, séparées par des périodes interglaciaires environ dix fois plus courtes. Les transitions entre ces périodes sont en général assez brèves : quelques milliers d’années.

Pages 64-65 : On a confié à des modèles climatiques ultra-simplistes (les échanges avec l’océan profond n’y sont, par exemple, pas simulés) le soin de confirmer la conclusion : " 50% du réchauffement du climat lors de la dernière transition glaciaire-interglaciaire sont dus à l’augmentation de l’effet de serre " (1). La dérive du discours est donc déclenchée par le milieu scientifique lui-même.

Par exemple, avec une sobriété de bon aloi, sur ce mode neutre et "objectif" qui désigne le professionnel chevronné, un des cosignataires de la sentence précédente se permet d’en "nuancer" la portée dans l’article de base (2) qu’il publie à la même époque dans le revue scientifique de prestige du CEA : " La seule variation des teneurs en gaz carbonique peut raisonnablement expliquer près de la moitié de la variation moyenne de température entre les périodes glaciaire et interglaciaire de la planète".

Les rouages de la transmission entre complexe scientifique et technique et opinion publique opèrent ensuite sans à-coup. Le "téléphone arabe" journalistique amplifie de sa propre initiative la déformation du message, pour qu’il renforce les attendus du jugement déjà rendu à l’encontre du gaz carbonique, en établissant une comparaison "simple et parlante" entre le rôle attribué au bouc émissaire durant la transition passée, et celui qu’il menacerait de jouer dans un futur imminent.

Les paléo-océanographes ont certes réagi, mais leur propos plus complexe, confiné de surcroît dans les formes traditionnelles des publications scientifiques, est resté quasi sans écho dans les médias d’opinion, les instances technocratiques et autres cercles politico-sociaux. Leurs travaux montrent pourtant à l’évidence que les variations, par ailleurs assez minimes dans l’absolu, de la concentration atmosphérique du gaz carbonique durant les cycles glaciaires dépendent essentiellement des transferts opérés par les courants marins profonds, ce qui n’est pas le cas pour le méthane, quasi insoluble dans l’eau.

Leur analyse situe donc clairement le taux de gaz carbonique atmosphérique comme une conséquence du changement climatique, dont le potentiel d’effet de serre ne s’exprime qu’avec le bon vouloir de l’océan. [...].

(1) C. Lorius et al.

(2) J. Jouzel Gaz carbonique et climat : le témoignage du passé, Clefs-CEA, été 1989.

Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez écrire à :

Yves Lenoir : [email protected] Brigitte Van Vliet-Lanoë : [email protected]



124 réactions


  • Gilles (---.---.197.22) 10 juillet 2006 12:25

    Non !!! J’espère qu’on ne va pas voir en France se reproduire le débat qui a fait rage aux Etat Unis l’année dernière entre lobbyistes et scientifiques.

    Pour un débat sur le réchauffement climatique, animé par des scientifiques, consultez le site Scitizen (http://scitizen.com) et notamment l’effrayante interview de James Hansen : http://www.scitizen.com/screens/blogPage/viewBlog/sw_viewBlog.php?idTheme=13&idContribution=132

    Sur le fond, le panel intergouvernemental sur le changement climatique (IPCC), regroupant des scientifiques de tous pays, vient de publier un pré-rapport insistant sur les causes humaines du réchauffement climatique (« anthropogenic forcings »). Par ailleurs, le rapport de la US National Accademy (NAS synthesis report), publié pourtant sous une administration qui a tout fait pour étouffer le problème, accrédite le schéma décrivant la courbe des températures de surface de ces derniers siècles ("surface temperature reconstruction). Cette courbe, publiée par Mann et al., a la forme d’un baton de hockey : la température, stable sur plusieurs centaines d’années, croit brutalement les 100 dernières années.

    Bref, évitons les effets de manchette : la grande majorité des scientifiques considère qu’il y a une contribution humaine au réchauffement climatique. Le débat actuel porte sur comment et quand sentirons nous les conséquences. Gilles Prigent


    • Lucien-Samir Arezki Oulahbib Lucien-Samir Arezki Oulahbib 10 juillet 2006 12:44

      J’ai cité deux scientifiques qui considèrent que le gaz carbonique n’est pas la cause du réchauffement climatique, lui-même lié plutôt au forçage solaire, ce qui veut dire qu’il vaut mieux s’occuper des conséquences comme la désertification, le problème de l’eau etc...

      Regardez la vidéo qui interviewe la scientifique...


    • Roman (---.---.253.231) 10 juillet 2006 17:33

      Entièrement d’accord avec le premier commentaire. L’auteur, non scientifique d’ailleurs, utilise des ouvrages publiés il y a 14 ou 17 ans (1992 et 1989) comme références. Or tout le monde sait que les simulateurs ont complètement changé ces dernières années (miniaturisation et informatique oblige), de même que la science a avancé. Aujourd’hui il est admis par la communauté scientifique que le climat tend vers un réchauffement global dû à une activité humaine et en aucun cas vers une glaciation ! Cet article non rigoureux pour un thème scientifique est donc totalement irresponsable et sans valeur.


    • Lucien-Samir Arezki Oulahbib Lucien-Samir Arezki Oulahbib 10 juillet 2006 22:38

      N’importe quoi ! le livre de Brigitte Van Vliet-Lanoë date de 2005 !


    • MR_Claude (---.---.96.69) 10 juillet 2006 22:50

      mais pas celui de Lenoir (a moitie vide, ou a moitie plein...)


    • MR_Claude (---.---.96.69) 10 juillet 2006 22:59

      >>sa sensibilité aux variations de la concentration atmosphérique des gaz à effet de serre (gaz carbonique et méthane) est faible, très faible même. En revanche, il apparaît très sensible à d’autres facteurs d’environnement non identifiés.

      Encore une fois, parler de variation, c’est bien, mais encore faut-il rapporter ca a une echelle de temps, une variation sur 10000 ans est tres differente de la meme sur 100 ans au niveau reponse du systeme.

      Et puis que dire de « apparait tres sensible a d’autres facteurs non identifies » ? Coment peut savoir que c’est tres sensible a quelque chose que l’on ne connait pas ? Qu’a-t-on fait varier ?


    • Lucien-Samir Arezki Oulahbib Lucien-Samir Arezki Oulahbib 10 juillet 2006 23:30

      Certes, il date de 1992, mais il a fait une mise au point en 2003 :

      Un spécialiste dénonce le discours catastrophiste sur l’évolution du climat :

      http://www.resiliencetv.fr/modules/news/article.php?storyid=1023

      Et il doit sortir quelque chose pour la rentrée je crois...


  • (---.---.150.52) 10 juillet 2006 12:42

    Le climat se rechauffe, c’est indeniable. Il suffit pour s’en convaincre d’observer la limite du permafrost qui se reduit chaque annee.

    Maintenant, qu’il faille se preoccuper de ses consequences, sans aucun doute.


  • groumpf (---.---.176.124) 10 juillet 2006 12:44

    Assez indigeste cet article. Je ne vois pas l’intérèt de citer des passages entiers d’un livre. Ce qu’on attendrait c’est plutot une synthèse de son contenu avec les éléments clés.

    D’autre part il faudrait dissocier les conséquences d’un réchauffement ou refroidissement à moyen terme et à long terme. Je ne suis pas sur qu’il y ait beaucoup de personnes qui se soucient de se qu’il va se passer dans 1000 ans ou plus.

    Franchement je pense que personne ne comprend rien au fonctionnement global de la planète. Par contre certains phénomènes isolés peuvent être compris (couche d’ozone) donc il faut être attentif aux événements climatiques et un consensus scientifique est possible.

    Pour ce qui est de l’effet de serre, il me semble que l’agriculture (élevage et rizieres) y participe aussi énormément mais ce n’est pas politiquement correct de le dire donc on préfère taper sur la voiture. Mais il faut être conscient que le bénéfice concerne plus la diminution de la pollution que la diminution de l’effet de serre. Bon je sens que j’avance en terrain glissant donc je m’arrète là...


  • jcm (---.---.0.86) 10 juillet 2006 13:51

    Plusieurs problèmes peuvent être soulevés par cette thèse.

    Une question de temporalité : à quand une glaciation à venir ?

    Dans 10, 100, 1000 ans ou plus pour en voir les premiers effets ?

    A 100 ans nous restons face à ce réchauffement et ses conséquences, déjà visibles et qui ne feront que croître, et que nous aurions à subir pendant un siècle.

    Un seul siècle mais qui pourrait suffire à décimer l’humanité.

    Cette thèse indique que nos priorités devraient être la lutte contre « la désertification, l’appauvrissement des sols, l’urbanisation, entraînant une agriculture intensive produisant la pollution des nappes phréatiques, enfin le problème de l’eau... ».

    Mais se poseront, réchauffement ou non, les questions de raréfaction de ressources diverses, notamment énergétiques et même si des techniques d’obtention de combustibles liquides à partir de gaz ou de charbon se développent elles ne viendront pas à maturité industrielle et économique en un clin d’oeil : leur mise en place prendra du temps.

    Les problèmes de surexploitation des océans et de nombreuses régions continueront à se poser.

    L’empreinte écologique restera à l’ordre du jour et la nécessité de modifier profondément nos modes de vie demeure quoi qu’il en soit des gaz à effet de serre.

    On peut penser qu’il est indispensable que nous sachions un jour prochain quitter le régime de consommation effrénée que nous connaissons à l’heure actuelle et qui s’intensifie au niveau mondial.

    Et si l’on examine de près les méthodes à notre disposition pour y parvenir on s’aperçoit qu’elles devraient avoir comme conséquences de limiter nos émissions de gas à effet de serre même si tel n’est pas l’objectif visé.

    De toutes façons, et à moins que l’on puisse nous dire avec assez de précision quelle sera la date des premiers refroidissements signifiatifs, nous sommes condamnés à agir comme si le réchauffement climatique d’origine anthropique ne pouvait être contrebalancé par cette hypothétique glaciation.

    Car l’alerte demeure, et elle reste très sérieuse.


    • Lucien-Samir Arezki Oulahbib Lucien-Samir Arezki Oulahbib 10 juillet 2006 14:26

      D’après Van Vliet-Lanoë le refroidissement commencera aux alentours de 2040... regardez sa vidéo...

      Quant aux conséquences, il est clair qu’une meilleure organisation des ressources serait souhaitable en effet...


    • jcm (---.---.0.86) 10 juillet 2006 15:26

      Merci de cette précision.

      Eh non, je ne regarderai pas cette vidéo, bien que j’ai l’ADSL.

      Par manque de temps, mais je pense aussi à ces quelque 40 à 50% d’internautes qui ne disposent pas du haut débit en France (quelques chiffres ici : Equipement des ménages en accès à l’internet à haut débit puis à tous les francophones du monde avec des liaisons lentes, et ils sont fort nombreux.

      Rien n’indique qu’ils ne mériteraient pas de savoir sans pour autant être contraints à télécharger une vidéo.

      Cette vidéo est annoncée à 35 MO, ce qui rend son téléchargement très coûteux voir impossible pour certains types de liaisons (j’ai souvenir, avant l’ADSL, de téléchargement de 10 MO en une heure ou plus, et parfois des coupures, reprises...).

      La référence que fournit une vidéo, dont la visualisation nécessite en outre de consacrer un temps supérieur au temps de lecture d’un document écrit présentant la même quantité d’information, ne me semble donc pas être une source de grande qualité à tous points de vue.

      Du point de vue de l’accès à certain types d’informations « le réseau » est donc très inégalitaire, et la meilleure façon de résoudre ce type d’inégalité consisterait à présenter l’essentiel des informations sous une forme très légère en terme de volume de données à transmettre, en réservant les formats plus lourds à l’accessoire, l’anecdotique, au complément non indispensable.

      Il dépend donc de notre volonté à tous de faire régner ce type d’égalité, pour peu que nous souhaitions vraiment qu’elle existe.


    • Fabien (---.---.78.20) 14 juillet 2006 14:25

      Je ne peux pas regarder la vidéo car je suis au boulot (ma présence sur ce forum s’expliquant par le fait qu’aujourd’hui, du boulot, je n’en ai pas mais je suis là quand même), mais je suis curieux de savoir comment cette personne parvient à estimer avec une telle précision le début de la prochaine ère glaciaire ? Des signes avant-coureurs connus ? Des modèles fiables ? Et quelle est la crédibilité de cette scientifique ? Sa thèse est-elle reconnue ? Parce que bon, si on veut faire une guerre de scientifique, je vous propose le prix Nobel Paul Crutzen qui estime que si rien n’est fait, il pourrait être un jour nécessaire de recourir à des solutions radicales (polluer volontairement l’atmosphère pour la rendre plus opaque) (http://agoravox.fr/article.php3?id_article=11182). Merci d’avance pour vos précisions.


    • Fabien (---.---.78.20) 14 juillet 2006 15:11

      Par ailleurs, dans un article paru le 1/10/2003 dans La Recherche, André Berger et Marie-France Loutre (prof. à l’univ. catho. de Louvin) affirme que la période interglaciaire actuelle pourrait encore durer 50 000 ans.


    • J-M Hauth jeandb 19 novembre 2006 22:32

      Les dimanches pluvieux on lutte contre la sécheresse avec l’eau des inondations

      https://www.google.com/video/upload/Status?rf=1&hl=fr

      Et cela remet le climat en place même avec l’effet de serre !!!

      Les biefs du Pilat


    • J-M Hauth jeandb 19 novembre 2006 22:34

      Les dimanches pluvieux on lutte contre la sécheresse avec l’eau des inondations

      https://www.google.com/video/upload/Status?rf=1&hl=fr

      Et cela remet le climat en place même avec l’effet de serre !!!

      Les biefs du Pilat


  • Pataquès (---.---.216.103) 10 juillet 2006 15:00

    il y a aussi le phénomène de l’arrêt du gulf stream du à la fonte du groenland, réchauffement, qui provoquerait un refroidissement en Europe. Tout çà pour dire que c’est extrêmement complexe. La seule chose certaine est l’influence déterminante des activités humaines sur l’environnement, c’est la grande découverte du siècle dernier, notre monde est de taille finie. Il nous faut donc apprendre maintenant à gérer nos ambitions et faire preuve de lucidité et de modestie. Il s’agit là d’une (r)évolution culturelle à laquelle on est loin d’être prêt.


  • romG romG 10 juillet 2006 15:15

    Désolé LSO, mais pourquoi irions-nous mettre notre confiance dans ces deux scientifiques plutôt que dans ceux qui ont planché sur le rapport du sénat « L’ampleur des changements climatiques, de leurs causes et de leur impact possible sur la géographie de la France à l’horizon 2005, 2050 et 2100 » : directeurs de recherche au CNRS et à Météo France, membres du GIEC, présidents de l’ADEME et de l’IFREMER ... Et j’en passe, avec notamment la partcipation de M. Jean-Paul JANCOVICI.

    Je pense, personnellement, que vous jouez un jeu dangereux. Les conséquences et les autres faits dont vous parlez sont certes importants, mais les prendre en compte ne doit pas nous détourner de l’importance de la réduction des gaz à effet de serre (essentiellement en prônant la SOBRIETE et l’EFFICACITE des processus energivores).

    Cordialement.


    • Lucien-Samir Arezki Oulahbib Lucien-Samir Arezki Oulahbib 10 juillet 2006 16:30

      Ces deux rapporteurs ont refusé d’entendre ces deux scientifiques...j’ai donné leur mel, posez-leur la question. Brigitte Van Vliet-Lanoë est une pointure... Et ce qu’elle dit est simple au fond (regardez la vidéo) : au lieu de s’énerver sur les émanations de CO2, on ferait mieux de s’occuper du problème de l’agriculture intensive, de la suppression des haies par exemple qui étaient de sérieux barrages lors d’inondations qui ne peuvent que s’accentuer puisqu’en période de réchauffement l’évaporation d’eau s’emplifie, la vapeur d’eau étant d’ailleurs un gaz à effet de serre à 70%...


  • MR_Claude (---.---.123.28) 10 juillet 2006 15:18

    etrange que de dissocier les paleo-oceanographes du reste de la communaute scientifiques. Les panels scientifiques de l’IPCC couvrent tous les domaines a priori concernes, specialistes de l’atmosphere, climatologues, oceanographes, specialistes du rayonnement solaire, etc... Le role certainement majeur de l’ocean est connu de tous, tout comme les incertitudes et le manque de connaissance le concernant. Les modeles « simplistes » ne cachent pas leur faiblesse, notamment sur le role inertiel de l’ocean (tres lent a reagir, mais inarettable une fois lance). Mais comment modeliser quelque chose qu’on ne connait pas bien ?

    La comparaison avec la situation passee est chose assez delicate, meme si elle fournit egalement des indications. Oui, la terre a connu des taux de CO2 bien plus eleves, et des variations de l’effet de serre avec d’autres causes, mais est-on sur de traiter strictement du meme probleme ? sur les memes echelles ?

    Les variations dont on parle actuellement sont mesurables a l’echelle du siecle, on n’est clairement plus dans une echelle « geologique », c’est l’emballement du systeme plutot que sa derive qui est inquietante.

    « Leur analyse situe donc clairement le taux de gaz carbonique atmosphérique comme une conséquence du changement climatique, dont le potentiel d’effet de serre ne s’exprime qu’avec le bon vouloir de l’océan. »

    Il reste alors a expliquer alors pourquoi ce « bon vouloir » de l’ocean demarre au moment meme de l’activite anthropique intensive (150 ans grosso modo) et lui est assez bien correlee.

    Article peu clair, qui donne le sentiment de scientifiques qui prechent pour leur paroisse (qui n’est pas a negliger, c’est vrai).


    • Lucien-Samir Arezki Oulahbib Lucien-Samir Arezki Oulahbib 10 juillet 2006 16:40

      Le problème du CO2 n’en est pas un, puisqu’à d’autres époques il y en avait même plus au Paléozoïque ou au Crétacé écrit Vliet-Lanoë dans son livre, pages 376-378 :

      « Il est curieux de constater que la pression de CO2, si elle a augmenté régulièrement ces dernières décennies pour attendre actuellement 380 ppm, reste de loin largement inférieure à ce qu’elle était au Paléozoïque ou au Crétacé. Le réchauffement actuel et son cortège d’effets catastrophiques annoncés arrivent presque mille ans après l’optimum climatique des cathédrales, quasiment dans la continuité des réchauffements brutaux et pseudo-cycliques des évènements de Dansgaard-Oeeschger ».


    • thirqual (---.---.15.86) 10 juillet 2006 23:26

      Et au crétacé il y avait de l’eau au dessus de la moitié des plaines d’europe. Raisonnement stupide.


  • bernard29 candidat 007 10 juillet 2006 15:22

    c’est vrai que l’article est difficile à suivre.

    Avre vous lu l’article du Monde.fr « La vidange de deux lacs géants dans l’océan a provoqué le dernier cataclysme climatique » . (http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3228,36-793150@51-788820,0.html)

    « Malgré le réchauffement, risque-t-on, dans les prochaines décennies, un nouvel »événement froid« sur l’Europe ? Certains climatologues ne l’excluent pas et précisent que le recul des glaciers contribue à alimenter l’Atlantique en eau douce et, donc, à freiner le Gulf Stream... Ce ralentissement est déjà observable , mais nul n’est aujourd’hui capable de dire s’il pourra supplanter ou seulement limiter, localement, les effets du réchauffement »


  • Marc Marc 10 juillet 2006 15:30

    Monsieur Arezki Oulahbib,

    Vous n’êtes visiblement pas un scientifique, et je crains qu’on ne vous ait roulé dans la farine dans cette affaire...

    Dans un domaine aussi compliqué que le changement climatique, il n’est pas surprenant qu’une petite fraction des climatologues soit en désaccord plus ou moins marqué avec leurs collègues. Il est encore moins surprenant que les puissants lobbies du pétrole, ExxonMobil en tête, mettent ces personnes sur le devant de la scène médiatique pour donner l’impression au public que la communauté scientifique est divisée sur la réalité du réchauffement climatique.

    Or, ce que chacun devrait savoir, car il est grand temps d’agir, c’est qu’il y a UN TRES LARGE CONSENSUS SCIENTIFIQUE sur le réchauffement climatique, aussi bien sur son origine anthropique, que sur la gravité de ses conséquences.

    En effet, ceci est affirmé de manière on ne peut plus claire par toutes les institutions scientifiques mondiales les plus réputées dont les suivantes :

    - Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) dans son Troisième rapport d’évaluation sur le changement climatique préparé par plus de 2000 experts.

    - 16 Académies des sciences (des pays du G8, d’Inde, de Chine, du Brésil et de cinq autres pays) : voir leur déclaration commune (http://www.academie-sciences.fr/actualites/textes/G8_fr.pdf ) .

    - Toutes les plus prestigieuses institutions scientifiques américaines, dont The American Meteorlogical Society, The American Geophysical Union et The American Association for the Advancement of Science.

    - Les deux plus prestigieuses revues scientifiques mondiales, Nature et Science (voir par exemple l’éditorial « The Scientific Consensus on Climate Change » dans Science du 3 décembre 2004)

    Enfin, pour les lecteurs (maitrisant l’anglais) qui voudraient en savoir plus sur ce consensus scientifique et sur les tentatives de désinformation des lobbys pétroliers américains, je recommande la lecture de l’excellent guide sur le sujet intitulé « A guide to facts and fictions about climate change » (http://www.royalsoc.ac.uk/downloaddoc.asp?id=1630) publié par la Royal Society (l’Académie des sciences du Royaume-Uni). Je vous en cite une partie très édifiante :

    “ Misleading arguments 2. Many scientists do not think that climate change is a problem. Some scientists have signed petitions stating that climate change is not a problem.

    There are some differences of opinion among scientists about some of the details of climate change and the contribution of human activities, such as the burning of fossil fuels. Researchers continue to collect more data about climate change and to investigate different explanations for the evidence. However, the overwhelming majority of scientists who work on climate change agree on the main points, even if there is still some uncertainty about particular aspects, such as how the concentration of greenhouse gases in the atmosphere will change in the future.

    In the journal Science in 2004, Oreskes published the results of a survey of 928 papers on climate change published in peer-reviewed journals between 1993 and 2003. She found that three-quarters of the papers either explicitly or implicitly accepted the view expressed in the IPCC 2001 report that human activities have had a major impact on climate change in the last 50 years, and none rejected it.

    There are some individuals and organisations, some of which are funded by the US oil industry, that seek to undermine the science of climate change and the work of the IPCC. They appear motivated in their arguments by opposition to the United Nations Framework Convention on Climate Change and the Kyoto Protocol, which seek urgent action to tackle climate change through a reduction in greenhouse gas emissions.

    Often all these individuals and organisations have in common is their opposition to the growing consensus of the scientific community that urgent action is required through a reduction in greenhouse gas emissions. But the opponents are well-organised and well-funded. For instance, a petition was circulated between 1999 and 2001 by a campaigning organisation called the Oregon Institute of Science and Medicine (OISM), which called on the US Government to reject the Kyoto Protocol. The petition claimed that “proposed limits on greenhouse gases would harm the environment, hinder the advance of science and technology, and damage the health and welfare of mankind”.

    These extreme claims directly contradict the conclusions of the IPCC 2001 report, which states that “reducing emissions of greenhouse gases to stabilize their atmospheric concentrations would delay and reduce damages caused by climate change”.

    The petition was circulated together with a document written by individuals affiliated to OISM and to the George C Marshall Institute, another campaigning organisation. On 20 April 1998, the US National Academy of Sciences (NAS) issued a warning about the document circulated with the petition because it had been presented “in a format that is nearly identical to that of scientific articles published in the Proceedings of the National Academy of Sciences.” The statement pointed out : “The NAS Council would like to make it clear that this petition has nothing to do with the National Academy of Sciences and that the manuscript was not published in the Proceedings of the National Academy of Sciences or in any other peer-reviewed journal”.”


    • Lucien-Samir Arezki Oulahbib Lucien-Samir Arezki Oulahbib 10 juillet 2006 16:52

      Que vous dire ? Vous agitez l’argument d’autorité (énoncer le nombre de prix nobels etc) au lieu de répondre à leurs arguments :

      oui ou non est-ce le gaz carbonique qui est la cause principale du réchauffement climatique ? La réponse est non.

      Ces deux scientifiques critiquent les analyses de l’IPCC en arguant du fait que ceux-ci utilisent des modèles statistiques pas assez puissants... Il arrive qu’une majorité de scientifiques se trompent, ou, plutôt, empêchent un réel débat...non ?...


    • Dominique Bied (---.---.89.36) 27 août 2006 23:57

      Attention, les modèles climatiques ne sont pas des modèles statistiques. Ce sont des modèles qui mettent en équations la planète par éléments finis. Ils s’affinent donc au fil du temps avec la connaissance des variables intervenant dans les équations. Je vous renvoie à toute la synthèse des dossiers de la recherche de Décembre 2004. Oui, le CO2 et le méthane sont responsables des 100ppm supplémentaires de carbone dans la haute atmosphère et donc l’homme. Les alternances des périodes glaciaires et interglaciaires provoquent une variation de 180 à 280ppm de cette concentration sur des périodes de 10 000 ans minimum suivant les orbites terrestres. Les activités basées sur l’énergie fossile nous a amené à 380ppm. De plus, il y a risque d’emballement si on dégaze le méthane situé sous le permafrost (stock de 450 gigatonnes). La répartition des contributions est, en ordre de grandeur, 1/4 l’industrie, 1/4 le transport, 1/4 le chauffage des maisons, 1/4 le méthane de l’agriculture. Rappelons que le méthane a un coefficient multiplicateur de 20 minimum par rapport au CO2.

      Il ne faut pas se servir des controverses restantes pour dire à la population qu’on lui ment car en la matière nous n’avons pas de joker. Il est même plus prudent de changer nos modes de déplacements et de consommations pour diminuer nos émissions carbone. On y gagnera en sus en qualité de vie, surtout en urbain. Il faut au contraire faire réagir les gens. Nous avons 20 ans devant nous pas plus. Je vous invite à consulter le site www.manicore.com sur toutes ces questions. Jean-Marc Jancovici synthétise toutes ces études avec précision. Il y a aussi l’université de Louvain à côté de Bruxelles, les travaux de Marie France Loutre, qui sont très détaillés dans les dossiers de la recherche.


  • Léon IV (---.---.1.121) 10 juillet 2006 15:52

    Très bon article, qui tranche sur le scientifiquement correct ambiant.

    En son temps Haroun Tazieff avait déjà dénoncé cette mode du réchauffement global causé par l’Homme.

    Des scientifiques sérieux et scrupuleux (et non les politico-médiatiques) - des géologues, des océanographes, des météorologues - ont aussi en leur temps fait des communiqués qui contrecarraient cette croyance, mais ce sont en général des personnages peu médiatiques, ils font une déclaration puis se taisent et retournent à leur travaux s’ils voient que cela ne passe pas.

    « Unanimité dans les milieux scientifiques » affirment certains commentaires reprenant ainsi le concert des médias. Le problème est que ceux qui osent dire le contraire (c’est vrai aussi sur d’autres points que le réchauffement global) se sont vu refusé leurs publications voire risquent pour leur carrière ou leur avancement, alors beaucoup finissent par se taire.

    Souvent les crédits ne sont accordés que s’il est annoncé à l’avance que les travaux (et les résultats) iront dans le sens « désiré ». et comme ils n’ont pas de fortune personnelle leur permettant de mener des travaux en indépendants, il ne leur reste plus qu’à céder.

    Je suis heureux de lire qu’il y en a quand même certains qui osent aller à contre-courant. Pour lutter contre des fléaux, il faut en connaître les vraies causes sous pien d’erreurs et de perte de temps coûteuses non seulement en argent mais aussi en vie huamines.


    • Lucien-Samir Arezki Oulahbib Lucien-Samir Arezki Oulahbib 10 juillet 2006 16:24

      Il est en effet curieux que des scientifiques aussi pointus que les deux cités ne soient pas du tout écoutés...

      Anecdote et même secret d’alcôve : d’après certains bruits, c’est la DGSE qui s’occupe de ce débat, parce que la version officielle est celle-ci et pas une autre afin que Chirac puisse séduire les écolos dans un éventuel second tour, ou encore qu’il se prépare à une autre carrière, celle de secrétaire général de l’ONU...


    • MR_Claude (---.---.96.69) 10 juillet 2006 22:21

      ca qui laisserait supposer que tous les scientifiques internationaux de tous pays roulent pour Chirac.. ce qui a le merite d’etre plutot ambitieux.

      Soyons serieux, le consensus sur le sujet depasse largement le cadre franco-francais de deux scientifiques francais qui seraient mis au secret par les services secrets francais pour le chef d’Etat Francais.


  • MR_Claude (---.---.123.28) 10 juillet 2006 16:02

    « Je suis heureux de lire qu’il y en a quand même certains qui osent aller à contre-courant. Pour lutter contre des fléaux, il faut en connaître les vraies causes sous pien d’erreurs et de perte de temps coûteuses non seulement en argent mais aussi en vie huamines. »

    Et aussi parfois accepter que la majorite puisse avoir raison...


    • MR_Claude (---.---.123.28) 10 juillet 2006 16:17

      « Personne n’en parle, mais pourtant c’est tout le systeme solaire qui se rechauffe »

      Bien sur que si on en « parle ». L’augmentation de l’activite solaire fait partie des facteurs a prendre en compte (et est prise en compte). Mais parler de rechauffement du systeme solaire, c’est d’une imprecision... ca noie le poisson plus qu’autre chose. En ce qui nous concerne, parler de changement climatique est beaucoup plus adapte (puisque comme il a deja ete ecrit, il est tout a fait possible que certaines regions deviennent plus froides suite au rechauffement global)


    • Léa (---.---.103.74) 10 juillet 2006 17:05

      ? ???!!!!

      Heureusement que la validité d’une thèse scientifique ne se décide pas à la majorité !


    • MR_Claude (---.---.96.69) 10 juillet 2006 22:14

      ca n’est pas ce que j’ai dit. Mais je m’oppose a l’idee qu’un discours allant a l’encontre de celui majoritaire soit forcement une bonne chose. Il arrive aussi (pas toujours) que la majorite ait raison. Et dans ce cas precis, je trouve relativement rassurant qu’un tres large panel de scientifiques issus de disciplines tres differentes se retrouvent dans l’ensemble d’accord (les divergences existent et ne sont pas niees). Quand on sait qu’a l’interieur meme d’une discipline c’est souvent difficile d’obtenir un consensus... Alors les deux scientifiques cites sont certainement des sommites dans leur matiere, et peuvent certainement apporter leur connaissance a la comprehension globale du phenomene. De la a commencer par declarer de but en blanc que tout ce que font les autres est faux et qu’il ne faut ecouter qu’eux... L’interet du groupement d’experts est justement la multiplicite des competences, parce qu’on ne peut, seul, etre specialiste de tout.

      Si le but de l’article est de parler des priorites, qui ne sont peut etre pas sur la reduction des gaz a effet de serre anthropiques (c’est le gros probleme de la vapeur d’eau, plus gros gaz a effet de serre en quantite (mais pas en pouvoir radiatif, loin de la), mais pas vraiment maitrisable par l’homme), alors qu’il le fasse rellement, c’est un sujet interessant, en plus. Tout comme le nucleaire est un probleme essentiel, mais a long terme, il y a peut etre des probleme a plus court terme que celui du climat (notamment l’eau). Mais la, l’article ne parle vraiment de priorites, c’est une liste d’extraits d’un livre, avec relativement peu de travail de synthese, et des conclusions qui paraitront excessives a qui ne porte un amour manifeste pour les brulots.


  • (---.---.185.253) 10 juillet 2006 16:12

    A l’epoque une majorite de scientifiques pensaient aussi que le soleil tournait autour de la terre. On peut peut etre attribuer aux voitures le rechauffement de la Terre mais sur Mars ? Personne n’en parle, mais pourtant c’est tout le systeme solaire qui se rechauffe : http://www.mos.org/cst-archive/article/80/9.html


    • Lucien-Samir Arezki Oulahbib Lucien-Samir Arezki Oulahbib 10 juillet 2006 16:25

      Intéressante remarque...je la retiens...


    • thirqual (---.---.15.86) 10 juillet 2006 16:54

      Le Soleil tourne autour de la Terre. C’est un fait.

      Et la Terre tourne autour du Soleil. C’est aussi un fait.

      Ça dépend juste de votre référentiel. C’est toujours aussi drôle d’ailleurs. De plus sans données à long termes sur mars (et en particulier sur les calottes de glace dont on ne sait même pas la composition exacte, c’est dire...) comment donner des interprétations fiables ? Dans les périodes glaciaires sur Terre, du fait de l’instabilité des calottes glaciaires en contact avec les océans, les calottes canadienne et phéno-scandiennes se « vidaient » périodiquement dans l’Atlantique Nord avec des échelles de temps de quelques décennies tout au plus. Un Martien avec les mêmes moyens que nous à l’époque en aurait déduit quoi ?


  • Cassandre (---.---.238.221) 10 juillet 2006 16:27

    Sur le site www.manicore.com de Jancovici on trouve un commentaire de lecture de divers ouvrages « négationnistes », dont « Climat de panique » de Lenoir, l’« Ecologiste sceptique » de Lomborg et d’autres. C’est trop long et trop illustré pour être repris ici.

    J’invite ceux qui ont encore des doutes à prendre le temps d’éplucher ça. Notons cependant que Lenoir fait la paire avec Leroux, l’immortel inventeur des AMP (anticyclones mobiles polaires) qui vous débaroulent tout droit du Nord au Sud en ignorant la force de Coriolis !

    Je vois aussi que le « politiquement correct » a malheureusement tendance à déteindre sur un domaine ou les notions d’exactitude et d’erreur doivent être traitées avec une tout autre rigueur intellectuelle. S’il suffisait d’être à contre-courant pour avoir raison, la vérité se mettrait vite à osciller comme un pendule !


    • Lucien-Samir Arezki Oulahbib Lucien-Samir Arezki Oulahbib 10 juillet 2006 16:45

      Modérez vos propos : « négationniste » renvoie à bien autre chose... Et vos amis manient de façon simpliste la modélisation... L’IPPC est un organisme lié à l’ONU...répondez plutôt aux arguments deLenoir et de Vliet-Lanoë au lieu de les chercher à les diaboliser...


    • Léa (---.---.103.74) 10 juillet 2006 17:07

      @Cassandre

      Je proteste énergiquement contre votre utilisation du mot « négationniste ».

      L’utiliser comme ça n’est certaienement pas innocent ...


    • Lucien-Samir Arezki Oulahbib Lucien-Samir Arezki Oulahbib 10 juillet 2006 17:13

      Mais c’est vous qui l’avez utilisé !! :

      «  Sur le site www.manicore.com de Jancovici on trouve un commentaire de lecture de divers ouvrages »négationnistes« , dont »Climat de panique« de Lenoir, l’ »Ecologiste sceptique« de Lomborg et d’autres. C’est trop long et trop illustré pour être repris ici.  »


  • Cassandre (---.---.236.39) 10 juillet 2006 18:23

    Votre controverse sémantique ne m’intéresse pas, les guillemets auraient dû suffire à relativiser.

    Les réponses aux arguments sont là où je l’ai indiqué.

    Surtout : n’oublions pas que le futur n’est jamais certain ! Il suffit qu’un bouleversement climatique par augmentation des GES (ce qui est réel : il s’agit de mesures) soit quelque peu probable pour qu’il soit utile de prendre toutes mesures proportionnées pour en limiter l’ampleur (c’est le principe de précaution). Si une hausse de 5° de moyenne est simplement POSSIBLE, comme elle impliquerait quelques milliards de morts il me semble utile de prendre des mesures pour éviter ça ; bien sûr, ces dispositions ne doivent pas provoquer elles-mêmes de catastrophe de grande ampleur (p.ex. il est exclu d’arrêter brutalement l’utilisation des combustibles fossiles sous peine de crise économique phénoménale avec guerres tous azimuths).

    Il va bien falloir attendre 2020 pour disposer d’une modélisation suffisamment correcte du climat pour être à peu près sûrs de ce qui va se passer. Si c’est la tendance + 5° qui est alors validée, il sera trop tard pour corriger le tir ! Si c’est la tendance « glaciation » qui l’emporte, il sera bien plus facile de faire regrimper la température en renforçant l’effet de serre, on sait faire !

    Si les détracteurs du réchauffement concluaient en disant : « au cas où... il vaut cependant mieux réduire les émissions de GES, en attendant d’en savoir plus », leur discours serait nettement plus acceptable. On ne peut plus considérer ce sujet comme simple objet de science, l’enjeu pouvant aller jusqu’à la survie de milliards d’hommes (sans parler des écosystèmes).


  • Internaute (---.---.18.33) 10 juillet 2006 19:46

    Cela fait plaisir d’entendre un autre son de cloches que le réchauffement permanent. Mais que la température monte ou baisse, l’important pour nous est surtout qu’elle ne varie pas. Nos sociétés sont beaucoup aseptisée et hiérarchisées pour supporter la moindre variation.

    L’homme a traversé les glaciations car il savait chasser l’auroch avec un bout de bois pointu en courant pieds nus dans la rocaille. Quel citoyen sait simplement traire un vache ? A la vue de la même vache en dehors de son enclos tout le monde part en courant. Il y a des progrés à faire.

    Que se passera-t-il si la famine revient ? On pourrait dés à présent donner aux jeunes des leçons de survie en milieu hostile.


  • Damien G (---.---.7.128) 10 juillet 2006 20:03

    ca fait plaisir d’entendre, ce type de discours.

    bon ce qui suit poura etre considérer comme un délire, mais un esprit aventureux pourrait y trouver un quelconque interet.

    le véritable probleme du réchauffement climatique n’est pas scientifique. le climat mutera, dans un sens ou dans l’autre, quoi que l’on fasse. et c’est pas en en arretant l’emission du CO2 que va figer le climat. Quelques bonnes éruptions volcaniques suffisent a modifier le climat sur des années.

    L’important est de savoir quelle est la part respective entre la modification du climat due à l’activité globale du système moins l’action humaine, par rapport à l’action humaine seulement (c’est à dire son économie). Tant que cette question n’est pas résolue, cela ne sert à rien de mystifier le problème.

    je dis « mystifier » car c’est bien la le fond du probleme :
    - si la part « humaine » est négligeable alors chercher une action sur les causes est vaine. Il est préférable de se concentrer sur les conséquences, d’en éviter les effets néfastes.
    - si la part est esentielle, ou du moins importante, alors on peut envisager une action sur les causes. Toutefois cela signifierait que le climat n’a guère évolué avant l’apparition de la révolution industrielle.

    Le phénomène de la mutation climatique est avant tout un phénomène psychologique, culturel, et économique. On sait que le climat mute de lui-même sans action humaine, et paradoxalement, il mute aussi sous l’action humaine : exemple, la déforestation supprime des puits de captation du CO2 (aspect économique, notez cependant que le même effet pourrait etre due à la consommation de n’importe quel herbivore), et donc il y a d’avantage de CO2, ce qui renforce l’effet de serre. Cependant, l’argument inverse est aussi recevable : a savoir, plus il fait chaud, plus il y a de CO2. Il suffit de considérer que la fonte de toute ou partie de surface recouverte de glace, entraîne une augmentation de la surface habitable disponible pour le règne animal, qui parce qu’ils sont vivants, rejette du CO2. Vous avez le choix entre l’œuf et la poule. Bref, c’est l’aspect psychologique.

    Vous connaissez les gens de green-peace ? Moi oui. Bon bougre, je me baladai, voila que je rencontre ces gens. Voyons ce qu’ils ont à dire ? Au bout de 5 minutes, la personne me prédit la fin de l’humanité (dans des termes moins explicites), due, bien sur, à cause du réchauffement, sans oublier le trou de l’ozone. La discussion se poursuit jusqu’a ce qu’il précise que les pays en développement seront les plus touchés. Là, je lui rétorque que s’ils avaient le même développement que nous, ils le seraient peut-être moins et qu’ils auraient peut-être les moyens de s’en préserver. Et lui, me répond, que si c’était le cas ce serait encore plus grave pour la planète (un truc du genre) !!!Vous avez compris ? La transition est flagrante : ce type préférait voire maintenu l’Afrique (on parlait de l’Afrique) dans le sous développement pour « sauver » la planète....un sacrifice était nécessaire (aspect culturel).


    • Lucien-Samir Arezki Oulahbib Lucien-Samir Arezki Oulahbib 10 juillet 2006 22:59

      Entièrement d’accord avec vous... J’ai entendu ce genre d’arguments également, c’est d’ailleurs pour cela que j’ai essayé de chercher des scientifiques qui ne jouent pas aux catatrophistes... sans esquiver les conséquences en effet... Mais arrêter le développement, c’est encore une fois rejouer le coup de la croissance zéro du Club de Rome avec René Dumont qui clamait que la fin du monde était proche (genre L’étoile mystérieuse de Hergé...). Le problème c’est que ce genre de délire domine le débat avec le tandem Gore-Chirac en tête de peloton...


    • MR_Claude (---.---.96.69) 10 juillet 2006 23:06

      Gore-Chirac en tete du cortege « croissance zero » ? Un delire chasse l’autre apparemment...


  • Surcouf (---.---.140.249) 10 juillet 2006 20:42

    Ce n’est pas tant le réchauffement qui est grâve mais la rapidité de ce changement.

    Ce ramassi de guillemets en fait-il mention ?


  • IRISYAK (---.---.237.137) 10 juillet 2006 21:18

    En ce domaine ce que je dis tous les jours et qui doit réconcilier tout le monde, réchauffement ou pas, l’océan devient plus acide avec l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère. Ceci aura pour conséquence la disparition de microorganismes qui ne supportent pas cette acidité. Le jour où nous aurons une rupture de la chaîne alimentaire dans les océans les concéquences seront incalculables.


  • ulysse (---.---.188.187) 10 juillet 2006 22:57

    Il faut arreter le faut debat. Ont subi un rechauffement climatique et en meme temps un refroidissement climatique, ce qui donne une apparente stabilité, mais, le gulf stream a perdu environ 40 % de sa vitesse donc la temperature devrai baisser est ce le cas ? non, car en meme temps la causalité humaine augmente la temperature. Maintenant pour le sujet de la non augmentation du Co2, il faut prendre en compte l’acidification des oceans et de la cassure des premieres chainons de la vie. Les grandes forets subissent de terribles secheresse, la foret amazonienne subit un grave cataclysme du a des secheresses de plus en plus grandes. Il faut savoir que les grandes forets et le plancton sont en cours de depression grave du aux activités humaines, donc l’oxygene est de moin en moin produit. Ont ne subi pas un changement climatique, la realité serai qu’ont transfome le climat de la terre, ainsi que les sols eux meme que l’ont rend sterile, et le phenomeme s’accelere. Une remarque vous avez tous vue la disparition spectaculaire de la plus parts des insectes, saché bien que c’est un phenomene Mondial, et la c’est tres dangereux.


  • axion (---.---.174.250) 10 juillet 2006 23:09

    Bonjour,

    Article évidemment partisan. Le consensus scientifique actuel penche vers un réchauffement global avéré, de long terme, et d’origine humaine.

    De nouvelles découvertes peuvent évidemment invalider ce scenario scientifique actuel. Est-ce une raison pour ne rien faire ? Que fait-on du principe de précaution ?

    Parfois, des non-scientifiques emploient le principe de précaution à tort et à travers. Aujourd’hui, les scientifiques nous disent que cela va s’aggraver si on ne fait rien.

    Franchement, ne rien faire, dans l’état actuel de nos connaissances, ce serait tout bonnement de l’irresponsabilité.

    Alors, oui, on pourra toujours sortir un scientifique de son chapeau qui a une théorie parallèle. Et oui, peut-être a-t-il raison. Mais l’humanité dois agir sur la base de ses connaissances, et de son consensus scientifique. Telle est la situation aujourd’hui.


  • ulysse (---.---.188.187) 10 juillet 2006 23:22

    Rien ne sera entrepris, le mur est la juste devant a quelques metres de distances, la voiture qui est l’espce humaine a encore une fois appuyer sur l’accelerateur, s’il fallait agir, sa aurai du etre fait il y a 30 ans, aujourd’hui il est trop, l’ONU, et le Pentagone ont fait des recherches paralleles et en arrive a cette conclusion dramatique, il est trop tard. Dans le meilleur des cas ont peut espere des milliards de morts mais le plus envisageable est la disparition pur et simple de l’espece humaine d’ici une 100 enes d’années.


  • Surcouff (---.---.140.249) 11 juillet 2006 00:23

    Mouarf ! J’ai maté la vidéo... vraiment pas très crédible ! elle n’est pas capable de dire ce que représentent les initiales du GIEC... vraiment triste pour une professeur des Sciences de la Terre.


  • macadam (---.---.254.235) 11 juillet 2006 09:44

    Apparement le débat s’est radouci depuis dimanche sur ce site...

    Je regrette profondément que chercher les causes du problème climatique aspxixie tout débat sur les solutions à entreprendre, d’autant plus que l’urgence est là depuis longtemps. Elle ne concerne pas moins le réchauffement climatique que les catastrophes environnementales qui envahissent la planète au rythme croissant de l’activité humaine. Je ne citerai que l’eau, la biodiversité, la déforestation et la pollution, pour être bref. Ce sont eux les véritables dangers pour l’espèce humaine. Il fera plus chaud ou plus froid ? Qu’à cela ne tienne, on vivra en shorts ou en mouffles, mais on survivra. Le manque d’eau saine, ça ce sera dommage. Mais rassurons-nous, les pays du tiers monde seront décimés bien avant l’Europe...


    • Cassandre (---.---.113.17) 11 juillet 2006 12:27

      « On » survivra sûrement, mais combien « on » seront-ils, là est la question ! Je reprends mon commentaire antérieur, qui ne semble pas avoir été lu :

      N’oublions pas que le futur n’est jamais certain ! Il suffit qu’un bouleversement climatique par augmentation des GES (ce qui est réel : il s’agit de mesures) soit quelque peu probable pour qu’il soit utile de prendre toutes mesures proportionnées pour en limiter l’ampleur (c’est le principe de précaution). Si une hausse de 5° de moyenne est simplement POSSIBLE, comme elle impliquerait quelques milliards de morts il me semble utile de prendre des mesures pour éviter ça ; bien sûr, ces dispositions ne doivent pas provoquer elles-mêmes de catastrophe de grande ampleur (p.ex. il est exclu d’arrêter brutalement l’utilisation des combustibles fossiles sous peine de crise économique phénoménale avec guerres tous azimuths).

      Il va bien falloir attendre 2020 pour disposer d’une modélisation suffisamment correcte du climat pour être à peu près sûrs de ce qui va se passer. Si c’est la tendance + 5° qui est alors validée, il sera trop tard pour corriger le tir ! Si c’est la tendance « glaciation » qui l’emporte, il sera bien plus facile de faire regrimper la température en renforçant l’effet de serre, on sait faire !

      Si les détracteurs du réchauffement concluaient en disant : « au cas où... il vaut cependant mieux réduire les émissions de GES, en attendant d’en savoir plus », leur discours serait nettement plus acceptable. On ne peut plus considérer ce sujet comme simple objet de science, l’enjeu pouvant aller jusqu’à la survie de milliards d’hommes (sans parler des écosystèmes).

      « On » pourrait faire bien des choses pour éviter la cata, mais « on » du Nord ne veut rien lâcher de son mode de vie et « on » du Sud ne rêve que de l’imiter, chacun jouant perso. Je ne vois que quelques bonnes catastrophes climatiques extrêmement saignantes qui puissent mettre un peu de plomb dans la cervelle de « on ». J’espère qu’elles n’arriveront pas à un stade du réchauffement où l’emballement ne pourrait plus être évité.


    • macadam (---.---.254.235) 11 juillet 2006 12:51

      Parfaitement d’accord avec toi : « on » est capables, d’agir et « on » ne fait toujours rien. « On » survivra, mais sûrement pas tous, est c’est peut-être ce qu’« on » attend pour résoudre le problème issu d’un système économique ravageur que plus personne ne maîtrise depuis longtemps : une bonne guerre, une bonne crise mondiale, rien de mieux pour recommencer à zéro sur des bases saines (demandez à Georges W. s’il est pas d’accord !)


    • macadam (---.---.254.235) 11 juillet 2006 13:00

      Parfaitement d’accord avec toi : « on » est capables, d’agir et « on » ne fait toujours rien. « On » survivra, mais sûrement pas tous, est c’est peut-être ce qu’« on » attend pour résoudre le problème issu d’un système économique ravageur que plus personne ne maîtrise depuis longtemps : une bonne guerre, une bonne crise mondiale, rien de mieux pour recommencer à zéro sur des bases saines (demandez à Georges W. s’il est pas d’accord !)


    • Marc Marc 11 juillet 2006 16:59

      Cassandre a tout à fait raison. La question n’est pas s’il y a une certitude absolue que le réchauffement climatique aura des conséquences effroyables dans 20, 50 ou 100 ans. Il suffit que cela soit probable pour que nous ayons le devoir d’agir avant qu’il ne soit trop tard.

      Le paradoxe dans tout ceci est que si les scientifiques nous annonçaient demain qu’un astéroide de plusieurs kilomètres de diamètre heurtera la Terre dans 30 ans avec une probabilité de 50% (une chance sur deux) et que nous devons agir dès maintenant pour dévier sa trajectoire, le public supplierait les dirigeants de prendre tous les moyens nécessaires, quels qu’en soit le coût, pour éviter ce cataclysme. Un réchauffement climatique de 5°C d’ici 2100 provoquera vraisemblablement autant de dégats et de victimes qu’un tel astéroide, et pourtant (presque) tout le monde s’en fout !

      Et pourquoi cette différence de perception ?

      Parce que des petits malins nous annoncent qu’il existe encore des scientifiques qui ne partagent pas totalement la vision alarmiste de la grande majorité de leurs collègues. Il y aurait donc urgence à attendre que les scientifiques soient enfin tous d’accord. Sauf que ce qu’on ne vous dit pas, c’est que le jour où ils seront tous d’accord, il sera trop tard !


  • (---.---.108.128) 11 juillet 2006 12:09

    Bon, donc : 1- on va soit vers une glaciation soit vers un rechauffement. 2- Dans les deux cas, c’est la merde de chez merde. 3- C’est de notre faute ou pas mais de toute façon on y peut rien.

    Cool !


  • torah-bora (---.---.181.5) 11 juillet 2006 16:33

    Quand j’ai lu votre article concernant le réchauffement climatique je n’ai pu m’empêcher de sourire par tant de racolage de bas étage !!

    Le titre d’abord :« On nous ment.... ».Ah bon, voilà qui est intéressant.... Puis viennent deux interviews et citations de personnalités( a vérifier) en la matière qui apportent une vision discordante(infléchie me parait plus correct) par rapport à la communauté scientifique internationale.

    Mais nous ne vivons plus à l’époque de Galilée( à part vos amis avec leur « intelligent design ».....) et la communauté scientifique peut établir ses recherches en dehors de toute pression politico- religieuse et uniquement sur base d’une méthologie qui lui est propre.

    Donc ,d’après vous, toute la communauté scientifique internationale soit se trompe ou est noyautée par des groupuscules Islamo- gaucho-trotsko-écolo -totalitairo etc.ou autres composantes de l’axe du mal.

    Il est fort possible que les thèses actuelles manquent soit de rigueur scientifique soit demandent des approfondissements.

    Mais qui êtes-vous pour affirmer « urbi et orbi » que l’on nous ment ????Utiser le verbe mentir est une accusation grave : car cela veut dire que la communauté scientifique donne pour faux ce qu’elle sait vrai ou qu’elle nie ce qu’elle sait être vrai. Vous n’avez pas écrit :« La communauté scientifique mondiale se trompe-t-elle » ? Vous écrivez qu’elle nous ment...

    Non, Mr.Oulahbib la réalité est beaucoup simple.

    Vous n’avez jamais fait mystère de votre symphatie (this is an understatement...) pour les thèses neo-conservatrices américaines les plus dures.C’est dommage pour vous mais c’est votre droit le plus strict.Par ailleurs, il est patent que vous êtes un activiste notoire. Votre prose prolifique et quasi quotidienne le prouve amplement.Mais cela aussi, est votre droit le plus strict.

    Vos amis neo-conservateurs n’ont jamais caché leur aversion viscerale vis à vis des mesures visant à réduire le réchauffement climatique. Non pas , au nom d’une théorie scientifique ,mais en raison du coût que cela représente pour l’industrie américaine.Point barre. Par ailleurs l’on ne peut pas dire, qu’en autres, Mr.Bush se soit rendu très populaire en refusant de signer le protocole de Kyoto. Que reste-t-il alors ? Nions ce que les autres prennent pour une évidence scientifique....Nions, nions il en restra toujours quelque chose ! Tiens, cela me fait penser à quelque chose....les ADM...Voilà un mensonge, car l’on savait que cela n’était pas vrai.

    Comme pour votre prose sur l’alliance des totalitarismes tout cela est assez puéril ...mais il est bon de ne pas laisser ce genre d’écrit sans réponse.

    Avec un peu plus d’intelligence vous auriez pu faire partie de l’AEI ce think thank néoconservateur. Malheureusement pour vous ,ce n’est pas le cas et votre zèle activiste paranoïaque pourrait un jour vous jouer des tours.


  • Damien G (---.---.42.227) 12 juillet 2006 14:15

    Au début, je pensais que que le principal gaz a effet de serre était la vapeur d’eau, a cause de l’évaporation des étendues d’eau et de la transpiration des plantes (j’avais pu le constater dans les serres des agriculteurs) et animaux. Mais au cours de me recherche, je me suis rendu compte que jamais l’eau gazifiée n’entrait dans les diagrammes et graphiques. j’en ai conclus que ma croyance était infondée.


  • Stephane Klein (---.---.101.8) 13 juillet 2006 11:05

    Meme s’il demeure des inconnues et des doutes, ceux-ci s’amenuisent et le principe de precaution s’impose avant tout : redure les emissions de gaz a effet de serre est la plus grande urgence.

    Mr Oulahbib, vos enfants vous remercieront de votre negationisme.


  • herve33 (---.---.187.101) 13 juillet 2006 23:02

    Lire l’article du figaro , alerte rouge sur le climat ( http://www.lefigaro.fr/france/20060628.FIG000000011_le_rechauffement_climat ique_entre_dans_le_debat_politique.html ) . Le réchauffement climatique est le défi numéro 1 des années à venir . Je le crois sincérement et je pense que ces pseudo scientifiques sont subventionnés par les lobbies du pétrole de manière à retarder toute décisions qui pourraient nuire à leurs interêts . Il faut etre aveugle pour se pas s’apercevoir que le climat est entrain de changer . Et ce qui est grave , c’est la rapidité de ce changement qui sans rapport avec celui des temps géologiques .


  • totolitoto (---.---.120.10) 14 juillet 2006 20:32

    J’ai souvent une vision assez critique du monde et je me méfie pas mal des « vérités » scientifiques...

    Mais là, je trouve que ça retourne de la malhonnêteté de tenir ce genre de propos. En effet, on peut dire qu’il y a déjà eu un taux de CO2 élevé etc. Mais jamais on a eu des modifications si rapides d’une variable (température/CO2)... Et le problème c’est que même s’il fait froid dans 10 000 ans ou 50 000 ans, il y a du temps d’ici lçà.... Un réchauffement climatique peut très bien rendre le climat plus froid en Europe : certes c’est plus agréable pour notre petit confort occidental, mais ca n’enlève rien a la gravité planétaire de ce phénomène.

    Qu’il faille stopper au plus vite la désertification, la surexploitation des océans etc, aucun doute...

    Mais qu’il faille négliger le CO2 pour autant est une grossière erreur....

    Il ne faut pas oublier que la majorité des industries ne veulent pas de l’écologie...vu les intérêts financiers en jeux, j’aurai donc tendance a me méfier comme la peste de ceux qui dénoncent l’effet de serre...


  • Tom (---.---.246.194) 14 juillet 2006 23:05

    Quand je lis que Mme Brigitte Van Vliet-Lanoë « est une pointure » (... sur les questions de changements climatiques), je pouffe en face de mon écran d’ordinateur, autant que Pierre Desproges pouffait en face de son public ... car si je ne suis pas spécialiste de ces questions climatiques, elle l’est encore moins que moi.

    J’ai l’impression que l’on est en train de se rejouer ici(toutes proportions gardées) ce qui s’est passé après l’accident AZF de Toulouse : de nombreuses personnes bien-pensantes (et je pense que Mme Brigitte Van Vliet-Lanoë est de bonne foi)ont proposé des explications plus farfelues les unes que les autres, ce qui a retardé considérablement l’enquête, et a permis à Total de se frotter les mains en espérant ainsi dégager sa responsabilité ...

    Attention ...


  • harakiri26 (---.---.241.240) 15 juillet 2006 11:01

    Hé ...

    Il paraîtrait même que les rejets industriels et les gaz d’échappements sont bons pour le teint !! Mais chut, fô pas trop en parler, Total est en train de déposer un brevet !

    L’homme évolue encore, aux dernières nouvelles. Ca laisse un peu d’espoir ...


  • luc (---.---.225.190) 17 juillet 2006 18:55

    c comme toujours lorsque la catastrophe arrivera vous chialerez


  • Didier (---.---.245.94) 18 juillet 2006 10:42

    Votre article est passionnant, tant il illustre les processus utilisés depuis la nuit des temps dans la désinformation :

    1/ Décrédibiliser les contradicteurs ce qui est réalisé avec brio dès le début de l’article avec l’évocation de « l’habillage « scientifique » des déclarations officielles. » Exit tous ceux qui ne soutiennent pas votre thèse.

    2/ Utiliser l’argument d’autorité avec la phrase « J’ai donc interrogé in vivo une autorité en la matière... », complétée par la litanie des titres professoraux.

    3/ Développer la théorie du complot, le fond de l’article.

    4/ Utiliser l’auto-référence intelligemment appuyé par des bribes de textes exogènes sortis de leur contexte.

    Enfin, pour ne pas rester sur cet exclusif aspect négatif, je vous conseille de lire « Environnement et entreprises. En finir avec les discours » aux éditions Village Mondial rédigé par trois spécialistes (oui, il en existe d’autres) qui mettent un point d’honneur, non à soutenir une thèse unique, mais à décrire la situation environnementale et ses conséquences avec sincérité et clarté.


  • (---.---.147.252) 18 juillet 2006 19:49

    Sur que le réchauffement climatique n’a pas une seule cause.

    Attention toutefois, à ne pas braquer les projecteurs sur une seule partie du dossier afin de jeter un voile pudique sur les autres aspects du problème, permettant ainsi à certains pays ou compagnies de se défausser.


  • Eplic (---.---.242.141) 23 juillet 2006 14:23

    J’ai rarement lu autant de bétises d’un coup.

    c’est quand même dommage de laissser publier des choses pareilles.


  • Demesure (---.---.105.96) 24 juillet 2006 18:06

    «  »« Le consensus scientifique actuel penche vers un réchauffement global avéré, de long terme, et d’origine humaine. »«  »

    On parle ad nauseam d’un « consensus » de scientifiques sur l’orgine humaine du réchauffement. Je voudrais bien savoir comment ce consensus a été mesuré ??? Meme le GIEC est composé de scientifiques désignés par l’Onu et le résumé pour décideurs est rédigé par un organe politique (un pays, un vote).

    Si je me réfère au sondage anonyme fait par von Storch dont les accréditations scientifiques sont irréprochables sur un échantillon de 530 climatologues en 2003, on constate que
    - 9,4% sont d’accord sur l’origine anthropique du RC
    - 9,7% sont totalement sceptiques
    - Le reste au milieu.

    http://www.staff.livjm.ac.uk/spsbpeis/Scienceletter.htm

    Donc je serais d’avis qu’il faut prendre avec des pincettes ce que disent les médias de masse.


    • MR_Claude (---.---.123.28) 27 juillet 2006 09:38

      soyons precis quand on cite une source

      Frequencies :

      - 1 strongly agree 50 (9.4% of valid responses)
      - 2 134 (25.3% of valid responses)
      - 3 112 (21.1% of valid responses)
      - 4 75 (14.2% of valid responses)
      - 5 45 (8.5% of valid responses)
      - 6 60 (10.8% valid responses)
      - 7 strongly disagree 54 (9.7% of valid responses)

      Il ne suffit pas de regarder les deux positions extremes pour conclure. Cette repartition indique clairement une tendance plutot favorable. Une autre facon de presenter les choses serait :
      - Plutot pour (categories 1, 2 et 3) : 56 %
      - Plutot contre (categories 5, 6 et 7) : 30%
      - Sans opinion tranchee : 14%

      Ca n’est pas forcement plus juste, mais l’interperetation est toute differente, et celle-ci degage plutot un consensus. Apres, on peut aussi regarder l’origine des reponses 372 americaines sur 530, ca ne me parait pas vraiment representatif de la repartition des climatologues au niveau mondial, surtout sur un sujet a forte connotation politique, ou les USA ont la position que l’on sait.

      On trouve egalement dans son abstract : « In fact, the explicit and implicit rejection of the ’consensus view’ is not restricted to individual scientists. It also includes distinguished scientific organisations such as the American Association of Petroleum Geologists ». Qu’il cite ce point de vue dans le corps de l’article, pourquoi pas, mais dans l’abstract, ca provoque quand meme de serieux doutes : son sondage concerne des climatologues, et il cite les propos de geologistes), ca tend rellement le baton pour se faire battre sur l’air de l’etude pas franchement independante commanditee par le lobby du petrole, etc...

      Bref s’il est legitime de verifier si ce consensus existe reellement, j’ai de serieux doutes sur la methode employee.


    • Demesure (---.---.95.237) 27 juillet 2006 10:00

      En tout cas, l’étude montre bien que le consensus est loin d’etre écrasant comme on nous fait croire à chaque fois (une note de 3,5/7, vous parlez d’un « consensus » !). Par ailleurs, von Storch est un professeur d’université à l’institut Marx Planck. Et il est dans le camp des alarmistes. Votre attaque sur le terrain de la crédibilité de l’étude a un air de conspiration qui lui ote toute crédibilité.

      Quant au nombre écrasant de scientifiques américains interrogés, c’est tout simplement par qu’à lui seul, les USA consacre 5 fois plus de moyens à la recherche scientifique que TOUS les autres pays du monde réunis (2 millards $ /an !). Et comme par hasard, c’est où on fait le plus de recherche et où on a le plus de connaissance sur le climat qu’on est le moins affirmatif sur l’influence anthropique du réchauffement.

      Mais pour vous, il semblerait que tous les américains sont achetés par le lobby pétrolier, les scientifiques y compris alors meme qu’on trouve chez eux les plus grands alarmistes (cf Hansen, Mann, Schneider...). Vous préférez croire à la presse grand public française qui bien sur est complètement indépendante des lobbies nucléaires et ferroviaires. La science par communiqué a t elle donc remplacé la science par publication ?


    • MR_Claude (---.---.123.28) 27 juillet 2006 10:53

      « En tout cas, l’étude montre bien que le consensus est loin d’etre écrasant comme on nous fait croire à chaque fois (une note de 3,5/7, vous parlez d’un »consensus«  !). Par ailleurs, von Storch est un professeur d’université à l’institut Marx Planck. Et il est dans le camp des alarmistes. Votre attaque sur le terrain de la crédibilité de l’étude a un air de conspiration qui lui ote toute crédibilité. »

      Si le papier evitait de casser le consensus des climatologues en citant l’avis de geologistes petroliers (!), il aurait peut etre l’air plus serieux. De plus ne melangeons pas tout, Il y a Von Storch et son sondage, et le papier mis en lien qui n’est pas de Von Storch, il y a deux etudes, qu’il convient de distinguer. Le papier mis en lien est celui qui fait l’amalgame entre le sondage de Von Storch et la position sceptique. Il est tout a fait possible que Von Storch n’ait cherche qu’a demonter le soi-disant consensus, ce qui n’a rien de deshonorant, ca n’est pas lui que j’attaque.

      « Quant au nombre écrasant de scientifiques américains interrogés, c’est tout simplement par qu’à lui seul, les USA consacre 5 fois plus de moyens à la recherche scientifique que TOUS les autres pays du monde réunis (2 millards $ /an !). Et comme par hasard, c’est où on fait le plus de recherche et où on a le plus de connaissance sur le climat qu’on est le moins affirmatif sur l’influence anthropique du réchauffement. »

      Le plus credits de recherche, mais est-ce le cas en climatologie ? Et aussi le plus de recherche privee, ce qui n’est pas un mal en soi, mais change la donne. Je maintiens que le panel est au minimum pas clair. De plus affirmer que ce sont les climatologues americains qui ont le plus de connaissances du climat comme ca sans etayer me parait legerement excessif. Soyons clairs, la climatologie, ca n’est pas glamour, ca n’est pas le type de recherche qui draine majoritairement les subventions, ca a peu d’applications industrielles directes, et c’est souvent synonymes de contraintes a appliquer a la cle. Aussi bien aux USA qu’ailleurs, je doute que ce soit un secteur defini comme prioritaire.

      « Mais pour vous, il semblerait que tous les américains sont achetés par le lobby pétrolier, les scientifiques y compris alors meme qu’on trouve chez eux les plus grands alarmistes (cf Hansen, Mann, Schneider...). Vous préférez croire à la presse grand public française qui bien sur est complètement indépendante des lobbies nucléaires et ferroviaires. La science par communiqué a t elle donc remplacé la science par publication ? »

      Pour info, je travaille pour un groupe petrolier, donc la conspiration et autres, tres peu pour moi. Simplement, vous demandez dans un post precedent que l’on jette un oeil au lien que vous indiquez, je l’ai fait, et j’ai emis des critiques basees sur ce que j’y ai trouve. Maintenant, que ca ne vous plaise pas est une autre histoire...


    • Demesure (---.---.95.237) 27 juillet 2006 14:32

      Le plus credits de recherche, mais est-ce le cas en climatologie ? Et aussi le plus de recherche privee, ce qui n’est pas un mal en soi, mais change la donne. Je maintiens que le panel est au minimum pas clair. De plus affirmer que ce sont les climatologues americains qui ont le plus de connaissances du climat comme ca sans etayer me parait legerement excessif. Soyons clairs, la climatologie, ca n’est pas glamour, ca n’est pas le type de recherche qui draine majoritairement les subventions, ca a peu d’applications industrielles directes, et c’est souvent synonymes de contraintes a appliquer a la cle. Aussi bien aux USA qu’ailleurs, je doute que ce soit un secteur defini comme prioritaire.

      Les 2 milliards de $ par an en question, c’est le budget de recherche consacré à la seule climatologie aux USA. Et c’est bien sur des fonds publics. Tenez-vous donc au courant au lieu de sortir des spéculations farfelues sur l’origine et la destination des fonds ainsi que sur la crédibilité des chercheurs dès que l’état des lieux ne correspond pas à vos préjugés !

      Quant à la domination américaine en recherche climatologique que vous mettez en doute, peut etre parce que ça vous fait mal de le reconnaitre, il suffit de faire une recherche sur toutes les publications scientifiques en climatologie faites sur 1 an pour voir la nationalité des auteurs. Que vous faut il de plus comme preuve ?

      Pour ce qui est du sondage de von Storch, il permet de connaitre l’état du « consensus ». Vous avez le résumé des résultats qu’ils vous appartient d’approfondir si vous vous posez des questions sur la méthodologie, l’interprétation, le sérieux ou pourquoi pas la motivation de l’auteur. Je ne peux pas faire plus, d’autant plus qu’il y a eu d’autres sondages indépendants qui montrent à chaque fois une opinion tout aussi partagée de la part de la communauté des climatologues.

      Ceux qui me parlent de « consensus écrasant des scientifiques » sur la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique ne font qu’avancer cela comme une vérité irréfutable, mais sans aucune preuve. Et vous préférez vous en contenter ? Depuis quand une conviction personnelle représente-t-elle une preuve ?


    • MR_Claude (---.---.96.69) 27 juillet 2006 17:09

      « Les 2 milliards de $ par an en question, c’est le budget de recherche consacré à la seule climatologie aux USA. Et c’est bien sur des fonds publics. Tenez-vous donc au courant au lieu de sortir des spéculations farfelues sur l’origine et la destination des fonds ainsi que sur la crédibilité des chercheurs dès que l’état des lieux ne correspond pas à vos préjugés ! »

      Aidez moi, je ne trouve pas trace d’une telle somme sur le site du budget de la maison blanche http://www.whitehouse.gov/omb/

      « Quant à la domination américaine en recherche climatologique que vous mettez en doute, peut etre parce que ça vous fait mal de le reconnaitre, il suffit de faire une recherche sur toutes les publications scientifiques en climatologie faites sur 1 an pour voir la nationalité des auteurs. Que vous faut il de plus comme preuve ? »

      Et il suffit de voir que ces axes de recherche sont internationaux, et que les americains y sont impliques comme les autres pour voir que ce n’est pas si simple. Arretez avec les attaques personnel, ca ne me fait pas mal de le reconnaitre, je ne suis pas climatologue, je ne travaille pas directement sur la problematique effet de serre. Mais je connais quand meme un peu le sujet, et surtout je lis ce que m’on presente.

      « Pour ce qui est du sondage de von Storch, il permet de connaitre l’état du »consensus« . Vous avez le résumé des résultats qu’ils vous appartient d’approfondir si vous vous posez des questions sur la méthodologie, l’interprétation, le sérieux ou pourquoi pas la motivation de l’auteur. Je ne peux pas faire plus, d’autant plus qu’il y a eu d’autres sondages indépendants qui montrent à chaque fois une opinion tout aussi partagée de la part de la communauté des climatologues. »

      Vous mettez en lien un article se basant sur les resultats de Van Storch, qui cite allegrement des geologues pour etayer sa these, dont le papier a vraisemblablement ete refuse a plusieurs reprises, et vous demandez qu’on le lise, je l’ai fait, je ne suis pas convaincu. Vous defendez Van Storch que je n’ai pas attaque (je suis dubitatif sur les resultats proposes), en precisant qu’il fait partie des alarmistes que vous conspuez derriere. Se battre sur l’ampleur du consensus ne me parait vraiment pas la priorite. Si il y a des choses qu’on ne maitrise pas, alors mettons notre energie a les maitriser au lieu de s’attaquer aux medias dont ce n’est pas le role.

      « Ceux qui me parlent de »consensus écrasant des scientifiques« sur la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique ne font qu’avancer cela comme une vérité irréfutable, mais sans aucune preuve. Et vous préférez vous en contenter ? Depuis quand une conviction personnelle représente-t-elle une preuve ? »

      Ceux qui vous en parlent peut etre, mais les 60% de scientifiques plutot convaincus, oseriez vous dire qu’ils se basent sur des convictions personnelles sans aucune preuve ?


  • (---.---.28.203) 25 juillet 2006 19:04

    Si je me réfère au sondage anonyme fait par von Storch dont les accréditations scientifiques sont irréprochables sur un échantillon de 530 climatologues en 2003, on constate que 9,4% sont d’accord sur l’origine anthropique du RC 9,7% sont totalement sceptiques Le reste au milieu.

    Il y a eu aussi des études réalisées par des personnalités et financées par des compagnies pétrolières et autres. Un tel sondage sans précisions complémentaires n’est donc malheureusement pas digne de foi.


  • Demesure (---.---.105.96) 25 juillet 2006 23:12

    C’est un sondage fait par un éminent professeur d’université et publié dans Science. J’ai donné le lien, il vous suffit d’aller vérifier. Mais en avez vous vraiment envie ?

    Et ce raisonnement qui consiste à sortir l’argument massue de la conspiration du big business dès qu’un fait ne vous convient pas... Comme si les organisations écologistes qui reçoivent une pluie de $ grace au catastrophisme déclenché par le changement climatique sont des modèles d’objectivité !


  • skrymir (---.---.139.34) 27 juillet 2006 06:33

    le co2 n’est responsable « que » de 60% des GES...il reside 100 a 200 ans dans l’atmosphere.

    le méthane ch4 15%, 15 ans

    le protoxyde d’azote n2o 5% 120 ans

    l’ozone o3 15%

    Gaz fluorés 20% de 12 a 50000 ans dans l’atmosphere.....

    propos du livre de Sabine Rabourdin changement climatique, comprendre et agir (que je vous conseil MR Oulahbib)


    • Demesure (---.---.95.237) 27 juillet 2006 14:38

      N’oubliez pas aussi de préciser que
      - le CO2 anthropique représente 3% du CO2 naturel (végétaux terrestre + océan)
      - les GES (CO2+CH4...) représentent 5% de l’effet de serre, le reste étant du à la vapeur d’eau et les nuages dont on est incapable de modéliser correctement, tellement qu’on ne sait meme pas si un réchauffement entrainerait plus de nuage ou moins !!!

      Toujours ces oublis, bien pratiques pour présenter les faits sous un seul angle.


    • Damien G (---.---.190.61) 27 juillet 2006 15:05

      on ne pouvait pas mieux dire.


    • (---.---.96.69) 27 juillet 2006 16:36

      Et on oublie egalement de dire qu’aucun des scientifiques ne parle d’autre chose. On oublie de dire, qu’une augmentation de CO2 en 150 ans n’est pas la meme au niveau dynamique qu’une evolution sur plusieurs milliers d’annees. L’effet de serre est un phenomene naturel ? grande nouvelle, personne ne dit le contraire. Sauf qu’a la grosse part naturelle, s’ajoute une augmentation anthropique, une perturbation du systeme, et qu’il n’est absolument pas impossible qu’elle provoque des dereglements enormes. Toujours les memes arguments, « on ne sait meme pas dire si les nuages vont avoir une influence positive ou non » Curieux que l’armada de clomatologues americains qui sont selon vos dires au dessus de la melee ne soient pas capables non plus d’apporter la preuve du contraire. Curieux que meme parmi les petroliers que je frequente quand meme un peu souvent, il y ait un consensus global (ce qui ne veut pas dire ecrasant) la dessus. Curieux que les eauipes de recherche soient internationales, et que le GEIC comprenne egalement sa part d’americains.

      Et surtout, cessez de jouer avec les mots, ca n’est pas parce que le consensus n’est pas a l’unanimite, que la tendance generale n’est pas celle-ci. L’activite humaine a une influence sur les emissions de gaz a effet de serre, dont il convient d’etudier l’importance. Dire qu’on ne sait rien est inexact, ce qu’on ignore encore c’est le degre d’incertitude. Dire qu’il n’a pas de consensus c’est se voiler la face. Utiliser un sondage etabli par un « alarmiste » qui ne voulait que rechercher la verite sur le consensus, pour venir dire ensuite que puisqu’il n’y a pas de consensus, puisqu’on ne sait rien, alors c’est qu’on se trompe, c’est a la limite de la malhonnetete.

      Je me fous de ce que les medias racontent, ca n’est pas a eux que je demande d’etre informe la dessus.


    • MR_Claude (---.---.96.69) 27 juillet 2006 16:43

      http://www.usgcrp.gov/usgcrp/ProgramElements/international.htm

      que vient faire l"US Global Change Research Program dans les activites de l’IPCC ? Sont-ce de mauvais climatologues ?

      Vous inversez completement le probleme, ca n ;est pas parce que les medias parlent d’un consensus fort qu’il existe reellement. Il y a des questions qui sont posees au sein de la communaute scientifique, aucun ne vient dire qu’il sait exactement faire la part d’origine naturelle et anthropique. Il faut vraiment etre naif pour croire qu’on peut rallier plus de 2000 scientifiques internationaux de domaines differents exactement sur la meme longueur d’onde. Mais oui, il y a un consensus global. Ce sont les decisions politiques a prendre qui ellles ne font pas consensus.


    • MR_Claude (---.---.96.69) 27 juillet 2006 16:50

      http://www.usgcrp.gov/usgcrp/ProgramElements/international.htm

      que vient faire l"US Global Change Research Program dans les activites de l’IPCC ? Sont-ce de mauvais climatologues ?

      Vous inversez completement le probleme, ca n ;est pas parce que les medias parlent d’un consensus fort qu’il existe reellement. Il y a des questions qui sont posees au sein de la communaute scientifique, aucun ne vient dire qu’il sait exactement faire la part d’origine naturelle et anthropique. Il faut vraiment etre naif pour croire qu’on peut rallier plus de 2000 scientifiques internationaux de domaines differents exactement sur la meme longueur d’onde. Mais oui, il y a un consensus global. Ce sont les decisions politiques a prendre qui ellles ne font pas consensus.


    • Demesure (---.---.95.237) 27 juillet 2006 19:17

      "http://www.usgcrp.gov/usgcrp/ProgramElements/international.htm que vient faire l« US Global Change Research Program dans les activites de l’IPCC ? Sont-ce de mauvais climatologues ? »

      L’IPCC (en français le GIEC) ne fait aucun programme de recherche ! C’est un organe international mis en place par l’ONU et chargé de faire la synthèse de l’état de l’art de la science climatique. Synthèse qui est ensuite traduit en « Résumé pour Décideur » par l’organe exécutif du GIEC ... sur la base politique d’un pays un vote, donc c’est tout sauf scientifique. Le seul document valable du GIEC, c’est la synthèse scientifique du Working Group 1. Tout le reste n’est que déformation et magouille médiatique basé sur un agenda activiste à tendance ultra-écologiste vu la composition de l’organe exécutif du GIEC. Autre chose, en plus de ces 2 Milliards de fonds fédéraux consacrés à la recherche fondamentale climatique aux USA, il faut compter aussi sur des fonds énormes pour les études sur les cyclones. Et les spécialistes les plus éminents sur ce sujet, tel que William Gray ou Landsea ont considéré que l’affirmation récente comme quoi le RC serait à l’origine de cyclones plus violents ou nombreux, c’est de la c..nerie, cf notamment la récente démission fracassante de Landsea du GIEC.

      Mais qu’a-t-on retenu ? Que les cyclones vont devenir plus dévastateurs à cause du RC, bien sur, de préférence avec l’image poster de la Louisiane ravagée par Katrina (alors que c’était surtout un accident de génie civil) ! Bienvenu au royaume de l’illusion et de la pseudo-science.

      « Mais oui, il y a un consensus global. Ce sont les decisions politiques a prendre qui ellles ne font pas consensus. »NON, il n’y aucun consensus global sur l’origine anthropique du RC. Prouvez ce que vous dites, sinon, renseignez-vous, mais sérieusement. Pour lancer une fusée, il n’y pas besoin de consensus global. Pour démontrer que E=MC2, il n’y pas besoin de consensus global. La science n’a pas besoin de consensus pour exister. Elle a besoin de critère de réfutabilité selon Popper et de dissensus, ce qui fait furieusement défaut en climatologie, pour l’instant.


    • MR_Claude (---.---.96.69) 27 juillet 2006 20:09

      « Le seul document valable du GIEC, c’est la synthèse scientifique du Working Group 1. »

      Heureux de voir que ce document trouve grace a vos yeux.

      Ami lecteur, tu trouveras ici : http://www.ipcc.ch/pub/un/syrfrench/spm.pdf

      cette fameuse synthese, notamment la « question 2 » qui traite de la part anthropique, justement. Sans nier les incertitudes, elle met aussi en avant quelques « evidences » (entre guillemets, je sens deja que ca va pas plaire, comme mot). Venant d’un document valable, je pense que ca mettre tout le monde d’accord.

      Les bases scientifiques : http://www.ipcc.ch/pub/un/giecgt1.pdf Ce document contient egalement pas mal d’informtions interessantes, aux parties D et E, notamment et pour ce qui nous concerne


    • Demesure (---.---.95.237) 27 juillet 2006 21:09

      Non, vous n’avez pas compris mes explications. Je venais de vous dire que le résumé pour décideur (le fameux Summary for Policymakers ou SPM) que vous donnez en lien est un document rédigé par un organe politique qui n’a rien de scientifique et donc les raccourcis et exagérations destinés à faire passer des réglementations idiotes telles que le protocole Kyoto ont été maintes fois dénoncés par les participants scientifiques eux-meme, tel que Lindzen.

      Approfondissez votre connaissance du GIEC et apprenez à distinguer la synthèse climatique du WG1 et le SPM, deux choses totalement distinctes.


    • MR_Claude (---.---.96.69) 27 juillet 2006 21:23

      le contenu technique (2eme lien) est disponible sur la rubrique WG1 sur le site de l’IPCC et apporte a peu de choses pres les memes conclusions reprises dans la « question 2 » du SPM

      E.8 Conclusion A la lumiere des nouveaux elements dont on dispose et compte tenu des incertitudes qui persistent, on peut conclure que la majeure partie du rechauffement observe ces 50 dernieres annees est probablement du a l’augmentation de la concentration des gaz a effet de serre.

      Si pour vous ca n’est pas un consensus, qui n’occulte en rien les eventuels points noirs, je ne sais pas ce qu’il vous faut.


    • Demesure (---.---.95.237) 27 juillet 2006 21:41

      « Que vient donc y faire l’USGCRP qui lui fait de la recherche ? »

      Mais qui a parlé de l’USGCRP et que vient il faire dans la discussion ? Il y a qq, soit vous, soit moi qui a loupé un épisode non ?

      « Je le redis, plutot que de depenser son energie a savoir la taille requise du quorum pour definir le consensus, concentrons nous a ameliorer ce que nous ne savons pas encore. La demonstration de la composante anthropique ou de sa non importance ne peut passer que par la. »

      Merci de votre aimable suggestion. Je ne manquerai pas de la répercuter à tous les climatologues du monde qui sont en train en ce moment de se tourner les pouces en dépensant leur budget de recherche financé sur fond public.

      « Et je rajoute que les detracteurs n’ont pas plus apporte de preuve que la part anthropique est negligeable, n’exigez pas des autres ce que personne n’est pour le moment capable de faire. »

      Si, il y a une foule de preuves qui montrent que la part anthropique est négligeable :
      — Le climat dans le passé a changé dans des proportions et des vitesses bien plus importantes, notamment des fluctuations de 10°C en moins de 1000 ans (soit 2x la vitesse actuelle) lors des sorties d’age glaciaire. Et on n’y voyait PAS de corrélation claire entre une augmentation de CO2 et de température. Parfois, le CO2 suivait une augmentation de Tx. Parfois une augmentation de CO2 entrainait une BAISSE de Tx. L’historique des 650.000 années qu’on a pu retracer par les forages glaciaires (Vostok) montre de manière incontestable tous ces événements. Regardez les cycles de Milankovitch et vous les verrez par vous meme
      — Le climat ne s’est pas réchauffé depuis le début de l’ère industrielle, mais depuis la sortie du petit age de glace, soit bien avant les rejets humains de GES. S’il s’est réchauffé tout seul comme ça s’est produit dans le passé, ça montre bien que les GES anthropiques ont une influence marginale.
      — La corrélation de la température avec l’activité solaire est bien meilleure qu’avec le taux de CO2. La preuve, entre 1940 et 1970, alors que le taux de CO2 augmentait, la température terrestre baissait. On avait tenté d’expliquer ça par les aérosols soufrés, mais c’est loin d’etre satisfaisants pour etre généreux (cf notamment le problème de vitesses de changement entre l’hémisphère nord et sud).
      — On n’arrive pas à comprendre pourquoi la température de l’atmosphère ne se réchauffe pratiquement pas alors que les simulations par les modèles prévoient un réchauffement bien plus rapide par rapport à la température de surface à cause des GES.
      — L’augmentation de 30% de CO2 depuis 1850 correspond à un forçage estimé de 3W/m2. En 1988 quand toute cette affaire était lancée, Hansen estimait qu’on avait un réchauffement de 1°C/W/m2, ce qui fait qu’on devrait etre maintenant à +3°C. A partir de 2000, il avait baissé la valeur de 1 à 0,75°C/W/m2 ce qui fait qu’on devrait etre à +2,2°C. Or, l’augmentation réelle n’a été que de 0 ;7°C en 1 siècle et 1/2. Après 20 ans de recherche et des milliards de dollars dépensés, le flou est toujours aussi total et pour un meme scénario d’émission de carbone fossile, l’incertitude est de plusieurs degrés , à comparer avec des valeurs réelles inférieures à 1°C.

      Bref, des preuves que l’influence anthropique est négligeable, en tout cas par rapport aux variations naturelles (en stat, on appelle ça « la mesure noyée dans le bruit »), il y en a une multitude. Et on prétend à partir de ce genre de spéculation préconiser des mesures à prendre ? Soyons sérieux. La simulation climatique est une chimère. Ceux qui y croient n’ont jamais fait de simulations sérieuses pour de vraies applications scientifiques et industrielles. Sinon, jamais ils n’auraient de telles prétentions.


    • MR_Claude (---.---.96.69) 27 juillet 2006 22:02

      « Mais qui a parlé de l’USGCRP et que vient il faire dans la discussion ? Il y a qq, soit vous, soit moi qui a loupé un épisode non ? »

      Moi car puisqu’on parlait des climatologues americains, les meilleurs du monde, en voila qui soumettent a l’IPCC.

      « Merci de votre aimable suggestion. Je ne manquerai pas de la répercuter à tous les climatologues du monde qui sont en train en ce moment de se tourner les pouces en dépensant leur budget de recherche financé sur fond public. »

      ce n’est pas a eux que je m’adresse, mais bien a ceux qui comme vous preferent gloser sur l’importance du consensus, qui n’est quand meme pas le noeud du probleme.

      "Si, il y a une foule de preuves qui montrent que la part anthropique est négligeable :
      - Le climat dans le passé a changé dans des proportions et des vitesses bien plus importantes, notamment des fluctuations de 10°C en moins de 1000 ans (soit 2x la vitesse actuelle) lors des sorties d’age glaciaire. Et on n’y voyait PAS de corrélation claire entre une augmentation de CO2 et de température. Parfois, le CO2 suivait une augmentation de Tx. Parfois une augmentation de CO2 entrainait une BAISSE de Tx. L’historique des 650.000 années qu’on a pu retracer par les forages glaciaires (Vostok) montre de manière incontestable tous ces événements. Regardez les cycles de Milankovitch et vous les verrez par vous meme"

      Prendre des evenements de sortie d’age glaciaire est-il pertinent dans notre situation ?

      « -Le climat ne s’est pas réchauffé depuis le début de l’ère industrielle, mais depuis la sortie du petit age de glace, soit bien avant les rejets humains de GES. S’il s’est réchauffé tout seul comme ça s’est produit dans le passé, ça montre bien que les GES anthropiques ont une influence marginale. »

      Rien que de tres logique, a la sortie d’une periode froide, on se rechauffe. Rien ne prouve que les emissions anthropiques n’accentuent pas le phenomene.

      « -La corrélation de la température avec l’activité solaire est bien meilleure qu’avec le taux de CO2. La preuve, entre 1940 et 1970, alors que le taux de CO2 augmentait, la température terrestre baissait. On avait tenté d’expliquer ça par les aérosols soufrés, mais c’est loin d’etre satisfaisants pour etre généreux (cf notamment le problème de vitesses de changement entre l’hémisphère nord et sud). »

      Encore une fois, pourquoi ne pas conjuguer les phenomenes ? Augmentation d’activite solaire + emissions anthropiques.

      « -On n’arrive pas à comprendre pourquoi la température de l’atmosphère ne se réchauffe pratiquement pas alors que les simulations par les modèles prévoient un réchauffement bien plus rapide par rapport à la température de surface à cause des GES. »

      Parce que les modeles ne sont pas au point ? Et notamment le role inertiel de reservoirs geants comme l’ocean. Qui, comme tout systeme a forte inertie ralentit fortement le systeme, jusqu’au jour ou il demarre.

      « Bref, des preuves que l’influence anthropique est négligeable, en tout cas par rapport aux variations naturelles (en stat, on appelle ça »la mesure noyée dans le bruit« ), il y en a une multitude. Et on prétend à partir de ce genre de spéculation préconiser des mesures à prendre ? Soyons sérieux. La simulation climatique est une chimère. Ceux qui y croient n’ont jamais fait de simulations sérieuses pour de vraies applications scientifiques et industrielles. Sinon, jamais ils n’auraient de telles prétentions. »

      Et moi qui croyait que les americains etaient des cadors, alors qu’en fait ils depensent deux milliards de dollars (je n’arrive pas a trouver confirmation de cette info, svp, que je suis tout a fait pret a accepter) pour une chimere.


    • Demesure (---.---.95.237) 27 juillet 2006 22:49

      « Mais qui a parlé de l’USGCRP et que vient il faire dans la discussion ? Il y a qq, soit vous, soit moi qui a loupé un épisode non ? » Moi car puisqu’on parlait des climatologues americains, les meilleurs du monde, en voila qui soumettent a l’IPCC.

      Je ne vois toujours pas le rapport entre l’USGCRP et le GIEC ??? Renseignez vous déjà sur le fonctionnement du GIEC avant de sortir des énormités.

      « ce n’est pas a eux que je m’adresse, mais bien a ceux qui comme vous preferent gloser sur l’importance du consensus, qui n’est quand meme pas le noeud du probleme. »

      Je ne fais pas que me gosser du consensus. J’ai donné une foule d’information que tout un chacun peut vérifier pour se faire sa propre idée. On ne peut pas en dire autant de vous.

      « Rien que de tres logique, a la sortie d’une periode froide, on se rechauffe. Rien ne prouve que les emissions anthropiques n’accentuent pas le phenomene. »

      Rien ne prouve rien, c’est ça le problème. On n’est meme pas sur du bilan des échanges de GES avec la biosphère. La preuve, la récente découverte d’une équipe de l’institut Marx Planck des émissions massive de méthane par... les forets, ce qui voudraient dire que si on plante plus de foret, on va rejeter plus de GES !

      « Encore une fois, pourquoi ne pas conjuguer les phenomenes ? Augmentation d’activite solaire + emissions anthropiques. »

      Ce n’est pas aux sceptiques qu’il vous faut demander ça. C’est au GIEC qui lors de son TAR 2001 a tenu pour quantité négligeable le role des cycles solaires, du rayonnement cosmique et du cycle de l’eau, tous primordiaux dans l’équilibre en température de la planète. Mais l’avez vous lu, le rapport scientifique du GIEC, j’en doute ?

      "Parce que les modeles ne sont pas au point ? Et notamment le role inertiel de reservoirs geants comme l’ocean. Qui, comme tout systeme a forte inertie ralentit fortement le systeme, jusqu’au jour ou il demarre.

      Arretez de raconter n’importe quoi. Citez moi une seule étude qui parle de ce fameux « role inertiel » et qui évoquerait ce fameux moment où « ça démarre », avec des estimations chiffrés ! L’océan est la grande inconnue, une de plus dans cette machine climatique. On n’est pas fichu de comprendre comment fonctionne el Nino phénomène observé depuis que la science moderne existe et vous prétendez pouvoir dire quelque chose à partir des variations imperceptibles de températures de la mer ? Vous etes vous posé la question pourquoi jamais on ne publie cette température, ni son évolution ?

      « Et moi qui croyait que les americains etaient des cadors, alors qu’en fait ils depensent deux milliards de dollars (je n’arrive pas a trouver confirmation de cette info, svp, que je suis tout a fait pret a accepter) pour une chimere. »

      Si vous croyez que les américains sont des « cadors », c’est que vous etes bien crédule. Ils bénéficient d’énormes budgets et d’énormes moyens humains mais comme les autres climatologues, leur science climatique n’a rien produit d’utile à part nous dire que la température a augmenté de 0.6°C en 1 siècle et que le niveau de la mer s’est élevé de 2 mm/an sur la meme période. C’est de l’argent jeté par la fenetre qui seraient bien mieux dépensé à améliorer la prévision météo (en supposant que plus de moyens permet de meilleures prévisions, ce qui est totalement faux, on se demande bien pourquoi) ou les études de préventions ou d’alerte. Le plus tot cette illusion de prédictibilité de la « science » climatique cessera, le mieux ce sera pour la science.

      Quant à la confirmation du budget annuel américain de 2 milliards $ consacrés à la recherche fondamentale sur le RC, tapez tout simplement « climate change budget » avec Google. Rien de bien compliqué !


    • MR_Claude (---.---.96.69) 28 juillet 2006 08:56

      De deux choses l’une

      Soit vous dites que le rapport du groupes de travail (le deuxieme lien que j’ai indique) est valable, comme vous l’avez deja fait, et tous les points sombres que vous citez sont listes, ce qui ne l’empeche pas de conclure que les phenomenes naturels et externes non anthropiques ne suffisent pas a expliquer a eux seuls le phenomene.

      Soit vous nous dites que ce document de travail n’est pas valable, et auquel cas, vous etes en contradiction avec ce que vous avez dit precedemment.

      En clair, le document « bases scientifiques » du WG1 cite tous les points que vous indiques, d’autres, et cite egalement des points concordants, pour conclure au final, que si elle n’est pas seule, l’influence anthropique est non negligeable.


    • MR_Claude (---.---.96.69) 28 juillet 2006 09:04

      « Si vous croyez que les américains sont des »cadors« , c’est que vous etes bien crédule. »

      ca n’est pas moi qui pour justifier la presence massive d’americains dans le sondage a evoque le fait qu’ils soient largement au dessus de la melee. Encore une fois, vous tirez sur tout ce qui bouge. Vous mettez un papier qui se base sur un sondage realise par un « alarmiste » pour montrer au final qu’il a tort. Lorsque je critique ce papier, vous defendez ce grand scientifique (dont vous ne partagez pas les conclusions) et ce sondage paru dans Science, tout en utilisant un papier qui lui a visiblement ete recale et qui pour contrer les climatologues, utilise l’avis de geologues. J’evoque le GIEC, vous me retorquez que seul le rapport scientifique est valable. Lorsque j’evoque ce document, vous venez dire que la science climatique est un leurre. Vous l’auriez dit des le debut, on aurait tous gagne du temps.


    • Demesure (---.---.95.237) 28 juillet 2006 12:10

      Arrêtez de me faire dire ce que je n’ai pas dit. Vos pinaillages sur mes intentions dont vous ne savez strictement rien ne sont là que pour masquer votre manque d’argument.

      Quand vous aurez un argument scientifique sérieux à m’opposer ou à faire valoir pour étayer votre position, vous reviendrez l’exposer. En attendant, renseignez-vous sur le fonctionnement du GIEC, lisez son rapport scientifique de 2001 et regardez ce qui s’est fait depuis. Vous ferez gagner du temps à tout le monde, à vous-même en premier lieu.


    • MR_Claude (---.---.96.69) 28 juillet 2006 12:15

      je souhaite toujours savoir ce que vous pensez de la conclusion du Working Group I concernant la part anthropique. Est-elle valable ou non ?

      E.8 Conclusion A la lumiere des nouveaux elements dont on dispose et compte tenu des incertitudes qui persistent, on peut conclure que la majeure partie du rechauffement observe ces 50 dernieres annees est probablement du a l’augmentation de la concentration des gaz a effet de serre.

      Ceci provient d’un document que vous avez juge convenable, pour rappel.


    • Demesure (---.---.95.237) 28 juillet 2006 18:04

      « E.8 Conclusion A la lumiere des nouveaux elements dont on dispose et compte tenu des incertitudes qui persistent, on peut conclure que la majeure partie du rechauffement observe ces 50 dernieres annees est probablement du a l’augmentation de la concentration des gaz a effet de serre. »

      Bien sûr que les travaux du WG1 sont valables. Même si le WG1 a bien utilisé le terme de « probablement » qui en statistique ne signifie absolument rien, d’autant plus qu’il ne sait pas hasardé à quantifier « la majeure partie », la conclusion ne réflète quand même PAS les nombreuses incertitudes quant à l’attribution, écrite en noir sur blanc juste avant votre extrait. En tout cas, reconnaissez que c’est bien loin de la certitude affichée dans les médias de masse :

      GIEC, TAR 2001

      " # des divergences entre les observations et les modèles pour ce qui est du profil vertical des variations de la température dans la troposphère. L’utilisation, dans les modèles, de données historiques sur le forçage plus réalistes a permis d’atténuer ces divergences, sans toutefois les éliminer complètement. De plus, l’écart entre l’évolution observée de la température à la surface du globe et dans la basse troposphère au cours des 20 dernières années ne peut pas être entièrement reproduit par les simulations sur modèle ;

      # de grandes incertitudes au sujet des valeurs estimées de la variabilité interne du climat tirées des modèles et des observations. Toutefois, comme il a été indiqué précédemment, il est peu probable (voire très improbable) que cette incertitude soit suffisante pour réduire à néant l’affirmation de l’existence d’un changement climatique perceptible ;

      # une incertitude considérable quant aux reconstitutions des forçages solaire et volcanique fondées sur des données indirectes ou des données d’observation trop peu nombreuses, sauf pour les 20 dernières années. La détection de l’influence des gaz à effet de serre sur le climat résiste à une éventuelle amplification du forçage solaire par les interactions ozone-soleil ou soleil-nuages, pour autant que ces interactions ne modifient pas la configuration ou la variabilité en fonction du temps de la réaction au forçage solaire. L’amplification du signal solaire par ces processus - qui ne sont pas encore pris en compte dans les modèles - reste hypothétique ;

      # de grandes incertitudes pour ce qui est du forçage anthropique,liées aux effets des aérosols. Les effets de certains facteurs anthropiques, notamment en ce qui concerne le carbone organique, le noir de carbone, les aérosols dus à la combustion de la biomasse et les changements d’affectation des terres, n’ont pas été pris en compte dans les études de détection et d’attribution. Les valeurs estimées de l’importance et de la répartition géographique des effets de ces forçages varient considérablement, bien qu’il semble qu’à l’échelle du globe, les effets de chacun de ces forçages pris isolément sont relativement faibles ;

      # une grande disparité de la réaction des divers modèles au même forçage. Cette disparité, qui est souvent supérieure à la disparité de la réaction d’un même modèle selon que les effets des aérosols sont ou non pris en compte, témoigne des grandes incertitudes qui caractérisent la prévision des changements climatiques et souligne la nécessité de chiffrer cette incertitude et de l’atténuer en améliorant la qualité des ensembles de données d’observation et des modèles. "


    • MR_Claude (---.---.96.69) 28 juillet 2006 18:39

      Ah mais je n’ai jamais defendu les media de masse il me semble, qui a vrai dire ne m’interessent pas beaucoup.


  • (---.---.96.69) 27 juillet 2006 19:33

    « L’IPCC (en français le GIEC) ne fait aucun programme de recherche ! »

    Que vient donc y faire l’USGCRP qui lui fait de la recherche ?

    « NON, il n’y aucun consensus global sur l’origine anthropique du RC. Prouvez ce que vous dites, sinon, renseignez-vous, mais sérieusement. Pour lancer une fusée, il n’y pas besoin de consensus global. Pour démontrer que E=MC2, il n’y pas besoin de consensus global. »

    comparez des choses comparables. E=MC2 est une formule, qui n’a pas besoin de consensus, puisqu’elle est demontree. En climatologie, les equations meteorologiques sont dans le meme cas, les formules regissant la circulation et les echanges de matiere, sont tout aussi irrefutables. Ce que l’on ne maitrise pas encore sont les parametres empiriques (Et donc par definition imparfaits) et les liens entre les differentes (et multiples et complexes) retroactions, qui font qu’on ne fait pas dans la prediction, mais dans la simulation. La preuve de la part anthropique ne passera pas dans un theoreme, ca ne sera qu’une analyse statistiques. Et a l’heure actuelle, certains elements see montrent clairement en faveur de cet argument et d’autres contiennent encore de nombreuses zones d’ombre. Je suis toujours etonne de la manie qu’on a de faire croire que les scientifiques n’ont aucun doute ni recul sur ce qu’ils font (il y en a mais ils sont rares).

    « NON, il n’y aucun consensus global sur l’origine anthropique du RC. Prouvez ce que vous dites, sinon, renseignez-vous, mais sérieusement. »

    On va pas tourner longtemps autour du mot. Le fameux sondage que vous portez aux nues pour demontrer l’absence de consensus montre tout sauf une repartition equilibree autour de la valeur mediane. La balance penche tres nettement du cote des partisans de la part anthropique (rapport deux tiers / un tiers). Moi j’appelle ca un consensus, pas une unanimite, mais un consensus. Qui n’empeche qu’il y a des vois discordantes, et tant mieux. Je le redis, plutot que de depenser son energie a savoir la taille requise du quorum pour definir le consensus, concentrons nous a ameliorer ce que nous ne savons pas encore. La demonstration de la composante anthropique ou de sa non importance ne peut passer que par la. Le reste c’est vraiment de la dipterophilie « ouiiiiiiiiiiiii mais les medias ont dit que y’a consensus, alors que c’est pas vrai, y’a machin qui est pas d’accord » « ouiiiiiiiiiiiiii mais truc est d’accord » Ca vous interesse vraiment ?


    • (---.---.96.69) 27 juillet 2006 19:35

      Et je rajoute que les detracteurs n’ont pas plus apporte de preuve que la part anthropique est negligeable, n’exigez pas des autres ce que personne n’est pour le moment capable de faire.


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