samedi 1er février - par BlogHardi

Territoire

L’écologie étant l’étude des relations entre les êtres vivants et leur environnement physique ou biologique, le comportement social est aussi une branche de l’écologie incluse dans l’écologie évolutive ; elle s’intéresse aux interactions entre individus à l’intérieur des populations de la même espèce ou entre espèces. Ces interactions peuvent être de coopération ou de conflit, ainsi la délimitation d’un territoire et sa défense par un individu ou un groupe d’individus contre des individus de la même espèce ou d’espèces différentes, est une source d’interactions conflictuelles qui est étudiée en écologie évolutive.

On trouve une défense de territoire chez de nombreux animaux : les insectes sociaux ou non, les amphibiens, les lézards, les oiseaux et les mammifères ; chez ces derniers c’est quelquefois en groupe que le territoire se défend et non individuellement (cas des loups par exemple).

Le marquage du territoire peut être olfactif ; l’animal dépose en différents points autour de son territoire des substances à très forte odeur : urine, fèces, extraits glandulaires qui seront reconnus par les intrus potentiels. Il peut être visuel, l’animal laisse des traces de grattage sur les arbres, des touffes de poils qui rappelleront son odeur. Enfin il peut être sonore : vocalises chez les oiseaux, cris brefs et répétés chez les batraciens, hurlements chez les loups. Ce marquage annonce la prise du territoire et constitue un avertissement à l’intrus.

Pourquoi un animal défend-il un territoire ? Il défend un territoire parce que les ressources qu’il contient vont lui permettre de se nourrir et de survivre. Ainsi la dimension du territoire défendu va varier en fonction de sa richesse en nourriture et selon les besoins du défenseur. Un oiseau mouche défend un arbuste en fleur ; une horde de loups va défendre un grand espace. Le temps de défense varie aussi en fonction de la durée des besoins en nourriture, les oiseaux migrateurs peuvent protéger un territoire pendant quelques heures seulement, lors d’une étape de leur voyage migratoire.

La défense d’un territoire a un coût énergétique ; si ce coût dépasse la quantité d’énergie que le défenseur peut en tirer, sa défense ne se justifie pas, il y aurait donc une optimisation à atteindre ? Il est cependant bien difficile de connaître ce qui a motivé une espèce lors du tracé de son territoire. S’agit-il de sa richesse en ressources alimentaires, de la présence d’un environnement facile à défendre, ou des capacités énergétiques du défenseur lui-même ? La défense doit tenir compte aussi de la présence plus ou moins fréquente d’espèces contestataires. 



2 réactions


  • LeMerou 21 février 05:59

    @BlogHardi

    Bonjour, 

    L’écologie évolutive ! Diantre, ainsi donc est étudié le comportement animal, ou le comportement de certaines espèces, pour tenter de trouver une sorte de corrélation presque justificative avec l’espèce humaine.

    De toutes les espèces vivant sur la planète, celle humaine est la pire qui soit apparue. Il existait une sorte de symbiose, ou harmonie sans réellement de prolifération destructrice et lorsqu’elle existait l’extinction oeuvrait. Une sorte de cycle perpétuel ayant eu des millions d’années d’existence avant l’émergence de notre espèce.

    Un animal défend son territoire pour protéger la ressource qui lui permet de vivre, mais le laisse libre à d’autres y trouvant leur ressources. J’ajouterai aussi que l’animal ne consomme pas plus que ce qui lui est nécessaire, seul un déséquilibre l’amène ailleurs pour survivre, avec tous les problèmes que cela comporte.

    Bien sûr que dans la vie animale, il peut y avoir de la violence, comme une sorte de rapport de force l’un pouvant manger l’autre, 

    La « territorialité » animale n’a rien à voir avec la conception humaine de ce mot.

    L’espèce humaine à peu vécue en harmonie avec ce qui l’entourait, il nous est rabâché sa fantastique évolution au cours des siècles, se détachant de plus en plus de l’harmonie régnante, par justement une sorte d’appropriation territoriale qui n’a rien à voir avec le monde animal ou végétal et surtout pas avec sa survie.

    Toutes les espèces animales ou végétales ne détruisent rien et pour cause le moindre bouleversement de cycle peut conduire à leur disparition. Dans ce qui était une sorte d’organisation sans faille, elles le savent d’instinct, notion disparue dans l’espèce humaine.

    Bien sûr qu’il est possible de trouver certaines similitudes comportementale, comme une meute de Loups pénétrant sur un territoire de chasse d’une autre, le leur ayant été bouleversé, impacté. Mais cela n’est que pour la survie, acculée qu’elle est. Bouleversant l’équilibre aussi, se terminant mal généralement pour les deux.

    L’espèce humaine douée d’intelligence dit-on, prend, dispose, pille et détruit, bouleversant l’existant, puis va voir ailleurs. Oui il y a le même genre de phénomène parfois dans la vie animale, seulement le facteur d’échelle n’est pas du tout le même, la nature arrivant à se refaire après.

    Avec l’espèce humaine, non, il faudra attendre sa disparition pour voir de la régénération si tant est qu’elle puisse de produire tellement le bouleversement est profond par endroit.

    Votre dernier chapitre dénote en réalité d’une méconnaissance de ce qui nous entoure, pollué que nous sommes par notre pseudo évolution, cherchant à tout prix une explication dans notre comportement. Ors le comportement de l’espèce humaine ne peut être en aucun cas comparé à celle animale, ni végétale non plus.

    Nous sommes dans le déni de notre comportement, de l’impact nocif sur la planète, sur la base de principes d’évolution inaliénable.

    Ce n’est pas le nombre d’humain qui compte, les insectes sont diaboliquement plus nombreux que nous. C’est les moyens considérable que peu ont détruisant les autres, qui n’ont rien demandé ; sinon qu’à vivre.


  • MONET René 21 février 10:36

    René Monet

    Vous semblez dire que l’espèce humaine est en dehors du système évolutif, c’est ce que l’on a pensé jusqu’ici en faisant d’elle une espèce supérieure qui a le monde vivant à sa disposition. On commence à revenir à une position plus raisonnable, l’homme est bien le dernier maillon de l’évolution et ce n’est que par sa supériorité cognitive qu’il s’est approprié du reste du monde vivant. Il est conscient de plus en plus des dégâts qu’il a commis et il essaie dans la manière du possible de les corriger un peu tard peut-être. Mais sa prise de conscience à pour source la démarche scientifique comme celle utilisée par l’écologie ou la biologie et ce n’est pas aux élucubrations philosophiques qu’il la doit. 


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