vendredi 2 mai 2008 - par yann syz

Ar Redadeg, événement populaire en Bretagne

De Nantes à Carhaix, une course pédestre traverse la Bretagne en ce moment même pendant trois jours.

Sur un rythme convivial, des milliers de personnes témoignent de leur attachement à la langue bretonne en se passant le relais sur 600 kilomètres. Les promoteurs de l’événement le décrivent ainsi :

Ar Redadeg aspire à être un événement populaire à la fois sportif et festif, capable de rassembler des personnes de tout âge, pour parcourir l’ensemble des cinq départements bretons en portant et en transmettant un témoin, symbole de la langue bretonne, de main en main tout comme la langue est transmise de génération en génération.

La Redadeg symbolisera cette transmission de la langue bretonne à travers les générations et le territoire. Les coureurs passeront le témoin, sans s’arrêter et tout au long des 600 km parcourus durant 3 jours et 3 nuits. Les kilomètres seront vendus pour récolter des fonds qui viendront financer des projets autour de la langue bretonne.

Pour cette première édition, c’est le réseau des écoles Diwan qui fait l’objet de ce soutien à l’occasion de son trentième anniversaire.

En 24 heures, Ar Redadeg a déjà relié Nantes à Redon, puis traversé le Morbihan, via des étapes à Vannes, Auray, Hennebont, avant de gagner le Finistère.

L’accueil est sympathique tout au long du parcours, avec de nombreuses animations musicales, parfois organisée ou coordonnée par les municipalités, comme à Hennebont (quelques élus municipaux se joignent à la course sur Lorient, Guingamp, etc.).

Le bon esprit et la présence de nombreux médias et soutiens laisse penser qu’une deuxième édition sera possible, et qu’ainsi la Bretagne disposera durablement d’une cousine de la Korrika, qui couvre depuis vingt-cinq ans 2 000 kilomètres du Pays basques.

En attendant, bon courage aux organisateurs et aux participants jusqu’à l’arrivée demain.

Pour suivre la course quasi en direct, http://arredadeg.free.fr/?lng=bz

Yann SYZ



9 réactions


  • masuyer masuyer 2 mai 2008 13:05

    Boñjour deoc’h Yann,

    un tamm drol kavan hent tapet gant ar redadeg-mañ, deus Naoned vez ket bet kaoset brezhoneg biskoazh ennañ beked Karaes o dileuskel un tamm bras ’walc’h a Vreizh Isel.

    Poan ’meus wechoù zo kompren logik an traoù.

    Skriv ’ran e brezhoneg ’vit na vo ket rebechet din reiñ ar bazh d’ar jakobined.

    Un dra all n’eus ket mann ’bet da welet gant ho pennad, kerent Nicolas Syz oc’h ?


    • yann syz yann syz 3 mai 2008 10:00

      bonjour

      deus Naoned vez ket bet kaoset brezhoneg biskoazh ennañ beked Karaes o dileuskel un tamm bras ’walc’h a Vreizh Isel

      N’eo ket gwir, sell ar gartenn :

      http://arredadeg.free.fr/

      Gwir n’eo ket pondi, pe......Cornouialle, Leon tregor ha bro gwened........

      kerent Nicolas Syz oc’h

      ya (breur).

      Yann

       


    • masuyer masuyer 3 mai 2008 10:18

      Boñjour deoc’h,

      ma vec’h breur Nico ’po ken ’med lâret boñjour dehañ berzh Yoann Masuyer vije chom ba Langonned.

      Keno deoc’h.


  • La Taverne des Poètes 2 mai 2008 14:35

    Ils sont très forts ces Basques qui parviennent à faire un trajet de 2000 km sur un petit territoire ! Pourtant, ils n’ont pas cinq départements, eux. Ils doivent tourner en rond.

    P.S : C’était aussi pour faire un commentaire en français après les mots tout en breton et non traduits de l’ami des Bretons, Masuyer.


    • masuyer masuyer 2 mai 2008 15:32

      Désolé la Taverne,

      mais si je traduit je vais encore me faire accuser de jouer le jeu des Jacobins. J’ai déjà donné.

      Keno dit.


    • Djanel 2 mai 2008 19:58

       

      La taverne

       

      .

       

      Vous qui êtes de là-bas vous auriez pu nous dire si Masuyer écrit le bas-breton avec la bonne orthographe.


    • masuyer masuyer 2 mai 2008 20:56

      Djanel,

      je peux te répondre, c’est non.

      La graphie du breton répond à des choix et linguistiques et idéologiques. Un sujet d’article qui pourrait être passionnant. A noter pour l’équilibre que la question de l’orthographe du français est aussi clairement idéologique, mais le choix ne se porte pas sur la graphie choisie mais sur la pertinence d’une réforme.

      A noter que le Turc, par exemple, en abandonnant l’alphabet arabe pour l’alphabet latin a pu rationnaliser sa graphie ce qui n’est pas le cas en français. Pour vraiment maitriser l’orthographe française il faut être étymologiste et fin linguiste.


    • yann syz yann syz 3 mai 2008 10:02

      Bonjour la taverne

       

      petit territoire el pais vasco ?

      Juste pour rappeler qu’il y a un nord et un sud.......qui ne font qu’un pour cettte course je crois....

       

      YANN SYZ


  • Weinstein 5 mai 2008 07:11

    Cette course en faveur de la langue bretonne est une bonne initiative, les locuteurs bretonnants , ou plutôt brittophones comme l’on dit aujourd’hui disparaissent, l’avenir est porté par les jeunes sortant des écoles Diwan, Dihun, beaucoup plus motivés que leurs ainés puisque ayant appris le breton non pas tradition( ce qui implique intrinsèquement une certaine paresse d’esprit), mais par idéologie, osons le mot !

    Pour répondre à certains qui ironisent sur les différents bretons, je voudrais dire que l’hébreu a subit ce même genre d’humour malveillant ce qui ne l’a pas empêché d’être une langue vivante près de 2000 ans après avoir été en hibernation, avec une académie hébraïque, argot (et oui la langue des prophètes), restructurez une langue amène obligatoirement des opinions divergeantes....

    ps

     

    Ne pas oubliez également le gallo qui est la deuxième langue parlée en Bretagne, la troisième étant comme chacun le sait le français !

    Breizh va c’havel

    שלום מארץ יהודה


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