lundi 31 décembre 2007 - par Marsupilami

D’où vient la terreur islamiste ?

Le monde musulman va très mal. Le récent assassinat de Bénazir Bhutto en est le plus récent exemple, qui promet de précipiter le Pakistan nucléaire dans un sanglant chaos terroriste. Une fois de plus se pose cette lancinante question : d’où vient la terreur islamiste ? Qui a accouché de ce monstre dont les musulmans sont les premières victimes, il ne faut jamais l’oublier, mais qui mène aussi son Jihad barbare à coups d’attentats au cœur de l’Occident haï ?

Dans son édition du 30/12/2007 et sous la plume du poète et écrivain germano-turc Zafer Senocak, le grand quotidien conservateur allemand Die Welt donne la réponse sous la forme d’un titre-choc : "La terreur vient du cœur de l’islam".

Qui est Zafer Senocak ?

Zafer Senocak est né en 1961 en Turquie, dans une famille musulmane d’Ankara. Poète, romancier et essayiste, il a commencé à se faire connaître en Allemagne, son pays d’adoption, en publiant à partir de 1984 des écrits traitant des rapports complexes entre le monde musulman et l’Occident en général et sur sa condition d’intellectuel turco-allemand à cheval entre deux cultures en particulier. Vivant à Berlin depuis 1990, écrivant dans la langue de Gœthe, il exerce la profession de traducteur, ce qui lui permet de poursuivre son œuvre romanesque. Son dernier ouvrage traduit en français est L’Erottoman, (éd. L’Esprit des péninsules 2001), qui traite des rapports entre sexe et religion et qui est basé sur son expérience personnelle de l’islam dans la Turquie profonde très superficiellement laïcisée : "J’écris en puisant dans les traditions religieuses de mon enfance. L’islam jouait un grand rôle chez moi. Or, en même temps, la Turquie, où j’ai vécu avant de venir en Allemagne, est un pays sécularisé politiquement. La religion y existe au plan privé, dans la maison, qui pour moi est un lieu de rupture avec l’ordre social. La religion comporte un certain nombre de tabous. Moi, j’écris sur le plus grand de tous les tabous, la sexualité, où l’expérience métaphysique de la religion rencontre le corps. A ses débuts, l’islam réunissait les deux, la religion et le corps, puis ils se sont séparés. En écrivant, j’essaie de les réunir à ma manière. J’écris sur des êtres masculins et sur leur perception de la virilité, voire de leur masculinité. La sexualité permet de s’interroger sur les rituels de la religion".

Il n’a donc pas le profil d’un islamophobe primaire, pas plus que son collègue Orhan Pamük, prix Nobel de littérature et prix Médicis étranger pour son très beau roman Neige, dans lequel il décrit l’insidieuse et liberticide réislamisation de la société turque. Plutôt celui d’un esprit libre qui s’est déconditionné de ses déterminismes socio-culturels (dont le conditionnement religieux fait partie) et qui porte un regard calme et lucide sur la situation de l’islam dans son pays natal, la Turquie. Voici d’ailleurs ce que Zafer Senocak écrivait récemment sur ce sujet dans le Frankfurter Rundschau : "En fin de compte, seule une culture de l’individualisme peut ouvrir une brèche dans cette société fermée. Voilà ce qui met la communauté au défi et la transforme. Tôt ou tard, cette transformation trouvera également son expression dans l’art. C’est dans la littérature et le cinéma turcs que la modernisation de la société turque doit se manifester. Toutefois, il ne s’agit pas d’écrire un roman ’musulman’. Une telle tentative serait aussi peu fructueuse que toutes les autres tentatives de faire de l’art au nom de la religion ou d’une idéologie. En revanche, la topographie mentale et psychique des hommes exposés à une transformation sociale et culturelle constitue un thème important. Dans une société post-musulmane, la spiritualité n’a pas encore sa propre voix".

Aucune hystérie anti-islamique chez lui donc. Mais alors, pourquoi a-t-il osé titrer sa tribune "La terreur vient du cœur de l’islam" ? Pourquoi n’a-t-il pas préféré être politiquement correct en titrant plutôt "La terreur vient du cœur de l’islamisme" ? Tout simplement parce que cet artiste courageux refuse de se voiler la face devant les convulsions exaltées qui agitent le monde musulman.

Un joug islamique séculaire

Dans sa tribune de Die Welt, Zafer Senocak n’y va pas par quatre chemins. Voici quelques-uns des extraits les plus significatifs de ce texte (un de plus...) qui sonne l’alarme :

"Même si la plupart des musulmans ne veulent pas voir cette vérité en face, le terrorisme provient du coeur même de l’islam, il arrive tout droit du Coran. Il vise tous ceux qui ne vivent pas, n’agissent pas selon les règles coraniques, soit les démocrates, les penseurs et les scientifiques inspirés par l’Occident, les agnostiques et les athées. Et il vise surtout les femmes. Il est le produit d’un islam au masculin exclusif, qui aspire de toutes ses forces à empêcher la femme d’obtenir des droits égaux et de se dégager enfin de son joug séculaire (...). Cet islam a lancé une guerre mondiale. Mais le monde fait comme s’il n’en savait encore rien. (...) Le totalitarisme des talibans et des cellules terroristes islamiques est vraisemblablement pire que le fascisme, car il ne résulte pas d’un processus civilisationnel. Il intervient dans un contexte.

Ce progrès est en fait le devoir des musulmans qui distinguent davantage dans leur religion qu’une ébauche de barbarie. Ils doivent affronter les barbares de leurs propres rangs, et ce avec fermeté et détermination. Mais quand ils le font, rarement, ce n’est jamais que du bout des lèvres (...). Les musulmans du monde entier sont aujourd’hui au pied du mur. (...) Mais, alors que le terrorisme est devenu un réseau mondial, les forces antagonistes sont indolentes ou se bloquent mutuellement. Dans le monde islamique, alors que le bon sens commun devrait s’opposer à la haine aveugle des fanatiques, la haine se répand toujours davantage dans la population. Pire encore : de nombreux dirigeants illégitimes s’allient à la haine pour préserver leur trône. Devant ce tableau, la plupart des musulmans en restent à la rhétorique. Et ils évitent la question décisive, qui consiste à savoir si leur religion est capable de donner naissance à une civilisation".

Terrible constat. Zafer Senocak poursuit en évoquant le sentiment d’humiliation et d’oppression que les musulmans ressentent vis-à-vis de l’Occident, qu’il assimile à une psychose collective, et la misère et la corruption qui gangrènent les pays musulmans, terreaux fertiles pour le désespoir et le terrorisme. Terrifiant cercle vicieux, qui selon lui doit être brisé "par l’engagement du monde libre et par l’engagement militaire, car ce n’est pas possible autrement. Ceux qui luttent contre les talibans en Afghanistan ne peuvent pas faire comme si le Pakistan ne les concernait pas. L’assassinat de Benazir Bhutto était clairement annoncé. La prise de pouvoir des terroristes du Hamas à Gaza était tout aussi prévisible".

Zafer Senocak critique ensuite l’aveuglement des Occidentaux face à cette menace : "Mais le monde libre ne fait qu’observer, comme tétanisé. La politique américaine en Irak a déclenché et continue de nourrir beaucoup de hargne en Europe. En matière de critique, les Européens sont vraiment insurpassables. Mais question idées neuves et concepts politiques, c’est la pénurie. La politique européenne face au terrorisme musulman s’épuise à miner toute action concrète. Certains veulent négocier - avec le Hamas, avec les talibans. On propose des réacteurs nucléaires à Kadhafi, on déroule le tapis rouge pour le souverain saoudien. Finalement, tout se compte en pétrodollars. Et l’Occident ne remarque pas à quel point il s’y dissout, alors que les terroristes de l’islam remportent une victoire après l’autre. Benazir Bhutto ne sera pas la dernière victime d’une politique d’apaisement vouée à l’échec face à l’islam radical".

Que chaque camp fasse son autocritique... mais qui le veut ?

Certains d’entre vous se disent peut-être déjà, en constatant que Zafer Senocak s’exprime dans les pages de Die Welt et du Frankfurter Rundschau, deux quotidiens allemands très conservateurs : "Mais qui est vraiment Zafer Senocak ? D’où parle-t-il ? Ne serait-ce pas un agent de la CIA ou du Mossad ?". Conspirationnisme, quand tu nous tiens !

A lire ses écrits libertaires pleins d’un humour décapant maniant la parodie et le grotesque, ce serait fort étonnant. Et, en plus, il s’exprime aussi dans Die Tageszeitung, journal de la gauche alternative fédérant entre autres féministes, écologistes et pacifistes. Rien à voir avec les néocons de Bush ou des sionistes extrémistes. Pour vous en convaincre, lisez ces extraits de ce texte qu’il y a publié : "Cela peut sembler cynique, mais la guerre actuelle au Proche-Orient n’est qu’un théâtre secondaire - à l’image de l’Irak et de l’Afghanistan. La guerre est depuis longtemps planétaire, c’est une troisième guerre mondiale qui ne dit pas son nom (...) On choisit un ennemi. On cultive le sentiment de menace, on crée des fronts, on cherche des alliés. Les parties opposées se fournissent des pommes de discorde : le président iranien nie l’existence de l’Holocauste ; les Etats-Unis foulent aux pieds leurs propres valeurs en Irak et se brouillent avec de vieux alliés comme la Turquie ; Israël étend au Liban tout entier son combat légitime contre les soldats de Dieu du Hezbollah et piétine les pousses fragiles de la démocratie libanaise (...) Ce n’est pas seulement un cauchemar pour l’Occident (...) C’est un cauchemar pour tous les hommes qui aspirent à vivre libres. Mais comment enrayer cet extrémisme musulman ? Par plus de bombes ? Par le dialogue ? Les bombes et le dialogue ont une efficacité limitée".

Zafer Senocak se demande alors comment arriver à désarmer les cerveaux et les mains de millions d’êtres humains pour éviter le guerrier "Choc des civilisations" prophétisé par Samuel Huntington. Selon lui, tout bombardement, fût-il nécessaire et tout dialogue, fût-il souhaitable, n’accoucheront d’aucune solution viable si les camps en présence ne se remettent pas en question : "Pourquoi chaque camp n’entamerait-il pas un dialogue interne, ouvert à l’autocritique ? Quand demandera-t-on des comptes au gouvernement américain pour les crimes qu’il a perpétrés en Irak ? Une telle attitude aurait-elle pour effet d’affaiblir ou de renforcer les valeurs occidentales ? Pourquoi le président iranien ne susciterait-il pas la même opposition que l’Occident dans les rangs du clergé musulman pour ses insupportables propos négationnistes ?".

C’est évidemment la solution de sagesse. Aucun authentique dialogue, aucun réel échange de points de vue et de valeurs n’est possible si aucun des protagonistes de ce conflit civilisationnel majeur n’accepte de faire son introspection, son autocritique. Est-ce encore possible ? Zafer Senocak ne le pense pas : "Il n’y aura ni dialogue ni pont. Seulement la barbarie de la guerre et la logique de destruction".

Que pourraient faire les authentiques démocrates libéraux et laïcs des pays musulmans pour éviter le désastre qui s’annonce ? Pas grand-chose, selon lui. Ils sont d’abord extrêmement minoritaires, ont peur de s’exprimer et se "sentent abandonnés. En trahissant leurs propres valeurs, les démocraties occidentales sacrifient également la crédibilité de leurs alliés dans les Etats autoritaires".

C’est sûr que Guantanamo, le Patriot Act, les exactions des mercenaires et de l’armée américaine en Irak, et le fanatisme religieux des néocons américains n’ont rien arrangé... même si ce ne sont que des épiphénomènes qu’il faut resituer à l’intérieur de la confrontation entre un Occident riche, dominateur et pornographiquement matérialiste à la fois haï et envié par un monde islamique pauvre, dominé, enkysté dans le marasme d’une religiosité à la fois exaltée pudibonde corsetée par des dictatures impuissantes.

La fin de l’entretien de Zafer Senocak au Tageszeitung est terrible et concerne plus spécifiquement son pays natal : "Il aurait été nécessaire de faire de la Turquie musulmane une démocratie laïque afin d’aiguiller le Proche-Orient sur la voie du changement. Mais les acteurs du conflit n’obéissent qu’à leur propre logique. L’objectif des fomenteurs de guerre n’a jamais été de construire, mais de détruire".

Atatürk a essayé. Il a un tout petit peu réussi (dans la partie occidentalisée de son pays) et énormément échoué (dans la Turquie profonde), rétrospectivement. Revient alors cette antienne : l’islam est-il soluble dans la démocratie laïque ? Et que veut dire cette question, quand la démocratie en Occident n’est plus qu’un théâtre de marionnettes dont le capitalisme financier et spéculatif mondialisé tire les ficelles pour l’unique profit de quelques-uns (parmi lesquels figurent entre autres les dictateurs musulmans corrompus) ?

Une prophétie d’André Malraux

On prête à André Malraux cette phrase prophétique : "Le XXIe siècle sera religieux ou ne sera pas". Il n’est pas du tout certain qu’il l’ait jamais prononcée (aucune trace de cette déclaration n’a été conservée), mais on ne prête qu’aux riches, et l’écrivain avait au plus haut point le sens de la formule. Il semblerait qu’il ait plutôt dit que "le grand problème du XXIe siècle sera celui des religions", ce qui va bien dans le sens de ce qu’il écrivait à la fin de son livre L’Homme précaire : "Nous souviendrons-nous que les éléments spirituels capitaux ont récusé toute prévision"...

Quoi qu’il en soit, il avait vu juste : les religions, et en particulier l’islam, sont bel et bien de retour, comblant le vide qu’ont laissé les grandes idéologies sécularisées qui se sont affirmées puis effondrées au XXe siècle.

A propos du retour de l’islam, voici de qu’André Malraux en disait en 1956 : "C’est le grand phénomène de notre époque que la violence de la poussée islamique. Sous-estimée par la plupart de nos contemporains, cette montée de l’islam est analogiquement comparable aux débuts du communisme du temps de Lénine. Les conséquences de ce phénomène sont encore imprévisibles. À l’origine de la révolution marxiste, on croyait pouvoir endiguer le courant par des solutions partielles. Ni le christianisme, ni les organisations patronales ou ouvrières n’ont trouvé la réponse. De même aujourd’hui, le monde occidental ne semble guère préparé à affronter le problème de l’islam.

En théorie, la solution paraît d’ailleurs extrêmement difficile. Peut-être serait-elle possible en pratique si, pour nous borner à l’aspect français de la question, celle-ci était pensée et appliquée par un véritable homme d’Etat. Les données actuelles du problème portent à croire que des formes variées de dictature musulmane vont s’établir successivement à travers le monde arabe. Quand je dis ’musulmane’, je pense moins aux structures religieuses qu’aux structures temporelles découlant de la doctrine de Mahomet. Dès maintenant, le sultan du Maroc est dépassé et Bourguiba ne conservera le pouvoir qu’en devenant une sorte de dictateur. Peut-être des solutions partielles auraient-elles suffi à endiguer le courant de l’islam, si elles avaient été appliquées à temps. Actuellement, il est trop tard !

Les ’misérables’ ont d’ailleurs peu à perdre. Ils préféreront conserver leur misère à l’intérieur d’une communauté musulmane. Leur sort sans doute restera inchangé. Nous avons d’eux une conception trop occidentale. Aux bienfaits que nous prétendons pouvoir leur apporter, ils préféreront l’avenir de leur race. L’Afrique noire ne restera pas longtemps insensible à ce processus. Tout ce que nous pouvons faire, c’est prendre conscience de la gravité du phénomène et tenter d’en retarder l’évolution" (André Malraux, le 3 juin 1956, Elisabeth de Miribel, transcription par sténo, source Institut Charles de Gaulle).

C’était il y a 51 ans. Nous y sommes. Malraux s’était trompé sur la pérennité du communisme. Il ne semble pas qu’il en soit de même en ce qui concerne l’islam. Les religions ont la vie plus dure que les idéologies, et notre époque ressemble curieusement et furieusement aux êtres qui hantent les écrits de Zafer Senocak : "Mes personnages sont des consciences en rupture, très typiques de leur époque. Cette schizophrénie engendre chez eux une quête absolue de l’identité, comme une drogue".

Une drogue dure, un "opium du peuple" répandant la terreur. Il serait temps de se déciller les yeux.



303 réactions


  • Marie Pierre 31 décembre 2007 12:37

    Merci Marsu pour cette analyse.

    Pour Ohran Pamük, je rajouterai aussi son livre « Mon nom est Rouge », roman sur les enlumineurs, artistes de Cour, et l’affrontement (jusqu’à la mort) sur la représentation de l’image de l’homme entre Occident et Orient. Toujours très actuel !


    • Marsupilami Marsupilami 31 décembre 2007 14:43

      @ Marie Pierre

      Orhan Pamük est un immense écrivain. Les artistes turcs occidentalisés ont un rôle-clé à jouer en attendant que le pire arrive, ce qui n’est jamais absolument sûr. J’espère que la France et l’Allemagne ne seront pas pingres en droit d’asile lorsqu’ils seront en butte aux fatwas d’un fascisme vert de plus en plus décomplexé...


    • Marie Pierre 31 décembre 2007 15:14

      Tiens, tu t’es mis sur ton 31 ?

      Meilleurs voeux à toi.


    • Marsupilami Marsupilami 31 décembre 2007 16:02

      @ Marie Pierre

      Je suppose que tu veux parler de mon nouvel avatar icônographique. Le masque du théâtre japonais que j’avais adopté depuis quelque temps est très rigolo en grand format, mais se paye une tronche d’hypocrite en petit format... ce qui renvoie aux problèmes de représentation que tu évoques à propos de Pamük. Vu que l’hypocrisie c’est pas mon truc j’ai décidé de choisir un nouvel avatar en la personne de Humbaba, un des monstres que tuèrent Gilgamesh et Enkidou, deux héros de la mythologie babylonienne. J’aime bien son rire tué par les dieux.


    • ka 31 décembre 2007 20:13

      @ Marie Pierre

      J’ai lu moi aussi le livre « Neige » d’Orhan Pamuk dont tu m’avais parlé dans un autre fil (je ne sais pas si tu t’en souviens) et je l’ai aussi trouvé très beau même si perso certains passages me semblent caricaturaux.


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 1er janvier 2008 04:27

      @ Marsupilami : Excellent article, à certaines citations duquel vous m’aviez déjà référé. Ma position demeure que toute religion, du fait qu’elle met la foi au dessus de la raison, ferme ipso facto la porte à des discussions rationnelles et ne peut mener qu’a des affrontements. Le contenu du message est quasi sans importance à côté de cette irrationalité essentielle qui est véhiculée par la foi.

      Ma recommandation est en totale contradiction de la pensée correcte prévalente, mais je crois que la seule solution, au point ou nous en sommes, est de faire l’impasse sur la recherche des causes et des coupables de l’antagonisme actuel entre « nous » et « eux » et de simplement ROMPRE LE CONTACT. Dans le respect des droits acquis, rentrons chez nous et qu’ils restent chez eux. On se reparle dans trois générations...

      http://nouvellesociete.org/5170.html

      Pierre JC Allard


    • Marsupilami Marsupilami 1er janvier 2008 10:15

      @ Pierre JC Allard

      « Ma recommandation est en totale contradiction de la pensée correcte prévalente, mais je crois que la seule solution, au point ou nous en sommes, est de faire l’impasse sur la recherche des causes et des coupables de l’antagonisme actuel entre »nous« et »eux« et de simplement ROMPRE LE CONTACT. Dans le respect des droits acquis, rentrons chez nous et qu’ils restent chez eux. On se reparle dans trois générations ».

      C’est une solution irréaliste vu que les camps opposés cherchent le contact, pour le bizness ou pour la guerre, et que l’économie est désormais mondialisée. Les fonds souverains du Koweit sont venus au secours des banques étatsuniennes étranglées par la crise des subprimes, et ce n’est qu’un exemple...


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 2 janvier 2008 00:09

      @ Marsupilami : Mon énoncé est que ce serait souhaitable ; ai-je dit que ce serait facile ? On commence juste à comprendre qu’il faut pousser CONTRE et non POUR le rapprochement entre les cultures. Pas parce que le rapprochement est intrinsèquement mauvais, mais parce que nous ne sommes simplement pas prêts. Et la performance du leadership USA n’a vraiment pas aidé ...

      http://nouvellesociete.org/5167.html

      Pierre JC Allard


    • Bateleur du Tarot Bateleur du Tarot 3 janvier 2008 16:05

      Merci à l’auteur,

      Excellent article, peut être le meilleur sur cette épineuse question que je n’ai jamais lu.

      @Pierre JC Allard

      Peut être qu’une réponse est apportée par Benoit XVI dans son discours à Ratisbonne, dont le thème je le rappelle était « Le rapport entre foi et raison » on trouve ce documment facilement sur Internet via Google.

      Encore merci à tous les deux.

      Cordialement.


    • Marsupilami Marsupilami 3 janvier 2008 16:19

      @ Bateleur du Tarot

      Le rapport entre Foi et Raison est effectivement au cœur du problème de l’Islam. Pendant sa période de conquêtes jusqu’au XIIe siècle ap. JC, L’islam a annexé la philosophie rationaliste hellénistique et nombre de grands penseurs musulmans ont laissé de remarquables travaux cherchant à concilier foi coranique et raison aristotélicienne, par exemple, ce qui faisait l’objet de très nombreux débats entre conservateurs (qui estimaient que le message coranique était suffisant, bref les partisans de la Foi) et réformistes (qui estimaient qu’on pouvait opérer une synthèse entre foi et raison). Maheureusement pour l’Islam en particulier et l"humanité en général ce sont les premiers qui ont triomphé, les philosophes islamiques hellénistes ont été au mieux ignorés ou bannis, au pire exécutés pour apostasie). Et depuis, c’est la chappe de plomb...


    • Bateleur du Tarot Bateleur du Tarot 4 janvier 2008 14:58

      @ Marsupilami,

      Est-ce qu’une solution ne serait pas de demander à ce que l’on enseigne Averroès, Avicenne, et Maimonide, dans les écoles coraniques, voir à l’université, à moins que les imams s’y opposent...

      Cordialement.


    • Marsupilami Marsupilami 4 janvier 2008 15:05

      @ Bateleur du Tarot

      L’imam qui oserait enseigner ça dans une madrasa progressiste (euh... sacré oxymore !) se ferait immédiatement accuser par ses coréligionnaires d’être un espion de la CIA ou un agent du Mossad et je ne donnerais pas cher de sa peau...


    • Bateleur du Tarot Bateleur du Tarot 4 janvier 2008 15:31

      Cher Marsupilami,

      Alors il n’y aurait plus d’espoir de voir revenir la grandeur du monde arabe du 9ème siècle, celui de la Bagdad de l’époque et d’Al Mansour ?

      Quel gâchis !

      Gémissons, gémissons, mais espérons...

      Cordialement.


    • chabou chabou 16 janvier 2008 10:30

      a mon avis juste d’une petite boulette


    • chabou chabou 16 janvier 2008 10:37

      ok ok mais ca nous mene a quoi c’est le l’histoire sommes nous la pour faire une analyse de l’hisoire et bien non, tout le monde a un cerveau a chacun de s’en servir


  • masuyer masuyer 31 décembre 2007 12:40

    Salut Marsu,

    je continue à croire que la terreur vient du coeur même de l’homme et que ne change que le flacon.


    • Mjolnir Mjolnir 31 décembre 2007 13:44

      C’est un certaine façon de voir les choses mais on pourrait en dire autant de tous les sectes et les parties extrémistes.

      Pourtant, tous les hommes n’ont pas la même idéologie et certaines idéologies sont bien criticables même si toute idéologie est le fruit des hommes.


    • Marsupilami Marsupilami 31 décembre 2007 14:46

      @ Masuyer

      Commentaire fataliste, donc pas très politique, ce qui est surprenant de la part d’un militant communiste. L’islamisme est le premier ensanglanteur de la planète. Et il n’est pas né dans l’Ohio...


    • Marsupilami Marsupilami 31 décembre 2007 14:48

      @ Mjolnir

      Commentaire mi-chèvre mi-chou très tiède qui demanderait à être développé pour ne pas rester ethériquement abscons.


    • Mjolnir Mjolnir 31 décembre 2007 15:26

      @Marsu

      Je voulais dire qu’à mon avis, Masuyer dédouane un peu vite l’idéologie de l’islam (qui se considère comme la seule vraie religion, qui doit s’imposer dans le monde, la non séparation des pouvoirs, etc). Il n’a pas tord quand il dit que c’est avant tout un problème humain mais la religion et l’intégrime n’existeraient pas sans les humains de toutes façons.

      Je partage vos avis : je relativiserais les critiques de l’islam en disant que l’islam est surtout instrumentalisée pour des raisons politiques et économiques. Historiquement, des pays musulmans tolérants et progressistes ont existé (en péninsule ibérique par ex).

      Mais je partage les critiques contre l’islam (et non seulement de l’islamisme) en précisant que le texte du coran semble, à ma connaissance, se prêter particulièrement bien pour être instrumentalisé ainsi : il ne faut pas fouiller bien loin pour trouver des passages peu tolérants envers les non croyants. On pourrait débattre pendant longtemps pour savoir comme il faut interprêter et considérer ces passages mais le fait est que ces passages sont là, sous leurs formes actuelles.

      Et d’après ce que j’ai compris, l’islam est intrinsèquement anti laïque. Cela n’empêche pas les musulmans de vivre dans des pays laïcs mais un musulman « authentique » par définition ne peut être laïc et cela est aussi criticable.


    • masuyer masuyer 31 décembre 2007 15:38

      Mjolnir,

      loin de moi de dédouaner l’Islam.

      Mais la question est de savoir ce qu’est une religion et quelles en sont les constantes.

      Une religion pour moi, nait au sein d’un peuple et est fondé sur des mythes fondateurs à ce peuple. Ces mythes lui permettent de se définir par rapport à l’Autre. Et se définir par rapport à l’autre, c’est bien plus chercher ce qui sépare que ce qui rapproche.

      On peut aussi imaginer (et ce n’est pas purement spéculatif) des mythologies « rationalistes ». Tous les pouvoirs s’appuient sur des mythes, quand ils veulent leur donner une apparence de rationalité, ils instrumentalisent l’histoire.

      Croire que le dogmatisme appartient à telle ou telle idéologie ou croyance est un danger bien plus grand.


    • Mjolnir Mjolnir 31 décembre 2007 15:51

      masuyer

      Je ne suis pas certain de te comprendre mais je ne pense pas que le dogmatisme appartient exclusivement à l’islam.

      Le problème de la critique d’une religion (d’une idéologie) est qu’elle peut sembler viser tous les pratiquants de cette religion alors qu’en réalité, il y a un peu près autant de variantes de la religion que de pratiquants. Généralement, plus la variante personnelle est proche du dogme original, plus le croyant de cette variante est intègre, voire intégriste. Ceci pour souligner que critiquer l’islam ne revient pas à condamner tous les musulmans, ou plutôt, les personnes qui s’estiment être musulmans puisqu’il y a une sacré différence entre le croyant qui hérite simplement d’une tradition familiale musulmane qui pratique à peine et le taliban barbu.

      J’ai eu un échange très intéressant avec Ka et il me semble primordial de définir ce qu’est au juste un musulman et ce que ça veut dire, aujourd’hui au 21ième siècle avant tout débat.


    • COLRE COLRE 31 décembre 2007 16:14

      @masuyer,

      c’est en lisant votre post qu’il m’est venu l’envie de me peindre sous les traits d’une primate pour mon logo. Oui, en tant qu’anthropologue, je souscris à votre phrase, sans doute fataliste, mais pourtant politique aussi, je ne suis pas d’accord avec Marsu. Rappeler la condition humaine ne veut pas dire qu’on ne fait rien, qu’on ne dit rien, qu’on ne réagit pas ! Bien au contraire !

      @Marsu,

      Bravo pour ton article, il faut continuer à asséner ce genre de réflexion, même si ça fait plaisir aux racistes comme Lyon, tant pis, dommage collatéral. Il faut être présent sur ce front-là, et déchiffrer toutes les impostures.

      Meilleurs vœux à tous.


    • Gazi BORAT 31 décembre 2007 16:33

      « L’islamisme est mle premier ensanglanteur de la planête »

      Ah bon ?

      Au niveau du décompte, si l’on y oppose par exemple les Etats Unis aujourd’hui et que l’on considère qu’ils agissent au nom d’une idéologie... je ne suis pas sûr qu’ils ne soient gagnants au niveau tableau de chasse..

      gAZi bORAt


    • Marsupilami Marsupilami 31 décembre 2007 16:55

      @ Ben

      D’accord avec toi sur bien des points sauf :

      « Rejet de la science. Plongée abyssale dans le religieux le plus pervers ».

      Là, t’as tout faux. L’islamisme « intellectuel » se fournit abondamment dans la science et les technologies. Un nombre colossal de ses « têtes pensantes » sont des scientifiques qui ont été formés dans les meilleures universités, occidentales comme il se doit. D’ailleurs l’Islam originel recommandait à ses adhérents d’étudier le maximum de sciences possibles, même (et surtout en l’occurrence) si elles étaient étrangères au corpus de « savoir » coranique. Les fondamentalistes islamistes appliquent cette injonction à la lettre, et avec une très grande maestria.


    • Marsupilami Marsupilami 31 décembre 2007 17:29

      @ Ben

      Si, si, osons le mot « science ». La « science » a démontré qu’elle se laissait toujours dévoyer par quelque idéologie que ce soit. Et ce n’est pas fini...


    • docdory docdory 2 janvier 2008 22:38

      @ Ben

      « la psychanalyse étant la lumière la plus aboutie sur l’être humain » , alors là , franchement , j’en doute : quelqu’un que je connais très bien ,qui était autrefois anticlérical , de gauche et lecteur de charlie hebdo , a fait une psychanalyse : depuis cette psychanalyse , maintenant , c’est une grenouille de bénitier qui ne raterait pas une messe , de la droite dure , électeur de Sarkozy et fanatique de Bush et du Figaro !


    • docdory docdory 2 janvier 2008 22:53

      @ gazi borat

      disons que l’islam et l’idéologie bushiste néo conservatrice sont les deux idéologies les plus meurtrières actuellement .


    • chabou chabou 16 janvier 2008 10:31

      c’est pas parce qu’on est scientifique qu’on est scientologue non mais


    • chabou chabou 16 janvier 2008 10:33

      je dirais pas ca loin de moi l’idee, la première et seule erreur de l’islam est ne ne pas faire le disingo entre sciences et concience d’une part et les aleas de l’aleatoire d’autre part


    • chabou chabou 16 janvier 2008 10:34

      quoi science il n’ a qu"une science science de la terre t’en connait d’autres


  • snoopy86 31 décembre 2007 12:49

    @ Marsu

    remarquable article, bravo !!!

    et bonne année à toi...


  • Black Ader 31 décembre 2007 13:09

    « Retour de l’Islam » ?? Comme si l’Islam avait disparu ! C’est un point de vu d’occidental de Gauche, pour qui tout se resume à la lutte des classes et ignore totalement le concept d’identité ethnique (qu’il pratique pourtant avec vigueur par son prosélitisme idéologique !).

    Quand à l’Islam, ca fait 13 siécle qu’ils merdouillent, et ce n’est pas nous qui allons regler leurs problémes, de toutes façons : ces gens là vont rester comme ils sont, car les gens, ca ne change pas d’idéologie identitaire (seule la raison peut être changer lorsqu’elle se révéle fausse, sans probléme. Ce qui distingue d’ailleur la gauche de la droite. Pour la droite, si une « valeur » ne marche pas, on l’abandonne, voila tout. Pour la gauche, c’est identitaire, religieux, c’est impossible, on s’y acroche fanatiquement).

    On ne peut que tenter d’organiser notre sécurité, rien de plus.


  • Leila Leila 31 décembre 2007 13:13

    Le monde musulman n’a pas une organisation pyramidale comme le monde chrétien. Il en résulte que l’analyse des textes fondateurs ne peut pas progresser de siècle en siècle comme chez les chrétiens. Par exemple les théologiens musulmans de langue française découvrent actuellement des écrits du neuvième siècle dont les écrits postérieurs n’ont tenu aucun compte.

    C’est maintenant un fait établi, à la suite d’études approfondies faites par des historiens, que le Coran a été écrit par plusieurs lettrés arabes de Damas sur une assez longue période. Il est donc permis d’interpréter de nombreux passages, voire les remettre en cause, voire les annuler, même si, aux yeux d’un musulman, le Coran est l’expression de la parole divine.

    Mais il est inopportun de le crier sur les toits.


    • Yves Rosenbaum Yves Rosenbaum 31 décembre 2007 13:19

      Et c’est bien cela qui est dommage Leila, car admettre que le Coran ait pu subir des formes de manipulation pourrait aider les sociétés musulmanes a mieux appréhender la modernité en en faisant une lecture plus large.

      @ Marsu : très bon article


    • Marsupilami Marsupilami 31 décembre 2007 14:59

      @ Leïla

      Tu as raison, mais ce genre de considération archéo-théologique n’est connu que de rares penseurs musulmans ou non. Ils n’ont aucune influence sur des populations musulmanes majoritairement illettrées, misérables et donc aisément fanatisables. Là est bien le problème...


    • Marsupilami Marsupilami 31 décembre 2007 15:07

      @ Yves Rosenbaum

      Oui, l’un des problèmes majeurs de l’Islam réside dans l’absence d’une autorité auto-régulatrice un tant soit peu rationnelle et organisée permettant de faire une exégèse et une actualisation des textes mythiques fondateurs, ce qu’ont sû faire le judaïsme et le christianisme. Ce qui n’empêche pas qu’il existe toujours des dingues fondamentalistes de Dieu chez les juifs et les chrétiens, voir le pape actuel qui remet au goût du jour les Indulgences et les Exorcismes...


    • Paradisial Paradisial 1er janvier 2008 11:44

      Leila,

      Voilà un débat jadis soulevé dans une file de discussion conséquente à l’article « Le sens des réactions à l’anoblissement de Salman Rushdie » (par Hervé Huntzinger), portant sur la question que vous évoquiez.

      Je vous invite Leila à y explorer mes tentatives de réponse aux questions polémistes - mais de très bonne qualité - soulevées par Stephanesh (qui orienta avec brio le cours que le débat eut suivi).

      Mes hommages les meilleurs à tous les lecteurs, curieux et investigateurs, dont l’esprit ne sombre ni dans la pensée unique, ni dans la pensée inique.

      Shalom, Shlama [araméen], Salam, Salut.


    • fouadraiden fouadraiden 2 janvier 2008 22:02

      Léila ,la douce chrétienne

      c’est très con ce que vs dites.comment comparer une progression avec deux chronologies différentes ? l’islam n’a pas le meme tps que le christianisme ,et quel aurait été le jugement d’un observayeur neutre au 12 siècle de la pensée chrétienne ( siècle où la theologie musulman etait supérieure aux deux autres théologies) ?

      vous eTES RIgolote à rabacher de vielles thèses défendues par l’orientalsime occidental du siècle passé.

      ss doute une façon comme une autre de vs convaincre que l’islam est faux,non ?.vs etes arabes ?

      Pourtant du point de vue de la foi et de ses fondements historiques, l’islam est la seule foi possible....comment pourrait il en etre autrement ? le Christ serait la Verité et le prophète arabe un imposteur alors.thèse historiquement impossible car l’islam cloture l’ère religieuse de l’humanité .il est donc soit seul vrai soit toutes les religions sont fausses.choisissez entre ces deux alternatives,il en n’existe nulle autres.

      pour le Coran,avant d’être le livre que vs achetez à la fnac ,il est une récitation orale .c’est bien le sens du mont qu’ran en arabe,non ???? les auteurs de Damas fumeur de chicha ne vous l’on t il pas dit ?

      rigolote va !


    • chabou chabou 16 janvier 2008 10:35

      a ok ok grands mots aux grands mots les grands remedes


  • HELIOS HELIOS 31 décembre 2007 13:25

    Outre toutes les bonnes raisons dites ou non-dites, l’islam est d’autant plus dangereux qu’il flatte les plus viles tendances humaines (mysoginie, egoïsme, xénophobie et racisme)... mais surtout qu’il s’etend à partir d’une « race » humaine et donc portant les idées sur une ethnie.

    Qui serait mieux incité a propager sa raligion, d’autant qu’il en propage sa descendance !


    • Mjolnir Mjolnir 31 décembre 2007 13:48

      L’islam est présente dans une grande partie de l’afrique, en moyen-orient et en asie, il me semble difficile d’associer une seule éthnie à l’islam d’autant plus qu’il existe différentes « branches » de l’islam.


    • Marsupilami Marsupilami 31 décembre 2007 15:11

      @ Mjolnir

      Excellent commentaire. S’il y a une chose qu’on ne peu pas reprocher à l’Islam, c’est bien d’être raciste. On retrouve des musulmans dans toutes les races ou ethnies, et les arabes, qui sont à l’origine de cette religion, sont depuis longtemps minoritaires au sein de ceux qui la partagent. Mais évidemment, dès qu’on parle d’Islam, les racistes incultes et haineux radinent...


    • HELIOS HELIOS 31 décembre 2007 16:15

      Evidement, dès qu’on parle d’arabes autrement que politiquement correct, c’est a dire en louant leur culture millennaire, leur tolerance, leur humanisme et bien sur leur humilité face à tout ce qu’ils subissent... on est raciste !

      Vous n’avez pas par hasard un problème quelque part ?

      Le monde arabo-musulman, cela n’existe pas sans doute ? Et bien, ce monde là s’étend d’autant plus facilement parce qu’il est unitaire éthniquement, sociologiquement et spirituellement si on peut oser ce dernier terme.

      Cela ne fait pas de mon propos un propos raciste. Maintenant vous pouvez noter en négatif si cela vous chante, c’est ma perception et je ne suis pas le seul à l’avoir. Cela ne fait pas non plus de moi un beauf ou un quelconque abruti.

      Si maintenant il ne faut intervenir sur un article qu’en étant parfaitement d’accord, il faut le dire.


    • Mjolnir Mjolnir 31 décembre 2007 16:30

      Mais les pays musulmans ne sont pas exclusivement arabophones. Ex : l’indonésie. ça compte pour du beurre ?


    • HELIOS HELIOS 31 décembre 2007 16:39

      «  »« ... il a eu un regain depuis une trentaine d’année (principalement pour des raisons purement démographiques), et évidemment... »«  »

      Attention, on va vous traiter de raciste !


  • Hakim I. 31 décembre 2007 14:10

    « Il serait temps de se déciller les yeux. »... Ah bon ? Et pour faire quoi marsu ? Ceux qui ont l’habitude de lire vos commentaires savent tres bien la solution que vous préconiseriez...


    • Marsupilami Marsupilami 31 décembre 2007 15:14

      @ Hakim L.

      Evidemment, quand quelqu’un critique l’Islam, faut toujours qu’il y ait un Hakim pour faire du lâche sous-entendu. Tu es mieux inspiré quand tu interviens sur des sujets de justice sociale. Ce n’est sûrement pas un hasard. Et qu’est-ce que tu as contre les poètes turcs ?


  • tvargentine.com lerma 31 décembre 2007 14:13

    Constatons qu’aucuns régimes musulmans n’est démocratiques et que la seule personne représentant une modernité à été assassinée : UNE FEMME

    La religion quelque soit ça forme doit rester à sa place et non se substituer au pouvoir politique


  • Dégueuloir Dégueuloir 31 décembre 2007 14:15

    La terreur islamiste n’est qu’un concept exacerbé d’un ras-le-bol d’impérialisme Américain et sionniste,la braise devient flamme ardente lorsqu’on souffle dessus pour assouvir ses rèves de domination mondiale,à force de provoquer le vent,on récolte la tempête.....l’extrémisme de tous bords,cessera comme par enchantement lorsqu’on laissera le pétrole dans les sous-sols,et que l’on reléguera le vampirisme néo-con aux malheurs du passé.....


  • Martin sur AgoraVox Martin sur AgoraVox 31 décembre 2007 15:09

    L’auteur écrit que « Dans sa tribune de Die Welt, Zafer Senocak n’y va pas par quatre chemins. [...] : « Même si la plupart des musulmans ne veulent pas voir cette vérité en face, le terrorisme provient du coeur même de l’islam, il arrive tout droit du Coran.[...] » »

    Il y a un problème qui accompagne la propagation de l’islam, et ce problème est en effet dans l’essence même de l’islam.

    Toutes les religions ne méritent pas les mêmes égards. Pour illustrer ma remarque je vous propose une situation fictive qui mettrait face aux Européens d’aujourd’hui une secte qui reposerait sur des valeurs refusées par la majorités des citoyens européens actuels.

    Les valeurs morales européennes, adoptées par la majorité des citoyens européens, reposent sur les fondements issus des enseignements propagés pendant des siècles par les religions chrétiennes. La personne qui était à l’origine de l’enseignement chrétien prêchait l’amour envers son prochain, le pardon, et ne cherchait pas à imposer la foi par la force. Près de deux millénaires après lui, un homme politique, en adoptant l’attitude de Christ, a bouleversé la région de monde où il vivait : c’était Mahatma Gandhi, au 20ème siècle de l’ère chrétienne, en Inde.

    Supposons - c’est une pure supposition - qu’un homme, qui vit loin d’Europe, qui est fondateur d’une secte, a de nombreuses femmes, dont la plus jeune a 8 ou 9 ans quand le mariage est « consommé ». Cet homme finance ses actions et propage sa « foi » par la violence : lui et ses compagnons attaquent les voyageurs, les volent et les tuent, et ils imposent leur « foi » aux habitants des localités voisines par des attaques armées.

    Aujourd’hui, en début du 21ème siècle, en Europe, concernant le fondateur de cette secte, on parlerait de polygamie et de pédophilie ainsi que de crimes de sang.

    Supposons que les Européens, par un concours de circonstances historiques, soient sommés, soit par la menace terroriste soit par les appels aux principes des droits de l’homme, par les membres de la secte devenus une multitude et qui viennent imposer leur présence en Europe, de traiter cette secte comme une religion qui a le droit de se propager et de remplacer les religions chrétiennes jusque là traditionnelles en Europe.

    Les Européens, guidés par les politiques qui, si on est en démocratie, les représentent fidèlement, dans cette situation qui est pure supposition, une simple vue de l’esprit imaginatif, les Européens donc accepteraient-ils de céder devant le chantage d’une secte aux ramifications planétaires, mais qui repose d’après les valeurs morales européennes actuelles sur des fondations immorales qui ont été posées par l’homme à l’origine de cette secte : la polygamie, la pédophilie et le brigandage de grand chemin ?

    Le bon sens nous dit que les Européens actuels ne céderaient pas mais au contraire s’opposeraient par tous les moyens à toute manifestation, publique ou privée, de la secte immorale.

    Précision : le bon sens nous dit que ce commentaire décrit une fiction totale, car ce genre de secte ne pourrait pas s’établir et se propager en Europe, et par conséquent le fondateur de secte décrit ici n’est pas un personnage réel : ce commentaire ne fait pas référence à un fondateur de secte existant ou ayant existé.


    • masuyer masuyer 31 décembre 2007 15:29

      Ah la la ! Martin sur Agoravox.

      Je vais devoir me livrer de nouveau à un petit exercice de littérature comparée comme avec Frédéric Lyon :

      "1936 - Xénophobie et racisme dans la presse des années trente

      Par toutes nos routes d’accès transformées en grands collecteurs, coule sur nos terres une tourbe de plus en plus grouillante, de plus en plus fétide. C’est l’immense flot de la crasse napolitaine, de la guenille levantine, des tristes puanteurs slaves, de l’affreuse misère andalouse, de la semence d’Abraham et du bitume de Judée... Doctrinaires crépus, pollaks mités, gratin des ghettos, contrebandiers d’armes, pistoleros en détresse, espions, usuriers, gangsters, marchands de femmes et de cocaine, ils accourent précédés de leur odeur, escortés de leurs punaises... Naguère les Russes, ensuite les Polonais, puis les Grecs, puis les Italiens qui suivirent les Allemands, précédant les Espagnols... A qui le tour ? Sous couleur de droit d’asile on laisse entrer pèle-mêle et sans la moindre précaution réfugiés politiques et condamnés de droit commun tous d’accord au moins sur un point : le droit qu’ils s’arrogent de nous traiter en pays conquis [1].

      1. Nature du document 2. Quels termes et quelles images sont utilisés pour décrire les immigrés ? 3. Expliquez les allusions à Abraham, à la Judée et à l’usure. 4. Quels thèmes classiques du racisme et de la xénophobie apparaissent ici ? 5. Les immigrés européens sont -ils bien considérés ?

      [1] H. Béraud, Gringoire, 7 août 1936

      proposé par le site clionaute.org (http://www.clionautes.org/spip...

      Ensuite établissons quelques parallèles :

      - le thème de l’invasion
      - le thème des multitudes hostiles
      - La défense de la patrie

      Remarquons quelques différences stylistiques aussi. Chez Martin, le style est plus policé, ose moins la polémique qu’un Hubert Béraud ou un Frédéric Lyon. Pourquoi ?


    • Marsupilami Marsupilami 31 décembre 2007 15:30

      @ Martin sur Avoravox

      T’as déjà fait ce copié-collé. Sur le fil de discussion de ton dernier article sur Agoravox j’avais laissé un commentaire auquel tu t’es bien gardé de répondre. Toi tu surfes sur la vague islamiste pour le compte de l’extrême-droite et de la xénophobie. Pas moi. Ce dont je ne veux pas en Europe, c’est de l’intrusion de l’Islam en son sein (et il faut être très très ferme là-dessus). L’anti-islamisme n’est pas une xénophobie, mais une lutte résolue contre une religion oppressive qui oppresse en premier chef ceux, et surtout celles, qui ont eu le malheur de naître dedans.


    • Mjolnir Mjolnir 31 décembre 2007 15:36

      Commentaire hypocrite. Assumez au moins vos idéologies.


  • frédéric lyon 31 décembre 2007 15:38

    Votre commentaire me parait très juste, commençons donc par réprimer ces manifestations criminelles dont vous parlez : la polygamie, la pédophilie et le brigandage.

    Il me semble qu’il y aurait aussi une quatrième catégorie de crimes à réprimer : la discrimination fondée sur le sexe.

    Rappelons tout de même que toutes les discriminations, et donc toutes les discriminations fondées sur le sexe sont expressement interdites par la Constitution de la République et par son Préambule : La déclaration des Droits de l’Homme.

    Or il ne manque pas de situations en France où l’on peut clairement observer que les femmes musulmanes sont discriminées (port du voile, par exemple), ou bien traitées en mineures qui ne peuvent pas bénéficier, DANS LES FAITS, des droits et des libertés qui sont pourtant prévues pour elles dans la Loi Française, dans la mesure où elles vivent en France.

    En fait, il est IMPOSSIBLE à quiconque de vivre en France selon les coutumes musulmanes, en respectant EN MEME TEMPS les Lois de la République. Car les unes et les autres sont trop antinomiques.

    Or ce sont bien les Lois de la République que nous devons faire respecter, non ?

    A moins que l’on estime qu’il peut exister en France, sur le Territoire de la République, des zones de NON-DROIT.

    Ceux qui préfèreront se conformer à leurs coutumes musulmanes devront faire face aux rigueurs de la Loi Républicaine, c’est à dire qu’ils devront être EFFECTIVEMENT sanctionnés par la perte de certains droits, prestations ou avantages, ainsi que par des peines de prison ou par des amendes, ou bien rentrer chez eux, ou tout au moins retourner dans un pays où les coutumes musulmanes peuvent être respectées sans tomber sous le coup des lois civiles.

    Nous pourrions ainsi commencer à faire un tri.


    • masuyer masuyer 31 décembre 2007 15:42

      Merci à Frédéric Lyon de nous rappeler à chacun de ses posts que l’intolérance et la crétinerie sont universellement partagées dans le monde, et ceux sans distinction d’origine, de religion et d’idéologie.


    • Marsupilami Marsupilami 31 décembre 2007 15:53

      @ Frédéric Lyon

      « Votre commentaire me parait très juste, commençons donc par réprimer ces manifestations criminelles dont vous parlez : la polygamie, la pédophilie et le brigandage ».

      T’as tout faux. Nulle part mon article ne fait mention de ça. Je parle de l’islamisme, lequel, selon les coins de la planète où il sévit, peut être monogame, anti-pédophile et anti-mafieux. Ça dépend des cas.

      En tout cas, ce qui est sûr, c’est que toi tu es d’extrême-droite, et que le fascisme brun me fait autant gerber que le fascisme vert.


  • Imhotep Imhotep 31 décembre 2007 15:42

    En parfait accord avec ce poète turc et l’auteur. Ouba ouba !


    • Marsupilami Marsupilami 31 décembre 2007 17:07

      @ Imhotep

      Merci pour ce commentaire qui vient de quelqu’un qui n’est pas facho en dépit du sujet de cet article. Ouf.


  • frédéric lyon 31 décembre 2007 15:56

    Posons par exemple la question suivante : le port du voile par les femmes est-il, oui ou non, conforme aux Lois de la République et notamment à sa Constitution ?

    J’explique le sens de ma question :

    1) Les Lois de la République réprouvent les discriminations entre les individus.

    2) Le port du voile est une discrimination puisque SEULES les femmes sont tenues de le porter. C’est la définition même du mot « discrimination » : Une discrimination, c’est lorsque certains individus sont tenus, ou au contraire empêchés, de faire quelque chose que les autres peuvent faire, ou ne pas faire, selon leurs désirs.

    3) Dans ces conditions, le port du voile dans un lieu public est-il légal, ou tombe-t-il sous le coup de la Loi ?

    4) Questions subsidiaires, lorsque la manifestation discriminates a lieu dans un endroit privé, le propriétaire de cet endroit privé a-t-il, oui ou non, le droit de s’y opposer, ou de ne pas l’autoriser sur sa propriété ?

    Je serais intéressé à avoir l’avis d’un spécialiste du Droit Constitutionnel sur ces questions.

    Dernière question de Droit : Si le port du voile est considéré comme discriminant envers les femmes et donc contraire aux lois civiles, une femme peut-elle arguer du fait qu’elle est consentante pour porter le voile quand même (dans un lieu public) ?


    • frédéric lyon 31 décembre 2007 16:00

      En tout cas, ce qui est sûr, c’est que toi tu es d’extrême-droite, et que le fascisme brun me fait autant gerber que le fascisme vert.

      .................

      Mon cher Marsupilami, je vous prie de vous abstenir de porter des jugements de valeur, qui n’engagent que vous, ou de classer les gens en fonction de critères politiques, qui n’appartiennent qu’à vous.

      Vous vous mettriez dans votre tort.


    • Marsupilami Marsupilami 31 décembre 2007 16:42

      @ Frédéric Lyon

      Je me mets dans mon tort et j’appelle un facho, un facho. C’est ce que tu es.


  • Emin Bernar Paşa 31 décembre 2007 15:57

    ous vivons dans une capitale, prétendûment « la plus belle du monde », où l’arrogance, la jalousie, l’envie sociale, la xénophobie s’expriment au grand jour. Trop de gens donnent libre cours aux comportements les plus ignominieux. Le plus grave c’est que personne ne réagit ! La scène se passe jeudi en début d’après-midi sur la ligne 6 entre les stations Bir Hakeim et Charles de Gaulle Etoile. Je suis assise en face d’un Monsieur d’un certain âge, cheveux blancs, correctement habillé, sans cravate, un cadre je pense.

    Acte 1. Je suis montée dans le métro avec un magazine gratuit, « A nous Paris », j’en détache une page qui m’intéresse, veux la ranger dans mon sac, pose pour quelques secondes, le temps d’ouvrir mon sac, le magazine sur le siège à côté de moi. Le Monsieur en face prend le magazine et me le tends : « Madame, il ne faut pas laisser ce journal dans le métro ». La mimique, la manière, le regard de ce Monsieur sont très clairs : il veut m’humilier. Je lui dis "Monsieur, je n’ai pas quitté le métro, je ne suis pas une femme qui jette des magazines dans le métro, vous avez des préjugés. Si je quitte mon siège, il faut dire gentiment « Madame, vous oubliez quelque chose ». (Je suis mère de famille, j’ai une cinquantaine d’années).

    Acte 2. Ce Monsieur arrogant ne supporte pas que je ne m’incline pas devant lui. Il m’accuse devant tout le monde d’avoir un sac de contrefaçon, dit que la douane va le confisquer. Je réponds que mon sac est un véritable sac de marque, que c’est un cadeau de mon mari. Ce Monsieur ne connaît vraiment rien à rien car mon sac est de marque anglaise authentique, acheté à Londres. Il n’y a donc aucune raison que les Douanes françaises s’en occupent ! Je lui dis qu’il n’a qu’à aller au commissariat de police le plus proche porter plainte contre moi. Il répond qu’il a autre chose à faire. Réponse classique !

    Acte 3. L’homme est vraiment furieux que je lui aie donné une leçon ! Pour finir, il m’insulte, me traite de « pute russe » (je suis d’origine étrangère, mais pas citoyenne russe), m’accuse de m’être mariée par cupidité et goût de l’argent. Je lui dis de faire attention, de ne pas continuer à tenir de tels propos calomnieux et xénophobes. Je l’invite à nouveau à m’accompagner au Commissariat. Il ne supporte pas en face de lui une personnalité comme la mienne. Il s’esquive.

    Voilà le genre de comportements auxquels on est confronté aujourd’hui : arrogance, envie, xénophobie. Le plus grave c’est que personne parmi les passagers du métro n’a réagi contre cette agression verbale dont j’ai été victime. Je suis d’origine étrangère, mariée à un français, bien intégrée. Je ne supporte pas ces actes de xénophobie gratuite qui nous isolent. Bien sûr tous les français ne sont pas comme ce Monsieur. Mais j’invite les français à réagir quand ils assistent à ce type d’incident. <?xml :namespace prefix o ns "urn :schemas-microsoft-com :office :office" />


  • invisible man invisible man 31 décembre 2007 16:11

    Islam, Islam fanatique, islam radical, islamisme, extrémisme islamique, intégrisme, etc....

    Telles sont les différentes expressions pour qualifier la religion de Mahomet et ses variantes idéologiques dans les médias. Et on peut multiplier les variations : extrémisme islamiste, fanatisme musulman, extrémisme radical, intégrisme extrémiste, islam intégriste, etc. D’autres parlent également d’islam politique, d’islamisme conquérant, d’islam prosélyte, d’islam rétrograde, et que sais-je encore. Si on essayait d’y voir plus clair ?

    Mes vieilles encyclopédies déclinent, quant à elles, deux entrées sur le sujet :

    1. le mot « islam » (avec une minuscule quand on parle de la religion et une majuscule quand on parle de la civilisation, ce que peu de rédacteurs connaissent ! l’islam est au christianisme ce que l’Islam est à la Chrétienté...) ; 2. les mots « islamisme », « mahométisme » et « mahométanisme », qui sont des synonymes de « islam ».

    Islam signifie « soumission »

    Le mot « islamisme » n’avait pas du tout le même sens que de nos jours. Islam vient de la racine arabe S-L-M et signifie « soumission ». Cette racine S-L-M a donné également le mot « salam », (le « shalom » des hébreux), qui veut dire « paix ». On en dérive aussi le mot « musulman », qui désigne un adepte de l’islam. On utilisait aussi le mot « mahométan », qui fait hurler les musulmans, et je me demande pourquoi, parce qu’il est bien plus exact sémantiquement. En effet, « musulman » veut dire « soumis » (sous-entendu à Allah), et l’islam n’est pas la seule religion où les adeptes se soumettent à une ou plusieurs divinités.

    D’ailleurs les adeptes de Mahomet jouent sur l’ambiguïté de cette définition pour prétendre qu’Abraham, Moïse ou Jésus étaient « musulmans », sous prétexte qu’ils étaient soumis à leur Dieu, mais c’est idiot au sens commun du mot musulman, puisqu’ils vécurent bien avant Mahomet qui a fondé l’islam.

    De même, des falsificateurs sémantiques, de Nicolas Sarkozy à Tariq Ramadan en passant par Mouloud Aounit, appellent « musulman » tout « né musulman », toute personne de « culture musulmane », de « famille musulmane », niant ainsi à la plupart des Maghrébins le droit élémentaire à changer de religion (ce qu’interdit d’ailleurs l’islam sous peine de mort). Ce fascisme linguistique et religieux que n’aurait pas dédaigné Savonarole s’appelle tout simplement du totalitarisme idéologique, et là encore les musulmans jouent sur les mots, et en particulier leurs représentants autoproclamés, pour se prévaloir abusivement de 5 ou 6 millions de « fidèles » en France, et d’1,3 milliard dans le monde. (Au Maroc, par exemple, vous êtes compté comme musulman si vous n’êtes ni chrétien ni juif, et cette étiquette affecte tous vos enfants, vos petits-enfants, etc.) C’est aussi stupide que si Nicolas, Tariq ou Mouloud appelaient (presque) tous les occidentaux des chrétiens !

    Le mot « mahométan » me semble bien plus juste, comme je l’ai dit ; Il désigne un adepte de la religion fondée par Mahomet, tout comme un chrétien est un adepte de la religion fondée par Jésus (le Christ) ou un bouddhiste un adepte de la religion fondée par Bouddha. Mais revenons à nos moutons.

    On essaie donc de trouver des variantes au mot « islam », et surtout aux « musulmans » : islamistes, intégristes, fondamentalistes, extrémistes, radicaux, etc. Et même des sous-variantes : islamistes modérés (hum !), musulmans intégristes, etc. Ce qui permet de faire des analogies avec par exemple les « catholiques intégristes » ou les « juifs orthodoxes » (avec une minuscule à « juif » dans ce cas). Quelle idiotie ! Non seulement il n’y a pas des « christianistes » ou « juifistes » comparables aux « islamistes », mais en plus les adeptes de Monseigneur Lefebvre ou les « juifs à papillotes » de Mea Shearim n’appellent pas à convertir la terre entière, à égorger des mécréants ou à se faire sauter les entrailles, et de plus ils posent assez rarement des bombes. D’ailleurs, à propos des juifs, la plupart des gens confondent sionisme et orthodoxie religieuse, alors que les Juifs (avec la majuscule cette fois) sionistes ne sont pas majoritairement des piliers de synagogues, loin de là. Dans les kibboutz, on vénérait plutôt Marx et Proudhon que Yahvé, et je n’ai jamais vu Ariel Sharon avec des bouts de ficelles à la ceinture. Mais là encore, les journalistes essaient de nous faire croire à une « guerre de religion » au Proche-Orient, alors que ce n’est pas du tout le cas, du moins pour l’un des camps, et même si Israël est loin d’être un pays laïque.

    Au moins, ces digressions montrent que sous des vocables erronés ou mal définis, on peut manipuler les esprits et même exercer un terrorisme intellectuel, tout comme on peut le faire avec des anathèmes comme « sioniste » ou « islamophobe ».

    Donc on distingue « islam » de ses variantes « extrémistes » : islam radical, islam politique, islamisme, fondamentalisme, salafisme (au sens propre du terme : les Frères Musulmans et leurs disciples, de Ramadan à l’UOIF, sont aussi « salafistes » dans leur doctrine que les Bouziane et Benchellali). Mais qu’est-ce que l’islam, tout d’abord ?

    L’islam est la religion fondée par Mahomet. Selon les musulmans, Allah lui-même aurait révélé à Mahomet le Coran par l’intermédiaire de l’archange Gabriel. Le Coran est donc, pour les musulmans, la parole d’Allah, leur dieu, lui-même. Là encore le Coran lui-même raconte des absurdités quand il fait dire à Allah : « J’ai donné la Thora aux juifs, l’Evangile aux chrétiens et le Coran à vous, les meilleurs ». En effet, les chrétiens savent bien que les Evangiles racontent la vie de Jésus et ont été écrits par des hommes (les quatre évangélistes Jean, Luc, Marc et Mathieu) bien après la mort de Jésus, et non par le Dieu des chrétiens lui-même. En quelque sorte, si on pouvait faire une comparaison, le Verbe Incarné du Dieu chrétien serait Jésus, tandis que le Verbe Incarné d’Allah serait le Coran.

    Et cette différence est fondamentale. En effet, les chrétiens peuvent « contextualiser » les Evangiles, en relativiser le sens, et même admettre des contradictions (qu’ils nomment pudiquement « mystères »). Quant aux juifs, c’est encore pire ! Mettez deux rabbins en face de trois versets bibliques, et ils passeront la journée à vous trouver mille sens différents. Ce qui a l’énorme avantage d’une part de les occuper, et d’autre part d’éviter tout dogmatisme stupide, et de faire évoluer l’interprétation avec la modernité. De même chez les chrétiens, les prêtres vous expliquent aujourd’hui davantage le sens métaphorique des passages d’Evangile que leur sens « littéraliste » (comme dirait Tariq Ramadan dans certaines de ses « postures »).

    Il en est tout autrement avec le Coran. Comme c’est la parole même d’Allah selon les musulmans, toute interprétation due à une « contextualisation » du rédacteur est nulle et non avenue. Le Coran lui-même, dans l’une de ses admirables tautologies, le dit lui-même ! Et il est interdit d’en changer un iota ! Mais il y a une autre différence fondamentale d’avec les textes sacrés des juifs et des chrétiens.

    Le Coran, c’est un « manuel », une sorte de « user’s guide » sans aucune spiritualité originale. De nombreux islamologues pensent d’ailleurs que le Coran aurait été une sorte de « commentaire » de la Thora aux premiers temps de Mahomet, d’où ses références nombreuses au livre sacré des Juifs (voir l’islam ou le plagiat du judaïsme par Djinn Al Nader). Le Coran contient donc des recommandations très pratiques pour plaire à Allah, ainsi que de nombreuses interdictions souvent d’origine juive (ainsi l’usage du porc).

    Le Coran consiste ainsi en une conglomération hétéroclite de récits et de mythes d’autres religions qui s’étaient répandues dans l’Arabie préislamique (judaïsme, zoroastrisme, christianisme, paganisme...). D’ailleurs le programme des cours dispensés dans les écoles coraniques (par exemple à l’institut de formation des imams de l’UOIF dans le Morvan), la plupart des matières traitent de jurisprudence (« fiqh » et « charia ») et pas du tout de théologie, d’exégèse, de morale, etc.

    En conséquence, l’islam est une religion composée de règles à suivre. Ceux qui les suivent vont au Paradis (en première classe s’ils se tuent au combat contre les mécréants), et les autres vont en Enfer, pour brûler dans d’atroces souffrances que le Coran se complaît à détailler avec un sadisme et une cruauté inimaginables. Les non musulmans vont, quant à eux, systématiquement en Enfer, même s’ils ont eu une conduite exemplaire : si vous n’avez pas respecté les cinq piliers, et en particulier la profession de foi (« chahada ») et les cinq prières quotidiennes (« salate »), vous avez beau avoir donné tous vos sous aux pauvres et fait, en bon idiot utile, toutes les manifs du MRAP et des collectifs pro-voile, ça ne compte pas. Sauf pour Abraham, Moïse, Jésus, et compagnie, bien sûr, réputés être musulmans avant la lettre, comme nous l’avons vu plus haut.

    Ces règles coraniques ne laissent guère place à l’interprétation, puisqu’elles sont très terre-à-terre et pragmatiques. On peut d’ailleurs penser que Mahomet ou ses proches les ont inventées au fur et à mesure de leurs besoins, pour administrer leurs troupes, motiver leurs combattants, partager le butin (sourate 8) ainsi que les femmes captives. S’ajoute au Coran la Sunna, c’est-à-dire des centaines de « hadith » qui parlent de la vie quotidienne de Mahomet. Et tout ça nous donne la « charia ». Ainsi l’âge légal du mariage en Iran est fixé à 9 ans ( !) en référence à la petite Aïsha que Mahomet avait mis dans son lit alors qu’il atteignait la cinquantaine... Je ne vais pas entrer plus en détails dans la jurisprudence islamique. Disons seulement qu’elle est bétonnée et surtout intangible par sa nature et ses fondements.

    D’ailleurs, vous pouvez aisément déstabiliser n’importe quel musulman prétendument « réformiste » ou « réformateur » à la sauce Tariq Ramadan qui prétend « relire », « ré-interpréter », « contextualiser » le Coran : demandez-lui comment il faut interpréter les versets qui disent qu’on peut prendre quatre épouses (mais pas quatre maris), qu’on peut enfermer et battre sa femme si « on craint » qu’elle ne désobéisse (sourate 4), ou qu’il faut exterminer les mécréants : je n’ai jamais entendu aucun Ramadan (qui se contente de moratoires sur la lapidation pour esquiver les questions) ni aucun Bencheikh, ni aucun Boubakeur répondre à ce genre de question. Tout au plus ils changeront de conversation ou vous expliqueront pour la centième fois qu’il faut replacer ces versets dans leur contexte. Depuis 14 siècles, d’autres ont essayés, Averroès et Ar Razi en premier. On a brûlé leur bouquin, quand ce n’est pas les intellectuels eux-mêmes qu’on brûlait.


    • invisible man invisible man 31 décembre 2007 16:12

      Une petite anecdote révélatrice de cette impossibilité à sortir des ornières coraniques. Lors d’une émission de télévision, le pamphlétaire Jack-Alain Léger houspillait le vénérable Dalil Boubakeur, lui citant un verset sexiste du Coran. Le recteur de la Mosquée de Paris esquivait, et, excédé par l’insistance du trublion islamophobe, finit par lâcher un « mais je me fous de ce qu’il y a écrit dans le Coran » qui restera dans le bêtisier du CFCM. Il en a fait d’autres dans le genre, et pourrait rivaliser avec Fouad Alaoui. Par exemple, lors de l’affaire Houllebecq, Dalil Boubakeur s’est époumoné devant micros et caméras avec un sophisme mémorable (je cite de mémoire) : « J’apprends que les musulmans sont des cons. Nous sommes un milliard de musulman sur Terre. Donc nous serions un milliard de cons ? »

      Remettre en cause un seul des commandements coraniques, qui ne laissent guère de place à l’interprétation, c’est remettre en cause un commandement divin, donc remettre en cause le Coran, qui est le fondement même de l’islam, et par conséquent l’islam lui-même. En effet, si tel verset était « faux », alors lesquels seraient vrais et lesquels seraient faux ? Tout s’écroulerait comme un château de cartes, et c’est d’ailleurs le thème des redoutables « Versets sataniques » de Salman Rushdie : ce n’est pas seulement parce qu’il blasphémait qu’on l’a pourchassé de fatwas, mais c’est qu’il appuyait sur le talon d’Achille. Et comme il n’y a pas de « support spirituel » ou de possibilité d’interprétation métaphorique (comme dans les Evangiles) qui apportent autre chose au disciple que cet ensemble de croyances terre-à-terre et binaires (« hallal » / « haram »), cela sonnerait le glas de l’islam.

      De plus, une réforme de l’islam ne peut aller que dans le sens du durcissement. En effet, comparons encore avec le christianisme. Quand on étudie les différentes « réformes » chrétiennes, depuis « la » Réforme de Luther et Calvin jusqu’à Vatican II, on constate que, outre des considérations politiques et sociales, celles-ci se sont opérées par un retour aux Ecritures, et aux commandements fondamentaux du christianisme. En gros : « tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Appliquez la même chose à l’islam : c’est la multiplication assurée des Ben Laden ! Par exemple, savez-vous que le mot « amour » et ses dérivés (aimer, etc.) au sens « amour entre êtres humains » ou « amour entre homme et femme » (et non amour d’Allah ou du bétail) n’apparaît pas une seule fois dans les 114 sourates du Coran ?

      Tout cela pour dire que les divisions entre islam, islamisme, etc., sont relativement artificielles. D’abord il y a un continuum entre les pratiques et les dogmes parmi les musulmans : on peut lapider avec des cailloux plus ou moins gros, ou éviter de battre sa femme sur la figure, comme le conseille l’imam de Vénissieux. On peut respecter plus ou moins tel commandement. Mais à vrai dire, on ne peut pas respecter l’islam quand on vit dans un pays occidental. Ne serait-ce que le jeûne du Ramadan, qui est une véritable torture (et la plupart des musulmans trichent), et les cinq prières quotidiennes à heures précises et variables selon les saisons. D’ailleurs le jeu des islamistes (UOIF et Cie) est bien de dire : nous avons le droit de pratiquer nos absurdités, donc il faut tout aménager pour nous : horaires, piscine, etc.

      Après, est-ce que les gens croient qu’ils iront en enfer s’ils ne respectent pas telle ou telle règle ? Je n’en sais rien, mais mon expérience du monde musulman m’a appris à résumer l’islam en deux qualificatifs : hypocrisie et violence. Allah reconnaîtra les siens. Je crois aussi que les leaders musulmans sont surtout des malins qui, suivant l’exemple de Mahomet, ont su comment ils peuvent manipuler les foules en utilisant cette idéologie. Je ne crois pas que les dirigeants des pays arabes et maghrébins, par exemple, croient un seul instant à toutes ces débilités. Ou alors, ils sont masochistes étant donnée leur conduite personnelle bien peu orthodoxe ! Je suis aussi convaincu qu’un Al Qadawari ou un Thomas Milcent (« Docteur Abdallah ») sont également des manipulateurs. L’islam est aussi un bon refuge pour tous les fachos refoulés, du taliban de banlieue à Mohamed Latrèche. Il peut cependant y avoir des gens « sincères » et naïfs, profitant néanmoins plus ou moins de la situation, et je pense même que l’imam de Vénissieux était dans ce cas.

      Donc le bon musulman, ce n’est peut-être pas Ben Laden (il exagère un peu et à mon avis on devrait pouvoir trouver un ou deux versets contre lui), mais c’est au moins Bouziane et Benchellali qui respectent bien plus le Coran que les « innovateurs » à la Bencheikh ou que votre voisin de palier. Les autres se contentent de faire plus ou moins semblant, et aussi... de respecter la loi républicaine, soit parce qu’ils ont tout de même un peu de morale qui leur dit que tuer les mécréants ce n’est quand même pas très correct, soit par simple peur du gendarme.

      Alors islam ou islamisme ? Disons, comme le dit d’ailleurs très bien des gens comme Fethi Benslama quand il ne se perd pas dans une vaine interprétation psychanalytique du Coran (et je ne parle pas de Malek Chebel qui confond Coran et Mille et Une Nuits), « ce n’est pas une question de différence de nature, mais de degré ». Certains poussent la « logique » jusqu’à faire sauter des statues de Bouddha millénaires ou des gratte-ciel, d’autres se contentent de terroriser les beurettes de banlieue et de caillasser la police en hurlant « vive Ben Laden ! » D’ailleurs Benslama récuse complètement le terme « islamisme », et je suis tenté de le suivre. Le problème est qu’il n’a pas trouvé d’autres mots pour le remplacer.

      En résumé l’islam c’est une idéologie et non une religion, fabriquée par un (ou sans doute plusieurs) bédouins chefs de guerre pour leurs besoins militaires, politiques et familiaux (et sans doute sur une période qui dépasse le vivant de Mahomet). Il y a des versets dans le Coran qui sont révélés juste au bon moment pour « arranger le coup » à Mahomet, par exemple pour prendre la femme de son propre fils Zaib contre toute morale, même à l’époque. Si le calendrier lunaire musulman se décale par rapport au cycle des saisons à cause de l’absence des « mois surnuméraires » qu’on retrouve dans tous les calendriers lunaires du monde, c’est parce qu’un jour ça a arrangé Mahomet de faire supprimer un mois surnuméraire - pendant lequel on devait respecter la trêve des combats - afin de finir une bataille en cours.

      Donc l’islam est une idéologie totalitaire, débile, primaire et violente, et non une « religion » au sens commun du terme. Pour citer Jack-Alain Léger dans son livre « Tartuffe fait Ramadan » quand il répond à l’accusation stupide d’islamophobie, l’islam est « athéophobe, éleuthériophobe, apostasiophobe, gynophobe, homophobe, judéophobe, hétérophobe, exogamophobe, érotophobe, hédonophobe, eidolophobe, oenophobe, et j’en passe ». Pour faire plus simple, Michel Houellebecq dit : « la religion la plus con, c’est quand même l’islam ». Cependant, cette assertion lapidaire (et non lapidatoire) oublie un aspect capital de l’islam : il n’est pas seulement bête, mais en plus méchant.

      Un « musulman modéré », c’est soit un apostat qui n’ose pas le dire, soit un croyant qui ne respecte pas complètement sa religion (et tant mieux pour lui et nous), soit un mixte des deux. Et ils sont légions, ces « nés musulmans » qui ne le sont plus que par tradition, par suivisme, ou tout simplement par peur du qu’en dira-t-on, avec une croyance en Allah plus ou moins bricolée. Selon des auteurs comme Abdelhak Serhane ou Karim Labidi, ils vivent dans une espèce de schizophrénie plus ou moins enfouie, entre islam et modernité. Il n’y a que trois portes de sorties : l’apostasie d’un côté, et le jihad de l’autre. La troisième est l’hôpital psychiatrique, où curieusement on rencontre de plus en plus de jeunes musulmanes. Etrange, non ?

      Mais un « bon musulman », je veux dire un musulman appliquant l’islam, est jihadiste. Après, il y a des jihads violents (les terroristes), et les jihads plus sournois (Tariq Ramadan, UOIF), le but final étant - et c’est également un commandement coranique - de convertir à l’idéologie mahométane tous les êtres humains, de gré ou de force.

      Mes livres d’Histoire des religions prévoyaient la mort lente de l’islam au milieu du siècle passé. Mais pour des raisons conjoncturelles trop longues à détailler, il a eu un regain depuis une trentaine d’année (principalement pour des raisons purement démographiques), et évidemment des chefs de guerre ont relancé les différentes formes de jihad partout dans le monde, puisque le jihad est fondamental dans l’islam. Mais je crois que l’islam tombera face à la modernité, c’est inéluctable. Par contre, je pense que le baroud d’honneur sera très sanglant, surtout en Europe, ventre mou de l’Occident, et en particulier en France. Mais c’est une autre histoire !


    • Marsupilami Marsupilami 31 décembre 2007 16:39

      @ L’homme invisible

      Pas merci pour ces longs copié-collé que chacun peut retrouver par lui-même sur Internet.


    • 5A3N5D 31 décembre 2007 17:38

      @ invisible man,

      «  »« Il en est tout autrement avec le Coran. Comme c’est la parole même d’Allah selon les musulmans, toute interprétation due à une « contextualisation » du rédacteur est nulle et non avenue. »«  »

      Il en est de même pour les évangélistes : toute interprétation de la bible est interdite. Et 25% des étasuniens croient que dieu a créé le monde en 6 jours, pas un de plus ni de moins, que l’homme a été créé il y a 6000 ans, au temps des dinosaures. Voilà à quoi mène une lecture idiote : http://www.youtube.com/watch?v=Wzjjxi7f0Oc

      L’islam n’est pas une religion. Etrange affirmation, sans doute, mais reportons-nous au Coran : Mohamed était à la fois prophète et chef d’état ! Le Coran n’est donc pas tout à fait un livre religieux, puisqu’il contient une Constitution, rédigée en 622. Quel pays, quelle culture pourrait survivre en obéissant à deux constitutions ? Pour moi, c’est un mystère.


    • Paradisial Paradisial 1er janvier 2008 12:33

      Invisible Man,

      Je vous remercie pour le texte publié in sus, même si je le trouve plein de contrevérités et de biais que de vérités au sujet de l’Islam.

      Permettez-moi de vous orienter vers une toute autre vision, très très alternative de ce qu’est l’Islam, elle est plus qu’étymologique, elle est philosophique.

      J’insérerais ledit texte en bas de la file principale. Il sera assez long. Et j’y adjoindrais un lien renvoyant vers un précédant débat qui s’était tenu - là encore - au niveau d’une file de discussion d’un autre article Les dernières atteintes à la laïcité (par Danièle Dugelay).

      A propos, Tariq Ramadan n’est absolument pas un falsificateur sémantique ; loin de là ; il s’agit réellement d’un vrai philosophe, d’obédience musulmane, dont le soucis premier et majeur est celui d’inviter les musulmans à se réformer eux-mêmes :

      • réformer leurs interprétations (figées, traditionalistes et/ou superficielles) de l’Islam,
      • réformer leurs conceptions tendancieuses de LA VIE,
      • et réformer leurs rapports avec le cadre non musulman dans lequel ils vivent ou avec lequel ils interagissent.
        PS : A mon avis, il n’est pas le type à éluder quelconque question tabou. En Islam, quand on se pose des questions, dans une optique constructive (dénuée de quelconque insidieuse motivation), on ne se heurte à quelconque tabou. En d’autres termes : toute question est bonne à poser, et c’est à l’érudit qu’il impartient le défi d’y répondre de façon convainquante, ne s’opposant point avec la raison.

      J’aurais donc l’occasion de vous en donner une petite illustration en vous fournissant - dans la file où sera placée la définition étymologique et philosophique du terme islam - le lien video d’une très très belle conférence donnée par Tariq Ramadan, dans laquelle il expose ce que devrait être la relation de l’homme musulman avec la mosquée.

      Quant à ce que vous évoquiez quant au phénomène dit polygamie, je vous invite à explorer éventuellement le script cet échange qui s’était tenu entre MCM et moi (sur une autre file, en réaction encore à un autre article : Islam, un monde complexe [par Michel Koutouzis]) :

        Le Rapport des Trois Religions avec La Polygamie

        ll y est un passage assez intéressant où j’y explique - accessoirement et de façon assez alternative - comment Jésus (que le Salut de Dieu soit sur lui) n’eut jamais interdit ou limité la polygamie.

      A tantôt dans la file d’en-bas.


  • Rosemarie Fanfan1204 31 décembre 2007 16:25

    Article intéressant mais qui me laisse un sentiment de perplexité et de pessimisme.

    Le lien montée intégrisme-islamisme/pétrole plus rare-plus chèr/évènements 11/9 me semble pertinent. Les évènements actuels sont la résultante du passé et sont interconnectés entre eux.

    Ben Laden et l’Arabie Saoudite. L’Arabie Saoudite avec le pétrole. Le Pétrole et les pétro dollars. Les dollars et Bush. Bush et Ben Laden....

    Et quand il n’y aura plus de pétrole ?


    • Marsupilami Marsupilami 31 décembre 2007 16:37

      @ Fanfan1204

      Quand il n’y aura plus de pétrole, il y aura toujours des religions.

      Pour le reste, tu as évidemment raison. A court terme.


    • Gazi BORAT 31 décembre 2007 17:08

      « ...Et quand il n’y aura plus de pétrole ?.. »

      Le soufflé « islamiste » retombera..

      Nombreux étaient de même les pays du Tiers Monde où des juntes militaires choisirent des régimes de type « démocraties populaires » de pure forme dont ils ne retinrent pour l’essentiel que la notion de parti unique.. dans un but de bénéficier du soutien de l’Union Soviétique..

      Sitôt la dislocation du régime communiste en URSS et de sa manne financière et en nature (armes et technologie), ces régimes s’écroulèrent..

      Il en sera de même le jour où l’Arabie Saoudite ne sera plus en mesure d’exporter son wahabisme sectaire..

      Il est à noter sur cette question le jeu trouble des Etats Unis qui ont su soutenir les mouvements religieux politiques par haine du communisme, les ont vus se retourner contre eux à la fin de la guerre froide et, tout compte fait, trouvent quand même un avantage à cette situation..

      En effet, la perte d’un ennemi considéré comme le mal absolu ne pouvait qu’embarrasser le lobby miltaro industriel qui a toujours tiré l’économie US.

      La théorie de Fukuyama « La fin des civilisation », si elle consacrait la victoire (à mon sens provisoire) du modèle « capitaliste libéral », privait les Etats Unis d’une menace..

      Ben Laden vint à point et accompagna la nouvelle doctrine officielle dite du « Choc des Civilisations », qui, rappelons-le cite un nommément un ennemi composite à « l’American way of life » : l’Islamo confucianisme.

      Observons l’intérêt de ce concept : « Islamo » implique des conflits avec des puissances disposant d’armements conventionnels et des organisatyions recourrant au terrorisme.

      On justifiera donc d’un côté des dépenses d’armement de type conventionnel et, de l’autre, des lois (Patriot Act, par exemple) justifiant la suspension des libertés démocratiques, tout comme à l’époque de la chasse aux sorcières..

      « Confucianiste » vise bien évidemment les Chinois, disposant eux, et de l’arme nucléaire, et de vecteurs opérationnels pour celle-ci (bien loin des Scud irakiens et autres fusées iraniennes)..

      Le mal savamment entretenu justifie le remède, et le remède, paradoxalement grandit le médecin, comme dans le cas du « syndrôme de Münchausen par procuration » qui voit des mêres de famille empoisonner à petit feu leur enfant, ceci afin de passer devant leur entourage pour une mêre courage exemplaire, victime héroïque de la maladie de leur enfant et qui courent de spécialistes en spécialistes exhiber leur douleur et leur abnégation..

      Démarche tordue me direz-vous ? Pas tant que ça..

      Cette logique est très capitaliste : on provoquera d’un côté une épidémie d’obésité en vendant de la « junk food » et on gagnera aussi d’un autre en vendant des programmes d’amincissement..

      Le personnage de Ben Laden y joue parfaitement son rôle en figure du Mal. Il est invisible, pas très regardant sur la marque déposée « Al Qaïda » et, de plus, même pas à la tête d’un parti ou d’un mouvement, mais carrément d’une nébuleuse..

      Ce qui fait qu’aujourd’hui, tout un chacun peut s’en prendre à son voisin de quartier par exemple, faire exploser son magasin en le revendiquant « Al Qaïda, branche mon quartier » sans que personne n’y trouve à redire..

      Combien de temps durera ce mécanisme ? Quand reviendra une opposition à la politique étasunienne, la plus agressive actuellement dans ce camps capitaliste, basée elle, sur une logique de lutte des classes...

      Chercher dans une supposée « nature de l’Islam » l’explication du phénomène de l’Islam politique nous renvoie aux discussions d’autrefois sur la prétendue « nature du Judaïsme » et sa (prétendue aussi) prise de contrôle du capitalisme international..

      gAZi bORAt


    • Marsupilami Marsupilami 31 décembre 2007 17:15

      @ Gazi

      Nous ne sommes bien entendu pas d’accord. Les idéologies au long terme que sont les religions se foutent pas mal de l’abondance ou de la raréfaction des matières premières qui fonde l’existence matérielle des croyants. L’Islam a survécu en roupillant pendant huit siècles, en-dehors des circuits économiques dominants. Il se réveille en s’y intégrant parce qu’il n’a pas le choix s’il veut survivre, et tout le reste n’est que littérature pseudo-marxiste.


    • Gazi BORAT 31 décembre 2007 18:31

      @ marsupilami

      « Tout le reste n’est que littérature pseudo marxiste »

      Un peu expéditif, non ?

      Cette religion qui « roupillait depuis huit siècle » ne s’est pas réveillée par « l’opération du Saint Esprit ».

      Rappelons que l’Islâm politique est apparu sur la scène mondiale avec l’approbation de l’Occident, tout occupé à « libérer » l’Afghanistan occupé par l’Armée Rouge en soutient à un régime marxiste..

      A cette époque, les « Combattants de Dieu » faisaient l’objet de dythirambes« de la part des journalistes du 3figaro Magazine », bien avant que celui ci ne fasse ses choux gras de couvertures à base de Mariannes voilées et d’articles apocalyptiques sur « l’Islam des caves », nouvel avatar pour son lectorat bourgeois de la grande peur des « classes dangereuse ».

      Les Moudjahidines afghans étaient à l’époque loués en France à droite comme à gauche, et personne ne trouvait rien à redire à leurs idées rétrogrades.

      Les Etats Unis les armèrent, l’Arabie Saoudite fournit pétro-dollars et filières de volontaires étrangers et aussi, au sein de l’encadrement, la participation d’un obscur prince, Oussama Ben Laden..

      C’était dans les années quatre vingt..

      gAZi bORAt


    • Marsupilami Marsupilami 31 décembre 2007 19:10

      @ Gazi

      J’ai jamais été journaliste au Figaro Magazine et je maintiens tout vu que je ne suis pas marxiste. Les religions ont leurs propres périodicités, très longues, qui s’adaptent ou se contre-adaptent aux flux et reflux des économies (et vice-versa). L’Histoire est probablement faite des relations et interactions entre les deux. Les chamanes préexistaient aux économistes, cela ne fait aucun doute.


  • Philippe D Philippe D 31 décembre 2007 16:45

    @ Marsu

    Merci pour cet article très intéressant. D’article en article et de commentaire en commentaire je ne peux que me sentir très proche de vos positions sur l’islam.

    Il est très difficile de conserver une attitude critique ferme, dure avec l’islam sur le fond sans se faire immédiatement enfermer dans des discussions déviantes ou dérivantes. Vous y réussisez parfaitement bien.

    Le XXI° siècle pourra-t-il être 1 nouveau siècle des lumières ?


    • Marsupilami Marsupilami 31 décembre 2007 17:05

      @ Philippe D.

      « Le XXI° siècle pourra-t-il être 1 nouveau siècle des lumières ? ».

      Les Lumières ont eu leur zone... « lumineuse » (critique des religions et supertitions, naissance de la science expérimentale et mesureuse, avènement du libre-arbitre, bourgeonnement de la démocratie, etc.) mais ont aussi projeté leur zone d’ombre : matérialisme techniciste, exploitation aveugle de la nature, dévoiement du sens des solidarités collectives, promotion de l’individualisme et du libéralisme qui font les ravages qu’on connaît aujourd’hui, etc.).

      Si le XXIe siècle parvient à accoucher de nouvelles Lumières, faudrait qu’elles soient un peu moins obscures que les premières...


    • Philippe D Philippe D 31 décembre 2007 17:19

      @ Marsu,

      Je suis un peu moins négatif que vous sur les apports du siècle des lumières. Je risquerais pour ma part un « globalement positif ».

      Mais il est sûr que de nouvelles avancées (lumières) sont urgentes et doivent être comprises sur un plan mondial, globalisation oblige, ce qui n’en simplifiera ni l’expression ni l’accouchement.


    • Dégueuloir Dégueuloir 31 décembre 2007 17:23

      disons tout simplement que l’on n’est pas sorti du moyen-age,notre technologie est trop en avance sur notre évolution philosophique,donnez un pistolet à un singe et il tirera sur tout ,y compris sur lui-même......« science sans conscience est la mort de l’âme »......l’extrémisme n’est que le reflet de la perte ou de la non-acquisition des valeurs universelles définies en d’autres temps et selon Moïse (même l’Islam en fait mention),on peut au moins être tous d’accord sur ce point.

      tu ne tueras point,tu ne voleras point,tu ne mentiras point.........mais je crois qu’ici bas,nous sommes bien loin de ces concepts,pourtant à la base de toutes les religions........


    • Marsupilami Marsupilami 31 décembre 2007 18:23

      @ Ben

      Là, nous sommes absolument sur la même longueur d’ondes. Le scientisme est né dans le cône d’ombre des Lumières et exerce impunément ses ravages...


    • Gazi BORAT 31 décembre 2007 18:36

      « A propos des Lumières.. »

      N’oublions pas non plus que le scientisme des Lumières accoucha aussi du racisme scientifique..

      Pourquoi cet oubli ?

      N’oublions pas que les « valeurs de la République » présentées comme exemplaires face à une « menace intégriste », s’accomodèrent très bien de traitements discriminatoires à l’égard de ses Indigènes et se préoccupa fort peu de les « éclairer », malgré la latitude que lui offrait le rapport de force colonial..

      gAZi bORAt


    • Marsupilami Marsupilami 31 décembre 2007 18:41

      @ Gazi

      A propos des « Lumières » je n’oublie rien, y compris ça. Je prépare un horrible article critique là-dessus. Les « Lumières » ne m’inspirent aucune fascination ni admiration aveugle... sinon du côté des ombres qu’elles portent et projettent.


  • COLRE COLRE 31 décembre 2007 17:25

    @Marsupilami,

    Au moment où j’écris ce post, il y a déjà 67 commentaires. Je ne sais pas si j’ai absolument tout lu avec attention, et il est vrai que cet article est riche, MAIS, vous tous, vous ne trouvez pas bizarre que ce qui me semble l’un des principaux aspect du sujet (l’Islam et la sexualité, l’islam et les femmes, quoi !) ne laisse aucun écho dans le débat ???

    Pour moi, c’est très clair, et tout le problème est là.


    • Dégueuloir Dégueuloir 31 décembre 2007 17:34

      aucune des religions de « l’écrit » n’a de leçon à donner à personne en ce qui concerne le droit des femmes.....en France,elles ont voté pour la première fois il y a 60 ans à peine !! bien sûr mieux vaut être femme en France à notre époque,mais le combat n’est pas achevé !!! loin s’en faut !alors,que dans d’autres pays,c’est de l’esclavage......quand les femmes s’éveilleront,le monde en fera de même......


    • masuyer masuyer 31 décembre 2007 17:37

      Colre,

      je ne m’en étonne pas trop. L’Islam sert d’exutoire à un certain nombre de petits mâles ébranlés par les acquis des femmes. Ces dernières ayant encore des revendications (justifiées) sous nos ^propres cieux, ils tentent de justifier la position des femmes au sein de notre propre société sur l’air de « c’est pire ailleurs ».

      Je pense même qu’on sous-estime quelque peu les bouleversements qu’a provoqué chez nos propres « mâles » le contrôle de le fécondité par les femmes elles-mêmes.

      Je vous renvoie à l’article de Dugué http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=33609#commentaire1580488

      Vous verrez qu’un certain Antoine fait d’une pierre deux coups réglant ses comptes à la fois avec les musulmans et à la fois avec les féministes. Très révélateur à mon sens.

      Le monde musulman connait une vague réactionnaire qui est à rapprocher de celle en vigueur dans ce qu ’il est covenu d’appeler l’occident.

      Cordialement


    • Marsupilami Marsupilami 31 décembre 2007 17:45

      @ COLRE

      Je comprends bien ce que tu veux dire. Le sujet de mon article n’est pas « l’islam et la condition féminine » ou « l’Islam et comment les fachos réagissent à lui ». C’est l’Islam en soi. C’est un problème grave qui fait réagir au quart de tour les racistes et xénophobes de tout poils. J’ai décidé d’écrire là-dessus, j’assume et j’assure. Presque toutes les religions sont sexistes et je considère ça comme normal, vu qu’elles sont toutes nées à des époques où la puissance physique du mâle s’imposait pour la survie de l’espèce. Même s’il y a eu des religions fondées sur des déesses-mères qui n’étaient pas des Vierge-Marie vu comme elles étaient en cloque d’après les découvertes des archéologues.

      Je n’écris pas depuis une caverne, mais ici et maintenant, peu avant d’aller faire la vaisselle. L’Islam est de ce point de vue, actuellement, la pire religion pour la femme... et pour l’homme qui la contraint, prisonnier qu’il est lui aussi de cette aliénation.


    • COLRE COLRE 31 décembre 2007 17:51

      @masuyer,

      Je suis tristement d’accord avec cela. C’est en fait ce que je laissais entendre. En Occident, pour des raisons bien complexes, la discrimination faite à la moitié de l’humanité a fini par ébranler les consciences. Sans doute le bel universalisme occidental revendiqué a fini par faire tache sur le traitement physique et moral réservé au femmes.

      Ailleurs, c’est pas du tout la même chanson. A part les valeurs occidentales, je ne crois pas qu’il y ait au monde un seul corpus de valeurs sociales ou religieuses qui veuillent faire une place égalitaires aux femmes, et l’islam comme les autres. Et même en Occident, il y a une grosse tentation à la régression sur le sujet !

      Je pense que la question des femmes est le VRAI sujet, et donc c’est un point aveugle de toutes les analyses.


    • COLRE COLRE 31 décembre 2007 17:54

      @Marsu, non bien sûr, ton sujet n’est pas cela, l’Islam et les femmes. Il n’empêche que tu en parles beaucoup, pratiquement dans toute la première moitié de ton article. Je voulais pointer cela, cette curiosité qui fait que personne ne relevait la chose !


    • Marsupilami Marsupilami 31 décembre 2007 18:19

      @ COLRE

      C’est pas moi qui parle du statut de la femme, c’est l’auteur de ce brûlot auquel je me réfère. Mais j’avoue évidemment que je suis à 100 % d’accord avec lui. L’intéressant dans cette histoire est de (dé)montrer les statuts culturels « offerts » aux deux sexes selon les cultures-religions. Personne n’est absolument prisonnier de ce genre de conditionnement. Il suffit de pouvoir remettre en question les inonctions reçues, et pour cela avoir reçu un minimum d’éucation.

      Bon, finalement je ferai la vaisselle demain, j’ai pas envie ce soir.


  • Martin sur AgoraVox Martin sur AgoraVox 31 décembre 2007 17:33

    C’est une erreur, en essayant de trouver un remède à la progression de l’islam en Europe, de faire appel à la laïcité. La laïcité est inefficace face à l’islam.

    La laïcité a été introduite à une époque et dans un contexte dont l’islam était absent en France métropolitaine. La laïcité a introduit un mode de vie qui devait modérer le christianisme sur la scène politique. La laïcité n’a pas cherché à interdire le christianisme. Le christianisme est l’élément majeur qui a façonné la civilisation européenne au fil des siècles. La laïcité ne pouvait pas nier la civilisation européenne. La civilisation européenne s’est bâtie sur les racines grecques antiques (philosophie et science), sur les racines romaines antiques (législation et administration) et sur les racines chrétiennes (morale et valeurs non matérielles). La laïcité n’a pas interdit le christianisme et elle ne doit pas l’interdire car c’est un des éléments fondateurs de la civilisation européenne. Les gens ont bien le droit de croire en Dieu et notamment ont le droit de fréquenter les églises chrétiennes qui font partie du paysage européen depuis des siècles.

    La laïcité a été mise en place en France il y a plus de cent ans de manière à permettre la liberté du culte dans le respect des traditions culturelles européennes. Elle a ainsi préservé l’héritage de la civilisation européenne. Mais la laïcité n’était pas prévue pour préserver les traditions culturelles européennes face à des pressions culturelles extérieures, face à l’immigration massive musulmane. Ce cas n’était pas imaginé à l’époque.

    La laïcité n’était pas prévue pour faire barrage à l’islam qui en Europe avance à grande vitesse. Combien y avait-il de musulmans en France métropolitaine il y a 50 ans et combien il y en a maintenant ? Même les estimations officielles, quoique volontairement très minimalistes, montrent une progression rapide.

    La laïcité ne peut pas s’opposer à l’islam. Elle n’est pas faite pour ça. Pour préserver la civilisation européenne il faut énoncer clairement qu’on défend ses fondements grecs, romains et chrétiens.

    Les tensions apparaissent. Il est à présent nécessaire en Europe, notamment par exemple en France, que ceux qui ne sont pas des Européens autochtones et qui sont souvent musulmans, s’assimilent à la société accueillante. Cela doit encore être possible tant qu’il ne deviennent pas la partie majoritaire de la population.

    La civilisation est l’ensemble des phénomènes sociaux, religieux, intellectuels, artistiques, scientifiques et techniques d’une société. Une population est porteuse d’une civilisation qui est le résultat de son histoire. Lorsque sur un territoire une population est remplacée par une autre population aux références culturelles ou morales différentes, la continuité de l’évolution de la civilisation présente sur ce territoire est interrompue : sur ce territoire une civilisation est morte et est remplacée par une autre civilisation.

    Les passages de texte ci-dessus sont extraits de l’article publié sur AgoraVox « Démographie et immigration : suicide collectif des Européens », lien :

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=32156

    Si on veut, face à l’islam, sauver la civilisation européenne, il faut des remède beaucoup plus efficaces que la laïcité. La question est : la civilisation européenne OSERA-t-elle décider de survivre, osera-t-elle appliquer des remèdes efficaces ? Les citoyens ont-ils les moyens ou simplement ont-ils le droit de s’opposer à l’avancée de l’islam ? Les cercles au pouvoir se décideront-ils à agir contre ce changement de civilisation ?


    • Marsupilami Marsupilami 31 décembre 2007 17:48

      @ Martin sur Agoravox

      Minable petit propagandiste d’extrême-droite, essaie plutôt de répondre à ceux qui t’opposent des arguments censés plutôt que de reproduire à l’infini tes copié-collés.


    • 5A3N5D 31 décembre 2007 17:53

      «  »« La laïcité ne peut pas s’opposer à l’islam. Elle n’est pas faite pour ça. Pour préserver la civilisation européenne il faut énoncer clairement qu’on défend ses fondements grecs, romains et chrétiens. »«  »

      Je crois que vous faites totalement erreur : la laïcité a eu surtout pour but et conséquence de bien mettre la limite entre le temporel et le spirituel. Jusqu’ici, rien à redire.

      Si la laïcité ne peut rien faire face à l’islam, c’est en raison du caractère à la fois spirituel et temporel de l’islam tel qu’il découle du Coran, qui est à la fois un livre religieux et un registre de lois. La laïcité pourra toujours exiger la « discrétion » du culte islamique en tant que religion. Mais que pourra-t-elle faire face au « code » que représente le Coran ?


  • frédéric lyon 31 décembre 2007 18:25

    Le Coran est un code de lois parfaitement contraire au droit civil républicain sur de nombreux aspects.

    La condition réservée aux femmes dans ce code de loi n’est que l’un de ses aspects, mais il y en bien d’autres plus graves encore (si l’on peut dire), par exemple celui-ci :

    L’Islam appelle ouvertement au meurtre, et à de nombreuses reprises, et désigne un grand nombre de victimes potentielles, les femmes adultères, les apostats, les mécréants, sans compter les nombreuses situations où la punition est la mort par lapidation, ou par d’autres moyens.

    Il s’agit donc d’un texte criminel au regard de la loi française, l’incitation au meurtre étant un délit puni par la loi.

    Question de Droit (que je ne pose pas à Marsupilami qui est un âne qui veut nous faire croire que c’est ce qu’il veut bien appeler « l’islamisme » qui pose un problème, alors que c’est bien l’islam, tel qu’il découle de son texte sacré) :

    L’impression et la diffusion, le commentaire public d’un texte, qui prône le meurtre est-il conforme aux lois de notre République ?

    Ce que les autruches ne veulent pas voir, en nous invitant à détourner notre propre regard, c’est que l’Islam, et non l’Islamisme, est contraire aux lois civiles.

    Il est parfaitement vain de vouloir le modifier, d’ailleurs à quel titre pourions nous le demander, ce qu’il faut c’est l’interdire, ou bien l’accepter.

    Choisissez la solution qui vous paraitra la meilleure à titre individuel et ergottez aussi longtemps que vous voudrez, il n’empêche que sur le plan collectif, au niveau de notre pays, de son état, de ses institutions et de ses lois, le Coran est un texte subversif et inapplicable et nous ne pouvons que demander à ses fidèles d’en abandonner les préceptes sur notre sol et interdire sa diffusion.

    Le Coran est un texte HORS LA LOI.


  • Le péripate Le péripate 31 décembre 2007 18:48

    Voilà une théorie batie sur des mots valises.

    Le terrorisme, déjà, mot jamais défini, mot qui commence sa carrière avec la Terreur de la Révolution française, terrorisme d’état, donc, puis attentats anarchistes, puis sert aux nazis à désigner les résistances européennes, puis encore les autorités britaniques s’en servent contre l’Irgoun en Palestine, puis..... puis.....

    Le terrorisme dans le coeur de l’islam, comme jaillissant du texte coranique, c’est donc la thèse....

    Il faudrait alors expliquer pourquoi cette source a attendu 14 siècles pour jaillir, puis aussi expliquer comment il peut exister un terrorisme non islamique, un terrorisme qui n’aurai pas le texte coranique comme source.

    Au boulot.

    Mais il faudra plus que l’argument d’autorité de l’écrivain musulman qui écrit pour la main qui le nourrit pour me convaincre.


    • Marsupilami Marsupilami 31 décembre 2007 19:00

      @ Le Péripate

      Blablabla... Des faits et des arguments, et surtout des sources céribles STP. Tu blablates dans le vide.


    • Imhotep Imhotep 31 décembre 2007 19:17

      erreur le premier terrorisme dû à l’Islam a commencé au XIé siècle (et peut-être avant) avec Hassan et sa secte des Assassins (non comme on le dit parce qu’ils fumaient du haschich mais parce qu’ils étaient les disciples d’Hassan). Ils avaient au programme le sacrifices des autres vies et de la leur en paquet cadeau. Ils détruisaient déjà les livres et les bibliothèques, ils tuaient et massacraient déjà au nom d’Allah.


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