mercredi 24 juillet 2019 - par Stratediplo

L’Iran n’est pas seul visé

Les Etats-Unis d'Amérique avaient déjà, en 2005 et 2006, proclamé avec insistance leur intention d'attaquer l'Iran, et leur décision d'utiliser pour ce faire des armes nucléaires.
 
La raison était bien sûr que ce pays envisageait (comme le Vénézuéla) de coter et vendre son pétrole en euros et plus en dollars depuis que l'OPEP en avait parlé début 2004, mais le prétexte était un prétendu programme nucléaire militaire dont les Etats-Unis connaissaient pourtant l'état embryonnaire et volontairement avorté, comme ils le reconnaîtront fin 2007. Finalement la bourse iranienne du pétrole n'ouvrirait qu'en février 2008, et en rials. Pour des raisons diverses les Etats-Unis ont différé l'attaque de l'Iran, tout en cherchant à l'affaiblir préalablement. Ce faisant ils ont commis l'énorme faute stratégique d'interdire à l'Iran de commercer dans la devise imposée en 1944 comme monnaie des échanges internationaux, et ont menacé la Belgique pour que son gouvernement oblige l'entreprise de communication interbancaire mondiale Swift à refuser toute transaction avec l'Iran. Ce dernier s'est alors tourné vers un pays prêt à payer le pétrole en euros, en or et en yuans renmimbi, la Chine, précédent dangereux qui a finalement amené les Etats-Unis à supplier piteusement l'Iran, fin 2013, de revenir dans le système dollar et d'accepter la levée des mesures de coercition (et une dot de cent milliards de dollars), moyennant un simulacre de négociation, sans concession attendue de la part de l'Iran.
 
Telle est l'origine de l'accord signé à Vienne en 2015, que les Etats-Unis ont quitté sans justification crédible, pour reprendre un programme de mesures de coercition, le 8 mai 2018. Il est vrai que l'Iran, qui avait déjà annoncé en février 2016 vendre désormais son pétrole en euros, venait de déclarer le 18 avril 2018 que tout son commerce international serait prochainement effectué en euros. A peine vingt jours plus tard, les Etats-Unis ont donc quitté l'accord de Vienne et repris les hostilités envers l'Iran, mettant en difficulté les autres pays signataires de ce traité.
 
Car les Etats-Unis, gouvernés par les représentants d'intérêts parfois contradictoires oublieux de la nécessité vitale du maintien du rôle international du dollar, utilisent de plus en plus souvent le prétexte que le dollar est leur monnaie soumise dans le monde entier à leurs lois internes et restrictions arbitraires d'utilisation, pour imposer leurs orientations politiques au reste du monde. Celui-ci n'oubliera pas "l'amende" de neuf milliards prononcée par la justice étatsunienne, hors de sa juridiction de compétence, en juin 2014 envers la BNP qui n'avait enfreint aucune norme de droit applicable. Cette pénalité arbitraire était alors de très loin un record historique mondial, jusqu'à celle de quatorze milliards prononcée plus récemment, toujours par la justice étatsunienne, envers la Deutsche Bank pour avoir révélé les manipulations du cours de l'or par huit grandes banques (les fameuses "golden five" plus depuis 2015 trois chinoises), une amende équivalente à sa valeur comptable qui l'a menée à sa banqueroute en cours.
 
Les grandes puissances européennes encaissent silencieusement ces attaques, se refusent à contre-attaquer, et s'abstiennent même de riposter sur le terrain juridique ou économique, quitte à devoir faire sauver temporairement leurs banques par leurs contribuables. Mais elles sont dépendantes, comme les puissances asiatiques, du pétrole du Golfe Persique, et leurs gouvernements sont dépendants de quelques grands groupes financiers intéressés à la liberté des échanges internationaux. Face aux prétentions et velléités croissantes, de la part des Etats-Unis, d'asservir le commerce international entre acteurs de pays tiers à leur politique étrangère agressive et contraire au droit international, il a été recherché des modalités techniques basées sur l'argumentation étatsunienne. Pour mémoire cette argumentation, certes incohérente avec leurs intérêts monétaires et stratégiques, est que leur législation interne a dorénavant vocation à s'appliquer à toute opération libellée, n'importe où dans le monde, dans l'ancienne monnaie de règlements internationaux qui redevient leur monnaie exclusivement nationale.
 
Après le retrait des Etats-Unis de l'accord de Vienne sur le nucléaire iranien, et la réintroduction de mesures coercitives étatsuniennes contre toute entreprise ou pays commerçant avec l'Iran (au prétexte de l'utilisation du dollar dans ce commerce), trois pays européens signataires de cet accord ont donc travaillé à la mise en place d'un système de compensation multipartite en euros et en rials. Il s'agit de l'instrument de soutien aux échanges commerciaux, connu sous l'abréviation INSTEX, né d'une initiative franco-germano-britannique mais soutenu par l'Union Européenne. C'est d'ailleurs le service extérieur de l'UE qui a annoncé l'entrée en service d'INSTEX, le 28 juin 2019, en appelant les autres pays membres de l'Union Européenne à y participer, afin que les parties européennes puissent respecter leurs engagements, notamment commerciaux, envers l'Iran dans le cadre de l'accord de Vienne.
 
Parmi les premiers pays participants se trouve le Royaume-Uni, qui d'une part n'est pas membre de la zone euro et d'autre part est en train de quitter l'Union Européenne, ce qui ne lui interdit pas d'utiliser l'euro pour des transactions internationales, comme le dollar ou autre devise. Par ailleurs la Russie, pays européen signataire de l'accord de Vienne mais non membre de l'UE ni de la zone euro, avait entamé dès janvier des consultations pour participer à l'INSTEX. A l'autre bout du dispositif, on peut deviner que d'autres pays asiatiques victimes ou menacés de mesures coercitives étatsuniennes par exemple en raison de l'achat de systèmes de défense antiaérienne russes, à savoir au moins la Turquie et l'Inde obligés de régler la Russie en euros, seront intéressés à participer à l'INSTEX.
 
Les Etats-Unis ont instamment demandé aux pays européens d'abandonner ce projet, tant par la voix du président Trump que par au moins une lettre du sous-secrétaire d'Etat Mandelker chargé du terrorisme et du renseignement financier, datée du 7 mai. Puis les 12 mai et 13 juin ont eu lieu des attaques anonymes contre des pétroliers dans le golfe d'Oman (dont les Etats-Unis accusent l'Iran), le 20 juin un avion de lutte antisousmarine et un avion sans pilote (alors abattu par l'Iran) ont violé l'espace aérien iranien, et le 21 le président a procédé à ses fameuses gesticulations touitées au sujet d'une attaque de l'Iran ordonnée (ou autorisée) puis suspendue in extremis par ses soins.
 
Le 4 juillet, sur demande étatsunienne la marine britannique a arraisonné à Gibraltar le pétrolier panaméen Grace1 venant d'Iran. Il est à noter que si le Panama, peu suspect de persophilie car militairement occupé et monétairement annexé par les Etats-Unis, n'a pas protesté, il n'a pas non plus accusé son pétrolier d'infraction, alors que le 19 juillet il allait retirer son pavillon au pétrolier Riah arraisonné le 14 par l'Iran pour contrebande. Le Riah transportait clandestinement un million de litres de pétrole, peut-être volé dans l'est de la Syrie occupé par les Etats-Unis et exfiltré par l'Irak compte tenu de la fermeture de le route turque. L'Iran et le Panama lui reprochent formellement d'avoir éteint ses systèmes automatisés de localisation, en infraction au droit maritime international. En comparaison la capture du Grace 1 en Méditerranée, sous un prétexte de suspicion de contournement d'un blocus déclaré unilatéralement par les Etats-Unis, semble un signal adressé aux pays européens (ou autres) tentés d'acheter, même sans le payer en dollars, du pétrole iranien. Les pays signataires de l'accord de Vienne, et maintenant opérateurs de l'INSTEX, peuvent se sentir visés. Quant au cas du Royaume-Uni qui semble jouer un double jeu, il n'est pas sans rappeler la réputation de perfidie d'un pays connu pour entrer dans les mécanismes qu'il projette de paralyser ou saborder.
 
Les motifs des Etats-Unis débordent donc largement leur inimitié éculée pour l'Iran avec lequel ils ont su s'allier en Bosnie et Herzégovine douze ans après la prise en otage de leur ambassade et quatre ans après leur destruction du vol 655. Surtout, ils ont clairement montré par leur volte-face de 2013 qu'ils étaient prêts à tout, y compris à perdre l'Arabie Séoudite (aux réserves bientôt épuisées), pour réincorporer l'Iran au système dollar. Il est cependant vrai qu'au-delà de leur ridicule annonce de l'envoi de cinq cents militaires en Arabie Séoudite, leur reprise de la base aérienne Prince Sultan pourrait montrer l'intention d'un déploiement plus important et de longue durée. Or les Etats-Unis annoncent depuis une douzaine d'années que les frappes nucléaires qu'ils planifient contre quinze à vingt cibles leur assureront la reddition de l'Iran en quelques heures, aussi ce n'est pas pour combattre l'Iran qu'ils s'installent en Arabie.
 
Mais ils pourraient aussi simplement avoir l'intention de tenter de prendre le contrôle du détroit d'Ormuz, dans lequel ils poussent leurs alliés européens à protéger des "eaux internationales" imaginaires entre les 22 kilomètres d'eaux territoriales iraniennes et les 22 kilomètres d'eaux territoriales omanies dans le détroit d'Ormuz large de 40 kilomètres (les couloirs de navigation sont dans les eaux omanies plus profondes). Cette prise de contrôle du détroit par lequel transite près d'un tiers du commerce mondial de pétrole n'est pas justifié pour les importations étatsuniennes, qui proviennent essentiellement de pays américains, ni pour le détournement du pétrole syrien, qui n'a pas d'importance stratégique pour les Etats-Unis. Le principal intérêt stratégique que ce pays ait dans le Golfe Persique est la capacité d'y provoquer à tout moment un bond des prix du pétrole (bon pour la demande de dollars) ou une crise internationale (bon pour la demande de placements dits sûrs), voire d'y déclencher un événement de force majeure de type guerre mondiale (bon pour l'effacement des dettes).
 
En effet il faut distinguer entre la stratégie et l'actualité, les décisions longuement préparées et les enchaînements circonstanciels. Faute de continuité en matière de relations internationales basées sur la réciprocité, les Etats-Unis peuvent faire volte-face de multiples fois (on l'a vu aussi vis-à-vis de la Corée du Nord). Seule compte leur stratégie et peu leur importe face à quel pays ils la mettront en oeuvre. S'il leur faut couver en permanence plusieurs conflits prêts à l'escalade, et en avoir toujours au moins un en phase active, c'est qu'ils ignorent à quel moment ils se trouveront devant l'obligation d'asséner sous quelques heures l'assertion ultime qu'on expose dans le Onzième Coup de Minuit de l'Avant-Guerre (http://www.lulu.com/content/livre-à-couverture-souple/le-onzième-coup/24888474).
 
Le conflit contre l'Iran est, pour les Etats-Unis, secondaire de par la nature et la carrure du pays en question. Attaquer l'Iran serait (ou sera) pour eux une guerre parmi d'autres, pas nécessairement la dernière, et en tout cas pas la première avec le même objectif. Car l'objectif de cette confrontation, où l'Iran ne joue le rôle que de l'ennemi visible, c'est de dissuader le commerce international affranchi du dollar. Quant à la véritable opération d'assertion ultime, elle ne sera assénée que le jour, certain mais imprévisible, où le dollar sera sur le point d'être renvoyé à sa véritable valeur économique et arithmétique, que ce soit du fait d'une décision étatsunienne (elles ne sont pas toutes stratégiquement heureuses pour leur futur), d'une décision chinoise, ou d'une circonstance économique fortuite.
 
Et plus le pays qu'ils auront osé vitrifié sera important, plus le message au reste du monde aura du poids. Les circonstances du moment désigneront peut-être l'Iran, mais c'est aux préparatifs contre la Russie que les Etats-Unis consacrent le plus d'énergie, en ce moment même.


30 réactions


  • Olivier Perriet Olivier Perriet 24 juillet 2019 10:29

    D’après les poutiniens, il faudrait « mourir pour les mollahs de Téhéran ».

    Bof.

    Je vous rappelle que l’accord sur le nucléaire iranien a été porté par Obama, que vous avez copieusement insulté lorsqu’il était en place.

    Alors venir nous explique maintenant que Trump l’a renié, que « c’était en quelque sorte le meilleur accord du monde », c’est à mourir de rire.

    Surtout que les plus virulents opposants à cet accord... hormis israéliens et séoudiens... c’étaient... « les révolutionnaires de Téhéran ».

    Ceux pour qui les gaucho-poutiniens se mobilisent.

    Encore à mourir de rire smiley


  • Matlemat Matlemat 24 juillet 2019 11:04

     Article pertinent, il faut dire aussi qu’après l’accord de 2015 les contrats commerciaux avec l’Iran profitaient principalement aux Européens, ça n’a pas plus aux Américains.

     Cette idée que les USA attaquent tout pays qui voudrait se passer du dollar est assez juste. 


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 24 juillet 2019 13:23

      @Matlemat

      sauf que, pauvre nul, lorsque Obama a voulu cet accord, Obama était AUSSI le vilain.

      Voilà le niveau de cohérence du poutinisme.


    • JC_Lavau JC_Lavau 24 juillet 2019 13:29

      @Olivier Perriet. Halte-là mon frère ! Ceci sent le libertinage !


    • Matlemat Matlemat 25 juillet 2019 10:06

      @Olivier Perriet
      Le « pauvre nul » vous répond que de ce que je sache, la Russie a signé cet accord.

      Cet accord est une des rares bonnes choses réalisées par Obama.

      Votre niveau à vous c’est d’être un cas...


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 25 juillet 2019 14:58

      @Matlemat
      Cet accord est une des rares bonnes choses réalisées par Obama.

       smiley

      Et dire qu’à ce moment, vous n’en avez parlé à personne.


    • vesjem vesjem 26 juillet 2019 09:41

      @Olivier Perriet
      c’est bon, olive, de t’avoir en référence comme degré zéro de l’honnêteté


  • AmonBra QAmonBra 24 juillet 2019 14:14

    Merci @ l’auteur pour le partage.

    Excellent article, ouvrant de multiples angles de compréhension et faisant synergie avec celui de Elijah J. Magnier sur la stratégie iranienne.


  • Ilan Tavor aka Massada 24 juillet 2019 16:39

    L’iran n’est pas seul visé, le Liban et la Syrie le sont aussi.

    Liban :
    Hassan Nasrallah, le chef dudit Hezbollah, a prévenu que si les Etats-Unis attaquaient l’Iran, son organisation terroriste ferait immédiatement la guerre à l’Etat hébreu en lui infligeant des pertes extraordinaires.
     

    Ve vantard n’est pas très cohérent dans ses menaces. Car si des frappes sur des cibles en Iran étaient décidées, elles seraient assurément coordonnées entre Washington et Jérusalem. En cas de danger, l’Etat hébreu pourrait bien décider d’une guerre préventive contre les supplétifs libanais des ayatollahs, ce qui les placerait dans une situation défensive et désespérée dès l’entame d’une confrontation.
     

    Face aux menaces de plus en plus précises du secrétaire général de la milice chiite claironnant la destruction prochaine de l’Etat d’Israël lors de chacune de ses interventions, Israel pourrait bien décider d’oblitérer le Hezbollah, ses armes, ses infrastructures, celles de ses alliés, de ceux qui pactisent avec lui.


  • Ilan Tavor aka Massada 24 juillet 2019 16:43

    Syrie :
    La nuit dernière – mardi à mercredi –, l’Armée israélienne a mené deux séries d’attaques au missile contre des cibles en Syrie.
    Les diverses frappes ont généré de gros dégâts au niveau des objectifs visés et infligé des pertes humaines importantes à l’ennemi, tant en morts qu’en blessés.
     

    Ces frappes interviennent après l’élimination dimanche de l’un des chefs du Hezbollah Machour Zidan.
     

    Hier, l’ambassadeur israélien à l’ONU, Danny Danon, a prévenu ses pairs au Conseil de Sécurité que le port maritime de Beyrouth était devenu la plaque tournante des Iraniens dans l’acheminement d’armes, de munitions et d’autres fournitures de guerre au Hezbollah. Israel ne permettra pas ce transfert.


    • sirocco sirocco 24 juillet 2019 17:20

      @Ilan Tavor aka Massada

      Trop tard, ma poule ! Le Hezbollah est gavé de missiles jusqu’aux dents du fond !


  • Jonas 24 juillet 2019 20:39

    1)Le régime des mollahs a inauguré des attaques suicides dans la région, qui ont été reprises par d’autres dans le monde. à l’exemple du Hamas , Hezbollah , Boko Ham, Al-Qaïda , Talibans , Etat Islamique etc. 

    Après la guerre Iran /Irak , qui avait fait « boire le calice empoisonné » a l’ayatollah Khomeyni, celui-ci pour cacher son acceptation du cessez-le-feu, et les plus de 1 million de morts des deux côtés, lança une fatwa , contre Salman Rushdie le 14 février 1989. Cette fatwa, avait mobilisé le monde musulman et occulté les ravages de la guerre. Au Liban , les chiites majoritaires par la démographie mais marginalisés politiquement suivent les directives de Téhéran et se lancent dans des attentats suicides , la chancellerie des Etats-Unis est  attaquée en avril 1983 faisant 63 morts , suivi de 2 autres en octobre , contre les casernes des contingents américains et français tuant 256 américains et 58 français. Cette politique de la terreur s’ inscrit dans les attaques suicides iraniennes sur le front irakien pendant la guerre. 

    Après les attaques suicides, le second volet des terroristes chiites a la solde des mollahs fut le« RAPT D’OTAGES ». 12 Français , 8 Américains et 7 autres ressortissants de pays étrangers hostiles au régime de terreur des mollahs. L’enlèvement du journaliste Jean-Paul Kauffman et du chercheur Michel Seurat. fut l’oeuvre du « Jihad islamique » chiite. C’est ce même groupe terroriste chiite qui avait revendiqué l’assassinat de Michel Seurat pour faire pression sur la France. 

    Ce système de terreur fut repris par l’ensemble groupes terroristes islamiques sunnites comme Al-Qaïda , l’Etat islamique , Boko Haram et les autres.

    Dernièrement , en Allemagne , un diplomate du régime des mollahs , fut arrêté pour avoir remis personnellement des explosifs à des terroristes chiites , pour les utiliser contre le rassemblement des Moudjahidines du peuple iranien à Villepinte en France. 



    • leypanou 24 juillet 2019 21:16

      @Jonas
      delirium tremens.


    • Jonas 25 juillet 2019 09:34

      @leypanou
      delirium tremens dites vous ! 

      Entre négociations sur son programme nucléaire et les sanctions , le régime des mollahs , avec ses milices , passe de + en + de temps à s’occuper des ravages de la drogue et de la production de vin à travers l’achat de raisins au bazar. 

      Des jeunes et moins jeunes devant un avenir bouché et une répression farouche se jettent dans la drogue et l’alcool . Sur 78 millions d’habitants , la République islamique compte 2. 200 000 drogués. Pour son malheur , ce pays se trouve sur sa frontière -Est de plus de 900 km, adossé à l’Afghanistan , le plus gros producteur d’opium, ( 90%) et premier pour le haschich. 
      Les 3/4 des condamnés dans le pays des mollahs sont les trafiquants de drogues. 
      Une autre drogue fait son apparition c’est la Methamphétamine , de plus en plus de centres d’intoxication sont construits , comme celui de Chitgar TC.

      Vous pouvez vérifier @leypanou ce ne sont pas des fak news. Entre le discours des mollahs et la réalité de la vie quotidienne des iraniens , c’est tout un monde. 


  • Jonas 24 juillet 2019 21:01

    2) Le régime des mollahs a introduit les attaques suicides au Moyen-Orient , reprises par les groupes terroristes sunnites par le monde.

    Sur les droits de l’homme ( qui sont ignorés par l’ensemble des pays arabo-musulmans comme musulmans non arabes. Mais dont les Occidentaux se gargarisent ), l’Organisation Amnesty International , a baptisé l’année 2018 en IRAN « année de la honte » .Cette organisation a stigmatisé « une répression effroyable de la dissidence avec plus de 7 000 personnes arrêtées. Tout en continuant sa répression discriminatoire contre les minorités religieuses , Arabes du Awaz , et Baha’is dont j’ai souvent parlé sur ce site.

    Gloire au grand peuple iranien , qui se débat contre ce régime criminel à l’exemple de l’admirable et merveilleuse NASRIN SOTOUDEH , qui a commis le crime de défendre les femmes qui refusent de porter le voile. 

    NASRIN SOTOUDEH, a été condamnée par le régime répressif des mollahs en mars 2019, à 10 ans de prison et à 148 coups de fouet pour » incitation à la débauche". 


  • microf 24 juillet 2019 23:26

     « mais c’est aux préparatifs contre la Russie que les Etats-Unis consacrent le plus d’énergie, en ce moment même.  »

    Les Usa n´arrivent pas á vaincre les primitifs Afghans et veulent s´attaquer á la Russie ?

    En début de cette semaine, les forces spéciales Us en Afghanistan attaquées par les primitifs Talibans ont fuis le bataille et ont été évacuées par les Russes dans un de leur hélicoptère. Pauvres Usa.


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 25 juillet 2019 14:51

      @microf

      c’est vrai, les soviétiques non plus, je regardais hier un reportage sur la 1ere guerre d’Afghanistan justement smiley


  • Clocel Clocel 25 juillet 2019 09:30

    Je signale en passant : https://www.youtube.com/watch?v=5gLRUZwDpck

    Vous pouvez vous économiser les deux trois minutes d’intro, toujours affligeante du Maître des lieux...


  • zygzornifle zygzornifle 25 juillet 2019 09:35

    Les grandes puissances européennes encaissent silencieusement ces attaques

    Le Luxembourg et la Belgique ?

    Parce que les autres comme la France et l’Allemagne c’est du pipi de chat ....


    • Jonas 25 juillet 2019 10:03

      @zygzornifle
      Les pays occidentaux ne sont certes pas parfaits et de loin. Mais dès qu’apparaît une catastrophe c’est vers eux que ce que l’on nomme « communauté internationale » se tourne .
      Après le Sida , voilà l’Ebola qui fait des ravages en RDC et ailleurs en Afrique . 
      Vers qui l’ONU se tourne ? Pas vers l’Algérie , l’Egypte , la Chine , l’Inde , la Turquie etc , non cette organisme qui est tenu à bouts de bras par les pays Occidentaux ( plus de 70% de son budgets ) demande aux laboratoires de recherches de ces pays de doubler d’efforts pour juguler ce fléau. 

      On peut critiquer l’Occident, mais on a toujours besoin de lui. Sur 193 pays de l’ONU , quelques dizaines de pays supportent tout sur leurs épaules , d’autres n’arrivent même pas à nourrir leur population. 


  • Julot_Fr 25 juillet 2019 15:16

    Il semblerait que ce soit rostshild.. pardon uk.. qui cree les tension avec l’iran.. le systeme financier au bord du gouffre serait tres content de pouvoir rejeter la faute de la suppression de la pension de papi sur ces cretins de va ten guerre US.. mais les faits sont clair, c’est le uk qui arrete les supertanker iranien et c’est l’ambassadeur uk qui sussure a Trump de bombarder l’iran via les taupes de la maison blanche, voir article sur ce scandale https://larouchepac.com/20190708/leaked-ambassador-s-cables-expose-british-interference-us-policymaking-2020-elections


    • Julot_Fr 25 juillet 2019 15:20

      Biensur, les bon chienchiens de rostschilt.. macron merkel suivent les brits dans leur expedition militaire de ’control’ du golf persic..


  • Spartacus Lequidam Spartacus 26 juillet 2019 13:12

    Les gauchistes quasi tous obsédés par les USA et leur formidable réussite, alors que eux choisissent toujours les pires dictatures et tarés de la terre voudraient que les USA n’aient que de préoccupations vénielles.

    Les USA et Trump se posent la question « As t-on un risque qu’un abruti sur terre utilise une bombe atomique ».

    La réponse est simple. Oui et qui ?

    Les tarés de mollah Iraniens. Pays ou les adultères et les opposants sont pendus a des grues. Pays ou on incite les gens au suicide et dirigé par un taré de première. Rohani.

    Un type qui a par le passé perpétué des attentats et dont son fils horrifié et honteux d’avoir un tel fou comme père c’est suicidé en laissant une lettre qui l’accuse.

    Il est donc logique que pour protéger le monde, voir l’auteur de ce texte de crever d’une bombe nucléaire qu’un taré de Rohani est capable de lancer sur l’occident qu’on l’en empêche de fabriquer. C’est tout aussi simple que cela.

    Il n’y a aucun projet d’invasion de l’Iran mais une logique de chasser la tyrannie des dingos Chiites du pays et les empêcher de nuire.

    Et les USA n’ont pas besoin de propagande, pour le dollar. La monnaie chinoise avec la photo de Mao sur les billets, un taré qui a fait 60 millions de mort, personne n’en veut a part seulement les chinois....Et encore !


    • leypanou 26 juillet 2019 19:07

      @Spartacus
      delirium tremens.

      As t-on un risque qu’un abruti sur terre utilise une bombe atomique ».

      La réponse est simple. Oui et qui ? : celui qui l’a déjà fait.


Réagir