mercredi 30 novembre 2011 - par ReOpen911

Le 11-Septembre, les militaires US menaient des exercices simulant une guerre nucléaire

Les pièces du puzzle continuent de s’assembler, et les attentats du 11-Septembre ressemblent de plus en plus à des événements réels tout droit sortis du monde virtuel des simulations militaires en cours ce jour-là. Si l’on essaie aujourd’hui de dessiner le cadre dans lequel sont survenus les attentats de New York et du Pentagone, il faut imaginer pratiquement l’ensemble des organes de la Défense US en train de conduire depuis plusieurs jours une multitude d’exercices d’entrainement avec pour scénario. une attaque nucléaire virtuelle contre les Etats-Unis, et le personnel militaire parfaitement incapable d’interpréter ou même de réagir aux annonces des vrais attentats lorsque ceux-ci se produisent dans le monde réel. Un aspect très certainement crucial de cette journée, qui expliquerait certains événements et/ou dysfonctionnements de la Défense aérienne, mais que la Commmission d’enquête sur le 11/9 a totalement négligé.

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Avions bombardiers B 52 sur la base militaire US de Barksdale

Le 11-Septembre, les militaires US menaient des exercices simulant une guerre nucléaire

par Shoestring, sur 911Blogger, le 23 novembre 2011

Traduction GV

Le 11 septembre 2001 est évidemment connu comme le jour où les États-Unis ont subi les pires attentats terroristes de leur histoire. Mais ce qui est moins connu, c’est que ce même jour, une part importante des Forces armées dans tout le pays avait été préparée en vue d’une simulation de guerre nucléaire dans le cadre d’un vaste exercice d’entrainement conduit à ce moment-là. Lors de leurs exercices annuels « Vigilant Guardian » et « Global Guardian », le North American Aerospace Defense Command (NORAD) et le United States Strategic Command (STRATCOM) avaient planifié ce qui a été décrit comme une « simulation de guerre aérienne », un exercice de « guerre nucléaire totale », une « guerre nucléaire fictive », ou encore un « Armageddon simulé ».

Aucune enquête officielle n’a vu le jour pour tenter de mieux connaître ces exercices et leur impact sur la réponse des militaires aux attentats du 11/9. Mais tout semble indiquer qu’ils ont à tout le moins généré une certaine confusion entre ce qui se passait dans le « monde réel » et ce qui relevait de la simulation, et qu’ils ont effectivement pu constituer un facteur déterminant derrière les problèmes de communication connus par les militaires ce jour-là. D’autres éléments semblent montrer que certaines actions présentées comme des réactions aux attentats seraient en réalité liées à ces exercices – des actions comme celle d’augmenter le niveau d’alerte des services armés US au niveau Defcon 3, ou de refermer les épaisses « portes blindées » du Centre des opérations du NORAD à Cheyenne Mountain dans le Colorado. Il existe aussi des éléments indiquant que d’autres exercices de type « Armageddon simulé » étaient menés au moment des attentats du 11/9, mais nous n’avons aucun détail les concernant.

LES GARDIENS DU CIEL AMÉRICAIN ÉTAIENT PRÊTS POUR UNE SIMULATION D’ATTAQUE AÉRIENNE LE 11-SEPTEMBRE

Les exercices appelés « Vigilan Guardian » sont peut-être les plus importants à étudier. Leur examen minutieux est impératif étant donné le rôle crucial joué par le NORAD dans la réponse aux attentats du 11/9.

Le NORAD est l’organisation chargée de surveiller et de défendre l’espace aérien des États-Unis [et du Canada – NdT] . Sa création date de la Guerre froide, et sa mission est de protéger le continent nord-américain contre la possibilité d’une attaque nucléaire par l’Union soviétique. Son Centre des Opérations de Cheyenne Mountain (CMOC) dans le Colorado, où de nombreux officiers ont participé à Vigilant Guardian, a été décrit par la BBC comme « le centre nerveux de la défense aérienne nord-américaine.  »[1] La fonction du CMOC, d’après le Toronto Star, était de «  collecter toutes les informations, même les plus infimes, fournies par le NORAD, et les rassembler dans un tableau clair et limpide.  »[2] De plus, le Northeast Air Defense Sector (NEADS) du NORAD, situé à Rome dans l’État de New York, était chargé de coordonner la réponse militaire aux détournements du 11-Septembre.[3]

Vigilant Guardian, décrit comme un «  exercice d’entrainement de type Guerre froide », était organisé tous les ans par le NORAD. On raconte que sa durée était de deux semaines, et qu’il était en cours depuis plusieurs jours le 11-Septembre.[4] L’ensemble du NORAD, y compris les unités qui en dépendent, a participé aux exercices ce jour-là.[5] La direction du CMOC du NORAD était au complet pour cet entrainement, avec plus de 50 membres de la direction présents au Centre de gestion des conflits (Battle Management Center).[6] D’après Ken Merchant, le responsable de la conception de cet exercice conjoint, le National Military Command Center (NMCC) au Pentagone – qui a également joué un rôle clef dans la riposte militaire aux attentats du 11/9 – participe régulièrement aux exercices du NORAD. Il était donc très probablement préparé à jouer un rôle au cours de Vigilant Guardian le 11 septembre 2001.[7]

L’EXERCICE SIMULAIT UNE « GUERRE NUCLÉAIRE TOTALE » CONTRE LA RUSSIE

On ne connait pas les détails exacts de Vigilant Guardian, mais plusieurs personnes ont fourni des indications sur ce dont il s’agissait. Le premier ouvrage de l’Air Force sur les attentats du 11/9 parlait de Vigilant Guardian comme d’une « simulation de guerre aérienne  » ou d’un « exercice de défense aérienne simulant une attaque contre les Etats-Unis.  »[8] D’après une page d’information destinée aux participants[9], il s’agissait d’un exercice de «  transfert des opérations de guerre au poste de commandement  ». Ken Merchant dit de Vigilant Guardian que c’était un exercice de « guerre nucléaire totale. » [10] D’après le Denver Post, il aurait impliqué «  toute une escalade d’événements allant des tensions diplomatiques à l’usage d’armements conventionnels menant inexorablement au conflit nucléaire. »[11]

Le lieutenant-colonel William Glover, commandant du Centre d’alerte aérienne du NORAD le 11 septembre 2001, a expliqué que Vigilant Guardian incluait des « simulations de guerre » par le NORAD, avec « des attaques venant de l’extérieur, l’arrivée de bombardiers de type soviétique, des attaques de missiles de croisière, ce genre de chose.  »[12] Le rapport de la Commission sur le 11/9 indique que l’exercice «  comportait une attaque de bombardiers par l’ex-Union soviétique.  »[13] Selon Merchant, cela incluait « une riposte au moyen de bombardiers et de missiles balistiques.  »[14]

L’ennemi imaginaire dans Vigilant Guardian était la Russie.[15] Merchant a expliqué devant la Commission sur le 11/9 que «  le NORAD doit utiliser la Russie pour ses exercices au niveau stratégique puisqu’aucun autre pays ne présente de menace suffisamment sérieuse pour les possibilités et les responsabilités du NORAD. »[16]

EXERCICE SIMULANT UN DÉTOURNEMENT D’AVION

On ne connait pas le détail des scénarios prévus pour le 11-Septembre, mais certaines informations ont filtré. Vanity Fair a rapporté que Vigilant Guardian avant été « conçu pour dérouler différents types de scénarios » ce jour-là, « dont la simulation d’un détournement classique d’avion au cours duquel des pirates poussés par des motivations politiques s’emparaient d’un avion, atterrissaient sur une île du genre Cuba, et demandaient l’asile politique.  »[17] Jeff Ford, un lieutenant colonel de l’US Air Force qui travaillait au CMOC le 11 septembre 2001, se rappelle que cela comprenait « des événements impliquant des exercices aériens, avec ensuite l’arrivée d’informations prévues dans le scénario et auxquelles nous devions réagir, que ce soit sous la forme de l’envoi d’un chasseur pour aller intercepter un appareil inconnu, ou d’autres choses.  » Pour Ford, «  l’événement majeur supposé se produire ce jour-là était un bombardier B-1 survolant la base Fairchild de l’US Air Force [dans l’État de Washington] et s’éloignant ensuite au-dessus du Pacifique.  »[18]

L’EXERCICE « GLOBAL GUARDIAN » DEVAIT TESTER LA FACULTÉ DU STRATCOM À COMBATTRE DANS UNE GUERRE NUCLÉAIRE

L’autre exercice important simulant une guerre nucléaire, et dont nous savons qu’il s’est déroulé le 11-Septembre, s’appelait Global Guardian. Cet entrainement annuel était organisé par le STRATCOM, qui est « le commandement militaire US, seul en charge du maintien [en alerte] au jour le jour de nos forces nucléaires.  »[19] Tout comme Vigilant Guardian, Global Guardian était planifié pour une durée de deux semaines et avait déjà commencé depuis plusieurs jours le 11 septembre 2001.[20]

Global Guardian était en réalité mené « en coopération avec  » de nombreux autres entrainements militaires, dont Vigilant Guardian.[21] Ken Merchant a expliqué devant la Commission sur le 11-Septembre que cet exercice « était synchronisé avec Vigilant Guardian de façon à tester la combinaison des capacités offensives du STRATCOM et celles défensives du NORAD.  »[22]

D’après un compte-rendu officiel de cet exercice, Global Guardian était conçu pour entrainer le STRATCOM et « avec l’appui des forces armées lors d’une crise simulée, valider les procédures de combat, et vérifier les relations de commandement. »[23] L’analyste militaire William Arkin le décrivait comme «  un jeu de guerre totale avec de multiples conflits localisés menant à une guerre nucléaire globale.  » [24]

Le but de cet exercice, selon le journal the Omaha World-Herald, était de «  tester la capacité du STRATCOM à mener une guerre nucléaire. »[25] Un des reporters a écrit que cela plaçait l’Amérique «  dans une guerre nucléaire fictive,  » et qu’il s’agissait de tester «  la riposte à une attaque nucléaire fictive de la part d’un autre pays. »[26] L’adversaire préparant cette attaque nucléaire contre les US était un pays imaginaire dénommé « Slumonia », une petite nation du nord-est de l’Asie, doté de l’arme nucléaire.[27]

DES SOUS-MARINS, DES BOMBARDIERS, ET DES CENTAINES D’EMPLOYÉS ON PARTICIPÉ À GLOBAL GUARDIAN

De nombreuses unités militaires ont participé à Global Guardian en septembre 2001.[28] Partout aux USA et dans ses territoires éloignés, des bombardiers, des missiles de croisière, et des sous-marins y ont pris part, sous les ordres du Commandement du STRATCOM envoyés depuis son bunker sur la base de l’Air Force à Offut, dans le Nebraska.[29] Tout comme Offut, d’autres bases de l’US Air Force réparties dans tous les Etats-Unis furent impliquées dans l’exercice, dont Barksdale, Minot, et Whiteman, où des « dizaines d’appareils et des centaines d’employés » y ont participé. [30]

Cet exercice a également impliqué des employés du Pentagone, du camp H.M Smith à Hawaii, de la base Peterson de l’Air Force dans le Colorado, de la base Vandenberg de l’Air Force en Californie, de la base Scott de l’Air Force dans l’Illinois, et du Centre des Opérations de NORAD à Cheyenne’s Mountains.[31] D’après William Arkin, plusieurs civils haut placés et chefs militaires participaient habituellement] aux exercices Global Guardian, y compris des personnes travaillant pour le bureau du Secrétaire à la Défense, et le responsable du Chef d’état-major interarmes, et ce fut donc probablement le cas pour le Global Guardian de septembre 2001.[32]

LE STRATCOM AVAIT AUGMENTÉ SON NIVEAU D’ALERTE, ET LES AVIONS « SIMULAIENT LEURS RÔLES DURANT UNE GUERRE »

L’amiral Richard Mies, qui était alors le commandant en chef du STRATCOM, a décrit la façon dont Global Guardian se déroulait au moment où les attentats du 11/9 sont survenus. Il a déclaré que le STRATCOM « s’était préparé à répondre à une attaque potentielle de la part d’un adversaire hypothétique. …Nous avions des informations disant qu’ils se préparaient à nous attaquer. » Le STRATCOM était en train de positionner ses forces « afin d’être prêt à fournir au Président de multiples façons de répondre. La plupart de nos systèmes de commandement et de contrôle qui ne sont pas en alerte en temps de paix étaient à un niveau bien plus élevé et il y avait un certain nombre d’avions, des appareils avec pilotes, qui étaient en vol, et qui simulaient leurs rôles de combat. » L’organisation préliminaire de ces exercices consistait à « augmenter au maximum notre niveau de préparation, … à préparer les bombardiers à décoller si nécessaire, … et à tenir les sous-marins encore dans les ports prêts à prendre la mer. »

Mies a ajouté que Global Guardian avait concerné « la plupart des éléments de ce qui pourrait être le système de commandement et de contrôle en cas d’urgence nationale.  » Cela incluait quelqu’un opérant comme « Secrétaire à la Défense » et quelqu’un d’autre comme « Président  »[33] On trouvait parmi les objectifs de cet exercice, les «  décisions présidentielles concernant l’arme atomique… [envoyées] aux forces armées, » ainsi que la préparation de l’envoi de directives de l’Autorité de commandement national, et donc les personnes faisant figure de Président et de Secrétaire à la Défense étaient également concernées par ces activités.[34] (L’autorité de Commandement national se réfère à la fois au Président et au Secrétaire à la Défense.)

LE PERSONNEL A INSTALLÉ DE VRAIES BOMBES ATOMIQUES DANS LES BOMBARDIERS

D’après le journaliste Eric Schmitt et Thom Shanker, le personnel participant à cet exercice à la base de l’US Air Force de Barksdale en Louisiane a « sorti de vraies bombes atomiques et missiles des sites de stockage lourdement gardés, et les a chargés à bord de bombardiers B-52 » le matin du 11-Septembre. De véritables armes nucléaires furent utilisées, « même si les détonateurs n’étaient pas armés. »[35]

Le magazine American History décrit la scène sur la base [de Barksdale] : « Même si ce n’était qu’un entrainement, le centre de commandement était sous haute tension, chacun travaillait comme si les avions allaient vraiment décoller pour larguer leurs bombes, plutôt que de s’arrêter en bout de piste. » Puis, à 9 h 00 précises (EDT), « une alarme a retenti dans toute la base et les équipages se sont précipités vers leurs avions.  » Après l’annonce de l’attentat terroriste à New York, le commandement de la Base « a mis fin à l’exercice, mais a laissé les appareils avec leurs pleins et leurs armements en place. »[36]

Dans le cadre de Global Guardian, trois avions E-4B du centre des Opérations national en vol, rattachés à la base de l’Air Force à Offutt , ont décollé le 11-Septembre. L’appareil E-4B, surnommé l’avion « Doomsday  » ou « avion de l’Apocalypse » pendant la Guerre froide, est une version militarisée du Boeing 747-200. Il emporte des équipements de communication très sophistiqués et peut opérer comme poste de commandement alternatif d’où les chefs du gouvernement peuvent diriger les forces armées, envoyer des ordres de combat, et coordonner les actions des autorités civiles. Même après que Global Guardian ait pris fin, les trois E-4B sont restés en vol.[37]

 

* * * VIDEO DE CNN FILMANT UN AVION E-4B DÉJÀ PRÉSENT * * *

* * * AVANT L'ATTAQUE CONTRE LE PENTAGONE * * *

 

LE COMMANDANT DE L’AIR FORCE PENSAIT QUE LE PREMIER ATTENTAT CONTRE LA TOUR NORD FAISAIT PARTIE DE L’EXERCICE DE SIMULATION

Le fait que ces exercices d’entrainement aient été conduits précisément le matin du 11-Septembre soulève d’importantes questions. Comme le faisait remarquer le journal Omaha World-Herald, c’est une bien étrange coïncidence que l’exercice Global Guardian ait été à plein régime exactement au moment où les États-Unis ont subi ces attaques.[38]

Il est nécessaire d’étudier à quel point le personnel militaire a été dérouté en raison de leur préparation pour une attaque simulée contre l’Amérique au moment même où avaient lieu les véritables attentats. Nous avons déjà connaissance de cas où les exercices ont causé une certaine confusion. Par exemple, lorsque le lieutenant général Thomas Keck qui commandait la 8e unité de l’Air Force basée à Barksdale et qui supervisait les exercices Global Guardian [Ndlr : c'est là que l'Air Force One de George W. Bush a atterri le 11/9 après être reparti de l'école], a appris qu’un avion s’était écrasé contre le World Trade Center, il a d’abord cru que cela faisait partie du scénario de la simulation. Il a donc interpelé le jeune officier porteur de cette nouvelle en lui disant : « Ce n’est pas comme cela qu’on insère une situation dans un exercice d’entrainement ! Quand vous rajoutez une information dans le scénario, vous devez dire ‘Monsieur, ceci est une nouvelle donnée de l’exercice,’ et seulement après vous me donnez l’information. »

De plus, certains personnels navigants de Barksdale qui avaient participé à l’exercice semblent n’avoir eu qu’une connaissance très vague de la crise dans le monde réel. Le journal American History a remarqué qu’après que Global Guardian ait pris fin, les équipages des bombardiers B-52 savaient juste que « quelque chose de très grave s’était produit et qu’on ne leur avait pas ordonné de rester au sol.  » Même au début de l’après-midi, ils avaient seulement entendu « quelques informations générales à propos des attentats à New York et au Pentagone. »[39]

L’EXERCICE COMPRENAIT DES PANNES SIMULÉES DE COMMUNICATION

Il nous faut aussi savoir si les actions incluses dans les exercices d’entrainement ont affecté les lignes de communication qui auraient pu se montrer cruciales pour la mise en place d’une réponse appropriée aux attentats terroristes. Certains éléments montrent que cela pourrait bien s’être produit. Par exemple, un des objectifs avoués de Global Guardian en septembre 2001 était de «  simuler des pannes entre les nœuds du NC2 [Nuclear Command & Control], obligeant la mise en oeuvre de liens alternatifs pour maintenir la connectivité.  » Un autre objectif fixé aux participants était qu’ils « déterminent les impacts opérationnels et les moyens de pallier à des pannes simulées du système C4I [Command, Control, Communications, Computers, & Intelligence]. » Les rapports établis suite à l’exercice ne détaillent pas en quoi consistaient les « pannes simulées du C4I  » [40]

Il est certain que ceux qui ont participé à Vigilant Guardian au centre CMOC du NORAD ont été confrontés à d’importants problèmes de communication. William Glover se souvient que le jour du 11/9 fut pour lui « la première fois, voyez-vous, où j’ai dû réfléchir dans le ‘brouillard de la guerre’, car nous ne savions pas ce qui se passait. » [41] Le major général Rich Findely, directeur des Opérations au NORAD a fait ce commentaire : «  Je ne dirais pas que nous avons été pris par surprise, mais nous étions un peu impuissants pendant pratiquement toute la matinée, tentant d’évaluer les informations qui pouvaient filtrer.  »[42] Et le lieutenant-colonel Steven Armstrong, chef de la planification et des forces armées du NORAD, s’est plaint de ce que lui et ses collègues «  s’étaient retrouvés dans un vide total d’informations, à la recherche de tout ce qu’ils pourraient glaner. » Il a ajouté, «  les seules informations que nous réussissions à obtenir à ce moment-là nous arrivaient par la télé. »[43]

Les causes de ce « vide total d’informations  » méritent très certainement d’être expliquées. Pourrait-il être dû, en partie, à une attaque contre les systèmes militaires de communication qui était incluse dans un ou plusieurs exercices ce jour-là ?

Certaines actions déclenchées le 11-Septembre ont été rapportées comme faisant partie de la réponse aux attentats terroristes, mais certains éléments suggèrent qu’elles auraient en fait été menées dans le cadre d’un exercice, ou du moins que c’est ainsi que les auraient perçues certains militaires. On trouve au moins deux exemples de telles actions, que nous allons détailler plus bas : la fermeture des épaisses portes blindées du Centre des Opérations du NORAD à Cheyenne Mountain, et l’ordre d’élever le niveau d’alerte militaire à Defcon 3. Si ces actions étaient liées aux exercices qui avaient lieu ce jour-là, cela pourrait soulever de nouvelles questions sur la confusion causée par ces exercices, et pourrait indiquer que les simulations ont continué après qu’il fut évident que les USA étaient en train de subir une attaque terroriste majeure.

LE NORAD FERME SES PORTES PROTÉGEANT SON CENTRE DES OPÉRATIONS CONTRE UNE ATTAQUE NUCLÉAIRE

Le matin du 11-Septembre, les épaisses portes d’acier du Centre des opérations du NORAD à Cheyenne Mountain furent fermées pour la première fois dans le cadre d’une vraie situation de crise depuis la création du CMOC en 1966.[44] Les deux portes ont presque un mètre d’épaisseur et pèsent chacune 25 tonnes.[45] Elles ont été conçues pour sceller le Centre des opérations et pour le protéger d’une explosion atomique.[46]

L’heure exacte à laquelle les portes blindées ont été fermées n’est pas connue, mais un documentaire de la BBC place l’événement vers 10h15 du matin.[47] Les raisons de leur fermeture ne sont cependant pas très claires. Certains rapports suggèrent qu’elles ont été refermées à cause des informations reçues par le CMOC à propos d’un avion dont on pensait à tort qu’il avait été détourné et qu’il se dirigeait vers Cheyenne Mountain.[48] Pourtant, comme le faisait remarquer le Regina Leader-Post, « à l’abri sous presque 1000 mètres de granit, le centre de commandement du NORAD et son personnel en tenue verte se trouvaient véritablement dans l’endroit le plus sûr de tous les États-Unis. »[49] Le CMOC était donc déjà à l’abri d’un avion s’écrasant contre la montagne.

De plus, les portes blindées sont situées au bout d’un tunnel s’enfonçant d’environ 500 mètres dans la montagne.[50] Le fait de les refermer n’apporte donc pas vraiment de protection supplémentaire contre un avion menaçant de s’écraser, puisqu’il est pour le moins improbable qu’il réussisse à se faufiler le long du tunnel et à parvenir jusqu’à l’entrée du CMOC ! Le brigadier général Jim Hunter, vice commandant du CMOC le 11-Septembre, a commenté cette absence de danger en disant, «  Ils pouvaient bien envoyer des avions toute la journée contre la montagne s’ils voulaient…  »[51]

LES PORTES BLINDÉES FURENT REFERMÉES PENDANT DES EXERCICES

Il est intéressant de se demander s’il peut y avoir une autre explication à la fermeture de ces portes blindées. Cela a-t-il été fait dans le cadre de l’un des exercices ? Vigilant Guardian et Global Guardian impliquaient tous les deux une simulation de guerre nucléaire. Et puisque les portes avaient été conçues pour protéger le CMOC d’une frappe nucléaire, il semble logique qu’on les ait refermées pendant un exercice simulant précisément une attaque nucléaire contre les États-Unis.

De plus, alors que ces portes n’avaient jamais été refermées lors d’une situation de crise dans le monde réel avant le 11-Septembre, elles l’avaient été durant certains exercices. L’officier de l’US Air Force William Astore a écrit que lorsqu’il travaillait à Cheyenne Mountain entre 1985 et 1988, les portes blindées étaient toujours restées ouvertes « sauf bien sûr lors des exercices lorsque la montagne se refermait sur son petit monde intérieur.  »[52]

LE NIVEAU D’ALERTE MILITAIRE GRIMPE À DEFCON 3

Un autre événement jamais vraiment expliqué survenu le 11-Septembre est l’ordre d’augmenter le niveau d’alerte de la Défense, la passant de Defcon 5 – le plus bas niveau possible – à Defcon 3, qui est le plus haut niveau jamais atteint depuis 28 ans.[53]

Le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld a ordonné la montée à Defcon 3 aux environs de 10 h 45 ce matin-là, après en avoir discuté avec le général Richard Myers, l’officier opérant comme chef de l’état-major inter-armes. Rumsfeld en a également discuté avec le Vice-président Dick Cheney lors de la conférence sur la menace aérienne, et a informé plus tard le président Bush qui a approuvé cette décision.[54]

LE BUT DE DEFCON 3 ÉTAIT DE RÉPONDRE À UNE MENACE NUCLÉAIRE

Mais certaines voix se sont élevées pour remettre en cause la pertinence de l’augmentation du niveau d’alerte dans le cas d’une situation comme celle du 11/9. John Farmer, le haut conseiller de la Commission sur le 11-Septembre, a expliqué que Defcon 3 est « une désignation datant de la Guerre froide, destinée à répondre à une menace nucléaire. »[55] Farmer et d’autres membres de la Commission ont écrit que «  c’était beaucoup plus adapté à un conflit durant la Guerre froide qu’à un attentat d’al-Qaïda. »[56] Et le général Ralph Eberhart, commandant du NORAD le 11 septembre 2001, a expliqué devant la Commission sur le 11/9 que Defcon 3 « n’était pas destiné à des événements comme les attentats du 11/9 et que cela pourrait avoir compliqué la réponse aux attaques.  » Il a indiqué que selon lui, l’augmentation du niveau d’alerte de la Défense « n’était d’aucune utilité pour nous  » pour ce qui était du continent nord-américain.[57]

Myers a expliqué à la Commission que la raison derrière l’élévation du niveau à Defcon 3 était «  d’augmenter le niveau d’alerte et de protection de nos forces dans le monde entier.  »[58] Mais les éléments montrent que cet ordre pourrait plutôt être lié aux exercices ayant eu lieu ce jour-là.

DES VARIATIONS DE DEFCON FURENT SIMULÉES PENDANT DES EXERCICES

Bien que cela soit apparemment inapproprié en tant que réponse aux attaques du 11/9, l’augmentation du niveau d’alerte de la Défense faisait partie des exercices militaires à cette époque. Le sergent Brent Lanier, qui se trouvait au Centre des opérations du NORAD à Cheyenne Mountain le 11-Septembre et qui fut chargé d’envoyer un message à propos de l’élévation du niveau d’alerte, a expliqué qu’il n’avait jamais eu à envoyer de «  véritables changements du niveau Defcon auparavant  », mais qu’il l’avait cependant « déjà fait dans le cadre d’exercices.  » [59]

Il est aussi intéressant de noter que les détails sur l’augmentation du niveau d’alerte furent envoyés au travers d’un «  Emergency action message  » (EAM) à 10 h 52 le 11-Septembre.[60] Les messages EAM semblent correspondre davantage à des scénarios de type Guerre froide – comme celui de la simulation de guerre nucléaire menée par le NORAD et STRATCOM – que du type des attentats terroristes. Par exemple, les militaires US les définissent comme «  des messages hautement structurés et authentifiés utilisés pour le commandement et le contrôle des forces nucléaires. »[61]

En outre, l’EAM émis le 11-Septembre semble provenir du NMCC au Pentagone.[62] Et d’après Ken Merchant, pendant les exercices du NORAD (comme Vigilant Guardian), « bien souvent, le NMCC organisait des visioconférences et lançait des messages d’alertes EAM pour le NORAD, »[63] L’émission de message EAM semble également faire partie des exercices de STRATCOM. L’un des objectifs mentionnés pour l’exercice mené autour du 11/9 était que les participants «  appliquent le message requérant des actions de première urgence en utilisant de moyens alternatifs.  »[64]

Se pourrait-il que le message EAM du 11-Septembre ait été lié à Vigilant Guardian et/ou à Global Guardian, plutôt qu’à la riposte aux attentats survenus dans le monde réel ? Ou bien les militaires ont-ils été déroutés en pensant que cela pouvait être le cas ?

D’AUTRES EXERCICES DE TYPE « ARMAGEDDON » ONT-ILS EU LIEU LE 11-SEPTEMBRE ?

Un autre problème intéressant est celui de savoir si d’autres exercices militaires se sont déroulés au moment des attentats du 11-Septembre, en plus de Vigilant Guardian et de Global Guardian, simulant une guerre nucléaire. William Arkin écrivait en 1997 que Global Guardian était [seulement] «  l’un des nombreux exercices de type "Armageddon" que les militaires organisaient régulièrement. » Il a également mentionné d’autres exercices de type "Armageddon". Par exemple, le commandement du combat aérien (Air Combat Command) doté d’ « avions de type B-1, B-2 et de bombardiers B-52, » ainsi que de batteries de missiles au sol, menait un exercice d’entrainement dénommé « Apollo Guardian. »[65] De surcroit, un rapport publié en 1997 par le Département de la Défense mentionnait une longue liste d’exercices «  liés à Global Guardian  », indiquant par là qu’il s’agissait d’entrainements menés conjointement avec Global Guardian. La liste comprenait Vigilant Guardian, connu pour s’être déroulé aux mêmes dates que Global Guardian en 2001, et également Crown Vigilance, Apollo Guardian et un entrainement du NORAD dénommé « Amalgam Warrior. »[66]

En fait, Ken Merchant a expliqué devant la Commission sur le 11/9 qu’ « Apollo Guardian s’était effectivement déroulé le 11 septembre 2001 ».[67] On ne sait pas si Crown Vigilance ou Amalgam Warrior se déroulaient également ce jour-là. Et aucun détail n’a filtré sur ces exercices, ni sur qui était concerné, le type de simulation qu’ils incluaient, qui exactement y participait, et si – dans le cas où ils avaient lieu le 11-Septembre – ils ont eu un quelconque impact sur les capacités de riposte des militaires face à la situation d’urgence dans le monde réel.

LES ENQUÊTES OFFICIELLES ONT NÉGLIGÉ LES EXERCICES

Considérant la nature de ces exercices de simulation de guerre nucléaire et le fait qu’ils étaient « à plein régime » au moment des attentats du 11-Septembre, il est remarquable qu’on leur ait prêté aussi peu d’attention. Le rapport de la Commission sur le 11/9 n’a consacré que quelques lignes à Vigilant Guardian dans la section « Notes » et n’a fait aucune mention de Global Guardian.[68]

Un journaliste a interviewé récemment Donald Rumsfeld à propos de Global Guardian. Il lui faisait remarquer qu’à cause de cet exercice, « il y avait eu des endroits comme la base de l’US Air Force à Barksdale en Louisiane où s’étaient trouvées des files entières de bombardiers B-52 pleins de vraies charges nucléaires,  » et écrivait : « avec autant d’inconnues sur qui exactement attaquait durant les premières heures, il doit y avoir eu pas mal d’urgences à gérer avec autant d’armes dans la nature.  » Il a poursuivi en demandant à Rumsfeld : « Étiez-vous inquiet au sujet de toutes ces charges nucléaires à bord des avions dans des lieux comme Barksdale ce jour-là ? » Rumsfeld a répondu : « Je ne sais pas. » Son commentaire le plus fourni fut : « Il est clair qu’il y a toujours matière à préoccupation. »[69]

Shoestring

 

Traduction GV 


Notes de l’auteur :

  1. Clear the Skies. BBC, September 1, 2002.
  2. Scott Simmie, "The Scene at NORAD on Sept. 11 : Playing Russian War Games … and Then Someone Shouted to Look at the Monitor." Toronto Star, December 9, 2001.
  3. Michael Bronner, "9/11 Live : The NORAD Tapes." Vanity Fair, August 2006 ; Philip Shenon, The Commission : The Uncensored History of the 9/11 Investigation. New York : Twelve, 2008, p. 203.
  4. William M. Arkin, Code Names : Deciphering U.S. Military Plans, Programs, and Operations in the 9/11 World. Hanover, NH : Steerforth Press, 2005, p. 545 ; "NORAD." The Early Edition, CBC, September 8, 2011 ; Tom Roeder, "Inside the Mountain : Rumor of a Threatening Jet Fed Tension." Colorado Springs Gazette, September 10, 2011.
  5. "Vigilant Guardian 01-2." Northeast Air Defense Sector, August 23, 2001 ; "NORAD."
  6. Jason Tudor, "Inner Space." Airman, March 2002 ; "NORAD."
  7. "Memorandum for the Record : Interview With Major Paul Goddard (Canadian Forces) and Ken Merchant." 9/11 Commission, March 4, 2004.
  8. Leslie Filson, Air War Over America : Sept. 11 Alters Face of Air Defense Mission. Tyndall Air Force Base, FL : 1st Air Force, 2003, pp. 55, 122.
  9. Neil A. Cleveland, "Special Instructions (Spins) Vigilant Guardian 01-2." Northeast Air Defense Sector, August 23, 2001.
  10. "Memorandum for the Record : Interview With Major Paul Goddard (Canadian Forces) and Ken Merchant."
  11. Kevin Simpson, "Rearmed Forces : 9/11 Changed Military Life in Colorado." Denver Post, August 28, 2011.
  12. "NORAD."
  13. 9/11 Commission, The 9/11 Commission Report : Final Report of the National Commission on Terrorist Attacks Upon the United States. New York : W. W. Norton & Company, 2004, p. 458.
  14. "Memorandum for the Record : Interview With Major Paul Goddard (Canadian Forces) and Ken Merchant."
  15. Kevin Simpson, "Rearmed Forces."
  16. "Memorandum for the Record : Interview With Major Paul Goddard (Canadian Forces) and Ken Merchant."
  17. Michael Bronner, "9/11 Live."
  18. Thomas Doscher, "In Their Own Words–NORAD Members Recall September 11 : Jeff Ford." Defense Video & Imagery Distribution System, September 8, 2011.
  19. Rita Clark, Vincent A. Giroux Jr., and Todd White, History of the United States Strategic Command, June 1, 1992 – October 1, 2002. Offutt Air Force Base, NE : Command Historian’s Office, United States Strategic Command, January 2004, p. 50 ; William M. Arkin, Code Names, p. 59 ; "Global Guardian." GlobalSecurity.org, May 7, 2011.
  20. Joe Dejka, "When Bush Arrived, Offutt Sensed History in the Making." Omaha World-Herald, September 8, 2002 ; Bill Kelly, "Military Insiders Tell of Bush 9/11 Visit for the First Time." NET Radio, September 1, 2011.
  21. Nuclear Weapon Systems Sustainment Programs. Washington, DC : Office of the Secretary of Defense, May 1997 ; William M. Arkin, Code Names, p. 378.
  22. "Memorandum for the Record : Interview With Major Paul Goddard (Canadian Forces) and Ken Merchant."
  23. Exercise Global Guardian 2001-2 Joint After-Action Report. United States Strategic Command, December 4, 2001, p. A1.
  24. William M. Arkin, "The Beat Goes On." Bulletin of the Atomic Scientists, November 1, 1997.
  25. Joe Dejka, "Inside Stratcom on Sept. 11 Offutt Exercise Took Real-Life Twist." Omaha World-Herald, February 27, 2002.
  26. Bill Kelly, "Rumsfeld Reflects on Offutt Air Force Base Role on 9/11." NET Radio, August 30, 2011 ; Bill Kelly, "Military Insiders Recall Bush’s 9/11 Stop at Stratcom." NET News, September 7, 2011.
  27. Eric Schmitt and Thom Shanker, Counterstrike : The Untold Story of America’s Secret Campaign Against Al-Qaeda. New York : Times Books, 2011 ; Bill Kelly, "Military Insiders Tell of Bush 9/11 Visit for the First Time."
  28. Exercise Global Guardian 2001-2 Joint After-Action Report, pp. A6-A7.
  29. Stephen Buttry, "Final Words, Final Hours Before All Changed." Omaha World-Herald, September 10, 2002.
  30. Mario Villafuerte, "Practice Becomes Reality Within Minutes." New Orleans Times-Picayune, September 8, 2002 ; J. J. Green, "Confusion in the Air, Terror on the Ground." WTOP, September 6, 2011.
  31. Exercise Global Guardian 2001-2 Joint After-Action Report, p. A2.
  32. William M. Arkin, Code Names, p. 379.
  33. Bill Kelly, "Military Insiders Tell of Bush 9/11 Visit for the First Time."
  34. Exercise Global Guardian 2001-2 Joint After-Action Report, p. A4.
  35. Eric Schmitt and Thom Shanker, Counterstrike ; Bill Kelly, "Military Insiders Tell of Bush 9/11 Visit for the First Time."
  36. Gregory A. Freeman, "Code Alpha : The President is Coming !" American History, October 2006.
  37. Stephen I. Schwartz (Editor), Atomic Audit : The Costs and Consequences of U.S. Nuclear Weapons Since 1940. Washington, DC : Brookings Institution Press, 1998, p. 210 ; "E-4B National Airborne Operations Center." Federation of American Scientists, April 23, 2000 ; Joe Dejka, "Inside Stratcom on Sept. 11 Offutt Exercise Took Real-Life Twist."
  38. Joe Dejka, "Inside Stratcom on Sept. 11 Offutt Exercise Took Real-Life Twist."
  39. Gregory A. Freeman, "Code Alpha."
  40. Exercise Global Guardian 2001-2 Joint After-Action Report, p. A4.
  41. "NORAD."
  42. Steve Mertl, "Canadian General Who Led NORAD on 9/11 Praises its Performance, Considering." Canadian Press, September 10, 2006.
  43. "In Their Own Words–NORAD Members Recall September 11, Part 3 : Steve Armstrong." North American Aerospace Defense Command, September 9, 2011.
  44. Scott Simmie, "The Scene at NORAD on Sept. 11" ; William B. Scott, "Exercise Jump-Starts Response to Attacks." Aviation Week & Space Technology, June 3, 2002 ; Pam Zubeck, "NORAD Chief Will Testify at 9/11 Hearing." Colorado Springs Gazette, June 14, 2004 ; "In Their Own Words–NORAD Members Recall September 11, Part 3 : Steve Armstrong."
  45. Pat McKenna, "The Border Guards." Airman, January 1996 ; "Facts About Unusual Aspects of NORAD." Colorado Springs Gazette, May 10, 2008.
  46. Scott Simmie, "The Scene at NORAD on Sept. 11" ; William J. Astore, "Leaving Cheyenne Mountain." The Nation, May 5, 2008.
  47. Clear the Skies.
  48. Ibid. ; Pam Zubeck, "NORAD Chief Will Testify at 9/11 Hearing" ; T. R. Reid, "Military to Idle NORAD Compound." Washington Post, July 29, 2006.
  49. Will Chabun, "Regina Airport Authority’s CEO Recalls NORAD on 9/11." Regina Leader-Post, September 12, 2011.
  50. Pat McKenna, "The Border Guards" ; "NORAD to Patrol Skies Over NYC During Convention, Anticipates Attack on U.S. Before Election." Reuters, August 25, 2004 ; John Hazlehurst, "Opening Cheyenne Mountain Could be Tourism Boom." Colorado Springs Business Journal, February 2, 2007.
  51. Will Chabun, "Regina Airport Authority’s CEO Recalls NORAD on 9/11."
  52. William J. Astore, "Leaving Cheyenne Mountain."
  53. Dan Balz and Bob Woodward, "A Day to Speak of Anger and Grief." Washington Post, January 30, 2002 ; 9/11 Commission, The 9/11 Commission Report, p. 326 ; Alfred Goldberg et al., Pentagon 9/11. Washington, DC : Defense Department, Office of the Secretary, Historical Office, 2007, p. 131.
  54. Air Threat Conference Call, Transcript. U.S. Department of Defense, September 11, 2001 ; "Testimony of U.S. Secretary of Defense Donald H. Rumsfeld Prepared for Delivery to the National Commission on Terrorist Attacks Upon the United States." 9/11 Commission, March 23, 2004 ; 9/11 Commission, The 9/11 Commission Report, pp. 326, 554 ; George W. Bush, Decision Points. New York : Crown, 2010, p. 133.
  55. John Farmer, The Ground Truth : The Untold Story of America Under Attack on 9/11. New York : Riverhead Books, 2009, p. 235.
  56. John Farmer et al., "A New Type of War : The Story of the FAA and NORAD Response to the September 11, 2001 Attacks." Rutgers Law Review, September 7, 2011.
  57. "Memorandum for the Record : Interview With CINC NORAD (Commander in Chief NORAD), General Edward ‘Ed’ Eberhart." 9/11 Commission, March 1, 2004.
  58. "Statement of General Richard Myers, USAF, Chairman Joint Chiefs of Staff, Before the National Commission on Terrorist Attacks Upon the United States." 9/11 Commission, June 17, 2004.
  59. Jason Tudor, "Inner Space."
  60. Air Threat Conference Call, Transcript ; "UA93 and Andrews Timeline." 9/11 Commission, n.d.
  61. "JITC EAM OT&E Support." Joint Interoperability Test Command, October 24, 2002 ; "CJCSI 5721.01E : The Defense Message System and Associated Legacy Message Processing Systems." Joint Chiefs of Staff, August 13, 2010.
  62. Air Threat Conference Call, Transcript.
  63. "Memorandum for the Record : Interview With Major Paul Goddard (Canadian Forces) and Ken Merchant."
  64. Exercise Global Guardian 2001-2 Joint After-Action Report, p. A4.
  65. William M. Arkin, "The Beat Goes On."
  66. Nuclear Weapon Systems Sustainment Programs.
  67. "Memorandum for the Record : Interview With Major Paul Goddard (Canadian Forces) and Ken Merchant."
  68. 9/11 Commission, The 9/11 Commission Report, p. 458.
  69. Bill Kelly, "Rumsfeld Reflects on Offutt Air Force Base Role on 9/11."

 


En lien avec cet article :

Et en anglais :

 


Pour ceux et celles intéressés par l’emploi du temps de George W.Bush, Dick Cheney, et Donald Rumsfeld le 11/9 et les exercices militaires autour de ces attentats, lisez absolument l’ouvrage de Webster Tarpley

 

LA TERREUR FABRIQUÉE
MADE IN USA

Webster G. TARPLEY

Editions Demi-Lune



45 réactions


  • Robert GIL ROBERT GIL 30 novembre 2011 10:38

    L’aviation militaire américaine, qui toute l’année intervient en quelques minutes dès qu’un avion s’éloigne de son plan de vol, n’est pas intervenue. L’aviation civile a eu le temps de faire atterrir en 1H 30 plusieurs milliers d’avions, et les militaires n’ont pas pu en faire décoller un ! Et tous les responsables de ce fiasco ont été ...promus !

    Voir comment c’est deroulé une journée ordinaire :

    http://2ccr.unblog.fr/2011/02/15/vous-avez-dit-11-septembre/


  • Pierre-Marie Baty 30 novembre 2011 13:54

    L’extrême étroitesse de la possibilité statistique que les événements survenus le 11 septembre 2001 aux Etats-Unis soient tels que la version officielle nous les présente suffit à elle seule à disqualifier celle-ci. Quelle thèse concurrente (et ci-devant immanquablement taxée de conspirationnisme) est-elle la bonne ? Je n’ai pas assez d’éléments pour juger, quoique certaines aient de puissants mobiles, de nature à convaincre haut la main un jury d’assises par exemple. Mais la simple honnêteté scientifique veut qu’il soit tellement improbable que les choses se soient passées comme la version officielle nous les présente qu’il est raisonnablement certain que la réalité soit différente, et pour ceci, de tels articles ont toute leur place sur AgoraVox, et méritent largement lecture et considération.

    Ne pas le faire serait soit une malhonnêteté intellectuelle, soit une profession de foi.


  • W.Best fonzibrain 30 novembre 2011 13:55

    c’est la these dévellopé par tarpley, selon lui le 11 septembre bush a appelé poutine et lui a dit ;

    « soit tu es avec nous soit c’est la guerre nucléaire »

    la Russie s’est couchée à ce moment la mais dix plus tard, il semblerait que la Russie soit prete pour ce conflit nucléaire.


    le monde change à une vitesse incroyable

  • Le Bordelleur Le Bordelleur 30 novembre 2011 14:04

    Très bon article !


  • nenecologue nenecologue 30 novembre 2011 14:08

    Quand on sait que les deux tours sur leurs 30 années d’existence n’ont jamais été assuré contre des attentats et que à peine 6 mois avant leur chute on les a assuré pour une somme qui dépassait leur valeur réelle , je crois qu’il n y a rien à rajouter ...


  • Tiberius Tiberius 30 novembre 2011 15:02

    Oh bon sang qu’est ce que ça peut bien nous foutre aujourd’hui de quelle façon sont tombées ces maudites tours ? Ça fait plus de dix ans, non d’un chien !!!! 

    Votre vie est-elle à ce point merdique que vous n’ayez rien de plus passionnant à faire ? 

    Non mais quelle tristesse mes aïeux !


    • blablablietblabla espritsubversif 30 novembre 2011 15:20

      Deux pays ont fait les frais suite à ces soi-disant attaques ,Irak ET Afghanistan et des milliers de morts de part et d’autres .

       

      En effet Tiberius quelle tristese !!

       


    • yehohanan 30 novembre 2011 16:23

      C’est un fait historique, et l’Histoire (avec un grand H) il y a des gens que cela intéresse. Il y a même des universités et des chercheurs, ainsi que des cours à l’école...J’imagine que tu ne dis pas la même chose quand on juge des criminels de guerre avec plus de 10 ans de retard...


    • Tiberius Tiberius 30 novembre 2011 16:34

      Oui et Staline a fait 30 millions de morts en temps de paix, c’est une raison pour nous pondre un article là-dessus CHAQUE SEMAINE ?


    • robin 30 novembre 2011 16:43

      Les attentats du 11 septembre et la façon dont on les a traité ont influencé en profondeur toute la géopolitique du monde depuis 11 ans et de centaines de milliers de morts et de nombreuses réductions de liberté qui sont allées avec, alors OUI mille fois OUI, il faut remettre les USA et leurs laquais le plus souvent possible devant leurs mensonges éhontés, et si ça ne vous plait pas, rien ne vous retient ici.


    • Pyrathome Pyrathome 30 novembre 2011 17:02

      Oui et Staline a fait 30 millions de morts en temps de paix, c’est une raison pour nous pondre un article là-dessus CHAQUE SEMAINE ?
      Tiberius, lui ne veut rien savoir, car savoir remettrait en cause sa triste vie....
      La tête bien au chaud dans le sable, il ne risque rien de lui arriver.... smiley


    • Nums Nums 30 novembre 2011 17:10

      Tiberius,


      ReOpen911 cherche à connaître la vérité. Et qui dit vérité laisse supposer mensonge.

      Je pense qu’un des intérêts majeur de cet article est d’affirmer qu’il y a mensonge, que ces attentats sont une vaste supercherie et ont servi (entre autres) à réorienter la ligne directrice de la géopolitique et géostratégie de la décennie passée et de celle à venir.

    • Tiberius Tiberius 30 novembre 2011 17:35

      Le point de vue de ReOpen911 tout le monde le connait ici et nous le répéter une CENT-MILLIÈME fois ne rendra pas les septiques moins septiques ! 

      Du reste, qu’en avons-nous à branler aujourd’hui de la façon dont seraient réellement tombées ses fichues tours ?

      RIEN !!!!

      Et il faut vraiment avoir une vie de MERDE telle que je n’ose même pas l’imaginer pour se réveiller et se coucher chaque matin en pensant encore et toujours à la façon dont s’est effondré le World Trade Center...


    • perlseb 30 novembre 2011 18:00

      Pauvre Tiberius, le 11 septembre ne l’intéresse pas et il vient lire un article qui en parle puis poster des messages pour dire qu’il se fout de la vérité. Quelle vie de merde il doit mener le pauvre. Il est à plaindre...


    • Tiberius Tiberius 30 novembre 2011 18:11

      Je poste sur un sujet saoulant pour dire qu’il me saoule.

      Quant à vous, si cet article est tellement intéressant, pourquoi ce sont mes commentaires qui vous inspirent une réaction et non pas le sujet lui-même ? 

      Vos actes confirment mes dires :

      Vous n’en avez plus rien à branler vous non plus de la chute de ces tours, au point que mon commentaire vous semble plus intéressant...


    • Pyrathome Pyrathome 30 novembre 2011 20:13

      Du reste, qu’en avons-nous à branler aujourd’hui de la façon dont seraient réellement tombées ses fichues tours ?

      Ah oui ? ...le bon mouton ne veut pas savoir ?
      Tant pis , tu le sauras quand-même, elles ont été l’objet d’une démolition contrôlée avec une préparation minutieuse et l’aide de plusieurs états, les avions n’étant là que pour le spectacle et faire porter le chapeau trop grand à une bande de barbus insignifiants....
      Un monde, le mec qui n’en a rien à braire qu’on le mène en bateau depuis dix ans.... smiley
      Les criminels d’état se frottent les mains et donc peuvent recommencer à chaque fois en toute impunité.....les serial killers d’états peuvent dormir tranquille sur leurs deux oreilles !!
      Vraiment pitoyable.....


    • files_walQer files_walker 30 novembre 2011 20:32

      @Robin

      Très bonne réponse Robin, merci,

      Et malheureusement j’ai bien peur qu’on ait pas encore vu toute les conséquence de cette horreur.

    • Sat is Fay 1er décembre 2011 11:12

      Depuis ce 11 septembre toute la politique du monde est conditionnée par cet évènement et nous affecte directement dans nos vies et toi l’ augustule tu viens nous gerber d’ssus !! si tu supportes la vaseline tant mieux pour toi, mais on est nombreux et on s’ bâtera pour l’avenir de nos enfants pour un monde meilleur contre ces suppôts d’ Satan qui tu aimes bien exonérer de leurs crimes.


  • Pyrathome Pyrathome 30 novembre 2011 17:08

    Grand merci à Reopen,
    Publiez encore plus d’articles autant faire ce peut !
    La vérité doit s’installer chez chacun d’entre-nous, ce n’est pas le moment de baisser les bras, la vérité est le plus résistant et le futur pourfendeur du mensonge impérialiste en pleine déconfiture....feu à volonté sur l’ambulance et même sur le futur corbillard, liquidation totale demandée !!!


  • Yohan Yohan 30 novembre 2011 17:42

    Le 11 Septembre, l’association « la branlette pour les nuls » avait réuni 250 000 congressistes au 2ème étage du WTC. Cherchez pas plus loin....une histoire qui en vaut d’autres smiley  smiley smiley


    • Pyrathome Pyrathome 30 novembre 2011 20:16

      Les 250 000 congressistes se sont délecté de sa soupe aux oignons marinés...... ? smiley
      Tu prends l’eau mon bougre, va t’acheter une nouveau scaphandre....


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 30 novembre 2011 17:42

    Le 11 septembre 2001, moi j’étais dans un bus et c’est le conducteur qui m’avait appris...

    A la première minute j’avais compris que c’était un problème américano-américain : Il faut arrêter de se moquer de l’humanité !

    Un complot ne vit pas longtemps, tôt ou tard la vérité se fera et dans ce cas les conséquences seront incalculables pour ceux qui complotent  !

    Si des gens étrangers avaient réellement organisé puis exécuté ce qui s’est passé, alors l’armée US ne mérite pas les budgets qu’elle gaspillent  ! C’est ce qu’il faut admettre en premier lieu avant de discourir pour rien ! La défense nationale ne s’efface jamais comme l’avait fait l’armée américaine durant tout le déroulement des opérations du 11 septembre 2001 : Où est la vérité ?

    Mohammed MADJOUR.


  • Le Bordelleur Le Bordelleur 30 novembre 2011 17:42

    Quelle vie de merde a Tiberius pour qu’il en soit réduit à poster sur un sujet qu’il ne l’intéresse pas ?


    • Tiberius Tiberius 30 novembre 2011 18:16

      TROIS mots !

      C’est tout ce que sujet soi-disant passionnant vous aura inspiré comme réponse mais combien de mots avez-vous écrit en réponse à mes commentaires ?

      Preuve que vous n’en avez plus rien à foutre vous non plus de savoir comment sont tombées ces tours...


    • Zobi Aldo Rifort 30 novembre 2011 22:21

      Tiberius, tu fais exprès ou tu est complètement idiot ?


    • flesh flesh 1er décembre 2011 00:26

      @ Bordelleur

      Il faut croire que sa vie est merdique au point qu’il n’a rien de plus passionnant à faire.

  • W.Best fonzibrain 30 novembre 2011 18:03

    à l’auteur


    Qui a décidé de ces exercices ?

    je parle des orgaismes étatiques mais aussi des personnes de manière nominative.


  • Alexis_Barecq Alexis_Barecq 30 novembre 2011 18:41


    Très mauvais article.

    Le problème, avec vous les reopenistes, c’est que vous êtes des mous.

    Des preuves, il y en a assez. Maintenant, il faut accuser. Il y a largement de quoi...


  • kéké02360 30 novembre 2011 19:12

    Ah ces ricains, à force de simuler ils ne sentent même plus quand ils jouissent smiley


  • W.Best fonzibrain 30 novembre 2011 19:29

    il est possible qu’une puissance étrangère, au courant de tous ces exercices, en a profité pour lancers ses attentats


    • Bilou32 Bibi32 1er décembre 2011 09:40

      Bien sûr, sachant qe la CIA a toujours fricoté avec Al Qaïda (sa création d’ailleurs), le Mossad, le KGB (FSB aujourd’hui) et tous les autres sevices secrets du monde, il est normal qu’il y ait des fuites dans cette tuyauterie épouvantable...volontaires ou pas !


  • Hijack Hijack 30 novembre 2011 20:28

    Oui, Le 11/09 c’est des dizaines de milliers de pièces déchiquetées d’un énorme puzzle ...

    Il faut à présent des gens de bonne volonté ... pour placer chaque pièce du puzzle à sa place ... et pour certains points, cela risque d’être particulièrement délicat.

    Assembler les pièces n’est pas si compliqué, ce qui l’est c’est de les placer à leur place ...

    Il faut donc des gens de bonne volonté (spécialistes en tous genres : architectes/ingénieurs, pilotes, militaires et officiers, pompiers, secouristes, journalistes entre autres ... et pour ce qui est des journalistes, cela risque d’être ardu, vu l’état de larve mentale dans lequel ils sont, sauf quelques exceptions connues ... ) et il y en a, mais aussi le réveil des peuples ... et là aussi ça craint. Des peuples, car le 911 concerne absolument tout le monde sur cette terre, mis à part quelques inuits et autres peuplades isolées et à l’écart de tout.

    Il ne faut absolument pas donner du mou dans cette affaire ... mais plutôt tout durcir ... mettre les sous responsables -tous médias et politiques confondus à part ceux que l’ont sait- devant leurs responsabilités ... les accuser !!! 


  • Buzz l'éclair Buzz l’éclair 30 novembre 2011 22:17

    « Du reste, qu’en avons-nous à branler aujourd’hui de la façon dont seraient réellement tombées ses fichues tours ? »

    1. L’article ne traite pas de cela.

    2. Si effectivement les tours ne sont pas tombées come la version officielle le raconte, ça fait une grande différence sur la façon de lire les événements de ces dix dernières années, non ?

    Quoi qu’il en soit, c’est grâce au travail de citoyen comme celui de ce ’Shoestring’ qu’on en apprend chaque fois un peu plus sur les événements entourant le 11 Septembre. Sans eux, le publique n’aurait pas la possibilité de connaître tout ces détails qui ont leur importance mais qui n’ont malgré tout pas fait l’objet d’une attention particulière de la part de la Commission d’enquête ou des médias en général. Que ça n’intéresse pas Tiberius, c’est son problème, mais s’il veut empêcher les autres de s’informer, c’est peut-être que ce sujet met un peu trop en danger sa conception du monde. La réalité vous effraie Tiberius ?


    • Analis 1er décembre 2011 13:40

      Le problème ce n’est pas trouver les bons avocats. C’est atteindre les juges. Dans un pays comme la France, c’est inutile, les juges sont beaucoup trop vendus au pouvoir (voir AZF, Concorde, la récente décision Kassovitz...). Aux USA, la justice est plus indépendante, mais j’ai quand même beaucoup de mal à imaginer qu’un magistrat accepte d’y recevoir l’affaire. Dasn d’autres pays, je ne sais pas. Il y aurait peut-être l’Italie ou l’Espagne, qui ont des justices vraiment indépendantes, qui n’hésitent pas à défier l’Etat. Mais cela laisse une marge de manoeuvre étroite.


  • Alef Alef 1er décembre 2011 08:53

    « Il est beau, il est bon mon complot… allez… allez… messieurs dames… demandez mon complot »



  • Bilou32 Bibi32 1er décembre 2011 09:35

    Cette guéguerre stupide sur le 11.9 devient lassante... Comme dans beaucoup d’affaires précédentes, personne ne connait la vérité totale et ne la connaitra, mais chacun aura quand même « la sienne ». Beaucoup trop de persones ont une part de responsabilité (ou de complicité ?) dans ce qui c’est passé, et beaucoup trop de monde a intérêt à étouffer l’affaire. A mon humble avis, il vaudrait mieux dépenser son énergie a lutter contre ce qui se passe actuellement, ou mieux, ce qui va arriver et qui se profile déjà, cela serait moins stérile...


    • joelim joelim 1er décembre 2011 15:17

      Ce qui se passe actuellement est la conséquence directe de la falsification opérée autour des évènements du 11 septembre 2001. En doutez-vous ?


  • doctorix, complotiste doctorix 1er décembre 2011 12:06

    Certains ne semblent pas comprendre que toutes les guerres actuelles et futures sont liées à cette mystification, et que tout pourrait s’arrêter d’un coup si cette manœuvre US était dévoilée.
    Effectivement, c’est sans intérêt...
    Je rappelle que les attentats de Londres, tout aussi suspects, se sont également déroulés le jour d’exercices militaires anti-attentats :
    http://questionscritiques.free.fr/terrorisme/Londres_070705.htm
    Ce qui prouve un manque d’imagination remarquable.
    Mais aussi que les attentats de Madrid étaient tout aussi suspects :
    http://www.alterinfo.net/Attentats-de-Madrid-l-hypothese-atlantiste_a38926.html
    Je pense que seules deux catégories de personnes refusent cette théorie:ceux qui ne l’ont pas étudiée et ne connaissent rien du dossier, et ceux qui ont conçu l’opération.
    Ainsi bien sûr que les journalistes, apeurés par les conséquences pour leur carrière d’une prise de position ferme sur le sujet, ou carrément complices. Mais les choses semblent avancer dans le bon sens, ces derniers temps, avec 58% de Français suspicieux vis-a-vis de la Version Officielle.


    • Pyrathome Pyrathome 1er décembre 2011 21:31

      mais c’est peut-être un complot ourdi par Cheney/Rumsfeld

      Entre autres, oui....


  • Gonzague Gonzague 1er décembre 2011 20:46

    ARTICLE PRODIGIEUX QUI M’A OUVERT TOUT GRAND LES MIRETTES. Merci pour votre travail, la vérité progresse à une vitesse proche de celle de la chute libre.


  • doctorix, complotiste doctorix 1er décembre 2011 21:11

    Si, elle a merdé : c’était une époque où Internet balbutiait, il faut s’en s’en souvenir. L’armée, comme elle le fait depuis des siècles, était convaincue qu’on pouvait raconter aux peuples n’importe quoi, et que plus c’était gros, et plus ça passait. Le passé lui donnait raison, et elle ne s’est donc pas trop préoccupée des détails. On peut même dire que c’est un travail bâclé, avec une foultitude de négligences, d’à peu près, voire de foutage de gueule.
    Mais l’avenir lui a donné tort : Internet a tout changé, et les peuples ont commencé à réfléchir, puis à douter, puis à comprendre.
    On avait beau avoir acheté tous les média, la vérité parvenait quand même à faire son chemin dans les esprits.
    Nous en sommes là, aujourd’hui. Il est possible à tout citoyen de passer outre la vérité imposée par les média, pour s’attacher à la Vérité, la traquer, la faire surgir, puis éclater à la face du monde.
    Ainsi, les mensonges sur la Libye et la Syrie sont accessibles à tous, et ne trompent plus que ceux qui ne veulent pas comprendre ou qui s’en foutent. C’est ainsi que nous avons gagné le droit de choisir notre information, et de ce droit, il faut profiter tant qu’il nous est encore offert.
    C’est la vraie révolution de ce début de siècle, c’est notre chance, c’est notre avenir.
    La liberté ne s’use que si on ne s’en sert pas. Et, même si Talleyrand disait qu’ il faut agiter les peuples avant de s’en servir, c’est une maxime qui n’aura bientôt plus cours, car les peuples s’éveillent.


  • Feste Feste 4 décembre 2011 20:44

    Et sinon les debunkers, un commentaire sur les faits ?
    Pas eu d’exercices ce jour là ? Pas ceux décrits dans l’article ? Tout normal ?
    Ok, alors


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