jeudi 20 décembre 2018 - par Celia

Les enquêteurs internationaux rendent leurs conclusions sur le crash du MH17. Pourquoi laissent-ils tant de questions en suspens ?

Le mandat du groupe d’enquête conjoint (JIT), chargé d’étudier les circonstances du crash du Boeing MH17 à l'Est de l'Ukraine le 17 juillet 2014, touche à sa fin. Au début de l'année prochaine, les enquêteurs devront dévoiler les résultats de ses travaux. Mais plus l'enquête avance, plus de questions envers le JIT se posent et plus de doutes concernant leur capacité de désigner les vrais responsables de la mort de 298 passagers s'élèvent.

 

Le rapport incomplet

Lors d'une conférence de presse en mai 2018, les enquêteurs internationaux ont présenté des preuves permettant selon eux d'accuser l'armée russe du crash du vol MH17. Dès le début, cette version, qui est d'ailleurs tout à fait probable, était la seule que le JIT a développé. Est-ce que les enquêteurs ne devraient-ils pas creuser toutes les pistes ?
Le refus de Moscou de coopérer à l'investigation et une campagne agressive de propagande russe freinent l'enquête. Mais les membres du JIT, eux-mêmes, donnent des armes à Poutine en ignorant les informations fournies officiellement par Moscou. Ainsi, le rapport du concepteur du missile Bouk, a été rejeté comme étant en porte-à-faux avec la ligne du JIT. Fred Westerbeke, enquêteur en chef, a littéralement déclaré : "leurs conclusions sont contraires aux nôtres. Nous ne les partageons pas...Je ne veut pas savoir si elles sont correctes ou pas ".
En septembre 2018, le ministère de la Défense russe a tenu, à son tour, une conférence de presse sur la destruction du vol MH17. Se basant sur des documents jusqu'alors « secret défense », l'armée russe a assuré que le missile « a été assemblé le 24 décembre 1986 et délivré par train » à l'ouest de l'Ukraine. « Après la chute de l'Union soviétique, le missile n'a pas été rapatrié sur le territoire russe et a été incorporé à l'armée ukrainienne ». Moscou affirme d'avoir remis ces documents à la justice. Le JIT n'a donné jusqu'à présent aucun commentaire aux informations reçues. Comme si la conférence de presse russe n'avait jamais eu lieu.

«  Le travail du JIT est très politisé  »

Les experts indépendants dénoncent les méthodes du JIT et étudient d'autres théories plausibles. Ainsi, Max van der Werff, un blogger néerlandais qui est allé deux fois sur le site du crash du MH17, n'exclut pas plusieurs versions possibles de ce qui s'est passé. Selon lui, l'armée ukrainienne aurait pu tirer le missile par erreur, comme c'était le cas en 2001, où elle avait abattu au-dessus de la mer Noire le vol 1812 Siberia Airlines transportant 76 passagers.
D'après Christian Roger, ancien leader de la Patrouille de France, une autre hypothèse n’est pas à écarter : prise de contrôle de l’unité de véhicules Bouk russe par des militaires ukrainiens connaissant cette technologie, dont ils disposaient.

 Le travail du JIT est très politisé, souligne Max van der Werff, car la plupart des pays membres du groupe, notamment les Pays-Bas et l'Australie, historiquement hostile à la Russie, cherche tout prétexte pour la critiquer. Malasie, pourtant, qui n'est pas si biaisée envers Moscou, n'a pas trouvé les dernières conclusions du JIT convaincantes. Pour le ministre malaisien des Transports, Anthony Loke, les preuves recueillies par les enquêteurs internationaux ne confirment pas l’implication de la Russie dans le crash du vol MH17. Belgique s'est aussi abstenue de commentaires définitifs. Le rapport du JIT s'appuie principalement sur des photos et des vidéos publiées dans les réseaux sociaux dont l'authenticité personne ne peut valider, évoque l'expert néerlandais. Donc, le JIT ne possède aucun document qu'il peut déposer devant les juges.

Outre cela, Max van der Werff pointe du doigt de nombreux témoignages qui s'opposent à la ligne officielle du JIT d'un côté et expliquent pourquoi il ne faut pas écarter différentes versions des faits de l' autre. Les enquêteurs néerlandais n'ont pas pourtant dévoilé les données que Kiev aurait dû fournir au JIT. Depuis la catastrophe, l'Ukraine, par ailleurs, n'a pas tenu de conférence de presse et n'a publié aucun rapport. Les officiels ukrainiens n'ont qu'émirent de différentes théories.

Les détails cachés par l'Ukraine

D'abord, Valentine Nalivaïchenko, le chef du Service de sécurité d'Ukraine (SBU) à l'époque, a déclaré que les séparatistes pro-russes avaient voulu abattre un avion russe visant à créer un casus belli pour que Moscou soit intervenu en Ukraine. Le SBU a ensuite effacé ses propos du site, mais ils sont accessibles via l'archive. Après, SBU a soumis et tout de suite rejeté l' hypothèse selon laquelle le Bouk ayant abattu MH17 avait été pris par les rebelles de l'armée ukrainienne.

À ce stade, une question se pose : pourquoi les autorités ukrainiennes ayant tous les outils pour mener une enquête détaillé et non biaisée n'ont-elles pas présenté de conclusions solides ? Les dernières publications du JIT ne contiennent aucune information concernant les positions des Bouks ukrainiens le jour de l'accident ou des enregistrements des aiguilleurs du ciel. Si les militaires ukrainiens sont innocents, comme Kiev affirme, pourquoi l'Ukraine et le JIT ne dévoilent-ils pas ces données ?

En outre, les experts ont mis en question les affirmations de Kiev sur l'absence de vol de l'aviation militaire le 17 juillet 2014. Les autorités ukrainiennes ont assuré que les forces aériennes du pays n'avaient pas effectué de vol. Pourtant Max van der Werff a réussi à récupérer des témoignages des gens qui avait vu des avions de combat voler le jour de la tragédie, pourtant, à une si basse altitude qu'ils n'ont pas pu shooter le MH17. Mais pourquoi alors le cacher ?

Voici une autre question ambiguë que les Pays-Bas et plusieurs officiels européens préfèrent éviter : pourquoi le pays n'avait pas fermé son espace aérien au-dessus de la zone de conflit ? Certes, il avait dû le faire compte tenu que peu avant le crash du MH17 les séparatistes avaient abattu des avions de combat ukrainiens. Or, le danger pour le trafic aérien était bien évident. Mais Kiev n'aurait pas voulu perdre de profit qu'il tire de la circulation aérienne internationale, ce qui compte au moins deux cents millions d'euros par an. Qui qu'il en soit, l'espace aérien de l'Ukraine sans restriction s'est avérée une des erreurs fatales ayant mené à la mort des 298 passagers du vol MH17. Amsterdam a même demandé les familles des victimes de ne pas porter plainte contre Kiev car cela aurait pu torpiller la coopération avec l'Ukraine dans le cadre du JIT, indique le journaliste néerlandais Peter Klein.

Avant que l'on n'obtienne les réponses aux questions posées ci-dessus, l'enquête ne peut pas être qualifiée de non-biaisée car l'Ukraine aussi, comme la Russie, était une partie du conflit qui a entraîné l'accident. Pour désigner les vrais causes du catastrophe et rendre un jugement il est indispensable de collecter et analyser soigneusement toutes les données fournies par les deux parties. Ainsi, l'enquête est encore loin de son terme. Le mandat du JIT qui échoit le 1e janvier 2019 serait prolongué au moins d'un an.

 



14 réactions


  • gaijin gaijin 20 décembre 2018 10:09

    de toute façon la réponse a la question a été donnée dès le lendemain il me semble par obama ( loué soit son nom )

    C’est les russes !

    après un tel acte de clairvoyance il serait étonnant qu’une enquête aboutisse a une autre conclusion


  • Pascal L 20 décembre 2018 17:38

    Ayant travaillé sur le développement de missiles moyenne portée français à l’époque où ce type de missile avait encore de l’intérêt, il n’y aucun doute en regardant les photos qu’il s’agit d’un missile sol/air moyenne portée. Ces missiles sont étudiés pour exploser à l’extérieur de la cible pour permettre une optimisation de l’explosion. La forme des trous permet d’identifier de manière sûre les shrapnels utilisés et donc le type de charge. Un aileron retrouvé dans les débris permet d’identifier le porteur. La position du missile au moment de l’explosion indique un tir provenant de l’avant. A partir de là, il y a assez d’éléments pour connaître la source.

    Il reste que pour moi, c’est une erreur monumentale qui est à l’origine de l’accident et non un fait volontaire. Le problème est la faible taille de l’antenne radar du missile qui plus est est fixe pendant le vol. Il n’est pas possible de démarrer ce radar au moment du tir, car la cible est beaucoup trop éloignée. Il faut donc exécuter un algorithme de recherche une fois le missile suffisamment rapproché de la cible. On peut voir sur des vidéos un missile BUK faire des mouvements tournoyants pendant cette phase de recherche. La première cible attrapée par le radar est la bonne.

    L’erreur humaine dans ce cas est d’avoir tiré le missile beaucoup trop tôt, ce qui semble indiquer un manque de sang froid des opérateurs. La cible visée était probablement un avion militaire volant à basse altitude. Un autre avion militaire ukrainien a été abattu quelques jours auparavant, ce qui indique que ces avions étaient bien visés. Lors d’un tir à grande distance, on ne fait pas de tir tendu mais on sélectionne une trajectoire en cloche qui permettra de garder de l’énergie en fin de trajectoire alors que le carburant est épuisé. Le missile monte très haut, recherche la cible puis redescend sur elle. Le Boeing était pas mauvais endroit.

    Mes conclusions portent sur ce qui est visible à partir des photos et je n’ai aucun accès aux chancelleries ou aux Etats-Majors pour entendre ce qui est dit. Dans un pays en guerre, l’information est une arme et personne ne dévoile ses moyens d’attaque ou de défense, mais je n’imagine pas utiliser des missile sol/air contre un belligérant qui n’a pas d’avions. Pour désigner les Ukrainiens, il faut apporter la preuve d’un complot, ce qui est loin d’être acquis aujourd’hui. Les militaires sont plus doués pour faire la guerre que de la géopolitique. Mais bon, il y a des tordus partout et je ne donnerai pas de conclusions.


    • JC_Lavau JC_Lavau 21 décembre 2018 10:10

      @Pascal L. QUI disposait de Buk ?


    • Pascal L 21 décembre 2018 14:29

      @JC_Lavau
      Les Ukrainiens et les Russes, entre autres avec des versions différentes. La discrimination est possible par le type de porteur et le type de charge. De plus, les modèles anciens ne peuvent pas monter à une altitude de 10000m. Pour ceux qui connaissent les équipements de chaque pays, il n’est pas difficile de deviner. Je ne suis pas assez renseigné pour faire une réponse définitive, mais nous pouvons être certains que les chancellerie le savent, sinon, ce n’est pas la peine d’avoir des services de renseignements.


  • Martha 20 décembre 2018 23:50

    Article nul.

     Informez-vous svp.


  • anna anna 21 décembre 2018 09:59

    1. En 2001, quand l’armée ukrainienne a abattu par erreur au-dessus de la mer Noire le vol 1812 de Siberia Airlines (transportant 76 passagers) les ukrainiens ont nié farouchement durant une semaine (de mémoire) leur application dans cette tragédie. Jusqu’au moment, ou les américains, qui espéraient a cet époque un rapprochement avec la Russie, ont sortis les preuves, les photos-satellites, de l’application ukrainienne dans ce crash. 

    Le lendemain de la tragédie au dessus du Donbass, Obama a dit que c’est la faute des russes et que ils ont des preuves de cela.

    Eh bien, ces preuves, on les attend toujours. Cela fait 4 ans que les américains auraient pu montrer au monde entier ces preuves, et la commission JIT n’aura pas besoin de patauger dans la semoule durant plus de 4 ans...

    2. dans votre article vous dites :

    « Le refus de Moscou de coopérer à l’investigation et une campagne agressive de propagande russe freinent l’enquête.... »

    d’ou vous sortez cette information que Moscou a refusé de coopérer ? 

    C’est une ineptie !

    Voir c’est tout le contraire - Moscou a proposé tout de suite une coopération et une aide possible dans l’enquette, aide tout de suite refusé par JIT. Vous pouvez réécouter les intervention de Serguei Lavrov de cet époque


    • Pascal L 21 décembre 2018 22:16

      @anna
      Moscou a accepté dès le début de coopérer, dans la mesure où on acceptait ses conclusions sans discuter. Relativement à la dispute auquel vous faites allusions, il s’agit de la demande de Moscou de faire partie de l’enquête officielle. Dans la mesure où Moscou refusait toute responsabilité dans cette catastrophe, les traités internationaux ne lui permettait pas d’être partie prenante dans l’enquête. JIT n’est pour rien dans ce refus, même si c’était à eux de rappeler les règles que les Russes ont signées.
      Dans l’enquête officielle, une série de questions/réponses entre les enquêteurs et les autorités russes a été publiée. Ils jouent au chat et à la souris.


    • anna anna 22 décembre 2018 06:29

      @Pascal L
      « Moscou a accepté dès le début de coopérer, dans la mesure où on acceptait ses conclusions sans discuter. »

      Vos sources de cette affirmation, SVP ? 

      Et ne me faites pas chier, en sortant un article en anglais, en français ou en allemand a ce sujet. 
      Donnez moi les paroles d’un responsable RUSSE ou d’un article en RUSSE, qui selon vous, « accepte de coopérer dans la mesure ou on accepte ses conclusions sans discuter » 


    • Pascal L 22 décembre 2018 18:07

      @anna
      « Et ne me faites pas chier »
      Soyez polie pour être entendu et lisez l’enquête officielle au lieu de faire des déclarations péremptoires. Bien évidement, la déclaration que vous demandez ne peut exister, mais elle se déduit facilement des réponses russes à l’enquête. Le fait de vouloir à tout prix participer officiellement à l’enquête sans être parti prenante est déjà une tentative de contrôle de l’enquête. De toutes façons, les Russes ont signé les accords internationaux de l’OACI et doivent les appliquer comme tous les autres pays, au risque de voir couper toutes les liaisons aériennes de ou vers la Russie.


    • anna anna 23 décembre 2018 09:24

      @Pascal L
      Cher Mr,
      que je sois polie ou grossière, ne change rien dans notre histoire, vu que VOUS, vous êtes de mauvaise foi. Et on n’arrive jamais a convaincre quelqu’un qui dénigre la vérité. Moi, je vous donne des arguments, vous, vous me répondez par vos convictions que les « russes sont coupables »
      Autant que je lâche mes nerfs en vous insultant pour mon propre plaisir personnel, non ?  smiley
      Vous me dites  « lisez l’enquête officielle »
      Mais elle est pas terminé cette enquête ! Toujours pas ! Et l’auteur de cet article dit en plus, que probablement elle va être encore prolongée !
      Il n ’y a pas encore de conclusions définitives, mais la presse de l’OTAN sort des articles par kilomètres, qui font semblant que tout « accable » les russes.
      Vous trouvez pas bizarre, que l’un des pilier démocratique, « la présomption de l’innocence » soit bafoué ainsi ? 
      Bon, passons a l’enquête :
       Le 24 mai 2018, 
      Les enquêteurs internationaux ont révélé de quelle unité militaire russe provenait le missile qui a abattu le vol MH17 au-dessus de l’Ukraine en 2014, sans toutefois dire qui l’avait tiré.
      https://www.voaafrique.com/a/le-missile-qui-a-abattu-le-vol-mh17-venait-d-une-unité-militaire-russe-de-koursk-/4407994.html
      « Le missile qui a abattu le vol MH17 venait d’une unité militaire
      russe de Koursk »
      Regardez encore cette image, de ce missile, présenté par JIT
      https://gdb.voanews.com/FAB7B68B-7DF2-43E0-ABC0-1E044EF13D10_w1023_r1_s.jpg
      C’est drôle, mais il y a un numéro de fabrication dessus ! C’est comme une empreinte digitale ! 
      Ce qui est encore plus drôle, c’est que les russes ont suivi ce numéro pas a pas, dans tous les archives militaires, ils ont dé-classifié même ces archives « secret défense » pour aboutir a une conclusion :
      Un missile, fabriqué en 1986 et livré a l’unité militaires ukrainienne a l’époque de l’URSS, lequel est resté depuis en Ukraine :
      https://francais.rt.com/international/53952-selon-moscou-numero-serie-missile-abattu-mh17-prouve-implication-ukraine
      Bizarre, mais en France on en parle pas...


    • Pascal L 23 décembre 2018 15:07

      @anna
      Je n’ai jamais écrit que la Russie était coupable, mais que les éléments à notre disposition rendent l’implication de la Russie plus probable mais non certaine.

      « Il n ’y a pas encore de conclusions définitives » Certes, mais ce n’est pas une raison pour ne pas lire tous les détails de l’enquête présenté par le JIT. Si les conclusions définitives ne sont pas publiées, c’est à cause du contexte particulier de guerre sur la zone. Il existe tout de même assez d’éléments produits par l’enquête pour se faire un avis.

      « Vous trouvez pas bizarre, que l’un des pilier démocratique, « la présomption de l’innocence » soit bafoué ainsi ?  »
      La présomption d’innocence s’applique, mais cela n’empêche pas de publier les éléments connus. En aéronautique, l’enquête a pour seule objectif l’amélioration de la sécurité, pas la désignation des coupables. C’est pour cela que les éléments à disposition des enquêteurs sont immédiatement publiés indépendamment de l’enquête judiciaire. De toutes façons, aucun procès ne sera possible du fait de l’obstruction des pays considérés. 

      L’article de VoAfrique est relativement neutre, mais à le lire, on voit bien que les familles des victimes demandent à l’Etat russe de coopérer, ce qui ne va pas dans le sens de vos déclaration. Il n’existe aucun commentaire sur le corps de missile de la photo, donc nous ne pouvons rien en conclure.

      Quand aux photos de RT, la tête de missile présentée n’est pas explosé, il ne peut s’agir du missile incriminé. De plus ces photos n’ont jamais été produites aux enquêteurs. Nous pouvons conclure sans nous tromper qu’il s’agit encore une fois d’un faux. Décidément, la Russie est toujours maladroite pour produire des documents de preuves. Qui veut-on convaincre ? En tout cas pas les spécialistes qui ne se laisseront pas tromper par ce genre de manipulation. Que veut-on cacher par des mensonges ?


    • anna anna 23 décembre 2018 15:58

      @Pascal L

      « Quand aux photos de RT, la tête de missile présentée n’est pas exploséil ne peut s’agir du missile incriminé. »


      Ce ne sont pas les photos de RT !

      Ce sont les débris d’un missile, que JIT présente a la conférence de presse le 24 mai 2018 comme les débris d’un missile incriminé

      C’est les hollandais qui le disent, pas RT !

      Pardonnez moi, vous êtes bouché, ou quoi ?

      RT ne fait que COMMENTER ce que JIT lui présente comme « preuve »

      Vous êtes peut être spécialiste en aéronautique, ou en physique quantique, que sais-je, mais vous n’êtes pas capable de démêler qui dit quoi-quand-comment et pour quelle raison. 

      Les russes ne sont pas « maladroits », ils vous fournissent des vrais documents dé-classifiés, des vrais données des radars, des vrais simulations...

      C’est vous (OTAN) , qui ne voulez pas les prendre en compte, car cela incrimine votre petit protégé criminel ukrainien. 


      https://fr.sputniknews.com/international/201809171038115499-russie-defense-ukraine-crash-mh-17/

      « Par ailleurs, M.Parchine a ajouté que le ministère russe de la Défense est prêt à présenter au groupe international de l’enquête les nouvelles informations concernant ce missile. »

      P.S c’est écrit noir sur blanc que les russes sont prêt a coopérer, mais vous allez me dire le contraire encore un fois 


  • Pascal L 24 décembre 2018 14:11

    les photos présentées par RT ne viennent pas de la commission d’enquête mais des russes et la tête de missile ne peut en aucun cas être celle du missile qui a abattu le Boeing, car elle n’est pas endommagée. Les numéros qui sont inscrit sur cette tête ne correspondent donc pas à ceux du missile incriminé. Je doute d’ailleurs que quelqu’un puisse trouver un numéro lisible si on retrouve un jour la tête de ce missile.

    La photo du JIT est autre chose, puisqu’ils présentent un cylindre et il est dit nulle part qu’il s’agit du missile incriminé, ce que je doute également vu son relativement bon état.

    « M.Parchine a ajouté que le ministère russe de la Défense est prêt à présenter au groupe international de l’enquête les nouvelles informations concernant ce missile » Quel missile ? Celui dont ils présentent la tête d’ogive ou celui qui a été utilisé dans cet accident ? S’ils sont prêt à présenter des preuves, qu’ils le fassent sans attendre, le monde est suspendu à leurs paroles. Ce sont les actes que permettront de juger et non les paroles. Pour l’instant, ce n’est que de la gesticulation et de la désinformation.

    « des vrais données des radars, des vrais simulations... » Je n’ai jamais dit le contraire. Les données du contrôle aérien russe ont été obtenu, dédiant ce contrôle de toute responsabilité. De même pour les simulations. Alma Antaï, le constructeur du missile a donné des résultats de simulations qui sont conformes aux résultats des enquêteurs. Il n’y a rien à leur reprocher, le missile a fonctionné exactement comme il était calculé pour le faire.

    « mais vous n’êtes pas capable de démêler qui dit quoi-quand-comment et pour quelle raison » Argument d’autorité, prouvez-le !


    • Martha 1er janvier 2019 13:12

      @Pascal L

      Cet article n’est qu’un flan aplati, sans aucune consistance et ne résiste pas à la logique la plus élémentaire.

       L’utilisation d’un missile sol-air BUK est une construction journalistique de propagande fabriquée pour fausser le débat.
       Il n’en a pas été vu au moment du drame. Par contre les témoins présents sur le site au moment de celui-ci parlent de un ou deux chasseurs ukrainiens qui volaient très haut et qui, eux, s’étaient approchés du MH17.
       Des photos de l’épave, prises peu de temps après la chute de l’avion de ligne montrent plusieurs types d’impacts, dont un mitraillage en ligne au niveau du siège du pilote, qui d’après les spécialistes sont « entrants » et correspondent au calibre des mitrailleuses de la chasse Ukrainienne.
       Quel intérêt les défenseurs du Dombass ou les Russes auraient-ils eu à abattre un avion de ligne qui volait si haut et ne présentait aucun risque pour eux ?
       Pourquoi les autorités Ukrainiennes qui gèrent la circulation civile ont-elles modifié la trajectoire du MH17 pour l’amener justement au dessus de la zone des combats. Est-ce normal ? Pourquoi tous les enregistrements de cette séquence n’ont-ils pas été remis à la commission d’enquête ? Que sont devenus les témoins et les acteurs de cette affaire ?
       Pourquoi la zone du crash a-t-elle été bombardée par l’armée Ukrainienne pendant des semaines pour empêcher toute enquête ?
       

       => Pourquoi l’Ukraine, suspect N°1 fait-elle partie de la commission d’enquête et pas la Russie ? ce qui rend nulles toute les conclusions de cette enquête bidon pour défaut de procédure majeur => c’est vouloir que celle-ci n’aboutisse pas.

       C’est à cela que nous assistons actuellement.
       


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