mercredi 5 novembre 2008 - par Charles Bwele

Obamarketing

Financement 2.0, militantisme open source, chaos publicitaire contrôlé... La campagne électorale de Barack Obama a révolutionné marketing politique et cybermarketing.

Black cash

Le succès politique de Barack Obama est d’abord et surtout celui de l’argent et de la technologie. À l’hiver 2008, c’est-à-dire au plus fort de la concurrence intra-démocrate l’opposant à Hilary Clinton, le sénateur de l’Illinois était déjà fort d’une cassette électorale de 100 millions de dollars... Au point de rembourser une grosse partie des dettes de campagne de sa rivale qui devint comme par magie sa plus fervente alliée de poids. Money, don’t get away  ! Comment en est-il arrivé là ?

L’obamachine a remarquablement su profiter de trois facteurs majeurs :

  • 	des 	lois de financement des campagnes électorales élargissant 	le nombre et la variété des donateurs ;

    	

  • 	l’émergence 	de la Californie technologique comme l’une des sources majeures de 	financement, de surcroît peu sujette au verrouillage 	relationnel du camp Clinton ;

    	

  • 	l’intérêt 	croissant des capital-risqueurs techno pour ce candidat noir « sorti 	d’on ne sait trop d’où », incarnant un rêve 	américain transracial à l’image d’une Silicon Valley 	rayonnante et multiethnique, utilisant ardemment les technologies de 	l’information pour son usage personnel et professionnel et hautement 	capable de fournir ses lettres de noblesse à « la 	Matrice » dans un contexte électoral des plus 	intenses depuis l’ère Kennedy.

Lors des présidentielles 2004, les milieux techno commençaient à ressentir les premières vibrations du Web 2.0 faisant la part belle aux blogs, aux réseaux sociaux, aux wikis et aux médias citoyens. Parallèlement, le beau monde de la Silicon Valley éprouvait une féroce détestation de George Bush Jr et s’enticha plutôt pour John Kerry qui reçut plusieurs millions en chèques signés par des investisseurs, des dirigeants et des salariés de la vallée high-tech.

Capital-risqueurs de silicium traumatisés par la seconde victoire de « W », Nadine North et Mark Gorenberg s’attribuèrent une mission quasi-divine : contribuer cyber-activement à une reconquête démocrate de la Chambre des représentants. Dès lors, bénéficiant de l’appui de Nancy Pelosi qui flaira vite le bon plan, ils développèrent Win Back the House, plate-forme en ligne directement inspirée de Salesforces.com, leader de l’informatique-service et de la gestion de relation clientèle (Software-as-a-Service et Customer Relationship Management). Objectifs : 1/ interconnecter en permanence candidats à la Chambre, petits ou grands donateurs, militants patentés ou volontaires ; 2/ laisser rouler la pierre pro-démocrate dans le Web 2.0. En 2006, le parti de l’âne investira le Congrès haut la main.

À cette époque, Barack Obama n’est qu’un jeune et unique sénateur noir de l’Illinois, aussi inexpérimenté qu’inconnu du public et des réseaux financiers et de facto gravement sous-estimé par la puissante machine Clinton. Cependant, son programme prévoit de désigner un Chief Technology Officer fédéral et de rendre plus transparentes les données gouvernementales sur les individus. Pour de nombreux technoïdes, ce détail faussement infime est un énorme rayon de lumière a fortiori dans un Etat cyberprétorien forgé par l’administration Bush depuis le 11-Septembre.

Aux yeux de North et Gorenberg, Chicago dissimule une start-up vierge à l’immense potentiel. Investi au cœur de l’Obamachine, le duo cyber-activiste rencontrera un autre capital-risqueur californien nommé Steve Spinner, véritable rat de réseau social, en quête perpétuelle de donateurs et de « contribuzzeurs » (= contribution + buzz) sur Myspace, LinkedIn, Facebook, Twitter et MyYahoo. Les relations publiques, le Web 2.0, le cybermaketing viral et la levée de fonds ont-ils encore quelques secrets pour ce trio de capital-risqueurs ? Consécutivement, MyBarackObama.com – MyBo pour les intimes - devint un hub 2.0 dans toute sa splendeur : étape par étape, son interface épurée propose e-mailing list, SMS mailing list, dons en ligne, blogs, agrégateurs RSS, partage de photos/vidéos, réseaux sociaux.

Peu à peu, les interfaces Windows/Mac/Linux de l’Obamachine en coulisses furent constamment approvisionnées en versions bêta ou finales de logiciels, de services en ligne, de widgets et de mash-up dédiés au suivi des donateurs/contribuzzeurs, à la collecte de fonds, à la gestion de bases de données, etc. Elaborées par des entreprises commerciales ou proposées gratuitement par des geeks pro-démocrates, maintes applications sont accessibles par téléphone mobile, par PDA et par ordinateur.

Résultat intermédiaire : en février 2008, la machine Clinton pourtant savamment huilée - fut ruinée et ne put concourir les onze primaires suivantes toutes remportées par Obama qui réunissait déjà plus de 55 millions de dollars apportés par 1,2 million de donateurs. Résultat final à l’automne 2008 : 650 millions de dollars engrangés auprès de 63 millions de donateurs issus de toutes les couches sociales contre seulement 350 millions pour la machine McCain plutôt orientée vers les revenus aisés et les grandes richesses. Dans les deux cas, on est loin des 27 millions de dollars amassés par Howard Dean en 2004. Par ailleurs, 91 % des dons obtenus par l’obamachine s’élevaient à moins de 200 dollars.

Par bien des aspects, le duel Clinton-Obama fut nettement plus âpre que le duel McCain-Obama.

Databuzz physique

MyBarackObama.com est aussi un moteur de stratégie électorale open source fournissant aux militants patentés ou volontaires l’accès à des bases de données accumulées depuis plusieurs campagnes électorales démocrates, constamment réactualisées lors de chaque porte-à-porte ou coup de fil à un électeur potentiel ou indécis. Ce dernier obtenait par courrier/e-mail/MyBo des informations détaillées sur le programme de Barack Obama, une comparaison point par point avec celui de John McCain et la localisation des bureaux de vote les plus proches.

Afin d’atteindre jusqu’aux poches rurales les plus reculées d’Amérique, l’obamachine offrit d’excellents manuels de 40-80 pages – gratuitement téléchargeables au format PDF – du militant volontaire. Comment attribuer des rôles précis à ses proches (trésorier, gestionnaire de bases de données, postmaster, VRP, graphiste, pancartiste, colleur d’affiches, etc.) en fonction de leurs compétences ou aptitudes respectives ? Comment répondre clairement à diverses interrogations de l’électeur indécis : race, enjeux fiscaux, couverture médicale, récession économique, terrorisme, guerre en Irak/Afghanistan, libertés électroniques, etc. ? Comment transmettre le rêve américain « barackobamisé » sans pour autant être soi-même un orateur talentueux ? Comment contacter les militants pro-démocrates 2.0 des quartiers/districts voisins afin de former des groupes – de 40 à 300 – partageant les informations et les tâches, affinant leurs modes opératoires et même évitant le surmenage ?

Grâce à ce cybermarketing 2.0 centré électeur, les données – et les rumeurs négatives au sujet du candidat démocrate ! – obtenues sur le terrain par ces groupes de militants sont quotidiennement retournées à MyBo qui, consécutivement, adapte et raffine d’autant son mailing et ses tactiques de campagne selon chaque localité. Efficace. Équipements informatiques et télécoms, mobilier, locations-gérances immobilières, café, boissons, biscuits : les quartiers généraux et les offices de campagne de l’obamachine ont carrément bénéficié de massifs apports volontaires en biens et en industrie.

Voilà comment un média participatif ultime permit de recruter, de fédérer, de coordonner et d’appuyer plus de 3 millions de militants sur l’immense territoire américain... Et, last but not least, de générer cette fameuse Obamania qui eut un incroyable impact médiamétrique et buzzimétrique, tuant dans l’œuf toute McCainmania et étouffant rapidement la Palinmania.

L’appareil républicain ne cacha guère son admiration pour l’imparable organisation électorale de son adversaire, de loin plus percutante et plus régulière que les heures de publicité télévisée achetées par le Parti démocrate. En comparaison, les matraquants robocalls du Parti républicain firent effectivement pâle figure. Téléphoniquement matraqués, de nombreux électeurs indécis protestèrent auprès des offices ou des VRP républicains : « si vous m’appelez encore, je voterai démocrate ! »

Du marketing politique à la gouvernance réelle

La marche triomphante de Barack Obama vers la Maison-Blanche doit moins aux technologies intrinsèques qu’à la convergence de cybernautes, d’abord au sein de l’obamachine, avec une masse croissante d’homo digitalus ensuite. Tout porte à penser que the Black President usera massivement des médias 2.0 durant son mandat : bases de données googléennes et transparentes sur les dépenses fédérales, postage en ligne des projets de loi non urgents, blog et chat de la Maison-Blanche. Telles sont trois propositions qui séduisirent Silicon Valley et cybercitoyens.

D’ores et déjà, de nombreux députés démocrates recourent massivement aux e-mails et aux pétitions en ligne pour faire pression sur leurs colistiers et/ou sur leurs opposants républicains. Avec une obamachine prouvant amplement qu’une force politique peut surgir de la toile, assistera-t-on également au sacre de quelque cyberdémocratie participative ou d’une gouvernance en ligne ?

D’une certaine façon, le sénateur de l’Illinois est le vrai premier homme politique de la Matrice. En effet, il ne voulait pas simplement utiliser les technologies de l’information à l’image de Howard Dean auparavant, il tenait à exploiter pleinement leurs effets de levier à des fins pécuniaires et mercatiques... Et enfoncer Karl Rove dans les cordes. Terreur de l’appareil démocrate depuis la seconde élection de W, ce redoutable stratège de campagne du Parti républicain n’a cessé de paniquer à mesure que l’échéance fatidique du 4 novembre approchait.

Symptôme flagrant : le choix de Sarah Palin comme candidate à la vice-présidente afin de contrer l’incontournable Obamania. S’embourbant dans sa profonde inculture en politique étrangère et dans ses convictions ultra-conservatrices avant d’être décrédibilisée par la crise économique, la très convivale et ravissante gouverneure de l’Alaska épouvanta littéralement les électeurs républicains modérés et les conseillers d’un John McCain, plus centriste que son appareil politique porteur malgré les apparences. François Mitterrand avait affirmé : « une élection, c’est d’abord la rencontre d’un homme et de circonstances ».

Durant ces présidentielles américaines 2008, n’a-t-on pas eu affaire à deux candidats : l’un affrontant son rival, l’autre combattant l’Histoire ?


En savoir plus :

  1. Presse 	Meldungen  : Internet 	Marketing - The Amazing Barack Obama

    	

  2. Norman 	J. Ornstein, American Enterprise Institute 	 : Obama’s Fundraising Success May 	Herald a Whole New Model 	

    	

  3. Resource 	Nation : How 	Obama Raised 87 % of his Funds through Social Networking

    	

  4. Wired 	 : Obama, Propelled by the Net, Wins Democratic Nomination

    	

  5. Wired 	 : Obama’s Secret Weapons : Internet, Databases and Psychology

    	

  6. Grokdotcom 	 : Obama : The Online Persuasion Architect in Action

    	

  7. Webprofits 	 : 6 Lessons We Can Learn From Barack Obama’s Online Marketing 	Strategy

    	

  8. Time 	 : Obama’s Viral Marketing Campaign

    	

  9. Xplane 	 : How Obama Reinvented Campaign Finance (PDF)

    	

  10. The 	Atlantic : The Amazing Money Machine





93 réactions


  • Bernard Dugué Bernard Dugué 5 novembre 2008 11:22

    Salut Charles

    C’était amusant, ces dernières images des militants du Cain qui téléphonaient avec des vieux postes datant des années Reagan

    Obama et l’Histoire dis-tu, en effet, il y a un côté Moïse chez ce gars et son livre préféré est la Bible.


    • spartacus1 spartacus1 5 novembre 2008 12:22

      ...des vieux postes datant ...

      Les USA, en dehors de certains quartiers citadins et laboratoires est bien équipée de façon bien moins moderne que ce que l’européen moyen croit.

      Il m’est arrivé assez souvent de faire mes courses, dans la campagne US, dans un magasin qui aurait très bien pu faire partie du décor d’un western relatant les aventures des cow-boys des années 1870.


    • Prêtresse Prêtresse 5 novembre 2008 22:38

  • morice morice 5 novembre 2008 11:39

     Rove avait prédit l’élection au nombre près de représentants : il n’a pas perdu son pouvoir de nuisance et semble plutôt avec Bush avoir flingué dans le dos McCain...


    • Hieronymus Hieronymus 5 novembre 2008 12:22

      @ Morice
      Rove aurait predit au nombre pres de representants la victoire d’Obama ?
      d’abord a l’heure qu’il est le Missouri et la Caroline du Nord sont encore incertains ..
      je ne vois donc pas quel est le chiffre exact des grands electeurs ..
      quelles sources avez vous ? on peut savoir ?


    • Cascabel Cascabel 5 novembre 2008 13:29

      morice se rattrape aux branches.
       smiley  :- ))  smiley


  • Internaute Internaute 5 novembre 2008 11:43

    Mc Caïn a décidé dés le début de ne pas récolter l’argent du public et de limiter les frais de sa campagne aux financements prévus par la loi. C’est tout à son honneur. Les républicains sont suffisamment riches pour lui apporter aussi 600 millions de dollars s’il les avait demandé. Faire la comparaison des deux campagnes uniquement en termes financiers sans parler du choix moral n’est pas juste.


    • Cascabel Cascabel 5 novembre 2008 12:58

      Wikipedia :
      Sur le financement des campagnes électorales, Barack Obama se déclare partisan d’un système de financement public et a indiqué, avant même sa déclaration de candidature, qu’il financerait ainsi sa campagne présidentielle si son rival républicain faisait de même. Cependant, en juin 2008, il est le premier des candidats à renoncer à ce type de financement lui permettant alors de continuer à collecter sans limitation des fonds privés[61]. Il est alors le premier candidat à se passer de ces fonds fédéraux depuis l’adoption par le Congrès des lois sur le financement des campagnes électorales, élaborées après le scandale du Watergate.

      http://philippe-boulet-gercour...

      @ G. Cake :

      Eh oui, Obama qui a refusé de présenter ses papiers, avant l’élection , ne peut pas être président des USA puisqu’on n’a même pas la preuve de sa citoyenneté américaine. Mieux, il s’est rendu coupable au regard de la loi américaine de tout ce dont P. Berg l’accuse.
      La constitution américaine est morte, vive le roitelet (du monde) !

      Chapeau Wall Street.


    • Gilles Gilles 5 novembre 2008 15:08

      Reste que ce menteur officiellement couronné "Roi du monde"

      Tient ça me rappelle quelqu’un...de plus proche, géographiquement parlant !

      Ensuite, tu me diras si tu connais un politicien de haut vol élu qui ne soit pas un fieffé menteur ! Bon courage.....

      Au moins Obama est plus malin et plus ouvert, c’est déjà ça de pris !


    • Gilles Gilles 5 novembre 2008 15:10

      Cascabel

      "puisqu’on n’a même pas la preuve de sa citoyenneté américaine
      ."

      Connerie, Obama est américain, sa mère l’étant et il a 46 ans.(largement le temps de se faire naturaliser). en plus il est devenu sénateur, et il faut être américain pour ça

      Non, pour être président il faut être non pas américain mais aussi être né aux USA ; C’est là qu’est le point litigieux, certains, ceux qui veulent à tout prix le discréditer, avancent qu’il est né au Kenya et non aux USA

      A suivre...mais ne te fais pas trop d’illusions


    • Cascabel Cascabel 5 novembre 2008 15:20

      Un naturalisé ne peut pas être président des USA. Je vous invite à lire mon article.
      Demain soir j’y apporterais des précisions car les liens sur lesquels je m’appuis ont été sabordés peu de temps après la mise en ligne.
      Le fait est qu’ Obama s’est mis en tort par rapport à la loi américaine et si il n’avait rien à cacher il aurait tout simplement porté opposition aux grâves accusations dont il est l’objet. Beaucoup d’ Américains ne comprennent pas l’attitude d’ Obama.


    • Cascabel Cascabel 5 novembre 2008 15:22

      Pour être naturalisé il faut être "natural born citizen". Tout repose là dessus.


    • Nobody knows me Nobody knows me 5 novembre 2008 16:12

      Non, pour être président il faut être non pas américain mais aussi être né aux USA ; C’est là qu’est le point litigieux, certains, ceux qui veulent à tout prix le discréditer, avancent qu’il est né au Kenya et non aux USA
      Faut pas charrier. Mc Cain est né dans une base américaine dans la zone dans le Panama. Il est où le sol américain là, faudrait m’expliquer ? Tout ça c’est des conneries de nationaliste, aigri par l’élection d’un nouveau menteur qui ne leur convient pas à la tête des USA. Hasard, comme c’est un menteur de couleur, ça dérange. Peut-être va-t-on voir certains critiquer désormais "primairement" les USA alors qu’ils les défendaient bec et ongles auparavant.
      Ca me stupéfait de voir les griefs sur ce thème d’ailleurs car les USA sont les premiers à aller vers l’extérieur. Quelle hypocrisie de croire qu’il n’y a pas de "porosité" dans les populations avec une telle omniprésence dans le monde.

      Idem pour ceux qui croient en des politiciens de bonne foi et sans malice. On croit rêver.
      Evidemment, la pure logique implique que les USA ne partiront pas d’Irak au lendemain de l’investiture...
      Evidemment, la pure logique implique que les USA ne partiront pas d’Afghanistan au lendemain de l’investiture...
      Je suis même franchement sceptique à l’idée qu’Obama remette sur pied un système économique, d’éducation et de santé ainsi que tous les besoins "internes" des USA, abordés durant la campagne.

      Quant à la révolution à propos l’argent et des moyens techniques... Je ne vois pas trop l’évolution Charles. Juste des records battus. smiley

      Bonne journée


    • Nobody knows me Nobody knows me 5 novembre 2008 16:15

      Beaucoup d’ Américains ne comprennent pas l’attitude d’ Obama.

      Moi je comprends tout à fait, il n’aime pas qu’on lui mette le nez dans sa merde...
       smiley


    • Cascabel Cascabel 5 novembre 2008 16:42

      "Pour être naturalisé il faut être "natural born citizen". Tout repose là dessus."
      Ayayaïe !
      Excusez la fatigue, je viens d’écrire n’importe quoi.

      Voila ce que voulais dire :

      Pour être président US il faut être "natural born citizen".


      "Natural born citizen", ça n’a pas grand chose à voir avec le droit du sol. Je vous invite encore une fois à lire mon billet. Pas la peine de débattre de cela ici, ce n’est pas le sujet de l’article ci-présent.

      Et puis bravo de soutenir le mensonge et la fourberie du moment qu’elles se trouvent dans votre sens politique. Cela enlève toute force à tout ce que vous pouvez défendre par la suite. Se moquer par exemple de Sarko pour ensuite trouver très bien ses méthodes n’est pas convaincant du tout.


    • Cascabel Cascabel 5 novembre 2008 16:47

      "comme c’est un menteur de couleur, ça dérange"

      Et il est de quelle couleur Bush ? Noir ? Jaune ? Bleu ? Vert ? Aidez-moi !
      Ca devient grotesque.


    • Nobody knows me Nobody knows me 5 novembre 2008 17:18

      En effet, concernant la nationalité, cette situation est vraiment bizarre, je suis allé lire votre article, Cascabel. Mais faudra m’expliquer en quoi McCain serait plus "natural born citizen" en étant né à Panama.
      Cette loi me semble d’ailleurs certes logique mais un peu "obsolète" vu l’omniprésence des USA partout dans le monde sous forme de bases militaires. Celles-ci ne sont pas pour autant des territoires américains si ?
      M’est avis qu’on ne saura, là non plus, jamais la vérité.

      Mais concernant les mensonges et les promesses non tenues, j’en ai vu des moins regardant envers les menteurs, certains étant les mêmes qui dénoncent Obama.

      Je propose donc que le président Bush reste 4 ans de plus à la Maison Blanche afin de trouver 2 candidats "natural born citizen" sur les qqs 280 millions d’américains... Qui est près à tenter le coup ?
       smiley

      Bien à vous.


    • Zalka Zalka 5 novembre 2008 20:10

      Cascabel : la plainte déposée a été rejetée pour manque de preuve.
      Contrairement à ce que vous annonciez, ce n’a jamais été à l’accusé de faire la preuve de son innocence. Vous confondez la législation américaine et la législation antiterroriste sud africaine au temps de l’apartheid.

      J’ajoute que Mc Cain est sans aucun doute plus honorable que les ridicules qui ont porté plainte. Il ne considère pas de bon aloi ces attaques minables et basses.


    • Cascabel Cascabel 5 novembre 2008 20:35

      @ Zalka

      Vous voyez, quand vous voulez vous pouvez apporter la contradiction.
      En ce qui concerne la loi américaine, les liens de mon article ont été sabordés. J’expliquerais donc demain, sur mon fil, comment Obama s’est mis en tort par rapport à la loi US. Là j’ai du pain sur la planche.




    • Cascabel Cascabel 5 novembre 2008 22:00

      @ Nobody

      Si cela peut répondre à votre question je reproduit ici une de mes interventions :

      Article II section 1 de la constitution américaine :
      "No person exept a natural born citizen shall be eligible to the Office of president"
      Personne d’autre qu’un "natural born citizen" ne doit prétendre à la fonction présidentielle.

      La coutume aux USA a voulu que jamais un président Américain ne soit né à l’ étranger, ni même un candidat. Ainsi A. Schwarznegger ne s’est pas présenté comme candidat car né à l’ étranger, en Allemagne.

      La question est de savoir ce qu’est réellement un natural born citizen.
      Voici la définition donnée par le ""First Congress March 26 1790 " :

      "The children of citizens of the United States that may be born beyond sea, or outside the limits of the United States, shall be considered as natural-born citizens of the United States."
      Les enfants de citoyens des USA naissant oûtre-mer, ou en dehors des limites des USA, seront considérés comme "natural born citizen" des USA.

      Autrement dit, dans le cas de Mc Cain le problème est réglé, ses deux parents sont américains et il n’est pas concerné par cet autre article :
      24 decembre 1952 / 13 novembre1986
      "If only one parent was a U.S. citizen at the time of your birth, that parent must have resided in the United States for at least ten years, at least five of which had to be after the age of 16."
      Si seulement un des parents est citoyen américain au moment de votre naissance, ce parent doit avoir résidé aux USA aux moins dix ans, dont cinq au moins après l’age de 16 ans
      http://immigration.findlaw.com...

      Or ce dernier article concerne Obama puisque sa mère l’a eu à 18 ans. 16 + 5 = 21, donc elle était trop jeune pour donner naissance à un "natural born citizen", au cas où elle fût en dehors du territoire US.

      Il reste ensuite à connaître la nationalité d’ Obama quand il vivait avec son père adoptif en Indonésie.

      Ce qu’il faut comprendre de la loi US, c’est qu’elle distingue le citoyen naturalisé, du "natural born citizen" le citoyen" de souche". Seul ce dernier, peut aspirer à devenir président des US.


  • ZEN ZEN 5 novembre 2008 12:18

    Cette e-campagne ne suscite pas mon enthousiasme

    Politique -business !


    • Cascabel Cascabel 5 novembre 2008 12:25

       Business as usual.


    • Antoine Diederick 5 novembre 2008 12:28

      moi non plus, une de mes connaissance revient des States, cette personne trouvait que les EU, n’évoluaient pas fort, que depuis 15 ans, un certain statisme s’était installée dans la société us et que le pays avait fort perdu de son dynamisme....

      Cela sent la pente savonneuse façon toboggan. smiley


    • Cascabel Cascabel 5 novembre 2008 13:10

      A titre perso, cette élection me réjouit car j’avais parié sur Obama avant même les élections du parti démocrate. Cela me permet de sabrer le champagne. 
      Je sais, je suis cynique. Mais quand on a les bonnes cartes en main, autant en profiter.


    • Cascabel Cascabel 5 novembre 2008 13:18

      Je corrige :
      Quand on a les bonnes cartes en main, autant se faire plaisir.
      Cynique, mais pas vendu. Nuance de taille.
       smiley


    • ZEN ZEN 5 novembre 2008 13:45

      Pardon de plomber le fête
      Mais je n’aime pas les grand-messes
      Wait and see , comme dit l’autre...On en reparlera en avril 2009


    • appoline appoline 5 novembre 2008 14:17

      Il semble plus juste de lui laisser faire ses preuves, non ? Le climat ne joue pas en sa faveur et sa tache ne sera pas facile. La critique est aisée mais Mc Cain ferait-il mieux, j’en doute. S’il n’y a pas de balle perdue, je pense qu’Obama donnera au moins un peu d’espoir à un peuple qui est saigné depuis pas mal de décennies par sangsues resptiliennes.


    • Cascabel Cascabel 5 novembre 2008 14:22

      @ appoline

      Ne vous faites pas de souci pour Mc Cain ou Obama. Ce sont des visages, rien d’autre.


  • jamesdu75 jamesdu75 5 novembre 2008 12:34

    Comme d’hab bon article, bien documenté.

    Par contre y’a un milieu ou il viens d’être le premier. C’est les jeux vidéo, sur certains jeux online notamment les jeux de EA vous pouvez le voir invitant les americains a voter.


  • Act 5 novembre 2008 12:46

    Phénoménale révolution Top down ! Et si maintenant qu’on a vu comment ça marche et son succès, on passait à la révolution Bottom-up ? Ce serait la concrétisation de la démocratie participative. Et pour ça les réseaux existent déjà.


  • Bois-Guisbert 5 novembre 2008 12:54


    Voilà comment un média participatif ultime permit de recruter, de fédérer, de coordonner et d’appuyer plus de 3 millions de militants sur l’immense territoire américain...

    Mais que va-t-il se passer quand ils s’apercevront, avec un retour sur investissement égal à zéro, qu’on s’est foutu d’eux, en les manipulant ? 

    L’arme est vraiment à double tranchant.


    • Gilles Gilles 5 novembre 2008 15:15

      Bois Guibert

      "Mais que va-t-il se passer quand ils s’apercevront, avec un retour sur investissement égal à zéro, qu’on s’est foutu d’eux, en les manipulant  ?"

      Etonnant tous les lieux communs qu’explorent les Cakes, Bois Guibert et autres.............

      Allez, je cite un grand penseur version 2007 qui avait pourtant prévenu :

      C’est toujours comme ça, une campagne : on promet pour être élu, et après on déçoit.

      Plus on est naïf et niais, plus vite on est déçu


    • Bois-Guisbert 5 novembre 2008 17:01
      Comme de bien entendu, Gilles est beaucoup trop limité pour comprendre le danger que représentent deux millions de mécontents se déchaînant sur  « un média participatif ultime (qui a permis) de recruter, de fédérer, de coordonner et d’appuyer plus de 3 millions de militants sur l’immense territoire américain… »
       
      Ce serait drôlement sa fête, et les « De la part d’un nègre, ça ne surprend pas » - qui vont de toute manière tomber comme à Gravelotte -, feraient d’autant plus mal que venant d’anciens partisans, en proie à un véritable « chagrin d’amour », au degré d’idolâtrie qu’ont atteint ses fans et ses groupies.

  • Charles Bwele Charles Bwele 5 novembre 2008 13:21

    @ George Cake
    @ Bois-Guibert
    @ Hieronymus

    Nous avons quatre (voire huit) ans devant nous pour jauger sur pièce l’administration Obama. Ici, je préfère focaliser sur une stratégie de campagne formidablement novatrice et qui fera certainement diverses émules.

    Toutes mes amitiés à tous  smiley


    • michel michel 5 novembre 2008 13:44

       Cela permettra peut etre à nos politiques de porter plus d’interet à ces outils.... 


  • morice morice 5 novembre 2008 13:22


    Eh oui, Obama qui a refusé de présenter ses papiers, avant l’élection , ne peut pas être président des USA puisqu’on n’a même pas la preuve de sa citoyenneté américaine.


    vieux plan plan conspirationiste entrentenu par des sites spécialisés qu’affectionne tant notre rédacteur. Sur les mêmes sites, toute la panoplie négationniste. A fuir.

    Un juge a rejeté la demande d’un avocat sur le sujet : ce même avocar accusé d’avoir grugé ses propres clients : les références de Cascabel ne sont pas fiables mais de l’ordre du ragot de campagne. Il ne va quand même pas nous le ressortir pendant 4 ans là ?


    • morice morice 5 novembre 2008 13:23

      Charles, vous êtes à 100% de satisfaction : bravo, c’est que vous tapez dans le mille.


    • Cascabel Cascabel 5 novembre 2008 13:39

      Alors morice, et vos prédictions, elles, elles sont fiables ?

      Vous vous souvenez de cette victoire de Mc Cain que vous criiez à tue tête absolument partout ? Et bien je vous avais lancé un défi... rien que pour le plaisir de vous rabattre le caquet.

       smiley



    • Calito 5 novembre 2008 13:57

      Il a même pondu 9 articles !!! Pour expliquer que obama serait battu.
      Et AV a refusé tout les articles !!!

       smiley


    • Cascabel Cascabel 5 novembre 2008 14:06

      Comme je suis pour la liberté d’expression, je trouve dommage qu’il ait été censuré. On aurait bien ri en les relisant.
       smiley


    • Cascabel Cascabel 5 novembre 2008 14:40

      Petit cadeau pour notre grand "spétialiste" des USA, résistant de la dernière heure et parachutiste avéré :

      Military Times
      http://www.militarytimes.com/forums/showthread.php?t=1564856&page=9


    • LeSurHumain LeSurHumain 5 novembre 2008 15:32

      @ morice

      Un juge a rejeté la demande d’un avocat sur le sujet : ce même avocar accusé d’avoir grugé ses propres clients : les références de Cascabel ne sont pas fiables mais de l’ordre du ragot de campagne. Il ne va quand même pas nous le ressortir pendant 4 ans là ?

      La Cour suprême des États-Unis doit statuer sur l’inéligibilité de Barack Obama

      "Au regard du Code électoral US, le contrôle de l’éligibilité s’effectue a posteriori, rien n’interdit donc à M. Obama de se présenter au suffrage des États, même si son éventuelle élection doit être invalidée. La cause introduite par Philip J. Berg devant la Cour de Philadelphie a donc été rejetée par le juge R. Barclay Surrick de Pensylvannie, le 24 octobre. Le magistrat a considéré que la plainte du citoyen Berg n’est pas recevable, car il ne peut pas arguer d’un préjudice tant que Barack Obama n’est pas élu."

      "Quoi qu’il en soit, estimant que le sénateur Obama et le DNC ont d’ores et déjà violé plusieurs dispositions du Code électoral, l’avocat a saisi la Cour suprême des États-Unis (Berg v. Obama, n° 08-cv-04083)."

      Or, l
      a Cour suprême des États-Unis n’a pas encore statué sur cette affaire (Berg v. Obama) :
      Justice Souter denies injunction for stay of predidential election


  • michel michel 5 novembre 2008 13:26

     L’exemple va peut etre permettre à nos politique de prendre conscience de l’importance de ces
     technologies et de leurs potentialités pour gerer des affaires ’serieuses’ de leur (re-)election :-> au 
     developpement de l’économie smiley Le plan numerique 2012 est deja en retard sur la réalité smiley


  • Innsa 5 novembre 2008 13:48

    Obama est diplômé en science politique et en relations internationales.

    Il a été analyste d’affaire

    Il a travaillé comme animateur social dans des quartiers défavorisé

    Il étudier le droit à la faculté de Harvard dont il est diplômé magna cum laude.

    Il a enseigné le droit constitutionnel à l’Université de Chicago

    Mais bon, on retient qu’il est noir et qu’il est arrivé ou il est a cause de l’argent !


    • Charles Bwele Charles Bwele 5 novembre 2008 14:05

      @ Innsa,

      Loin de moi toute idée remettant en cause les qualités humaines intrèsèques de B. Obama dans sa victoire présidentielle. Si je devais les lister toutes, l’article semblerait ou trop partisan et/ou trop exhaustif. Ce qui n’est guère son objet. En outre, ce n’est certainement pas moi qui stigmatiserai négativement son appartenance ethnique.

      Cependant, aux Etats-Unis plus qu’ailleurs, l’aspect financier, mercatique et souvent technologique dans les campagnes électorales nedoit jamais être négligé, tant par les acteurs que par les observateurs. Sans ces facteurs cruciaux, dur de concourir efficacement pour la Maison Blanche.

      Cordialement smiley


    • Act 5 novembre 2008 14:35

      Innsa,

      Merci de le rappeler. Beaucoup ont manifestement besoin du temps qu’il refusent à Obama pour s’ajuster à ce que le 21ème siècle peut offrir de meilleur. Lui a déjà tout compris.


    • Gilles Gilles 5 novembre 2008 15:22

      Innsa

      "Mais bon, on retient qu’il est noir et qu’il est arrivé ou il est a cause de l’argent !"

      Hélas, de mémoire, je crois qu’à chaque fois, ou presque, le gagnant à cette élection était le candidat le mieux fourni financièrement parlant

      Tu crois, naïvement, que la plupart des gens votent pour un candidat car il est trés instruit, intelligent, compétent ? Non, ils votent pour une image et pour incruster cette image dans ton cervelet, rien ne vaut une bonne campagne de propagande multimédia hyper chère.

      Pourquoi a t-on des Berlusconi, Sarkozy, Bush ? Des nazes, noyés dans leurs certitudes, ignares ou limite pour les moins pires..... tous ont en commun d’avoir su COMMUNIQUER trés effcicacement par rapport à leurs adversaires

      Obama a largement capitalisé sur cette image : jeune, élégant, in, moderne, techno et instruit un peu quand même. A comparer à McCain : vieux, largué, malade, réac.Plus l’effet de rejet Bush


    • lisca lisca 5 novembre 2008 18:20

      Terry Anderson, animateur radio noir américain de Los Angeles n’est pas du tout d’accord avec le sérieux professionnel allégué d’Obama. Un flemmard ! C’est comme ça qu’il le voit. smiley


  • Deneb Deneb 5 novembre 2008 13:53

    @ Charles

    Un article admirablement écrit, une analyse lucide, comme vous nous avez habitué depuis fort longtemps. Il y a pourtant quelque chose de louche dans cette election. Je me pose des questions sur la facilité avec laquelle les republicains conservateus ont accepté de présenter un looser, dont la terre entière savait qu’il n’avait aucune chance. Lorsque les homeless américains spoliés par les financiers de leur pays par le biais de l’arnaque des subprimes seront acculés de descendre dans la rue et manifester, parfois violemment, ce sera à Obama d’envoyer l’armée pour leur tirer dessus. Les républicains se reservent ainsi le beau rôle de l’opposition donneuse de leçons. C’est pour cette raison qu’ils ont fait exprés de perdre.


    • Gilles Gilles 5 novembre 2008 15:39

      Deneb

      " Je me pose des questions sur la facilité avec laquelle les republicains conservateus ont accepté de présenter un looser, dont la terre entière savait qu’il n’avait aucune chance."

      Un : Entre Romney le mormon, Huackabee le pasteur réac et McCain, même moi j’aurai préféré ce dernier. Les deux autres, les plus à droite, se seraient fait massacrer d’emblée. McCain a fait illusion un peu et avec de la chance, il aurait pu y arriver (pas de crises financière, les guerres qui détonnent et un peu plus de jugeotte)

      Deux : Peut être aussi que ceux qui pensent avoir une chance de gagner la présidence un jour ne voulaient pas se griller de suite en assumant l’héritage de Bush (et ils ont eu raison). Comme l’a dit quelqu’un "une élection, c’est d’abor dla rencontre d’un homme et d’une circonstance" : et en 2008 les circonstances étaient défavorables aux républicains

      Trois :
      hypothèse pessimistes.....peut être que les seuls républicains ayant une chance de gagner sont des loosers...à l’image de leurs red necks d’électeurs !


  • Radix Radix 5 novembre 2008 14:16

    Bonjour

    Je pense que ce n’est pas l’"Obamarketing" qui a fait gagner Obama mais le bilan de Bush et la crise économique.

    Sans ces deux facteurs il n’aurait pas eu une seule chance de gagner.

    Mac Cain l’a tellement compris qu’il s’est contenté des subventions d’états sachant l’élection perdue d’avance !

    Radix


    • Nobody knows me Nobody knows me 5 novembre 2008 16:46

      Je pense que ce n’est pas l’"Obamarketing" qui a fait gagner Obama mais le bilan de Bush et la crise économique.

      Ca, on ne le reprendra jamais à Bush... Il est vraiment le plus nul de tous les nuls.
      Et je parle sans compter la crise financière car beaucoup d’autres ont leur responsabilité dans ce merdier.
      Mais jouer le cowboy va-t-en-guerre et se prendre une déculottée pareille, faut vraiment le faire.
      Quand on dira "avoir l’air con" dorénavant, on saura à quoi se référer...


    • brieli67 5 novembre 2008 16:46

      Mettre la politique en équations !!

      C’est pas de la science disait et écrivait le génie français A.Comte de l’économie. Presque deux cents ans après cette vérité est devenu axiome ou postulat selon la statue grecque que vous vénérez.

      En espérant que les Partis de Gauche arrête cette profusion de spin-doctors, des « lessiviers » de Procter Omo Colgate Persil... en général loués/vendus pour l’occasion.

      Craindre cette machinerie à l’avenir ? OUI ! Obama est le hérault d’une transition anglo-saxo-germanique vers la hispanisation accélérée des Amériques. Retour de bâton inévitable qui va secouer certaines vieilles Grandes Nations dans leur « latinité »

      On se souvient très bien de l’axe Bush Blair Espagne ! signé aux Açores ! Cette vieille Espagne colonialiste ne veut pas de ce retournement de l’Histoire.

      Sérum de vérité...images subconscientes... hypnotisation des foules par des incantations booooooooooooooof celà ne dure qu’un moment !

      Ailleurs le Sylvain chante de la Grande DémoOOOOOOOOOOOOOcraAAAAAAAATIE !! On EN est encore loin aux USA avec leurs élections censitaires.

      Qu’ OBAMA pose les jalons d’une nouvelle Constitution qui devra être laïque et vraiment démocratique. C’est tout le bonheur qu’on puisse souhaiter aux USA au présent et au futur... Va t’il le faire ? Si oui........... il sera le Grand Président.


    • lisca lisca 5 novembre 2008 18:16

      McCain ne voulait surtout pas gagner. Quel panier de crabes !
      C’est la ploutocratie qui a maintenu ses prébendes, c’est les banquiers qui ont gardé le contrôle de la réserve Fédérale.
      Les gens se sont dit qu’avec une dose de socialisme ils échapperaient à la pauvreté menaçante. Les noirs se sont dit qu’Obama était comme eux. smiley


  • fhefhe fhefhe 5 novembre 2008 15:20

    —La fin justifie les moyens....
    Nous Français , rois du Systéme D , devrions admirer la stratégie de Campagne d’Obama .
    Rien n’empêche un Citoyen Français "Lamda" de se Présenter aux Elections Présidentielles....
    Le Plus difficile , serait d’obtenir les fameuses 500 signatures...
    Coluche avec son "Pouvoir" de Faire Rire , a préferé abandonner "Avant" les signatures....il avait saisi la"Gêne" qu’il occasionnait avec ses 16% d’Intention de vôte en Sa faveur ( Les menaces qu’il aurait reçu n’ont jamais étés prouvées.. ???.!!!!!)
    Donc pour revenir au fait de se Présenter aux Elections Présidentielles pour tout un chacun c’est possible....mais il faut en mesurer les risques !!!!
    Abstraction faîtes des Intérêts des Citoyens , cette Election est surtout la "Chasse Gardée" de certains Intérêts "minoraitaires en nombre de bénéficiares mais ayant une Puissance "Insoupçonnée" de moyens De Pressions.



  • Jean-paul 5 novembre 2008 15:38

    Nuit historique ,beaucoup d’emotions .4a 5 heures de file pour voter .les Latinos et les jeunes ont vote en grand nombre .Un noir a la presidence des USA : moment historique .
    J’y croyais pas !!!!!
    Obama l’Amerique est avec toi and they are proud to be American !!


  • Jean-paul 5 novembre 2008 15:48

    YES WE CAN !!!!


  • Internaute Internaute 5 novembre 2008 15:49

    Obama, c’est le grand changement ? Regardez plutôt la page de couverture de l’AIPAC.

    http://www.aipac.org/


  • Gilles Gilles 5 novembre 2008 16:03

    J’ai regardé en détail la carte des résultats US :

    Qui vote McCain ? : Les hommes blancs et les + de 65 ans, les plus fortunés

    Qui vote Obama : les jeunes, les noirs, les hispaniques mais aussi les femmes blanches dans pas mal d’états, les moins nantis

    Et on pourrait rajouter, les intellectuels, les plus instruits, le splus cultivés (au delà d’un cretain niveau, pas forcément l’élite) votent aussi en masse pour les démocrates. En effet, les citadins et les milieux universitaires, les chercheur, ceux de la haute technologies de la Silicon valley votent en masse démocrate (même les riches)

    Beaucoup ont cherché des points communs nentre les candidats US et leurs homoloques français. Mais c’est en fait dans l’électrorat qu’il faut voir. Ne notez vous pas une convergence flagrante entre électorat US et Frenchy ?

    Où que l’on soit la droite ne devrait jamais passer, ne regroupant que les conservateurs qui ne veulent pas que ça bouge trop, les plus riches qui ne veulent pas partager, ceux qui se méfient de leur voisin de couleur, qui aiment la violence et qui sont les moisn cultivés..... Il faudrait, pour la sauvegarde de l’humanité que ces partis de chiotte soient éradiqués, que la compétition se fassent parmi les valeurs progressistes et humanistes


    • Internaute Internaute 5 novembre 2008 16:39

      Vous prenez vos désirs pour des réalités et votre appel au génocide "éradiquer les gens de droite" m’étonne de la part d’un humaniste comme vous.

      Ceci dit, la gauche a cessé d’être un parti de gouvernement. Pendant les 50 ans de la V° république, sur les 6 présidents un seul a été de gauche, un ancien cagoulard qui aimait bien Pétain. Vous avez donc le choix entre la droite molle, la droite et la vraie droite. C’est là que sont les gens de bien.


    • Cascabel Cascabel 5 novembre 2008 16:59

      @ Gilles

      Il ne faut pas vous détester comme ça !


    • Cascabel Cascabel 5 novembre 2008 17:19

      Qui vote Obama : les jeunes, les noirs, les hispaniques mais aussi les femmes blanches dans pas mal d’états, les moins nantis

      Vous avez oublié Wall Street et les peoples. La fatigue sûrement.


    • Gilles Gilles 5 novembre 2008 17:38

      Et oh, je en suis pas si radicale que ça ! Eradiquer au sens littéraire, pas matériel ! Mais j’aime bien la provoc’ à l’occasion

      Quant à la gauche, je parle des idées partagées par la gauche, pas des partis ou de ceux qui s’en revendiquent. Même à l’Ump on en trouve


    • Gilles Gilles 5 novembre 2008 17:44

      Cascabel

      A Wall strett ou les people, on en trouve des deux cotés. Quoiqu’à Holywood ils soient plus à gauche

      Ceci dit je parlais du clivage gauche-droite, tant en France qu’aux USA, mais attention à ne pas faire de parrallèles trop évidents entre les partis français et US qui n’ont rien à voir. Les démocrates US sont à mille lieux des socialo du PS, mise à part la tendance plus progressiste sur les questions de moeurs notamment, plus permissives et en phase avec la société alors que les républicains et les conservateurs français renaclent et sont répressifs


    • Gilles Gilles 6 novembre 2008 09:53

      Oui, et alors ? On peut résumer l’article en deux phrases :

      « personne ne croit en l’application de ces mesures : Obama cherche seulement à réconquérir l’électorat populaire ».
      « Mais il ne faut pas se leurrer, les opérateurs de marché suivent le candidat qui a le plus de chances de gagner »,


      Du trés classique en période d’élection

      Aprés on verra bien ce qui se passe


    • Gilles Gilles 6 novembre 2008 14:37

      Plus de détails. Le Monde :

      M. Obama a obtenu, en chiffres absolus et en proportion de l’électorat, plus de suffrages des Blancs (et surtout des Blanches) que les candidats démocrates qui l’ont précédé


      Les Noirs ont certes voté à 96 % pour M. Obama, mais les juifs américains l’ont fait à 78 %.

      Et chez les "nouveaux" Américains, il a emporté un succès écrasant. Les Hispaniques l’ont plébiscité aux deux tiers. Quant aux Asiatiques, surreprésentés dans certains secteurs de pointe (la high-tech), ils l’ont massivement soutenu.

      Deux dernières données enfin : les moins de 34 ans et les diplômés universitaires constituent deux autres catégories qui ont très largement voté pour Barack Obama, selon les premières études. Son Amérique est multiethnique, jeune et éduquée. Mauvaise nouvelle pour les conservateurs.

      Désolé pour seb, Bois Guibert, Lyon.....


  • froidecanar 5 novembre 2008 16:50

    premeir métis (car pas tout a fait noir) issu de l’imigration, d’un pere africain musulman, a la tete d’une superpuissance mondiale, voila ce qui ne plaira pas aux fachos franchouillards qui sévissent sur ce site.
    Obama président des USA, n’en déplaise à tous les racistes et aux mauvaises langues français.
    Vous devez saluer cet exemple historique que l’Amérique donne au monde entier y compris à l’Europe au lieu de faire vos langues de vipères.
    Merci


  • lisca lisca 5 novembre 2008 18:06

    "premier métis (car pas tout a fait noir) issu de l’imigration, d’un père africain musulman"
    En effet issu de l’immigration par ses grands-parents blancs, spécialement son grand-père irlandais catholique dont l’aïeul a fui la grande Famine pour aller travailler en Amérique avec l’aide unique de ses bras et de ses pieds. Du côté africain, le père indigne n’était pas du tout un immigré ! Mais un étudiant étranger boursier, qui s’est livré au détournement de mineure envers une bécasse de 17 ans (la mère du président) qui croyait au communisme, à l’universalisme, à l’amour entre les peuples. Après avoir perpétué sa passade passible de poursuites, le père d’Obama les a abandonnés, lui et sa mère aux bons soins des grands-parents issus d’immigrés ! il n’a jamais assumé le fils économiquement et ne l’a vu par la suite qu’un seul mois. Le père africain musulman cachait en outre sa situation d’homme marié en Afrique et n’a pas tardé à se mettre en ménage aux USA avec une certaine Ruth, alors que son bambin piaillait
    au berceau loin de lui. Insatiable le papa, politicien corrompu par la suite, qui mourut alcoolo, polygame, musulman, sans doute un peu schizo comme le fiston. Tout cela est dans le bouquin du président à la gloire de ce père admirable, et dans d’autres témoignages et documents !
    Pauvre Obama junior, ce qui l’attend n’est pas de la tarte. Il est entièrement ligoté, étant illégitime (et plutôt deux fois qu’une !) bien qu’élu. C’est une première en effet ! Wall Street est un maître impitoyable et les classes nécessiteuses ne vont pas tarder à se frotter aux pratiques du nouveau chef militaire Petraeus qui a conçu la théorie contre-insurrectionnelle pour le monde entier, y compris le "sien".
    Pauvre Obama !


  • froidecanar 5 novembre 2008 18:40

    Agb*******, Lisca et Cie

    "Vous oubliez qu’un esclave sur le trône reste un esclave, et qu’un Dieu dans le caniveau reste un Dieu, on ne se fuit pas soi-même. "

    Obama métis, est président des USA, Superpuissance envers laquelle tu développes un tel complexe d’infériorité toi et tes concitoyens, avoue ça t’en mets une claque
    que tu le veuilles ou non maintenant pour voyager aux USA tu dois remplir un questionnaire et prier pour que le pays de ton seigneur Obama accepte que tu y mettes les pieds..
    et pour ta connaissance, l’esclavage est aboli, tu reves surement de le rétablir et ce n’est guère étonnant venant d’une personne aussi stupide, mais saches qu’il n’y a d’esclaves que ceux qui servent une idéologie raciste et idiote comme la tienne..
    tu dois être un pauv type tellement moche que personne ne te regarde, frustré, ta face bourgeonnant de boutons et tu pus des aisselles pour te terrer sur ce site et déverser ton inintelligence a longeur de journée, car sinon, si t’étais beau et intelligent on ne te verrait pas terré ici, t’aurait surement mieux a faire.
    ravale ta frustration, l’Amérique viens de t’en mettre une claque.

    agoravox est bourré de fachos. je ne comrpends pas, vous avez rien a b*8ranler ? allez faire qlqchose de votre pauvre et minable vie..


  • Roche 5 novembre 2008 19:09

    toujours ces racistes d’avox qui spéculent sur leur trou du cul, ils ont le président qu’ils méritent alors çà les emmerdent que les ricains aient prouvé au monde combien il se plantait sur leur pronostic débile ! les ricains ont osé, ils ont de quoi etre fiers, quand on pense que le vote franchouillard FN a été absorbé dans les 53% d’inscrits du vote pour Sarko... maintenant on sait au moins ou se situe l’américain blanc, avec tous ce qui était colporté sur leur xénophobie, je rigole, punaise, la proportion est totalement démesurée, quand je pense a la liesse autour de ce mec de 50 ans à peine qui il faut l’avouer doit susciter bien des jalousies.... allez les petits vichistes dodo ! vous n’etes pas prêts, vos gosses peut etre sait on jamais !


    • Roche 5 novembre 2008 19:13

      lisca

      tu t"es vu dans ta misère, ta vie de minable qui ne cesse de décader, a mon avis le plus a plaindre c’est toi ! d’ailleurs, c’est le président des ricains, écoute plutot le tien, çà te fera revenir a la réalité qui te guette pour les prochains mois !


  • herbe herbe 5 novembre 2008 21:13

    merci pour cet article.

    Mais BO a su aussi utiliser la force toute simple et "low tech" des mots et du verbe.

    exemple :

    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2319



  • moebius 5 novembre 2008 22:42

     Ah ! bon il est noir...on commence à le savoir qu’il est noir... c’est comme pour Dieudonné beaucoup ne l’avait même pas remarqué qu’il était noir...est ce que les américains l’on élu parce qu’il est noir ? pour cette seule qualité qui le différencie( on pourrait parler de racisme dans ce cas... non ?) ou parce qu’il a été beaucoup plus efficace que Mc cain ? plus intelligent, plus organisé, mieux entouré, plus charismatique, plus séduisant plus ouvert sur le monde...pensez vous qu’être noir aurait suffit à cette élection. Et si tel est le cas qu’en pensent les jaunes, les schtroumpfs et les petits hommes verts qui viennent d’une autre galaxie ? ont ’il une chance de se faire élire eux aussi pour cette qualité visuelle qui les différencie de la dominante colorée cutanée majoritaire dans ces démocraties ou l’exeption doit confirmer et infirmer la régle et qui les désigne ainsi comme des "cibles" Ne pensez vous pas qu’un "présidentiable", qu’un "président", qu’un élu du peuple est cette "cible" biblique et divine ; ce point dans la lumiére vers lequel converge les regards de tous et qui irradie, réalisant ainsi la cohérence sociale et politique d’un groupe dont les membres oublient pour un instant la concurrence économique qui les oppose et les détruit...question de survie donc..au delà..de la mort


    • moebius 5 novembre 2008 22:47

       
      And you want to travel blind
      And you think maybe you’ll trust him
      For he’s touched...


  • Christoff_M Christoff_M 6 novembre 2008 00:03

     la différence d’age et l’utilisation d’internet de facebook et autres a permis à Obama de marquer des points décisifs, point culminant la reservation d’une demi heure d’antenne aux heures de grande écoute, sur plusieurs grandes chaines de tv...


  • mikadian 6 novembre 2008 00:13

    Tout le monde a compris, c’est un capitaliste de plus, pas le prophète de l’ère nouvelle . Ca fait tellement plaisir de voir, enfin, autre chose, qu’une face d’irlandais à la tête de cette fédération, que ça va nous soulager un peu. On a eu chaud, au début, je croyais que c’était O’bama, encore un irlandais ! Allez, de toutes façons, il peut pas être pire que Bush, quoi que LUI on pourrait le surnommer LA BOUCHE... Parce que son sourire ULTRA-BRITE a su envoûter 50% des électeurs ! 


  • ZJP ZJP 6 novembre 2008 00:52

    Google en tout cas est son ami. Obama = 224 000 000 de pages. Qui fait mieux ?  smiley

    JP


    • Christoff_M Christoff_M 6 novembre 2008 01:03

      Le débat de Taddéi tardif malheureusement, était très instructif quand à la perception d’Obama à l’étranger beaucoup plus modéré que l’espèce de folie dérapante qui s’est manifestée sur les médias français ou on sent un grand mouvement de récupération mal intentionnée qui manque totalement d’objectivité...

      je serais plus inquiet quant à la réaction des gouvernants russes et aux irakiens au pouvoir qui apprennent que les forces américaines vont se retirer en laissant le chaos et en ayant fait renaitre toutes les milices de tout bords !!

      je pense que les représentants de Blackwater et Halliburton vont voir monsieur Obama d’un tres mauvais oeil !
      comme certains pétroliers qui se servent allègrement en ce moment sous controle de milices privées...


    • LeSurHumain LeSurHumain 6 novembre 2008 01:12

      Bush avec 231 000 000 smiley


    • Christoff_M Christoff_M 6 novembre 2008 01:13

       Obama a suscité des espoirs un peu délirants preuve du malaise du monde actuel...

      Le plus dangereux, c’est de susciter beaucoup d’espoirs, mais de ne pas jouer avec cela politiquement, d’exploiter le direct et l’émotion palpable des foules... en attente et beaucoup moins tolérantes par la suite !!


    • ZJP ZJP 7 novembre 2008 00:43

      LES Bush. Les fourbes !!! smiley


  • Ricky972 6 novembre 2008 02:14

    Obama suscite beaucoup, BEAUCOUP TROP d’espoirs. La chute n’en sera que plus rude. Attention, je ne dis pas qu’Obama ne fera pas ses deux mandats. Je dis juste que, si on est objectif, on s’abstient de toute obamania.

    Si je dis cela, ce n’est pas parce que je n’aime pas Obama. Bien au contraire. Simplement, si on analyse vraiment la situation, on frise la panique. D’ailleurs, la Bourse de New York vient de terminer à plus de 5% de perte... Bizarre, non ?

    D’abord, Obama se révèle être un faux-cul total. Il dit qu’il est opposé au mariage homosexuel mais il s’oppose à tout référendum destiné à inscrire dans la Constitution cette interdiction. Plus grave, alors que, pour lui, chaque Etat est libre de fixer les règles sur ce sujet, il s’est opposé au référendum en Californie sur ce sujet. Bizarre comme position, non ? Je comprends qu’il soit opposé à l’inscription dans la Constitution américaine mais il n’a pas son mot à dire sur la Constitution des Etats. Il doit d’autant plus s’inquiéter que les électeurs californiens lui ont infligé un camouflet terrible : ils viennent d’approuver à un peu plus de 50% l’inscription dans leur Constitution de cette interdiction... Pourtant, la Californie est censé être à 80% au moins démocrate...

    Ensuite, la victoire n’est pas si massive que cela. Certes, au niveau des Etats, oui. Mais au niveau des voix nationales, on tourne autour de 52-53%. C’est une belle victoire mais c’est pas le raz-de-marée national annoncé.

    Mieux, Obama n’est élu que par la crise. Sans la crise, McCain serait Président. McCain n’a pas su géré l’arrivée de la crise, il a mal agi et Obama en a profité. Mais rappelons, qu’avant cette crise, McCain était devant... Si la situation économique avait été convenable avec une croissance comme en France et un chômage stable, il y aurait eu beaucoup de pleurs dans le monde aujourd’hui. A méditer là dessus.

    Bush n’est pas stupide. Les démocrates ayant remporté les élections intermédiaires de 2006 et la crise se profilant, il a laissé filer les déficit au point que la situation n’est plus tenable. De fait, Obama se retrouve pieds et poings liés. D’abord, parce que les Républicains ne le laisseront jamais Obama baisser les crédits de la Défense, de la Sécurité intérieure et de la Sécurité nationale en général. II faudra donc trouver l’argent autre part. Il sortira d’Irak ? Bien. Laissera-t-il alors le pays dans le chaos ? Personne n’y croit vraiment. De toute manière, le déficit budgétaire est si abyssal que l’argent de la guerre ne suffira absolument pas. Il ne restera alors plus à Obama, comme l’avait d’ailleurs fait Clinton, à augmenter les impôts. Ce dont tous les économistes américains s’accordent à dire qu’il sera obligé de faire. Bref, il fera le sale boulot et prendra d’autant plus de retard sur l’éducation, la santé... On voit les difficultés de Sarkozy avec le budget en déficit en France alors imaginez Obama...

    Pendant ce temps, les Républicains trouveront un leader, se réformeront pour être plus social, renforceront leur conservatisme social... On pourrait ainsi voir les Républicains venir défendre les classes moyennes comme l’UMP est venu les prendres au PS en France... Compte-tenu de la colossale désillusion qu’infligera Obama aux Américains tant il ne peut qu’échouer globalement avec la situation qu’il trouve, les futures victoires républicaines s’annoncent d’un effet destructeur pour les Démocrates. Cette élection me rappelle 1981 en France. La droite était complètement perdue. Mitterand a appliqué son programme mais avec les déficits, il n’a pu faire que de la rigueur. Obama n’y échappera pas. Or, on sait dans quelle situation se trouve aujourd’hui les socialistes français : 1995, 2002 et 2007 perdues et 2012 ne s’annonce pas franchement bien...

    Bref, au lendemain de cette élection américaine "historique", avec le recul, il fait vraiment bon d’être Républicains, tant l’avenir s’annonce prospère pour eux.


    • Christoff_M Christoff_M 6 novembre 2008 03:23

       d’accord avec vous sur bcp de choses...

      il fallait quelqu’un qui éponge derrière le niais Bush, il fallait créer un mouvement de masse...

      ceci permet d’éviter de voir la réalité et de noyer le poisson jusqu’à la fin de l’année en faisant consommer les naifs au moment des fetes, et si cela ne va pas mieux connaissant le fils Bush, il est capable de laisser des peaux de bananes pour que l’on se ramasse derrière lui, il ne peut pas saquer mac Cain !!

      Le père Bush avait pleuré quand les Clinton avait été élus, prenant cela comme une trahison des américains, le fils Bush a fait toutes les saloperies possible derrière pour reprendre le pouvoir qu’il considérait comme acquis à sa famille, en traitant les Clinton de ploucs ou de minables...

      le documentaire de Zéro l’autre jour sur Arte faisant dire à W Bush ce qu’il pensait derrière les pirouettes et le cinéma habituel, beaucoup plus saisissant que les films de Moore, je ne vous dit pas ce que dois penser Bush des deux candidats actuels et du vainqueur !!

      il y des gens qui prennent Bush pour un niais, encore une foiss facile avec sa communication genre grosses blagues potaches !! mais n’oublions pas qu’avec son père et quelques néocons, l’ami Bush détient une main mise sur le pétrole, les armes et l’énergie... C Rice, applaudit avec sourire mais elle était une des premières à menacer de représailles militaires ou économiques ceux qui ne suivaient pas la pensée unique y compris dans le bourbier irakien, le conflit palestinien en grande partie réactivé par les actes des américains et leur soutien Israel, tres discret et sceptique depuis la victoire démocrate...

      l’ére Bush est finie mais il faudra des dizaines d’années pour sortir des bourbiers laissés par celui ci, économiques, guerriers, et reste à gérer les missiles à implanter en Pologne ; et la les russes attendent de pied ferme le nouveau candidat, tout en prenant soin d’appuyer un protégé, recherché chez nous, affairiste international mais futur maire de Jerusalem... que croyez vous que Obama puisse changer à cela !!

      Iraq, Afghanistan et stabilité autour d’Israel sont des problèmes qui durent depuis des décennies... sans compter l’age avancé de certains leader KIM, Moubarak et autres qui vont créer d’autres tensions dans des pays depuis longtemps "alliès" des européens et américains....

      Bonjour le poids sur les épaules d’Obama avec l’Europe en crise qui va l’attendre comme le messie qui devra relancer la locomotive mondiale à l’arrèt...


  • stephanemot stephanemot 6 novembre 2008 03:36

    Bonjour Charles,

    Pour avoir recu plusieurs fois par jour les mails de campagne d’Obama (et ca n’est pas fini), ils maitrisent parfaitement le timing et l’art de maintenir la pression.

    La mobilisation des donateurs et des volontaires par centaines de milliers (voire millions) ne se limite pas a la campagne : l’idee est de faire bouger le pays en capitalisant sur ces forces vives. A chacun il ne sera demande qu’un petit sacrifice ou un bref moment d’attention, mais les resultats peuvent etre spectaculaires.


  • brieli67 6 novembre 2008 06:07

    La mémé BO a du y croire aux dottore politik magnifick Casser la pipe au jour J-quatre Ah du travail d’esthète ! De la belle ouvrage ! Les prisons de W et de son frèrot en Floride débordent. Que va faire BO ?


  • michel michel 6 novembre 2008 06:29

     Que peut faire BO ? partager une vision qui permette aux americains de changer eux memes,
     et pour cela museler leurs goeliers.... Quelle autre alternative ? ( en France, y compris).
     

     


  • David Fayon David Fayon 6 novembre 2008 22:18

    Hi Charles !

    La campagne de Barack Obama est la première e-campagne du 20ème siècle ! Déjà pour les primaires démocrates en 2004, le sénateur Howard Dean avait failli créer la surprise grâce à Internet. Mais c’est véritablement avec les outils du Web 2.0 que le candidat démocrate en 2008 a pu bénéficier d’effets déterminants dans la conquête de la maison blanche.

    Par ailleurs le principe de la longue traîne s’applique aux dons de campagne. La somme apportée par les petits donateurs est supérieure à celle des gros…

    Les politiques en France (et ailleurs) auront à méditer comment une bonne maîtrise d’Internet peut être une alliée incontournable, même si avec le cybermarketing et les réactions en permanence des internautes, les QG des candidats seront obligés d’être en alerte permanente pour maîtriser le buzz sur la blogosphère, les réseaux sociaux, etc. et réagir en temps réel.


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