Des brèches dans le mur de la désinformation
Internet a ouvert des brèches dans le mur du silence, de la désinformation et de l’indifférence. Perceptible dans divers domaines, ce fait l’est particulièrement à propos du monde espérantophone qui, depuis quelques années, étend le champ d’application de la Langue Internationale en dépit d’obstacles qu’elle est amenée à surmonter.
Le 26 juillet 2006 marquera le 119ème anniversaire de la parution du premier manuel d’espéranto publié d’abord en russe à Varsovie puis, quelques mois après, en polonais, allemand et français sous le titre Langue Internationale.
Le 29 juillet 2006, dans le pays vainqueur de la coupe du monde de football, à Florence, sous le patronage de Giorgio Napolitano, président de la république italienne, des ministres de la culture et des affaires étrangères, s’ouvrira un autre “Mondial“ moins médiatique mais riche de signification : le 91ème congrès universel d’espéranto. 2115 participants de 62 pays étaient inscrits à la date du 21 juillet. Les Japonais figurent parmi les groupes les plus nombreux avec 179. En 2007, le 92ème se tiendra en effet à Yokohama.
En 1998, lors du congrès universel de Montpellier, alors qu’elle était ministre de la Culture, Catherine Trautmann n’avait pas daigné donner suite à une invitation des organisateurs alors que c’est chose courante, et depuis longtemps, que des représentants de l’État du pays d’accueil et des hautes personnalités patronnent un tel événement. Parmi les diplomates, ambassadeurs et consuls étrangers, il arrive que certains s’expriment dans la langue du congrès. L’année dernière, à Vilnius, l’ambassadrice de Belgique en Lituanie, Mme Marie-Louise Vanherk, qui le parle couramment, avait invité les espérantistes belges à son ambassade. Lors de la clôture, elle avait formulé ses vœux aux congressistes et les avait encouragés à persévérer après avoir constaté un intérêt et une curiosité réels pour la langue dans les milieux diplomatiques qu’elle fréquente : “L’intérêt existe, des personnes sont prêtes à écouter ce que l’espéranto veut leur dire, et en apprendre le but“. Il arrive même que des ambassadeurs de pays anglophones, dont les États-Unis, aient l’audace de faire usage de cette langue. L’ancien ambassadeur d’Australie à l’Onu, Ralph L. Harry, dont la sonde spatiale Voyager II porte un message enregistré en anglais et en espéranto, l’a utilisé dans toutes les villes où il a été en poste (Genève, Bruxelles, Saïgon, New-York...). Il a reconnu que c’est l’espéranto, et non l’anglais, qui lui a procuré les échanges les plus authentiques et intéressants avec des gens du peuple. Il l’estimait par ailleurs adapté à l’usage diplomatique. Un essai autobiographique intitulé The Diplomat who Laughed, traduit de l’anglais par l’auteur, peut être téléchargé gratuitement sous le titre La diplomato kiu ridis (Le diplomate qui riait).
Au niveau gouvernemental, en France, malgré de belles paroles du président Chirac envers l’espéranto, depuis sa présidence du Conseil Général de la Corrèze jusqu’à la présidence de la République, on s’est toujours contenté d’ignorer superbement que des gens donnent beaucoup d’eux-mêmes pour favoriser et faciliter des relations constructives entre les peuples et saper ainsi les fondements de l’extrémisme, du fanatisme, de la xénophobie et du racisme.
Une comédie pas très divine
Ceci pour dire que La Divine Comédie, de Dante, a été traduite et publiée en espéranto dans un ouvrage luxueux... Dans un traité intitulé De l’éloquence en langue vulgaire, rédigé en 1303 et 1304, Dante avait exposé sa vision d’une synthèse des meilleurs éléments des dialectes italiens. Et il l’avait réalisée. C’est ce que fit Zamenhof quelques siècles plus tard sur une autre échelle. Dante essuya de vives critiques pour son audace. Il en fut de même pour Zamenhof. Dans Il convivio (Le Banquet), Dante avait écrit, à propos de la langue italienne que nous lui devons : “Et on la critique cependant par méconnaissance, par le doute qu’elle conviendrait pour la littérature, seulement par fierté personnelle parce que l’on connaît plusieurs langues étrangères." L’espéranto a subi et continue de subir de semblables critiques.
Des espérantistes, parmi lesquels Zamenhof, avaient été parmi les premiers à proposer, dès 1915, la création d’États-Unis d’Europe. Or, en parlant de la construction de l’Europe, de Gaulle, avait ironisé en 1962 sur l’espéranto à la façon de tous ceux qui n’en savent rien : par une boutade. En 1932, celui qui devint plus tard son vis-à-vis allemand, Konrad Adenauer, avait eu une attitude plus digne à l’égard de la Langue Internationale. Alors qu’il était maire de Cologne, le futur chancelier allemand avait invité le 25ème Congrès Universel d’Espéranto à se tenir l’année suivante dans sa ville. Il n’eut pas le loisir de le saluer en personne. Ceux qui allaient mener l’Allemagne vers les pages les plus sombres, les plus tragiques et les plus déshonorantes de son histoire étaient déjà installés. Son arrestation par les nazis jeta la communauté espérantophone allemande dans le désarroi. Fait assez significatif et assez évocateur de la situation : le congrès qui s’était tenu à Nuremberg en 1923 avait accueilli 4963 participants, celui de Cologne, en 1933, seulement 950.
Dépourvu de fondements, l’avis de personnages tels que de Gaulle a sans nul doute influencé les médias et les décideurs pour longtemps. Tant qu’il n’y avait pas Internet, rien ne s’opposait à ce que les citoyens, depuis l’école primaire jusqu’à la retraite, soient comme maintenus dans la Caverne de Platon , condamnés à ne rien voir d’autre qu’une image inversée, imprécise et floue, comme celle que voyaient les prisonniers de la caverne imaginée par le grand philosophe grec. Aujourd’hui, le français - langue de la république - recule en France devant l’anglais grâce à la collaboration de préfets qui donnent la priorité, la préférence et même l’exclusivité à l’anglais (par exemple l’obligation à des entrepreneurs locaux de fournir un devis en anglais pour un projet à Cadarache, donc en France !). Internet permet aux citoyens de voir l’image réelle au grand jour.
“ On nous cache tout, on nous dit rien “
Air connu.
L’année dernière, l’Agence France Presse (AFP) n’avait pas vraiment brillé en se contentant de relater un fait certes peu banal et quelque peu amusant (voir un article précédent paru sur AgoraVox : L’événement le plus important de l’été en Lituanie), mais en occultant totalement un événement autrement plus significatif.
Mais le record de désinformation est sans nul doute détenu jusqu’à ce jour par le quotidien Le Monde, qui, en 1998, à l’occasion du congrès universel de Montpellier, avait publié un article d’une malveillance ahurissante. Bien des quotidiens avaient alors donné un compte-rendu irréprochable, depuis La Croix jusqu’à L’Humanité en passant par Le Figaro, Midi-Libre et bien d’autres. Jacques Molénat, dans La Croix, avait noté les raisons économiques, sociales, politiques et culturelles qui justifiaient la promotion d’une langue libre de tout lien avec quelque puissance que ce soit. Alors que Midi-Libre avait titré un article : "Espéranto : les vrais succès d’une utopie réalisée", le correspondant du Monde à Nîmes, qui avait "couvert" ce congrès, disait avoir vu des "adeptes de cette langue apatride" (sic) se rencontrer "pour le simple plaisir de bavarder". Là où le correspondant du Monde affirmait que les occasions de pratiquer la langue étaient "plutôt rares" (Internet existait pourtant déjà), il démontrait la superficialité de son travail face aux journalistes d’autres quotidiens qui, eux, avaient souligné qu’ "Internet pourrait bien donner une nouvelle jeunesse à l’espéranto" (La Croix). Et c’est bien ce qui s’est produit. Ce fait avait d’ailleurs déjà été signalé bien avant, le 17 juin 1996, sur le site de Libération sous le titre “Le web, terre d’asile pour l’espéranto“. Là où le correspondant du Monde avait conclu que "le mouvement, porté avant guerre par les cheminots, est en perte de vitesse et, malgré les efforts déployés, le public des congrès est chaque année un peu plus vieillissant", d’autres journalistes avaient tout simplement fait leur travail conformément à la Charte du Journalisme de juillet 1918 révisée en 1939 selon laquelle “Un journaliste digne de ce nom (...) tient la calomnie, les accusations sans preuves, l’altération des documents, la déformation des faits, le mensonge pour les plus graves fautes professionnelles (...)“.
Rien n’y manquait pour amener les lecteurs à croire que l’espéranto appartenait au passé et pour faire prendre ses usagers pour de doux illuminés, des demeurés, des “adeptes“ d’une chose insignifiante et sans intérêt, ceci avec le côté insidieux qu’évoque le mot “adeptes“ qui amène à penser à “secte“. Souiller une idée et une démarche sans avoir l’air d’y toucher a été et est encore une façon courante de donner de l’espéranto une image déformée. Mais n’a-t-on jamais vu des propos et procédés semblables destinés à humilier la femme, à la faire passer pour un être inférieur et à la maintenir dans cet état ? Ne peut-on en dire autant de langues et cultures peu répandues et peu connues ?
Il convient de signaler que ce congrès était placé sous le patronage de Marie-George Buffet, alors ministre de la Jeunesse et des Sports, qu’Albert Jacquart et Théodore Monod appartenaient au Comité d’Honneur, et que Kep Enderby, ancien procureur général et ministre australien de la justice, fut alors élu président de l’Association Universelle d’Espéranto. Il assuma cette présidence jusqu’en 2001. Ce n’est pas dans Le Monde, la référence journalistique (?), qu’il fallait espérer trouver ces quelques faits et bien d’autres. Suite aux nombreuses protestations venues du monde entier par Internet, Le Monde avait tout de même publié un article de pleine page sur l’espéranto pour rétablir les faits et réparer le préjudice.
Comme dans la Caverne de Platon, un autre monde semble inimaginable, même si ça n’exige pas un effort surhumain de se faire un avis par une vision directe des choses, à la lumière du jour, et non à partir d’une image imprécise, inversée, déformée. Nous constatons encore l’effet néfaste de la pseudo-information livrée par des colporteurs de préjugés qui déshonorent la profession de journaliste. Certains commentaires à mes précédents articles donnent une idée de la déformation à laquelle peut conduire une telle pseudo information. L’affaire TV5-Europe avec Costa Gavras et la dérive d’une émission de Laurent Ruquier à la suite d’une citation du cinéaste Jean-Pierre Mocky publiée dans le journal 20 minutes montrent où cela peut conduire. Le chanteur Jacques Dutronc n’avait que trop raison.
Le professeur Umberto Eco avait lui-même considéré l’espéranto avec condescendance jusqu’au jour où, pour des raisons scientifiques, pour la préparation d’un cours au Collège de France sur le thème de La recherche de la langue parfaite (qui a fait l’objet d’un ouvrage publié en 1994 au Seuil et aussi en traduction espéranto), il fut amené à reconsidérer son attitude : “(...) il pourrait s’avérer que demain, dans une Europe unie, chaque pays refusant que la langue véhiculaire soit celle de l’autre, on arrive à accepter l’idée d’une langue véhiculaire artificielle.“ (Le Figaro, 19 août 1993, p. 11). C’est aussi par le fait d’avoir assisté en observateur au congrès universel de Prague, en 1996, que le professeur Robert Phillipson, un ancien du British Council, auteur de Linguistic Imperialism et English-only Europe ? a été conduit à avoir un avis conforme à la réalité : “Le cynisme à propos de l’espéranto a fait partie de notre éducation“.
Hormis Le Figaro et le quotidien suisse Le Temps, les médias français ont été particulièrement silencieux sur le Rapport Grin traitant de “L’enseignement des langues étrangères comme politique publique“, publié en octobre 2005 et rédigé sur demande du Haut Conseil de l’évaluation de l’école. Sans doute parce que l’auteur considère l’espéranto comme une proposition digne d’attention et d’examen et parce qu’il a l’audace traiter la question taboue de la situation de monopole de l’anglais, par exemple à propos “des risques politiques et culturels que comporte l’hégémonie linguistique“ et de “la position dominante des anglophones dans toute situation de négociation, de concurrence ou de conflit se déroulant en anglais“ .
Qu’en sera-t-il cette année, dans les jours prochains, chez les grands médias, y compris la TV, à propos du 119ème anniversaire de l’espéranto et du congrès mondial d’espéranto au pays qui a remporté la coupe de football ?
Quoi qu’il en soit, Internet sera toujours là. AgoraVox a démontré et aura toujours la possibilité de prouver son utilité, sa nécessité.
D’ici quelques jours, à l’occasion du congrès de Florence, un DVD libre de droit de copie intitulé Esperanto Elektronike permettra, pour un prix dérisoire, en plus de la possibilité d’apprendre la langue, d’avoir un vaste tour d’horizon en 25 langues sur ses aspects culturels et pratiques. Comme la version de Wikipedia en espéranto, qui a dépassé les 50 000 articles le 8 juillet 2006 et se classe en quinzième place sur 229 langues, ce DVD est le fruit d’une collaboration internationale dans laquelle prennent part de plus en plus de jeunes à qui l’étude de l’espéranto, par rapport à celle de l’anglais, a donné l’impression d’avoir chaussé des bottes de sept lieues.
381 réactions
-
Esperantulo
Salutoncxuviestassurlaforumofrancakuracisto ?
-
Esperantulo Salutoncxuviestassurlaforumofrancakuracisto ?
ne
-
(ah, cruelle interface qui vous fait poster où vous ne voulez pas...)
Monsieur Masson, voici quelques temps, m’a reproché de ne pas chercher à me renseigner. Touché au vif par cette pique cruelle, je répondis à son invitation, et en flânant sur la toile, j’en vins à découvrir une remarquable pièce de littérature que je livre à votre curiosité. Vraiment, il faut lire ça, si vous êtes déprimé, ça vous déridera instantanément.
http://www.esperanto-sat.info/article434.html
Quelques commentaires sur de modestes extraits de cette belle prose, que nous devons à un dénommé Masson, Henri, de Moutiers-les-Mauxfaits :
« L’histoire de l’Ido n’est pas aussi reluisante qu’il n’y paraît à travers les présentations que cherchent à répandre ses rares adeptes. »
Le fait qu’un langage est répandu est-elle un gage de qualité ? Monsieur Henri Masson, qui poste sur Agoravox, est d’avis que non (et je ne cesse de ressasser des chiffres sans significations, blablabla...). Mais à l’inverse, monsieur Masson Henri, dans son fief d’esperanto-sat, écrit que oui. Titanesque bataille de l’esprit entre deux autorités reconnues !
« Sur le plan juridique, il y a même lieu de noter que le Dr Zamenhof avait refusé aux idistes l’utilisation du nom “espéranto réformé“. »
Donc, le docteur Zamenhof, que Henri Masson nous présente comme un juste, bon et noble bienfaiteur de l’humanité, n’aimait pas qu’on vienne chasser sur ses terres. Attention, Masson Henri, vous allez vous attirer les foudres de l’autre !
« rien ne laissait présager la présentation subite, au moment décisif, de ce qui allait être nommé “Ido“. En effet, celui-ci ne figurait pas parmi les projets qui devaient être examinés et fut présenté à la sauvette. »
Et c’est alors qu’apparut le chevalier noir qui partit d’un rire tonitruant, et lança aux gardes du Cardinal, médusés : « Je reviendrai, et ma vengeance sera terrible ! ».
« Au moment du vote de la résolution, les trois comploteurs : le véritable instigateur de l’affaire de l’Ido, Louis Couturat, et ses acolytes Léopold Leau et Louis de Beaufront, étaient évidemment présents. »
Il est heureux que tous ces gens soient morts et enterrés depuis des lustres, sans quoi ils auraient sans doute fait un procès en diffamation à Masson Henri. Mais peut-être Henri Masson voudra-t-il ester afin de défendre la mémoire de ces langomaniaques d’un autre temps ?
« Le vote se déroula dans une totale irrégularité, et c’est même assez ahurissant que des scientifiques respectables, souvent mentionnés avec emphase par les idistes, aient été impliqués dans un coup aussi tordu. »
Oui, c’est ahurissant. Inoui. Incroyable. D’ailleurs, c’est bien simple, on n’est pas loin de ne pas y croire.
« Après coup, aussitôt qu’il comprit le stratagème, Baudoin de Courtenay claqua la porte de la Délégation »
Mais c’était trop tard, le fielleux chevalier noir emportait au coeur de la nuit complice la chaste Doña Isabel, jetée évanouie sur son sinistre étalon noir, cataclop cataclop...
« Couturat avait trouvé dans l’énigmatique Louis de Beaufront - un homme qui avait quelque chose à cacher - un homme de paille facile à manipuler pour trahir la confiance du Dr Zamenhof. »
Louis de Beaufront ou Ferdinand de Morcerf, c’est du pareil au même !
« Beaufront se faisait nommer marquis et c’est seulement en 1937 que le jour se fit dans le monde espérantophone sur sa véritable identité : il était enfant naturel d’une malheureuse nommée Chevreux. »
Nous quittons Dumas pour Hugo !
“De même que j’ai prophétisé autrefois la mort du volapük le jour même de sa naissance, de même avec une entière confiance, et sans crainte d’être démenti, je prophétise la mort de tout système qui prétendra s’opposer à l’espéranto. Vingt-cinq années de travail personnel, de recherches sur la question, m’obligent à voir, dans l’espéranto seul, la vraie solution du problème.”
Belle fenêtre ouverte sur les motivations de celui qui fut « premier espérantiste en France ». Promouvoir l’Esperanto devait-il servir à susciter la concorde, la paix et la coopération internationale ? Peut-être, mais la priorité, c’était de tuer le volapük et de causer « la mort de tout système qui prétendra s’opposer à l’espéranto ».
« Mais la rancœur le gagna lorsque Carlo Bourlet et Théophile Cart l’évincèrent de son rôle de premier plan après l’affaire Hachette. »
Mais puisqu’il était fourbe et cruel, comme tous les ennemis de l’espéranto, il se refusa à les défier en champ clos, comme un gentilhomme, et préféra ourdir contre eux un tortueux complot.
« William Thomas Stead, qui périt en 1912 dans la catastrophe du Titanic, accorda quant à lui une page mensuelle à l’espéranto dans la Review of Reviews dont il était l’éditeur. »
D’ailleurs, des trappeurs inuits n’avaient-ils pas décrit un homme, ressemblant de façon troublante au signalement de Louis de Beaufront, jeter un énorme glaçon à la mer du côté de Terre-Neuve quelques jours seulement avant le drame ?
« Il est peu vraisemblable qu’il y ait eu d’autres entourloupettes du genre de l’affaire de l’Ido dans toute l’histoire de l’invention de langues internationales. »
Peu vraisemblable, l’auteur a raison de le souligner. Un beau résumé, en vérité.
-
Слишком много букв
« D’ailleurs, des trappeurs inuits n’avaient-ils pas décrit un homme, ressemblant de façon troublante au signalement de Louis de Beaufront, jeter un énorme glaçon à la mer du côté de Terre-Neuve quelques jours seulement avant le drame ? »
Comment vous l’avez su ?..
« A moins que je ne vois quelque chose de différent de l’habituelle dissection des propos dont vous êtes spécialistes, j’éviterais de vous répondre afin de ne pas retomber ensemble dans le troll. »
Cherchez l’auteur
-
Excellente démonstration de l’esprit tordu de son auteur, esprit qui s’est manifesté depuis son premier commentaire.
On ne discute pas avec les brouettes : on les pousse.
-
Et pendant ce temps, l’espéranto avance...
J’ai reçu dernièrement un message du fondateur de MondEtur, une compagnie de soins et de services installée à Pattaya, en Thaïlande, dans un pays où l’espéranto est presque inconnu (on ne peut pas dire qu’il le soit beaucoup en France !). Sa devise est « Les espérantistes aident les peuples du monde ». Il invite à aller travailler là-bas pour aider les populations. Voilà plusieurs années que j’ai des échanges avec les responsable, J’elimir Pehar, qui vivait en Australie, et Zoran C’iric’ qui, durant les bombardements de l’Otan en Yougoslavie, envoyait des messages aux espérantistes à travers le monde. Ses messages ont été publiés sous le titre « Vespermesag’oj » (Messages du soir). Le site apparaît en espéranto, thaïlandais et anglais sur http://www.mondetur.net/
Par ailleurs, le Nigeria, pays anglophone, accueillera pour la première fois, du 15 au 17 décembre, un congrès d’espéranto à Badagry, dans l’État de Lagos.
Un espérantiste nigérian, qui enseigne l’anglais en Chine, visitera bientôt la France pour faire part, en espéranto, de son expérience. Le premier club qui l’accueillera sera celui de Rennes. Il a écrit un livre de science-fiction pour lequel il cherche un éditeur : « The Extinguished Planet ». Il a commencé à le traduire en espéranto. Beaucoup de ses écrits sont déjà parus dans la presse en espéranto et aussi anglophone.
Ce sont là quelques unes des très nombreuses applications de l’espéranto, et le plus-que-minable qui invite à ricaner sur l’affaire de l’ido, et qui démontre ainsi combien la « formation scientifique » lui est étrangère, devrait se rendre compte que rien de tel n’a été réalisé par cet avorton linguistique.
-
Asp
Delirium très mince, et trop long. Beaucoup de forums attendent avec impatience vos analyses. Vous gâchez vos talents avec ces espérantistes têtus.
-
Avant de jouer les inspecteur X ou de prétendre être assez fort pour traiter ce sujet par la dérision, vous feriez bien, monsieur Aesper, d’acquérir un minimum de culture (restreint à l’Histoire et non pas aux histoires !) et de connaissance des langues.
Si vous approfondissez vos recherches sur internet ( mais en triant le blé de l’ivraie, tout de même !) vous pourrez lire plus de cent articles de grands savants (oui, je sais vous n’êtes pas impressionné par ce genre !) qui contredisent et rendent vos affirmations dérisoires à la puissance 10.
-
-
Mais si Zalka tu peut le faire comme disait l’autre vla un site d’apprentissage
http://ikurso.esperanto-jeunes.org/fr/intro.php?temo=eo
commence par le cours en dix lecons il se fait rapidement puis tu peux faire gerda ensuite qui aprofondit pas mal
Perso j’ai fait le cour niveau 1(les 10 lecons) en 10 jours et les cours niveau 2 (gerda) en 1 mois
Pour un nul en anglais et en russe je suis très fière de moi, même agréablement surpris de ma comprehension actuelle de la langue ; vive moi, vive moi
Et voila comment faire un adepte
et une bonne pub
-
« L’histoire de l’Ido n’est pas aussi reluisante qu’il n’y paraît à travers les présentations que cherchent à répandre ses rares adeptes. »
« »L’histoire de l’Ido n’est pas aussi reluisante qu’il n’y paraît à travers les présentations que cherchent à répandre ses rares adeptes."
« Le fait qu’un langage est répandu est-elle un gage de qualité ? Monsieur Henri Masson, qui poste sur Agoravox, est d’avis que non (et je ne cesse de ressasser des chiffres sans significations, blablabla...). Mais à l’inverse, monsieur Masson Henri, dans son fief d’esperanto-sat, écrit que oui. Titanesque bataille de l’esprit entre deux autorités reconnues ! »
Il ne parle pas de la grammaire de la langue ou du nombre de locuteur,il parle de son histoire, comment elle est arriver, d’une maniere sournoise d’après l’histoire, une donné que je ne pourrait vérifié car pas né à cette époque
« Sur le plan juridique, il y a même lieu de noter que le Dr Zamenhof avait refusé aux idistes l’utilisation du nom “espéranto réformé“. »
Donc, le docteur Zamenhof, que Henri Masson nous présente comme un juste, bon et noble bienfaiteur de l’humanité, n’aimait pas qu’on vienne chasser sur ses terres. Attention, Masson Henri, vous allez vous attirer les foudres de l’autre !"
Il n’etait pas contre l’ido mais contre la sournoiserie des créateurs de l’ido,il s’est intérogé sur les réformes de l’ido et même d’autres réformes ne venant pas de l’ido cf lire L’homme qui défiat la tour de babel, enfin je ne l’ai jamais entendue de sa bouche car pas né cqfd
"De même que j’ai prophétisé autrefois la mort du volapük le jour même de sa naissance, de même avec une entière confiance, et sans crainte d’être démenti, je prophétise la mort de tout système qui prétendra s’opposer à l’espéranto. Vingt-cinq années de travail personnel, de recherches sur la question, m’obligent à voir, dans l’espéranto seul, la vraie solution du problème.”
Belle fenêtre ouverte sur les motivations de celui qui fut « premier espérantiste en France ». Promouvoir l’Esperanto devait-il servir à susciter la concorde, la paix et la coopération internationale ? Peut-être, mais la priorité, c’était de tuer le volapük et de causer « la mort de tout système qui prétendra s’opposer à l’espéranto »." j’espere que ous parlez bien de Beaufront et pas de Zamenof, qui lui avait écrit une lettre au père du volapuk lui donnant pas mal d’information
De toute facon je pense perso que l’ido se serait ratatiné de lui même car j’ai regardé l’ido et j’y es trouver certains points grammaticaux qui complique l’aprentissage de l’ido contrairement à l’esperanto
-
« De toute facon je pense perso que l’ido se serait ratatiné de lui même car j’ai regardé l’ido et j’y es trouver certains points grammaticaux qui complique l’aprentissage de l’ido contrairement à l’esperanto »
C’est déjà vrai pour les locuteurs des langues sources de l’espéranto mais ça l’est à plus forte raison pour les locuteurs de langues totalement différentes, en particulier les langues asiatiques, sémitiques, etc.
Le professeur Waringhien avait fait une étude comparative en ce sens sur l’espéranto, l’ido et l’Occidental (nommé plus tard « Interlingue »), et avait conclu que l’espéranto arrivait à un total de 34 points contre 28 pour l’Occidental et 24 pour l’ido sur la base de 10 critères dont celui de la facilité pour des non-Européens. Aux Pays-Bas, le Professseur W. Manders, dans une étude intitulée « Vijf Kunstallen » (Cinq langues construites - 1947, comparaison de l’espéranto avec quatre langues restées à l’état de projet, sans applications concrètes ) en était aussi arrivé à la conclusion de la supériorité de l’espéranto.
Le fait d’envoyer plusieurs fois un commentaire avec le même contenu est une pure manifestation d’infantilisme psychique particulièrement grave chez quelqu’un qui se prétend de formation scientifique et qui se donne le pseudonyme pompeux d’explorateur. Et le fait d’envoyer des commentaires débiles sous des identités et IP différents n’y change rien : un Béni-oui-oui de Bénichou plus-que-minable reste plus-que-minable en faisant usage de tels procédés et quand, en plus il se plante à chaque fois qu’il en rajoute en croyant avoir déjà tout compris.
-
Henri Masson 26 août 2006 09:03
Pour plus de détail sur ce que je viens d’écrire voir « L’équité, ça commence au bout de la langue » sur : http://www.esperanto-sat.info/article436.html
-
on dit pas superiorité on dit avantage ca fait moins je te prend de haut Mr Henri
-
-
Que Mr Henri MASSON me pardonne, mais je vais encore prendre le rôle de « Monsieur-je-sais-tout-sans-connaître-mon-sujet » comme il aime à m’affubler. Donc, ne connaissant pas mon sujet, j’aimerais développer 3 points en rapport avec vos réponses dignes de discours castristes du meilleur cru.
Point n°1 : Or donc, l’anglais (ou plutôt l’américain), c’est mal. Peut-être est-ce du au fait que l’espéranto digère mal les emprunts à l’anglais ?
À l’époque où l’espéranto a été inventé, la langue des échanges internationaux était le français. L’espéranto a été inventé dans ce contexte. Le français avait l’avantage de permettre à l’espéranto d’intégrer les néologismes plus facilement, puisque le vocabulaire français est descriptif, comme celui de l’espéranto. Aujourd’hui, la suprématie économique et scientifique des pays anglo-saxons fait en sorte que la plupart des emprunts étrangers proviennent de l’anglais, langue évocative. L’espéranto se retrouve donc obligé de calquer le schéma morphologique de l’anglais (komputilo=ordinateur) et donc, d’ajouter de nouveaux lexèmes de base à son lexique, ou d’inventer des mots qui reproduisent, à partir des racines de base de la langue, le concept sous-entendu par l’anglais (restaùrkopio=copie de restauration/back up file=fichier de retour en arrière). Le français vit le même problème. Mais là où le bât blesse, c’est que la faiblesse phonétique de l’espéranto l’oblige à privilégier la seconde formule (de reconstitution sémantique par juxtaposition de lexèmes), par soucis de préserver l’univocité sémantique maximale, qui serait compromise par l’absorbtion de nombre de lexèmes de l’anglais semblables aux racines de l’espéranto. Le résultat est une langue aux mots plus longs que ceux de l’anglais, dans les domaines techniques. Mais, par comparaison, un texte en espéranto arrive à mi-chemin, entre une traduction anglaise et française, en termes de longueur.
Point N°2 : Il se trouve, Monsieur MASSON, qu’en plus de dictionnaire de français, d’anglais et de japonais, j’ai aussi un dictionnaire d’Espéranto chez moi. En rentrant hier soir dans ma maisonnée, j’ai sorti l’ancêtre de son rayonnage et je l’ai consulté. Et, ne vous en déplaise, j’y ai trouvé quelques problèmes que je vous livre tout de go :
a) - L’espéranto gère mal les noms propres : En effet, contrairement à l’anglais, qui permet de dire « Mustafa’s place » par la simple adjonction d’un s génitif (oui, l’anglais conserve des traces de ses origines de langue à déclinaisons !), l’espéranto voulait traiter les noms propres selon les mêmes règles grammaticales qui s’appliquaient aux noms communs : adjonction du -a de l’adjectif (Massona=Massonesque), du -e de l’adverbe (Massone=à la manière de Masson). Cette règle s’applique mal, par exemple, aux Asiatiques ou aux Africains.
b) - L’espéranto traîne des erreurs depuis son apparition : Vous aurez sans doute lu que l’inventeur de l’espéranto, Zamenhof, a vu ses réformes refusées en bloc par les premiers espérantistes. Si Zamenhof avait disposé d’un ordinateur, il aurait tout de suite remarqué, par exemple, qu’il avait attribué deux sens à zono : zone et ceinture. C’est pourquoi, aujourd’hui encore, le mot mamzono peut signifier la zone des seins et soutien-gorge. Ces erreurs ne sont vraiment pas nombreuses, mais elles existent. Zamenhof a également proposé d’éliminer la lettre , s’apercevant finalement que ce son n’était pas assez répandu dans le monde. Ce son existe bel et bien dans plusieurs langues (espagnol : j, allemand : ch, arabe : kh, etc.), mais il est rare et difficilement prononçable par les personnes dont la langue maternelle ne l’inclut pas.
c) - La pauvreté phonétique de l’espéranto multiplie les risques de glissements sémantiques dus à des glissements phonétiques : L’inventeur de l’espéranto a voulu réduire le champ phonétique de la langue à sa plus simple expression, afin de favoriser l’internationalité des phonèmes exploités. Le résultat est évidemment une langue à l’orthographe et à la prononciation régulières, mais allergique aux erreurs. La faiblesse la plus évidente provient des étudiants d’espéranto asiatiques comme les Chinois ou les Japonais, qui ne font pas la différence entre les sons l et r, qui diront allégrement, à propos de Hong Kong, « Unu rando, du sistemoj » (Un bord, deux systèmes) au lieu de « Unu lando, du sistemoj » (Un pays, deux systèmes). De plus, il demeure que la décision des espérantistes de conserver un fonds phonétique réduit a une contrepartie, au niveau écrit : alors qu’il est possible de reconstituer un mot anglais ou français à partir d’un mot mal orthographié (Dictionarry=Dictionary / Dictionaire=Dictionnaire), l’espéranto est plus allergique aux fautes de frappe, puisque la moindre erreur peut mener à un malentendu (Vorttaro=Tare d’un mot / Vortaro=Dictionnaire).
Point N°3 : Ce la concerne vos déclaration disant que l’Espéranto est LA langue la plus simple et la mieux placée pour devenir langue universelle.
Apparement, tout le monde n’est pas de cet avis. Selon Ric Berger[« Esperanto o Interlingua »], repris par Pierre Burney[« Les langues internationales, collection Que sais-je ? »], l’interlingua serait plus facile à comprendre immédiatement mais plus difficile à utiliser activement que l’esperanto. De par ses origines, l’interlingua sera plus accessible aux personnes qui ont déjà étudié le latin ou une langue latine.
Bien sûr, Monsieur Masson, je me suis encore exprimé sur un sujet que je ne connais pas. Tout ce que je viens d’écrire n’est que billevesées et stupidités issues de mon cerveau malade et de mon comportement infantile. Je ne suis qu’un bête internaute ignorant dont le plus grand plaisir est de souligner... Pardon, d’inventer des points négatifs sur cet excellent (Roulements de tambours), ce magnifique (Sonnez trompettes !), ce superbe (Claironnez hautbois !) ES-PE-RAN-TO ! (ta-dâââââââ !)
Donc, dans un accès de bonté inopinée, je vais vous conseiller : Envoyez moi un billet d’avion pour la Corée du Nord ou le Turkmenistan. Le simple fait de dénigrer quoi que ce soit là-bas est puni au pire par de la prison à vie et au mieux par une corde autour du cou. Je pense qu’alors vous pourrez dormir tranquille sur vos deux oreilles.
Ah, au fait, j’allais oublier : Le fameux complot de l’individu qui prend plusieurs adresses IP pour poster sous différents noms... Vous allez bientôt nous ressortir le protocole de Sion pour nous expliquer l’origine du complot qui vise ce thread ?
-
Toq uqbar
Ah, enfin ! Enfin le masque tombe et le réformateur idiste apparaît... Ces discussions n’ont-elles pas davantage leur place sur un forum d’espérantistes ? Rien à voir en tout cas avec le thème de l’article, le mur de la désinformation qui se lézarde.
Non content d’être idiste ou réformateur, ce qui serait respectable si la forme était plus polie et le fond plus sensé, vous êtes aussi adepte du point godwin en commençant le message par Castro et en finissant par la Corée du nord. !
-
« Le fameux complot de l’individu qui prend plusieurs adresses IP pour poster sous différents noms... »
C’est moi qui en ai parlé, pas M. Masson
Le mot « complot » est mal choisi, car pour l’ourdir, il faut être plusieurs
Leçon du français : thread = fil (de discussion)
« l’espéranto digère mal les emprunts à l’anglais »
Au contraire, plutôt bien.
Au sujet de noms propres : il n’est pas nécessaire de les espérantiser, cf. PMEG.
« les Chinois ou les Japonais, qui ne font pas la différence entre les sons l et r »
??? Meuh si, ils la font.
« De par ses origines, l’interlingua sera plus accessible aux personnes qui ont déjà étudié le latin ou une langue latine. »
Si ma grand-mère en avait, on l’appellerait grand-père... Et les autres alors, en avant marche apprendre le latin ?
« Tout ce que je viens d’écrire n’est que billevesées et stupidités issues de mon cerveau malade et de mon comportement infantile. »
Qui pourrait vous connaître mieux que vous-même ?.. Sur ce point, je me remets à votre diagnostic.
« Envoyez moi un billet d’avion pour la Corée du Nord ou le Turkmenistan »
Allez-y, si tel est votre désir. Nous, ça ne nous regarde pas.
« Je pense qu’alors vous pourrez dormir tranquille sur vos deux oreilles. »
Croyez-moi, vous ne perturbez pas not’ sommeil
Que les remords ne vous consument pas
Ceci dit, vos idées ont fait leur chemin dans mon esprit, et voici le projet d’une langue internationale qui satisfera plus qu’un :
Projet de création, dans un avenir très proche, d’une super-langue mondiale (basée sur la langue russe, pour la communication internationale)
ou
Linguistes de tous les pays, inquiétez-vous !
Il est proposé de construire une nouvelle langue mondiale, à partir de la langue russe, grace aux améliorations suivantes :
Grammaire et fonctionnement de la langue
— élargir les temps (sur le modèle de l’anglais avec ajouts) - 20 temps verbaux environ ;
— élargir les déclinaisons sur le modèle du tabassaran et des autres langues - environ 50 déclinaisons ;
— élargir les genres du nom sur le modèle du swahili - 15 à 18 genres environ ;
— élargir la catégorie du pronom personnel (1ère personne) sur le modèle des peuples du Nord - 5 pronoms ;
— augmenter la quantité de dérivés verbaux (comme les participes) sur le modèle du latin - 40 dérivés environ ;
— augmenter la quantité des déclinaisons pour les noms et les adjectifs (8 à 10 déclinaisons) et des conjugaisons pour les verbes (12 conjugaisons environ + les 16 binyans de l’hébreu) ; en plus, conjuguer certains adjectifs ;
— garder le système de terminaisons du russe ;
— introduire un système d’articles basé sur l’allemand (suivant le nombre des genres et des déclinaisons) ;
— introduire des suffixes numéraux pour chaque objet - 1000 suffixes environ ;
— créer des mots à l’aide des postfixes, préfixes, infixes, postprépositions, interjections et liaisons ;
— introduire 8 à 10 tons (sur le modèle du chinois et du vietnamien) ; on peut laisser certains mots et expressions sans ton ;
— augmenter le nombre de phonèmes jusqu’à 60 ; chaque consonne aura une variante mouillée, et chaque voyelle aura une variante longue ;
— introduire 35 diphtongues et 50 combinaisons de consonnes ;
— élargir le système des signes de ponctuation, ainsi que les possibilités de la formation des phrases composées et des rapports réciproques entre les propositions et les mots dans le cadre d’une phrase ou d’une expression ;
— pour chaque règle, élaborer 30 exceptions ou plus.
Écriture
— utiliser le cyrillique pour écrire les parties variables des mots, ainsi que les compléments, les déterminants, les adverbes et certains autres mots ;
— les racines des noms, adjectifs, verbes et certains adverbes seront écrits avec les idéogrammes chinois ;
— écrire en grec les mots d’origine grecque ;
— les emprunts du latin, ainsi que les mots les plus amusants venus des langues européennes, tout comme les noms européens (géographiques et autres) seront écrits avec l’alphabet latin (de préférence en caractères gothiques) ;
— les mots d’origine réellement russe seront écrits en slavon ;
— les titres et les en-têtes seront en sanscrit (pour les petits en-têtes, l’utilisation du hindi est admise) ;
— renvois, notes et commentaires seront écrits avec l’alphabet arabe (l’écriture arabe peut aussi être utilisée par un auteur pour souligner telle ou telle pensée, afin d’assurer une expressivité supplémentaire par rapport au cursive ou à l’e s p a c e m e n t) ;
— les titres des dessins et des illustrations seront écrits avec les runes scandinaves (les fans de Tolkien peuvent utiliser les runes elfiques) ;
— les annonces publicitaires dans les journaux seront écrites en géorgien (les Arméniens peuvent écrire en arménien) - de toute façon, personne ne les lira ;
— écrire en russe la ligne déroulante en bas de l’écran télévisé - pas la peine d’embêter les sourds et les malentendants ;
— pour les citations des auteurs anciens : écrire à l’aide des hiéroglyphes égyptiens et de l’écriture cunéiforme ;
— pour les citations des auteurs juifs, écrire avec l’alphabet hébreu ;
— les documents particulièrement complexes seront écrits à l’encre en idéogrammes chinois ;
— pour les voeux de la Saint-Valentin et les lettres d’amour utiliser l’écriture tibétaine ;
— mettre les SMS aux caractères hiragana japonais, et le courrier électronique aux katakana ;
— écrire les noms des footballeurs sur les maillots en alphabet coréen.
Il est également proposé de réformer le système des noms propres. Chaque nom devra inclure :
1) les bons vieux nom et patronyme ; 2) un long et rude nom de famille à l’allemande ; 3) une brochette de prénoms espagnols en grande quantité (nombre non limité) ; 4) une série de terminaisons à l’extrême-orientale ; 5) un caractère indien (pour rigoler) ; 6) un nom de famille africain imprononçable (pour que la vie ne paraisse pas trop facile).
En plus, on encouragera l’utilisation des particules “de la”, “van der” et “el-Ali”. Exemple : Ivan Aleksandrovitch de la Grünebergehaarlsson van der Juan Ricardo García González Santiago da Silva Blanco Jin Tsian Pu Suey Makayama el-Ali Bhai Bhai Mdbguinmka, ou Vania tout court.
Lexique
— Il doit exister pour chaque notion au moins quatre mots, basés sur les racines slaves (russe, ukrainien, tchèque, serbo-croate), germaniques (allemand, anglais, suédois, ancien islandais), latines (latin, français, espagnol, italien) et chinoises. Pour chaque variante, une sphère d’utilisation sera définie. De façon épisodique seront utilisés les mots d’origine grecque, celte, arabe, hindi et japonaise.
— Les personnes qui veulent briller par leurs connaissances peuvent utiliser les mots d’origine aztèque, iroquoise, cherokee, algonquine et dakotaise, ainsi que laotienne et vietnamienne ;
— Les personnes fières de leurs origines provinciales peuvent utiliser les racines venant des langues shona, ndébélé et haoussa ;
— Les personnes fières de leur appartenance à une capitale peuvent utiliser les racines du khmer, langue parlée dans la capitale de Cambodge - Phnom Penh ;
— Les personnes aimant le lard peuvent dire “horilka” (1) à la place de “vodka” ;
— Les personnes portant le sombrero peuvent dire “tequila” à la place de “vodka” ;
— Les personnes aimant la bière blonde peuvent dire “Oh mein Gott !” à la place de “Oh my God !”
— Les personnes aimant la bière brune peuvent dire “It’s fantastic !” à la place de “Das ist fantastisch !”
— Les personnes avec l’épicanthus très marqué peuvent dire “pirossiki” à la place de “pirojki” (2) ;
— Les personnes aimant les pâtes peuvent dire “calcio” à la place de “football” ;
— Les personnes aimant les sons claquants peuvent utiliser les mots zoulous ;
— Les personnes aimant siffler peuvent utiliser les mots du silbo des îles Canaries ;
— Les personnes aimant s’asseoir sur les clous et faire le poirier sur la tête peuvent utiliser les mots du bengali, tamoul et pali ;
— Les personnes désirant démontrer leur lenteur peuvent utiliser les mots de l’estonien ;
— Les personnes qui n’ont rien à dire peuvent utiliser les mots d’une langue polynésienne à neuf lettres ;
— Les personnes voulant rester incomprises peuvent user de la langue esquimau ;
— Les chamans sibériens peuvent désormais utiliser n’importe quelle langue d’Europe, d’Asie et d’Afrique pour parler en ventriloque !
— Les personnes aimant se quereller peuvent utiliser les jurons les plus colorés de toutes les langues de ce côté de la Grande Ourse !
— Les personnes qui veulent ressembler à Zidane mais pas à Ben Laden, peuvent utiliser les mots berbères à la place des mots arabes ;
— Les personnes d’une certaine nationalité peuvent continuer à parler avec un accent caucasien ;
— Les fans de tatouages peuvent utiliser les mots de la langue maorie ;
— Les personnes désirant établir le contact avec les petits hommes verts peuvent utiliser les mots des langues d’Aldébaran, Arcture, Canopus, Deneb, Altaïr (constellation de l’Aigle), ainsi que le dialecte proximien de la langue alpha-centaurienne ;
— Les personnes qui n’ont pas fait de séjours dans un hôpital psychiatrique depuis longtemps, peuvent utiliser les mots de la langue parlée dans la galaxie Kin-Dza-Dza (3) ;
— Les fans de l’équipe nationale tchèque et de Detroit Red Wings peuvent utiliser les mots venant du patois parlé sur l’astéroïde Dominik Hašek ;
— Les personnes à qui tout ça ne suffit toujours pas peuvent utiliser le sumérien.
PouchkEntine (Roman Tsyrouliov et Kirill Entine)
-
Tlön Uqbar, vous êtes très convaincant. Les faits que vous citez sont incontestables et c’est une logique rigoureuse qui vous mène à vos conclusions. Mais l’expérience pratique relativise ce que vous dites. J’ai beaucoup utilisé l’anglais quand je travaillais en Asie orientale. J’y ai aussi beaucoup utilisé l’espéranto. Je sais donc par expérience que celui-ci y fonctionne mieux que l’anglais. Je me limiterai à l’exemple de la prononciation.
S’il est vrai que la différenciation « r / l » n’est facile ni pour les Chinois ni pour les Japonais, elle gêne beaucoup moins en espéranto qu’en anglais. Les couples du type *lando*/*rando* sont peu nombreux par rapport aux innombrables *law*/*raw*, wild*/*wired*,*road*/*load*, *call*/*core*, *lock*/*rock*, etc. qui peuplent le lexique anglo-américain. Par exemple, vous entendez une syllabe confuse qui semble se terminer par /ait/ et il faut que votre cerveau décide s’il s’agit de *light*, *right*, *rite* ou *write*, ce qui veut dire qu’il doit choisir entre « léger », « lumière », « exact », « rectiligne », « (un) droit », « réparer (un tort) », « rite » et « écrire ». Selon l’accent, « blanc », « ligne », « vin » peuvent s’ajouter à cette question à choix multiples (les Chinois et les Vietnamiens ont tendance à remplacer par un / n / toutes les consonnes finales autres que / s / et / z /). N’est-ce pas beaucoup pour une syllabe passée en une fraction de seconde ?
L’espéranto est nettement plus compréhensible à l’oreille. La voyelle finale donne au cerveau un moment de repos pour s’orienter parmi tous les cas possibles (elle favorise aussi la concision — *sisteme* est plus court que *systematically*, *mi trajnis* que *I came by train* et *kadre de* que *within the framework of* — sans que la clarté y perde quoi que ce soit). Par ailleurs, les mots anglais précités (*light* etc.) peuvent se retrouver dans le même contexte, alors qu’en espéranto, le contexte élimine d’emblée l’hésitation entre *lumo* et *rumo*, entre *lekta* et *rekta*, et la plupart des autres paires de ce genre. En outre, beaucoup de peuples, notamment en Asie, n’arrivent pas à prononcer les groupes de consonnes par lesquels se terminent bon nombre de mots anglais : /ld /, / nds /, / rst /, / sts /, / cts /, etc. de sorte que *lock*, *rock*, *lot* et *rot* deviennent très difficiles à distinguer, alors qu’en espéranto plus de 99% des mots d’une phrase se terminent par une voyelle, une semi-voyelle, un /n/ ou un /s/, qui sont justement les sons faciles à prononcer en position finale par tous les peuples non occidentaux. Quant aux multiples sons vocaliques anglais, ils posent bien plus de problèmes à la plupart des peuples que les cinq voyelles claires de l’espéranto. Peu de Français, d’Italiens, de Slaves, de Latino-Américains, de Japonais, d’Arabes réussissent à faire la distinction enter *seeks* et *six*, *six* et *sex*, *sex* et *sacks*, *sacks*, *sucks* et *socks*. Comme le même problème se repose avec presque tous les mots courants, dont beaucoup sont monosyllabiques, la phonétique anglaise est une torture, et une source de confusion, pour bien des habitants de notre planète. En Asie, la confusion est fréquente entre *thirty*, *thirteen*, *fourty* et *fourteen*, de même qu’entre *first* et *third*, alors qu’il n’y a aucun problème, ni au moment de l’émission des sons, ni au moment où il s’agit de les comprendre, avec les mots correspondants en espéranto : *tridek*, *dektri*, *kvardek*, *dekkvar*, *unua*, *tria*. Croyez-moi, l’espéranto est beaucoup plus pratique.
Vous pourrez trouver quelques témoignages d’Asiatiques sur l’anglais et l’espéranto sur http://claudepiron.free.fr/articlesenfrancais/easie.htm .
-
Henri Masson 26 août 2006 15:31
Ce n’est pas connaître une chose que de recopier bêtement ce qui est écrit. Si l’anglais a des avantages, ils sont contrebalancés en espéranto par d’autres avantages. Voir le tableau comparatif sur http://www.esperanto-sat.info/article190.html
Si la concision de l’anglais peut être un avantage, elle se fait très fréquemment au prix de l’imprécision, ce qui est plus grave entre personnes non natives d’origines linguistiques différentes. Si un spécialiste aussi éminent de l’anglais que le professeur John Wells http://www.phon.ucl.ac.uk/home/wells/ , plaide pour l’espéranto, qu’il maîtrise à la perfection, son avis, plus récent, vaut certainement plus que celui de Burney (1962) qui ne se fie, sans le connaître, qu’à des choses écrites par d’autres qui n’en savaient pas forcément plus que lui.
D’autres linguistes, natifs anglophones, ont aussi plaidé pour l’espéranto, tels que le prof. William Edward Collinson, qui fut directeur d’IALA et dont j’ai déjà cité l’avis. Un point de vue objectif a aussi été donné par le prof. Peter G. Forster, l’auteur d’un ouvrage intitulé « The Esperanto Movement » (Mouton Publishers , La Haye, 1982, 414 p.). J’avais pu constater à Londres, lors d’une conférence que j’avais été invité à présenter en espéranto sur SAT, qu’il le parlait parfaitement. Je ne crois pas que l’on puisse non plus passer l’avis du professeur Umberto Eco qui, bien que sceptique au départ, après l’avoir étudié pour préparer un cours au Collège de France, est arrivé à la conclusion, à propos de cette langue : “Du point de vue linguistique, elle suit vraiment des critères d’économie et d’efficacité qui sont admirables.“ (lors d’un entretien avec Paul Amar, sur « Paris Première », 27 février 1996)
En ce qui concerne le point 2 a, je me demande pourquoi l’espéranto serait si bien accepté en Afrique et en Asie si un seul détail linguistique était réellement gênant. Que l’on écoute les émissions en espéranto de radio Chine Internationale : http://es.chinabroadcast.cn/
Pour le point 2b, je n’ai jamais eu de problèmes de ce genre. En tous cas, ces petits détails ont donné des ressources au plus grand des humoristes de l’espéranto, Raymond Schwartz, pour écrire et dire de nombreux jeux de mots et calembours, par exemple katastrofo —> kata strofo (strophe de chat), "katolika —> kato lika (chat qui laisse fuir ou couler un liquide). Et après ? Faut-il stupidement ignorer le contexte ? Des recherches ont montré que les 850 mots de base du vocabulaire anglais ont 21 870 significations différentes. Est-ce mieux ?
Pour le point 2c, le problème du « l » et du « r » n’existe-t-il pas pour des chinois qui parlent en anglais ? Un peu de sérieux ! L’exemple du « Vortaro » est tout aussi ridicule car le contexte permet d’emblée de comprendre de quoi il s’agit.
Point 3 à propos de Ric Berger. Il est évident que Ric Berger, qui était le principal moteur de l’Interlingua, ne pouvait plaider que pour ce projet. Sa revue « Revista » est disparue depuis plus d’un quart de siècle. Pourquoi donc parler des absents ? Le déclin de l’Interlingua a commencé lorsque la richissime Mrs Morris, milliardaire étasunienne, après sa conversion au catholicisme, n’a plus accordé le moindre sou à IALA et à l’interlingua. A l’avis de Ric Berger, on peut tout aussi bien opposer celui de William Gilbert, l’auteur de « Planlingvaj Problemoj » (Stafeto, La Laguna de Tenerife, 1962) qui est venu à l’espéranto après avoir été chez l’Occidental et qui avait aussi étudié l’Interlingua avant de se fixer sur l’espéranto. Ou aussi à l’avis d’Edo Bernasconi (Suisse) qui connaît aussi très bien l’Ido : « Nous voyons donc qu’il n’est pas vrai que ’l’espéranto par son existence désavantage l’idée même — qui est cependant si belle — d’une langue auxiliaire pour tous les peuples’. Nous constatons que, si une langue nuit vraiment à l’idée de langue internationale, c’est l’Interlingua : en fait, si quelqu’un voulait démontrer qu’une langue construite peut vivre, (ou au maximum peut vivoter), il devrait examiner seulement la situation de l’Interlingua sur les niveaux et linguistique et social ». (Traduit de « Esperanto aù Interlingua », Edo Bernasconi, Studoj, KCE, La Chaux-de-Fonds, Suisse, 1977, p. 140). Voir aussi (en anglais) : http://donh.best.vwh.net/Languages/novlatin.html
Ensuite, il n’est pas impossible que Burney, auteur d’ouvrages sur le français, ne voyait pas d’un bon oeil la concurrence d’autres langues nationales au français.
Il faut rappeler aussi l’avis du professeur André Martinet qui avait répondu à la revue « Esperanto » : « Le problème d’une langue de communication internationale se présente actuellement comme un conflit entre une langue planifiée, l’espéranto, au sujet de laquelle on sait qu’elle fonctionne de façon satisfaisante pour ses utilisateurs, et une langue nationale hégémonique qui, comme nous le savons tous, est l’anglais. » Il n’avait pas pris l’Interlingua en compte, alors qu’il ne pouvait en ignorer l’existence puisqu’il avait occupé des fonctions de haut niveau au sein de l’IALA jusqu’en 1948 (direction de la recherche). Il est d’ailleurs amusant que les thèses de Gode « Cinque theses a clavar ad le portas de Babel » sont-elles mêmes censurées par l’Union Mundial pro Interlingua !
La démarche de l’Interlingua était erronée au départ. Donc il faut avoir l’esprit critique sur ce qui est écrit, y compris pour ou contre l’espéranto, et se baser sur des faits : l’espéranto fonctionne. Il se trouve que je suis en train de collecter des informations récentes pour la rubrique des brèves du supplément en français de La SAGO et je m’aperçois qu’il est difficile de faire un choix. Rien de tel pour l’ido ou l’interlingua ou à tout instant il ne se passe rien.
Il est évident qu’aucune langue au monde n’est parfaite ou peut l’être. L’espéranto est sans nul doute la moins imparfaite. Umberto Eco l’a démontré. Nul part je n’ai écrit qu’elle était parfaite (elle peut cependant l’être pour certains usages), mais elle s’approche le plus de la perfection.
En conclusion, c’est donc curieux, ces démonstrations-bidon, tout à fait dans le style pseudo-scientifique de l’« explorateur » plus-que-minable.
PS - A propos de sectes américaines. Entendu ce midi sur « France Info » : « Souvent il y a une espèce de désespérance que l’on commence à lire sur les visages. Ils s’enferment avec leurs secrets. On assiste souvent à des problèmes d’infanticides. C’est-à-dire les femmes ne gardent pas leurs enfants parce qu’elles savent qu’il n’y a plus d’avenir pour ces enfants. Je pense aux Mlabri du nord-est de la Thaïlande. Il ne reste plus que 215 personnes et 150 sont entre les mains d’une secte religieuse américaine, très dure, qui essaie de les convertir mais pas avec des méthodes douces. Et là, on sent qu’il y a une véritable désespérance. Donc ils fuient la secte, ils vont en forêt. Mais il n’y a plus assez de forêt pour vivre alors ils reviennent à la secte lorsque, poussés par la faim, ils sont obligés de venir quémander de la nourriture. Et là, on assiste à une espèce de désespérance qui est assez dramatique. »
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-info/chroniques/aventuriers/ Ce n’est pas Bush, pour qui l’argent n’a pas d’odeur, qui s’en plaindra, vu qu’elles font entrer de l’argent aux EUA. Vive la « liberté »... du renard dans le poulailler !
-
-
« Point n°1 : Or donc, l’anglais (ou plutôt l’américain), c’est mal. Peut-être est-ce du au fait que l’espéranto digère mal les emprunts à l’anglais ? »
Non l’anglais n’est pas mal en soit il a ses défaut et ses incovénients par rapports à d’autres langues et comme toute langue, mais plutot inadapté dans la comunication internationnale en comparaison à l’esperanto cf toujours voir site claude piron
« À l’époque où l’espéranto a été inventé, la langue des échanges internationaux était le français. L’espéranto a été inventé dans ce contexte. Le français avait l’avantage de permettre à l’espéranto d’intégrer les néologismes plus facilement, puisque le vocabulaire français est descriptif, comme celui de l’espéranto. Aujourd’hui, la suprématie économique et scientifique des pays anglo-saxons fait en sorte que la plupart des emprunts étrangers proviennent de l’anglais, langue évocative. L’espéranto se retrouve donc obligé de calquer le schéma morphologique de l’anglais (komputilo=ordinateur) et donc, d’ajouter de nouveaux lexèmes de base à son lexique, ou d’inventer des mots qui reproduisent, à partir des racines de base de la langue, le concept sous-entendu par l’anglais (restaùrkopio=copie de restauration/back up file=fichier de retour en arrière). Le français vit le même problème. Mais là où le bât blesse, c’est que la faiblesse phonétique de l’espéranto l’oblige à privilégier la seconde formule (de reconstitution sémantique par juxtaposition de lexèmes), par soucis de préserver l’univocité sémantique maximale, qui serait compromise par l’absorbtion de nombre de lexèmes de l’anglais semblables aux racines de l’espéranto. Le résultat est une langue aux mots plus longs que ceux de l’anglais, dans les domaines techniques. Mais, par comparaison, un texte en espéranto arrive à mi-chemin, entre une traduction anglaise et française, en termes de longueur. »
))Et donc ce doit etre la longueur du texte qui doit jouée, pour moi c’est surtout une comprehension rapide et clair qui doit jouer. Perso même si dans un texte un mot est long je le comprend très vite car je connait les lexemes, et même par foisplus vite que certains mots de ma propre langue ( il existe aussi en espranto des mots emprintés d’autres langue par exemple de l’anglais pour remplacer un mottrop long à cause du nombre très important d’élément ; regel 15 ou 16 je sais plus de l’esperanto)
Point N°2 : Il se trouve, Monsieur MASSON, qu’en plus de dictionnaire de français, d’anglais et de japonais, j’ai aussi un dictionnaire d’Espéranto chez moi. En rentrant hier soir dans ma maisonnée, j’ai sorti l’ancêtre de son rayonnage et je l’ai consulté. Et, ne vous en déplaise, j’y ai trouvé quelques problèmes que je vous livre tout de go :
a) - L’espéranto gère mal les noms propres : En effet, contrairement à l’anglais, qui permet de dire « Mustafa’s place » par la simple adjonction d’un s génitif (oui, l’anglais conserve des traces de ses origines de langue à déclinaisons !), l’espéranto voulait traiter les noms propres selon les mêmes règles grammaticales qui s’appliquaient aux noms communs : adjonction du -a de l’adjectif (Massona=Massonesque), du -e de l’adverbe (Massone=à la manière de Masson). Cette règle s’applique mal, par exemple, aux Asiatiques ou aux Africains.
)) A oui pour les noms propres et surtout de pays c’est sur, la je suis d’accord ca pose un gros problème , j’ai meme poser la questions et fait beaucoup de recherche ; ne trouvant pas de réponse claire et franche j’ai fais bosser mon cerveau et oui j’en est un et j’ai trouver une magnifique solution et qui marche tout le temps dans les traductions je met ul qui veut dire individu ou ar qui veut dire membre de donc franculo=un francais ou francaro= un membre de france et plus cours aussifranco un francais pour le mon de pays j’ai truc aussi qui marche à chaque fois mais la je le dit pas faut pas que je donne toutes les reponses quand même ; et je ne sais toujours pas parler anglais !!!
b) - L’espéranto traîne des erreurs depuis son apparition : Vous aurez sans doute lu que l’inventeur de l’espéranto, Zamenhof, a vu ses réformes refusées en bloc par les premiers espérantistes. Si Zamenhof avait disposé d’un ordinateur, il aurait tout de suite remarqué, par exemple, qu’il avait attribué deux sens à zono : zone et ceinture. C’est pourquoi, aujourd’hui encore, le mot mamzono peut signifier la zone des seins et soutien-gorge. Ces erreurs ne sont vraiment pas nombreuses, mais elles existent. Zamenhof a également proposé d’éliminer la lettre , s’apercevant finalement que ce son n’était pas assez répandu dans le monde. Ce son existe bel et bien dans plusieurs langues (espagnol : j, allemand : ch, arabe : kh, etc.), mais il est rare et difficilement prononçable par les personnes dont la langue maternelle ne l’inclut pas.
))ho la la les doubles sens dans toute langue il y en a et même beaucoup rien qu’en francais, l’esperanto n’y echappe pas, quand je m’amuse sur certaines traductions j’ai beaucoup plus de mal de passer du francais en esperanto car justement il y trop de double sens en francais alors que dans l’autre sens pour l’instant je ne me suis pas planté et que l’on ne parle pas de son dificillement prononcable, l’anglais et le chinois qui lui avec tous ses tons et ben merci Mais c’est vrai que la asiatiques je pense qu’ils ont un peut plus de mal que nous avec les sons, ho remarque pas tellements car certains prononces très bien et d’autres moins, c’est peut etre un manque d’abitude ou de bouche mal placé
c) - La pauvreté phonétique de l’espéranto multiplie les risques de glissements sémantiques dus à des glissements phonétiques : L’inventeur de l’espéranto a voulu réduire le champ phonétique de la langue à sa plus simple expression, afin de favoriser l’internationalité des phonèmes exploités. Le résultat est évidemment une langue à l’orthographe et à la prononciation régulières, mais allergique aux erreurs. La faiblesse la plus évidente provient des étudiants d’espéranto asiatiques comme les Chinois ou les Japonais, qui ne font pas la différence entre les sons l et r, qui diront allégrement, à propos de Hong Kong, « Unu rando, du sistemoj » (Un bord, deux systèmes) au lieu de « Unu lando, du sistemoj » (Un pays, deux systèmes). De plus, il demeure que la décision des espérantistes de conserver un fonds phonétique réduit a une contrepartie, au niveau écrit : alors qu’il est possible de reconstituer un mot anglais ou français à partir d’un mot mal orthographié (Dictionarry=Dictionary / Dictionaire=Dictionnaire), l’espéranto est plus allergique aux fautes de frappe, puisque la moindre erreur peut mener à un malentendu (Vorttaro=Tare d’un mot / Vortaro=Dictionnaire).
)) ho oui pour sur mais bon sion compare avec d’autres langues les risques de fautes sont moins et puis faut bien se relire quand meme et puis le lecteur suivant avec un peut de logique ca prend pas plus qu’un quart de seconde re trouve le sens vite fait, je le fais bien moi
Point N°3 : Ce la concerne vos déclaration disant que l’Espéranto est LA langue la plus simple et la mieux placée pour devenir langue universelle.
Apparement, tout le monde n’est pas de cet avis. Selon Ric Berger[« Esperanto o Interlingua »], repris par Pierre Burney[« Les langues internationales, collection Que sais-je ? »], l’interlingua serait plus facile à comprendre immédiatement mais plus difficile à utiliser activement que l’esperanto. De par ses origines, l’interlingua sera plus accessible aux personnes qui ont déjà étudié le latin ou une langue latine.
))Pour l’interlingue ok mais que pours ceuxqui ont des langues latines par exemple il pours être utilisé en amériques car pas mal de peuples avec langue latine mais pas dans les pays nordiques et encore moins pour les asiatiques ou indis Faudrait peut etre pas oublier que l’esperanto est un compromi entre toutes les langues qui donne un minimum d’effort ( et on a baisser l’effort le plus bas possible) mais beuacoup moins que pour une langue nationnale cqfd par rapport a l’espranto les pays qui apprendrait le plus faiclement la langue : langues latines (francais espagne , portugal, italien, anglais) germainques( allemend et pays baltes et co) souches russes, afrique beaucoup d’emprin europeeen et effet de la colonisation europeene, et ensuite pour les langues asiatiques et locale je ne sais pas l’epranto n’est pas une langue parfaite mais elle comtinue toujours à s’améliorer
-
Henri Masson 27 août 2006 08:08
Et pendant ce temps, l’espéranto poursuit sa progression...
On ne peut que remercier ceux qui, avec des intentions douteuses, ont permis de démontrer que l’espéranto est bel et bien une langue parlée et que son champ d’applications ne cesse de s’étendre malgré les entraves parmi lesquelles la bêtise épaisse qui s’est manifestée dans certains commentaires.
Toute personne qui veut bien chercher peut constater que l’espéranto n’est pas la langue que « personne ne parle » et que Bénichou a eu un comportement malhonnête, vulgaire et imbécile.
Rien n’est plus facile aujourd’hui qu’une telle recherche. Voici seulement dix ans, elle était impossible au grand public, ou, sinon impossible, elle exigeait un effort de recherche et de réflexion. Les médias pouvaient dire et écrire n’importe quoi sur cette langue, propager des préjugés et des lieux communs, inclure le nom de la langue dans un contexte dévalorisant (procédé toujours en pratique au Monde et au Nouvel Obs) d’autant plus que le droit de réponse était souvent bafoué. Même chose dans l’enseignement : tout tenait à ce que savaient les enseignants eux-mêmes, souvent rien ou peu de choses avec le ouï-dire comme seule référence. Le public n’avait aucune possibilité de vérifier, de se documenter, d’essayer, car il était difficile de trouver des adresses. Il fallait vraiment le vouloir. Le vieux Bénichou ne s’est pas rendu compte que les temps ont changé, qu’Internet a bouleversé énormément de choses, y compris dans le comportement des espérantistes appartenant à diverses organisations. Une meilleure coopération est devenue possible entre eux dans des domaines définis.
Aux dernières nouvelles, reçues hier au soir :
Un long compte-rendu, dans un bon espéranto, du congrès qui s’est tenu du 7 au 11 août à Rumonge, au bord du lac Tanganyika, au Burundi. C’était le premier dans ce pays. L’association nationale d’espéranto du Burundi, ANEB, dont l’existence est récente, et qui a reçu une aide en manuels et dictionnaires de SAT-Amikaro, est maintenant officiellement reconnue.
Le mouvement y a pris son essor grâce à Japhet Ntunzwenimana Bayori qui est venu au Burundi en 1999 après avoir séjourné dans un camp de réfugiés en Tanzanie où il avait appris l’espéranto. Du fait qu’il est la langue la plus aisée et la plus rapide à apprendre, des réfugiés de diverses origines ethniques et linguistiques l’ont choisi en Tanzanie pour mieux communiquer dans les meilleurs délais. Avec d’autres, il fonda le Club Burundais d’Espéranto (CBE). Puis vint l’idée de fonder, voici seulement un an, une association nationale : l’ANEB. L’un des obstacles signalés dans ce compte-rendu : l’usage d’internet coûte beaucoup mais il est indispensable. Les besoins sont importants, y compris en papier, cahiers, crayons, craies, manuels, dictionnaires, livres, revues, etc., même des vélos pour visiter les clubs dispersés dans le pays. Un travail remarquable est effectué avec des moyens quasiment nuls. Une particularité de ce congrès, et de beaucoup de congrès africains d’espéranto : un match de football a opposé, dans une ambiance amicale et festive, une équipe de joueurs de Rumonge et de joueurs extérieurs à Rumonge. Victoire de l’équipe de Rumonge par un 3 à 2
Finalement, ce match a été très bénéfique aussi pour l’espéranto car le public s’est beaucoup intéressé à la langue. C’est amusant quand on pense à l’origine de l’affaire Bénichou : la citation de Jean-Pierre Mocky selon lequel « Le foot, c’est de l’espéranto ! »
Qui sait si les espérantistes Africains ne sont pas en train de donner une leçon à ceux des autres continents ? Même chose sur les autres continents, mais dans d’autres domaines comme on le verra plus loin.
Une session d’examens de premier et de second niveau (« komencantoj » et « progresantoj ») et d’aptitude à enseigner (Instrukapabluloj) a donné les résultats suivants :
Komencantoj : 6 reçus sur 8.
Progresantoj : 17 reçus sur 17.
Instrukapabluloj : 26 reçus sur 26.
Une autre information nous annonce la fondation récente de l’Association Espéranto-Tchad dont les douze premiers adhérents sont des étudiants. Buts : Faire progresser et propager l’espéranto, entreprendre des actions de développement culturel et social par l’espéranto, expliquer la solidarité et l’entraide entre les hommes.
Enfin, en Asie, le contenu du journal réticulaire « La Amikeco » (L’Amitié : http://www.la-amikeco.net/ ), qui a été créé par des jeunes espérantistes de Chine, de Corée, du Japon et du Vietnam, et auquel participent des espérantistes de nombreux autres pays, démontre que l’espéranto se porte bien aussi dans ces pays. En Corée, des jeunes espérantistes pacifistes publient « La Solidareco » (La solidarité : http://solidareco.cafe25.com/index.php ). On y voit des photos de manifestations avec des inscriptions et slogans non seulement en anglais mais aussi en espéranto. Quand on voit tous les visages sur les photos de ces articles (14 pour « La Amikeco » et 25 pour « La Solidareco »), c’est amusant de penser à la leçon et à la démarche intellectuelle sénile du vieux Bénichou pour détourner l’attention et l’intérêt des jeunes de l’espéranto !
Comme en Asie, en Afrique et en Amérique latine aussi, la plupart des gens qui apprennent et pratiquent la langue sont jeunes. Sur notre continent, le blocage, qui est surtout le fait de vieux, retarde mais n’entravera certainement pas la venue de jeunes à l’espéranto.
Les béni-oui-oui de Bénichou n’ont plus qu’à remballer leur argumentaire.
-
-
Pour ceux qui ne sont pas effrayés par les articles de minables ignorants :
1) deux sons de cloches sur l’esperanto à l’ONU :
http://www.sanfinna.com/ARCHIVES/Archives271/deuxsonsdecloche.htm
2)Un point de vue interressant quoique pas toujours pertinent (l’analogie informatique me paraissant un peu faiblarde)
http://miellabylog.joueb.com/news/22.shtml
3) une liste des langues construites
http://fr.wikipedia.org/wiki/Langues_artificielles#Exemples_de_langues_construites
Certes, il y a dans cette liste des langues peu pertinentes pour le sujet, comme les projections intellectuelles ou les langues fictionelles, voir les langues « disparues ». Néanmoins, un certain nombre sont pertinentes comme alternatives à l’esperanto. Quels sont vos arguments contre ces langues ?
-
Вы хочете мнений ? Их есть у меня
Premier lien :
« il faudrait révolutionner les Nations Unies, briser les résistances de ceux qui ont le privilège de voir leurs langues utiliser au sein de l’organisation »
C’est vrai. Ceci dit, à l’époque de la Société de Nations seule la France était contre
« l’idéal espérantiste charrie un écœurement croissant vis-à-vis de l’anglais. »
Faux.
« il faudrait pour cela se débarrasser d’un personnel impressionnant chargé de l’interprétariat et de la traduction »
— il n’est pas si impressionnant que ça
— tout le monde ne sera pas licencié dans la seconde qui suit
— les traducteurs ont encore beaucoup de travail devant eux
— l’arrosage artificiel a été néfaste pour les faiseurs de pluie, mais a-t-on pris en compte leur résistance ? Il se sont récyclés
« l’attachement croissant de la communauté internationale vis-à-vis de la préservation des cultures va poser des problèmes pour l’adoption de l’Espéranto »
Cliché fréquent et faux. Les espérantistes sont les gens qui ont le degré d’attachement à leurs cultures plus élevé que la moyenne.
« l’expansionnisme de cette langue qui accusera le nivellement culturel »
Un autre cliché : ceux qui connaissent la culture espérantophone constatent une grande variété, à la diférence du nivellement provoqué par le poids de la culture anglophone (une autre -phone ferait pareil, car imposerait la culture d’une civilisation donnée).
« Or, pour ne s’en tenir qu’à l’Union Européenne, justement en réaction à la politique sélective des Nations Unies, elle a imposé comme langues de travail toutes les langues des pays membres. »
Faux. Tout d’abord, l’auteur n’a pas pigé la différence entre les langues de travail et les langues officielles. Or, les langues de travail sont trois, parfois deux et de plus en plus souvent une. Ensuite, sur la papier les langues sont égales, en réalité pas du tout.
« Si le monde du reste était si friand de langue commune »
Tout le monde n’en est pas friand, pas plus que d’une autre langue. Mais comme je l’ai déjà dit, si l’espéranto était enseigné avec autant d’insistance qu’e l’anglais (car lui est imposé dans l’enseignement sans qu’on demande à la personne, si elle est friande de la communication internationale ou pas)... Il faut prendre en compte les conditions, comme je l’ai déjà dit.
Lien N° 2 :
en bref, chacun peut reformer l’espéranto comme bon lui semble. Autre chose, c’est faire en sorte que ça plaise aux autres. Et comme il est indigne de parasier la marque lancée, la moindre de choses serait donner à sa création un autre nom, car les « espérantos » reformés sont trop nombreux pour s’y retrouver
Chacun est donc libre à choisir. La VO a le droit d’exister elle aussi. D’ailleurs, les utilisateurs l’adaptent à leurs besoins tous les jours, sans changer les bases... En plus, l’Académie n’imper rien, elle suit l’usage.
Au sujet de la liste des langues :
Tout d’abord, à la différence des langues « naturelles », aucune langue construite n’a derrière elle un pays, une puissance, une population d’origine. Les gens les apprennent pendant leur temps libre, car elles ne sont pas non plus enseignées de façon obligatoire. Si telle version a plus d’adhérents, si elle plaît davantage que les autres, faut croire qu’elle est mieux foutue
Question : et pourquoi une autre langue, mais pas l’espéranto ? Comme dans la blague : « Je ne sais pas comment, mais pas comme ça » ?
Et vous ai déjà dit d’arrêter avec vote pseudo-autoflagellation... Не ёрничайте, батенька...
-
consernant le 2eme lien celui qui l’a écrit n’a rien comprit à l’esperanto, moi qui est déja vu pas mal de variation rien ne me choque quand je lis de l’esperanto il existe beaucoup de variante le principal c’est d’etre clair
concernant le 3eme lien no koment un résumé des langues pas de quoi pavoiser
consernant le 1ere lien je ferais un truc dessus quand j’aurais plus de temps, ce qui me dérange le plus c’est le nb de postes a suprimer
-
Concernant le lien 1 Skirlet à répondut à mon interrogation sur le boulots des interprète, pour le reste du lien 100% d’accord avec elle
Encore un point au sujet du lien 2 Il existe 16 règles de bases en esperanto et une dizaine de piont un peut paticulier Si on maitrise bien toutes ses règles on n’a pas besoin de plus, par exemple l’IDo à voulu changer certins piont mais ils empechent un certains nombre de possiblitéés ou augmente artificiellment les capacité de l’esperanto Moi aussi j’ai eut mon coté révolution de la langue mais en fin de compte il n’y en pas besion en fait Récament j’ai lu un livre en esperanto il y avait pas mal de coses et de constructions inabituelles et pourtant ca ne m’a pas choquer car il y toujours l’utilisation des règles de bases
-
Point 1 :
Claude Piron a déjà traité le problème des coûts de l’usage de six langues officielles à l’ONU. Il suffit de lire ses textes : http://claudepiron.free.fr/
Il est évident qu’il y aura des oppositions. Ne soyons pas naïfs. Mais quand une écrasante majorité de la population mondiale y trouverait avantage (n’oublions pas que les natifs anglophones ne représentent même pas 8% de la population mondiale et que ce pourcentage est en régression), il n’y a pas lieu de passer son intérêt sous silence. Le rapport Grin montre cet intérêt au niveau de l’UE : « Le recours à l’espéranto est donc dans l’intérêt évident de plus de 85% des citoyens européens, surtout après l’élargissement survenu en 2004. » Ce pourcentage serait certainement bien plus élevé au niveau mondial. C’est justement à cause du silence et d’une information souvent mensongère et malveillante, surtout dans certains médias parisiens (je ne dis pas tous), que la plupart des peuples et pays, le public en général, ignorent l’existence d’une alternative. Comment une idée pourrait-elle avancer rapidement quand elle se heurte à des obstacles, entre autres psychologiques, déjà décrits par Claude Piron ? Il est déjà beau que l’espéranto progresse malgré tant d’entraves. C’est même un formidable succès. D’où la nécessité d’une information, donc de cet article.
Une opposition de la Chine ? La Chine a toujours été en tête de peloton pour soutenir l’espéranto, et ceci depuis la SDN jusqu’à l’Onu. Ce pays figure parmi les rares dont la radio d’État utilise régulièrement l’espéranto : http://es.chinabroadcast.cn/ . Même Mao Tse Toung l’avait approuvé comme l’avait soutenu le ministre de l’éducation nationale du gouvernement de Sun Yatsen dès 1912.
L’auteur de ces propos n’est peut-être pas un minable, mais il est de toute évidence sous-informé. D’où, une nouvelle fois, la nécessité d’une information fiable sans laquelle tout débat est stérile. On l’a d’ailleurs vu dans les commentaires ajoutés après cet article.
Quant au personnel des services linguistiques, il n’est pas question de s’en « débarrasser ». La réalisation d’un tel plan ne se ferait pas en un jour, ni en un an, ni même peut-être en dix ans. Donc une grande partie du personnel arriverait à la retraite. L’autre partie aurait largement le temps de se former à l’espéranto ou la possibilité d’utiliser ses connaissances et compétences dans d’autres postes. Quand des entreprises sont passées à l’informatique, voici 15-20 ans ou plus, ça ne s’est fait ni tout de suite ni sans problèmes. Il y a eu très souvent une période de transition avec des ratées. Puis tout s’est parfaitement rôdé. Le coût a été élevé, mais l’investissement valait la peine.
« Expansionnisme » de l’espéranto ? Comment ne peut-on pas percevoir que l’expansionnisme de l’anglais se fait au profit des puissances anglophones, en premier lieu les EUA et la GB alors que celui de l’espéranto serait de l’intérêt de 92% de la population mondiale représentant la majeure partie des nations de la plus petite à la plus grande ?
Quant au « nivellement culturel », n’est-ce pas précisément ce qui se passe avec l’anglais ? Il suffit d’observer les programmes audio-visuels pour constater que, comme pour l’enseignement, il y a de moins en moins un choix autre que celui de programmes en anglais ou produits en pays anglophones. « Eurovision », au nom si peu mérité (ça devrait s’appeler « Anglovision »), en est un exemple éloquent. Je suis certain que les usagers de l’espéranto refuseraient qu’il devienne dominant de cette façon. Personnellement, je m’accommoderais fort bien de programmes avec 5 à 10% d’espéranto et le reste partagé entre le français, les cultures minoritaires et des programmes du monde entier. Et je pense que je serais loin d’être seul.
La conclusion de Tozi montre là encore que sa déduction part d’une connaissance quasiment nulle du dossier « espéranto ».
Point 2 : Le nom « espéranto » est fort bien accepté dans le monde. Le nom d’origine était « Langue Internationale » (skirlet pourrait mieux que moi le transcrire dans l’alphabet d’origine
mais le pseudonyme du Dr Zamenhof a été vite préféré par ses usagers. On n’y peut rien. Quant aux lettres accentuées, la nouvelle norme Unicode permet l’utilisation de tous les systèmes d’écriture, et le parc informatique évolue très rapidement. Comment se fait-il que l’espéranto progresse et se trouve de nouvelles applications malgré la critique systématique de l’auteur de ces propos ? S’il était si chargé de tares, il y a longtemps qu’il aurait disparu. Quant à l’« approche libertaire », il y a belle lurette qu’elle a été faite puisqu’il est aussi utilisé par des organisations anarchistes telles que la Confédération Nationale du Travail/Association Internationale des Travailleurs (CNT/AIT : http://cnt-ait.info/rubrique.php3?id_rubrique=7 ). Et Radio Libertaire, à Paris, cède son nom à « Radio Espéranto » chaque vendredi, de 17h 30 à 19h sur 89,4 MHz : http://www.federation-anarchiste.org/rl/rubrique.php3?id_rubrique=65 . A Toulouse, voir aussi http://www.radio-fmr.net/rubrique.php3?id_rubrique=68
Point 3 : A quoi bon cette liste de langues ? Comme si les usagers de l’espéranto ne savaient pas qu’il y en a eu bien plus que ça ! Pas moins de 500. Voici pas mal d’années (peut-être 25, de mémoire), un chercheur russe était même parvenu à pas moins de 900 en prenant en compte des ébauches de langues internationales. Est-ce que ça demande un effort intellectuel vraiment insurmontable pour comprendre que tous les griefs présentés ci-et-là contre l’espéranto (on en a eu un échantillonnage dans les commentaires à mon article) apparaîtraient en plus grand nombre, et parfaitement justifiés, pour n’importe quel autre projet, même en supposant qu’il soit possible de concevoir mieux que l’espéranto ? Il y aurait d’abord les mêmes entraves dressées par certains gouvernements. Il y aurait ensuite l’éternel « argument » de l’artificialité. Puis celui, justifié, de l’absence de littérature alors que l’espéranto est le seul projet qui ait évolué à l’état de langue vivante, à avoir une littérature originale et traduite importante, contrairement à ce que pense Jean Dutourd. Mais son raisonnement est facile à comprendre : comment se débarrasser de l’espéranto alors qu’il croit, à tort, qu’il ferait ombrage au français ? Donc Dutourd aurait mille fois, voire dix-mille fois plus de raisons d’utiliser ce même argument à propos de n’importe quelle proposition de langue encore à l’état de projet, sans support social et culturel, sans histoire. Il est parfaitement illusoire de proposer un projet sans racines, sans applications, sans support social et culturel (très long à se constituer) qui n’aurait aucune supériorité évidente et indéniable sur l’espéranto. Or, ce n’est le cas pour aucune des propositions les plus anciennes comme les plus récentes.
Le 2 août 1950, la plus importante pétition de l’histoire jusqu’à cette époque fut remise à l’Onu. Elle réunissait 16.350.212 signatures, dont 895.432 individuelles, parmi lesquelles celle de Vincent Auriol, président de la république française. Les signataires estimaient, déjà, que le problème de langue internationale devait être considéré par les Nations Unies comme « une affaire sérieuse et urgente ». Ils soulignaient la nécessité d’une langue mondiale, « qui aura pour rôle de seconder les langues nationales et non de les remplacer, pour faciliter les relations entre les peuples et hâter le progrès social ». Malgré tant d’appuis, cette pétition ne fut pas prise en compte. Alors, qu’en serait-il pour une langue sans prestige ni applications, encore à l’état de projet ? Faudrait-il attendre encore 120 ans pour qu’un tel projet parvienne à l’état de langue reconnue ? Un peu de sérieux, svp ! L’échec effectif du volapük, qui vit le jour quelques années avant l’espéranto, contribua fortement à discréditer l’idée de langue internationale construite. Qu’en serait-il si, après le volapük, l’espéranto venait lui aussi à être considéré comme un échec ? L’idée serait définitivement compromise. Malgré toute la boue qui est jetée contre lui, l’espéranto jouit d’un prestige incontestable à travers le monde, sinon, je doute que des diplomates oseraient afficher leur connaissance de cette langue. On ne trouverait pas, dans pas moins de 54 pays, plus de 1400 rues, places, monuments consacrés au Dr Zamenhof ou à l’espéranto. Je doute que des villes oseraient se ridiculiser en choisissant des noms d’avortons linguistiques ou de leurs auteurs. Mieux encore, tout à fait récemment, une ville allemande de Herzberg am Harz a osé adopter le nom d’Esperanto-Urbo (Ville de l’espéranto) : « Herzberg am Harz - die Esperanto-Stadt » : http://www.herzberg.de/magazin/artikel.php?artikel=142&type=2&menuid=27&topmenu=7 . L’espéranto est-il donc sur la voie du déclin, comme certains voudraient le faire croire ?
Au lieu de chercher maladivement des arguments éculés (on en trouvera toujours), ne vaudrait-il pas mieux faire usage de sa propre matière grise ? Les espérantophones ne demandent à personne d’avoir la « foi » (sans « s », l’espéranto n’est pas une religion), mais seulement un minimum de jugeote, une aptitude à se libérer d’un penchant à tout voir et comprendre de travers. Le doute, quand il n’est pas systématique - il faut savoir douter autant du pour que du contre —, est parfaitement sain, donc respectable. Mais ce n’est pas le cas lorsqu’il est obsessionnel, donc maladif.
-
-
Qu’est ce qui différencie clairement ces « avortons linguistiques » de l’esperanto ? En quoi l’interlingua, par exemple, est inférieur à l’esperanto ? Et si un de ces languages se révélait être plus efficace que l’esperanto en restant tout aussi facile (pure hypothèse), ne devrait-on pas abandonner l’esperanto pour ce language ?
-
« Qu’est ce qui différencie clairement ces »avortons linguistiques« de l’esperanto ? »
Un avorton linguistique est un projet de langue qui n’a jamais atteint une diffusion planétaire, un champ d’applications pratiques étendu, varié et durable, qui n’est jamais parvenu à se constituer une littérature et un support social et culturel dignes d’attention. Il me semble avoir entendu cette expression pour la première fois sur Radio Pologne, peut-être bien de la bouche du linguiste estonien Paul Ariste qui maîtrisait un nombre impressionnant de langues dont l’espéranto. Il est vain de chercher des équivalents des recommandations de la CGT (1906), du secrétariat général de la SDN (1923), de 42 savants de l’Académie des sciences (1924), de l’Unesco (1954 et 1985), ou l’acceptation d’une section d’espéranto au PEN-Club International (1993), et bien d’autres pour des langues restées à l’état de projets ou n’ayant cessé de végéter depuis leur lancement.
L’argent de la milliardaire Alice V. Morris n’a pas permis à l’International Auxiliary Language Association (IALA) et au prof. Alexander Gode de pondre un projet de langue internationale viable. L’interlingua de Gode a été rejeté et désavoué par l’ensemble de l’aréopage de linguistes, et pas des moindres, qui constituaient l’IALA. Personne d’autre que Gode n’en a revendiqué la paternité. Le professeur André Martinet, l’un des linguistes les plus renommés du siècle dernier à l’échelle mondiale, que j’ai déjà cité, s’en est totalement détourné. Par ailleurs, Gode ne visait nullement, pour l’interlingua, l’utilisation active mais seulement passive (en particulier pour la lecture), par exemple pour des résumés d’articles et d’ouvrages scientifiques. Il y a eu une période effective d’application dans ce domaine après 1951, puis il est apparu que ceci était sans intérêt. Cette pratique a donc été abandonnée. L’interlingua est une démarche totalement erronée car, pour bien le comprendre, il faut avoir étudié au préalable plusieurs langues européennes, ce qui, pour des Asiatiques, par exemple, ressemble plutôt à une mystification ou à un canular.
« En quoi l’interlingua, par exemple, est inférieur à l’esperanto ? »
Il faut une myopie intellectuelle certaine pour ne pas s’en rendre compte. Ceci a déjà été écrit avec un lien à un tableau comparatif détaillé. Faut-il répéter « ad nauseum » les mêmes choses pour être enfin compris ? N’est-ce pas là une démonstration que la masturbation intellectuelle rend sourd ? Ce comportement obsessionnel n’a rien à voir avec un désir d’information et avec le sujet de cet article. N’est-ce pas trop pénible, la branlette intellectuelle à tour de bras (ou de poignet
)) , quand il n’en sort rien ?
« Et si un de ces languages se révélait être plus efficace que l’esperanto en restant tout aussi facile (pure hypothèse), ne devrait-on pas abandonner l’esperanto pour ce language ? »
Langage, le mot « language » est anglais. Déjà dit : si après l’échec du volapük il y avait un échec de l’espéranto, l’idée même de langue internationale construite prêterait à encore plus au scepticisme et à la dérision. Il arrive un point où toute amélioration sur un aspect se fait au détriment d’un autre. Donc, sans être parfait, l’espéranto a le mérite d’être une langue équilibrée pour le plus grand nombre, bien plus que ne peut l’être toute langue nationale pour le rôle défini de langue internationale.
-
En bref :
un avorton linguistique est la même chose qu’un avorton tout court. Un embryon qui n’est pas devenu un organisme vivant.
Au sujet d’interlingua il a déjà été assez dit.
En réponse à la troisième question : actuellement, l’espéranto est la meilleure solution entre autres tentatives d’une langue internationale auxiliaire. Pour l’abandonner, il faudrait déjà l’adopter... mais les officiels se font tirer d’oreille pour des raisons déjà expliqueés. Evidemment, si plus tard apparaîtra une nouvelle langue, supérieure à l’espéranto de tous les points de vue, rien n’empêchera de l’utiliser.
En attendant, cette approche est comparable à celle d’un type qui envoie ses lettres avec les pigeons voyageurs, en refusant d’utiliser l’avion et le courrier électronique, parce qu’ils ne sont pas parfaits et parce que à l’avenir un autre moyen pourrait s’avérer plus efficace
-
-
Conclusion : l’argument du nombre d’utilisateur qui n’est pas pertinent pour l’anglais face à l’esperanto, l’est tout d’un coup pour l’esperanto face à d’autre langues. Interressante conception de la logique...
Pour éclaircir le terme de « masturbation intellectuelle », il est désigné pour les débats sans thèses contradictoires, pas ceux où il y a justement des intervenants qui sont d’un avis contraire. Ne vous en déplaise, Mr Masson, la discussion que nous avons n’est pas une masturbation intellectuelle puisque des thèses contradictoire s’affrontent.
-
« Conclusion : l’argument du nombre d’utilisateur qui n’est pas pertinent pour l’anglais face à l’esperanto, l’est tout d’un coup pour l’esperanto face à d’autre langues. »
Il y en a qui ne lisent pas attentivement... ou pas du tout... ou ne prennent en considération que leur propre avis. Pas grave, je recopie :
« à la différence des langues »naturelles« , aucune langue construite n’a derrière elle un pays, une puissance, une population d’origine. Les gens les apprennent pendant leur temps libre, car elles ne sont pas non plus enseignées de façon obligatoire. Si telle version a plus d’adhérents, si elle plaît davantage que les autres, faut croire qu’elle est mieux foutue
»
Autrement dit, si les projets de langue internationale sont au départ à l’égalité, non aidées par des facteurs non linguistiques, c’est le meilleur qui gagne
. Et même, l’interlingua était placée dans des meilleurs conditions (un groupe de linguistes bénéficiant d’une aide financière importante contre une petite brochure de Zamenhof éditée à compte d’auteur).
-
« Conclusion : l’argument du nombre d’utilisateur qui n’est pas pertinent pour l’anglais face à l’esperanto, l’est tout d’un coup pour l’esperanto face à d’autre langues. Interressante conception de la logique... »
Curieuse, cette façon d’oublier que j’avais ajouté une comparaison du pouvoir de progression de l’espéranto par rapport à l’anglais, de huit à dix fois plus élevé dans des conditions normales d’information. Or, tout le monde peut constater que ces conditions ne sont pas normales.
« Pour éclaircir le terme de »masturbation intellectuelle« , il est désigné pour les débats sans thèses contradictoires, pas ceux où il y a justement des intervenants qui sont d’un avis contraire. Ne vous en déplaise, Mr Masson, la discussion que nous avons n’est pas une masturbation intellectuelle puisque des thèses contradictoire s’affrontent. »
Le fait d’être réduit à se creuser désespérément la tête pour pinailler et trouver des arguments bidons qui ne tiennent pas compte des faits énoncés, d’appeler au secours quelqu’un qui n’a pas compris qu’une langue internationale n’a pas lieu d’être la copie d’une langue nationale, en oubliant que le sujet de cet article est la désinformation, tout ceci ressemble étrangement à un monologue, donc à une masturbation intellectuelle.
Et pendant ce temps, l’espéranto progresse. Au lieu de se livrer à une masturbation intellectuelle, et ce en dépit des conseils malhonnêtes de Bénichou, des jeunes découvrent et apprennent la langue puis s’en servent. Il n’est pas rare que ça débouche sur une histoire d’amour.
Dernière information : Une terminologie médicale espéranto -anglais est parue récemment sous le titre « Esperanta-Angla Medicina Terminaro ». Cet ouvrage de plus de 500 pages a été rédigée par le Dr Saburoo Yamazoe, Japon. La partie anglais-espéranto, de plus de 700 pages, avait été publiée en 2001 par l’Universala Medicina Esperanto-Asocio (UMEA) qui fêtera le centenaire de sa fondation en 2008.
Donc l’espéranto ne donne pas des signes de mauvaise santé
-
-
Pour l’interlingua, juste deux mots : elle est plus facile à lire dès lors qu’on parle une ou deux langues latines mais sa construction et sa logique me semblent très inférieurs à l’espéranto (on ne peut pas avoir le beuure et l’argent du beurre). Il y a beaucoup d’irrégularités dans la formation des mots, des féminins, l’orthographe est archaïque et complexe (pour faciliter sa lecture), dans la conjugaison. Si je devais apprendre une autre langue internationale, il faudrait qu’elle apporte quelque chose en plus que l’espéranto : l’interlingua n’entre pas vraiment dans cette catégorie (j’aurais plutôt tendance à rechercher l’opposée, plus détachée des langues européennes) et en ce qui me concerne je trouve l’espéranto très gratifiant et « bien foutu » du point de vue linguistique.
Wàng
-
Effectivement. Grammairien, lexicologue, le prof. Gaston Waringhien, qui a étudié tous les projets de langues et qui était, avec le Hongrois Kalman Kalocsay, l’un des plus brillants traducteurs et auteurs de l’espéranto, a rédigé une étude comparative. Il apparaît, sur la base de dix critères, que l’espéranto vient en tête avec un total de 34 points, l’Occidental (nommé Interlingue à partir de 1947) 28, l’Ido 24 et l’Interlingua 25.
Il serait absurde, même en supposant qu’un nouveau projet atteindrait 38 ou 40 points, ce qui serait déjà une gageure, d’abandonner l’espéranto car, comme je l’ai expliqué, l’idée même de langue internationale construite serait définitivement discréditée à partir du moment où l’espéranto serait considéré comme un échec. Ou alors il faudrait vraiment que ce soit la langue « parfaite », d’une supériorité évidente, à 50 points sur 50, c’est-à-dire 5 points pour chacun des dix critères, qui permettrait à quiconque de l’apprendre en dix fois moins de temps que l’espéranto, qui pourrait se créer une littérature équivalente à celle de l’espéranto en dix fois moins de temps, etc.. C’est donc tout à fait illusoire même si on mettait seulement deux à la place de dix.
À propos de l’interlingua, le prof Waringhien cite d’ailleurs la revue « Word » (n° 2, juillet-août 1957, p. 56) dans laquelle le professeur André Martinet, qui fut directeur de recherches à l’IALA, avait écrit : « Je n’ai jamais eu les mains libres dans la direction des affaires. Lorsque je suis arrivé à l’IALA, j’y ai trouvé un groupe de six linguistes de langues latinoïdes inconditionnellement dévoués à Gode, qui ne se gênaient pas de dire ouvertement qu’ils ne croyaient pas à la langue internationale. Le professeur Gode, de son côté, avait l’attitude d’un homme qui s’était jeté dans une étrange aventure ». Il est facile à comprendre que cette brave milliardaire de Mme Alice Morris, qui avait cru servir l’idée de langue internationale en accordant un très généreux appui financier à l’IALA, ne se doutait pas qu’il y avait des profiteurs plus intéressés de s’être trouvé un boulot bien rémunéré que d’oeuvrer pour ce qui la tenait à coeur. Tant qu’il y avait de l’argent à gagner, même les linguistes qui ne croyaient pas à l’idée de langue internationale construite trouvaient que l’affaire était bonne. Certes, une partie des travaux, recherches et enquêtes de l’IALA a tout de même été bénéfique aussi pour l’espéranto, mais, vu d’ensemble, il y a eu un gâchis énorme. IALA fut d’ailleurs subventionnée non seulement par la richissime Mme Morris, mais aussi la Rockfeller Foundation et la Research Corporation.
Comme il en fut pour la crise de l’ido, le tapage fait pour l’interlingua durant une période par Ric Berger et consorts, pourtant cocufiés par Gode en personne, a certes beaucoup gêné l’espéranto durant une période, car certaines associations, sympathisantes de l’espéranto depuis longtemps, se sentirent gênées en entendant que l’espéranto appartenait au passé et qu’il y avait mieux. Au mieux, elles n’accordèrent plus de place à tout ce qui touchait l’idée d’une langue internationale même en usage, telle que l’espéranto. Même chose dans les médias. Mais maintenant, même des linguistes qui ne sont pas des chauds partisans de l’espéranto reconnaissent que c’est le seul projet qui ait évolué à l’état de langue vivante.
Donc ceux qui pinaillent et se triturent le cerveau pour chercher des défauts, des tares et des lacunes à l’espéranto se livrent bel et bien à une masturbation intellectuelle car, quoi qu’ils en disent pour laisser entendre que Bénichou ne s’est pas comporté de façon minable, malhonnête et vulgaire, les faits sont là : l’espéranto poursuit son avancée. Il y a des gens qui comblent ses lacunes au lieu de les critiquer, tels ce professeur japonais que j’ai cité hier à propos d’un nouveau dictionnaire bilingue de médecine ou d’autres qui l’enrichissent dans tel ou tel champ d’applications. Et puis il y a d’autres informations qui ne cessent d’arriver et qu’il sera vain de chercher dans Le Monde ou le Nouvel Obs :
La construction d’une Maison de l’espéranto vient de s’achever à Madagascar. Elle accueille des espérantistes étrangers. Des rencontres y auront lieu deux fois par semaine à partir de septembre 2006. Au programme : des cours de divers niveaux et des excursions. Information de Bruno Randrianarivelo, Lot AZ 164 B Anosizato-Ouest, Antananarivo 102
Et, pour montrer le pied de nez de jeunes de notre vieille Europe au Vieux Bénichou qui se croyait compétent et bien inspiré pour leur donner une leçon, voici le texte d’une résolution récente :
LE IVe CONGRES DE LA FEDERATION DES JEUNES SOCIALISTES ITALIENS QUI S’EST REUNI A TIVOLI LES 8 ET 9 JUILLET 2006
EN PRENANT ACTE que, selon le Rapport Grin récemment publié par le Haut Conseil d’Evaluation de l’Ecole, l’hégémonie linguistique rapporte à l’économie du Royaume-Uni un bénéfice direct d’environ 18 milliards d’Euros par an,
DENONCE comme inacceptable une telle injustice sociale qui conduit les citoyens Européens à payer un impôt linguistique de la portée d’un budget annuel d’Etat,
DEMANDE d’abolir l’obligation et l’exclusivité de l’enseignement de l’anglais comme première langue étrangère dès la première année du cycle primaire contenus dans la réforme Moratti du Gouvernement Berlusconi, comme d’ailleurs implicitement demandé par le Commissaire Européen à l’Education, à la Jeunesse et au Multilinguisme, M. Jan Figel, en répondant à des interrogations parlementaires de M. Marco Pannella et de Mme Emma Bonino,
SOUTIENT la loi présentée au Parlement italien au cours de la précédente législature visant à introduire l’Espéranto, langue internationale de tous et de chacun, parmi les deuxièmes langues étrangères comme premier pas d’une révolution politique et culturelle capable de libérer, en Europe et dans le monde, de nouvelles et inimaginables énergies, et d’autre part de sauver de l’extinction 90 % des langues du monde qui selon l’UNESCO sont aujourd’hui menacées de disparaître au cours du siècle,
CONSIDERE en effet que seulement de cette façon, il sera possible de promouvoir une société et une école authentiquement ouvertes, multilingues et multiculturelles, qui favorisent par exemple l’enseignement des langues de la Méditerranée comme langues étrangères,
SE FAIT enfin PROMOTEUR d’une expérimentation Européenne de l’introduction de l’Espéranto comme un vrai élément de politique publique des langues pour tous les exclus de la globalisation de la communication.
-
Avec une grande modestie
, je signale l’existence en ligne des dictionnaires médicaux français-espéranto/espéranto-français et russe-espéranto/espéranto-russe, tous deux en cours d’élaboration.
-
Je crois me souvenir que lorsque le dictionnaire islandais-espéranto est paru en 1965, c’était alors le plus complet des dictionnaires bilingues d’espéranto : Islanda Esperanto-vortaro. Baldvin B. Skaftfell. Reykjavik, 1965. 479p. 22cm. Un énorme travail, forcément très discret (d’accord, ça ne peut pas faire la une du Monde
est en cours. Pour les dictionnaires, voir : http://eo.wikipedia.org/wiki/Esperanto-vortaro
-
au fait ou on le trouve cette article de war avec tous ses point merci
-
-
Vla un lien sur les radicaux , il est écrit en esperanto qu’en pensez vous, bien sur principalement les esperantophones ( je sais ca fait pas trop partie du sujet) http://www.angelfire.com/ny2/ts/vortoj.html
-
Humuro :
LE 1er CONGRES DE LA FEDERATION DES QUADRAGENAIRES FRANCAIS ADEPTES DE LA MASTURBATION INTELLECTUELLE QUI A FAILLI SE REUNIR A PARIS LE 29 AOUT 2006 PROCLAME :
EN PRENANT ACTE que, selon la conception même de l’Espéranto dont la grammaire et l’essentiel de son vocabulaire sont rattachés aux langues indo-européennes constituant le répertoire de base à partir duquel Ludwik Lejzer Zamenhof a « composé » sa langue internationale,
DENONCE comme inacceptable une telle injustice issu d’un colonialisme révolu qui conduit une grande partie de la planète à devoir apprendre un alphabet et des règles syntaxiques entièrement différents de ceux de leurs langues d’origines, favorisant de ce fait les pays de l’hémisphère « Nord » (dit riches) en opposition au pays de l’hémisphère « Sud » (dit pauvres),
DEMANDE d’abolir l’obligation et l’exclusivité de l’Espéranto comme seule langue universelle, ainsi que toute autre langue se voulant universelle bâtie sur les mêmes principes,
SOUTIENT l’idée qu’une langue universelle se doit d’être totalement affranchie d’un alphabet et d’une base phonétique et syntaxique existants pour mettre tous les peuples de la planète sur un même pied d’égalité lors de l’apprentissage de cette langue, ce dont le principe d’une langue universelle ne peut s’affranchir,
CONSIDERE en effet que seul le Klingon est apte à répondre aux critères énoncés ci-avant de par sa création et sa conception et qu’il est largement diffusé de par le monde par des vecteurs médiatiques universellement connus,
SE FAIT enfin PROMOTEUR d’une expérimentation Européenne de l’introduction du Klingon comme un vrai élément de politique publique des langues pour tous les exclus des cultures indo-européennes.
C’est sûr : Dit comme ça, ça le fait...
Ah oui, j’allais oublier : http://www.kli.org/
Et donc, je répète (avant de me faire voler dans les plumes) : humuro
-
Ça ne change rien à ce que j’ai écrit. Quand bien même un projet atteindrait quarante points sur cinquante, il n’y aurait pas lieu d’abandonner l’espéranto. Le Klingon étant commercial et étasunien, il y a mille raisons de s’en méfier comme d’une tentative de récupération de l’idée de langue internationale. Et au profit de qui ? Comme il faut en toute chose des pigeons, c’est là qu’est l’humour !
-
Attention ! Le klingon a été créé en s’inspirant de formes grammaticales amérindiennes ! Ce qui le disqualifie ! L’avantage culturelle donné aux amérindiens est inacceptable ! D’autant que Bush rachète leur soutien avec de l’eau-de-vie frelaté via ses connections chez les scientologues.
-
Sans doute est-ce pour cela que Mike Jones, Étasunien de l’International Cooperation and Exchange Section, qui enseigne l’anglais depuis trois ans en Chine, à Taiyuan University of Technology, s’est créé une méthode particulière pour l’enseigner.
Il se sert avec succès de l’espéranto pour expliquer certains points difficiles de l’anglais. Rien de bien sorcier en cela, car une expérience similaire avait été réalisée à Hawaï pour aider des enfants à assimiler l’anglais. Ces démarches rejoignent tout simplement un avis exprimé aux États-Unis par le prof. Mario Pei, professeur de philologie à l’Université de Columbia, selon lequel : « Ne voulant pas le moins du monde atténuer la valeur des autres langues actuellement enseignées, je pense que l’enseignement de l’espéranto aux degrés élémentaires présente plusieurs avantages : il a été prouvé expérimentalement que l’espéranto constitue un excellent pont pour l’étude des autres langues, car grâce à sa simplicité de structure et de vocabulaire il brise la résistance initiale de l’élève moyen unilingue. Il renforce en même temps son vocabulaire de mots étrangers et crée chez l’enfant une confiance en sa propre capacité d’étudier et d’assimiler des langues étrangères. »
Donc l’espéranto comme première langue dans toutes les écoles du monde n’a rien de farfelu. Il éviterait bien des efforts inutiles aux enfants, aux jeunes et aux étudiants et leur procurerait en plus un outil directement utilisable à la fin de leur scolarité. Faudra-t-il vingt ans ou plus avant que les autorités de l’éducation comprennent cela en France ?
-
Encore un peu, et on nous accusera du racisme anti-amérindien.
Tu parles d’une discussion argumentée... Zalka, plus près de la chair, comme on dit à Odessa. Autrement dit, apportez quelque chose de plus tangible que des ricanements stériles qui tournent en rond.
-
Dans la mesure où la totalité des arguments apportés par tous ceux qui ont un avis contraire à Mr Masson, ont été rejettés en bloc par celui-ci, je ne vois pas d’intérêts à continuer... J’en déduis que contrairement aux gens qui pèsent le pour et le contre, Mr Masson pése le pour l’esperanto et le contre l’anglais et ignore le reste. Il faut dire qu’en affirmant d’un ton docte que la langue anglaise est le véhicule des sectes dans le but d’asservir des peuples aux américains, Mr Masson s’est définitivement discrédité à mes yeux. Il est dommage que peu de personne ai daigné relevé ces âneries dignes d’un Thierry Meyssan. Bref « ricaner » me permet de ne pas perdre totalement mon temps.
-
Adieu le troll !
C’est vraiment dommage, car ça devenait distrayant et même utile pour ajouter à chaque fois de nouvelles informations sur la progression de l’espéranto, qui contrairement à ce que laissent entendre ceux qui approuvent l’attitude minable, malhonnête et vulgaire de Bénichou, est une langue bel et bien parlée et bien portante malgré les entraves qu’elle doit surmonter.
Le « pour » l’anglais, le monde en est saturé. Il devient urgent de faire entendre le contre qui ne peut guère s’exprimer dans les médias traditionnels et il y a trop peu de gens qui ont le courage de dénoncer « La mise en place des monopoles du savoir », selon le titre du livre de Charles Durand.
Simple rappel : “Il y va de l’intérêt économique et politique des États-Unis de veiller à ce que, si le monde adopte une langue commune, ce soit l’anglais“. (David Rothkopf, directeur général du cabinet de consultants Kissinger Associates, cité dans « Le Monde Diplomatique », août 1998). L’intérêt de 92% de la population mondiale ne se confond pas avec celui des États-Unis, le pays dont le gouvernement établit sa puissance sur la paupérisation du monde, le pays où fleurissent et s’enrichissent les sectes qui vont évangéliser les peuples démunis et crédules au profit du dieu Dollar.
Autre information sur l’avancée de l’espéranto :
« jOmO slavumas » : Avec ce nouveau titre, jOmO nous fait voyager dans le monde de la chanson slave avec des airs pour la plupart inconnus du fait que le PAF ne connaît rien d’autres que les productions anglo-étasuniennes et leurs imitateurs. Avec son nouveau CD ”jOmO slavumas”, les amoureux des airs, des rythmes et des instruments slaves sont donc servis et bien servis en 24 chansons d’origine polonaise, russe, ukrainienne, tzigane, juive, et tchouvache avec un accompagnement musical de cymbalums, de balalaïkas, de bouzouks et autres instruments. Nous avons appris qu’il a chanté lors du congrès d’espéranto d’Argentine et qu’il a, là-bas aussi, suscité de l’enthousiasme. Ce bon imitateur d’Elvis Presley sait heureusement nous faire découvrir des horizons variés. jOmO (Jean-Marc Leclerc) a été enregistré au « Livre Guinness des Records » en 2000 pour chanter vingt chansons en vingt langues dont l’espéranto.
Curieux : la langue « que personne ne parle » est même chantée !
-
« je ne vois pas d’intérêts à continuer »
Баба с воза - кобыле легче.
-
Je ne vous reprochais nullement d’être pour l’esperanto, mais juste de réfuter en permanence les arguments contre. Et surtout j’ai constaté que vous n’avez jamais reçu ses messages.
« le pays où fleurissent et s’enrichissent les sectes qui vont évangéliser les peuples démunis et crédules au profit du dieu Dollar. »
Voilà le genre d’arguments bidons que je vous reproche : des affirmations creuses sans rien pour les étayer et d’un manichéïsme bushien effrayant.
-
« Or, voilà que zalka (IP:xxx.x12.223.202) le 29 août 2006 à 20H19, se sent visé précisément par cette allusion au ricanement : « Bref »ricaner« me permet de ne pas perdre totalement mon temps. » ! »
« Tu parles d’une discussion argumentée... Zalka, plus près de la chair, comme on dit à Odessa. Autrement dit, apportez quelque chose de plus tangible que des ricanements stériles qui tournent en rond. »
Faudra m’expliquer comment ne pas me sentir viser par un propos qui me nomme.
« Bénichoucroûte » Je croyais que vous désapprouviez l’utilisation des noms pour faire de l’humour. Puis-je comparer votre nom avec la construction branlante de votre argumentaire ?
« Et pendant ce temps, l’espéranto poursuit son avancée : » C’est récurrant chez vous. Mais cela n’a jamais répondu à aucune des questions posées. A côté de la plaque comme toujours.
-
Le troll pas drôle qui signe zalka affirme : « Je ne vous reprochais nullement d’être pour l’esperanto, mais juste de réfuter en permanence les arguments contre. Et surtout j’ai constaté que vous n’avez jamais reçu ses messages. »
Ainsi, je devrais m’abstenir de réagir à des préjugés éculés ressassés « ad nauseum ». C’est-à-dire qu’AgoraVox devrait reproduire la politique de certains médias qui consiste non seulement à faire le silence sur l’espéranto, mais en plus à ressortir tous les préjugés qui existent depuis qu’il a vu le jour. Il est hors de doute que Bénichou aurait pu dire, à propos de l’espéranto, le 26 juillet 1887 : « Personne ne ne le parle ». Encore que ça aurait été faux car Zamenhof et son épouse le parlaient. Donc son calendrier s’est arrêté on ne sait trop quand puisqu’il situe son apparition dans les années 1930-1940 ! Voilà l’homme qui veut donner des leçons aux jeunes ! Et voilà l’homme qui reçoit le soutien de trolls.
Quant à la seconde phrase, elle montre que l’auteur ne s’est pas relu.
Le même troll ajoute en me citant : "le pays où fleurissent et s’enrichissent les sectes qui vont évangéliser les peuples démunis et crédules au profit du dieu Dollar." :
« Voilà le genre d’arguments bidons que je vous reproche : des affirmations creuses sans rien pour les étayer et d’un manichéïsme bushien effrayant. »
J’ai cité récemment une rubrique de « France info » à propos d’une secte étasunienne. Voici pas mal d’années, dans « Ouest-France », journal modéré s’il en est, avant la prise de pouvoir de Kabila-père au Congo démocratique, j’avais lu aussi un article où il apparaissait que des sectes étasuniennes étaient installées, certainement pas seulement pour évangéliser, mais aussi pour enseigner l’anglais et conditionner ainsi les esprits. Je suis très en-dessous de la réalité. Voir :
« La secte évangéliste et le jeu des Etats-Unis dans le monde arabe »
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=viewArticle&code=SAI20051122&articleId=1302
ou
http://www.geostrategie.com/cogit_content/analyses/Lasectevanglisteetlejeud es.shtml
« Les pentecôtistes au Guatemala » : http://pauillac.inria.fr/ maranget/volcans/avril/dossier/pentecotistes.html
« Les origines de la rhétorique de l’axe du mal : droite chrétienne, millénarisme et messianisme américain » : http://www.religioscope.info/article_189.shtml
Sectes évangéliques à l’assaut du monde in Radio France Internationale/bdpgabon.org/BDP Gabon Nouveau, 20.10.2005 Le président du Vénézuéla vient d’expulser de son pays des missionnaires du groupe évangélique d’origine nord-américaine, La Mission des Nouvelles Tribus (1). Ce groupe dont le siège est en Floride a, depuis 58 ans, pour objectif d’atteindre « les peuples qui n’ont jamais eu la chance d’écouter la bonne nouvelle ». Le président Hugo Chavez les accuse tout bonnement d’espionnage et de « pillage de la bio-diversité du milieu naturel ». Les sectes évangéliques d’inspiration nord-américaine, très prosélytes, utilisent les technologies les plus modernes. Elles investissent non seulement les pays d’Amérique Latine mais aussi d’Afrique. Ainsi au Cameroun et en Centrafrique, « leur audience est comparable à celle de l’église catholique ». Le Gabon compte, quant à lui, 1070 « églises évangéliques » tandis qu’au Congo « les églises de la foi possèdent une dizaine de chaînes de télévision ». D’autres pays africains sont également concernés. En Côté d’Ivoire, les sectes évangéliques ont joué un rôle politico-militaire et à l’heure où l’influence du pasteur Moïse Koyré sur l’épouse du président de la république, Laurent Gbabo, n’a plus rien d’un « secret », nombre « d’officiels ivoiriens » s’affichent comme évangéliques. (1) Les « Nouvelles Tribus » sont formées de 300 missionnaires de plusieurs nationalités. Elles sont présentes dans 18 pays. (Source : Dépêche AFP, 15.10.2005).
Argument bidon ? Je pourrais encore en livrer des pages et j’estime ne pas faire preuve de « manichéisme » (sans tréma) quand je dénonce cette plaie religieuse tout autant que Bush. Il aurait mieux valu pour l’humanité qu’il reste ivrogne et drogué car il n’aurait nuit qu’à lui-même. J’apparais certainement comme très modéré par rapport à ceux qui ont de sérieuses raisons de douter de ce rescapé de l’éthylisme et de la drogue pour sombrer sous l’emprise d’une secte.
Donc un troll minable, politiquement myope, voudrait donner des leçons non seulement sur l’espéranto mais aussi sur la politique étasunienne.
-
Et votre premier lien comporte un article de Thierry Meyssan, qui est bien plus que benichou, la véritable honte du journalisme mondial après son bouquin...
On peut donc voir d’où vous tirez vos « informations » sur la politique des états-unis.
Je vais me répéter sur un point. On se sait jamais ! Peut être allez vous en tenir compte ? Ce que je viens de dire ne disqualifie ni l’esperanto ni vos connaissances de cette langue. Par contre cela vous disqualifie au niveau de l’analyse politique.
Que les sectes soient une saloperie, j’en conviens. Mais qu’elles soient le bras armé de Bush, faut pas déconner !
-
-
au fait ou on le trouve cette article de war avec tous ses point merci Vla un lien sur les radicaux , il est écrit en esperanto qu’en pensez vous, bien sur principalement les esperantophones ( je sais ca fait pas trop partie du sujet) http://www.angelfire.com/ny2/ts/vortoj.html
message que personne n’a du voir
-
Je l’ai vu, mais je ne sais pas où trouver l’article.
-
J’avais oublié : merci pour le lien, très intéressant. Ca confirme certaines de mes réflexions
-
Skirlet ou Henri , vous qui avez plus d’experience qu’en pensez vous ? J’attend d’avoir le livre de CP la bona lingvo pour en dire plus
mais déja je pense que c’est un peu casse tête, des fois je me retrouve dans des situations ou je ne sait pas quoi choisir tel ou tel mot, car je doute de faire une bonne traduction
Toi Henri qui bosse avec SAT que peut tu nous en dire ?
-
Ce que plusieurs d’entre-nous soupçonnaient se confirme. Hier au soir, après avoir éteint l’ordinateur, j’ai repensé à la toute dernière phrase du tout dernier (?) commentaire signé « zalka » (IP:xxx.x12.223.202) le 29 août 2006 à 20H19 :
« Bref « ricaner » me permet de ne pas perdre totalement mon temps. »
Or, j’avais moi-même (et skirlet aussi) réagi non point à zalka mais a un commentaire dont l’auteur ne s’est pas identifié et qui avait l’IP xxx.x27.144.218.
Ce commentaire suivait celui d’Asp Explorer (IP:xxx.x5.82.42) le 25 août 2006 à 23H02 à propos de l’article sur l’affaire de l’ido : http://www.esperanto-sat.info/article434.html
On y trouve après ces applaudissements non signés au commentaire de l’« explorateur » — (IP:xxx.x27.144.218) le 29 août 2006 à 19H04 : « Hahaha Vous êtes génial Asp. Sachez que je suis de tout coeur avec vous. Courage ! »
Ce à quoi j’ai répondu : Henri Masson (IP:xxx.x8.206.11) le 29 août 2006 à 19H43 : « Tellement génial que le seul argument pour démontrer le contraire n’est qu’un rire jaune. C’est plutôt court et ça ressemble étrangement à un comportement de trolls : détourner le fil des commentaires du sujet de l’article. (...) »
et skirlet (IP:xxx.x50.220.232) le 29 août 2006 à 18H30, donc un peu avant moi : « Tu parles d’une discussion argumentée... Zalka, plus près de la chair, comme on dit à Odessa. Autrement dit, apportez quelque chose de plus tangible que des ricanements stériles qui tournent en rond. »
Or, voilà que zalka (IP:xxx.x12.223.202) le 29 août 2006 à 20H19, se sent visé précisément par cette allusion au ricanement : « Bref « ricaner » me permet de ne pas perdre totalement mon temps. » !
Donc il s’avère qu’un troll, sous au moins deux IP, a sévi à la suite de cet article. J’ai déjà écrit que j’avais été surpris de voir subitement apparaître plusieurs intervenants avec des intentions douteuses, et ceci longtemps après la parution de cet article, ce qui est tout à fait inhabituel. Et tout ça pour prendre la défense du comportement minable, malhonnête et vulgaire de Bénichou, l’homme qui s’encroûte dans ses préjugés et sa malhonnêteté intellectuelle, donc Bénichoucroûte. Tout ça pour tenter de démontrer que personne ne parle l’espéranto. Merci donc d’avoir contribué à démontrer le contraire !
Peu importe finalement si ces trolls sont des envoyés de Bénichou, des idistes idiots ou des volapükistes. Le mot « minables » n’est nullement exagéré. Ils ont permis de faire passer un grand nombre d’informations vérifiables et de fournir de nombreuses adresses de sites qui permettent aux lecteurs de s’informer et de se forger un avis sur la réalité de l’espéranto et sur son vaste champ d’applications.
Et pendant ce temps, l’espéranto poursuit son avancée :
En Iran, une nouvelle édition remise à jour et augmentée du manuel « La seconde langue » du prof M.H. Saheb-Zamani, éminent sociologue iranien, est parue récemment pour l’apprentissage autodidactique de la langue. La première édition était parue voici une quarantaine d’années à 5000 exemplaires. La seconde édition, en mars 1977, avait été tirée à 2000 exemplaires ; un autre tirage de 7000 exemplaires eut lieu dès septembre de la même année. Qui serait assez fou pour rééditer une telle quantité de manuels s’il n’y avait pas une demande importante ? Il s’agit d’un manuel de 560 pages (432 en persan et 128 en espéranto) de 17x23 cm. Premier tirage de cette réédition : 1100 exemplaires. Prix : 5 euros. Editeur : A’tai. Site : www.ataipub.com (en persan, mais en cliquant sur le troisième avant-dernier lien, à gauche, on aboutit à une page d’Iran-Esperanto.
-
Voici encore un « pêcheur au chalut » , : « troll » pour ceux qui préfèrent troquer leur langue maternelle contre l’anglais, qui vient uniquement pour instiller son esprit malsain de « coupeur de saponaire » pour se faire « mousser » et faire monter la mayonnaise !
Comportement symptomatique de : ces schizophrènes obsédés et incurables qui voient tout de travers,se sentent toujours visés et qui reviennent inlassablement visiter des forums dans lesquels on débat d’un sujet qu’ils ignorent totalement ! Ils sévissent aussi et tristement sur Agoravox, ce dont parle si bien Carlo Rivelli son Directeur qui vient d’ailleurs de poster (je cite) un long commentaire sur le sujet tout récemment !
Ils ne sont là que pour, d’un tic nerveux tout autant que stupide qui les fait ressembler à leurs « godasses », perturber la discussion. Oui ils postillonnent leur venin nauséabond tels des crapauds et « tentent par tous les moyens d’enflammer le débat le faire tourner en eau de boudin ! » Je cite cette définition prise sur Agoravox même, qui est envahi par ces pêcheurs-au-chalut » en godasses éculées comme leur cervelle spongiforme , et dont la principale préoccupation dans l’existence et de « mettre le bronx » partout où ils passent :
Des « manipulateurs-pervers » : terme relevant du vocabulaire psychiatrique pour ceux qui l’ignorent et qui désigne exactement ce comportement relevant d’un déséquilibre mental évident ! Moi j’appelle cela tout simplement des tout petits individus pitoyables sans envergure qui n’ont trouvé que ce procédé pour se donner de l’importance !
Certains passent leur vie à construire, d’autres à tout démolir ! Question de choix !
Voici ci-dessous ce que recommande Agoravox en face de ces tristes personnages :
Extrait de ce qui vient de paraître : Les trolls et le problème des commentaires sur AgoraVox http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=11190 Outre le fait qu’il s’agisse d’un journal du Web fait par les citoyens, pour les citoyens, et que souvent ces derniers proposent des articles originaux et intéressants, en tout cas souvent beaucoup plus que les informations officielles et télévisuelles, AgoraVox propose un espace de discussion libre où chacun peut écrire à peu près ce que bon lui semble. Les commentaires qui suivent les articles sont toujours passionnés, et quelquefois enrichissants : la liberté d’expression dans sa plus simple expression. Cependant, on observe de temps en temps des dérapages, notamment dans la longueur des threads (fils de discussion). Loin de moi l’idée qu’un long thread est un mal, mais récemment un article polémique sur Israël a généré près de 1100 commentaires, souvent des étripages mutuels, sur un sujet archi-bateau, inextricable, passionnel, le conflit israélo-palestinien. Inutile de lire tout le thread, car il n’apporte en fait aucune idée supplémentaire susceptible de faire avancer la communauté. Ce sujet est une bombe, un troll dès l’origine. De même, on a eu presque 2000 commentaires sur un article au sujet des caricatures de Mahomet (attention : les deux articles sont très longs à charger, justement à cause des commentaires). A l’origine un troll (du verbe to trawl qui signifie pécher au chalut) désigne une personne qui désire détourner un thread (succession de commentaires sur un sujet donné) afin d’enflammer la discussion et de la faire tourner en eau de boudin. Le conflit israélo-palestinien est un troll classique. Démarrer des le début avec un tel sujet est une véritable incitation à la discussion sans fin, inutile, stérile et venimeuse. Une liste de trolls existe sur la Wikipedia. D’autant plus qu’une telle discussion n’a aucune chance d’aboutir à quoi que ce soit, selon la loi de Godwin : « As an usenet discussion grows longer, the probability of a comparison involving Nazis or Hitler approaches 1 ». Sur AgoraVox, et dans les forums francophones, le point Godwin, baptisé sur AgoraVox point Dieu-Gaga, n’est pas lié au nazisme la plupart du temps : il semble qu’il soit lié au racisme et à l’islamophobie. Messieurs et Mesdames les agoravoxiens, c’est un cri du cœur, ne vous jetez pas dans la gueule du troll, sachez reconnaître un point Dieu-Gaga et ne répondez pas. Ne nourrissez pas le troll, cela ne fera aucun bien, ni à vous, ni à la discussion, sauf pour le trolleur de troll...
N.B. : Le fondateur d’AgoraVox, Carlo Revelli, vient de poster un long commentaire à la suite de cet article dans lequel il soumet plusieurs pistes pour résoudre le problème « épineux » des commentaires.
-
« Donc il s’avère qu’un troll, sous au moins deux IP, a sévi à la suite de cet article. J’ai déjà écrit que j’avais été surpris de voir subitement apparaître plusieurs intervenants avec des intentions douteuses, et ceci longtemps après la parution de cet article, ce qui est tout à fait inhabituel. Et tout ça pour prendre la défense du comportement minable, malhonnête et vulgaire de Bénichou, l’homme qui s’encroûte dans ses préjugés et sa malhonnêteté intellectuelle, donc Bénichoucroûte. Tout ça pour tenter de démontrer que personne ne parle l’espéranto. Merci donc d’avoir contribué à démontrer le contraire !
Peu importe finalement si ces trolls sont des envoyés de Bénichou, des idistes idiots ou des volapükistes. Le mot « minables » n’est nullement exagéré. Ils ont permis de faire passer un grand nombre d’informations vérifiables et de fournir de nombreuses adresses de sites qui permettent aux lecteurs de s’informer et de se forger un avis sur la réalité de l’espéranto et sur son vaste champ d’applications. »
C’est un comportement assez banal que de qualifier de « troll » (Tudieu ! Un anglicisme ! Me voilà fort marri de vous voir l’employer...) les messages de nouveaux intervenants débarquant sur un forum.
J’ai eu l’occasion de le vérifier sur des forums que je fréquente de manière relativement assidue : http:// www.ffjdr.org/ ?page=contact-forums et http:// www.pandapirate.net/casus/ entre autre...
Car, au risque de vous décevoir, cher Mr MASSON, je ne suis ni envoyé de Bénichou (Que j’apprécie fort peu au en passant), ni idiste idiot (Je ne connaissais même pas ce dérivé de l’Esperanto il y a encore une semaine), ni même volapükiste.
Je ne suis qu’un quidam partageant avec d’autres la passion d’un loisir nommé « Jeu de rôle ». C’est à ce titre d’ailleurs que, dans ma jeunesse, j’ai pu apprendre par plaisir et par envie une des langues elfiques de Tolkien (Car il n’y a pas un mais plusieurs langues inventées par le sieur Tolkien. En ce qui me concerne, c’était le Quenya) et le Klingon. Je pourrais ajouter le L33T, mais je doute que cela vous dise quelque chose.
Quant au dictionnaire d’Esperanto que j’ai eu plaisir à re-feuilleter ce week-end, il a été acquis au milieu des années 90 lors de la grande braderie lilloise.
Ces précisions apportées, revenons-en à nos moutons... Euh, trolls. En effet, sur un forum où règne un consensus général sans partage et où tout le monde abondent dans le sens de l’auteur d’un message, le moindre écart vis-à-vis de la ligne du dit forum (parti ?) est irrévocablement sanctionné par l’adjectif troll (Quoique flame-war soit aussi utilisé, mais c’est alors un peu plus violent verbalement).
Si vous vous demandez d’où proviennent ces « intrus » qui débarquent d’on ne sait où et qui ont l’impudence de poser des questions ou de relativiser les informations postées, sachez que le fameux Asp Explorer est connu comme le loup blanc dans le microcosme du jeu de rôle. Sachez de même que le même Asp Explorer tient à jour un site Web dans lequel (entre autre) il narre quelques unes de ses expériences quotidiennes. Il se trouve qu’il a écrit une diatribe sur les « débats » (Notez bien que je mets ce mot entre guillemets, car dans un débat il faut être à l’écoute de toutes les parties en présence. D’après tout ce que j’en ai vu vous concernant sur ce thread, cela ne m’a pas semblé être le cas) qui ont démarré suite à votre article conspuant le sieur Bénichou.
J’avoue avoir fait un tour sur Agora Vox suite à un dilemme né du compte-rendu d’Asp Explorer concernant les passes d’armes sur vos articles. Moi qui ne connaissait que très peu l’Espéranto, mais qui considère (toujours) cette tentative de langue universelle en haute estime, je n’arrivais pas à comprendre comment une personne qui soutenait et pratiquait cette langue d’ouverture pouvait en même temps être aussi enclin à s’enfermer dans des dogmes. Il se trouve que, après avoir lu les longs échanges et y avoir moi-même participé, j’ai trouvé ma réponse : la bêtise humaine peut aussi pervertir les idées les plus nobles.
Car je trouve minable (je reprends vos terme) de diffuser mondialement vos idées grâce à Internet tout en refusant au même monde entier le fait de les critiquer, les relativiser ou même les réfuter.
-
« Bénichoucroûte » Je croyais que vous désapprouviez l’utilisation des noms pour faire de l’humour. Puis-je comparer votre nom avec la construction branlante de votre argumentaire ?"
Dans les commentaires, avec les noms de participants, dans la mesure où ce ne sont pas des trolls, oui. Je rappelle que le thème de l’article est la désinformation, toute personne qui s’efforce en permanence de faire dévier du sujet peut être considéré comme troll. Personne ne reproche au « Canard Enchaîné » de jouer avec les noms. Et quand on voit un vieux croûton donner des leçons aux jeunes sur une chose dont lui-même ne connaît rien et qui fait usage du mot « merde » pour désigner une idée pour laquelle tant de gens ont souffert ou sont même morts, il n’y a pas lieu de se retenir : c’est lui qui a donné le ton. Si mon argumentaire est branlant, alors c’est la déliquescence totale chez le donneur de leçons qui a le don de tout savoir sur un sujet sans l’avoir étudié.
« Et pendant ce temps, l’espéranto poursuit son avancée : » C’est récurrant chez vous. Mais cela n’a jamais répondu à aucune des questions posées. A côté de la plaque comme toujours."
Curieux raisonnement, car ces informations, aucunement récurrentes, même si le titre l’est, démontrent que ce sont précisément les détracteurs qui sont à côté de la plaque en approuvant l’affirmation de Bénichou selon lequel personne ne parle l’espéranto. Visiblement, ces informations, qui démontrent le contraire, sont bien gênantes. En voilà une de plus :
Les édition AEDIS http://www.aedis-editions.fr/livres/ , dont on trouve les guides dans toutes les stations services, les supermarchés et les librairies, ont édité un nouveau guide intitulé « Franca-Esperanta Konversacio » (n° 170). C’est le second édité par cette société d’édition , donc commerciale. Prix : 3,05 euros.
Donc, effectivement, et pendant ce temps, pendant que des trolls se livrent à la masturbation intellectuelle en constatant avec désespoir qu’il n’en sort rien, l’espéranto progresse. CQFD.
"Et votre premier lien comporte un article de Thierry Meyssan, qui est bien plus que benichou, la véritable honte du journalisme mondial après son bouquin..."
L’article en question est de Charles Saint-Prot. Il a pour source l’Observatoire d’études géopolitiques, pas Thierry Meyssan. Par ailleurs, je ne suis pas 100% approbateur de Meyssan. Il y a une part de vérité dans ce qu’il écrit. Suffit-il qu’il y ait un article de Meyssan parmi d’autres pour discréditer l’ensemble ?
« On peut donc voir d’où vous tirez vos »informations« sur la politique des états-unis. »
Il y a aussi bien d’autres sources de divers horizons médiatiques telles que Ouest-France, France Info : douteuses ?
"Je vais me répéter sur un point. On se sait jamais ! Peut être allez vous en tenir compte ? Ce que je viens de dire ne disqualifie ni l’esperanto ni vos connaissances de cette langue. Par contre cela vous disqualifie au niveau de l’analyse politique."
Eh bien c’est raté : complètement à côté de la plaque.
« Que les sectes soient une saloperie, j’en conviens. »
Voilà au moins un point sur lequel nous pouvons nous serrer la main !
« Mais qu’elles soient le bras armé de Bush, faut pas déconner ! »
Je ne déconne aucunement, mais si elles ne sont pas LE bras armé de Bush (il y en a d’autres, dont la CIA, Echelon et tout un beau monde qui gravite autour de cela), elles préparent le terrain.
-
« ...Car ces informations, aucunement récurrentes, même si le titre l’est, démontrent que ce sont précisément les détracteurs qui sont à côté de la plaque en approuvant l’affirmation de Bénichou selon lequel personne ne parle l’espéranto. Visiblement, ces informations, qui démontrent le contraire, sont bien gênantes. »
Le seul problème, c’est que vous semblez être atteint de la même maladie que celle que vous dénoncez chez le sieur Bénichou, à savoir l’exagération. Car si le sieur Bénichou affirme que PERSONNE ne parle Espéranto, vous vous échinez à vouloir démontrer (fort mal à mon avis) qu’ENORMEMENT parlent Espéranto.
Au risque de me répéter, entre ces deux extrêmes, la réalité semblerait être (Comme l’a dit Asp Explorer) qu’UNE PARTIE de la population mondiale parle ou comprenne l’Espéranto, mais qu’elle est relativement faible (entre 0,3% et 0,5% de la population mondiale)
Ca n’enlève rien à ce que véhicule ou promeut l’Espéranto, bien au contraire. Mais le fait de tenir un discours castriste quant aux avancées journalière et inecluctable de l’Espéranto de par le monde en citant en vrac trois chansons, vingt asiatiques ou une poignée de jeunes socialistes italiens me parait au mieux risible et au pire pathétique.
Je serais d’ailleurs curieux de savoir par quelle pirouette vous allez vous en tirer, vous qui encensez le gouvernement Berlusconi (Cf. la réforme Moratti) alors que ce dernier est le plus ardent supporter (Tudieu ! Encore un anglicisme ! la peste soit des grands bretons !...) du gouvernement Bush, porté au pilori par vos diatribes...
-
J’ai lu la diatribe de sieur ASP et bien merci pour la magnifique remarque pout TOUS les esperantophones qui ont donner leurs avis et arguments et liens et etc, donc merci pour lui nous sommes tous « seul ou presque contre une horde de forcenés espérantistes »
En plus dans son diatribe un lien en anglais (ca aide pas( qui semble etre plus contre que l’esperanto que des comparaison et aucun autre lien alors qu’ilen a été donné une quantité énorme pour les comparaisons et autres
ASp donc pauvre merdeux, pas foutu de se remettre en question qui croit tout savoir sans faire de recherche sans réfléchir, pseudo machin avec une inteligence superieure, qui en à rien a foutre de l’avis des autres
-
Petite rectification (car je ne suis pas exempt d’erreurs, loin de là).
J’ai indiqué dans ma précédente intervention « un pourcentage échelonné entre 0,3% et 0,5%) ». La fougue qui m’a saisi lors de ma frappe au clavier m’a fait oublier un zéro. Il faut donc lire « un pourcentage échelonné entre 0,03% et 0,05%) ».
Voilà, c’est corrigé.
-
« ASp donc pauvre merdeux, pas foutu de se remettre en question qui croit tout savoir sans faire de recherche sans réfléchir, pseudo machin avec une inteligence superieure, qui en à rien a foutre de l’avis des autres »
Je vais avoir du mal à me mettre au même niveau d’exigence intellectuelle que krokodilo, mais je vais essayer néanmoins :
Euh, c’est celui qui dit qui y est, et puis t’es une patate pourrie d’abord, et puis j’vais l’dire au pion y va t’envoyer au dirlo.
-
Ainsi se confirme que discuter avec une brouette ne saurait la faire avancer : « Je serais d’ailleurs curieux de savoir par quelle pirouette vous allez vous en tirer, vous qui encensez le gouvernement Berlusconi (Cf. la réforme Moratti) alors que ce dernier est le plus ardent supporter (Tudieu ! Encore un anglicisme ! la peste soit des grands bretons !...) du gouvernement Bush, porté au pilori par vos diatribes... »
Rien de plus simple : il faudrait d’abord comprendre le sens des mots avant d’écrire de telles âneries. Moi qui encenserait Berlusconi ? Vraiment n’importe quoi, comme tout ce qu’on a pu lire ici à l’encontre de l’espéranto !
En effet, la motion des jeunes socialistes italiens : « Demande d’abolir l’obligation et l’exclusivité de l’enseignement de l’anglais comme première langue étrangère dès la première année du cycle primaire (dispositions incluses dans la réforme Moratti du Gouvernement Berlusconi), comme d’ailleurs implicitement demandé par le Commissaire Européen à l’Education, la Jeunesse et le Multilinguisme Jan Figel en répondant à des interrogations parlementaires de Marco Pannella et Emma Bonino. »
En effet, chacun sait, ou devrait savoir, que le burlesque Berlusconi (pour lequel un espérantiste suédois avait utilisé le surnom « Burleskoni » = Burlesconi« ) avait axé son programme sur une politique des trois »i« : »Inglese, Internet e Imprese« (English, Internet and Business). Voir : »Italy’s First Attempts At English Are Confusing" (anglais et espéranto) sur http://www.esperanto-sat.info/rubrique.php3?id_rubrique=8
Et comme l’espéranto est une langue qui bouge toujours et partout, je signale qu’il y aura un stand d’espéranto à la Fête de l’Humanité les 15-16-17 septembre et qu’une session d’examen de premier degré aura lieu au siège de SAT-Amikaro le samedi 16 à 9h 30. Il sera ainsi possible de participer à la fête l’après-midi. http://www.humanite.fr/fete.php3
-
faut quand quand même éviter de faire des généralités quand on parle de quelque chose et surtout quand on le demande au autres (diatride benichou) donc excuses pardonnés et acceptés
-
Je demandais pardon à krokodilo pour lui avoir attribué les propos d’un autre (suite à une confusion dûe au fait que j’étais mal réveillé). Pour esperantulo, j’estime que c’est lui qui m’en doit, des excuses. Depuis le début de cette discussion, j’essaie d’être civil, et je me fais traiter de merdeux, je trouve ça assez lamentable (mais je m’en réjouis, ça ne fait que conforter ma thèse).
-
De toutes façons, réveillé ou pas, les propos sont toujours aussi incohérents. La vie de grenouille de Bénichou est bien difficile.
-
-
Il n’y a que des Esprits Libres comme moi, pour faire des brèches dans les murs de prisons ! Je n’ai pas eu le temps de lire tous les posts et c’est dommage, car il me semble avoir raté de grands moments d’humour, peu appréciés de certains... J’ai trouvé le « Bénichoucroute » très chou... Du vrai chou béni !...
-
- Les espérantistes ne sont pas nombreux.
- Oui, c’est vrai.
- Non, vous ne comprenez pas : l’anglais est très répandu, mais il y a très peu d’espérantistes dans le monde.
- C’est vrai.
- Non : les espérantistes sont très peu nombreux, et dispersés.
- Oui, c’est vrai.
- Non, vous refusez mes arguments.
- Non.
- Oui, voilà : vous êtes toujours dans le déni, l’opposition permanente, vous refusez de considérer les arguments de l’altérité dans le débat démocratique. On se croirait chez Castro ou en Corée du Nord.
- Si nous sommes au nord, vous êtes à l’ouest.
- L’espéranto est une bonne idée, mais il ne représente que 0,8 % de la population mondiale.
- Si vous le dites, je n’ai pas compté.
- 0,08 % en fait, j’ai oublié un zéro.
- Quand je vous disais qu’on était pas nombreux.
- Cessez de refuser le débat, Himmler n’aurait pas fait mieux.
- Par contre, l’espéranto progresse.
- Ne fuyez pas le débat, c’est hors-sujet. Vous êtes peu nombreux.
- Oui.
- Non. (reprendre le texte au début.)C’était un résumé des débats offert par le pigiste bénévole du jour, krokodilo.
-
Krokodilo krokodilas.........kaj evidente por progresigi la diskutadon ! Brava krokodilo ! Multe Dankon !
-
Merci pour cet interlude !
Bon, après des procédés de Goebbels, voici que l’on passe au « discours castriste ». Après être passé à des comparaisons avec les pires dictateurs du présent, voilà que l’on m’accuse de manquer d’ouverture d’esprit. Bof, quand on sait que ça vient d’un discours de minables, mieux vaut en rire. Pas de quoi s’affoler.
Quant à la tentative d’humour, elle est tout aussi minable et bien pâle à côté de celui du plus grand humoriste espérantiste Raymond Schwartz qui fonda aussi des cabarets. On pourrait aussi ajouter Tristan Bernard, l’auteur de la pièce de théâtre « L’anglais tel qu’on le parle » et qui avait appris l’espéranto. Il avait d’ailleurs participé à une expérience de traduction mettant en présence l’espéranto et d’autres langues : http://www.esperanto-sat.info/article195.html
J’ai préféré l’usage de « troll » car ce nom évoque, en Scandinavie, un gnome laide, difforme, pustuleux, d’une laideur repoussante, qui reflète à la perfection l’esprit tordu de ceux qui souillent ici l’image de l’espéranto.
Car « l’ouverture d’esprit », pour certains qui approuvent les propos de Bénichou, devrait consister à laisser passer des propos malhonnêtes et mensongers, laisser dire n’importe quoi sans réagir : que l’espéranto a vu le jour dans les années 1930-1940 (ce qui n’est pas excessivement grave d’autant plus que ça souligne la stupidité de l’individu), que personne ne le parle, que c’est une « merde », ceci aussitôt après avoir dit que c’était une idée merveilleuse et tout et tout. Donc le coup du lapin aussitôt après avoir suscité une impression positive.
J’affirme que dire que personne ne parle l’espéranto est malhonnête, même si ce n’est pas au sens littéral. A plus forte raison quand on sait qu’au moins 50% du public ne sait rien de l’existence de cette langue et que le pourcentage de gens qui savent vraiment ce que c’est est faible. Et, en plus, quand on sait le rôle important qu’il a joué au Nouvel Obs où toute information honnête sur l’espéranto a été bannie depuis qu’il existe. Si personne ne parle l’espéranto, alors il y a des milliers de langues, sur les 6 à 7000 qui existent dans le monde, que « personne ne parle », car en dehors de leur aire géographique, personne ne les connaît.
Quand je lis qu’il n’y a rien d’offensant ni de bien méchant de traiter l’espéranto de merde, j’imagine comment réagiraient — et avec raison — ceux qui verraient leur activité favorite traitée de merde par Bénichou. Par exemple les jeux de rôle. Or, l’espéranto, pour la majorité de ceux qui le parlent est tout autre chose qu’un passe-temps.
Entre parenthèses, l’espéranto (eo) est l’une des langues du site des Utopiales : http://www.noosfere.com/utopia/2005/bande-dessinee.asp?Lang=3
ou l’on trouve aussi des « rolludoj » (ou rol-ludoj).
Ceux qui donnent des leçons d’ouverture d’esprit sont eux-mêmes sourds et fermés à toute information. Ils accusent les espérantistes de répéter les mêmes choses mais ressassent eux-mêmes à l’infini les préjugés qui auraient pu être valables, à la rigueur, voici un siècle, par exemple l’absence de littérature. Toute personne lucide peut se rendre compte que l’espéranto est une réussite compte tenu de ce qui lui a été asséné en plus de 120 ans sous les formes les plus diverses. Même Gandhi avait eu conscience des phases que doit traverser une idée avant de parvenir à une véritable reconnaissance. Or, l’espéranto n’est pas une croyance que l’on gobe comme une pilule, c’est une langue qui exige un apprentissage, un effort intellectuel. Or, l’apprentissage d’une langue fait peur à beaucoup de gens qui conservent souvent un très mauvais souvenir de leur période scolaire.
J’ai vu pas mal de conseilleurs qui, en matière d’espéranto, prétendaient connaître la bonne méthode pour bien le défendre, pour mieux le faire connaître. Quand ils ont tenté eux-mêmes d’appliquer leurs belles théories, ils ont vu la difficulté de la tâche. Ils ont vu qu’ils s’exposaient à des moqueries et à des propos infects comme on en a vus ici. Ils se sont tout de suite dégonflés et on ne les a plus jamais revus.
Autre nouvelle : Je viens d’apprendre que Radio Svoboda, en Russie, a émis un programme de près d’une heure sur l’espéranto. Des appels téléphoniques sont parvenus à la station de toute la Russie. Ce n’est rien en soi. Mais en France on ne peut guère compter sur une chose pareille. Il y en avait bien eu une sur France Inter cet été, mais c’était au moment du match France-Italie ! C’est génial pour pouvoir démontrer qu’il n’y a pas beaucoup de réactions donc pas d’intérêt pour l’espéranto ! Le 1er juin 1988, j’avais moi-même participé à une émission de France Inter. Le succès avait été tel qu’elle avait été suivie par un cours express d’environ 10 minutes par jour durant tout le mois d’août. Il y avait eu près de 5000 demandes de renseignements et participants. Et il y a aujourd’hui pas mal de personnes qui ont commencé l’espéranto à cette occasion (je suis loin de toutes les connaître), dont celui qui a lancé l’édition réticulaire du Monde Diplomatique en espéranto. Donc, dans des conditions normales d’information, l’espéranto a vite fait de reprendre son essor. Et ces conditions apparaissent peu à peu, depuis environ une dizaine d’années, avec le développement d’Internet et de Skype ou autres programmes ou techniques du même genre. Près d’un Français sur deux y a maintenant accès. Le développement de médias en espéranto donne aussi de nouvelles perspectives :
http://internacia.tv/ (Télévision Internationale)
Comme toute grande idée, l’espéranto a commencé parfois par une personne dans un pays, puis sont apparus des petits groupes de quelques personnes ou de dizaines de personnes. En 1978, j’étais allé enquêter à Kiruna, au-delà du Cercle polaire, en Laponie suédoise, car l’espéranto y avait été la principale activité culturelle de Laponie entre les deux guerres mondiales. Et il n’en restait plus rien. Certains vont évidemment dire que les guerres, les persécutions, la guerre froide, etc. ont compté pour des prunes et que ça ne vaut pas le coup d’y prêter attention.
J’avais été hébergé chez Leif, un lycéen de seize ans qui avait découvert et appris l’espéranto tout seul grâce à des vieux bouquins trouvés à la bibliothèque municipale de Kiruna. Lorsque je l’ai rencontré, Leif n’avait à peu près qu’une année d’étude et il s’exprimait déjà remarquablement bien avec un accent parfait. J’étais le premier étranger à qui il s’adressait en espéranto. Je m’étais rendu là-bas pour mener une enquête car j’avais appris qu’entre les deux guerres mondiales l’espéranto était la principale activité culturelle tout au long de la voie ferrée de Lulea à Narvik — « la Ligne du Fer ». A cette époque, on y faisait venir des enseignants et conférenciers d’espéranto de pays très divers, et l’un des plus célèbres fut l’Hindou Lakshmiswar Sinha qui parcourut pas moins de 10 000 km en Suède et y fit 200 conférences pour environ 30 000 personnes. Sinha publia en 1936 un livre en espéranto « Hindo rigardas Svedlandon » (Un Hindou regarde la Suède). C’est Leif qui, lors d’une réunion, me traduisit du suédois toutes les conversations tenues par quelques personnes qui avaient vécu cette époque et qui ne pratiquaient plus la langue, de même que pour un entretien dans les locaux du journal « Norsskens-flamman ». Je pus aussi téléphoner avec une très bonne espérantiste de Gällivare, une autre cité minière importante de Laponie suédoise, qui regretta que je ne puisse faire un détour chez elle.
Il faut ajouter que, Leif et moi, nous ne nous connaissions pas auparavant. Je m’étais en effet adressé à des amis de Stockholm et de Göteborg pour savoir s’ils pouvaient m’indiquer un hôtel pas trop cher et me procurer un plan de Kiruna, et ils m’ont donné l’adresse de Leif. Lorsque je me suis adressé à lui, il m’a tout simplement fait savoir que, les hôtels étant très chers, ses parents jugeaient plus opportun de m’héberger gracieusement chez eux. Lors de mon séjour, je distribuai des tracts bilingues espéranto-suédois devant un magasin de type supermarché, parfois sous la neige (c’était fin avril) annonçant mon enquête ; j’avais obtenu la traduction de l’espéranto en suédois par un ami de Malmö. Prévoyant qu’on me parlerait en suédois et que je ne pourrais pas répondre, j’avais sur moi un petit magnétophone caché dans une poche pour pouvoir faire écouter des éventuelles indications intéressantes à Leif. Une personne revint effectivement à moi après avoir lu le tract et, comme sa tentative de se faire comprendre fut vaine, je lui tendis un papier et un crayon en disant « Skribu » (en espéranto : « Ecrivez », forme proche du suédois « skriv » du verbe « skriva »). Et il m’indiqua le nom et le numéro de téléphone d’une dame et ajouta en français « Espéranto parlé ».
J’avais pu consulter des compte-rendus de réunions de cette période et prendre des notes. C’est un fait que l’espéranto était vraiment connu. Nombreux étaient les mineurs et ouvriers qui y participaient (il faut donc être un parfait ignorant pour affirmer que l’espéranto est la langue d’une élite). Le succès de ces cours était dû à l’usage de la méthode Cseh (tché), du nom d’un prêtre roumain qui avait conçue cette méthode pédagogique directe spécialement pour l’espéranto afin de permettre son enseignement à des gens pas spécialement doués en langues et ayant des origines linguistiques différentes. Sa méthode avait quelque chose de comparable à une pièce interactive de théâtre, ce qui faisait que l’ambiance y était extraordinaire et qu’un cours pouvait être suivi par des centaines de personnes (jusqu’à 400 — tout dépendait évidemment de la capacité de la salle). A Kiruna, qui avait alors 13 000 habitants, il y avait plus de 300 espérantistes parmi lesquels 5 adhéraient à SAT (professions indiquées pour deux d’entre eux : cheminot), à Malmberget (7000 hab.) 300 aussi dont 8 membres de SAT (professions indiquées : mineur, coopérativiste), à Gällivare (3000 hab., noeud ferroviaire) 30 espérantistes dont 8 adhérents de SAT (professions indiquées : mineur : 3, conducteur de locomotive, employé de coopérative, commerçant, journaliste).
La raison de la disparition de cette activité : « krieget » : la guerre. Et puis bon nombre de Suédois ont émigré aux États-Unis aussitôt après la guerre, ce qui a évidemment détourné l’intérêt pour l’espéranto au profit de l’anglais. Et la Suède est l’un des pays qui ont été les premiers à basculer dans l’anglais. Il y a des enquêtes absolument passionnantes à mener sur l’espéranto, sur ses pionniers, son histoire, etc..., et beaucoup de témoignages, d’anecdotes ou situations vécues disparaissent avec la mort de personnes qui ont traversé des grands moments de cette histoire extraordinaire. Il y a là un patrimoine prodigieux à découvrir et à préserver.
Quant à Leif, il ne s’est pas arrêté là. Il suffit de faire une recherche avec le nom « leif nordenstorm » (517 occurences sur Google).
Aucune théorie ne peut remplacer le vécu.
-
bravo croco un magnifique résumé tout est dans ton post
-
rectif si on veut des chiffres et pourcentages aller 2millons de personnes connaissant les bases de l’esperanto on est 6milliard sur terre je crois donc ca fait 0.0333%
et si on ne compte que les 100 000 qui la parle bien ca fait 0.00333%
ca va comme réponse moi au moins je donne les chffres donc qu’est ce qu’on en conclu à oui c’est vrai on n’est pas nombreux on est négligable et insignifiant on est rien quoi
mais plus que environ 3000 autres langues au moins donc on est pas mal placé quand même cqfd
-
-
« sachez que le fameux Asp Explorer est connu comme le loup blanc dans le microcosme du jeu de rôle »
Sans blague
Tant mieux pour lui.
Voici le passage que l’ai adoré :
« Je ne vous reprochais nullement d’être pour l’esperanto, mais juste de réfuter en permanence les arguments contre. »
J’ai vérifié dans le Robert le sens du mot « réfuter » (le statut de non-native oblige
) :
« Réfuter - Repousser (un raisonnement) en prouvant sa fausseté. »
C’est donc ça qu’on nous reproche...
Esperantulo :
« J’attend d’avoir le livre de CP la bona lingvo pour en dire plus »
Je l’ai lu, c’est un livre très intéressant qui soulève des questions sensibles.
Au sujet de la liste des mots : l’idée est valable, même plus, mais la réalisation souffre de quelques imperfections. Par exemple : « globuso » n’est pas la même chose que « terglobo » (on peut proposer « terglobeto », par exemple
), « salivumi » n’est pas pareil que « bavi », etc. Mais il y a des trouvailles intéressantes, je vais les mettre de côté pour l’usage perso
La terminologie médicale est un autre grand domaine où l’introduction des racines gréco-latines va tout plein, sans que ce soit vraiment nécessaire.
-
Content d’avoir pu vous faire sourire, même si j’ai confondu Himmler et Goebbels !
HM
Toujours plein de renseignements dans vos messages/articles : moi qui garde un oeil sur la science-fiction par goût et nostalgie, j’ignorais que ce festival s’affichait en 3 langues dont l’Eo. Je me demande d’ailleurs si SAT-Amikaro ne pourrait pas référencer en permanence dans une petite rubrique les sites non-espérantistes qui s’affichent en Eo (Montpellier, ce festival, et un collège dont j’ai oublié le nom), parce que c’est une voie d’avenir et une belle vitrine, un argument visible et vérifiable en France, celui de la langue auxiliaire après l’anglais ou avec l’anglais. Je crois que progressivement les stations touristiques y viendront pour leur sites Internet, malheureusement les espérantistes capables de bien traduire sont très sollicités, surbookés (!)
« Et, en plus, quand on sait le rôle important qu’il a joué au Nouvel Obs où toute information honnête sur l’espéranto a été bannie depuis qu’il existe. »
Effectivement, je suis assez déçu par le Nouvel Obs sur ce point, même si je continue à apprécier leurs dossiers. En tant que lecteur ancien et assez régulier, je me suis permis de leur poser la question cet été, à cinq ou six rédacteurs différents, de la raison de leur boycott, pourquoi le congrès de Florence ne bénéficie pas même d’une simple mention factuelle de dix mots dans la rubrique évènements culturels, c’est-à-dire moins que le plus banal marronnier de l’été ou le plus anodin fait divers, pas de réponse ! Je suppose que la personnalité de leur patron leur fait préférer la défense du français et sa promotion, ils doivent percevoir l’Eo soit comme une connerie soit comme un concurrent au français. Mais ce ne sont que des spéculations, ce serait plus simple qu’ils l’expliquent eux-mêmes. A l’époque du référendum sur l’Europe, ils avaient fait un bon dossier sur les raisons de voter oui ou non, mais en omettant la barrière linguistique, problème inexistant à leurs yeux semble-t-il. Ils doivent préférer la situation d’il y a quelques années de trois langues de travail en Europe, fr-all-angl, sauf que les deux premières sont KO debout.
-
Goebbels fut d’une certaine façon « plus humain », ou en tous cas plus prudent, qu’Himmler ou Heydrich quant à la tentative d’éradication de l’espéranto. L’efficacité de l’espéranto n’avait pas échappé à Goebbels, le ministre de la propagande d’Hitler. A Reynhard Heydrich, le remplaçant d’Himmler comme chef de la police politique, qui lui demanda la dissolution de toutes les associations d’espéranto et la confiscation de leurs biens, Goebbels répondit prudemment, le 23 octobre 1935 : « Parmi les millions d’adeptes de l’espéranto à l’étranger, il s’en trouve certainement un très grand nombre qui sont apolitiques et qui ne voient la promotion de l’espéranto qu’en tant qu’idée. Pour une activité à leur avis tout à fait anodine, telle que l’est certes l’apprentissage d’une nouvelle langue, ces gens recevront l’impression que de telles associations sont persécutées même en Allemagne. Les innombrables pamphlets que les unions d’espéranto diffusent à travers le monde montreront naturellement cet avis. La presse étrangère utilisera cette occasion pour faire de la propagande contre l’Allemagne ».
Goebbels voulut donc éviter une interdiction officielle et brutale. Il conseilla d’amener les associations à une dissolution volontaire par « une légère pression facile à atteindre ». Les guillemets sont de rigueur car chacun peut imaginer ce que signifie « légère pression » sous un tel régime.
Himmler et Heydrich parvinrent, en dépit de cela, à décréter, en juin 1936, l’interdiction de militer au sein de l’UEA et de SAT, ainsi que l’obligation à Germana Esperanto-Asocio (GEA) de se dissoudre elle-même si elle voulait éviter de l’être de force, ce qui fut fait trois jours après, le 20 juin 1936. GEA découvrit ainsi, un peu tard, que ça ne lui avait en rien servi de s’être complaisamment inclinée devant les exigences du régime, d’avoir par exemple accepté des emblèmes nazis dans ses congrès.
"Toujours plein de renseignements dans vos messages/articles : moi qui garde un oeil sur la science-fiction par goût et nostalgie, j’ignorais que ce festival s’affichait en 3 langues dont l’Eo. Je me demande d’ailleurs si SAT-Amikaro ne pourrait pas référencer en permanence dans une petite rubrique les sites non-espérantistes qui s’affichent en Eo (Montpellier, ce festival, et un collège dont j’ai oublié le nom), parce que c’est une voie d’avenir et une belle vitrine, un argument visible et vérifiable en France, celui de la langue auxiliaire après l’anglais ou avec l’anglais. Je crois que progressivement les stations touristiques y viendront pour leur sites Internet, malheureusement les espérantistes capables de bien traduire sont très sollicités, surbookés ( !)"
Bonne idée, sans nul doute, mais, hélas, il y a déjà trop de travail. Je sais par expérience que la recherche est un travail certes intéressant mais aussi long, lourd et parfois fastidieux, même avec l’informatique et Internet qui sont des formidables outils dont j’aurais aimé profiter dès que j’ai appris et utilisé l’espéranto. Lorsque l’Unesco consacrera un de ses bureaux à un inventaire de l’espéranto et à son développement, il y aura sans nul doute des surprises
Pour ma part, bien plus modestement, j’ai créé une page intitulée « L’espéranto au présent » sur http://www.esperanto-sat.info/article13.html . Je ne peux pas y consacrer autant de temps qu’il faudrait et son but n’est pas de faire un inventaire exhaustif de sa situation et de ses applications. C’est juste pour donner une idée. On peut presque certainement y trouver des liens qui ne fonctionnent plus ou autres lacunes et faiblesses. Donc je dis à ceux qui ont des remarques à faire : à vous de jouer, de faire des propositions, d’attirer mon attention sur ces lacunes.
"Effectivement, je suis assez déçu par le Nouvel Obs sur ce point, (...)
Le Nouvel Obs s’apercevra un jour qu’il a eu tort. Et il n’est pas dit qu’il survivra à l’espéranto qui a déjà enterré bien des publications qui avaient annoncé son agonie voire sa mort.
-
« Goebbels fut d’une certaine façon »plus humain« , ou en tous cas plus prudent, qu’Himmler ou Heydrich quant à la tentative d’éradication de l’espéranto. »
Je ne crois pas m’avancer beaucoup en émettant l’avis que si j’avais moi-même écrit cette phrase, trois commentaires plus bas, ça se serait transformé en « Asp Explorer le nazi aime Goebbels et s’en vante ». Ce qui prouve de quel côté sont la mauvaise foi et la « désinformation ». En fait monsieur Masson, vous avez raison d’écrire sur le sujet, vous le maîtrisez parfaitement.
-
Bel exemple d’exploitation malhonnête d’une information en isolant une phrase de son contexte ! Belle révélation de l’impossibilité de trouver des arguments valables ! Confirmation du rôle pollueur des trolls !
-
Là, j’aimerais qu’on m’explique si cette réponse est une réponse de troll ou non...
-
Et pendant ce temps, l’espéranto progresse : Une nouvelle association d’usagers et de traducteurs de programmes libres à base Linux a été fondée le 31 juillet 2006 dans le cadre du Congrès Universel d’Espéranto de Florence. Trente personnes ont participé à la réunion d’information et de fondation organisée par Michel Basso. Cette démarche a résulté d’une promesse effectuée à la Pledgbank britannique (Banque de Promesses) qui utilise elle-même l’espéranto http://www.eo.pledgebank.com/
Une liste a été créée sur http://groups.google.com/group/eliberaprogramaro
Ceci dit, merci au plus-que-minable d’aggraver son cas en montrant la nature de sa « formation scientifique » par un commentaire précisément digne d’un troll et de permettre de montrer par la même occasion que l’espéranto poursuit son avancée.
-
-
« laisser dire n’importe quoi sans réagir : que l’espéranto a vu le jour dans les années 1930-1940 (ce qui n’est pas excessivement grave d’autant plus que ça souligne la stupidité de l’individu) »
L’ignoble individu que voila ! Il ignore cela ! Qu’on le pende avec ses tripes ! Quelle souillure inqualifiable que de donner de mauvaises dates ! Mr Masson, vous qui êtes si cultivé si savant, pouvez vous m’indiquer de têtes les noms des empereurs incas ? Non, car ce n’est pas votre domaine. Comme 6milliards de personnes Benichou ne les connaissait pas, c’est vraiment ignoble. Surtout que comme vous l’affirmer en permanence, l’esperanto est un sujet central de la vie de tous les jours, et le jour de son avènement mondial ne saurait tarder ! (kof ! kof !)
« que personne ne le parle » Mr Masson semble être le seul journaliste de France à n’avoir jamais entendu parler de sens littéral et de sens figuré. Peut être n’a-t-il pas de point de comparaison dans l’esperanto ?
-
C’est quoi, ce troll ? Si un gusse quelconque ne connait pas le nom des empereurs incas, il ferme sa gueule. Si tous les connards du monde se mettaient à parler d’autorité sur le le thème « J’y connais rien mais j’en cause » on est mal barré. Si ça vous plait d’entendre un journaleux dire que l’espéranto c’est de la merde, restez en là, voulez vous ? Après tout il y a bien eu un ministre au japon pour dire que le français était inapte aux mathématiques.
merci
Wàng
-
Voilà qui ne justifie absolument rien. Bénichou a tenu à « ramener sa science ». Quand on ne sait rien d’une chose, il est plus honnête et intelligent de se taire ou de reconnaître que l’on n’en sait pas grand’chose, et surtout de ne pas prétendre donner de leçons aux jeunes.
Et ceci à plus forte raison pour un journaliste dont le devoir est de s’informer avant d’informer. Sinon, à quoi ça sert ? Pourquoi ne pas mettre des égoutiers ou des balayeurs de rues à la direction de la rédaction du Nouvel Obs ?
Donc il n’y a qu’un minable troll qui puisse justifier et excuser les propos d’un autre minable.
-
-
Il faut dire que qualifier de troll tout contradicteur permet de passer sous silence que :
- Des milliard de gens n’ont jamais entendu parler de l’esperanto
- Que le quasi-égouttier Benichou donne une excellente explication de la raison d’être de l’esperanto, même s’il se trompe sur les dates.
- Que de toutes manières il parle plus de sa place dans le monde que de l’histoire de l’esperanto, ce en quoi il n’est nul besoin de connaître l’esperanto en tant que langue, mais simplement avoir les yeux ouvert sur le monde.
- D’oublier les explications alternatives aux phrases de Benichou, qui si elles ne sont pas forcément vrais sont plus vraissemblable que l’insulte gratuite. Hystérie quand tu nous tiens...
Mais bon quand on a passer les trois quarts de sa vie à se consacrer à une cause exclusive, on a forcément du mal à accepter la moindre remise en question, n’est ce pas Mr Masson ? Vous avez acquis un immense savoir dans votre domaine. Mais vous êtes malheureusement devenu aveugle du reste du monde.
-
« Elle est belle, not’ chanson, rechantons-la, rechantons »
Gesinjoroj, pourquoi se fatiguer à répondre à ces uloj (plutôt ulo
) ? Apparemment, il a du temps à gaspiller, et ne supporte pas que lui, connu dans les jeux de rôle, n’est pas pris au sérieux par un « petit groupuscule » qui ose contrecarrer ses « arguments ». Krokodilo a donné un bon résumé de cette discussion. Je propose de ne répondre à Asp et C° que quand il dit kékchôze de neuf, parce que là, ras la casquette.
« Il faut dire que qualifier de troll tout contradicteur »
Non, uniquement le troll qui essaie de se faire passer pour le contradicteur. Un vrai contradicteur répond aux arguments, un troll répète en rond la même chose. Et promet d’aller jouer ailleurs, mais revient tout le temps
-
Ouais, enfin TOUS les contradicteurs se sont fait traités de la sorte dans tous les articles de Mr Masson sur agoravox.
-
Pouvez vous m’en montrer un exemple ? J’ai eu beau tout lire, je n’en ai pas trouvé un seul.
-
Cet acharnement à défendre l’indéfendable Bénichou est curieux et suspect. Les visiteurs vont finir par croire que quelqu’un se fait graisser la patte pour défendre son attitude aussi malhonnête que vulgaire. Il tombe mal car une autre charge est en préparation ailleurs que sur AgoraVox.
Troll : "Il faut dire que qualifier de troll tout contradicteur permet de passer sous silence que :
Des milliard de gens n’ont jamais entendu parler de l’esperanto"
HM : Merci de le dire, car mon article traite très précisément de la désinformation et de la sous-information desquelles résulte cette situation. Donc si l’on veut que ces milliards de gens sachent ce qu’est l’espéranto, il faut les informer. Et pour bien les informer, il faut autre chose que des Bénichou. Et comme il faut balayer devant sa porte, il serait judicieux de commencer par la France et de balayer Bénichou. Cet avis exprimé par le président Tito (on l’aime ou on ne l’aime pas, le problème n’est pas là) mérite d’être pris en considération : « L’espéranto doit être introduit dans les écoles, non point par un décret d’en haut, mais par l’exigence consciente de l’opinion publique informée, par conséquent depuis la base, d’une manière vraiment démocratique. » Or, nous avons un problème d’opinion publique désinformée, dans le meilleur des cas sous-informée. Où est la démocratie quand une alternative est étouffée ?
Par ailleurs, un troll est quelqu’un qui revient toujours sur une idée fixe, les mêmes sujets et fait tourner la discussion en rond. Dans le cas présent : le nombre d’usagers de l’espéranto, le fait de pouvoir donner un avis sur une chose sans rien en savoir (défense du journalisme de pacotille), la justification de l’avis mensonger « une langue que personne n’a jamais parlée », ceci pour déculpabiliser Bénichou. Donc ce mot est tout à fait justifié dans le cas présent. Mais j’ai bien aimé l’expression « Grenouille de Bénichou » et j’en remercie à nouveau l’auteur qui, sans doute pas réveillé (est-ce que ça lui arrive ?) n’a pas remarqué que l’expression « grenouille de bénitier »s’applique à des personnes, plutôt des femmes, dévotes à Dieu. Les dévôts(e)s de Bénichou, ceux ou celles qui l’excusent inconditionnellement, ne se trouvent pas dans les rangs de l’espéranto.
Troll : « Que le quasi-égouttier Benichou donne une excellente explication de la raison d’être de l’esperanto, même s’il se trompe sur les dates. »
HM : « Une excellente explication » ? Merci de le dire ! Donc si tout cela est excellent, ça permet de juger de l’excellence du reste de l’argumentation. Les mots « c’est une merde ! » traduisent à la perfection la véritable pensée de Bénichou. Nulle personne sensée et honnête ne dirait d’une idée qu’elle est magnifique et aussitôt après, non contente de l’enfoncer, la qualifierait de « merde ». Il faut être soi-même malhonnête et mentalement déséquilibré pour défendre un tel comportement.
Troll : « Que de toutes manières il parle plus de sa place dans le monde que de l’histoire de l’esperanto, ce en quoi il n’est nul besoin de connaître l’esperanto en tant que langue, mais simplement avoir les yeux ouvert sur le monde. »
HM : N’importe quoi. Son comportement a été celui d’un goujat qui a mélangé des lieux communs et son ignorance. D’autres participants de la première émission auraient sans nul doute émis un commentaire plus honnête et intelligent, mais c’est Bénichou qui s’est imposé en premier, et sur un ton péremptoire, pour donner une présentation malhonnête de la langue, d’autant plus malhonnête qu’il appelait les jeunes à y prêter attention. La place de l’espéranto dans le monde est loin d’être aussi insignifiante que certains veulent le faire croire, et le sens de leur démarche est tout à fait clair : détourner l’attention du public de l’intérêt et de la progression de l’espéranto afin de retarder le jour où son usage sera tellement répandu et évident qu’il ne pourra plus être caché. L’usage de l’espéranto est réel mais trop peu visible : il faut encore trop souvent le chercher. Et j’ai souvent entendu le reproche de non-espérantistes selon lesquels les espérantistes ne font rien ou pas assez pour faire connaître cette langue. S’ils savaient seulement comme il faut se battre pour être entendu et combattre des présentations malhonnêtes ! Bien des personnes disent encore qu’il est difficile de trouver des contacts pour l’apprendre. C’était indéniable avant Internet mais ça le devient de moins en moins, d’autant moins qu’un Français sur deux, le plus souvent un jeune, est connecté. La défense de l’espéranto exige énormément de courage intellectuel alors que, pour l’anglais, il suffit de suivre le troupeau sans se poser de questions.
AgoraVox déconseille de répondre aux trolls mais je le fais, car j’y trouve à chaque fois une occasion supplémentaire de faire passer des informations vérifiables introuvables ailleurs que sur AgoraVox ou les publications d’espéranto. Donc la démarche de ces maniaques et pollueurs de forums a finalement un aspect positif que je serais bien stupide de ne pas exploiter sous le titre « Et pendant ce temps, l’espéranto progresse »
Je sais que ça en met quelques uns dans un état d’hystérie. Mais s’ils se sentent mal, qu’ils aillent sévir et se faire sentir par d’autres ailleurs que sur AgoraVox !
Troll : D’oublier les explications alternatives aux phrases de Benichou, qui si elles ne sont pas forcément vrais sont plus vraissemblable que l’insulte gratuite. Hystérie quand tu nous tiens...
Déjà répondu juste avant. L’hystérie est un trouble du comportement dont l’accusateur est visiblement frappé. Faut-il rappeler l’extrait suivant du rapport Grin qui montre et souligne le résultat « des réactions passionnelles » et le rejet « sans aucun argument, ou sur la base d’arguments d’une assez étonnante ignorance » ?
« C’est pour cela qu’il convient de rappeler l’existence d’une stratégie tierce, à savoir l’investissement sur le long terme, et nécessairement coordonné entre États membres de l’Union, dans l’enseignement de l’espéranto. Le but de ce rapport n’est pas de défendre cette option dans l’absolu, car on sait qu’elle suscite bien souvent des réactions passionnelles ou qu’elle est immédiatement rejetée sans aucun argument, ou sur la base d’arguments d’une assez étonnante ignorance. (...) Le recours à l’espéranto est donc dans l’intérêt évident de plus de 85% des citoyens européens, surtout après l’élargissement survenu en 2004. »
A lire sur :
http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/054000678/0000.pdf
ou :
http://cisad.adc.education.fr/hcee/documents/rapport_Grin.pdf
Troll : Mais bon quand on a passer les trois quarts de sa vie à se consacrer à une cause exclusive, on a forcément du mal à accepter la moindre remise en question, n’est ce pas Mr Masson ? Vous avez acquis un immense savoir dans votre domaine. Mais vous êtes malheureusement devenu aveugle du reste du monde.
H.M. Là encore, c’est raté. Il s’agit très précisément de tout autre chose que d’une « cause exclusive ». C’est bien justement parce que j’ai les yeux en face des trous, et je suis loin d’être le seul, que je vois le déséquilibre économique, politique et culturel auquel contribue l’usage exclusif de l’anglais dans le rôle de langue internationale. Ce déséquilibre est dénoncé par le rapport Grin, par le professeur Robert Phillipson et bien d’autres, pas seulement par des espérantistes. Les espérantistes sont sur ce plan des observateurs privilégiés. Ils s’échangent énormément de documents et d’informations. Et ce privilège est à la portée de tous. Si je me sers de l’espéranto, c’est justement pour trouver d’autres sources directes, non filtrées, d’information à travers le monde.
C’est par ailleurs avant tout pour pouvoir communiquer à travers les frontières que j’ai voulu essayer l’espéranto. Cette idée m’est venue après 1968 et je ne visais nullement à apprendre l’espéranto pour l’espéranto. L’espéranto n’a pas été ma motivation première. Si je m’étais aperçu que ça ne marchait pas, même en pensant que le principe était bon, je l’aurais abandonné. Or, mes premières expériences d’application pratique de la langue, par exemple dès 1971 où, à La Sorbonne, j’ai participé à l’ouverture du congrès de SAT avec la grande surprise d’avoir tout compris dans les interventions de participants venus de divers pays, puis l’écoute des radios qui émettaient des programmes en espéranto (notamment Radio Pologne), puis de nombreux voyages à l’étranger, là j’ai compris que je tenais l’outil de communication dont je ressentais le besoin. J’ai été intéressé particulièrement par sa valeur culturelle, émancipatrice (non-alignement sur une seule culture dominante) et pédagogique. Quand j’ai constaté son efficacité, je l’ai adopté et j’estime que le mensonge à son encontre doit être combattu.
C’est visiblement gênant pour les Bénichou, et certains trolls ou grenouilles de Bénichou qui prennent sa défense, de constater que, malgré des entraves de toutes sortes, malgré toutes sortes de critiques, l’espéranto progresse et apporte beaucoup de joies et de satisfactions à un nombre toujours plus grand de personnes de tous âges, de toutes conditions sociales et de tous les pays où l’on peut découvrir son existence. Cette découverte passe par l’information, et chacun peut constater qu’elle subit des entraves, entre autres ici-même. Peut-être même est-ce plus gênant pour ces trolls de constater que, finalement, leurs griefs excessifs donnent une publicité involontaire à cette langue, car les gens finissent, à force d’entendre ce mot, par se poser des questions. C’est le début de la curiosité, de l’apprentissage, de la pratique. C’est là que l’on peut sourire.
-
Mr MASSON, pardonnez-moi, mais vous êtes vous aussi fatiguant à la longue.
Déjà avec votre idée fixe de complot visant à soutenir Bénichou dans son jihad anti-Espéranto. Tiens, au fait, le retour quasi-répétitif d’une idée fixe dans une conversation, n’est-ce pas là votre définition du troll ? Diantre, seriez-vous troll vous-même ? J’ai du mal à vous imaginer en... En quoi déjà ?... Ah oui, en « gnome laid, affreux et difforme ».
Quoique.
Je n’ai vu nulle part un soutien inconditionnel aux dires du sieur Bénichou. J’ai simplement vu des personnes qui, mêmes si elles ne le condamnaient pas (Crime au combien grave à vos yeux), cherchaient à relativiser les propos de l’un (Bénichou) et de l’autre (Vous-même).
Car quelles ont été les remarques pertinentes de ces braves gens ?
Tout d’abord, dire que si le sieur Bénichou s’était gaussé de l’Espéranto en le qualifiant de « merde » et en affirmant que « personne ne le parlait », votre réponse disant qu’énormément de personnes parlent et/ou comprennent l’Espéranto dans le monde était tout aussi exagérée.
Ensuite, il a été dit que la langue anglo-saxonne était de fait et pour l’instant la langue utilisée pour une communication quasi-universelle sur la planète, à cause de vecteurs culturels (Musiques - Rock, Pop, Rap, etc... -), économiques (Wall Street, Informatique, etc...) et politiques (politique des U.S.A. depuis 1/2 siècle).
Enfin, il a été souligné que l’Espéranto n’est pas la seule langue créée dans un but d’universalisation de la compréhension humaine et qu’elle avait aussi quelques défauts inhérents à sa conception.
Sur tous ces points, qui m’ont semblé être argumentés sans vouloir à tout prix « descendre » l’Espéranto en flammes, vous nous avez opposé un fin de non-recevoir, arguant de notre ignorance, de notre bêtise, de notre attitude désobligeante et de notre soi-disant complaisance à défendre l’indéfendable Bénichou.
Il semble que la moindre réflexion ou remarque faite à l’encontre de l’Espéranto vous hérisse le poil et vous pousse à railler l’inopportun qui a oser battre en brèche votre dogme qui dit : « L’espéranto, c’est la seule, l’unique, la meilleure des langues universelles. Hors d’elle, point de salut ! Ceux qui osent remettre cela en question sont des impies, des hérétiques qui ne méritent que le bûcher ! »
Pardonnez-moi, mais quelqu’un qui s’adresse à un groupe en commençant par : « Laissez-moi vous expliquez pourquoi moi qui suis une sommité en matière d’Espéranto je vais vous dire à quel point vous qui êtes des béotiens ignares vous êtes stupides et ignorants » a plus de chance de me voir me lever et quitter la salle de conférence plutôt que de l’écouter argumenter (Si tant est qu’il argumente, d’ailleurs).
Cela tendrait déjà à prouver qu’il n’a pas deux sous en psychologie et qu’il maitrise mal les notions de communications avec les individus (ce qui, pour quelqu’un qui parle d’une langue de compréhension universelle, me semble être un comble !)
Donc, tout ce qui n’est pas foncièrement pour l’Espéranto est forcément contre. Cela explique bien sûr les « entraves » que cette langue subie depuis plus d’une centaine d’année. Grâce à vous (ou plutôt grace à « nous », rendons à Masson ce qui appartient à César), vous avez pu démontrer qu’il existe une internationale anti-Espéranto, un groupe d’Illuminati ayant juré la perte de cette langue, un groupuscule certainement plusieurs fois millénaire qui ourdit complot sur complot pour éradiquer l’Espéranto de la surface de la planète, une association malfaisante composés de trolls nordiques qui n’attend que de fondre sur l’innocent espérantiste esseulé, un couteau entre les dents et les yeux injectés de sang. A vous entendre, j’ai bien peur que les Rose-Croix ou les Franc-Maçons ne soient impliqués eux-aussi... Voilà donc enfin révélées les origines du carcan de désinformation qui empêche l’Espéranto de se répandre dans ce monde de ténèbres.
Si c’est là vos arguments de Masson, permettez-moi de douter des fondements de votre maison Espéranto
A mon avis, l’image que vous donnez au public tient plus du paranoïaque hanté par les complots plutôt que de la personne censée... Je vous « sens » vous orienter vers l’exclusivisme : Le groupe (espérantiste) est tout, l’individu n’est rien ou n’existe que par et pour le groupe. Peut-être êtes-vous prisonnier de la paranoïa propre à la tribu, à la « communauté » telle que vous la concevez : Intolérante, cette communauté qui ne cesse de s’adorer elle-même ne souffre aucune objection.
Permettez moi de trouver votre défense de l’Espéranto fort mauvaise, voir préjudiciable, aveuglé que vous êtes à vouloir faire « la peau à Bénichou » et ranger tous ceux qui ne vous suivent pas d’un seul homme dans votre croisade dans la catégorie des « minables trolls incultes orientés grenouille de Bénichou ».
-
HM : « Une excellente explication » ? Merci de le dire ! Donc si tout cela est excellent, ça permet de juger de l’excellence du reste de l’argumentation. Les mots « c’est une merde ! » traduisent à la perfection la véritable pensée de Bénichou. Nulle personne sensée et honnête ne dirait d’une idée qu’elle est magnifique et aussitôt après, non contente de l’enfoncer, la qualifierait de « merde ». Il faut être soi-même malhonnête et mentalement déséquilibré pour défendre un tel comportement.
Je rappelle les propos de Benichou avant la « merde » dont tout le monde est au courant. « Espérons que ça marchera mieux que l’espéranto qui est une des plus belles inventions du monde, un des plus grands ratages de tous les temps. Personne n’a jamais parlé espéranto (sic ! ) ! Je le dis aux jeunes gens, l’espéranto était une langue qui avait été inventée dans les années 30-40 (sic !), au moment où la guerre menaçait, pour justement... pour faire un lien entre les peuples, et dire qu’il n’y avait plus de nationalisme, y’avait plus qu’une langue que tout le monde parlerait. »
Dois je donc comprendre que Benichou n’a pas dit ces mots ? Vous auriez donc inventé ces propos ? NON Dois je comprendre que l’esperanto n’est pas la plus belle invention du monde.
Vous me prétendez hystérique (me retournez la politesse plutot, vu que j’ai eu ces paroles précédemment). Mais je maintiens que c’est votre cas, pas le mien.
Je ne déforme pas les propos de gens, je ne les dissèque pas pour leur faire dire ce que je veux. Je les prend dans leur totalité.
Bien sûr, chercher à comprendre les autres, c’est certainement du trolling.
-
Le fait que certains orthographient le mot « fatigant » avec un « u » peut effectivement laisser supposer que je le suis
Mais je pense même que je ne le suis pas assez. Certes, ça provoque, chez quatre ou cinq trolls seulement, un « hérissement de poils » et un pur délire. Si certains excusent Bénichou, il n’y a pas lieu de laisser passer ses propos comme bénins et anodins. Nul usager de l’espéranto n’ignore le rôle et le poids de l’anglais.
Il n’y a pas de dogme de l’espéranto mais seulement un barrage de moins en moins efficace à l’accès à l’information. J’ai tous les éléments pour le démontrer, mais il n’est pas dans mes intentions de régler des comptes avec certains médias. J’ai déjà écrit qu’il y aurait en cela la matière à un ouvrage solidement documenté et référencé.
« Laissez-moi vous expliquez pourquoi moi qui suis une sommité en matière d’Espéranto je vais vous dire à quel point vous qui êtes des béotiens ignares vous êtes stupides et ignorants »
Je ne connais aucun espérantiste qui ait dit de telles choses, et de telles choses n’existent que dans la tête de celui qui les écrites.
Avec Internet, chacun peut se donner les moyens de le juger sans passer par moi.
« une association malfaisante composés de trolls nordiques qui n’attend que de fondre sur l’innocent espérantiste esseulé, un couteau entre les dents et les yeux injectés de sang. A vous entendre, j’ai bien peur que les Rose-Croix ou les Franc-Maçons ne soient impliqués eux-aussi... »
Encore loupé ! En effet des cours d’espéranto ont lieu (ou ont eu lieu) à la librairie des Rosicruciens à Paris, et il y a toujours eu des affinités entre Francs-Maçons (avec un « ç » cédille !) et certains espérantistes. Ceux qui apprennent l’espéranto sont parfaitement libres de l’utiliser pour les buts et activités qui les intéressent et n’ont de compte à rendre à personne. http://revel.unice.fr/cmedi/document.html?id=585&format=print . Certains ont même avancé, mais à cela n’a jamais été démontré et ça paraît improbable, que Zamenhof était Franc-Maçon.
« Voilà donc enfin révélées les origines du carcan de désinformation qui empêche l’Espéranto de se répandre dans ce monde de ténèbres. »
Que ceux qui affirment cela et qui prétendent avoir de bonnes intentions et la bonne méthode pour faire progresser l’espéranto prennent les affaires en main et l’idée de l’espéranto et de langue internationale construite n’en aura plus pour longtemps à vivre.
« Si c’est là vos arguments de Masson, permettez-moi de douter des fondements de votre maison Espéranto »
La maison Espéranto est loin de dépendre de moi seulement . Ce que je constate, c’est que cet article est largement approuvé.
A l’instant où je réponds à ce message, je reçois de Russie une information sur la parution d’un nouveau CD dont la couverture peut être vue sur : http://esperanto.info/kd/bildoj/kovrgr.jpg Il s’agit d’un roman original rédigé en espéranto et lu à haute voix. 6 h 55 mmn. MP3. Éditions Impeto, Moscou. KD en format MP3 La version papier est parue en 1996 chez « Impeto » Moscou.
-
Troll : "Dois je donc comprendre que Benichou n’a pas dit ces mots ? Vous auriez donc inventé ces propos ? NON Dois je comprendre que l’esperanto n’est pas la plus belle invention du monde."
Commment peut-on être assez naïf ou ignorant des ressources de la langue pour ne pas comprendre l’intention et l’hypocrisie de l’auteur de ces propos ? Et si ça ne concernait que l’espéranto !
Troll : "Vous me prétendez hystérique (me retournez la politesse plutot, vu que j’ai eu ces paroles précédemment). Mais je maintiens que c’est votre cas, pas le mien."
Ça ne signifie rien.
Troll "Je ne déforme pas les propos de gens, je ne les dissèque pas pour leur faire dire ce que je veux. Je les prend dans leur totalité."
Mais les comprends de travers.
Troll : « Bien sûr, chercher à comprendre les autres, c’est certainement du trolling. »
Pour comprendre les autres, il faut commencer soi-même par comprendre ce qui a provoqué cette affaire. Visiblement il y en a qui sont restés au stade anal et qui admettent que tout soit barbouillé de merde.
-
Toujours les mêmes propos. Chez nous, on appelle ça « sécouer l’air » (quand c’est à l’oral) ; informatiquement, ce serait « user le clavier ».
Petit rappel :
« MrMASSON, pardonnez-moi, mais vous êtes vous aussi fatiguant à la longue. »
Seulement ce n’est pas M. Masson (au fait, en français on écrit « M » sans le « r », « Mr » étant un anglicisme qui est bien en anglais, mais un natif francophone devrait connaître sa propre langue
) qui vient sur vos forums de jeux de rôle avec son discours - c’est vous qui venez ici pour répéter les mêmes trucs. Nuance, comme le disait Vassili Ivanovitch
« Trolling » = trollage. « Faire du -ing » est un faux anglicisme franco-français
-
« Ainsi se confirme que discuter avec une brouette ne saurait la faire avancer : « Je serais d’ailleurs curieux de savoir par quelle pirouette vous allez vous en tirer, vous qui encensez le gouvernement Berlusconi (Cf. la réforme Moratti) alors que ce dernier est le plus ardent supporter (Tudieu ! Encore un anglicisme ! la peste soit des grands bretons !...) du gouvernement Bush, porté au pilori par vos diatribes... » Rien de plus simple : il faudrait d’abord comprendre le sens des mots avant d’écrire de telles âneries. Moi qui encenserait Berlusconi ? Vraiment n’importe quoi, comme tout ce qu’on a pu lire ici à l’encontre de l’espéranto ! »
Or donc la brouette que je suis bat sa coulpe et se couvre le front de cendre : Oui, j’ai écrit une bêtise. J’aurais pu invoquer la fatigue ou les longs messages rébarbatifs à lire, mais je ne le ferais pas. Je me serais bien présenté à vous en chemise de nuit et la corde au coup, mais sachant que vous êtes en Vendée et moi au Luxembourg, la distance géographique entre ces deux points me voit peu enclin à faire le trajet dans cette tenue (Surtout vu la météo de ces derniers jours). J’aurais enfin pu faire pénitence en allant vous voir marchant sur les genoux, mais là aussi je suis peu motivé.
Donc, vous pouvez sans aucune gêne me livrer à la vindicte populaire, me jeter au lions ou me brûler en place publique...
Maintenant, de là à dire que TOUT ce que j’ai pu écrire ne sont que des âneries qui vont « à l’encontre de l’espéranto » (Je vous cite), je vous vois encore retomber dans l’exagération digne d’une grenouille de Bénichou.
A Negravaski :
Merci pour votre lien concernant les témoignages sur l’anglais et l’Espéranto (http://claudepiron.free.fr/articlesenfrancais/easie.htm). Je l’ai trouvé très intéressant et très instructif. Si vous avez d’autres liens à me proposer, n’hésitez pas. Je reste encore convaincu que l’alphabet utilisé par l’Esperanto défavorise les continents d’Afrique et d’Asie. Si vous pouviez me permettre de douter de cela...
-
Grenouilles de Bénichou ? Merci ! Génial ! Car cette expression s’applique à merveille pour désigner ceux qui le soutiennent inconditionnellement et non l’inverse. Je ne me priverai pas de l’utiliser avec le mot troll(s).
-
« Donc, vous pouvez sans aucune gêne me livrer à la vindicte populaire, me jeter au lions ou me brûler en place publique... »
Pendre, écarteler, décapiter et ensuite vous remettre un billet pour la Corée du Nord. Mille excuses, mais c’est pas un club sado-maso ici, vous trouverez ces plaisirs ailleurs
« Je reste encore convaincu que l’alphabet utilisé par l’Esperanto défavorise les continents d’Afrique et d’Asie. »
Vous pouvez proposer mieux comme alphabet ? Ne vous gênez surtout pas, j’attends avec impatience
-
« Vous pouvez proposer mieux comme alphabet ? Ne vous gênez surtout pas, j’attends avec impatience. »
J’avoue ne pas avoir creusé la question. Pourquoi pas l’alphabet Morse ?
-
Morse est vachement pratique pour écrire, et surtout très intuitif
Non, trouvez mieux.
-
(À l’auteur anonyme du commentaire IP.xxx.x1.73.250 : J’ai mis dans le texte suivant quelques liens qui peuvent vous intéresser.).
J’arrive un peu tard avec mon commentaire, qui concerne les critiques faites à Henri Masson. On se renvoie la balle dans ce forum à une vitesse que mes occupations ne me permettent pas de suivre. Tant pis, je dis quand même ce que j’ai à dire.
Je crois qu’Henri Masson aurait besoin de repos. Sans doute a-t-il lu trop de messages qui l’ont irrité, au point d’en perdre la sérénité indispensable pour convaincre, et d’adopter un ton rabaissant qui ne peut qu’agacer ceux qui le lisent. Il est vrai qu’il faut réagir lorsqu’on entend dire que « l’espéranto, c’est de la merde », puisque ce genre de slogan va influencer un certain nombre de gens, mais il n’y a pas de quoi en faire une fixation sur Bénichou. Les phrases d’Henri Masson sont disproportionnées et on ne peut qu’approuver ce qu’en dit Tlön Uqbar.
Bien sûr, il y a aussi disproportion dans l’autre camp. Si l’on compare les divers systèmes de communication internationale à base d’anglais ou d’interprétation/traduction d’une part et l’espéranto d’autre part, on observe aussi une sacrée disproportion [voir « Observer, comparer, choisir » (http://claudepiron.free.fr/articlesenfrancais/comparer.htm ), ou, pour quelque chose de plus fouillé « Communication linguistique : étude comparative faite sur le terrain » (http://claudepiron.free.fr/articlesenfrancais/etudesurterrain.htm) ].
La réaction d’Henri Masson est compréhensible. Imaginez la situation suivante. Il y a dans un pays une maladie endémique qui absorbe une part considérable de l’argent des contribuables et qui comporte d’innombrables inconvénients, dont l’utilisation aberrante qui est faite de la matière grise de la jeunesse n’est pas le moindre. Or, cette maladie peut être guérie par un remède d’application très facile qui ne coûte pratiquement rien. Mais le Ministère de la Santé, l’État en général, les médias, les élites refusent de s’intéresser au remède. Quand on leur en parle, ils haussent les épaules et disent : « Ce n’est pas sérieux » et il ne leur vient pas à l’idée que le sens de la responsabilité sociale et l’honnêteté intellectuelle exigeraient au minimum qu’ils aillent voir comment les choses se passent chez les ex-malades qui l’ont essayé. Si l’on considère que la maladie complique la vie de milliards de personnes, n’est-il pas normal, lorsqu’on est de ceux qui savent par expérience personnelle à quel point le remède est efficace, de réagir à cette fin de non-recevoir systématique par la colère et l’indignation, et, emporté par cette colère, d’adopter une attitude rejetante ? C’est le cas d’Henri Masson.
Mais si sa réaction est normale, elle est contreproductive. Ce n’est pas comme ça que la vérité s’insère dans les esprits. Au contraire, en répétant : « Vous avez tort, vous n’y connaissez rien » on les enfonce dans leur refus d’étudier la question. On prend la position du prof qui rabaisse l’élève, et personne n’aime être rabaissé. L’élève rabroué réagit par la rogne et l’idée de se venger, et la meilleure vengeance consiste à refuser à l’autre ce qu’on sent qu’il espère recevoir, à le narguer.
L’erreur d’Henri Masson est de ne pas accepter l’être humain tel qu’il est, c’est-à-dire loin d’être idéal :
- Le citoyen lambda, comme on dit, consacre son temps et son énergie à son boulot, à sa famille, aux activités qui l’intéressent. Pourquoi diable s’intéresserait-il à ces histoires de langue qui n’ont guère de rapport avec sa vie ?
- Il regarde la télé, écoute la radio, lit les journaux, il croit donc être informé. Pourquoi imaginerait-il qu’il y a des lacunes énormes et de terribles distorsions dans cette information ?
- Se sentant informé, il se dit : « si c’était important, on en parlerait ». Pourquoi mettrait-il en doute cette idée tout à fait raisonnable dans le contexte ?
- Ayant entendu quelque Bénichou, ou même tel ou tel prof d’université, il a aussi une vague idée de ce que pensent les élites, pourquoi imaginerait-il que des gens de ce calibre, des spécialistes, puissent être à côté de la plaque dans un domaine de leur spécialité*, ou pontifier sans respect pour la vérité sur des sujets échappant à leur compétence ?
- S’il est cultivé, une série d’objections lui viennent immédiatement à l’esprit, et elles lui paraissent évidentes. Quelle raison aurait-il de les remettre en question ? Bref, le refus de l’espéranto est on ne peut plus normal.Raison de plus, dira Henri Masson, pour informer tous ces gens. Mais le paquet « information » est une chose, l’emballage et l’attitude du vendeur une autre.
Je ne reproche pas plus à Henri Masson son attitude, que certains considéreront peut-être comme paranoïaque (« il y a conspiration », « ils veulent nous éliminer parce que nous nous en prenons à leurs intérêts »...) - elle est normale dans l’ambiance sociale où nous vivons - que je ne reproche leur position à ses adversaires : elle est tout aussi normale. Ils se sentent agressés et rendent à l’agresseur la monnaie de sa pièce.
On avancera peut-être un peu mieux si, de part et d’autre, on s’accepte tel qu’on est, avec tolérance. Et si on dissocie l’article du marchand. Même si les défenseurs de l’espéranto étaient tous des farfelus** parfois agressifs, cela ne modifierait en rien la qualité de la marchandise « espéranto ». Si le choix est entre aller dans un quartier moche et puant pour, dans une boutique déglinguée, acheter à un vendeur rébarbatif le truc dont nous avons besoin qui y coûte 10 euros, ou nous rendre dans un magasin attrayant pour qu’une jolie fille à la voix charmeuse nous procure un produit de qualité nettement inférieure en nous extorquant 10.000 euros, y a-t-il réellement de quoi hésiter ?
*Si cela vous intéresse de voir à quel point l’image de l’espéranto chez des linguistes professionnels peut être loin d’une réalité facile à vérifier, voir « Linguistes : Ignorance ignorée - Huit linguistes répondent à des questions sur l’espéranto » (http://claudepiron.free.fr/articlesenfrancais/linguistes2.htm).
** Un journaliste américain comparait avant-hier les partisans du Mac, par opposition à Microsoft, à des « zoroastriens albinos et gauchers qui pratiquent l’espéranto » avant d’avouer : « mais j’en fais partie » [Mac enthusiasts, in relative terms, are like left-handed Esperanto-speaking albino Zoroastrians. Interesting folks, but not numerically overwhelming. (Note : your author is one of them).]
-