jeudi 20 décembre 2007 - par X

Des geeks ou des technophiles ?

Les geeks sont partout, les rubriques cadeau (de Noël) des sites les mentionnent. Sont-ils dangereux ? Qu’est-ce que la culture geek ? Un mélange d’ordinateurs et de scènes de science-fiction ? Comment savoir si vous êtes geek ? Sont-ils technophiles ? Peut-on être un technophile honorable sans être geek ?

Qu’est-ce qu’un geek

Attention, on prononce « guik » chez les puristes (ou jik). Prononcez cela [giːk].

Ce terme anglais difficile à traduire en français est plutôt porteur d’une connotation négative en raison notamment de sa prononciation qui rappelle un bruit d’enfant et d’un homographe qui désigne « un clown de carnaval ».

On dit aussi qu’il s’agit d’une personne « complètement passionnée par les nouvelles technologies au point d’en être obsédé ».

À l’origine, le terme était péjoratif, contrairement à nerd qui était, lui, positif. Mais, dans l’usage courant, les deux mots semblent avoir complètement inversé leur signification. « Nerd » désigne aujourd’hui « celui qui occupe le plus clair de son temps devant son écran », mais ce mot a un sens péjoratif alors que geek est devenu plus valorisant !

Comment vit le geek ? Eh bien, sa vie sociale reste assez énigmatique surtout pour ceux qui ne les connaissent pas bien. Difficile d’expliquer pourquoi les geeks, sont généralement très fermés au monde extérieur. On dit même que « certains d’entre eux vont même jusqu’à ne sortir de chez eux qu’à la nuit tombée ». Ils on parfois un look particulier, mais pas toujours. Ils communiquent parfois entre eux dans un jargon difficilement compréhensible par les non-initiés.

Généralement, les spécialistes s’accordent pour dire que le geek a un rapport avec internet et/où l’informatique, est un passionné et est un personnage un peu décalé.

La définition donnée par Wikipédia est la suivante « Un geek (terme anglais se prononçant [giːk] ou [dʒiːk] selon les pays) est un stéréotype décrivant une personne passionnée, voire obsédée, par un domaine précis, généralement l’informatique. Le type même du geek a un profil scientifique et est féru de superhéros et de science-fiction.

Les médias ont ensuite popularisé ce terme qui désignerait plutôt aujourd’hui un accro aux nouvelles technologies - non péjoratif - ce qui est relativement éloigné de la définition originelle. Le terme geek possède donc plusieurs définitions, mais la même étymologie ».

Historiquement, c’est dans les années 60, que sont apparus les premiers geeks. Ces derniers étaient plutôt considérés comme des loosers et n’étaient pas très populaires car ils étaient considérés comme « des associaux » qui s’isolaient dans leur propre monde.

Encore dans un univers à part aujourd’hui, ils triomphent... et - à leur manière - on compte de nombreux geeks. Voyez Second Life avec les mondes virtuels et les avatars... Et tous ceux qui vivent dans une société totalement informatisée.

Observez comment tout le paysage culturel a changé en intégrant l’univers geek : dans des séries télévisées, la publicité, des livres, des bandes dessinées, le cinéma, les jeux vidéo, la décoration, etc. Certains d’entre eux ne jurent que par Le Seigneur des anneaux, Conan, Star Wars, Matrix et Spider-Man (vous connaissez tous un(e) geek, qu’il ou elle soit fan de Star Wars, de jeux de rôles ou de H.P. Lovecraft).

De nombreux blogs sur internet sont consacrés à partager la passion du high-tech sous tous les angles.

Le 30 novembre dernier, Canal+ a diffusé un documentaire sur les « nouveaux maîtres du monde » : les geeks pour « éclairer toute une contre-culture, faite de jeux vidéo, de films, de littérature et, bien sûr, d’informatique ».

Ce documentaire montrait « des geeks sortis tout droit des garages californiens dans les années 60, qui ont fait de notre planète un monde, leur monde. Il présentait des geeks (« guiks »), « qui sont désormais partout ». C’est un hommage à « la geek culture ».

Il débute par une mise en contexte rapide : « Accros à la science et aux mythologies, fans de SF, cinéphages, rôlistes, gamers, dingues d’informatique, notre passion n’a aucune limite. Pendant des années, notre goût pour l’irréalité nous a marginalisés ».

Dans ce documentaire, les participants étaient d’accord sur des références communes : un imaginaire généralement très important, une culture approfondie sur des détails auxquels l’homme ordinaire n’attache aucun intérêt, le fait qu’ils n’ont pas choisi d’être geeks, mais qu’ils le sont devenus à cause d’un film ou d’un dessin animé.

Beaucoup de gens sont des geek qui s’ignorent, ou ont un potentiel certain de geek. Il en est qui sont fiers de l’être et d’autres encore aimeraient le devenir (si je vous assure !).

Mais, êtes-vous un(e) geek ?

Pour vous aider à répondre, les Américains ont même créé un questionnaire en ligne Geek Quiz. A la fin du questionnaire, vous verrez apparaître votre pourcentage de geek... Déjà sur de nombreux blogs, on voit apparaître cette sorte de « certification » !

Dans la culture geek, il y a aussi des soirées geeks, des dîners geeks, des réunions geeks, des gadgets geeks, des diffuseurs d’infos “geek” essentiellement tournés vers les objets high-tech. Pour eux, la définition du geek est donc sensiblement différente... « au sens large c’est l’amateur de high-tech, notamment de gadget ». Un bloger écrit « je pense que, pour être geek, il faut sentir certains besoins, il faut avoir envie d’un truc en se disant c’est indispensable au bon déroulement de ma vie et que ce “truc” apparaisse inutile à 90 % de la population ». Cette culture a déjà son vocabulaire propre (pas encore reconnu par l’Académe française), le verbe geeker, la geekitude, le geekophile, la geekologie, le geekophobe...

En somme, un geek est avant tout un passionné, d’informatique et d’électronique, de nouvelles technologies et avant tout un assoiffé de savoir. Il a une véritable érudition sur les univers mythologiques, fantastiques ou technologiques.

On peut, cependant, ne pas être geek, notamment si on n’a pas la culture science-fiction et autres, en plus du goût et de la pratique immodéré des nouvelles technologies, et se situer pourtant dans la catégorie « des technophiles ».

Qu’est-ce qu’un technophile ?

C’est « une personne enthousiaste à propos des nouvelles technologies » et si on étend un peu plus la définition : « c’est celui qui utilise les nouvelles technologies et se passionne pour elles ». On peut constater que les technophiles sont nombreux en France, si on en croit la dernière enquête de Forrester Research qui précise que « longtemps retardataires face aux nouvelles technologies, les Français sont aujourd’hui devenus de véritables technophiles ».

Ce cabinet révèle même que « la France a pris de l’avance sur plusieurs de ses voisins européens ». Un autre cabinet (Mori - Ipsos), ayant réalisée une étude récemment arrive aux mêmes conclusions. « Contrairement aux idées reçues les jugeant traditionnellement conservateurs en la matière, ils adoptent, certes plus tardivement, mais avec plus d’enthousiasme que leurs voisins, les nouveaux produits high-tech. »

Reste à réfléchir et beaucoup à construire sur la culture des technophiles pour qu’ils ne soient pas de simples consommateurs (certains diraient même des vaches à lait...).

Souhaitons voir se créer des « groupes de réflexion » de technophiles. Par rapport aux geeks, tout reste à faire pour ces derniers.



35 réactions


  • Wlad Wlad 20 décembre 2007 08:52

    Article assez mauvais (sauf la dernière partie), répétitif, dont les seules informations pertinentes proviennent de Wikipedia.

    Non, il n’y a pas de « geeks qui s’ignorent », ni de geekéfaction. On l’est ou on ne l’est pas, et si on ne le revendique pas, c’est qu’on n’est pas geek. Il y a un état d’esprit volontaire.

    Tu soulèves bien heureusement le dénominateur commun entre geeks : la soif INEXTINGUIBLE d’apprendre, si possible des trucs inutiles à 90% de la population. Je mets le « inextinguible » en avant, car à lire ton article, on a l’impression que le kéké qui optimise son iPod est des nôtres. Passons sur le fait que de toute façon l’iPod est un produit bien trop grand public et en retard technologiquement pour susciter l’adhésion des geeks (sauf ceux qui dégagent le firmware pour le remplacer par un UNIX), il reste qu’une fois les arcanes du bouzin percées, il faudra au geek un nouveau sujet d’intérêt.

    Enfin, signalons que tu oublies une illustration importante : la bande-annonce de « Suck my geek », trouvable partout sur youtube. Elle présente des geeks plutôt hardcore (« Se faire piquer par une araignée mutante ça peut arriver à tout le monde » smiley) mais je l’ai trouvée assez emblématique.


    • Henri ROJAS 20 décembre 2007 09:48

      Bonjour. N’y aurait-il que les « vrais Geek » comme toi qui pourraient faire un bon article sur le sujet ? Pour les non initiés, il faut bien expliquer les choses simplement et dans ce cas, Wkipédia est bien utile, d’autant plus que la doc sur le sujet est assez pauvre... Afin que j’en tire éventuellement quelques enseignements, peux-tu apporter quelques précisions sur ce qui fais de cet article « un assez mauvais article » ? Cordialement.


    • Wlad Wlad 20 décembre 2007 10:37

      Ce que je reproche à l’article, en plus de ce que j’ai déjà cité dans mon commentaire, c’est en premier lieu un certain amalgame entre, justement, geeks et technophiles. Je ne vois pas vraiment où tu places la frontière. On y trouve aussi des références étranges, comme Second Life, qui ne jouit pas d’une grande affection chez les geeks (contrairement à WoW, disons, même si une majorité de la frange rôliste, et moi le premier, considère ce jeu, qui supprime le plaisir du papier et le côté social du rôlisme, comme une abomination). Attention à la confusion geek/no-life.

      D’ailleurs attention à l’étiquette « vrai geek », qui ne représente pas de réalité tangible. J’ai des amis chevelus-barbus à culs-de-bouteille pour qui la durée de vie d’un T-shirt est de 3 voire 4 jours et qui vivent par et pour la robotique (avec un certain succès, n’en déplaise à Morice), se rapprochant plutôt du nerd, aussi bien que d’autres très sociaux, appréciés pour leur humour et tirés à 4 épingles (mais qui révèlent leur geekness une fois le sujet des super-héros ou des mangas abordé).

      Tu mets très bien en exergue la mise sur le devant de la scène de la communauté autrefois si confidentielle, et les dérives consommatrices qui en découlent. Pourtant, aurait été bienvenue une distinction entre le fourre-tout semi-grand-public voué à faire croire aux acheteurs qu’ils « en » sont (les conneries d’Apple, par exemple), et les produits « par les geeks, pour les geeks », un peu hermétiques, dans la veine des webcomics (PhDcomics ou The Order of the Stick en tête) ou de la nanarologie (Chuck Norris approved).

      A lire l’article on a l’impression que la communauté geek a été bouffée par le marketing, mais il faut rappeler que si elle reste méconnue, c’est justement qu’il y a un sentiment de méfiance, de rejet (et certains extrémismes auxquels je ne nie pas participer) vis-à-vis du bling-bling qu’on nous fait miroiter, et qu’on essaie de refourguer aux extérieurs histoire de rentabiliser malgré tout.

      Avant-dernier point, je ne crache pas sur Wikipedia, bien au contraire.

      Enfin, mon « assez mauvais » ne concernait pas le contenu en lui-même (si ce que tu présentes est la vision qu’a Mr Tout-le-monde des geeks, alors merci pour l’article), mais plutôt la forme (répétition de beaucoup d’infos) et le manque de plus-value de ta part (en tant que technophile). Tu m’as habitué à mieux, voilà tout !


    • Henri ROJAS 20 décembre 2007 11:47

      Tes précisions sont tés intéressantes. C’est bien un article « pour monsieur tout le monde » que je voulais faire ! Tu as tout pour faire un article me semble-t-il sur les Geek (vu de l’intèrieur de la communauté...). Cordialement.


  • morice morice 20 décembre 2007 08:58

    Souvent le geek est un nul en connaissances techniques pures, qui a lu en travers des revues spécialisées. Dans le monde où je travaille, le secteur de l’imprimerie, ils pulullent. Et sont capables de vous dézinguer n’importe quelle machine en moins de deux. Là où il s’arrêtent et c’est fort heureux, ce sont les serveurs. Quoique je connais certains kamikazes...


    • Wlad Wlad 20 décembre 2007 10:07

      On touche peut-être là à un point que je n’ai pas eu le temps de développer plus qu’en filigrane dans mon précédent commentaire.

      Ce qui me faisait dire qu’il n’y a pas de geekéfaction, c’est que le geek a gardé une âme d’enfant (ce qui explique la forte popularité parmi nous du jeu « Changelin : le Songe », entièrement basé sur la conservation d’une certaine pureté naïve) ; il a su se préserver du cynisme ambiant. Il s’émerveille d’un rien, c’est d’ailleurs ce qui explique sa faim de savoir, et refusera en bloc toute tentative de briser son rêve, usant si besoin d’un TGCM (ta gueule c’est magique) quand on essaie de lui prouver que Spiderman ne PEUT PAS coller comme ça aux murs (j’ai eu moi-même du mal à admettre cet état de fait smiley).

      C’est AMHA pour ça, cher Morice, que tu croises des gens qui n’ont pas pris le temps de remettre en question leur savoir. (Oui, je suis un geek à la fois lucide et social)

      Maintenant, de là à conclure qu’ils « en » sont, il y a peut-être un pas... Combien ont-ils fait au geek-test ?


    • FrihD FrihD 20 décembre 2007 22:51

      Je pense personnellement que Spiderman peut coller aux murs. Il lui suffit d’avoir des doigts de Gecko, et non d’araignée comme laisse supposer son nom. Ce qui me dérange par contre, c’est quand superman soulève une voiture qui fonce à 60 miles à l’heure dans le ravin sans même froisser la tôle de la caisse. Elle devrait s’ouvrir comme une boîte de pilchars..

      Bon, j’espère avoir bien représenté les geeks smiley . J’ai le droit à mon image ? (un fichier .png me suffira)


  • tvargentine.com lerma 20 décembre 2007 09:46

    Encore un publi-reportage sur un produit de marketing


    • Henri ROJAS 20 décembre 2007 09:53

      Encore une fois rien à voir avec « le publi-reportage ». Cela ne me rapporte absolument rien ! Je ne vois pas bien - si c’est du marketing - quel est le produit à vendre ? Pourquoi toujours resortir cette qualification quand on fait un article qui touche au domaine des technos ? Cordialement.


  • Cris Wilkinson Cris Wilkinson 20 décembre 2007 11:35

    Cette année, la mode est aux geeks, personne ne sait ce que cela est réellement, mais la branchitude veut que l’on doive en parler.

    Quelle sera la mode de l’année prochaine, le facbookeur à non déjà has been, ...


  • Halman Halman 20 décembre 2007 13:56

    On pronnonce guick chez les journaleux qui ne savent pas lire.

    On dit jick.

    Un e derrière un g cela donne le son je.

    Un i derrière un g cela donne le son ji

    Idem du y.

    Depuis que je suis un geek profond, tendance nerd à certaines periodes, depuis les années 1980, on a toujours dit jeek et non guick.


    • LeDuke 20 décembre 2007 14:22

      Nous avons changé de siècle, et dorénavant tout le monde parle de GUik :]


    • Halman Halman 20 décembre 2007 14:35

      Morice,

      Ca ce sont des technophiles à la con du dimanche.

      Ceux qui s’imaginent pouvoir devenir webwaster parce qu’ils ont réussi à brancher leur ordi tout neuf sorti du carton, et tous surpris parce que cela marche.

      Ceux qui ont un orgasme parce que leur processeur tourne 0.25 % plus vite que celui du copain.

      Ils lisent une revue d’info, quelques articles techniques avec des mots comme processeur ou mips, savent installer un jeu et faire mumuse avec les mises en veille et hop, ils se croient des geeks super pros parce qu’ils connaissent 10 mots d’informatique. Ils savent par coeur que tel processeur fonctionne sur telle carte mère, mais sorti de là.

      Mais quand on leur parle de programmation.

      Encéphalogramme plat.

      Dans les années 80 nous étions des geeks. Les histoires mac/pc, logiciels libres, os graphiques ou pas c’était de la branlette de pseudos intellos pour nous. Cliquer sur un icône ou taper word toto.doc on s’en foutait, c’était des détails.

      Alors quand je vois que 25 ans après il y en a qui en sont encore au Mac c’est mieux que pc ou Linux mieux que Windows ou inversement. C’est lourd.

      Pour nous un vrai geek c’était quelqu’un qui savait programmer n’importe quoi dans n’importe quel langage de programmation sur n’importe quelle machine. Mac ou pc, quelle blague. On avait fait le lien avec l’arrivée des ordinateurs dans les foyers et au bureau, l’intelligence artifcielle, le test de Turing, avec 2001 L’Odyssée de l’Espace, surtout Star Treck et la navette spatiale Enterprise. Le futur technologique de l’humanité, tout ça.

      Star Wars et la sf avec des monstres et les consoles de jeux pour nous c’était pour les gamins.

      Les nerds c’étaient les informaticiens en costard cravate IBM, administration, armée. Ceux qui vous pondent un logiciel colossal en plusieurs mois là où quelques lignes de codes de quelques dizaines de ko suffisent largement. Même quelque fois quelques formules dans un tableur et hop. Ceux qui étaient payés au kilolocs. Les pages de codes. Plus ils faisaient des listings longs avec des pages et des pages de textes explicatifs entre deux lignes de programmes, plus ils étaient payés.

      Nous écrivions des programmes aussi bien en assembleur qu’en C, Pascal, même en Fortran, et en Basic, langage que les pseudos informarticiens méprisent sans connaitre. Beaucoup de logiciels tournent encore aujourd’hui en basic dans les administrations et cela suffit largement.

      Aujourd’hui dans geek on met tout et n’importe quoi, les technophiles qui se passionnent aussi bien pour les téléphones portables, les consoles de jeux, les home vidéo avec 36 hauts parleurs stéréo bidule, les mp3. Il y en a même qui sont fanas de pda et de gps.

      La gadgetologie quoi.

      Plus rien à voir avec l’informatique et la conquete spatiale qui nous passionnaient à l’époque.


    • Halman Halman 20 décembre 2007 14:36

      La pronnonciation c’est toujours la pronnonciation, aussi bien au 20ème siècle qu’au 21ème siècle.


    • Halman Halman 20 décembre 2007 14:52

      LeDulke.

      On dit bien gesticuler et non guesticuler non.

      Ce n’est pas parce que des journalistes on mal pronnoncé un mot que cette pronnonciation erronée doit devenir une mode.


    • biztoback 20 décembre 2007 15:02

      Si tu n’était pas un no-life et que tu sortait le dimanche tu saurait que la prononçiation à la mode est « guick ». Les geeks eux-même l’utilisent. Autre chose, c’est pas parce que tu sait programmer que tu est un geek.


    • Wlad Wlad 20 décembre 2007 15:02

      Oui mais gesticuler c’est français, alors que geek c’est anglo-saxon. Donc si tu continues j’appelle les massperantistes, qui se feront une joie de t’expliquer que l’anglais ne se prononce pas toujours comme il s’écrit.


  • Yannick Harrel Yannick Harrel 20 décembre 2007 14:30

    Bonjour,

    L’article m’a particulièrement intéressé car ayant effectué une formation en droit des geeks (comprendre en droit des NTIC smiley ), je dois avouer que l’article est vulgarisateur mais efficace.

    Juste pour ajouter que le geek, bien que passionné, a parfois un recul nécessaire face aux enjeux liés aux nouvelles technologies, contrairement à un technophile qui répond à une pulsion consumériste liée à la mode technologique. J’ai eu des discussions plus qu’intéressantes avec des geeks sur des sujets comme le vote électronique ou l’architecture des réseaux d’échanges modernes. Je ne prétends pas que le monde sera sauvé par les geeks mais au moins je leur reconnais une certaine lucidité sur l’évolution de celui-ci smiley

    Cordialement


    • Henri ROJAS 20 décembre 2007 15:16

      Merci pour l’intérêt que vous portez à mon article. Je souhaitais bien être « vulgarisateur ». Concernant les « technophiles », vous retenez plutôt un aspect négatif ! Peut-être naïvement, mais j’ose espérer qu’on peut être technophile positivement et obtenir quelque chose d’interessant sur la passion des nouvelles technologies ! Je souhaite réfléchir positivement à l’évolution et à l’emploi des nouvelles technologies. Cela me semble possible... Cordialement.


  • thirqual 20 décembre 2007 14:32

    Tiens, quelqu’un a vu suck my geek et n’y a rien compris. Il n’y a aucun rapport direct entre geek et technophile. Bon sang les rôlistes, en particulier les GNistes, sont des geeks (souvent très lourds :siff :). Il y a des geeks dans des tas de domaines. Un geek est un passionné, un inadapté social avant tout, soit par défaut soit par choix. Beaucoup de gens dans l’info sont des geeks (faut pas se leurrer), mais ça ne s’arrête pas là...


    • Halman Halman 20 décembre 2007 14:40

      Que des clichés Thirqual.

      Il faut arreter de regarder les reportages de TF1 et de Elise Lucet.

      Yannick a parfaitement bien cerné le problème.


    • Henri ROJAS 20 décembre 2007 15:21

      C’est votre opinion, mais on a bien le droit de donner sa vision du phénomène à « monsieur tout le monde » et de trouver un lien avec les technophiles, dont le sens n’est pas forcémment négatif ? Si vous avez des précisions à apporter sur la connaissance des geek, faites-le donc !


    • thirqual 20 décembre 2007 18:35

      Des clichés ? je suis rôliste et GNiste et surtout geek pur jus, je sais très bien de quoi je parle (et je dois être parmi les plus lourds). Ce qui fait le geek c’est sa passion, sa tendance à retenir des trucs inutiles dans SON (ou ses) domaines, et enfin son côté inadapté qui a donné ce nom.


  • drzz drzz 20 décembre 2007 15:29

    Des cinglés, il y en a partout :

    http://leblogdrzz.over-blog.com/article-14364076.html


  • le Plouc 20 décembre 2007 17:02

    Je pense qu’il exite tellement de « courants » liés à la technologie que ça n’est pas évident de s’y retrouver.Surtout qu’il nous faut mettre un nom sur tout , tout compartimenter , alors que les chose sont plus complexes.Il doit bien exister autant de variétés de geek qu’il y en avait chez les hackers dans les années 80 ! On ne compte plus les trolls sur le thème « moi j’suis un hacker et pas toi » smiley

    J’ai vu le reportage « suck my geek » , il correspond assez bien aux geeks que je connais.Mais le geek n’est pas un no life , ou un asocial.Le geek n’est pas fonciérement un hacker non plus.Beaucoup n’ont jamais installé linux ou programmé en C ou en assembleur ou programmé tout court , d’ailleurs.

    Je crois surtout que le geek est cool avant tout


  • FrihD FrihD 20 décembre 2007 20:00

    Geek, ça veut tout et rien dire en fait. C’est simplement un passionné en quelque chose. Il y a donc des geeks électroniques, des geeks informatiques, jeux vidéos etc. Pour les deux premièrers disciplines, les champs se recoupent assez souvent, mais je ne pense pas que geek soit réservé à l’un ou l’autre des domaines.

    Le marché que représentent les geeks n’étant plus négligeable, c’est normal qu’on trouve des entreprises dans la niche. En plus ils ne sortent pas beaucoup paraît-il, ne sont pas à la mode vestimentaire, et savent les bonnes combines pour ne pas acheter la première camelote venue ... ils ont donc plein de deniers à dépenser. Il y a un tas de T-shirt, gadgets usb qui plaisent au geek. Du coup, le terme dévie un peu vers « technophile », ce qui englobe nombre de béotiens qui lisent des sites/magazines d’informatique générale (du type Clubique, machin truc PC) où il n’y a rien à apprendre pour les geeks de la première heure.

    Encore heureux, pour moi il reste le terme de Hacker qui me plaît bien et remplace ma geekitude. En plus ce terme fait peur aux gens car il est mal utilisé par les journalistes, je suis tranquille pour un moment.

    Enfin, c’est dommage que l’auteur n’aît pas mentionné le (défunt mais toujours vivant) site des copine de geek, pour que mesdames comprennent messieurs.


  • Marc Bruxman 20 décembre 2007 20:59

    Le sujet est traité de façon caricaturale car il est très difficile de définir ce qu’est un geek. J’en connais de très sociaux (qui passeraient inappercu en dehors d’un cercle de geek), des complétements autistes, et pleins de choses entre les deux.

    Au niveau des connaissances techniques c’est également variables. Pour certains c’est juste un maigre verni mais il n’y a rien derrière et pour d’autre c’est tout l’inverse.

    Il y a par contre toujours cette envie spontanée d’apprendre et de faire des choses en rapport avec la technique. Mais une étude sociologique plus poussée que ce qui a été présentée jusqu’à présent serait souhaitable.

    D’autant plus souhaitable qu’effectivement le geek qu’il soit fashionable comme en ce moment ou détesté a eu et continue d’avoir une énorme influence sur le monde. Que ce soit la SF, l’heroic fantasy au niveau culturel, la messagerie instantanée, facebook, l’email au niveau social, la culture geek infuse rapidement le monde extérieur.

    Le nombre de geek augmente d’ailleurs et il est certainement plus facile socialement d’en être un que dans les années 1960.

    En fait il ne manque quasiment qu’un relai politique pour que le phénomène soit majeur. Ce qui nécéssite bien une petite étude plus approfondie que les articles que l’on nous sert en ce moment !


    • FrihD FrihD 20 décembre 2007 22:37

      Le mot Geek ne veut plus dire grand chose. Lors de sa première heure de gloire, c’était une quasi-moquerie. Désormais, c’est une mode et c’est bien accepté.

      Plutôt que de faire une étude sociologique sur les « geek » qui est donc une cible mouvante pour un dictionnaire, il faudrait la faire sur les passionnés d’informatique. Mais à mon avis la « sociologie » du geek informatisant n’est pas différente du geek amateur de modélisme ou du geek cibiste.

      A mon avis la raison pour laquelle le geekisme a tant de succès, c’est surtout une forme de reconnaissance de l’inconscient collectif envers ceux qui ont créé des outils désormais omniprésent dans notre vie. Par exemple, ce n’est pas seulement la loi de l’offre et la demande qui a poussé les gens à programmer des logiciels « libres et gratuits », mais aussi, et on l’oublie souvent, des protocoles de communication ouverts.

      Comme certains alchimistes devenus savants, les bidouilleurs ont aidé à révolutionner le monde. Et, pour éviter qu’on me taxe d’intégriste du libre, je dirai que Bill Gates était un gros bluffer, et les deux Steve étaient de sacrés bidouilleurs.

      M’enfin, on retrouve nos hackers là. J’vous invite à regarder « Pirates de la Silicon Valley » ainsi que « Revolution Os » qui sont assez intéressants.


  • Kobayachi Kobayachi 21 décembre 2007 00:59

    Tiens, je ne savais pas qu’un geek en France geek et un geek dans un autre pays ca n’était pas la même chose ! smiley

    Et pourtant quand on cherche sur wikipedia en français ont a un profil différent du geek que celui en anglais ou en allemand (plus proche de la version anglaise).


  • morice morice 21 décembre 2007 01:44

    Halman « Mais quand on leur parle de programmation ». plus personne ne programme, mr Halman, et c’est tant mieux...arrêtez donc votre vision d’il y a 30 ans de l’informatique !! on va pas réapprendre le LOGO dans les écoles ! Je vais finir par croire que vous êtes une erreur de l’espace temps.

    "


  • roOl roOl 27 décembre 2007 16:35

    c’est toujours marrant d’etre analysé par quelqu’un de l’exterieur, qui ne comprend jamais vraiment le pourquoi du comment, et passe a coté de l’essentiel .

    Ca dois etre ca le journalisme apres tout, parlé de ce que l’on ne sait pas, mais avec forme et aplomb smiley


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