mercredi 25 août 2010 - par Cosmic Dancer

Le hoax antisémite sur les prétendues origines juives d’Hitler remis au goût du jour par un « journaliste citoyen »

Comment réactiver un mythe antisémite et dans quel but ? Cet « article » d’Allain Jules, auteur se qualifiant de journaliste et, qui plus, est, « number One », intitulé « Le mystère des origines juives et berbères d’Hitler enfin élucidé ? » (notez le point d’interrogation marquant le doute de l’honnête homme) et publié le 24 août 2010 sur Agoravox est en soi une leçon de propagande qu’il convient de démonter, quand bien même il est toujours pénible de se pencher sur les poubelles du Net. Elles sont trop nombreuses, et, comme les armes de destruction massives, trop dangereuses pour accepter leur prolifération sans piper mot.
D’autant qu’il se pare des atours vertueux de l’antiracisme en précisant dans son chapô qu’il s’agirait du « comble de l’ironie ».

Pour faire passer la pilule, l’auteur ouvre deux parapluies dont il estime, raisonnablement à juste titre au vu des réactions qu’il provoque, qu’ils le protégeront des foudres de l’antiracisme.

Le premier consiste à se dédouanner de produire une information qui n’en est pas une en indiquant qu’il n’est pas l’auteur du texte qu’il publie, mais un humble traducteur au service de l’information citoyenne. Le texte original, en effet, provient d’une feuille flamande ténébreuse, a été rédigé par un certain Marc Vermeeren et repris – quelle référence, certes, mais aussi et hélas, quelle audience – par le britannique Daily Mail.

Le deuxième consiste à insister sur le fait que l’article d’origine ne se contente pas, en effet, de renouveler cette théorie démontée tant par les historiens que par les scientifiques selon laquelle un « gène juif » chez Hitler expliquerait son antisémitisme et sa volonté d’exterminer les Juifs afin de « débarrasser l’humanité de ce cancer ». Volonté qui s’est traduite, est-il besoin de le rappeler, par une traque systématique des Juifs d’Europe et par leur mise à mort. Mais que ces « études scientifiques » selon lui récentes, voire révolutionnaires étant donné leurs conclusions, dont il se fait complaisamment l’écho, prouveraient dans le même temps qu’Hitler aurait des origines « berbères et somaliennes ».

Deux avantages à cela :

  • se défendre d’être antisémite (puisque les Juifs seuls ne sont pas mis en cause, mais également deux peuples d’Afrique),

  • prévoir que face aux réactions des lecteurs à cette « théorie » unanimement reconnue antisémite et qui la pointeront pour ce qu’elle est, la réponse de ceux qui la nient (dont l’auteur puisqu’il la promeut), sera légitimée par l’attitude qui consiste à dire : « Evidemment, personne ne s’insurge contre l’accusation d’africanité d’Hitler que véhicule cette théorie ».

Autrement dit, et par une déformation perverse, relever l’antisémitisme de ce hoax sera, à minima, considéré comme faire preuve d’un racisme anti-Africain par omission théorique.

Mais ce n’est pas le seul avantage de la manœuvre, comme le démontrent ensuite les « commentaires » de « l’auteur » qui répond, si l’on peut dire, aux lecteurs. Et les réactions qu’il suscite.

L’un d’eux consiste à insinuer qu’au fond, condamner une telle théorie antisémite revient à être antisémite soi-même, au motif bien connu que si on parle des Juifs, fût-ce positivement, c’est que selon Sartre, pionnier en l’espèce, on est un antisémite qui s’ignore.

Un autre espère, en retournant cette fois l’acte d’accusation, montrer que s’indigner d’une telle résurgence revient à vouloir démontrer que les Juifs seraient incapables de commettre des génocides, dans le but évidemment d’opérer l’équivalence en vogue entre la Shoah et le conflit israélo-palestinien.

Bénéfice secondaire de ces gains rhétoriques : le prétendu racisme typiquement juif dont l’auteur entend offrir un exemple type, lui aussi largement repris sur les sites antisémites, en indiquant à ses lecteurs qu’une entreprise privée de généalogie génétique se consacrerait exclusivement à la recherche de la preuve de judéité. Alors que l’entreprise en question s’est donné pour spécialité la recherche généalo-génétique. Il suffit de le rappeler à « l’auteur » pour que l’argument d’opposition s’empare de la validité ou non d’une telle prétention et que l’accusation de racialisme se retourne contre qui pointe ce fait simplement objectif.

In fine et pris en soi, considérer qu’Hitler serait Juif induit à la manière d’un discours subliminal d’une part que les Juifs, grands bourreaux de l’histoire, furent exterminés par l’un des leurs et que, au fond, il s’agit d’une affaire entre eux. Et d’autre part qu’il n’y a pire antisémite que les Juifs criminels et génocidaires.

On en arrive alors sans aucun effort aux conclusions suivantes (que chacun peut observer dans les commentaires sous « l’article » en question) :

  • les Juifs sont criminels et autodestructeurs ; ainsi que l’a écrit le négationniste Paul Rassinier, ils auraient inventé (ou provoqué ou exagéré) leur mort ;

  • l’antisémitisme concerne « les Sémites » puisque si un Juif a exterminé des Juifs, il a également exterminé des non-Juifs, et que si la génétique prouve qu’Hitler est à la fois Juif et Africain, les Juifs peuvent bien exterminer d’autres peuples que le leur, surtout ceux qui leur ressemblent, à savoir les Sémites, à savoir les Palestiniens ;

  • tout ceci en se prétendant élus et moraux, ce qui est évidemment faux puisqu’Hitler fut l’un des plus grands criminels de l’histoire et que les « sionistes » en sont l’avatar contemporain : Hitler étant Juif, il a favorisé la création d’Israël en sacrifiant ses coreligionnaires dans ce but ;

  • il n’y a pas de peuple juif puisque non seulement Shlomo Sand (Israélien, je vous le rappelle, et Juif !) l’a écrit, mais en outre si Hitler avait des ascendances juives, berbères et somaliennes, cela montre que les peuples n’existent pas et que ceux qui prétendent que les Juifs sont un peuple sont aussi racistes que le Führer ;

  • les « sionistes » sont le nouveau fer de lance de l’antisémitisme puisqu’ils portent préjudice aux Juifs de la Diaspora en les mettant en danger de souffrir d’antisémitisme par leur comportement à l’égard des Palestiniens, et le terrorisme anti-israélien est légitime puisqu’il est provoqué par les « sionistes » eux-mêmes  ;

  • l’antisémitisme provoqué par les Juifs eux-mêmes augmente à mesure que sont ostracisés, les intellectuels qui s’opposent, tels messieurs Gollnisch, Faurisson et d’autres, à ce que la vérité soit faite sur le récit de la Shoah comme ils s’opposent à ce que la lumière soit enfin faite sur les origines juives d’Hitler.



381 réactions


  • Vladimir KOMAROVSKY 25 août 2010 11:34

    Hoax ou pas hoax, il y a eu des travaux effectués aux USA par des chercheurs qui à première vue n’ont pas la réputation d’ être des fantaisistes. Même Hitler aurait été homosexuel .

    Des travaux effectués par Walter Charles Langer et Henry Murray :
    Walter Charles Langer - Wikipédia 
    Henry Murray
    http://catholiquedu.free.fr/cultes/Octopussy/shemaHitler.htm

    Et pour l’exotisme :
    HISTORICA - Cycle sur Hitler, 1ère partie : les craintes d’Hitler : avoir des origines juives 



  • Waldgänger 25 août 2010 11:34

    Bonjour Cosmic,

    Ton article est excellent, il reprend point par point tout ce qui a pu être écrit sur le fil et explique bien la logique sous-jacente à tout le discours de Jules et compagnie. C’est un travail nécessaire et instructif mais qu’il faut avoir le courage de le faire.

    Je peux me tromper, mais s’il doit y avoir un point commun à ton inventaire ou presque, il tournerait autour du renversement des accusations d’antisémitisme, en faisant des Juifs eux-mêmes des racistes, dont la vision du monde est raciste et structurée par la violence, et qui agissent en conséquence envers les autres et contre eux-mêmes, tout ceci décliné de multiples manières détaillées dans ton article.

    Ce que je me demande, c’est comment une thèse aussi grotesque a pu être publiée par un journal comme le Daily Mail, ce que ton article m’apprend. Cela ne tient pas sur le plan historique, ni sur le plan scientifique, à part la recherche du sensationnel, je ne vois pas d’autres raisons. Peut-être que cela traduit une porosité de la presse à des thèses douteuses, mais je ne connais presque pas les journaux anglais et ne puis dire grand-chose.


    • Waldgänger 25 août 2010 11:39

      Et vu l’évolution des moinssages, du vote et du fil de commentaires le temps que je rédige le mien, mes encouragements.


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 25 août 2010 11:49

      Merci, Wald. Et oui, tu as bien compris le propos. Quant au Daily Mail, journal conservateur et deuxième quotidien national, Wiki précise qu’il ne se situe pas dans le « up-market », « que constituent les journaux publiant uniquement des informations objectives et sérieuses ».

      Cela signifie qu’AJM et ses zélateurs s’inspirent d’une presse très conservatrice et assez peu sérieuse, désireuse d’assurer ses ventes.


    • rastapopulo rastapopulo 25 août 2010 11:54

      Tout comme Knack et le mode de prélèvement des échantillons.

      Mais c’est d’autre chose dont vous accusez les critiques, pourtant utiles avant de juger.


    • Waldgänger 25 août 2010 12:27

      J’ai vu tes précisions qui m’ont renseigné comme je le souhaitais. Bonne journée à toi.


    • Cogno2 25 août 2010 17:28

      Ton article est excellent, il reprend point par point tout ce qui a pu être écrit sur le fil et explique bien la logique sous-jacente à tout le discours de Jules et compagnie. C’est un travail nécessaire et instructif mais qu’il faut avoir le courage de le faire.

      il n’y a aucune démonstration nulle part, ça vous convainc parce que vous l’êtes déjà, c’est tout, rien de pertinent, j’y ai même lu des trucs sans queue ni tête, non, dans l’ensemble, c’est aussi mauvais qu’inutile.


  • Ronny Ronny 25 août 2010 11:41


    @ auteur

    Bon papier, courageux vue l’ambiance sur Avox... Ce site que j’apprécie depuis longtemps et auquel je contribue file un mauvais cocon (ou coton) depuis quelques semaines. Il y flote comme des « odeurs » de racisme et de xénophobie, mêlées à des relents d’extrémisme droitier, sous lesquels on sent poindre une touche marquée d’antisémitisme primaire...

    Faut que la modération se réveille ! 


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 25 août 2010 12:08

      Merci Rony.
      S’il n’y avait que la modération...


    • LE CHAT LE CHAT 25 août 2010 12:41

      @Ronny

      tu as oublié « qui nous ramène aux heures les plus sombres de notre histoire » ! smiley
      rien que pour ça , Morice te retire 2 points sur ta copie !


    • LE CHAT LE CHAT 25 août 2010 13:20

      Et tu perds aussi un point et demi pour l’ommission de « sorti des entrailles de la bête immonde » !


    • samir 25 août 2010 13:58

      ou alors « ravive le spectre de la bete IMMMONDE »


    • Cogno2 25 août 2010 18:58

      Merde alors je n’ai même plus de droit de dire que ça me fit marrer ?

      Mais je vous emmerde, sachez le bien, continuez à censurer n’importe quoi, et je vais vous emmerder le plus belle.


  • Mad Max 25 août 2010 11:42

    si c’est un hoax comme vous dites, alors il est fort ancien :

    en 1943 Walter C Langer posait l’hypothèse dans « a mind of Hitler »
    qu’Hitler fut le descendant de Salomon de Rothschild qui eut engrossé sa bonne ...

    dans son questionnement il notait que le père d’Hitler avait donné un parrain juif,
    un certain « Prinz » de Vienne, à l’Adolph

    Dollfuss aurait pu être assassiné car il en cherchait la preuve :

    http://www.ess.uwe.ac.uk/documents/osssection4pt1.htm

    les lois de Nuremberg déclaraient aryen ceux qui n’avaient qu’un grand parent juif ...

    curseur bien placé si Hitler croyait être ou était quarter Jew

    rien de bien particulier sinon :
    + de 150.000 soldats allemands avaient des parents juifs, parmi eux des officiers supérieurs et même des SS

    « la tragédie des soldats juifs d’Hitler »

    de nombreux « juifs » ont participé activement à la déportation de leurs coreligionnaires,
    les membres des Judenrat par exemple

    en France même les membres juifs français de l’UGIF attiraient les enfants juifs étrangers qui avaient échappé aux éventuelles rafles de la police pour les livrer à la gestapo

    on constate donc que
    le délire antisémite d’Hitler pouvait tout à fait s’accorder à une éventuelle parenté juive


    • Waldgänger 25 août 2010 12:23

      Le mythe des SS juifs est un vieux bobard éventé, et complètement expliqué dans un livre dont il existe des compte-rendus fiables :

      "La tragédie des soldats juifs d’Hitler By ELIAS LEVY, Reporter   Thursday, 11 September 2008 La tragédie des soldats juifs d’Hitler (Éditions de Fallois) de l’historien juif américain Bryan M. Rigg est certainement l’une des enquêtes les plus atypiques et passionnantes consacrées au IIIe Reich nazi.

      Ancien étudiant des universités de Yale et de Cambridge, Bryan Rigg est actuellement professeur d’Histoire à l’Université militaire des États-Unis. Il a servi comme volontaire dans l’armée d’Israël et comme officier dans le corps des Marines des États-Unis.

      Cette enquête, qu’il a menée pendant cinq années consécutives en Allemagne et dans plusieurs pays européens, où il a recueilli des dizaines de témoignages inédits de témoins de cette époque, lève le voile et examine exhaustivement un phénomène historique particulier, méconnu généralement du grand public : celui de Juifs ou d’hommes d’origine partiellement juive, désignés par le régime nazi comme Mischlinge -pluriel de Mischling, qui signifie littéralement “sang-mêlé, mâtiné, métis”-, ayant combattu dans les rangs des forces armées allemandes au cours de la Seconde Guerre mondiale. D’après Bryan Rigg, quelque 150000 Mischlinge, aussi appelés “demi-Juifs” ou “quart-Juifs” selon le degré, furent embrigadés sous la bannière à croix gammée.

      Maints historiens tiennent pour un fait acquis que tout individu d’origine juive était automatiquement exclu des rangs de la Wehrmacht entre 1933 et 1945. Quelques-uns veulent bien admettre qu’un petit nombre de ces hommes ont effectivement combattu dans les troupes hitlériennes, mais considèrent qu’il s’agit d’exceptions sans grande signification. Or, rien n’est plus éloigné de la réalité, démontre Bryan Rigg dans sa vaste enquête, moult témoignages à l’appui.

      L’attitude des autorités militaires hitlériennes vis-à-vis des Mischlinge était complexe et parfois déconcertante, et la politique à leur égard évoluait de façon chaotique, en une succession de tentatives exploratoires et de palinodies. La conséquence de ces variations inopinées a été que des dizaines de milliers de Mischlinge furent à un moment embrigadés sous l’uniforme allemand. Bryan Rigg met en lumière éloquemment les pratiques en usage dans un système totalitaire et polycentrique à la fois, comme celui du IIIe Reich hitlérien nazi. Diverses opinions se manifestaient à l’endroit des Mischlinge par suite de rivalités entre dirigeants et des programmes contradictoires adoptés à tour de rôle par les autorités civiles, le haut commandement, la SS, le parti national-socialiste et Hitler en personne.

      “D’aucuns ont affirmé que les Mischlinge n’auraient pas été victimes de la Solution finale, car les nazis ne se seraient préoccupés que des Juifs proprement dits. En réalité, ils envisageaient déjà la mise à l’écart, la stérilisation et, en fin de compte, l’anéantissement des demi-Juifs”, explique Bryan Rigg.

      Plus étonnant encore, le rôle direct qu’Adolf Hitler a joué dans cette affaire : non seulement il a personnellement autorisé des Mischlinge à rester dans la Wehrmacht, mais il a permis à plusieurs d’entre eux d’accéder à des grades élevés : officiers généraux, amiraux, comandants de vaisseaux, pilotes de la Luftwaffe. Opportuniste, le Führer ne s’évertua pas à déceler les gènes juifs de ces soldats farouchement patriotes, dont la présence était cruciale pour le bon fonctionnement de la machine de guerre nazie.

      D’après Bryan Rigg, le problème des Mischlinge en dit long sur la complexité du régime nazi : la réglementation les concernant était “un labyrinthe fait de contradictions et de lacunes reflétant les incertitudes des nazis sur le traitement des Allemands en partie Juifs”.

      La législation concernant les Mischlinge était difficile à appliquer pour diverses raisons. L’une d’elles, sinon la principale, était l’antagonisme entre les théories hitlériennes de la “race” et l’opportunisme politique. Les nazis étaient conscients qu’ils couraient le risque d’éloigner d’eux des milliers d’Aryens, apparentés à des Mischlinge qui occupaient des postes clés dans l’économie, les forces armées et l’administration publique. Un autre inconvénient était l’absence de toute nomenclature raciale dans l’Allemagne d’avant 1933, si bien que les bureaucrates du nouveau régime nazi en étaient réduits à dépouiller les registres d’état civil des églises, temples et municipalités, à recueillir les dénonciations malveillantes des uns, les aveux sincères des autres pour identifier les Mischlinge.

      “Dans la Wehrmacht, la chasse aux Juifs se heurtait fréquemment à la mauvaise volonté de cadres plus attentifs aux mérites de militaires expérimentés qu’aux boniments racistes. Qu’Hitler lui-même se fût réservé le droit exclusif de conférer des exonérations montre ce que la jurisprudence avait de paradoxal par rapport aux exigences de l’heure, rappelle Bryan Rigg. Mais, comme l’écrit le grand historien américain de l’Allemagne, Henry Turner, Hitler a toujours entretenu “la conviction inébranlable que la réalité finirait toujours par s’adapter à ses rêves”. Cette croyance en son infaillibilité fut renforcée par ses triomphes, d’abord diplomatiques, puis militaires entre 1933 et 1940. Dictateur, prophète et purificateur ethnique, il bouleversa tout le système juridique allemand et l’asservit à ses obsessions raciales.”

      Si l’on en juge à certaines de ses actions, Hitler devait estimer que quelques gouttes de sang “juif” contaminaient à jamais un individu. Mais, rappelle Bryan Rigg, d’autres exemples donnent à croire qu’il se référait aux théories génétiques de Mendel en décrétant qu’un Mischling serait traité en Aryen à 100% s’il avait hérité tout son sang de la partie aryenne de sa famille. Il semble qu’il a constamment oscillé entre ces deux jugements opposés et que plusieurs de ses sentences allaient à contre-courant de la classification raciale inhérente à la pensée nazie.

      Le traitement des Mischlinge souligne à quel point la doctrine passait avant la logique dans cet univers, puisque le haut État-major de la Wehrmacht démobilisa des dizaines de soldats demi-Juifs en pleine guerre. Selon Bryan Rigg, s’il avait placé la victoire militaire au-dessus de tout, Hitler aurait pu aisément rappeler ces soldats. Or, pendant l’hiver 1942-1943, au moment où le Reich avait urgemment besoin de tous les hommes disponibles avec l’aggravation de la situation sur le front russe, il laissa de côté les milliers de Mischlinge précédemment expulsés de la Wehrmacht et perdit son temps à soupeser les qualité raciales de quelques centaines de candidats à l’exonération, alors que le régime nazi s’effondrait.

      “Si Hitler exempta ou aryanisa des milliers de Mischlinge tout au long de son règne, l’extermination totale des Juifs demeura sa priorité absolue et celle de ses séides. Pourtant, la majorité des Mischlinge auraient combattu vaillamment pour la défense de la patrie et les moins aguerris auraient servi de “chair à canon”. La volonté de créer une société entièrement aryenne, prenant le pas sur tout autre facteur, les distinctions subtiles entre les différentes suppliques qui lui étaient obligatoirement adressées absorbèrent beaucoup le Führer jusqu’en 1944. Il était convaincu de sa compétence absolue en matière d’appartenance ethnique et la politique raciale passait avant même l’objectif cardinal de gagner la guerre. N’a-t-il pas déclaré : “La question juive a la priorité sur toutes les autres questions”, rappelle Bryan Rigg.

      La tragédie des soldats juifs d’Hitler By ELIAS LEVY, Reporter   Thursday, 11 September 2008 La tragédie des soldats juifs d’Hitler (Éditions de Fallois) de l’historien juif américain Bryan M. Rigg est certainement l’une des enquêtes les plus atypiques et passionnantes consacrées au IIIe Reich nazi.

      Ancien étudiant des universités de Yale et de Cambridge, Bryan Rigg est actuellement professeur d’Histoire à l’Université militaire des États-Unis. Il a servi comme volontaire dans l’armée d’Israël et comme officier dans le corps des Marines des États-Unis.

      Cette enquête, qu’il a menée pendant cinq années consécutives en Allemagne et dans plusieurs pays européens, où il a recueilli des dizaines de témoignages inédits de témoins de cette époque, lève le voile et examine exhaustivement un phénomène historique particulier, méconnu généralement du grand public : celui de Juifs ou d’hommes d’origine partiellement juive, désignés par le régime nazi comme Mischlinge -pluriel de Mischling, qui signifie littéralement “sang-mêlé, mâtiné, métis”-, ayant combattu dans les rangs des forces armées allemandes au cours de la Seconde Guerre mondiale. D’après Bryan Rigg, quelque 150000 Mischlinge, aussi appelés “demi-Juifs” ou “quart-Juifs” selon le degré, furent embrigadés sous la bannière à croix gammée.

      Maints historiens tiennent pour un fait acquis que tout individu d’origine juive était automatiquement exclu des rangs de la Wehrmacht entre 1933 et 1945. Quelques-uns veulent bien admettre qu’un petit nombre de ces hommes ont effectivement combattu dans les troupes hitlériennes, mais considèrent qu’il s’agit d’exceptions sans grande signification. Or, rien n’est plus éloigné de la réalité, démontre Bryan Rigg dans sa vaste enquête, moult témoignages à l’appui.

      L’attitude des autorités militaires hitlériennes vis-à-vis des Mischlinge était complexe et parfois déconcertante, et la politique à leur égard évoluait de façon chaotique, en une succession de tentatives exploratoires et de palinodies. La conséquence de ces variations inopinées a été que des dizaines de milliers de Mischlinge furent à un moment embrigadés sous l’uniforme allemand. Bryan Rigg met en lumière éloquemment les pratiques en usage dans un système totalitaire et polycentrique à la fois, comme celui du IIIe Reich hitlérien nazi. Diverses opinions se manifestaient à l’endroit des Mischlinge par suite de rivalités entre dirigeants et des programmes contradictoires adoptés à tour de rôle par les autorités civiles, le haut commandement, la SS, le parti national-socialiste et Hitler en personne.

      “D’aucuns ont affirmé que les Mischlinge n’auraient pas été victimes de la Solution finale, car les nazis ne se seraient préoccupés que des Juifs proprement dits. En réalité, ils envisageaient déjà la mise à l’écart, la stérilisation et, en fin de compte, l’anéantissement des demi-Juifs”, explique Bryan Rigg.

      Plus étonnant encore, le rôle direct qu’Adolf Hitler a joué dans cette affaire : non seulement il a personnellement autorisé des Mischlinge à rester dans la Wehrmacht, mais il a permis à plusieurs d’entre eux d’accéder à des grades élevés : officiers généraux, amiraux, comandants de vaisseaux, pilotes de la Luftwaffe. Opportuniste, le Führer ne s’évertua pas à déceler les gènes juifs de ces soldats farouchement patriotes, dont la présence était cruciale pour le bon fonctionnement de la machine de guerre nazie.

      D’après Bryan Rigg, le problème des Mischlinge en dit long sur la complexité du régime nazi : la réglementation les concernant était “un labyrinthe fait de contradictions et de lacunes reflétant les incertitudes des nazis sur le traitement des Allemands en partie Juifs”.

      La législation concernant les Mischlinge était difficile à appliquer pour diverses raisons. L’une d’elles, sinon la principale, était l’antagonisme entre les théories hitlériennes de la “race” et l’opportunisme politique. Les nazis étaient conscients qu’ils couraient le risque d’éloigner d’eux des milliers d’Aryens, apparentés à des Mischlinge qui occupaient des postes clés dans l’économie, les forces armées et l’administration publique. Un autre inconvénient était l’absence de toute nomenclature raciale dans l’Allemagne d’avant 1933, si bien que les bureaucrates du nouveau régime nazi en étaient réduits à dépouiller les registres d’état civil des églises, temples et municipalités, à recueillir les dénonciations malveillantes des uns, les aveux sincères des autres pour identifier les Mischlinge.

      “Dans la Wehrmacht, la chasse aux Juifs se heurtait fréquemment à la mauvaise volonté de cadres plus attentifs aux mérites de militaires expérimentés qu’aux boniments racistes. Qu’Hitler lui-même se fût réservé le droit exclusif de conférer des exonérations montre ce que la jurisprudence avait de paradoxal par rapport aux exigences de l’heure, rappelle Bryan Rigg. Mais, comme l’écrit le grand historien américain de l’Allemagne, Henry Turner, Hitler a toujours entretenu “la conviction inébranlable que la réalité finirait toujours par s’adapter à ses rêves”. Cette croyance en son infaillibilité fut renforcée par ses triomphes, d’abord diplomatiques, puis militaires entre 1933 et 1940. Dictateur, prophète et purificateur ethnique, il bouleversa tout le système juridique allemand et l’asservit à ses obsessions raciales.”

      Si l’on en juge à certaines de ses actions, Hitler devait estimer que quelques gouttes de sang “juif” contaminaient à jamais un individu. Mais, rappelle Bryan Rigg, d’autres exemples donnent à croire qu’il se référait aux théories génétiques de Mendel en décrétant qu’un Mischling serait traité en Aryen à 100% s’il avait hérité tout son sang de la partie aryenne de sa famille. Il semble qu’il a constamment oscillé entre ces deux jugements opposés et que plusieurs de ses sentences allaient à contre-courant de la classification raciale inhérente à la pensée nazie.

      Le traitement des Mischlinge souligne à quel point la doctrine passait avant la logique dans cet univers, puisque le haut État-major de la Wehrmacht démobilisa des dizaines de soldats demi-Juifs en pleine guerre. Selon Bryan Rigg, s’il avait placé la victoire militaire au-dessus de tout, Hitler aurait pu aisément rappeler ces soldats. Or, pendant l’hiver 1942-1943, au moment où le Reich avait urgemment besoin de tous les hommes disponibles avec l’aggravation de la situation sur le front russe, il laissa de côté les milliers de Mischlinge précédemment expulsés de la Wehrmacht et perdit son temps à soupeser les qualité raciales de quelques centaines de candidats à l’exonération, alors que le régime nazi s’effondrait.

      “Si Hitler exempta ou aryanisa des milliers de Mischlinge tout au long de son règne, l’extermination totale des Juifs demeura sa priorité absolue et celle de ses séides. Pourtant, la majorité des Mischlinge auraient combattu vaillamment pour la défense de la patrie et les moins aguerris auraient servi de “chair à canon”. La volonté de créer une société entièrement aryenne, prenant le pas sur tout autre facteur, les distinctions subtiles entre les différentes suppliques qui lui étaient obligatoirement adressées absorbèrent beaucoup le Führer jusqu’en 1944. Il était convaincu de sa compétence absolue en matière d’appartenance ethnique et la politique raciale passait avant même l’objectif cardinal de gagner la guerre. N’a-t-il pas déclaré : “La question juive a la priorité sur toutes les autres questions”, rappelle Bryan Rigg"


    • Waldgänger 25 août 2010 12:26

      Transformer des enrôlements de force, comme pour tout le monde et des drames individuels en complicité active est odieux.


    • Pyrathome pyralene 25 août 2010 13:49

      Le roi du copier/coller, c’est Waldingo.....
      cite au moins tes sources, bouffon de la lune....


  • Vladimir KOMAROVSKY 25 août 2010 11:51

    De toute manière, tout cela relève de thèses qui ne sont pas avalisées par l’ensemble de la communauté des historiens.

    Mais comme certains aiment à mettre sur le tapis « Hitler » , il fallait s’attendre à voir surgir des controverses et les travaux effectués à son sujet.

    Qui sème, récolte !


  • anty 25 août 2010 11:52

    La plupart de français ne savent pas qu’un autre personnage fervent défenseur de la famille est
    arrivée au pouvoir grâce à un sérieux coup de main des homosexuels
    vous avez devinez il s’agit de hitler
    C’est un certain Rhöm (un homosexuel) à la tête de la section SA qui lui permit d’ouvrir le chemin vers le pouvoir

    WIKIPEDIA

    Officiellement, il fut exécuté pour homosexualité, mais Hitler cache au peuple allemand que ces pratiques étaient répandues chez les hauts dignitaires nazis et dans les jeunesses hitlériennes[10]. Pour les Allemands, ce massacre renforce leur confiance dans le régime, la grande majorité estimant que Hitler a sauvé l’Allemagne du chaos[11].....


  • Le Vieux 25 août 2010 11:59

    Cher ou chère Comic dancer

    Pauvre petit citoyen francais que je suis , coincé entre cette génération issue de la diversité qui me gerbe dessus quand elle ne prie pas à meme la rue, et la bande de ganster sarkozyste composée d ’héritiers de grandes fortunes et de flibustiers de tous poils .
    Il m ’est en plus interdit de pronocer les mots comme ...... ou ....... de parler de ce tout petit pays appelé ....... qui génère un énorme bordel mondial , sans etre écrabouillé , lessivé ,haché , desintégré par la Nouvelle Inquisition de la penséée .

    Quel choix me reste t il ?
    Le vieux


  • Vladimir KOMAROVSKY 25 août 2010 12:05

    Anty
    Il y eut aussi les SA ( sections d’assaut ) avant les HJ qui avaient la réputation de pratiquer les orgies homosexuelles.

    Tiré d’un texte :

    Dans la nuit du 29 au 30 juin, Ersnt Röhm, chef de la Section d’Assaut (S.A.) et tout son état major sont exécutés sur ordre d’Hitler. Le massacre dure toute la nuit et est connue sous le nom de "nuit des longs couteaux". Les SA qui ont joué un grand rôle dans la prise de pouvoir des nazis se heurtent aux pro-hitlériens, ceux-ci ne pratiquant pas une politique aussi sociale que prévu. Hitler se débarrasse de l’aile gauche de son parti, trop influente à son goût, en prétextant un complot.


    • thaumaetopea 25 août 2010 13:29

      A propos de « la nuits des long couteaux » l’excellent film « Les Damnés » de Visconti met bien les pendules à l’heure sur la famille Krupp....


  • samir 25 août 2010 12:09

    Cosmic Dancer

    excellente demonstration du reflexe de Pavlov

    je met un os devant le chien il remue la queue
    je dis juif devant Cosmic Dancer elle me traite d’antisemite

    votre conditionnement psychologique et vos mecanismes de defense (qu’on vous a introduit) sont excellents bravo


  • thaumaetopea 25 août 2010 12:33

    Vous commencez à nous bassiner avec vos juifs... vos non juifs... vos sionistes... vos anti sionistes.... vos sémites... vos antisémites..... vos élus...vos anti élus.... vos autoélus...
    On a tous 46 chromosomes bordel.... ! et tous les précités aussi.... un peu d’humilité diantre....
    Du coup je vais reprendre des nouilles !


  • Vilatte 25 août 2010 12:35

    Bref, tout est dans tout et inversement. C’est ce qui ressort de la lecture de cet article !


  • Guy Liguili Guy Liguili 25 août 2010 12:51

    Excusez-moi d’être candide mais je ne vois pas en quoi affirmer qu’Hitler aurait des origines juives, berbères ou de Garges-lès-Gonesse soit antisémite.
    Si c’est exact, c’est exact, si ce ne l’est pas, ce ne l’est pas et never mind the bollocks !
    Il est, par compte, prouvé qu’Hitler était un chef d’état nazi qui a fait exterminer des millions de juifs et celà n’est pas contestable.


  • bl7469 25 août 2010 12:54

    Je plusse samir, du terrorisme intellectuel...

    Ou sont passés les juifs communistes ?


  • pierre60 pierre60 25 août 2010 13:03

    C’est vraiment n’importe quoi.
    Tout le monde sait bien aujourd’hui qu’Adolf etait tzigane.


  • Vladimir KOMAROVSKY 25 août 2010 13:13

    Adolf Hitler : Juif et Berbère ?

    MONTRÉAL - Des échantillons d’ADN recueillis auprès de membres de la famille élargie d’Adolf Hitler - dont certains sont toutefois lointains - suggèrent que le dictateur politique pourrait avoir eu certaines ascendances qu’il n’aurait pas appréciées : africaines ou juives.

    C’est ce qu’un journaliste et historien a rapporté dans le magazine belge « Knack », après avoir analysé l’ADN de 39 personnes ayant un lien de parenté avec l’ancien dirigeant nazi.

    Les chercheurs ont pris des échantillons de salive de chacune de ces personnes et ont analysé leur ADN pour relever la présence de marqueurs clés. Ces derniers peuvent aider à trouver l’ascendance d’une personne lorsqu’on les met en relation avec d’autres groupes de personnes porteuses des mêmes marqueurs.

    Selon cette étude, « l’empreinte génétique » d’Hitler est extraordinairement rare en Europe occidentale, mais on la retrouve toutefois chez 25% des Grecs et des Siciliens et auprès de 80% des Nord-Africains.

    Le second marqueur le plus commun dans l’ADN d’Hitler montre un lien très fort avec les juifs ashkénazes, une sous-section des juifs de l’époque du Moyen Âge qui étaient établis le long du Rhin. La grande majorité des personnes juives qui ont été tuées pendant l’Holocauste étaient d’origine ashkénaze.


    « Les résultats de cette étude sont surprenants, a indiqué au magazine Ronny Decorte, un expert en génétique. Hitler n’aurait pas été heureux. »

    Canoe

    The Daily Teleghraph 

    • Vladimir KOMAROVSKY 25 août 2010 13:48

      CV de Ronny Decorte

      Ronny Decorte
      Lic. UIA biochimie, Docteur de l’Université de sciences médicales de Louvain (Centre pour Human Heredity K. U. Louvain)
      .

      Il est réputé pour ses recherches en hérédité des personnages historiques.


    • Cogno2 25 août 2010 19:00

      Ca n’a pas plu ce que tu as dis, dans sa grande humanité, l’auteur à préféré replier les posts gênant, preuve d’un immense courage et de la pertinence des idées que ce dernier défends.

      J’adore, la comique de service est vraiment un clown


  • Vladimir KOMAROVSKY 25 août 2010 13:17
    Le hoax antisémite sur les prétendues origines juives d’Hitler remis au goût du jour par un « journaliste citoyen »On ne peut pas dire que Monsieur Julles se soit appuyé sur un hoax.

  • Le péripate Le péripate 25 août 2010 13:31

    La théorie du complot juif des antibolcheviques en particulier allemands des années 20 et 30 est bien connu. Mais la gauche française communarde pratiquait un antisémitisme bien plus large que strictement anti-juif, elle réunissait dans la même haine juifs, musulmans et chrétiens. C’est de cet antisémitisme particulier qu’est sans doute né dans l’esprit d’un bureaucrate de RG français l’idée de falsifier son rapport, en attribuant à Hitler le prénom Jacob. En 1924. Ce hoax ne date pas d’aujourd’hui. Le fonctionnaire auteur de cette fiche écrivait même au sujet d’Hitler : ne serait que l’instrument des puissances supérieures. Voila un point de vue de démonologue qui conviendrait bien à un membre d’une secte rastafari, lesquels affirment être les vrais juifs. smiley


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 25 août 2010 14:54

      Salut Péripate,

      Je ne serai jamais d’accord avec ta définition de l’antisémitisme trois fois antimonothéiste, comme tu le sais. En revanche comme tu le dis, le mythe est ancien, persistant, et se pare de nouvelles formes selon l’époque et selon ce que ses propagateurs estiment politiquement avoir intérêt à en dire (tel AJM et l’africanité...). Par contre, la haine des nazis pour le religieux monothéiste est effectivement patente.
      A propos de secte affirmant être les vrais Juifs, celle d’AJM pratique ce sport : des Evangéliques d’un genre particulier : « le ministère de Dieu et de la bonne cause », mis en lien par Causette et dont le guru se fait appeler « Doudou Lévy »...


    • Le péripate Le péripate 25 août 2010 15:46

      Ce n’est pas « encore » une définition, juste une découverte.

      Que penser de l’ouvrage « Le Moloch Juif » du blanquiste et communard Gustave Tridon, où il est écrit par exemple, « ... son influence a été plus grande et plus funeste, car elle a crée le judaïsme, père de deux fils détestables : l’islamisme et le christianisme. »

      Ou encore de Gustave Florens, républicain et communard, raciste et anticlérical, qui écrivit dans son cours intitulé Histoire de l’Homme :
      Ils s’appelaient eux-mêmes les Aryas, les hommes purs, et ils méritaient ce nom. C’est d’eux que nous viennent nos idées les plus élevées, nos sentiments les plus nobles, nos fidélités inébranlables, nos généreuses abnégations. Ces Grecs, spirituels et intelligents, , braves soldats, poètes, orateurs, artistes passionnés ; ces Germains, ces Gaulois, si fiers dans le combat, guerriers chevaleresques, amis dévoués, c’étaient les fils des Aryas. (…)

      Ils étaient pleins de respect pour les faibles, désintéressés, esclaves de leurs promesses. L’étranger qui demandait l’hospitalité, fût-il un ennemi, ils lui donnaient la meilleure place dans leurs étroites cabanes. C’étaient de nobles cœurs. Et nous aussi, Français, nous sommes Aryas, et ce sont les mêmes qualités qui nous font grands. Nous avons, comme les Grecs, l’amour du vrai et du beau, le goût pur, l’expression heureuse. Nous tenons de nos pères, Gaulois et Germains, l’intrépidité, l’élévation des sentiments, la bonté.

      Je serais très étonné que ces idées là ne soient jamais recyclées. Je crois même que c’est déjà le cas.


    • samir 25 août 2010 16:12

      " C’est de cet antisémitisme particulier qu’est sans doute né dans l’esprit d’un bureaucrate de RG français l’idée de falsifier son rapport, en attribuant à Hitler le prénom Jacob"

      cela ne veut rien dire

      dans quel but ?
      pourquoi aurait il fait cela ?


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 25 août 2010 16:25

      Tout comme l’extermination des Juifs n’avait aucun but rationnel (raisons ni territoriales ni économiques), l’antisémitisme, cette maladie mentale, est une haine totale et irrationnelle, moteur d’actions irrationnelles, même quand il se pare de « théories ».


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 25 août 2010 16:27

      Dans ce sens et avec ces précisions sur le judaïsme considéré comme la racine du Mal d’ailleurs tant par les zélateurs du paganisme que par de farouches athées, je comprends et je suis d’accord.


    • Le péripate Le péripate 25 août 2010 17:28

      Et bien Samir, c’est peut-être assez simple : en 1924, ça ne fait que 50 ans que de nombreux écrits antisémites ont été commis par les « gauchistes » de l’époque de la Commune. Il n’y avait pas encore de lois ni même de conscience assurée que ces idées étaient criminelles. Il n’y avait pas eu encore l’énorme travail de nettoyage de l’Histoire par les universitaires marxistes de l’après guerre, bref rien n’interdit de penser de ces idées là étaient très répandues.
      À tel point répandues qu’elles permettaient symétriquement aux adversaires du bolchevisme comme du socialisme-national de détruire l’un ou l’autre camp en l’assimilant au complot juif.

      Comme on dit c’est dans les vieux pots que l’on fait de la bonne confiture.


    • samir 25 août 2010 17:55

      Donc un agent des RG aurait ete adversaire du national-socialisme ?

      faut pousser la logique parce que la c’est tordu...


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 25 août 2010 18:09

      Excellent commentaire, Péripate. Le « complot juif » prend également différentes formes selon l’histoire, et les accusations tout à la fois de monstres du capitalisme et de traître bolchévique.


    • Le péripate Le péripate 25 août 2010 21:52

      Cette « universalité » est remarquable en effet, Cosmic. Un meta mythe, susceptible de contenir tous les autres.


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 25 août 2010 22:03

      Oui.
      Je ne suis pas encore si savante sur le sujet, mais je compte bien le devenir parce que, et tu as noté toi aussi la qualité de l’intervention d’Eric, il y a dans ce méta-mythe (tu avais qualifié de « nébuleuse antisémite » ces phénomènes) une dimension - ou plusieurs - unique, persistante, polymorphe, remarquable au sens premier, certes, mais surtout parce que l’extermination systémtique et spécifique des Juifs a existé et (malgré ce que dit maladroitement Doume ci-dessous, salut Doume, il y a certes une dimension universelle à la Shoah mais elle est spécifiquement juive dans le même temps) que ces mécanismes sont encore et toujours à l’œuvre, tu as raison de le signaler, avec pour ligne de mire commune la racine juive des monothéismes, le questionnement, le rapport à Dieu et au Livre. Comme si ce qui fonde la culture juive avait dans les cultures monothéistes quelque chose d’impardonnable et d’effarant. Intuitivement, je lui donnerais avec la capitale d’Eluard l’allégorie de Liberté.


  • Castor 25 août 2010 14:05

    Bonjour, Cosmic,

    belle réplique, justifiée et, dirais-je, salutaire.

    • Castor 25 août 2010 14:16

      Merde, j’ai le York de Morice qui m’a accroché le bas du pantalon...

      J’ose pas trop tirer, des fois que les dents viennent avec ...

    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 25 août 2010 14:46

      Salut Castor, merci (ainsi qu’à Lucien Denfer ci-dessous et Antonio en haut de page).
      Comme tu vois, c’est si limpide encore une fois dans ce thread, la charge de l’accusation est retournée intégralement, ainsi que la charge de la plainte. C’est pouquoi j’avais envie d’écrire là-dessus.
      Tu noteras aussi les convergences de vue, toujours les mêmes, de nature disons à priori inconciliables, mais en apparence seulement smiley


    • Cogno2 25 août 2010 15:14

      Oui, sauf que ce n’était pas ici qu’il fallait le faire publier mais sur un site sérieux. Ici, c’est valider le nouveau concept foutage de gueule d’agoravox : le principe, prendre et publier des merdes et publier le lendemain un contre article. sans noms

      Ah oui mais non.
      Ce genre d’article fais partie du spectacle, avec un auteur qui se flatte lui même une partie du temps, et passe l’autre à flatter ceux qui sont dans son camp, c’est de la branlette quoi.
      un mec publie un truc sans intérêt, il se trouve un clebs pour se jeter hargneusement sur le nonos, c’est hilarant je trouve, j’en redemande !


    • Castor 25 août 2010 16:50

      T’inquiète, j’ai pris l’habitude avec Morice !

      Et puis il y a un parallélisme à respecter avec la sanction accordée à Pipi, donc rien de bien méchant, en somme.

    • Castor 25 août 2010 16:52

      Et en plus, ça répond parfaitement (en démontrant le contraire) au post de Cogno2, alors je vais pas bouder mon plaisir.


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 25 août 2010 16:56

      Castor smiley
      Ranta... Trop d’Agoravox nuit à l’Agoravoxien smiley


    • Cogno2 25 août 2010 19:01

      Et en plus, ça répond parfaitement (en démontrant le contraire) au post de Cogno2, alors je vais pas bouder mon plaisir.

      Oui, tu vois, t’as beau tailler une pipe à l’auteur, ça ne suffit pas, va falloir aller plus loin, en bon toutou à son comique.


  • Lucien Denfer Lucien Denfer 25 août 2010 14:10

    Merci pour l’article,

    C’est une très bonne réponse à la manipulation tentée par Jules.

    Encore un qu’a les mains tendres et délicates...


  • Pyrathome pyralene 25 août 2010 14:12

    La chapeautée, reine de la récup.....elle va nous faire des contre-articles à chaque fois que son auriculaire fragilité en prendra un coup !
    On s’en fout royalement de l’étiquette des criminels passés, alors que les mêmes fumiers officient en ce moment même et n’ont rien à envier à leurs aïeux ....
    Un criminel est un criminel, qu’il soit juif, musulman, chrétien, évangélique, sioniste , athée et autres sectaires......
    À chaque époque ses bouc émissaires....hier les juifs, les tziganes, les homos... , aujourd’hui les muslims, les roms,......demain, ça sera quoi ? tout ceux qui refuseront le NWO ????
    Arrêtez d’enfumer la galerie, toi et ton pote AJ.....On en a rien à braire.....


  • yo83 25 août 2010 14:12

    bonjour
    votre article m’a decu compte tenu des informations livrées sur le fil de l’article incriminé je m’attendais a autre chose que de l’incantation
    svp veuillez cesser de penser a notre place nous dire ou se situe le curseur du racisme et par pitié arrêtez de vouloir séparer le racisme de l’antisémitisme certains pourraient croire qu’il y a une hiérarchie dans la haine .
    si cela peu vous aidez à méditer sur l’universalité de la bêtise

    http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tudes_g%C3%A9n%C3%A9tiques_sur_les_Juifs

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Donn%C3%A9es_arch%C3%A9ologiques_sur_l%27Exode_et_Mo%C3%AFse

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Donn%C3%A9es_arch%C3%A9ologiques_sur_David_et_Salomon

    je vous laisse approfondir la question et n’oubliez pas que la beauté de la vie dépend de notre regard


  • lavabo 25 août 2010 14:28

    Qu’ A.J écrive des salades, on y est habitué..... était-ce bien la peine de lui répondre ?


  • Coopain des bois Coopain des bois 25 août 2010 14:34

    Secret de famille de Hitler article dans l’Express

    Une publication parue cette semaine a attiré mon attention. Il s’agit ni plus ni moins de la généalogie d’Adolf Hitler qui aurait des ascendants juifs !! Dans son article, Gilles Bonafi présente une fiche des Renseignements généraux que le magazine Sciences et Avenir a publié en mars 2009, et où on peut clairement lire le deuxième prénom d’Hitler : Jacob. Adolf Jacob Hitler serait le petit-fils de Salomon Mayer Rothschild. Cette information a été divulguée par deux sources de très haut niveau : Hansjurgen Koehler officier d’Heydrich, qui était lui-même l’adjoint direct d’Heinrich Himmler et Walter Langer le psychiatre qui a réalisé le profil psychologique d’Hitler pour l’OSS, les services secrets US pendant la Seconde Guerre mondiale. Le Livre Jaune n°7 (Collectif d’auteurs, Ed. Félix, Fritz Springmeier) s’était déjà penché sur ses origines et avait écrit : « Walter Langer, un psychanalyste, démontre dans son livre « The mind of Hitler », preuves à l’appui, qu’Hitler était le petit-fils du baron de Rothschild de Vienne. La police autrichienne a constitué un dossier secret sur les origines d’Hitler.
    lire l’article en entier


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 25 août 2010 14:42

      Démontés depuis belle lurette.

      1. L’article de L’Express, datant de 1998, s’appuie sur les allégations de Hans Franck :
      "Hans Frank était un nazi de la première heure. Ancien avocat d’Hitler, premier juriste du régime nazi, il fut nommé à la tête du Gouvermenent Général (la partie de la Pologne occupée non annexée au « Grand Reich »). Antisémite fanatique, il n’eut de cesse de réclamer de « vider » son territoire des Juifs. Il a tenu et fait tenir pendant toute la guerre, de 1939 à 1945, un journal consignant l’ensemble de ses activités et de son gouvernement, textes officiels, discours, rendez-vous, transcriptions de conférences, minutes de réunions de son cabinet, etc. Les 38 (selon l’acte d’accusation, 43 selon Frank…) volumes de ce journal furent trouvés dans sa villa de Neuhaus en Bavière par la 7e armée américaine, sur les propres indications de Frank. Il espérait que les mentions de ses quelques conflits avec la hiérarchie nazie suffiraient à le dédouaner. Il se trouve que son journal contenait de nombreuses réflexions et discours qui en disent long, au contraire, sur son implication dans les persécutions les plus extrêmes, notamment contre les Juifs.

      Frank s’est rendu à Berlin en décembre 1941 à l’occasion d’un discours d’Hitler devant les Reichsleiter et Gauleiter du régime nazi. Revenu à Cracovie, Hans Frank fait un discours au siège du Gouvernement général, le 16 décembre 1941. La partie consacrée aux Juifs est particulièrement dénuée d’ambiguité. Elle est souvent reproduite partiellement, dans des traductions parfois approximatives. La voici dans son intégralité, traduite directement de l’Allemand (version originale que nous fournissons également)  :

      « Avec les Juifs — je tiens à vous le dire très ouvertement — il faut en finir d’une manière ou d’une autre. Le Führer l’a déjà dit  : si la Juiverie rassemblée devait encore réussir à provoquer une guerre mondiale, le sacrifice du sang ne sera pas alors fait seulement par les peuples plongés dans la guerre, mais le Juif connaîtra sa fin en Europe.

      Je sais qu’il y a beaucoup de critiques contre les mesures appliquées aujourd’hui aux Juifs dans le Reich. Il y a sans cesse, d’après les rapports sur l’état de l’opinion, des tentatives délibérées de parler encore et encore de cruauté, de dureté, etc. Je vous le demande , convenez avec moi de cette formule, avant que je continue de parler  : par principe, nous ne voulons ressentir de la pitié que pour le peuple allemand, et pour personne d’autre dans le monde. Les autres n’ont eu aucune pitié pour nous non plus.

      Je dois aussi le dire en tant que vieux national-socialiste  : si la smala juive devait survivre à la guerre, alors que nous que nous sacrifions le meilleur de notre sang pour la préservation de l’Europe, alors cette guerre ne représenterait seulement qu’un demi-succès. Je ne vais donc aspirer vis-à-vis des Juifs qu’à une chose  : qu’ils disparaissent. Ils doivent dégager. J’ai engagé des négociations dans le but de les expulser vers l’Est. En janvier aura lieu à Berlin, sur cette question, une grande conférence à laquelle j’enverrai monsieur le secrétaire d’État Bühler. Cette réunion aura lieu à l’Office Central de Sécurité du Reich, chez le SS-Obergruppenführer Heydrich. Dans tous les cas, il y aura une grande migration juive.

      Mais que faire des Juifs  ? Croyez-vous que nous allons les installer dans des villages de l’Ostland [partie occupée des pays baltes et de la Biélorussie]  ? A Berlin, on nous a dit  : pourquoi fait-on toutes ces tracasseries  ? Nous non plus, nous ne pouvons rien en faire ni dans l’Ostland ni dans le Commissariat du Reich [partie occupée de l’Ukraine], liquidez-les vous-même.

      Messieurs, je dois vous demander de vous armer contre tout sentiment de pitié. Nous devons anéantir les Juifs, où que nous les trouvions, partout où cela sera possible, ceci afin d’assurer ici la solidité globale des structures du Reich.

      Cela sera évidemment accompli par d’autres méthodes que celles dont nous a parlé le chef de Bureau, le Dr Hummel [qui avait parlé des condamnations à mort des Juifs trouvés en dehors des limites des ghettos et qui se plaignait des lenteurs administratives pour aboutir aux exécutions]. Nous ne pouvons pas non plus en faire porter la responsabilité aux Juges des cours spéciales, car tout cela se situe à la marge des cadres légaux. Les vieux concepts ne peuvent servir à la mise en œuvre d’événements aussi extraordinaires et gigantesques. Quoiqu’il en soit, nous devons trouver un moyen d’atteindre notre but et j’y consacre toutes mes pensées.

      Les Juifs représentent également pour nous des bouffeurs extraordinairement nuisibles. Nous en avons environ 2,5 millions dans le Gouvernement Général, actuellement peut-être 3,5 millions avec les enjuivés et consorts.

      Nous ne pouvons fusiller ces 3,5 millions de Juifs, nous ne pouvons les empoisonner, mais nous pourrons quand même mettre en œuvre des opérations qui aboutiront d’une façon ou d’une autre au succès de l’anéantissement, et ce dans le cadre des importantes mesures à discuter au niveau du Reich. Le Gouvernement Général doit être vide de Juifs, tout comme le Reich. Où et comment cela se sera accompli reste l’affaire des instances que nous devons créer et mettre en place, et dont je vous ferai connaître les résultats en temps utiles. »

      Traduit d’après l’original allemand, extrait du journal de Hans Frank, Das Diensttagebuch des deutschen Generalgouverneurs in Polen 1939-1945, Werner Prag und Wolfgang Jacobmeyer (eds), Stuttgart, Verlags-Anstalt, 1975, p. 457-58. On le trouve également reproduit dans Joseph Billig, « The Lauching of the “Final Solution” of the Jewish Question », dans The Holocaust and the Neo-Nazi Mythomania, The Beate Klarsfeld Foundation, 1978, p. 101. La traduction en anglais (le journal de Frank ayant été retrouvé dès la fin de la guerre et utilisé lors des procès de Nuremberg, le discours du 16 décembre fait partie du document PS-2233) est fournie dans Nazi Conspiracy and Aggression - Washington, U.S Govt. Print. Off., 1946 Vol. II, p. 634 et Documents on the Holocaust : selected sources on the destruction of the Jews of Germany and Austria, Poland, and the Soviet Union, Yitzhak Arad, Israel Gutman et Abraham Margaliot (eds), NY, Ktav Pub. House in Association with Yad-Vashem, 1981, p. 247. Des extraits en français se trouvent dans Raul Hilberg, La destruction des Juifs d’Europe, Fayard, 1988, p. 415 et Christian Gerlach, Sur la conférence de Wannsee, Liana Levi, 1999, p. 65-66. Une version française quasi-complète (différant pas la traduction de notre propre version) est fournie dans La persécution des Juifs dans les pays de l’Est présentée à Nuremberg, Recueil de documents publié sous la direction de Henri Monneray, Paris, Édition du Centre, 1949, p. 205-206.

      Le passage où le Dr Hummel se plaint des lenteurs administratives pour faire exécuter les Juifs pris hors des limites des ghettos est cité dans Nazi Conspiracy and Aggression, Vol. II, op. cit., p. 635 (document 2233-Q-PS). On peut le citer  :

      « A Varsovie, en dépit de l’installation d’un troisième tribunal, nous n’avons pu obtenir que 45 condamnations à mort, sur lesquelles seules 8 ont été exécutées, puisque dans chaque cas individuel, la commission des grâces [Gnadenkommission] de Cracovie doit prendre la décision finale. 600 autres condamnations à mort ont été demandées et sont en examen. Un isolement effectif du ghetto n’est pas possible en recourant à la voie de la court spéciale. La procédure permettant d’aboutir à la liquidation prend trop de temps ; elle est alourdie de trop de formalités et doit être simplifiée »

      La lecture attentive de l’intégralité du discours de Frank sur les Juifs est particulièrement instructive. Une première partie reprend les codes et vagues tentatives de camouflage nazies habituelles, tout en étant particulièrement menaçantes, rappel de la « prophétie d’Hitler », évocation d’une « migration » juive à l’Est. Mais devant un parterre complice, Frank ne résiste pas au désir de décoder sans attendre, dans un deuxième temps, ces conventions qui ne trompent personne. La « migration » des Juifs, leur disparition signifie leur « liquidation », leur anéantissement. C’est le souhait le plus cher de Frank qui ne sait pas encore comment cela sera accompli concrètement, mais visiblement on y travaille au plus haut niveau, et c’est de Berlin que vient l’injonction « liquidez les vous-même », injonction qui accompagne le constat qu’il n’y a nulle part de place pour les Juifs (« ni dans l’Ostland, ni dans le Commissariat du Reich »). Après avoir joué le jeu du faux nez de la « migration », c’est Berlin même qui explicite qu’il n’y a pas de destination possible, sinon la mort. C’est là encore un enseignement du discours de Frank  : c’est bien dans les hautes sphères du régime nazi, à Berlin, que seront élaborées des méthodes permettant l’assassinat des Juifs, dont Frank souligne bien qu’il se déroulera en dehors de tout cadre légal, la mention des propos du Dr Hummel sur les difficultés à multiplier les exécutions « légalement » servant à illustrer la « nécessité » de procéder de façon radicalement nouvelle. Le vocabulaire utilisé par Frank témoigne de la rupture dont il s’agit  : des « événements extraordinaires et gigantesques » dont l’objectif est l’« anéantissement » des Juifs, « partout où cela est possible ». Nous sommes en présence d’un document remarquable. Il faut ajouter que certains projets étaient déjà bien avancés (notamment pour ce qui est de la mise en place de l’Opération Reinhard), mais que Frank n’était pas nécessairement au courant, ou que dans son discours il ne souhaitait pas en révéler d’avantage.« 

      2. Pour la énième fois, la falsification de l’histoire du passeport et des liens supposés avec la famille Rotschild a été démontré aussi. Voir ici :
       »Sciences et Avenir omet toutefois de préciser que la fiche de renseignements en question contient également deux erreurs grossières concernant l’état civil de Hitler. Celui-ci n’est pas né en 1880, comme il est écrit sur la fiche, mais en 1889. Il n’est pas non plus né à Passau (ville de Bavière où il a vécu avec sa famille de 1892 à 1894), mais à Braunau am Inn, en Autriche. Ce qui devrait inciter à la plus grande prudence quant au crédit qu’il convient d’accorder à ces «  informations ».
      Le fait est qu’aucun historien n’a jamais mentionné l’existence d’un second prénom de Hitler. A tout le moins, Sciences et Avenir n’a pas cherché à confronter ce document avec l’acte de naissance ou d’autres papiers d’identité du Fürher qui, jusqu’à preuve du contraire, ne contiennent qu’un seul prénom : Adolf."


    • Mad Max 25 août 2010 14:50

      après la serviette dans une poubelle ...
      ne reste plus à nos chercheurs en adn qu’à parcourir les toilettes des palaces du monde
      pour récupérer un poil de cul d’un descendant de Salomon pour croiser son adn !

       :)


  • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 25 août 2010 14:48

    Prétendre que Alain Jules serait antisémite, c’est quand même énorme.

     smiley


  • Lefumiste Lefumiste 25 août 2010 15:03

    J’ai lu l’article de Jules et les com suivants. Je l’ai trouvé maladroit, mais pas dénué d’intérêts !

    J’ai lu l’article de Cosmic et les com suivants. Jel’ai trouvé plus adroit (efficace...), mais pas dénué d’intérêts !

    Par contre, je n’arrive toujours pas à comprendre les postures moralisatrices, et les accusations types « antisémites », « négationnistes » que l’on retrouve sur ces fils !

    J’ai 25 ans, je n’ai pas connu la guerre et ses horreurs. Mais je ne vois pas en quoi l’interrogation sur certaines « vérités historiques » (qu’elle concerne les juifs, les cathos, ou les autres adorateurs d’un dieu quelconque !!!) soit subi comme une attaque ! N’oublions pas que nous n’avons pas plus de 60 ans de recul ! Ce qui est dérisoire au vu de l’émergence d’une « vrai » vérité historique !!!

    Je suis français, et je ne me sens pas attaqué dans mon identité française par le fait que des français aient collaboré dans l’arrestation de juifs français, résistants français, opposants français,etc ! C’est un fait et cela ne remet pas en cause mon intégrité morale !

    De plus, j’ai remarqué depuis que je fréquente AV, il y a une tendance relativement perverse qui consiste à mélanger Juifs/Israël.

    Je n’aime pas les modes et les logiques d’action du gouvernement israélien !! Mais je n’associe absolument pas les actions de ce gouvernement à celles des juifs !!! De même qu’un partie importante des français ne ressemble pas du tout au gouvernement à la tête de notre état !!!

    Donc à tout les auteurs d’AV qui se sentent attaqués dès que le mot Shoah, Israel, ou Sioniste est pronnoncé. La plupart des gens ne se soucie pas des juifs ( ils ne sont pas antisémites ni « pro »sémite... juste ils n’en ont rien à faire ! Et il n’y a finalement rien d’étonnant à ça). Alors s’il vous plait ne ressortez pas à toutes les sauces dans accusations antisémites ! 

    Le titre de l’article en est l’exemple frappant et est très révélateur !

    Pourquoi pas :

    Le hoax (...) sur les prétendues origines juives d’Hitler remis au goût du jour par un « journaliste citoyen »
    PS : ne m’accusez pas d’être antisémite ...... je vous en prie.... je suis honnête comme un bon croyant !

    • Cogno2 25 août 2010 15:49

      De plus, j’ai remarqué depuis que je fréquente AV, il y a une tendance relativement perverse qui consiste à mélanger Juifs/Israël.

      Exact, et les principaux coupables sont ceux qui passent leur temps à brâmer à l’antisémitisme dès qu’on ose ne serait ce que penser une once de mal d’Israël.
      Mais ils le font exprès, j’en suis de plus en plus persuadé, c’est pas possible autrement.


  • Mad Max 25 août 2010 15:03

    la responsabilité collective n’existe pas,

    quand bien même Hitler aurait été juif ...

    les juifs du monde entier ne sont en rien bien évidemment responsable de la shoah !

    les vrais coupables on les avait identifié :

    c’étaient les enfants français de CM2 qui auraient du adopter et porter la responsabilité d’un enfant juif mort en déportation (un shoahgoshi ?)

    (c’est de l’ironie ...)


    • Cogno2 25 août 2010 15:18

      c’étaient les enfants français de CM2 qui auraient du adopter et porter la responsabilité d’un enfant juif mort en déportation (un shoahgoshi ?)

      C’est l’esprit.

      L’auteur et ses potes voudraient voir le monde entier aplatit devant Israël et les juifs, à bafouiller des excuses pour l’éternité, le monde entier au service d’Israël et des juifs, voilà le ressentit que j’ai.


    • samir 25 août 2010 15:19

      « (c’est de l’ironie ...) »

      trop tard t’as les lobbies sur le cul


    • Cogno2 25 août 2010 15:52

      cogno...j’en ai personnellement rien à foutre de tes excuses.

      Mais ou as tu vus que je te faisais des excuses, ton fantasme ne s’est pas réalisé, et ne se réalisera pas, navré de te décevoir.
      De moi tu n’aura qu’un mépris, tu ne l’a pas encore compris, tu ne sais pas lire ?


    • Cogno2 25 août 2010 19:05

      Ah, la modération censure sélective à encore sévit ? Pitoyable

      Sinon en gros je disais que j’en ai rien à cirer de ta gueule, et que si tu crevais sur l’heure j’irai boire un coup pour fêter ça.

      Je disais aussi que c’est bête mais ta tirade a fait un flop car tu as pris tes désirs pour la réalité, il n’a jamais été question d’excuse, c’est la vie mon petit.

      Allez, vous pouvez censurer maintenant, rien ne vaut un bon ministère de la censure bien partial.


  • Τυφῶν בעל Perkele Τυφῶν 25 août 2010 15:23

    Il n’y a qu’un nazi qui pourrait considérer la question des origines juives ou pas juives de Hitler comme intéressante, parce qu’il n’y a qu’un nazi pour qui la perception d’Hitler serait changée en fonction de son ascendance.

    Le reste du monde continuera à le considérer comme un fou criminel.

    Les nazis qui lisent Agoravox, je sais qu’ils sont nombreux, n’ont qu’à aller chercher les descendants du demi-frère de Hitler aux États-Unis pour leur demander de jeter un oeil aux photos de famille.

    Typhon


    • LE CHAT LE CHAT 25 août 2010 15:59

      il est bien aux States le fils d’Adolf !  smiley et avec son petit frère !  smiley


    • Cogno2 25 août 2010 16:25

      Il n’y a qu’un nazi qui pourrait considérer la question des origines juives ou pas juives de Hitler comme intéressante

      Oula, malheureux, te rends tu compte que tu viens de traiter l’auteur et sa cour de nazis ?


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 25 août 2010 16:30

      "Il n’y a qu’un nazi qui pourrait considérer la question des origines juives ou pas juives de Hitler comme intéressante, parce qu’il n’y a qu’un nazi pour qui la perception d’Hitler serait changée en fonction de son ascendance."

      Bien vu Typhon.
      Et aussi un bon racialiste comme Allain-Jules smiley


    • samir 25 août 2010 17:57

      @DOUME

      a defaut d’avoir un gros cerveau il semble que t’ai une grosse vessie


    • Cogno2 25 août 2010 19:15

      Arg, tu oses pisser à la raie d’un juif, tu n’est qu’un misérable antisémite haineux !


  • kalominor 25 août 2010 15:24

    De toute façon il n’y a pas plus fasciste qu’un antifasciste qui sous pretexte de vouloir établir son monde idéale souhaite se débarasser de ceux qui dérangent ses belles utopies...

    fasciste et antifasciste sont réalité de la même espèce... celle de ceux qui souhaitent établir un paradis matériel terrestre absolu déchaînant toutes les avidités et donc toutes les guerres et souffrances...

    Point de détachement ni d’humilité autant chez les fascistes que leurs confrères anti-fascistes...


  • kalominor 25 août 2010 15:39


    Quant à l’ideologie Nazi tout comme d’autres ideologies politiques autoritaires ou pas, elle n’est en soit que le point culminant du culte exarcerbé de la patrie et du sur-homme antique remis au goût du jour par la révolution française qui par ailleurs usurpa les valeurs chrétiennes de liberté, de partage, et de fraternité qui n’existaient pas dans les républiques esclavagistes antiques, pour finalement s’en servir comme d’une vulgaire vitrine publicitaire masquant la logique et la finalité fondamentale de tout système politique animé par l’orgueil et l’avidité qu’engendre la quéte d’un bonheur terrestre absolu ...

    Avant la révolution française la plupart des exploités n’auraient jamais voulu d’un Hitler ou d’un Staline, tout simplement parce qu’ils n’avaient pas encore été embrigadés et soumis de force au culte exarcerbé de la patrie et encore moins à la quéte d’un bonheur matériel et terrestre absolu déchaînant toutes les avidités et toutes les guerres, que celles ci soient principalement militarisé comme au siècle dernier ou marchande comme aujourd’hui ...

    Quant aux guerres de religions, celles ci furent bien souvent engendrés par des interêts politiques sous jacents et non par la quéte d’un bonheur absolu se situant au dela de l’espace et du temps.


    • samir 25 août 2010 15:50

      Merci de confirmer mes dires : un humanisme fallacieux issu des Lumières s a engendré toute les monstruosités des 3 derniers siecles


  • kalominor 25 août 2010 15:50


    j’oubliais également de signaler que l’un des nombreux points ou traîts de caractères communs à la fois propre aux fascistes et aux anti-fascites, est la recherche permanente de martyrs qu’ils idôlatrent ensuite tels de saintes icônes dans une sorte de religiosité inversé également dôté de ses églises académiques et de ses gourous bien pensants...

    mais cela s’applique également dans une moindre mesure aux modérés en recherches de solutions politiques à des problémes qui découlent pourtant du fait politique lui même ... c’est à dire de la quéte permanente d’un bonheur matériel terrestre absolu déchaînant ce qu’il y a de plus sombre en l’homme (l’avidité), d’ou découle ensuite toutes les guerres contre le vivant dans sa globalité, elles mêmes facteurs de souffrances et de mières.


    • samir 25 août 2010 15:53

      "mais cela s’applique également dans une moindre mesure aux modérés en recherches de solutions politiques à des problémes qui découlent pourtant du fait politique lui même ... c’est à dire de la quéte permanente d’un bonheur matériel terrestre absolu déchaînant ce qu’il y a de plus sombre en l’homme (l’avidité), d’ou découle ensuite toutes les guerres contre le vivant dans sa globalité, elles mêmes facteurs de souffrances et de mières."

      tu pourrais etre plus clair donnder un exemple


    • Cogno2 25 août 2010 15:56

      fascistes et aux anti-fascites

      C’est bien ça, la neutralité absolu, on ne bouge pas et on laisse tout faire.... on dirait la France des années 30 et son antimilitarisme issu du traumatisme de 14-18.
      D’après toi les seuls gens bien sont donc ceux qui ne font rien, ne prenne pas parti ? Non parce que quand le fascisme pointe à ta porte, tes options se restreignent dangereusement.
      Pas clair ton histoire, dans mon cas, je suis anti faf, pour par mal de raison, mais je n’ai aps d’idôle, tu peux peut être m’en fournir une ? J’ai un autre problème, je n’ai ni église ni gourou, je fais comment ?


    • kalominor 25 août 2010 16:17


      pour prendre l’exemple des démocrates républicains de gauche et de droite que je qualifie de « moderés » dans cette quéte d’un bonheur matériel et terrestre absolu propre au fait politique lui même, leurs pouvoir ne s’appuie que sur l’existence préalable d’un paradis immédiat consumériste qui quant à lui s’est donnée les moyens scientifiques, techniques, industriels et marchands de combler en permanence les moindres désirs d’une population entièrement soumise à cette forme de religiosité inversé limité dans l’espace et le temps, et qui comme je l’ai dit plus haut fait appel à ce qu’il y a de pire en l’homme : l’avidité guerrière et/ou marchande ! et d’ou découlent les catastrophes autant environnementales que sociales que nous connaissons tous aujourd’hui...

      Et il en va de même lorsque la quéte d’un bonheur situé au dela de l’espace et du temps (religieux) est lui même institutionnalisé et récupéré par le fait politique qui dès lors s’en servira tel une police de la pensée sous son contrôle jusqu’à ce qu’il puisse finalement la remplacer par une nouvelle forme de police de la pensée qui quant à elle sera libre de tout freins moraux et ethiques...

      l’académisme scientifique non savant dont les grandes lignes furent établis au 19éme siècle en pleine « révolution » industrielle en est un parfait exemple.


    • kalominor 25 août 2010 16:29


      de toute façon tu n’as pas trop à t’inquiéter, car pour l’instant il n’est provisoirement plus dans l’interêt du grand capital et des principaux dirigeants politiques de financer et de permettre la renaissance du fascisme et du culte exacerbé de la nation... bien au contraire... l’objectif de la mondialisation est bel et bien de nous faire perdre toute souveraineté pour enfin nous livrer totalement nus et privés d’identités au grand marché aux esclaves mondialisé...

      la grande victoire du politique est d’avoir réussi à nous faire haïr notre propre identité et nos propres différences, au travers du culte exacerbé de la nation d’ou découlèrent le fascisme et le nationalisme..

      une autre stratégie de la mondialisation marchande et politique, est d’éradiquer toute différence sous pretexte du « droit à la différence »...

      Quant à moi je suis beaucoup préocupé par une forme de fascisme complexé et serein qui refuse de dire son nom, que par un fascisme aujourd’hui décomplexé mais moribond qui s’exibe en plein jour...


    • Cogno2 25 août 2010 16:30

      Ca ne réponds pas à la question sur les fascistes et antifascistes, j’ai plus l’impression que t’es barré dans un délire perso.
      Je suis un rationaliste, un cartésien, les délires métaphysique ou littéraire, c’est pas pour moi, en clair, j’ai rien compris à ton discours plein de mots et de phrases à rallonge car il aurait fallu que j’y passe trop de temps à remettre tout ça en place.

      Oublies ma question.


    • Cogno2 25 août 2010 16:34

      Ah, la suite est arrivée entre temps.... mais franchement, j’ai du mal à te lire, et encore plus à comprendre.


    • kalominor 25 août 2010 17:17


      Comme beaucoup tu te crois « rationaliste » mais pourtant tu nie religieusement et de manière totalement irrationnel le caractère par définition limité de la pensée humaine fusse t’elle scientifique...

      Sache que rien n’est plus irrationnel que celui qui sous pretexte d’antidogmatisme se pare de « rationalité » tout en niant dogmatiquement le caractère alienant de la pensée humaine puisque par définition limité dans le temps et l’espace.


    • Cogno2 25 août 2010 19:08

      Franchement, écris en français compréhensible, j’ai l’impression de lire un texte de droit, tu veuc te la péter ou quoi ?
      Tu nous sors ton language tout droit sorti d’un bouquin pour asséner une vérité ?

      Lache l’affaire, je vais me prendre le chou avec tes grandes idées philosophiques exprimées en charabia réservé à une élite qui persiste à vouloir paraitre supérieur.


    • Cogno2 25 août 2010 19:18


      Comme beaucoup tu te crois « rationaliste » mais pourtant tu nie religieusement et de manière totalement irrationnel le caractère par définition limité de la pensée humaine fusse t’elle scientifique...

      Ca par contre j’ai compris, et c’est la que tu te gourres lamentablement, malgré tes grand airs.
      J’ai fait de la physique, et il n’y a pas a aller bien loin pour voir les limites des capacités d’appréhension et de pensée de l’humain.
      Par contre, l’avantage avec ce genre de science, c’est que rien n’empêche d’aller au delà des limites de l’humain, d’ailleus tous les jours, tu utilises des instruments dont la conception à nécéssité le dépassement de ces limites.

      Je m’arrêterai la, j’aime comprendre les gens avec qui je parle.


    • anty 25 août 2010 16:19

      Plein de choses rendent les agoravoxiens fou

      Tu es un bleu et tu ne connais rien aux agoravoxiens

      Ce n’est pas un monde des bisounours

      c’est tout ce que je peux te dire


    • TSS 25 août 2010 16:28

      @anty

      Demian west est beaucoup plus vieux que vous sur Ago il avait même juré de ne jamais y

      revenir... !!


    • Cogno2 25 août 2010 16:32

      Demian west est beaucoup plus vieux que vous sur Ago il avait même juré de ne jamais y

      revenir... !!

      L’attirance pour les jeux du cirque, les affrontements sanglants dans l’arène de la connerie humaine, c’est comme une drogue.


    • thaumaetopea 26 août 2010 07:09

      Pas la peinture.... uniquement Picasso !


  • kalominor 25 août 2010 16:47

    le fasciste c’est un peu le « juif » de l’antiraciste qui refuse de voir qu’il est un fasciste qui s’ignore, tout simplement parce qu’il refuse de voir qu’il est lui même animé par la quéte d’un bonheur matériel terrestre déchaînant toutes les avidités ainsi que toutes les guerres et souffrances.


  • docdory docdory 25 août 2010 16:58

    @ Cosmic dancer 


    Merci d’avoir dégonflé avec un tel brio la baudruche constituée par l’article de Allain Julles .
    Je pense qu’il faudrait rappeler à Allain Jules la définition élémentaire du racisme et de l’antisémitisme :
    - Le racisme consiste d’une part à croire, ce qui est faux scientifiquement, qu’il existe des « races » , et ensuite à croire que certaines de ces prétendues « races » sont supérieures et d’autres « inférieures »
    - L’antisémitisme est une variante du racisme consistant à dire d’une part que l’ensemble des personnes adeptes du judaïsme ( ce que l’on appelle « les juifs » ) forment une « race », ce qui revient à dire que la religion juive est un caractère génétique présent sur le génome d’un individu, ce qui est évidemment une absurdité totale d’un point de vue scientifique, et d’autre part à croire que cette « race juive » imaginaire est inférieure aux autres !
    Que des « scientifiques » pondent des élucubrations sur la présence ou non chez un individu ( que ce soit Hitler ou qui que ce soit d’autre ) de prétendus « gènes juifs », et qu’ils trouvent des gens comme Alain Julles pour croire à leurs absurdes fadaises, démontre l’effondrement du niveau scientifique et de l’esprit critique que l’éducation nationale est censée apporter aux élèves !!!
    Il faudrait rappeler que quelqu’un ayant eu comme religion la religion juive et qui change de religion ou devient athée cesse ipso facto d’être un juif, de même qu’un ex-musulman n’est plus musulman ou un ex-catholique n’est plus catholique !
    Donc , Adolf Hitler n’avait aucun « gène juif » , pas plus que Benyamin Nethanyaou ou n’importe qui d’autre, juif ou non juif, sur cette planète !
    Il faudrait rappeler à Alain Julles cette vérité d’évidence : qu’il n’y a pas d’enfants juifs , mais des enfants de juifs ,de même qu’il n’y a pas d’enfants catholiques mais des enfants de catholiques, de même que les enfants d’électeurs de l’UMP ne sont pas des enfants sarkozystes ou que les enfants de communistes ne sont pas des enfants communistes , et que enfin les enfants de pêcheurs à la ligne ne sont pas des enfants pêcheurs à la ligne !




    • Cogno2 25 août 2010 17:21

      @ Doctory

      Bien vu, vous faite la démonstration de l’inutilité de cet article, puisqu’il n’y a pas de gène juif, à quoi bon ce texte, votre post aurait suffit pour répondre à AJ.
      Non, le seul but de et article, est de pouvoir traiter quelques personnes d’antisémite, c’est tout.


    • brieli67 25 août 2010 17:25

      références cher Docteur !!!

      nul besoin d’un copier-coller

      mais une plus ample explication de ta position
      serait belle à voir !


    • docdory docdory 25 août 2010 18:22

      @ Briel 67

      Cher confrère
      Ma position est pourtant parfaitement claire et n’est le copier-coller de rien du tout, mais le fruit d’une réflexion personnelle : il n’existe pas de « gènes juifs » puisque la religion d’un individu n’est pas codée par ses gènes . Par conséquent, ni Adolf Hitler, ni aucun citoyen israëlien, ni aucun adepte de la religion juive n’ont de « gènes juifs » .
      Prétendre qu’il y a des « gènes juifs » est l’erreur scientifique fondamentale qui est à la base de la variante du racisme qu’est l’antisémitisme !
      De quels éclaircissements supplémentaires auriez-vous besoin ? Je me ferais un plaisir de vous les donner !


    • celuiquichaussedu48 celuiquichaussedu48 25 août 2010 21:29

      Docdory, pour être citoyen juif d’israel, il faut être de famille juive.

      Vous avez parlé, je ne sais plus dans quel article, de la drépanocytose comme étant la maladie des noirs, avec moultes explication sur la phylogénétique (si quelqu’un n’a pas la flemme de chercher il peut poster le lien).
      Donc le « gène juif » existe.
      Donc Docdory utilise un raisonnement détourner quand il s’agit des juifs.

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