jeudi 29 novembre 2007 - par Philippakos

Le quart de la planète peut aujourd’hui parler une même langue

Le chiffre est tombé il y a quelques jours : 1,5 milliard d’individus sont capables de parler anglais. Sur le chemin de ce vieux mythe de l’humanité (construction de la tour de Babel), il faut pourtant nuancer : pour plus de la moitié de ces anglophones, l’anglais n’est qu’une langue apprise, le plus souvent imparfaitement. Mais les bureaux linguistiques anglais nous affirment qu’on n’en restera pas là. Ils estiment que ce chiffre devrait atteindre les 3 milliards d’ici à dix ans.

Au contraire du français, l’anglais ne s’embarrasse pas de définitions. Ainsi il est difficile de savoir ce qu’est véritablement l’anglais et on pourrait facilement parler de « langues anglaises » au pluriel. Entre un anglais parlé par un Nigérien et celui parlé par un Canadien les différences sont importantes et ne feront vraisemblablement que s’accentuer.
Ensuite, l’anglais appris n’est pas similaire à celui de la reine d’Angleterre (souvent utilisé comme référence, avant d’être remplacée par l’anglais de la BBC), loin s’en faut, et on parle souvent de globish (global english), ou english broken (anglais simplifié). Cet anglais basique serait estimé à 1 500 mots, suffisamment expressifs pour se faire comprendre et être compris. Il est alors question de messages pratiques et concrets, pas de littérature ou de philosophie. 1 500, c’est peu comparé aux 8 000 mots utilisés en moyenne dans une langue.
Ce globish, enseigné comme tel par des méthodes de langues, suscite pourtant beaucoup de critiques quand ce n’est pas de l’exaspération ou encore de la jalousie. Il reste pourtant incontestable qu’il est en train de s’imposer comme langue de communication, sans que personne n’ait rien décidé, en remarquant aussi que, concernant les langues, rares sont les décisions officielles qui ont été suivies d’effets durables.

Retour en arrière. Ce n’est pas la première fois qu’une langue s’impose comme moyen de communication plus ou moins universel. Les trois exemples qui sautent aux yeux, en Occident, sont le Grec durant l’Antiquité, le Latin jusqu’à la Renaissance et le Français jusqu’au XIXe siècle. Aucune de ces trois langues n’a réussi à se maintenir comme telle durablement.

Difficile de disserter sur le grec car on n’en connaît que la langue écrite, sans savoir quel grec parlait le citoyen de Marseille (colonie grecque) au IIe siècle après J.-C., par exemple. Si le grec fut une langue de communication, ses limites restèrent toutefois confinées au pourtour de la Méditerranée.
Le latin nous est beaucoup plus proche. Il était toujours au XVIIe siècle la langue des érudits et l’Eglise catholique l’utilise encore, alors qu’il est devenu langue morte depuis quatorze siècles. Le latin du Vatican est une simplification considérable du latin de Cicéron. En cela, il est comparable au globish dans la mesure où, depuis le VIIe siècle, il est utilisé uniquement comme seconde langue, mais à la différence essentielle près que l’anglais, origine du globish, est une langue bien vivante, qui donc évolue constamment.
Reste la question de savoir pourquoi l’anglais, sous sa forme simplifiée, a supplanté le français ? D’abord à cause de sa précision : Jean-Claude Sergeant (Professeur de civilisation britannique à Paris III) caractérise l’anglais de « non nonsense language » qui en ferait la langue de prédilection des scientifiques. A la phrase de Flaubert : « C’était une surprise qu’il réservait à sa femme : son portrait en habit noir » (Madame Bovary), on traduit : « a portrait of himself in his black dress coat.  » (trad. G. Hopkins). A l’imprécision française de la représentation du portrait (le sien ou celui de sa femme) l’anglais clarifie deux fois le sujet de la toile : le mari (himself, his).
Ensuite les petits mots (in, out, on, off) accolés aux verbes ou aux noms pour leur donner un sens se révèlent concis et pratiques à la fois (take off, input, outside, etc.).
Enfin la complexité et la rigidité du français qui rechigne à se réformer, au moins sous sa forme écrite, en fait une langue très difficilement assimilable par un étranger sans commettre de nombreuses fautes, tant grammaticales que d’usage, alors que l’anglais s’est prêté à la simplification sans soulever des raz de marées chez les anglophones d’origine.

Concernant le globish, il y a lieu de lever certaines confusions qu’on peut lire ou entendre chez les défenseurs de la langue anglaise de Shakespeare comme chez les partisans d’un autre système de communication.
De l’avis de tous les linguistes, il est inconcevable que toutes les langues disparaissent au profit de l’anglais. Il y a une différence fondamentale entre une langue maternelle, première, d’éducation, et une langue apprise, a fortiori sous une forme simplifiée. Il y a fort à parier que l’anglais évoluera plus rapidement et dans un autre direction que le globish qui, s’il présente certaines caractéristiques d’une langue - « la langue est un système de signes » (Saussure), n’en présente pas tous les attributs. Le même Saussure nous assure en effet que « la langue n’est pas moins que la parole un phénomène de nature concrète ». Martinet y voit « un instrument de communication selon lequel l’expérience humaine s’analyse différemment dans chaque communauté », ce qui implique dans les faits : à chaque communauté une langue différente.

Une doctrine très généralement reçue nous enseigne que « c’est seulement le langage qui permet à la pensée de s’organiser. Comme il n’y a pas de langage en soi, mais seulement des langues multiples et différentes, la pensée d’un individu demeure dans une large mesure sous la dépendance de la langue qu’il a apprise » (C. Baylon & X. Mignot La Communication). Notons encore la définition de Humbolt : « la langue est une vision du monde ». L’acquisition d’une langue est liée à une structuration spécifique de la pensée et, à moins d’un véritable bilinguisme (très rare et lié à des conjonctures particulières : père et mère de langue différente, résidence durable dans un pays étranger), on ne remplace pas couramment ses modes de pensée. Ce qui veut dire que l’anglais simplifié que parlera un Chinois restera une langue de communication, une sorte de code qui a toutes les chances de demeurer système figé. Sa langue maternelle, celle qui a structuré sa pensée, n’a aucune chance de passer à la trappe pour autant et c’est un contresens de croire qu’une langue de communication puisse se substituer à une langue première, celle de son éducation, celle de la formation de son esprit (maternel).
Il faut ajouter à cela une caractéristique linguistique fondamentale : « L’unité d’une langue, quand elle existe, n’est jamais qu’un acquis provisoire et menacé » (Baylon, Mignot). C’est le cas pour une langue première (le français des Antilles ou du Canada, l’anglais du Nigéria), ça ne l’est pas pour une langue de communication qui aura tendance, en cherchant l’universel, à la simplification grammaticale et à l’appauvrissement du vocabulaire (le latin ecclésiastique).

Que ceux qui craignent que la langue anglaise s’approprie le monde se rassurent donc. Le globish, ou anglais simplifié, ne deviendra jamais la seule langue mondiale. Il ne possède d’ailleurs pas les caractéristiques d’une langue à part entière et s’assimile davantage à un système de codage. De surcroît, il n’est même pas certain que cette forme d’anglais reste vecteur dominant de communication encore très longtemps car, de l’avis des spécialistes, elle pourrait très bien être remplacée par l’hindi, l’arabe ou le mandarin qui reste la langue première la plus parlée au monde (800 millions de locuteurs).

Cet article a été écrit avec le concours de mon épouse, docteur en grammaire comparée et chargée de recherche au CNRS.

Illustration : Tour de Babel - Breughel



197 réactions


  • tvargentine.com lerma 29 novembre 2007 09:55

    C’est de la propagande ,car combien de gens parlent l’espagnol sur la planete ?

    Combien parle l’arabe ?

    Combien parle le chinois ?

    Bref,encore un article qui nous fait la publicité pour la langue anglaise


    • Philippakos Philippakos 29 novembre 2007 10:19

      Lire l’article jusqu’au bout. Le mandarin, est-il précisé, est la langue première (pas apprise) la plus parlée au monde. Pas de publicité pour l’anglais non plus, voir la conclusion et les caractéristiques du globish.


    • manusan 29 novembre 2007 16:02

      je rajoute que le mandarin est la deuxième langue pour beaucoup de chinois on le ressent surtout en campagne, on compte 400 dialectes en Chine, et plusieurs langues officielles (cantonnais, shanghai ...), sans parler des ethnies (manchous, tibétin, ouigour, miao, ect.... ). A Hong Kong et Macao, beaucoup de gens ne parle pas mandarin (1 cantonais, 2 anglais voir portugais).

      Les autorités s’inquiètent de voir l’anglais prendre une place de plus en plus importante que le mandarin (la langue d’unité du peuple) dans la société.


    • manusan 29 novembre 2007 16:08

      merci pour l’article, ça me fait penser à Blade runner de Phillip K.Dick où les gens de la rue parlent un mélange d’anglais-espagnol-japonais.


    • Paradisial Paradisial 2 décembre 2007 22:06

      Lerma,

      La langue du crétin, tu y excelles fort bien.

      Si tu pourrais parler une toute autre langue, plus intelligible, nous t’en serions fort reconnaissants.


    • lugburz 6 décembre 2007 10:07

      bonjour

      sans m’étendre sur l’article lui-même (que je trouve très intéressant), j’aimerais réagir au premier commentaire de manusan et en particulier sur un point que je ne peux décemment pas laisser passer :

      "on compte 400 dialectes en Chine, et plusieurs langues officielles (cantonnais, shanghai ...), sans parler des ethnies (manchous, tibétin, ouigour, miao, ect.... )"

      Parler des tibétains comme d’une ethnie chinoise, c’est faire injure à la plupart des militants des droits de l’homme dans le monde, aux défenseurs du droit international et accessoirement à un prix Nobel de la paix qui défendent l’idée d’un Tibet libre face à l’invasion, l’annexion, la déculturation (ca existe ?)... par la Chine de ce pays.

      Je ne sais pas si c’est volontaire ou pas, mais ce genre d’amalgame insidieux correspond typiquement à ce que pourrait faire la propagande chinoise pour faire oublier au monde la réalité de la situation du Tibet.

       Sur ce point précis, je m’insurge donc contre ce commentaire honteux.

       

      a+

      lugburz


    • Loucai 28 mars 2008 14:38

      Je tiens juste a preciser que l’on dit "Si tu pouvais" et non pas "Si tu pourrais"...

      Qui de lui ou toi parle mieux la langue... ca reste a voir...

      La critique est aisee mais l’art est difficile !


  • Zalka Zalka 29 novembre 2007 10:04

    Vous ne prônez pas l’esperanto ? Mais vous allez vous faire allumer !!!


  • seespan 29 novembre 2007 10:13

    @ auteur

    Bonne article bien documenté mais un certain nombre d’erreure.

    « Le chiffre est tombé il y a quelques jours : 1,5 milliard d’individus sont capables de parler anglais. » Il ne s’agit pas de parler mais d’avoir des connaissances tres rudimentaire de la langue. Les statistiques officiel du toeic ( niveau d’anglais requis dans une ecole d’ingenieur en fin d’etude ) montre qu’aucun pays ne depasse le niveau operationnel de base. Ensuite j’ai bien compris que vous parlier du globish.

    Je voulais juste preçiser que en france le test etait passé apres minimum 11 ans d’etude de la langue par une frange de la population ayant un niveau d’etude tres superieure a la moyenne de la population. Je vous laisse imaginer le niveau moyen de communication des 1.5 milliard de la population « parlant » anglais.

    NB : La france est l’un des pays obtenant les meilleurs resultat.


    • seespan 29 novembre 2007 10:14

      En effet je me demande combien de temps avant de voir debarquer asp, krokodilo, esperantulo et masson.


    • Adama Adama 29 novembre 2007 11:21

      La france est l’un des pays obtenant les meilleurs resultat(s). smiley smiley

      C’est une plaisanterie Seespan !

      Nul en anglais les frenchies, et fièrent de l’être encore en plus smiley

      Très bon article comme d’habitude philippakos.


    • Adama Adama 29 novembre 2007 11:24

      fières !!!! mince seespan m’a filé son virus smiley


    • seespan 29 novembre 2007 11:51

      @ adama

      Quand je plaisantes je le fais savoir clairement si je vous donne une information en generale j’ai des arguments pour confirmer.

      L’etude en question :

      ETS a recueilli les informations auprès de 2 098 678 candidats de 29 nationalités ayant passé le test entre 2002 et 2003. Cette étude se base sur les scores TOEIC des candidats mais également sur un questionnaire qui a permis de restituer le profil des candidats et les facteurs influant sur leurs compétences en anglais.

      Au niveau mondial, la France se place 6ème, derrière ses 2 voisins européens, mais également derrière les Philippines (751 points), le Liban (689 points) et le Canada (734 points).

      Lien vers l’article

      http://www.studyrama.com/article.php3?id_article=13508

      Si vous avez des elements concrets pour dire que je me trompe je vous serais reconnaissant de me les faires suivre.


    • eugène wermelinger eugène wermelinger 29 novembre 2007 13:53

      Saluton Seespan ! Ŝajne vi ne konas min. Jes ankaŭ mi parolas kaj uzas jam delonge la internacian helplingvon Esperanto. Je suis heureux de voir que chaque fois que l’on parle du problème linguistique, même des opposants à l’espéranto ont acquis le réflexe d’y penser. Cela est incontestablement en sa faveur. Si d’aucuns veulent s’informer, voire l’apprendre il y a des sites en ligne. Dommage qu’ils soient gratuits en non payants comme ceux pour l’anglais. Amikajn salutojn al la legantoj de Agoravox. (amicales salutations - pour ceux qui n’auraient pas compris)


    • faxtronic faxtronic 29 novembre 2007 14:17

      A l’esperantophone : parle en espagnol, je comprenderais mieux. Ton truc c’est du charabia, ni plus facile ni plus difficile qu’une autre langue.

      A seespan : c’est mechant ce que tu fais a Adama, le contrarier dans son anti-francisme primaire.


    • seespan 29 novembre 2007 14:21

      @ eugène wermelinger

      En effet je ne vous connais pas personnellement mais j’ai suivi vos interventions precedentes. J’ai quelque notion d’esperanto mais a ce jour mon niveau est encore largement superieure en japonais.

      gxis revido.


    • seespan 29 novembre 2007 14:26

      @ faxtronic

      Moi en espagnol ( 5 ans d’etude ) j’aurais probablement pas compris. Ensuite pour adama il peut radoter dans son coin il ne me derange pas et j’aime bien les minorités rassurantes. L’information etait plus pour les lecteurs s’interessant aux langues et a la situation réelle. Ceux qui veulent vivre dans leurs fantasmes ne m’interesse pas.


  • Leekid 29 novembre 2007 10:21

    Bon article, très instructif, merci. Dommage que lerma ne l’ait pas lu, ça lui éviterait de dire des sottises.


    • Adama Adama 29 novembre 2007 14:00

      Leekid,

      Lerma a écrit un article smiley attention les yeux, même Seespan fait moins de fautes d’orthographe ! smiley


    • seespan 29 novembre 2007 14:38

      @ adama

      « Lerma a écrit un article attention les yeux, même Seespan fait moins de fautes d’orthographe ! »

      Halaure tu voie sa me feuré malle.

      @ leekid

      Sous estime pas lerma lee, il serait capable de contredire la gravité.


  • Marsupilami Marsupilami 29 novembre 2007 10:28

    @ L’auteur

    Bon article. Il est indéniable que le globish permet de se faire comprendre un peu partout. Evidemment, faut pas s’embarquer dans des discussions philosophiques avec cet outil, mais après tout il n’est pas fait pour ça. Il est pratique et basique.

    Bon, tu vas te faire tomber dessus à bras raccourcis par les anti-étatsuniens primaires et le gang des espérantistes mais c’est pas grave. Let it be and let’s roll !.


    • Sigefroid 29 novembre 2007 14:00

      ne te fais pas de soucis ... les discussions philosophiques disparaissent de nos jours aussi rapidement que l’anglais de Milton ... le globish sert surtout à évoquer les cours des Bourses, seule philosophie encore comprise de la dernière chaumière de province aux salons dorés des palais ! Réduction drastique de l’usage des neurones au profit de l’usage de l’intestin grêle ... et pour cela quelques mots seulement suffisent !


    • Krokodilo Krokodilo 29 novembre 2007 17:23

      Salut Marsu,

      Le gang des espérantistes débat au grand jour, et demande que l’Union européenne mette sur la table la question de la communication, alors que le gang de l’anglais fait dépenser aux français 80 millions d’euros par an pour financer French 24, et impose l’anglais à l’école primaire sans en avoir débattu à l’Assemblée nationale. Y a pas photo !


  • TALL 29 novembre 2007 10:45

    Article très intéressant.

    Pour évaluer la généralisation de l’emploi d’une langue, le nombre d’individus ne suffit pas. Sa distribution parmi un grand nombre de peuples ( comme langue de contact inter-peuples ) est tout aussi importante. Et à ce point de vue, je ne crois pas que l’hindi et le mandarin supplanteront le globish. Car celui-ci a de gros avantages : une grammaire hyper-simple, et beaucoup de concepts courants traduits par des mots mono- ou bi-syllabiques faciles à mémoriser. C’est ce qui fait son confort d’apprentissage et sa force.

    Et je trouve très bien qu’une langue existante puisse ainsi se répandre naturellement. Cela simplifie beaucoup de choses, et des complications pour gérer le monde, on en a déjà assez comme ça. Oublions donc les égo-nationalismes sur ce coup-là.


    • seespan 29 novembre 2007 10:55

      @ TALL

      http://video.google.com/videoplay?docid=8738596350122663719&q=tech+talk+ip&total=20&start=0&num=10&so=0&type=search&plindex=3

      Placez vous a la 7 eme minutes. L’anglais ou le globish ne sont pas si repandus que ça. Conference donnée par une specialiste du multilinguisme ( française ) , pour des professionnels.


    • Krokodilo Krokodilo 29 novembre 2007 17:12

      Problèmes techniques d’origine inconnue, affichage d’Agora vox très lent.

      Le globish n’est pas une langue, ce n’est qu’une liste de mots sans grammaire ; preuve en est que personne n’osera postuler à un emploi en répondant, à la question langues parlées : globish ! Il est plus honnête (comme vous l’indiquez) de parler de broken english. La « solution » anglais, c’est le « fluent » pour l’élite et le globish pour les autres.

      Pour les évolutions des langues qui seraient naturelles, j’ai lu récemment sur « Courrier international » que la Russie venait de créer son institut de soutien à la langue russe ; Après le British Council, l’Alliance française, les instituts Confucius, voici « Rouski Mir » (buget 300 millions de roubles pour 2007), ça se passe de commentaires : il s’agit bel et bien d’une féroce lutte d’influence. Imposer l’anglais dans l’UE est la seule chance pour les pays anglophones d’éviter le déclin.

      « Ce n’est pas par choix, ou par plaisir, que les scientifiques Français interviennent en anglais dans les colloques mais bien pour être compris. »

      C’est par défaitisme, sentiment de fatalité, et la difficulté qu’il y a pour une personne qui a une carrière d’apapraître comme un acharné d’équité linguistique. Il sera vite catalogué comme ceux qui ont très tôt donné l’alerte sur l’amiante ou les pesticides, ou l’écologie (René Raymond en France), ils sont qulifiés de zinzins ou traités en parias. un inidvidu isolé ne peut pas grand chose s’il n’ets pas soutenu par la puissance publique et :ou les médias. or, l’un comme l’autre roulent totalement pour l’anglais, hormis quelques accès de francophonie, mais on retombe dans la lutte entre langues, où le français demeure plus faible que l’anglais. Un lien vers un article d’un prof de Scince-po Montréal qui analyse la question de l’anglais dans les sciences :

      http://www.langue-francaise.org/Articles_Dossiers/Dos_Denis_Moniere_Montreal.php

      « L’espéranto, puisque vous en parlez, puise la majorité de ses sources dans l’Indo-européen. Qu’en pensent les Chinois ou les Japonais ? »

      Il faut le leur demander et aller voir les sites espérantistes asiatiques. Il suffit de lire les seize règles de grammaire pour comprendre qu’une langue dont chaque aspect est largement plus facile, ne peut que l’être pour tous. La critique de source indo-européenne est récurrente mais fausse : seul le vocabulaire est indo-européen, la grammaire est plus proche de celles du turc ou du chinois (dérivation régulière, agglutination, langues isolantes). En outre, pour des raisons historiques, le vocabulaire des langues européennes est celui qui a le plus essaimé dans le monde entier, formant des racines internationales plus ou moins modifiées (télévid- en russe, daktari = docteur en swahili, et de nombreux autres radicaux).


  • ZEN ZEN 29 novembre 2007 11:08

    @ L’auteur

    Votre article dissipe heureusement certains fantasmes par l’analyse de ce que représente vraiment une langue du point de vue de la pensée et de la culture.Il existe en fait de plus en plus de modes de parler anglais, qui deviennent parfois imperméables l’un à l’autre.

    Il n’en reste pas moins que , comme Claude Hagège, on peut dénoncer la généralisation inutile de l’anglais dans la vie courante et le monde des affaires,par effet de mode et de mimétisme au modèle anglo-saxon, qui n’est pas sans conséquences sur l’affaissement/appauvrissement de notre langue et de nos repères culturels :

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=13232


    • ZEN ZEN 29 novembre 2007 11:15

      Me référant à l’image illustrant votre article, je dis :« Vive Babel ! » .Dans ce mythe biblique de malédiction et de division, je vois plutôt un valeur positive, une richesse.

      Sauvons la diversité des langues ! Savez-vous combien de langues disparaissent chaque an ? Le rouleau compresseur du globish y est pour quelque chose...


    • Philippakos Philippakos 29 novembre 2007 11:41

      Je ne suis pas si sûr que le Globish y soit pour quelque chose. Si des langues disparaissent, effectivement, cela signifie souvent que la communauté qui les parle n’est plus assez représentative ou encore plus assez isolée pour développer une expression propre. Une autre langue, géographiquement proche, les a alors supplantées. C’est frappant en France où bon nombre de langues régionales ont disparu au profit du français. On peut le regretter mais il n’en demeure pas moins qu’il est difficile de lutter contre des tendances linguistiques « naturelles ». On peut aussi remarquer que des « dialectes » apparaissent aussi(banlieues des grandes villes, communautés noires américaines, par exemple...)là où un groupe humain vit plus ou moins en autarcie.


  • Arthur 29 novembre 2007 11:11

    Tall : « ... Pour évaluer la généralisation de l’emploi d’une langue, le nombre d’individus ne suffit pas ... ».

    Bien vrai. Dans le cas de beaucoup de langues, il faudrait décompter tous ceux qui sont « forcés » de parler (ou de dire qu’ils parlent) une langue, de par leur profession, leur situation géographique (- ah, ce BHV -), leur famille, leur instruction, leur éducation, ...

    E.g. dans certaines familles, papa et maman parlent une langue A et les 4 enfants mineurs la langue B parlée à l’école. Officellement 6 personnes de langue A alors qu’en réalité ...


    • Philippakos Philippakos 29 novembre 2007 11:57

      C’est le cas de bilinguisme mentionné dans l’article, mais ne pas s’y tromper il reste assez minoritaire et il est rarement total. Les enfants dont vous parlez parleront la langue de leurs parents mais, le plus souvent, l’écriront fort mal. Mon fils est dans ce cas et, s’il parle le français comme un français de souche, sans le moindre accent, son écrit reste très approximatif, pour ne pas dire plus... Les deux langues d’un bilingue ne sont jamais complètement équivallentes, y compris pour la pensée.


  • Krokodilo Krokodilo 29 novembre 2007 12:47

    Curieux article, où la deuxième partie contredit pratiquement la première !

    « Le chiffre est tombé il y a quelques jours : 1,5 milliard d’individus sont capables de parler anglais. »

    Tombé d’où ? Tombé du ciel, ou de la bouche du British council et de ses relais d’opinion (relais de propagande serait plus adapté) ? Dès le départ, on ne sait pas de quoi on parle, car l’expression parler anglais recouvre toute une gamme de niveaux qui va du balbutiement (titres de films et de chansons en VO, good hotel, girls, MacDo, camescope cheap ?) au très rare « fluent english ». Les affirmations que vous relayez sans précautions (sauf dans la suite de l’article) se basent sur le nombre de gens qui étudient l’anglais à l’école (souvent sous la contrainte : Italie, Portugal, France). Or, le niveau en fin de scolarité est très faible (ce qui est naturel, l’école ne pouvant être qu’une initiation aux langues), et si l’on ne pratique plus par la suite, on retombe très vite presque à zéro, y compris en LV1. En déduire qu’un million et demi de gens sont capables de parler anglais, c’est de la manipulation.

    A l’heure actuelle, il n’existe pas une seule étude scientifique qui ait évalué le niveau en anglais de la population d’un pays ! Les seules données fiables, comme l’a dit Seespan, sont celles des instituts qui font passer les TOEIC et autres TOEFL, et elles ne concernent qu’une infime partie de la population, de niveau universitaire ET très motivée pour se perfectionner en anglais.

    « Mais les bureaux linguistiques anglais nous affirment qu’on n’en restera pas là. Ils estiment que ce chiffre devrait atteindre les 3 milliards d’ici à dix ans. »

    Il s’agit donc bien de propagande, merci de le confirmer ! « Ils estiment », c’est même de la futurologie ; personnellement, j’estime que l’anglais est à son zénith et que son déclin est déjà amorcé, vous évoquez d’ailleurs cette hypothèse à la fin.

    « Entre un anglais parlé par un Nigérien et celui parlé par un Canadien les différences sont importantes et ne feront vraisemblablement que s’accentuer. »

    En effet, l’anglais a échoué dans sa prétention à être la langue-pont entre les peuples, il se dialectise à grande vitesse et les gens se comprennent à peine, natifs ou pas.

    « Il est alors question de messages pratiques et concrets, pas de littérature ou de philosophie. 1 500, c’est peu comparé aux 8 000 mots utilisés en moyenne dans une langue. »

    En effet, ça ne permet même pas des phrases banales, comme commander au restaurant, si le mot en question n’est pas dans la liste. Le Globish, c’est du « petit-blanc », comme on parlait autrefois de « petit-nègre », c’est à notre tour de percevoir l’extrême difficulté qu’il y a à maîtriser une langue étrangère, même à un niveau inférieur aux natifs.

    « (...) en remarquant aussi que, concernant les langues, rares sont les décisions officielles qui ont été suivies d’effets durables. »

    Evidemment, on n’applique pas les lois ! Selon la loi Toubon et l’article 2 de la constitution française, la langue de la république (donc de l’enseignement) est le français, excepté enseignement des langues ou dérogation des langues régionales.

    Il s’ensuit que sont illégaux : les matières enseignées en anglais par certaines universités et écoles supérieures, French 24, les programmes Erasmus mundus (subventions européennes), les sections dites européennes qui appliquent le programme EMILE (enseignement d’une matière intégrée à une langue étangère, par exemple, la géo enseignée en anglais), et l’anglais IMPOSE à l’éocle primaire (sans choix, sauf quelques exceptions en Alsace). L’Italie a au moins eu la décence de discuter une loi à l’Assemblée avant de rendre l’anglais obligatoire... Facile de taper sur Berlusconi et sa dérive dictatoriale, mais les moins démocrates ne sont pas toujours là où on le pense...

    « Reste la question de savoir pourquoi l’anglais, sous sa forme simplifiée, a supplanté le français ? »

    Parce que nos gouvernements et nos médias ont baissé les bras et ne défendent plus la diversité linguistique dans l’Union européenne, mais se contentent de soutenir l’anglais lingua franca, espérant garder avec l’allemand une place d’honneur de langue de travail, comme un wagon accroché à la loco de l’anglais, ou un petit chien qui suit le chef de meute. Pire, ils le favorisent en signe de respect au chef de meute, en votant le protocole de Londres et en rendant l’anglais quasiment obligatoire au primaire. Il serait pourtant simple de résister à cette hégémonie, de nombreuses façons existent, seule manque la volonté. Pasteur et Marie-Curie publiaient en français, alors que maintenant... Il suffirait pourtant d’un soutien actif des pays francophones pour renverser la vapeur : création d’un index des publications en français, soutien aux revues scientifiques francophones, voire obligation (pour garder un avantage juridique).

    N’oublions pas ce qui attend les langues qui ne résistent plus : le même sort que le suédois, avec un déclin du vocabulaire technique, une perte de vitalité de la langue : qui apprend le suédois ? Quoi qu’en disent les chantres de la francophonie, si le français est bien vivant et ne risque rien, sa diffusion diminue rapidement, de nombreux exemples l’attestent.

    « Ensuite les petits mots (in, out, on, off) accolés aux verbes ou aux noms pour leur donner un sens se révèlent concis et pratiques à la fois (take off, input, outside, etc.). »

    Le fait que dix verbes en forment plus de dix-mille autres lorsqu’ils sont accolés à une préposition ne facilite absolument pas leur mémorisation, au contraire ! Le mythe de l’anglais facile est un mensonge éhonté : sa phonétique est aberrante, unique au monde dans sa complexité, sans aucune règle, c’est même confirmé par le ministère de l’Education nationale ! Je vous renvoie à mon article sur Agora vox :

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=18980

    « Que ceux qui craignent que la langue anglaise s’approprie le monde se rassurent donc. »

    Non, les pays anglophones en retirent simplement une fortune, une discrimination à l’embauche au niveau européen et dans les institutions internationales, des avantages économiques et scientifiques monstrueux, personnels : si vous avez un niveau moyen vous avez passé au moins 15000 heures à étudier l’anglais, 15000 heures que les natifs ont pu consacrer soit à l’étude du chinois ou de l’arabe (pour garder un avantage économique à l’embauche), ou à glander, ou à étudier plus avant leur discipline. Un spécialiste japonais disait qu’avec le temps qu’il avait consacré à l’anglais, il aurait pu passer un doctorat supplémentaire ! C’est comme si vous alliez en prison pendant 15000 heures pendant que les native englishs jouent au tennis !

    « De surcroît, il n’est même pas certain que cette forme d’anglais reste vecteur dominant de communication encore très longtemps car, de l’avis des spécialistes, elle pourrait très bien être remplacée par l’hindi, l’arabe ou le mandarin qui reste la langue première la plus parlée au monde (800 millions de locuteurs). »

    Cette fois, d’accord : l’anglais est passé sur Internet de 100% à 31%, surtout du fait de la montée en puissance asiatique. Une conférence a récemment eu lieu entre plusieurs pays asiatiques pour d’une certaine façon « normaliser » certains idéogrammes, probablement avec la perspective du développement du chinois comme langue de travail en Asie. L’espagnol pourrait aussi jouer ce rôle en Amérique du sud, pas étonnant que les lobbies mettent le paquet pour imposer l’anglais dans l’Union européenne ! Leur seul espoir d’éviter à l’anglais un rapide déclin, c’est de l’imposer dans l’UE.

    Dans l’UE, un plurilinguisme raisonné est la seule chance d’éviter cette profonde injustice d’une langue nationale imposée comme lingua franca d’une Europe qui devait être respectueuse de toutes ses composantes : un à trois ans d’espéranto (à favoriser en option pendant quelques décennies), puis une à deux langues étrangères selon les origines familiales, le pays voisin, ou le métier envisagé, un système souple plutôt que les rigides filières de langue actuelles.


    • Zalka Zalka 29 novembre 2007 13:38

      C’est bien ce que je disais ! Parler un article sur ce sujet occultant l’esperanto conduit l’auteur à s’attirer les foudres des bons docteurs es Langue Foetus.


    • Wlad Wlad 29 novembre 2007 16:02

      Bon, j’avais posté une explication pour Kroko, mais suite à un lag de réseau, l’auteur s’en est chargé à ma place.

      Je me contenterai donc de ceci, dont je demande l’excuse par avance auprès d’esperantulo :

      L’ESPERANTO ? C’EST UNE MERDE.

      Round 1, fight.


    • Wlad Wlad 29 novembre 2007 16:10

      Félicitations à l’auteur pour cet article profond et argumenté.

      On sent la recherche développée sur la distinction « anglais / langue internationale ».

      La considération de la langue internationale d’un code est intéressante et originale (du moins pour moi), mais je note que la frontière est ténue entre ce code et une vraie langue ; en effet, lorsque j’étais en séjour à Vancouver, au bout de 2 semaines je me suis rendu compte que ma sémantique mentale était bel et bien anglaise : je ne me contentais pas de transcrire des phrases françaises en anglais, je les pensais en anglais. Le terme de code est-il le mieux approprié, n’y a-t-il pas autre chose derrière ?

      Ne te laisse pas abattre par ces grincheux d’esperanteux.


    • Krokodilo Krokodilo 29 novembre 2007 17:34

      Le foetus est déjà né il y a un siècle, je dirais plutôt qu’il est aujourd’hui un adolescent en pleine force qui se sent pousser des ailes, se rebelle devant l’injustice et demande que l’on reconnaisse sa juste place dans le monde, celle de langue auxiliaire internationale !


    • Philippakos Philippakos 30 novembre 2007 08:14

      Je réagis à ce commentaire en regroupant à la fin pour éviter de répéter les bases élémentaires de la linguistique et en relevant les multiples contradictions de votre longue démonstration.


  • Philippakos Philippakos 29 novembre 2007 13:40

    Pour répondre à Krokodilo dont le commentaire tarde à s’afficher sur le site (mais que j’ai lu par mail).

    Tous les chiffres sont contestables mais ceux-ci ne tombent pas du ciel. Je mets l’article du Monde en lien : http://abonnes.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3238,36-977331@51-977420,0.html

    Ensuite vous faites, semble-t-il, la confusion que j’ai voulu dénoncer dans cet article entre langue maternelle et langue de communication (apprise donc). Il faut absolument séparer les deux. Toute l’argumentation des anti-globish comme langue de communication tombe si l’on se réfère au latin. Le latin a subsisté comme langue de communication bien après la chute de l’Empire Romain. Il n’a jamais remplacé, à partir du VIIème siècle, les langues natives (ou maternelles) et il s’est révélé, même sous une forme très simplifiée, bien utile aux communautés qui désiraient communiquer entre elles (sciences, religions, droit, etc).

    Concernant les langues, il me semble vain de « déplorer »ou de « regretter » des évolutions qui semblent naturelles. Ce n’est pas par choix, ou par plaisir, que les scientifiques Français interviennent en anglais dans les colloques mais bien pour être compris. On touche ici à la communication et pas aux fondements des langues qui sont, eux, beaucoup plus complexes et enracinés profondément dans les modes de pensées. Et pour finir, par le passé, personne n’a jamais nié les avantages des locuteurs de langues latines par rapport à ceux de langues saxonnes pour s’exprimer en latin. Doit-on pour autant supprimer une langue de communication au prétexte qu’elle avantage certains plus que d’autres ? L’espéranto, puisque vous en parlez, puise la majorité de ses sources dans l’Indo-européen. Qu’en pensent les Chinois ou les Japonais ?


    • eugène wermelinger eugène wermelinger 29 novembre 2007 14:03

      à M. Philippakos : deux vécus personnels : ma fille a étudié l’acupuncture à l’universié Sinica de Pékin où les cours étaient donnés en espéranto. Elle est aujourd’hui médecin diplomé par la faculté de Strasbourg et par l’académie des sciences de Pékin. D’autre part je suis le parrain d’une fille - ce jour ingénieure, papa français et maman japonaise dont la langue commune familiale est l’espéranto ou du moins l’a été lors du mariage du couple. Ce ne sont pas des cas isolés. Refoje : amikajn salutojn.


    • boumboum 29 novembre 2007 16:15

      Pratique marginale, langue marginale smiley. Cela fait un peu penser a la bible ecrite en Latin, peu de gens pouvait la coprendre donc verifier ce que disait le pretre. Dans le cas de l’accupuncture, on parle Esperanto, comme ca les etudiants sont eloignes de la valeur de la science et des etudes qui prouvent que planter des aiguilles, ce n’est que du baratin...


    • Wlad Wlad 29 novembre 2007 16:33

      A condition de ne pas les planter dans les yeux, ça fonctionne très bien ! Au moins sur moi, disons.


  • JoëlP JoëlP 29 novembre 2007 15:01

    Très bon article.

    S’il est vrai que le bilinguisme est assez rare on connais tous des mômes qui parlent trois ou quatre langues sans se perdre un seul instant dans les méandres de l’une ou l’autre comme le petit Tsukasa.

    C’est dans l’enfance que cela se joue mais pas toujours.

    J’ai au moins trois copains de ma jeunesse, dont deux qui à vingt ans ne parlaient pas un mot d’anglais, partis vivre dans des pays anglophones et qui vingt ou trente ans plus tard pensent clairement en anglais. Il n’est pas facile de dire à quelle profondeur se situe le nouvel ancrage de la langue mais j’ai la très nette impression que pour eux l’anglais est aujourd’hui plus structurant de leur pensée que le français.

    Ces deux langues sont proches, il serait intéressant de connaître des cas avec des langues (et des mentalités) plus éloignées l’une de l’autre.


    • seespan 29 novembre 2007 23:44

      @ leon

      Oui ça varie enormement suivant les langues concernés et les personnes. Mon ecrivains preferé en anglais est nabokov et pourtant l’anglais n’etait pas ça langue natale. Cela dit dans un de ses romans un peut autobiographique " the real life of sebastian knight il semblerait qu’il est un peut perdus son russe.

      Un livre en vue prochainement ?


  • Emile Red Emile Red 29 novembre 2007 15:35

    Consolons nous, aux USA, la langue dérive de plus en plus en allant chercher des mots Français pour palier aux insuffisance de leur anglais déviant.

    Ils adorent dire « voilà », se saluent avec des « bonjour », et emploient une quantité non négligeable de locutions sans équivalence en UK.

    Le Français deviendrait-il un must ? Ou sont-ce les effets colatéraux des cajuns de la Nouvelle-Orléans disséminés un peu partout après Katrina ?

    On peut s’en apercevoir sans problème sur CNN ou dans les multiples séries US distillées en multilingue sur le sat.


    • seespan 29 novembre 2007 15:45

      @ Emile Red

      pour l’usage des mots français dans la presse US, j’avais remarqué aussi. Ca date du debut de la debacle irakienne, employer des mots français donne une connotation democrate. Les chroniqueurs de newyork time me semble employer beaucoup plus de mots français que ceux du washington post smiley .


  • Wlad Wlad 29 novembre 2007 16:14

    Félicitations à l’auteur pour cet article profond et argumenté. On sent la recherche développée sur la distinction « anglais / langue internationale ».

    La considération de la langue internationale d’un code est intéressante et originale (du moins pour moi), mais je note que la frontière est ténue entre ce code et une vraie langue ; en effet, lorsque j’étais en séjour à Vancouver, au bout de 2 semaines je me suis rendu compte que ma sémantique mentale était bel et bien anglaise : je ne me contentais pas de transcrire des phrases françaises en anglais, je les pensais en anglais. Le terme de code est-il le mieux approprié, n’y a-t-il pas autre chose derrière ?

    Ne te laisse pas abattre par ces grincheux d’esperanteux. (dsl pour le doublon)


    • seespan 29 novembre 2007 19:08

      Le retour de l’entité demian west. Mais qui est donc ce mysterieu personnage. Aprés de nombreuse concertation les sages d’agoravox sont arrivé a deux certitude a son sujet :

      1 - C’etait bleu

      2 - c’etait pas un schtroumpf

      Ils en deduire aussi un certain nombre d’element sur le createur.

      1 - Il avait horreure du vide.

      2 - Il avait un tres mauvais sense de l’humour.

      3 - Il avait du prevoir de passer assez peut de temps sur agora.


  • Roger05 29 novembre 2007 19:08

    Mais qui c’est ce Wlad pour se permettre : « L’ESPERANTO ? C’EST UNE MERDE. » ? Et toi qu’es-tu ??


    • seespan 29 novembre 2007 19:14

      @ roger

      Laisse je les connais c’est une bande d’ado qui sont la juste pour mettre le bordel. Il suive un gars qui s’appelle asp, ce type a un site et un de ses sujets est la lutte contre l’esperanto est masson.

      Si tu veus voir le site.

      http://aspexplorer.livejournal.com/

      tu vois ça vole pas haut.

      Ne perd pas ton temps avec eux, ils cherchent le conflit ne leur donne pas ce qu’ils veulent.


    • Asp Explorer Asp Explorer 29 novembre 2007 19:48

      Salut, les espératés ! C’est moi que v’la !

      Désolé de mon retard, j’ai été retenu au boulot. Vous savez, le truc que font les honnêtes gens dans la journée pendant que les oisifs bavassent dans les forums.


    • seespan 29 novembre 2007 19:55

      A voila le loustique en question. Il a l’air en grande forme, va nous faire de magnifique commentaire bien constructif. C’est un peut le demian de l’esperanto mais lui il est pas bleu.


    • seespan 29 novembre 2007 20:02

      @ asp explorer

      Je sais que c’est pas ça qui va t’empecher de sortir des commentaire decalés . Mais krokodilo et esperantulo sont medecin et mois dentiste, nous ne somme clairement pas oisifs. Juste pour info dans ta bande d’ado boutonneux y a combien finnancierement independant ?


    • Asp Explorer Asp Explorer 29 novembre 2007 22:53

      Si kroko et esp’ sont médecins, que font-ils à troller des posts longs comme le bras en pleine journée sur avox ? N’ont-ils rien de mieux à faire ? Masson, passe encore, il est retraité...


    • seespan 29 novembre 2007 23:26

      @ asp explorer

      Juste pour ton infos :

      1 Tout les cabinet medicaux sont equipés de connection haut debit.

      2 Dans le medicale t’as souvent des troues dans l’emplois du temps et comme t’as l’ordi a coté tu surf. Le dentiste avec qui je bosses passe son temps a verifier ses actions en ligne et a acheter ou vendre des tableaux. Et oui on est nos propre patrons on fait ce que veus de notre temps on a pas un bosse qui vient nous faire chier a verifier qu’on lui fait bien gagner de l’argent ( sois dit en passant si tu bosses vraiment dans un banque tu dois savoir que l’on est pas vraiment a plaindre ).

      3 Pour leur post il y a truc merveilleux ça s’appelle un copier coller mais je supposes que tu es trop novice en informatique pour connaitre ça.


    • Zalka Zalka 30 novembre 2007 09:22

      Seespan : bande d’ado ? Pauvre con... Le discrédit comme seule argument, c’est pathétique.


    • seespan 30 novembre 2007 09:31

      @ Zalka

      1 j’aime bien savoir avec qui je parles donc je me renseignes.

      2 Pour le discredit vue votre niveau argumentaire vous vous en charger tres bien tout seul. Entre les insultes et les occasionnels SPARTAAAA ( c’est ça le nouveau truc a la mode a la récré ? ) je vous assures que vous n’avez pas besoins de mois. Le lien vers le blog d’asp ça donne une bonne idée du niveau je trouves.

      3 J’aime bien agoravox mais pas les concours d’insultes, perso j’ai passé l’age.


    • Wlad Wlad 30 novembre 2007 10:01

      ’Mais qui c’est ce Wlad pour se permettre : « L’ESPERANTO ? C’EST UNE MERDE. » ’

      Un être impliqué depuis suffisamment longtemps dans le conflit Masson-Asp pour savoir que ce n’est pas le cas (j’aime bien l’e-o, moi, c’est pour ça que je demandais le pardon d’esperantulo, qui à mon avis sera le seul e-iste à savoir que c’était pour rigoler).

      Mais cette phrase, qui n’est pas de moi, me semblait particulièrement adaptée pour répondre au prosélytisme habituel et maintes fois ressassé (sans parler de sa mauvaise foi et de son agressivité) de Krokodilo.

      Comment dire... c’est une sorte de running-gag. Qui permet à l’occasion, comme il vient peut-être d’être démontré, de réveiller de nouveaux esperanteux hargneux (tu parles esperanto, roger ?).


    • Zalka Zalka 30 novembre 2007 10:17

      Ton niveau argumentaire, l’auteur de l’article a très bien montré ce qu’il en était vraiment...

      D’autre part, cela fait longtemps que j’ai arrêté d’argumenter face aux espérantistes hystériques (et je précise qu’esperantiste ne signifie pas espérantophones). Et ce pour une simple raison : Je n’ai JAMAIS eu la moindre réponse sur les arguments que j’exposais. Juste un découpage permanent de morceau de phrases : cela permet d’ignorer une construction logique du raisonnement.

      Et bien sûr, j’en passe sur les insultes d’Henri Masson dès qu’on ose poser une question ou avoir un doute sur les informations qu’il présente. Je passe aussi sur les récurrentes accusations de multipseudo, dont d’ailleurs Henri Masson semble friand (preuve à l’appui : dans son dernier article, cherchez les commentaires d’Henri Masson et Vendredi. Oups, ils ont la même IP).

      Donc là cela devient : une bande d’adolescent. C’est l’argument du gros con qui joue à l’adulte et qui pense qu’il peut avoir raison juste en discréditant ses contradicteurs. Pour tomber dans l’antiaméricanisme primaire, il y a du monde chez les espéranteux. Et il y en a autant pour appliquer les méthodes de Carl Rove.

      Bref, plutôt que de continuer à me fatiguer à vous tenir pour des interlocuteurs valables, je me contente de commentaire rigolard sur vos interventions ou insultant losrqu’on tente de me discréditer d’une manière aussi ridicule et pathétique. Finalement, c’est comme cela que vous gagnez : par la lassitude de vos interlocuteurs à vous répondre raisonnablement.

      En attendant, l’auteur de l’article a fait un remarquable démontage des conneries qui vous servent d’argumentation. Je ne doutes pas que vous ayez de nombreuses conneries à répondre.


    • seespan 30 novembre 2007 10:34

      @ aspiens

      Derniers post sur ce fils ensuite on se revoit au prochain articles.

      Ce genre de debat ne se regle pas a coup de post mais a coup d’etude scientifiques. Et la malheureusement pour vous vous n’avez rien. Le conflit asp masson c’est ça pour vous etudier la viabilité de l’eo ?

      1 C’est plus asp qui s’emmerde qu’un conflit.

      2 Masson soutiend le devellopement de l’eo mais il n’est pas son representant.

      3 Apparament vous avez rien d’autre a foutre qu’a attaquer l’eo pourquoi ? Pour la meme raison que les nuls avait de vanner les regis. Parceque !

      4 Juste pour votre info si vous avez raison l’eo va crever tout seul comme un grand. Pour l’instand d’apres les critique ça fait 120 ans qu’il agonise. Apparament l’eo est tres doué pour agoniser. Je pense pas que vous allier faire la moindre difference dans son evolution. Donc si ça vous amuse continuer sinon trouver une activité plus constructive.

      a plus


    • Wlad Wlad 30 novembre 2007 10:50

      « Si vou avez raison l’e-o va crever dans les 120 ans à venir »

      Ca m’étonnerait. Comme l’a fait remarquer Stéphane Mot plus bas, la Toile a cet effet à la fois fort intéressant (élargissement culturel, découverte d’autres modes de pensées - car je suis fortement convaincu qu’une langue s’accompagne d’une forme de pensée intrinsèque) et déplorable (absence de maîtrise de la langue maternelle) de maintenir en vie et même de développer des langues cliniquement acceptées comme mortes (ou maintenues artificiellement en vie).

      Il se trouvera de nombreuses personnes intéressées par l’e-o et les valeurs qu’il est censé véhiculer, qui l’apprendront par amusement. Et par ce même mécanisme ludique, ils chercheront d’autres locuteurs pour rentabiliser cet apprentissage.

      Je serais à la fois déçu et surpris que l’e-o s’éteigne du jour au lendemain. Mais ce n’est pas pour autant qu’il deviendra une langue utile.

      Allez, zou, peace & love, esperantulo j’te kiffe malgré tout, Riton bon courage pour tes confitures, etc.


    • Zalka Zalka 30 novembre 2007 15:07

      « Ce genre de debat ne se regle pas a coup de post mais a coup d’etude scientifiques. Et la malheureusement pour vous vous n’avez rien. Le conflit asp masson c’est ça pour vous etudier la viabilité de l’eo ? »

      Et l’étude donnée en exemple par l’auteur de cet article ? Mais un bouffon dans ton genre ne peut voir que ce qu’il veut voir.

      « 2 Masson soutiend le devellopement de l’eo mais il n’est pas son representant. »

      Masson est un sectaire, même dans l’association Esperanto France, concurrente de Sat amikaro, on le sait. D’ailleurs, lorsque Asp a ressorti une thèse sur la sociologie de l’esperanto, faites par un esperantiste (Masson s’y faisait remarquer, et pas en bien), celui ci ne parlait que du fait qu’il se faisait tirer dans les pattes par des « concurrents » qui promeuvent la même langue.

      « 3 Apparament vous avez rien d’autre a foutre qu’a attaquer »l’eo pourquoi ? Pour la meme raison que les nuls avait de vanner les regis. Parceque !"

      C’est pas pour les 2 minutes que ça me prend que je vais me priver. Mais je te retourne le compliment, toi qui a répondu à quasiment tout les soutiens de l’article pour débiter les même conneries à chaque fois.

      « 4 Juste pour votre info si vous avez raison l’eo va crever tout seul comme un grand. Pour l’instand d’apres les critique ça fait 120 ans qu’il agonise. Apparament l’eo est tres doué pour agoniser. Je pense pas que vous allier faire la moindre difference dans son evolution. Donc si ça vous amuse continuer sinon trouver une activité plus constructive. »

      Ca fait 120 ans qu’il stagne. Il peut très bien stagner pendant encore 1000ans. L’eo est très doué pour ne convaincre que les idéalistes aveugles. Enfin une partie seulement, sinon il aurait plus de locuteurs.


    • Hermes esperantulo 1er décembre 2007 23:23

      c’est dommage que certains aspiens suivent l’esprit desordoné de l’explorer dans sa lutte personnelle

      on peut rire de l’esperanto mais on peut aussi l’indiqué, wlad l’a fait par son excuse des le depart ou redonner la bonne information (ce qui est agréable pour garder de bons contacts) , sinon cela devient un rire idiot qui en plus discredite son auteur (car demontable facilement), moi perso ce que je constate c’est de nombreux points d’accord avec les aspiens (sauf l’explorer), là ou cela diverge pour chacun c’est quand on projete donc quand on jour la madame irma et là donc seul l’avenir nous le dira


  • Krokodilo Krokodilo 29 novembre 2007 19:19

    Même des non-espérantistes envisagent le déclin de l’anglais. Un article d’un site européen d’analyse politique :

    « La fin de l’Anglo-Américain comme langue hégémonique de la modernité : La fin de l’ordre mondial créé après 1945, dont l’actuel effondrement de l’influence des Etats-Unis est le dernier acte, supprime le principal moteur qui a porté en Europe (et dans le monde) le développement de l’utilisation de l’Anglais (ou plus exactement de l’Américain). Cette tendance est renforcée par l’affaiblissement de l’Anglo-Américain sur ses terres d’origine : aux Etats-Unis, l’Espagnol est en pleine ascension au détriment de l’Anglais dans de nombreux Etats ; au Royaume-Uni, la montée en puissance des langues celtiques portées par les revendications autonomistes ou indépendantistes en Irlande, au Pays de Galles et en Ecosse ont déjà fait reculer l’utilisation de l’Anglais dans les îles britanniques (qui n’est déjà plus que la troisième langue maternelle dans l’UE, en rapide diminution). Sur les vingt ans à venir, sur le continent européen, l’Anglo-Américain se maintiendra dans une niche de nature « internationale », à savoir une langue véhiculaire populaire, à base d’un vocabulaire très limité. »

    http://www.europe2020.org/spip.php?article507&lang=fr

    Imposer l’anglais à l’Union européenne est donc vital pour les lobbys anglophones. D’où l’énorme pression ces dernières années.


    • seespan 29 novembre 2007 22:47

      arreter de mettre des moins a demian quand il dit rien.


    • Zalka Zalka 30 novembre 2007 15:21

      On voit quand même sa gueule. Ca vaut les moins !


  • seespan 29 novembre 2007 21:03

    @ Philippakos

    Il y a une autre langue construite qui me tiend a coeur. Le Lojban derivé du loglan qui avait etait créé pour tester l’hypothése de Sapir-Whorf ( le mode de pensé d’un individu est conditionné par la langue qu’il parle , si cette hypothese est vrais l’apprentissage d’une langue completement differente des langues naturelle devrais faire apparaitre des modes de pensée differente ).

    L’experience n’a jamais put etre menée a terme le loglan etait trop difficiles pour etre apris par suffisament de personne pour permettre d’elever un enfant dans un environnement linguistique loglan.

    Cependant si je ne vous dit pas de betise cette hypothese a depuis etait infirmé par les linguistes et celle qui prevaut et celle du pr noam chomsky. A savoir qu’il y a une grammaire de base universelle commune a chaque etre humains. Toutes les langues la respecte et sont fondamentallement identique.


    • Philippakos Philippakos 30 novembre 2007 05:53

      Excuses pour le retard dans mes commentaires dû à une panne de réseau. Pour Chomski je suis un peu surpris : une seule grammaire commune à toutes les langues ! Je me renseigne. Mais il semble admis par tout le monde que la langue influe sur la pensée. Il y a des langues qui semblent mieux se prêter au raisonnement logique que d’autres (qui compensent avec d’autres avantages, rassurez-vous).


    • Philippakos Philippakos 30 novembre 2007 06:05

      Alors puisque les espérantistes semblent se liguer et comme je suis en forme ce matin, je vous prépare une longue réponse, d’autant plus longue que la connexion fonctionnait très mal hier et que je n’ai pas pu laisser de commentaires. Je crois, pour donner un avant goût, que vous êtes dans l’erreur parce que vous persistez à penser que les langues se décident et vous souhaitez, ni plus ni moins, imposer l’espéranto comme langue officielle, constatant qu’au bout de plus d’un siècle il ne compte péniblement que 2 millions de locuteurs... et encore je voudrais voir le niveau de certains qui avouent n’avoir reçu que quelques heures de cours (et qui se permettent de parler de bilinguisme...). Un commentaire qui promet, non ?


    • seespan 30 novembre 2007 08:32

      @ auteur

      1 Je ne suis pas esperantiste, j’ai quelque notion de la langue c’est tout et n’appartiend a aucune organisation.

      2 Je n’ai jamais voulue imposer quoique ce soit.

      3 Pour chomsky :

      a il est la reference en linguistique actuellement

      b il est le scientifique vivant le plus cité au monde, devant lui il y a einstein qui est mort.

      c Je le connais principallement pour son activisme politique.

      d je suis pas linguiste, ma ça theorie est juste le socle de la science actuellement.

      e C’etait pas une critique de votre article, je vous transmetait juste une information qui n’a rien de secrete a ma connaissance.

      4 Essayer de vous baser sur des faits et pas sur une reponse emmotionnelle basé sur la « critique » de votre article.

      5 J’ai verifier un peut et comme indiqué par skirlet et annoncé a asp. Le chiffre de locuteur du globish, repose celon des critére scientifique sur du vent.


    • seespan 30 novembre 2007 08:48

      @ Philippakos

      Chomsky is credited with the creation of the theory of generative grammar, considered to be one of the most significant contributions to the field of linguistics made in the 20th century. He also helped spark the cognitive revolution in psychology through his review of B. F. Skinner’s Verbal Behavior, in which he challenged the behaviorist approach to the study of behavior and language dominant in the 1950s. His naturalistic approach to the study of language has also affected the philosophy of language and mind. He is also credited with the establishment of the Chomsky hierarchy, a classification of formal languages in terms of their generative power.

      According to the Arts and Humanities Citation Index in 1992, Chomsky was cited as a source more often than any other living scholar during the 1980–1992 time period, and was the eighth-most cited scholar in any time period.


    • seespan 29 novembre 2007 21:18

      @ jedari folteir

      Le probleme de l’anglais langue officiel d’europe sont :

      1 la difficulté : vous avez plus haut les liens vers les resultat moyen au toeic.

      2 le cout : formation et traduction

      3 politique : les anglais sont loins d’etre europhile et les autres pays ( principallement l’allemagne et la france ) sont contre.

      Ensuite le probleme est complexe, il est impossible d’y repondre completement au format d’un post.

      Mais il a etait etudié

      Les etudes scientifiques sur l’esperanto :

      le role propédeutique de l’esperanto, a savoir que le temps passer a aprendre l’esperanto est compensé par le temps qu’il fait gagner dans l’aprentissage d’une troisiéme langue.

      Le rapport capacité d’expression / temps d’aprentissage , favorable d’environs un facteur dix par rapport à l’anglais pour un européen, et de cinq a huit pour un non européen.

      le cout economique du tout anglais, pour les pays non anglophone de l’europe.

      on etait faite a plusieur reprises dans le cadre rigoureux d’un protocole scientifique.

      Des etudes desaprouvant l’un de ses points n’existe pas. Concernant asp tu peus verifier qu’il t’assene des verités sans apporté d’autre preuve que leur apparente vraisemblance. Ce qui peut etre assez convaincant, regarde des debats entre creationniste et scientifiques, tout les arguments scientifique et etude sont d’un seul coté ce qui n’empeche pas les creationnistes de contre argumentés a longeur de debat et de repartir aussi convaincu qu’il etait arrivés.

      Suivant l’avis de chomsky si tu veus avoir une idée objective de l’esperanto tu devras verifier les sources par toit meme et y passer un minimum de temps.

      Une source simple d’accés le rapport grin

      http://cisad.adc.education.fr/hcee/documents/rapport_Grin.pdf

      Titre:L’enseignement des langues étrangères comme politique publique

      Vous pourrait verifier que

      1 Le haut conseil d’evaluation de l’ecole est une organisation tout a fait fiable, et ne dependant pas d’une organisation esperantiste ( ou alors t’aime vraiment vraiment les complots )

      2 Demandez a n’importe lequel de vos enseignants possedant un doctorat, ils vous confirmeront que cette etude à etait redigée de maniere non biaisé et n’est aucunement un document de propagande.

      nb pour la deuxieme partie du commentaire j’ai fait un copier coller d’un autre de mes postes, excusez le changement de style.


    • seespan 29 novembre 2007 21:29

      @ jedari folteir

      Pour l’anglais , toutes mes sources d’information sont en anglais, ça fait plus de dix ans que je ne lis qu’en anglais et je peus vous assurant que les non natifs le maitrisant sont rare. Sur agora le niveau d’education est relativement elevé mais pour l’instand il n’y a qu’un prof du cnrs qui a put suivre un des documents que j’avais envoyé ( conference de greenspan sur l’etat des reserves de petrol dans le monde devant le senat ). Meme des sources simple d’accés comme le washingtonpost ne sont pas souvent lut. Par contre le globish est relativement rependut mais le niveau de conversation est tellement basique que je le considere comme nul.

      Equivalent a vouloir faire du bricolage avec un couteau suisse.


    • seespan 29 novembre 2007 21:38

      @ jedari folteir

      Par exemple plus haut j’ai mit un lien vers une conference sur le multilinguisme sur internet ( tres interessante et relativement en rapport avec l’article ) aucune reaction . Le niveau d’anglais n’est pourtant pas tres elevé.


  • moebius 29 novembre 2007 21:46

    ..je voyage beaucoup et c’est vrai que l’anglais permet de se « débrouiller » partout, mais il y a un rapport tres lointain entre l’anglais « classique » et l’anglais tel qu’il est parlé ailleurs, en Chine et sans aller jusqu’en Inde, j’ai épprouvé pas mal de difficulté a comprendre l’anglais de manchester ou de glasgow..Mais balayons ici meme sur notre propre paillasson linguistique, j’ai peine a comprendre le francais du sud ouest ou meme celui de la proche banlieue et meme ma femme, pour vous dire, parfois j’ai le sentiment qu’elle vient d’une planete qui se situ a des anneés lumiere de la mienne...Alors l’espéranto, j’espere... et ce que j’en dis c’est que c’est vraiment une idée super chouette qui nous permettrai de nous comprendre clic clac fissa fissa 5 sur 5 tango charlie


    • seespan 29 novembre 2007 22:07

      Mois j’ai fais l’experience de l’anglais japonais coréen et thai ça passait principallement par les gestes. Typiquement tu montres ce que tu veus dans un magazin et on te tape le prix sur une calculette, un ok ? l’air interogatif puis fin de la discussion.

      Note ça permet de s’en sortir.


  • skirlet 29 novembre 2007 22:39

    Le chiffre vient de tomber... et on sait d’où. Non, il n’est pas issu des rechercher sociologiques, personne n’a testé les gens dans des pays différents, et l’expression même « parlent anglais » est extrêmement floue... Ce chiffre vient de David Crystal et de toute évidence il est copié du plafond, comme on dit chez nous. Si on compte dedans tous ceux qui ont « étudié » l’anglais à l’école, alors oui, on y arrive smiley

    Mais il y a une chose étonnante là-dedans : c’est l’empressement avec lequel la presse (et non seulement française) reprend ce chiffre sans reflexion aucune... David Crystal serait-il devenu une espèce de pape linguistique, dont chaque mot est empreint d’infaillibilité ?..

    Quelques remarques de plus : cher auteur, j’attire (une fois de plus) votre attention au fait que « globish » est une marque déposée par son « créateur » ; que ce « globish » tel que le décrit « l’auteur » n’est pas enseigné par « des méthodes » mais uniquement par la méthode de M. XXX (je ne lui ferai pas la pub, Google est votre ami, vous trouverez tous seuls smiley ). Et le nombre de mots n’est pas « estimé » mais déterminé de façon arbitraire par le même M. XXX. L’autre, « broken english », n’est pas non plus enseigné, encore moins que le susnommé globish. On y arrive tous seuls, à force d’apprendre l’anglais tout court, mais vu sa difficulté il finit par devenir « broken » dans la bouche des apprenants.

    « Il ne possède d’ailleurs pas les caractéristiques d’une langue à part entière et s’assimile davantage à un système de codage. »

    Là, je suis d’accord. Ajoutons que ce codage est très inefficace, car on ne peut même pas faire ses courses avec la liste des mots globiches.

    « Reste la question de savoir pourquoi l’anglais, sous sa forme simplifiée, a supplanté le français ? »

    Uniquement pour des raisons économiques et militaires. La précision de l’anglais, laissez-moi rire - même les profs le qualifient prudemment « langue contextuelle », car le seul et même mot peut jouer le rôle de nom, verbe, adverbe, adjectif...

    « Ensuite les petits mots (in, out, on, off) accolés aux verbes ou aux noms pour leur donner un sens se révèlent concis et pratiques à la fois (take off, input, outside, etc.). »

    Le problème des petits mots, c’est que le résultat de ce collage n’est en rien logique, donc il faut apprendre ces combinaisons comme des racines supplémentaires.

    « Enfin la complexité et la rigidité du français qui rechigne à se réformer, au moins sous sa forme écrite, en fait une langue très difficilement assimilable par un étranger sans commettre de nombreuses fautes, tant grammaticales que d’usage, alors que l’anglais s’est prêté à la simplification sans soulever des raz de marées chez les anglophones d’origine. »

    L’anglais s’est reformé ?.. C’est un vrai cauchemar orthographique ! Le français s’est modifié aussi avec le temps, plusieurs formes verbales ne sont plus utilisées, et tous les nouveaux verbes sont du premier groupe. Rien de prouve que l’anglais est plus facile. Enfin, il y a déjà eu une discussion à ce sujet :

    http://ww.agoravox.fr/article.php3?id_article=18980

    « Mais les bureaux linguistiques anglais nous affirment qu’on n’en restera pas là. Ils estiment que ce chiffre devrait atteindre les 3 milliards d’ici à dix ans. »

    « De surcroît, il n’est même pas certain que cette forme d’anglais reste vecteur dominant de communication encore très longtemps car, de l’avis des spécialistes, elle pourrait très bien être remplacée par l’hindi, l’arabe ou le mandarin qui reste la langue première la plus parlée au monde (800 millions de locuteurs). »

    Y a comme une divergence dans les rangs des ces estimés spécialistes... Voilà ce qui arrive, quand on joue à Paco Rabanne smiley


    • Avatar 29 novembre 2007 22:42

      A l’auteur :

      « My tailor is rich ».

      Vous m’avez compté hein ??? smiley


    • Asp Explorer Asp Explorer 29 novembre 2007 22:50

      Comment différencier un chiffre valable d’un chiffre truqué ? C’est facçle : quand c’est en faveur de la théorie espérantiste, c’est un chiffre d’une grande rigueur scientifique, même si ça émane du doigt mouillé d’Espérantulo. En revanche, une statistique émanant d’un organisme international qui dit ce que tout le monde peut constater tous les jours, à savoir que l’humanité « utile » parle anglais, pouah ! C’est une manipulation propagandière du lobby rosbif.


    • Avatar 29 novembre 2007 22:51

      Good prize my friend... smiley


    • seespan 29 novembre 2007 22:53

      @ avatar

      Toujours pas partant pour faire une piece avec demian et morice ? Pourtant la scene finale est superbe tres symbolique. Morice enleve sont masque et dit : demian je suis ton pere.

      La demian court dans tout les senses en criant et en agitant les bras pendant que morice lui sort toutes ses sources ( acte de naissance, test adn, lettre de la mere, photo de mariage ect ect . Faut encore qu’on discute les detaille parceque si on laisse faire morice c’est tellement long qu’il faut rajouter un acte ).


    • Avatar 29 novembre 2007 22:58

      Et dans cette pièce, quel serait mon rôle ?


    • seespan 29 novembre 2007 23:01

      @ asp explorer

      Franchement passe moins de temps sur ton blogue a poster des photos de mec qui font de la muscu et reflechie un peut.

      Pour les chiffres « d’esperantulo » : etude faite sur les resultat obtenue a un examen internationnale ( celui qui fait reference ). Barem tres strict , niveau facile a controler ( c’est disons un peut le but de l’exam ) et profile des candidats connue. Tu peus faire des analyses tres fouiller sur les resultats.

      Pour le chiffre de ton « organisation internationnalle » ( entre parathese c’est pas sa vocation de determiner le niveau d’anglais de qui que se soit ), estimation d’apres des criteres subjectifs, le niveau d’anglais n’est pas definie et la metodologie n’est pas connue. Completement inverifiable. A part un sujet de post tu peus pas en faire grand chose.

      Tu te rend pas compte qu’au niveau argumemtaire t’es en slip sur un balcon un soir d’hivers. Rentre chez toi.


    • seespan 29 novembre 2007 23:03

      @ avatar

      Le meme que moi, on regarde en rigolant et en draguant la copine de west exstar du porno ( j’ai quand meme eu ma participation dans l’ecriture smiley )


    • seespan 29 novembre 2007 23:06

      @ avatar

      Demian a fait des infidelités a morice.

      http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=32136

      regarde les derniers commentaires de notre pas schtroumpf.


    • Avatar 29 novembre 2007 23:07

      Moi, ça me ma.

      Mais faut qu’elle sache qu’un éléphant, ça trompe énormément smiley


    • seespan 29 novembre 2007 23:13

      Je penses pas que ce soit un gros probleme. Faut juste verifier que west et morice se sont bien remis ensemble mais avec ce qu’ils se sont mit la derniere fois ..

      Non leur histoire ne peut pas finir comme ça. Tu vas voir qu’ils vont nous faire du santa barbara.


    • Asp Explorer Asp Explorer 30 novembre 2007 08:32

      Les estimations scientifiques postées par espérantulo sur un autre article, afin que tout le monde puisse en profiter :

      Tiens une hypothèse qu’il soit possible qu’elle soit fausse mais au moins je me lance, remarque au moins je ne lance pas une affirmation, quand j’ai fais mon calcul de pourcentage, j’avais indiqué 1,2MD d’anglophones non natifs, mais d’ou peut provenir ce chiffre ; car à part la fin du cycle scolaire, je ne voit pas où et je ne pense pas qu’il soit possible de faire un compte précis et en plus 1.2 md travaillant en entreprise ça me semble beaucoup surtout en comparaison de la statistique TOEIC qui est de 0.001MD je crois, donc d’où viens ce chiffre ?

      Donc dans le cas où il viendrais de la fin du cycle scolaire, une grande partie des acquis à disparu on va dire 50% des 1.2MD ne sait plus l’anglais, donc le pourcentage devient 8.5% au lieu de 19% donc tu peut conclure ce que tu veux

      Si on part du principe que le calcul est fait sur ceux qui ont appris un jour l’anglais et sachant que 70% des racines de l’esperanto est commun à l’anglais et que selon certains c’est le vocabulaire qui est plus long à apprendre ou du moins qui est le principal problème dans l’apprentissage des langues, on peut se dire alors que d’une certaine manière 1.2MD ont appris l’esperanto.

      Ah oui, ça c’est de l’étude !


    • seespan 30 novembre 2007 08:42

      @ asp explorer

      Arrete de fumer aussitot le matin. Si t’etait pas aussi manifestement désepéré de trouver des arguments anti eo tu aurais deja remarqué que personne n’a pris l’argument d’esperantulo au serieux y compris lui meme. Il s’amusait juste.

      Les analyses du resultat du toeic n’ont par contre elles riens d’un jeux et sont plus que solide scientifiquement.


    • seespan 30 novembre 2007 17:58

      @ asp explorer

      Juste pour ton information, on a pas put poursuivre le raisonnement plus loins, car c’etait l’heure de la fermeture du bar. Ces enfoirés nous ont foutue dehors et ensuite on se souvient plus de rien ...


  • Satyre satirique Satyre satirique 30 novembre 2007 09:36

    Je pose une seule question : quelle est la langue qu’écrit Seespan ? Ce n’est ni du français (et pourtant, je pensais qu’un dentiste faisait des études longues...), ni du globish ni même de l’esperanto. Et de surcroît, il ne sait pas lire et fait de GROS GROS contresens sur les théories de Chomsky, horreur et sacrilège ! Monsieur Seespan, essayez de lire autre chose que Wikipédia et allez à la source des œuvres, entre deux caries et plombages, au lieu de surfer de façon assez inepte. Quand bien même vous liriez seulement l’article Wikipédia consacré à Chomsky, ce serait une grande avancée. Bref, où avez-vous pêché que N. C. a posé la théorie d’une grammaire universelle identique pour tous ? La grammaire universelle, cela ne veut pas dire qu’au départ était le Verbe et qu’ensuite les hommes se sont mis à délirer individuellement, mais qu’il y a des présupposés, des postulats non conscients (mais peut-être inscrits dans nos gènes si l’on en croit les découvertes sur l’aire de Broca)) qui permettent aux hommes d’avoir une structure de pensée commune (d’où l’usage du terme universel) qui facilite l’apprentissage premier d’une langue. Mais ne confondez pas grammaire universelle selon Chomsky, c’est-à-dire « éléments innés » et grammaire formelle, c’est-à-dire ce qui me permet, à moi, de parler et d’écrire un français correct avec des subordonnées, des conjonctions et des tournures idomatiques.Si l’on suit Chomsky, il y a peut-être une grammaire universelle inconsciente, d’où son rapprochement avec la psychologie cognitive ensuite, mais la grammaire que vous auriez dû apprendre tous les jours ensuite en est bien différente et est propre au français (ou à la langue que vous écrivez, mais je n’ai toujours pas réussi à la déterminer... Comment peut-on se targuer de pérorer en linguistique quand on écrit si mal ?). Alors lisez plus attentivement Chomsky et apprenez aussi que depuis lui, on a fait beaucoup de recherches, beaucoup de progrès dans la compréhension des mécanismes de la pensée et de leur influence sur l’apprentissage des langues et euh, comment dire sans vous froisser, Chomsky aux yeux d’une grande partie de linguistes contemporains (dont j’ai suivi les enseignements, je ne suis pas dentiste mais grammairienne de formation...) est un peu dépassé dans ses approches psy : on s’en est inspiré pour élaborer les théories actuelles mais on s’en est aussi bien détaché ! Alors descendez Chomsky de son piédestal car vous ne le comprenez même pas et cessez votre ton cuistre et arrogant bien déplacé quand on essaie de vous déchiffrer.


    • seespan 30 novembre 2007 09:53

      1 j’ai fait medecine parceque c’etait de croix a cocher. Et en effet se sont des etudes longue et extrement selective. Mais ou bonheure l’orthographe compte assez peut.

      2 si vous savier lire vous auriez lu :

      a que je preciser que je n’etait pas linguiste

      b que j’apporter juste une info qui pouvait interresser.

      c que je m’interresser a chomsky pour ces prises de position politique.

      d Que l’on mette en doute chomsky je n’en doute pas mais ses theorie sont encore prise au serieux a ce que je saches.

      3 mon orthographe n’est pas un argument.


    • nick 30 novembre 2007 10:22

      @seespan

      Comment un dentiste peut-il écrire si mal ? Je comprends pas...Effectivement l’orthographe n’est pas un argument mais c’est un gage de crédibilité...fais un effort...il y a des limites quand même...


    • Satyre satirique Satyre satirique 30 novembre 2007 10:27

      1 j’ai fait medecine parceque c’etait de croix a cocher. Et en effet se sont des etudes longue et extrement selective. Mais ou bonheure l’orthographe compte assez peut.

      Gren bonneure efaictiveman avec des croa a coché. Les autres médecins vont être ravis de voir que leurs études sont choisies parce qu’il ya des croix à cocher, si je vous ai bien compris !

      2 si vous savier lire vous auriez lu :

      je ne sais lire que le français, désolée...

      a que je preciser que je n’etait pas linguiste

      Tiens donc ? Je n’avais pas compris... Alors que n’allez-vous pas discuter dans vos champs de compétence en laissant les gens qui en savent un peu plus que vous sur les langues discuter tranquillement ici ? Même le discours utopique des espérantistes est plus approprié ici que vos élucubrations mal écrites et résultant d’une incompréhension totale des théories linguistiques. Je ne vais pas discuter dentition, moi, même après avoir lu Wikipédia votre Bible ! Pour parler d’un sujet, encore faut-il avoir des connaissances ne serait-ce que minimes dessus. Et vos commentaires oiseux en réponse aux autres en disent long sur vous : plus de polémique gratuite que de réflexion ! On n’a pas de patients enragés de la dent aujourd’hui au cabinet ?

      b que j’apporter juste une info qui pouvait interresser.

      Croyez-vous vraiment ?

      c que je m’interresser a chomsky pour ces prises de position politique.

      Eh bien restez dans la politique et ne venez pas bavasser sur la linguistique ! Grand bien vous fasse (et à nous aussi) !

      d Que l’on mette en doute chomsky je n’en doute pas mais ses theorie sont encore prise au serieux a ce que je saches.

      Voui voui, mon garçon, vous saché vous saché... Lisez mieux encore une fois : j’ai dit qu’on s’en inspirait encore donc je n’ai jamais contesté le sérieux de ses théories mais seulement votre adulation un peu has been.

      3 mon orthographe n’est pas un argument. Ça je l’avais compris ! smiley Argument pour quoi d’ailleurs ? Mais enfin, comprenez seulement une chose, et c’est pure gentillesse de ma part de vous le dire : quelqu’un qui écrit tel que vous ne peut décemment être pris au sérieux dans une discussion sur la linguistique, c’est tout ! smiley


    • Krokodilo Krokodilo 30 novembre 2007 11:23

      « quelqu’un qui écrit tel que vous ne peut décemment être pris au sérieux dans une discussion sur la linguistique, c’est tout ! »

      Il ne s’agit pas d’une discussion sur la linguistique, mais sur un sujet qui nous concerne tous, y compris nos descendants : l’avenir linguistique de l’Union européenne et de la communication internationale. Chacun d’entre nous peut donc légitimement intervenir ; libre à vous de corriger un point de linguistique qui vous semblerait mal compris.

      Lorsqu’on oblige nos enfants à apprendre l’anglais, personne ne nous indique quel savant groupe de linguistes a décidé qu’il s’agissait de la meilleure solution en terme de linguistique...

      Quant à vos remarques envers Seespan qui « avoue » avec humour avoir choisi médecine à cause des QCM (à cocher), elles sont assez agressives. Il a fait preuve d’une bonne stratégie, connaître ses forces et ses faiblesses, et adapter sa tactique en fonction de celles-ci. Et qui n’a pas ses petites faiblesses cachées ? Vous ?

      Etes-vous allée voir la conférence sur le plurilinguisme dont il a mis le lien, pour nous donner votre avis à ce sujet, ce qui serait plus en rapport avec le débat et avec l’article ? (vidéo garantie sans mention d’espéranto)


    • Satyre satirique Satyre satirique 30 novembre 2007 12:10

      Je ne voulais pas vous répondre, Krokodilo, et puis c’est plus fort que moi : j’ai simplement utilisé avec Seespan le même niveau d’agressivité que celui qu’il déploie inutilement envers beaucoup de commentateurs ici avec des remarques déplacées et hors sujet. Relisez-le et vous constaterez que les agressions verbales ne sont pas de mon initiative. Bref, je n’aime pas les arrogants qui ne savent pas écrire, c’est tout et je n’ai vu aucun « humour » chez Seespan. Après, je ne prétends avoir la science infuse ni en orthographe (je fais des fautes moi aussi) ni en linguistique, mais c’était juste l’attitude hargneuse de Seespan qui m’avait hérissée. Et ne vous en déplaise, quand quelqu’un cite Chomsky et sa grammaire universelle, pour moi, c’est bien une conversation sur la linguistique... Qu’elle rentre dans une réflexion plus large ou non, c’est autre chose mais le côté un peu dramatisant « l’avenir de nos enfants » n’était pas mon sujet de discussion. Je le laisse aux spécialistes du genre, je ne souhaite pas entrer dans ce vaste débat battu et rebattu car j’estime, à mon humble niveau, ne rien avoir de nouveau à apporter sur le sujet.


    • seespan 30 novembre 2007 13:27

      @ Satyre satirique

      Sympa krokodilo mais j’ai besoins de personne pour me defendre contre des attaques de ce niveau.

      Tiens donc ? Je n’avais pas compris... Alors que n’allez-vous pas discuter dans vos champs de compétence en laissant les gens qui en savent un peu plus que vous sur les langues discuter tranquillement ici ?

      Apparament vous ne savez pas lire ou du moins comprendre un raisonnement somme toute simple. Je vous fais la version pour les nuls :

      La linguistique ne m’interresse pas mais si j’ai des informations qui sont suceptible d’interesser je les donnes libre a la personne concernée de juger de leur utilités. Simple courtoisie de ma part. Pour votre information j’ai etait remercié plusieur fois sur des sujets auquel je ne connaissais quasiment rien par des personne qui travaillait dessus notament l’intelligence artificielle ( tall ) et les outils d’aide a la programmation.

      Wikipedia est loins d’etre ma bible mais si je veus des information sur un sujet que je connais mal c’est un moyen pratique. Pour la politique est chomsky j’ai ce lien que j’ai beaucoup consulter mais pour la linguistique pas d’une grande aide.

      http://www.chomsky.info/

      Pour votre information je n’adule pas chomsky, et je prefere largement ce cite.

      http://c-span.org/

      Sur mon ortographe ce n’est pas un choix de ma part et je ne regrette en aucune maniere mon parcourt professionnelle. Qui m’apporte un style de vie fort apreciable. Pour votre gouverne mes confrere se foutent de mon ortographe il y a des secretaire pour me corriger si besoins. Seul compte les capacité professionnelle. Mais je suppose que vous regreter le temps ou il fallait connaitre le latin pour etre medecin ? tres poetique mais pour la competence somme toute assez inutile.

      @ Philippakos

      Juste pour votre information j’ai suivie une double formation scientifique medecine et ingenieure. Les publications scientifique je connais donc un minimun meme sans faire de recherche.

      Avant d’affirmer que X personne parle le globish il faut

      1 definir le niveau de langue que l’on souhaite mesurer ( capacité de comprehension et d’expression ecrite et orale, point detaillé dans la conference sur le multilinguisme ). Cela n’a pas etait fait dans votre « etude ».

      2 Mettre au point des outils pour mesurer ce niveau. Pour simplifier un examen. Cela n’a pas etait fait non plus.

      3 Faire des mesures de niveau sur des echantillons representatif de la population ( suivant l’age, le niveau d’education, des criteres socio economique ).

      4 Traité et analyser les resultats.

      Aucun de ce point n’a etait realisé. Contrairement au resultat du toeic.

      Concernant le nombre de locuteur de l’esperanto. Votre argument est completement bacal. Deux exemples du meme style.

      1 Quand les premieres machine a ecrire on etait inventée elles presenter un probleme majeur. Les dactylos tapaient trop vite avec et les barrettes s’emeller. Pour remedier au probleme les lettres sur le clavier on etait disposer de maniere a les ralentirs. Avec le traitement de texte des claviers reprenant un agencement plus naturels sont revenus. Si vous aprenner a taper avec vous pouver X2 votre vitesse de frappe , mais c’est toujours les claviers azerty qui sont le plus rependus. Mais avec votre raisonnemnet on en deduit donc que le clavier azerty est de loins le meilleurs.

      2 Quand vous utiliser une calculatrice vous faite 2+2=4 le probleme c’est que votre cerveaux lui fait :

      element 2, element 2 adition.

      Pour des calculs simple ça ne pose pas de probleme mais pour des calculs plus complexe oblige a tout une gymastique mentale. Des calcultrices respectant les regles mentales existe ( ma prof de math en prepa en utilisé une. Calcultrice a notation polonaise inverse de memoire. Le seul defaut du systeme c’est quand vous y ete habitué il est quasiment impossible de reutiliser un calcultrice normale ). Mais encore une fois vue que ce n’est pas le systeme qui c’est imposé ce n’est pas le meilleure.


    • seespan 30 novembre 2007 13:33

      @ Satyre satirique

      Concernant mon niveau d’agressivité, vous remarquerer qu’il ne concerne que les aspiens ( qui on un lourd passé d’attaque gratuite envers l’eo . De plus elles ont etait plus qu’efficace asp n’a pas passé la soiré a venir nous pourrir le fil ) et les personnes m’attaquant sur mon orthographe sans reprendre mes argument ( typiquement adama en debut de fil ).

      Quand vous vous en serait rammasser autant que mois sur le sujet de l’ortographe on en reparlera.

      Ensuite reliser mois mon commentaire sur chomsky n’etait nullement agressif j’apportait juste une information qui je pensais pouvait etre pertinente.


    • Krokodilo Krokodilo 30 novembre 2007 17:38

      « Battu et rebattu ? »

      A part quelques articles de distingués francophones ou de Hagège qui critique l’hégémonie de l’anglais mais sans proposer autre chose qu’un regain du français, pouvez-vous m’indiquer quel journal ou quelle émission télé a traité de la barrière des langues au sein de l’UE ?

      Malgré que la Belgique nous montre depuis quelques mois à quel point la langue est un puissant facteur identitaire, et combien le plurilinguisme officiel est chose difficile, le débat européen reste absent ! Les médias sont tétanisés par la crainte d’apparaître comme anti-européens, et les gouvernements savent que des référendums seraient négatifs dans de nombreux pays, alors motus et bouche cousue sur le sujet.


  • Philippakos Philippakos 30 novembre 2007 09:50

    Alors, comme l’article est attaqué par les « espérantistes », je me vois forcé de répondre, en développant et en souhaitant éclaicir un peu les choses concernant les langues.

    D’abord si le globish n’est pas une langue, l’espéranto non plus. On a fait quelques progrès en linguistique depuis Zamenhof qui pensait, naïvement, qu’une langue se réduisait à son système de signe. La suite lui prouva que non. Donc, clairement, si vous contestez le globish comme langue, à fortiori l’espéranto l’est plus encore. On peut parler dans les deux cas de langage, comme on parle du langage des signes ou du langage morse, quelque chose qui s’apparente à un code. Une langue c’est autre chose et il faut qu’il y ait des natifs, une culture, pour qu’on parle de « langue ».

    Ensuite vous contestez le chiffre de 1,5 milliard de locuteur anglais (en oubliant que pour près de la moitié c’est une langue maternelle), vous parlez de tests de niveau d’anglais. J’aimerais connaître les tests de niveau d’espéranto pour les 2 millions de locuteurs que vous avancez. Parmi eux, sur ce forum, certains avouent quelques heures de cours seulement (très très bénéfiques, on l’aura compris).

    L’espéranto, en nombre de locuteurs se situe en-dessous de l’albanais, langue du groupe thraco-illyrien, indo-européenne, sans lien avéré avec un autre groupe indo-européen. Les albanais, sous prétexte que leur langue est facile (ce n’est pas le cas rassurez-vous), vont décider que ce sera la nouvelle langue internationale, pour ne favoriser ou défavoriser personne vu qu’elle ne ressemble à aucune grande langue connue. On fera passer un décret et le monde entier, avec une discipline étonnante, parlera albanais. Croyez-vous franchement que les choses se passent comme ça en linguistique ? Vous agissez comme ceux que vous critiquez en pire, c’est-à-dire que, constatant que l’espéranto ne s’est pas développé, vous souhaiteriez l’imposer par décrêt. Mais les langues ne sont pas le fruit de lois et de décisions arbitraires et ça aussi Zamenhof ne l’a pas compris (à son époque il était excusable). Ce ne sont pas les grammairiens qui font la grammaire mais le contraire (vous avez remarqué j’ai écrit cet article avec le concours de mon épouse qui est grammairienne, pour éviter de dire n’importe quoi, comme d’affirmer qu’il n’y a qu’une seule grammaire dans toutes les langues. Chomski parle d’une grammaire élémentaire commune chez l’enfant, pas davantage... et c’est vous qui parlez de manipulation !)

    Vous parlez de propagande pour l’anglais. Qu’êtes vous en train de faire epour l’espéranto ? « En effet, l’anglais a échoué dans sa prétention à être la langue-pont entre les peuples, il se dialectise à grande vitesse et les gens se comprennent à peine, natifs ou pas. » Vous découvrez un des principes élémentaires de la linguistique, pas propre à l’anglais mais à toutes les langues (mais pas langages ou codes). Que dire du français des Antilles ? Vous bloquez sur les 1500 mots du globish. Là encore contresens : les mots se créent quand on en a besoin et le vocabulaire évolue au fil des temps parceque les besoins en mots ne sont plus les mêmes.

    Vous hiérarchisez les langues en parlant de « petit blanc » ou de « petit nègre » en oubliant que le « petit nègre » était un langage de communication et pas une langue native. Dire que l’anglais est fort complexe revient à définir une nouvelle règle grammaticale dont vous avez l’exclusivité : la loi de l’effort maximum (après celle en vigueur qui s’appelle « la loi du moindre effort » et c’est une plaisanterie). On se demande comment une langue aussi complexe que l’anglais a réussi à s’imposer ? Sans doute l’humanité possède un fond de masochisme en elle qui ne demandait qu’à s’exprimer.

    « Le fait que dix verbes en forment plus de dix-mille autres lorsqu’ils sont accolés à une préposition ne facilite absolument pas leur mémorisation, au contraire », c’est le propre des langues agglutinantes dont l’espéranto fait partie que vous critiquez là ? Si l’on vous suit donc, tout de l’anglais est mauvais et il ne s’est imposé que grâce à des méchants qui ont forcé tout le monde à s’exprimer dans ce charabia. Vous affirmez, sans rire, que l’anglais ne se développe pas et... je peux commencer à parler pour vous de « mauvaise foi ». Vous prenez les chiffres qui vous arrangent, occultez ceux qui ne vous arrangent pas, en venez à affirmer des théories qui sont scientifiquement fausses. Par exemple, j’ai dit et répété qu’une langue de communication ne remplaçait pas une langue native, en prenant le latin pour exemple (il n’y a pas eu de contestation là-dessus). Tous les linguistes sont d’accord, et vous nous ramenez le fantôme de la langue mondiale unique, au point qu’on se demande si vous avez lu l’article avant d’écrire les commentaires.

    Pour être à mon tour un peu plus critique, et sans le nommer (il se reconnaîtra) certains parmi les espérantistes ont déjà beaucoup de mal à manier leur langue native. Un faute tous les trois mots, confusion possessif démonstratif, des pluriels systématiquement à contresens, confusion être et avoir, etc, etc... Au point qu’on se demande comment il fait pour apprendre une autre langue, soi-disant logique... Je ne le juge pas et dans deux semaines je fais un article sur l’orthographe... en essayant de comprendre pourquoi elle se délite à ce point-là. Toutefois, quand on donne des leçons de grammaire autant en connaître les bases.

    « la seule chance d’éviter cette profonde injustice d’une langue nationale imposée comme lingua franca d’une Europe qui devait être respectueuse de toutes ses composantes » mais elle l’est respectueuse. Savez vous le casse-tête pour l’UE de tout traduire dans toutes les langues, langue source et cible, avec l’élargissement de l’Union ?

    Pour finir ce long commentaire je dirai (n’y voyez pas de méchanceté, mon fils est dans ce cas) que vous ressemblez à des adolescents qui pensent que c’est au monde de s’adapter à eux et pas à eux de s’adapter au monde (principe de la psychologie de l’adolescent). Vous êtes, avec l’espéranto, dans un rapport de un pour mille face à l’anglais, et ce, malgré votre mentalité expansionniste et votre prosélytisme de tous les instants. A chaque article sur AV en rapport avec les langues, vous monopolisez les commentaires pour ramener l’espéranto, au lieu de vous poser la saine question de savoir pourquoi ça ne marche pas. Et malgré cette infime minorité que vous représentez, vous voudriez que le monde se plie à vos désirs en abandonnant une langue de communication qui, de toute évidence, s’impose pour la remplacer par une langue construite arbitrairement il y a plus d’un siècle, même si c’est avec une grande logique, et qui n’a jamais atteint son but. Ne pas le reconnaître fait aussi partie de votre évidente mauvaise foi.

    Voilà, c’est tout pour moi. Il ya des moments où je ne suis plus si gentil finalement...


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