Aux indignés. Mode d’emploi.
Ajoutez à cela, que d’élections en élections, on tourne toujours autour des mêmes candidats, pour in fine, aboutir (certainement) en 2012 au bipartisme et à l’alternance droite/gauche, sans véritable changement à usage démocratique, et vous avez la vision de ces quarante dernières années catastrophiques sur le plan économique, social et surtout démocratique.
500 signatures obligent, bon nombre de “petits candidats“, n’ayant rien à envier aux “gros candidats“, ni en terme de programme ou de compétence, se voient privés de représentation nationale par ce procédé inique, coûteux, tant en terme de dépenses de temps que d‘argent, mais qui évite à l’UMPS une dispersion des voix en même temps qu’une hégémonie politique douteuse et assurément non représentative autant qu’anti démocratique.
De fait, bon nombre des électeurs choisissent de ne pas voter (abstentionnistes) ou de voter nuls ou blancs. Rappelons à ce stade que : “Lors du dépouillement les votes blancs et nuls sont comptabilisés et sont annexés au procès verbal dressé par les responsables du bureau de vote. Mais ils n’apparaissent pas dans le résultat officiel où ne sont mentionnés que le nombre des électeurs inscrits, le nombre de votants, les suffrages exprimés (ensemble des bulletins moins les votes blancs et nuls). “
Si les électeurs et électrices s’expriment ainsi, c’est qu’ils ne se reconnaissent dans aucun des candidats (es) en lice. Il ne peut être fait abstraction de ces, peut être 20, 30 ou 40 % de citoyennes et citoyens qui se retrouvent “politiquement orphelins“ ! Car parmi ceux là, beaucoup optent pour un vote protestataire en faveur des extrêmes au premier tour, pour se retrouver dans l’impasse au second tour, comme en 2002 dans le duel final désobligeant, CHIRAC/LE PEN !
Cette abstention chronique, et ces votes blancs ou nuls, trouvent leur légitimité à travers la défiance grandissante envers les politiques, mais surtout dans le fait, qu’à ce jour, aucun candidat ne propose quelque chose de foncièrement nouveau susceptible de transcender et satisfaire les demandes du peuple. La démocratie directe étant toujours absente des programmes politiques, quant elle n’est pas tout simplement bafouée !
Faut-il, pour autant, rester les bras croisés, subir et souffrir sans mots dire ? Attendre que la crise et l’orage passent ? Attendre que les banques et les agences de notation, avec l’aval des politiques, achèvent leur travaille de sape et de pillage, ou bien réagir et agir tous ensemble ?
C’est précisément ce qui vous est proposé à travers cet article, sous la forme suivante : Je propose à tous les “petits candidats“ dont je suis (exceptés les dissidents d’appareils politiques) qui, faute de parrainages ne peuvent représenter un certain électorat, aux différentes associations d’indignés, de délaissés, de non représentés, de déçus, de faire une coalition nationale que nous pourrions tout simplement appeler DEMOCRATIE et concentrée autour de cette dernière. En détacher un leader, porte voix de cette sorte de directoire.
Puis, au cours des votes du premier et second tour des présidentielles, procéder comme suit : Mettre dans votre enveloppe une feuille de couleur (très important et autre que blanche), barrée en travers par le mot DEMOCRATIE.
Lors du dépouillement et dans chaque bureau de vote, une personne désignée comptabilisera toutes les feuilles de couleurs. Ainsi, à l’issue de chaque dépouillement, nous connaîtrons précisément le nombre de votants écartés et occultés volontairement du résultat final par le système actuel.
Ce chiffre, exprimé en pourcentage des votants, étant en fait celui des personnes n’ayant pas de représentants susceptibles d’incarner à la fois leurs opinions, leurs visions de l’avenir, ainsi que de la manière de mener les affaires de la France dans le respect démocratique.
Il est raisonnable de considérer, qu’au-delà de 20 % de ces “votes de couleur“, l’élection ne saurait être validée par un conseil constitutionnel qui se respecte, c’est-à-dire autre que ceux qui avaient validé l’élection présidentielle de 1995, ou même celle de 2007 ! Suivez mon regard !
Le but ultime étant de faire pression par le nombre et d’invalider l’élection présidentielle, mais surtout de faire valoir ceux –dont je suis- qui prônent une démocratie directe dès 2012 ou une autre manière de gouverner la France.
L’invalidation sonnant le glas des 500 signatures obligatoires pour faire place à un procédé, certes sélectif, mais égalitaire et surtout démocratique.
Ce nouveau vote, pourrait être, l’avènement d’une démocratie directe, chère à bon nombre de nos concitoyens, pourtant définitivement et volontairement écartée dans le programme des candidats actuels. Tout simplement parce qu’elle ne prêche pas en faveur des cumulards-carriéristes politiques qu’ils sont, ni de leurs intérêts et de ceux de leurs affidés.
J’exhorte également, tous les médias, quel que soit leur couleur politique, de jouer à fond et loyalement leur rôle initial d‘informateur du public en facilitant la liberté d’expression démocratique. Ce qui n’est pas toujours le cas, lorsqu’on connaît le “verrouillage“ le “copinage“, l’allégeance de certains médias pour le pouvoir en place !
Enfin, j’invite toutes les personnes se sentant concernées par cet article à suivre la présente initiative de “vote de couleur“ au cours des deux tours de la présidentielle afin de ne plus avoir à voter pour le moins mauvais des deux finalistes, mais surtout faire entendre notre différence et notre exigence démocratique.
Je terminerai mon propos en plagiant ce manifestant indigné qui avait écrit sur sa pancarte :
“ Ceux qui ne croient pas en l’impossible, sont priés de ne pas décourager ceux qui sont entrain de le faire“ !
Vous pouvez me contacter à l’adresse suivante : contact@lepf.fr.
Démocratiquement.
TONIN Dominique