mardi 29 janvier 2013 - par Patrick Samba

Avis de menace de réaction en chaine à EELV

François Hollande pousse-t-il à la fission d’EELV ?

François Hollande affirma à l’automne 2011, à la suite dit-on d’une injonction téléphonique d’Areva au lendemain de l’accord prévoyant la fermeture immédiate de Fessenheim et venant d’être conclu entre le PS et EELV en vue d’accéder au pouvoir, qu’il ne se sentait aucunement tenu par les engagements de celui-ci. Il donnait ainsi la mesure de ce qu’allait être l’attitude ultérieure de ces deux partis sur la question de Fessenheim. Une attitude teintée de veulerie ?

Puis finalement, semblant faire fi de cette si martiale et courageuse position, à l’occasion du débat l’opposant à Sarkozy il martela, mais en fait bien sûr de manière opportune, qu’il fermerait la centrale avant la fin de son mandat, soit au plus tard en 2017.

L’été passa, avec sa kyrielle de migrations touristiques et en particulier vélocipédique, et dans la suite, faisant preuve d’une grande générosité en termes de délai, il précisa le 14 septembre en ouverture de la Conférence environnementale que cette fermeture aurait lieu fin 2016. Pour finalement assouplir encore sa position quelques jours plus tard et indiquer qu’elle se ferait au plus tard le 31 décembre 2016. Probablement pour ne pas s’enfermer dans une date trop précise et laisser la porte ouverte à une fermeture plus précoce si une réelle opposition devait se faire jour.

Or vendredi dernier il a fait de nouveau marche arrière, dans un pas de danse d’une balourdise, ou mieux d’une gaucherie, qui devient franchement ridicule, autour du passage de l’année 2016 à l’année 2017. Ce sera donc désormais « fin 2016 début 2017 ».

Tout ça probablement pour jouer avec les nerfs des antinucléaires, et en particulier ceux d'EELV, parce qu’effectivement il est tout à fait désopilant de jouer avec eux. Il est vrai que le gouvernement n’a pas besoin des votes EELV à l’Assemblée nationale, que le peuple malien va bientôt porter Hollande en héros, et puis surtout que la situation à Fukushima et au Japon est des plus amusantes, voire carrément comique.

Demain, si l’on suit bien la logique présidentielle, la nouvelle position de Delphine Batho, ministre de l'écologie, devrait donc s’exprimer en des termes de ce style : « C’est à une heure indéterminée, mais traduisant une opinion déterminée, entre le 31 décembre 2016, minuit, et le 1er janvier 2017, 0 heure, qu’aura lieu la fermeture de la centrale de Fessenheim ». Et après-demain : « Finalement dans sa grande mansuétude notre Présimonarque a décidé qu’il fallait octroyer quelques secondes de répit à nos chers concitoyens-travailleurs et néanmoins camarades, bien que désobligeamment cégétistes, de la centrale de Fessenheim ». Et ainsi de suite, jusqu’à bien sûr la veille du premier tour des élections présidentielles de 2017 au cours de la quelle François Hollande annoncera, impérial, la fermeture immédiate et définitive de la centrale de Fessenheim conformément à l’accord passé entre EELV et le PS en vue de conserver ce si chéri Pouvoir. Forcément le jour même.

J’vous dit pas les nerfs des antinucléaires à c’moment là… Et sans doute bien avant.

 

A EELV manifestement le ridicule ne tue pas. (La preuve ? Pascal Durand, le secrétaire national, est toujours en vie !)

Et quelle fut la réaction immédiate et vive d’EELV, empreinte d’un inévitable courroux intarissable, à l’annonce de cette nouvelle reculade sous l’influence du lobby nucléaire du Président et de sa ministre de l’écologie ?

Il y eut tout d’abord la réaction d’Alain Jund, porte parole régional d’EELV Alsace, le 24 janvier, avant tout le monde parce qu'il fait partie des premiers exposés au risque des annonces explosives. D’après les Dernières Nouvelles d’Alsace, il piqua une colère : « Ça suffit ! EDF, Areva et le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) doivent cesser de résister. Ils ne peuvent faire l’inverse des engagements de l’État ! Fessenheim doit fermer le plus tôt possible, pour des raisons de sécurité et parce que c’est un engagement du président de la République »

 

Mais dès le lendemain, Pascal Durand, d'une manière similaire à celle de son ministre auquel il tente apparemment de s’identifier parce que celui-ci après tout est parvenu à devenir ministre et qu’il veut sans doute prouver qu’il peut lui aussi le devenir, signait de son nom un communiqué qui laisse pantois. Cependant d’après sa formulation celui-ci émane à priori de l’instance dirigeante d’EELV.

Le voici (vous êtes priés de ne pas rire) : « Fessenheim : Europe Ecologie Les Verts salue les déclarations claires du Président de la République :

EELV salue l’engagement réaffirmé ce vendredi 25 janvier par le Président de la République de fermer la centrale nucléaire de Fessenheim au plus tard début 2017. 

Ces déclarations lèvent les doutes qui avaient pu se faire jour à la suite de la publication, par le journal Le Monde, d’éléments de nature juridique relatifs à l’état de la centrale. Europe Ecologie Les Verts prend acte de la volonté claire du Président de la République et du gouvernement de maintenir la décision annoncée. 

Dès lors, EELV regrette une nouvelle fois le maintien de travaux coûteux et inutiles sur une centrale programmée pour la fermeture (…) ».

 

Il faut tout de même rappeler que le 18 décembre 2012, en direct de Fukushima, à la question suivante posée par un internaute (à 43’30’’ de la vidéo) : « A votre retour de Fukushima allez-vous, enfin, réclamer l’application de l’accord EELV/PS ? », Pascal Durand avait tout de même répondu : « C’est une bonne question. « Enfin » c’est injuste car on le demande depuis le départ, et on le demande haut et fort, et je suis même allé le demander en tête à tête à Delphine Batho. Bien sûr ! on demande la fermeture immédiate de Fessenheim ! Elle a une valeur symbolique très forte. Mais je n’entends pas évidemment me contenter de ça.(…)Et je reviens de Fukushima avec une motivation encore plus forte alors qu’elle était déjà très forte. C’est un défi majeur »…

 

Sans commentaire.

 

Et puis le même jour survint une parole fortement dissonante :

Ce jour du 25 janvier 2013, qui pourrait devenir historique pour EELV, Denis Baupin, vice-président EELV de l’Assemblée nationale, publiait en effet le communiqué suivant :

« Fessenheim : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

 
D’après le journal « Le Monde » de ce soir, le ministère de l’Ecologie aurait indiqué (dans un mémoire fourni en défense, suite à la plainte de l’association ATPN [Association Trinationale de Protection Nucléaire regroupant des associations et communes françaises, allemandes et suisses]) que la centrale de Fessenheim ne présente pas de risque en matière de sûreté. Si tel était le cas, on se demande pourquoi l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) aurait interdit le fonctionnement du réacteur n°1 au-delà du mois de juin prochain si des travaux extrêmement conséquents n’étaient pas effectués d’ici là pour renforcer sa sûreté ! 

Oui, donc, la centrale de Fessenheim présente des risques de sûreté importants, non seulement du fait de sa vétusté, mais aussi du risque de contamination de la nappe phréatique en cas d’accident, du risque d’inondation par le Grand Canal d’Alsace, et des risques de sismicité. C’est ce qui a conduit logiquement le Président de la République à décider de sa fermeture. Une fermeture qui doit bien sûr s’accompagner de toutes les mesures sociales indispensables pour sécuriser les parcours professionnels des personnels (notamment sur le site pour accompagner sa reconversion) et pour prendre en compte les impacts sur le territoire. 

La fermeture de Fessenheim constituera une première en France. Raison de plus pour ne pas complexifier à l’excès la gestion de cette opération. C’est pourquoi nous estimons totalement contradictoire de continuer de dépenser des dizaines de millions d’euros sur un réacteur destiné à fermer à court terme, et ce d’autant plus qu’EDF a déjà menacé de demander des dédommagements à l’Etat en cas de fermeture de la centrale (oubliant d’ailleurs que depuis des décennies c’est le secteur nucléaire qui n’a survécu qu’à coup de subventions et dérogations aux règles accordées par la collectivité à ce seul secteur énergétique, et non l’inverse). Allons-nous, nous contribuables, devoir payer deux fois pour des travaux de toutes façons inutiles ? 

J’ai interrogé le Président de la Cour des Comptes sur l’absurdité de cette dépense : il s’est malheureusement déclaré incompétent. J’ai interrogé le Président de la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) sur l’opportunité d’un débat public avant que de tels travaux conséquents soient engagés : lui aussi s’est malheureusement déclaré dans l’incapacité de s’auto-saisir. Il revient donc au gouvernement, actionnaire principal d’EDF, de choisir le parcours le plus simple pour fermer le réacteur : ne pas engager des travaux bien trop dispendieux au regard de la durée de vie du réacteur

La pertinence de ces travaux pose d’ailleurs elle-même des questions très importantes. Les nouveaux dispositifs techniques introduits peuvent eux-mêmes fragiliser la sûreté du réacteur. Et ils posent des problèmes en matière de sécurité des ouvriers amenés à intervenir sur le site : l’arrêt du réacteur et son déchargement complet du combustible s’y trouvant apparaissent comme des préalables indispensables si on veut assurer leur radioprotection. 

Au nom de la sécurité des salariés et de la sûreté nucléaire, au nom de la simplification des procédures comme de l’économie des deniers publics, choisissons de faire simple : reconnaissons la dangerosité de Fessenheim, arrêtons d’y investir à corps perdu, et fermons au plus vite cette centrale ».

Autrement dit une réaction pour le moins claire, et qui tranche on ne peut plus curieusement avec le communiqué officiel.

 

Avant cela d’autres responsables EELV n’avait pas été moins clairs. Ainsi Karima Delli, députée européenne, avait menacé par tweet : « Retour de Fukushima : ni silence, ni oubli, à jamais ! ». Et Michèle Rivasi, également députée européenne, dans ses vœux avait tonné : « Des engagements ont été obtenus sous l’impulsion des écologistes, ils doivent donc être appliqués à la lettre par le gouvernement ».

Là-dessus, hier, Noël Mamère (souvent il est heureux qu’il soit là…) en rajoutait une petite couche : « En regardant les centaines de milliers de manifestants défilant joyeusement pour défendre l’égalité des droits, je me disais que si l’on veut créer un rapport de forces utile au changement, on le peut. Et si l’on faisait de même avec le droit de vote des étrangers ? Pour demander la fin du contrôle aux faciès ? Le droit de mourir dans la dignité ? La fin des licenciements boursiers ou la transition énergétique, sans nucléaire et sans gaz de schiste… Elle aurait une autre gueule, la gauche, non ?

 

Avec EELV on n’est jamais à l’abri de surprises. Après la veulerie, le ridicule, peuvent tout à fait surgir des manifestations de profonde dignité.

Mais au final quelle est la direction d’EELV ?

La fermeté et la détermination en vue de la fermeture imminente de Fessenheim ?

Ou l’enfumage dont ils sont devenus spécialistes ?

 

(Un moyen peut-être de le savoir est de leur poser directement la question. Ce soir ont lieu les « 13 voeux pour 2013 d’Europe Écologie Les Verts, à partir de 18h30 au Pan Piper (2-4 impasse Lamier, 75011 Paris). Ils y invitent à un apéritif dînatoire en présence de Pascal Durand, des membres du Bureau exécutif, de Cécile Duflot, de Pascal Canfin et des parlementaires écologistes, ainsi que de différentes personnalités, militant-e-s, syndicalistes, associatifs, journalistes, politiques, chercheurs, etc. Il n’est pas nécessaire de s’inscrire », précisent-ils).

Crédit photos : auteurs inconnus (source : Google). Remerciements.

 



13 réactions


  • jmdest62 jmdest62 29 janvier 2013 09:45

    @ l’auteur

    article un peu long pour nous confirmer que les EELV est un rassemblement de naifs sincères que des arrivistes manipulent pour leurs propres intérêts (Cf : Cécile Duflot)

    Ce rassemblement va inévitablement exploser au moment des municipales.

    @+


    • Patrick Samba Patrick Samba 29 janvier 2013 10:14

      Bonjour,

      cet article vise aussi à montrer qu’à EELV tout le monde est loin d’être naïf, et que l’arrivisme peut y être un comportement fort bien partagé.

      EELV, qui n’a pourtant pas perdu sa capacité à publier des communiqués, reste étrangement silencieux sur une affaire qui devrait logiquement en bénéficier de leur part. Le soutien à Stéphane Lhomme face à la transnationale du nucléaire AREVA devrait pour EELV être naturel. Non seulement parce que les racines de EELV plongent dans la lutte anti-nucléaire, mais également parce que Stéphane Lhomme a été l’un des quatre candidats aux primaires EELV de la présidentielle, une procédure électorale vantée par EELV comme offrant un surcroit de démocratie à la France.

      On attend donc une logique expression, dans la réalité, de toute cette richesse citoyenne.


      Le Parti de Gauche, lui, affirme ses convictions :

      Le Parti de Gauche » (Paris) Procès AREVA contre Stéphane Lhomme

      Le Parti de Gauche » Areva au Niger • Le PG demande que lumière soit faite

       

      Et concernant Fessenheim : 

      Le Parti de Gauche » Fessenheim • La promesse du gouvernement piétinée par... le gouvernement

      Le Parti de Gauche » Fessenheim • En finir avec le chantage à l’emploi

      Le Parti de Gauche » La fermeture de Fessenheim, c’est maintenant !

      Le Parti de Gauche » Nucléaire - Fermons Fessenheim 


    • bnosec bnosec 29 janvier 2013 13:02

      « EELV est un rassemblement de naifs sincères que des arrivistes manipulent pour leurs propres intérêts »

      Enlevez juste le mot sincère et vous aurez tout résumé magnifiquement.


    • Onecinikiou 30 janvier 2013 03:26

      M. Patrick Samba, le Parti de gauche n’affirme en rien ses convictions, il ne fait étalage que de sa débilité profonde, de sa médiocrité, de ses mensonges, et de ses manipulations concernant la sortie du nucléaire. Pour preuve les ramassis de contre-vérités et les monceaux d’inepties qui pullulent dans les liens que vous avez eu le courage de nous fournir, et qui tourne à l’obsession obscurantiste anti-nucléaire. 


      Ce qui me fait dire que le Parti de gauche, avec à sa tête l’ayatollah trotskiste Mélenchon habituel bateleur sur le mode plus à gauche que moi tu meurs (le pauvre devrait se rappeler son soutien à Maastricht), et de tous les coups fourrés de la petite politicaillerie, n’a nullement pour but de déployer une quelconque analyse rationnelle, raisonnable et cohérente quant à la problématique énergétique en France, mais simplement de ramasser les âmes en peine de l’écologie politique du type EELV (on les comprend avec les minables à leur tête qui vont à la gamelle), et de réaliser ainsi un OPA sur ses militants et sympathisants afin de venir grossir les rangs de plus en plus clairsemé du FdG.

      En somme : de la politique politicienne. Minable et dérisoire.

      La question est très simple : par quoi - quelles énergies et technologies - comptez-vous remplacer l’électricité produite chaque année par nos centrales nucléaires, de moins polluant en terme d’émission de CO2 et de moins couteux financièrement en période de crise aggravée de nos finances publiques ? Hum ?

  • Gabriel Gabriel 29 janvier 2013 10:01

    L’écologie n’est pas une politique mais un besoin vital, une nécessité pour la survie de l’espèce. Que celle-ci soit récupérée afin d’asseoir un pouvoir n’est rien d’autre qu’une vaste escroquerie. L’écologie n’a pas de couleur, elle n’est ni de droite, ni du centre et ni de gauche et la question de prendre toutes les décisions en fonction de leurs impacts sur l’environnement ne devrait même pas se poser mais être une évidence. On parle ici de l’air qu’on respire, de l’eau et de la nourriture que l’on consomme etc… et non de l’élection d’un fonctionnaire gouvernemental qui changera d’étiquette en fonction de la force des courants d’air médiatiques.


  • alinea Alinea 29 janvier 2013 11:32

    Dommage, en faisant une fausse manip’, j’ai perdu un texte intéressant de Corine Morel-Darrieux qui date de novembre 2011 où elle décèle déjà pas mal d’ambiguïtés de la part d’EELV !
    Je donne quand même le lien de son blog :
    http://www.lespetitspoissontrouges.org/
    Merci pour cet article détaillé et « éclairant » !!


  • Fred94 29 janvier 2013 12:17

    EELV, NPA et le FDG vont cesser par abus de technocratie ou par manque d’idées républicaines. La vraie gauche doit se rassembler, en faisaint taire les égos, autour d’un projet durable pour proposer aux municipales.

    Exemple :
    Application du droit au logement du droit à se nourrir et à se vêtir (réquisition si nécessaire)
    Réforme de l’éducation nationale vers une éducation citoyenne
    Réforme de l’activité professionnelle (partage du travail, formation, abolition des contrats précaires, ...)
    Séparation de la banque de dépot et de la banque d’investissement
    Taxe sur les transactions boursières
    Gratuité des transports en communs
    Réforme de la fonction publique et politique

  • rocla (haddock) rocla (haddock) 29 janvier 2013 14:44

    une éducation citoyenne c ’est la CGT qui défile de République 

    à Nation panneau en l’ air d’ une main et fiston de cinq ans de l’ autre . 

    Direct le gamin voit que la vie c ’est revendiquer . 

    Cacomme quand ils arrivent en classe ils disent au prof va te faire 
    mettre connard .

    • Patrick Samba Patrick Samba 29 janvier 2013 14:56

      Houlà Cap’tain, on a le moral en berne ? Disparu l’humour, excès d’aigreur, l’ulcère n’est pas loin. Je me tâte à replier un tel commentaire où l’injure prédomine, sans parler de la bêtise.


  • Fred94 29 janvier 2013 19:45

    Votre question reflète bien le malaise de l’utopie République, à savoir : ne pas avoir de définition pour ce mot à la fois simple et caractérisé Citoyen. La société républicaine est à construire tout comme la citoyenneté avec des opinions communes pour fond telles que la liberté, l’égalité et la fraternité. Ceci n’est pas difficile à mettre en place, il faudrait simplement que les egos se taisent pour qu’il y ait un rassemblement universel.

    Votre remarque reflète également la pensée politique contemporaine qui est de critiquer de manière non constructive au lieu de proposer ou/et de contre-proposer afin de débattre. 

    • Croa Croa 29 janvier 2013 23:52

      Citoyen : Sujet naïf aimant défiler.

      Il existe des citoyens d’élites un peu moins naïfs reconvertis dans l’arrivisme politicien et les arrangements. 


  • Fred94 30 janvier 2013 12:11

    L’ironie ne mène qu’à une chose, la stagnation intellectuelle. L’heure n’est plus à donner des définitions de ce qui existe car obsolète mais de donner un sens à l’avenir en déterminant ce qui est à construire.


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