mardi 8 juin 2010 - par Julien Arlandis

Le syndrome du larbin

I) Définition

Chez un individu, le syndrome du larbin est un comportement pathologique visant à prendre systématiquement la défense des classes les plus favorisées au détriment de celles dont il est issu. Ce syndrome diminue les capacités d’analyse du larbin et se traduit par un blocage psychologique l’incitant à agir préférentiellement contre ses propres intérêts au profit de ceux qui l’exploitent.


II) Analyse des symptômes

L’amour démesuré qu’affiche le larbin à l’égard des patrons, des rentiers ou des milliardaires, est l’acte de foi qui structure son discours. Le larbin agit sans discernement de ce qui pourrait être bon pour lui, il intellectualise le débat pour tenter de nous convaincre que piocher chez les riches est toujours la pire des solutions, quand bien même il en serait bénéficiaire. Les arguments économiques qu’il invoque inlassablement n’ont pas servi à forger sa conviction, le syndrome du larbin est malheureusement une vocation qui se trimbale dès le plus jeune âge et contre laquelle il n’existe aucun remède. Le larbin n’a pas choisi d’aimer les riches, il aime les riches parce qu’il est un larbin. De tendance nettement libérale le larbin est celui qui vous vante les bienfaits du bouclier fiscal alors même qu’il ne paye pas d’impôts. C’est encore le même larbin qui voudrait réduire ou supprimer l’impôt sur la fortune même s’il sait qu’il ne sera jamais concerné par la question. Un écervelé victime du syndrome du larbin n’a pas de conscience politique, il vote instinctivement dans l’intérêt de ceux qui l’exploitent pour s’attirer leur bienveillance. Le larbin estime que l’argent qui lui fait défaut, est beaucoup plus utile dans le coffre d’un riche qui pourra ainsi le réinvestir beaucoup plus utilement qu’il ne l’aurait lui même dépensé. Le larbin cautionne tous les sacrifices et les plans d’austérité dont il pourrait être l’objet comme la baisse des salaires, ou encore l’augmentation de l’âge de la retraite même si son travail ne lui convient d’aucune façon et que ses maîtres ne lui offrent aucune perspective d’améliorer sa condition.


III) Hypothèses sur l’origine du syndrome

Deux théories principales s’affrontent pour expliquer l’origine du syndrome : la thèse génétique et la pathologie mentale.
Après des siècles d’esclavage et de féodalité, les larbins pourraient être le produit d’une sélection artificielle des soumis par leurs maitres. La transmission génétique des caractères aurait favorisée la sélection d’une souche vivace de larbins domestiques au profit d’une nouvelle espèce de primates : l’homo larbinus.
Selon cette hypothèse le mécanisme en œuvre serait similaire à la sélection des chiens et des chevaux mais directement appliqué à l’homme.
Pour les tenants de la pathologie mentale le caractère héréditaire n’est pas retenu, il s’agirait plutôt d’un trouble qui se développerait dès l’enfance. Le processus s’aggraverait au passage à l’âge adulte lorsque le sujet prend conscience de la médiocrité de sa condition, le larbin développerait des stratégies inconscientes visant à restaurer un équilibre cognitif pour justifier l’acceptation de sa subordination. Le larbin finit ainsi par s’identifier à ses maîtres en s’imaginant appartenir au corps social qui l’exploite.


IV) Quelques exemples

Le larbin réagit vivement à toute discussion qui ose remettre en cause les privilèges des plus fortunés, incapable de se livrer à une argumentation convaincante, ses messages distillent la peur et les intimidations dont il est l’objet. En réaction le larbin brandit instinctivement une succession de termes caractéristiques qu’il essaye de glisser dans son discours tels que : communisme, bolchévisme, tirage vers le bas, la Stasi, Corée du Nord, isolement, dictature socialiste, évasion fiscale, paupérisation, millions de morts...
Les quelques messages qui suivent portent la quasi-signature "littéraire" d’un larbin digne de ce nom :

- Les riches il faut les bichonner, les câliner, si on les spolie trop ils s’installeront ailleurs.

- Le Bolchévisme ? Non merci les Russes ont essayé en 17...

- Comme en Corée du Nord ou au Zimbabwe ?

- La fortune de Bill Gates ? Ça fait 3 pizzas par Africain et après on fait quoi ?

- Si les riches disparaissent on pourra plus leur vendre des produits de luxe !

- Ma patronne paye trop de charges !

- Les parachutes dorés c’est une compensation pour dissuader de saboter davantage l’entreprise, divisé par le nombre de salariés ça fait beaucoup moins que dans une seule poche.


V) Population affectée

Le syndrome du larbin ne prolifère pas seulement chez les plus démunis intellectuellement comme on pourrait le penser, il affecte une large fourchette de la population sans corrélation apparente avec le niveau d’étude (20% de la population pense faire parti des 1% les plus riches). Les larbins sévissent en masse sur les forums d’économie dont l’étude de cette discipline semble en aggraver les symptômes. Le paysage politique avec l’élection d’un président au service des ploutocrates révèle un seuil de contamination critique dans la patrie des droits de l’homme. La situation est grave mais peut-être pas complètement désespérée et les symptômes ne cessent d’évoluer au fil de l’actualité, aussi aidez-nous à maintenir et à diffuser ce document pour lutter efficacement contre ce fléau des temps modernes.


Pour la santé publique.
 


135 réactions


  • jako jako 8 juin 2010 11:56

    J’ai bien aimé, merci


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 9 juin 2010 00:24

      @ Jako :  Ne pas négliger ce qu’a de rassurant cet abaissement qui ne procure aucun autre avantage que la satisfaction perverse de sentir qu’on est à sa vraie place le front à terre, aux pieds de ceux qui, de droit divin, donnent des ordres. 

      C’est la prise de conscience résignée de sa propre médiocrité .  Ce que Gogol appelait la bassesse gratuite... Quand on est sûr qu’en soi on ne vaut rien, on peut se fondre dans un groupe, lumpen et se sentir tout puissant. C’est le chemin qu’est a prendre l’Amérique, sans meme s’en apercevoir..


    • Le421... Refuznik !! Le421 3 mars 2017 09:44

      @jako
      Et toujours d’actualité en 2017... Pire que jamais !!


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 8 juin 2010 12:01

    T’ as aussi le syndrome du connard qui traite de larbin celui qui a une autre forme de pensée que lui .


  • Alpo47 Alpo47 8 juin 2010 12:20

    Si l’on combine les résultats des expériences de Milgram et de Asch, on a tous les éléments pour comprendre comment manipuler les consciences et opinions.

    On peut comprendre (sans pour autant approuver) que les privilégiés viennent défendre leur condition et avantages, mais j’ai moi aussi beaucoup plus de mal à comprendre que d’autres qui en sont très loin et « rament dans leur coin » s’expriment également dans ce sens.

    Ainsi, au vu de maintenant 3 ans d’expérience Sarkozy, on peut voir, sans aucun doute, que sa politique est tout au service des privilégiés. Comment se fait il qu’il y ait ENCORE 30% des gens pour le soutenir ?

    Soumission et conformisme.
     Et si peu d’entre nous sont à même de faire les liens, les politiques et leurs conseillers, eux, les connaissent fort bien.


    • PAS GLOP PAS GLOP PAS GLOP PAS GLOP 8 juin 2010 12:47

      "Ainsi, au vu de maintenant 3 ans d’expérience Sarkozy, on peut voir, sans aucun doute, que sa politique est tout au service des privilégiés. Comment se fait il qu’il y ait ENCORE 30% des gens pour le soutenir ?"
      Très simple sur 100 personnes interrogées, 100 ont la carte de l’UMP.


    • gimo 9 juin 2010 09:27

      Soumission et conformisme.



      Allez on va être gentil !!   70% des fonctionnaires son des lardins
      et autre qui ne comprennent  rien et ne veulent pas comprendre
       que seul le bout de gras et qu’lis s’ accrochent pour le garder 
      et le fric qui entirent pour qui le fric est un dieux pour eux
      et sur agoravox on peut penser que le même % EST DE MISE

  • Gorg Gorg 8 juin 2010 12:54

    @L’auteur
    Excellente analyse. Il y a longtemps que j’ai constaté cela mais je ne l’aurais pas aussi bien formulé. Chapeau l’artiste ....


  • slipenfer 8 juin 2010 13:23

    Heureusement qu ’il y as des patrons pour nous donner du travail.
    La preuve dés qu ’une usine ferme, ils ne pensent qu’ a picoler.
    On devrait supprimer le RSA pour obliger les faignants a bosser.
    Le smic c’est bien, sinon tout le monde aurai des 4x4 et des Ferrari.
    Lorsque que l’on donne de l’argent a des pauvres, ils dépensent tout.
     
    Lien


    • Graindesable Graindesable 8 juin 2010 16:28

      Il faut dire qu’un euro est vite dépensé. Des milliards ça met un peu plus de temps.


    • insomnia 8 juin 2010 21:37

      @ slipenfer

      C’est de l’humour à deux balles ? Ou vraiment, vous avez tout compris, en rien !
      Don de la Vega restez dans votre sphère... Vous polluez !


  • mokhtar h 8 juin 2010 13:51

    @ A l’auteur, Julien Arlandis

    Sauf les mouchards et les gendarmes
    on ne voit plus par les chemins
    que des vieillards tristes en larmes
    des veuves et des orphelins.
    Paris suinte la misère,
    la mode est aux Conseils de guerre,
    et les pavés sont tous sanglants.

    Ce sont les paroles d’une chanson qui était sortie après les répressions sanglantes de la Commune de Paris dans en mai 1871 ou, au cours de la « semaine sanglante », les forces de Thiers, des escadrons de la mort massacrèrent au moins 30 000 parisiens, hommes, femmes et enfants, et firent probablement 20 000 victimes de plus dans les semaines suivantes.

    Après les tentatives avortées de révoltes ou révolutions sociales ou anticoloniales ou contre un ordre injuste établi, il y a toujours des représailles DEMESUREMENT SANGLANTES, pour donner l’exemple. De quoi tétaniser la foule et les masses et les emplir de crainte, et de peur physique. De quoi imposer la sopumission, l’acceptation du sort, et ensuite la légitimation du nouvel ordre par le biais de l’école, des Eglises, de la conscription, de l’organisation des entreprises. Et, par suite, l’apparition de traitres, de larbins ou même de groupes alliés avec l’ordre établi.
    Le peuple allemand a bien élu Hitler démocratiquement et l’ suivi jusqu’au bout. Le peuple américain a bien réélu Georges Bush alors qu’il s’était engagé en Irak pour une deuxième guerre. L’un des plus grands problèmes pour les mouvements de résisitance palestiniens est bien le grand nombre de collaborateurs palestiniens à la solde de l’armée israéelienne : çà se comprend , devant les exactions israéliennes, des générations palestiniennes voient les choses inchangées et passent dans le camp ennemi, devant un sort DONNE pour implacable et INÉLUCTABLE, SANS AUCUN RECOURS NI ESPOIR DE CHANGEMENT.
    Un sort donné pour éternel qui n’a de solution que la mort ou la soumission, donc l’acceptation et ensuite la légitimation
    J’ai lu ici-même à Agoravox qu’au cours de la guerre 39-45, la collaboration en France avec l’armée allemande était plus que consistante
    Le phénomène colonial a pu se maintenir quelques décennies grâce à des massacres collectifs en représailles à toutes les révoltes parfois des massacres par dizaines de milliers comme la révolte Mau-Mau au Kenya, ou la révolte de l’Est Algérien en 1944.
    Devant de telles situations, c’est le désespoir donc généralement la soumission et beaucoup de larbinat. Surtout quand cela dure et quand les gens n’en voient pas la fin

    La littérature regorge d’histoires d’intendants de domaines agricoles plus impitoyables que le maître des lieux, d’adjudants plus durs que les chefs des armées ou des contremaîtres d’ateliers ou d’usines plus farouches que le patron.

    Tout cela constitue le terreau du larbinat.


    • Alpo47 Alpo47 8 juin 2010 16:23

      La révolte violente ne peut pas être la solution, mais il y a toujours une solution.

      Il est encore bien trop tôt ...


    • perlseb 8 juin 2010 19:16

      Ne parlez pas d’élection comme d’un processus démocratique. La démocratie, c’est le peuple qui gouverne. Voter pour quelqu’un qui vous représente n’a rien de démocratique. C’est de l’oligarchie déguisée car les oligarques n’ont plus qu’à acheter une seule personne pour piloter le peuple entier.

      Si en 2012, nous avons Sarkozy et DSK au deuxième tour, pendant 5 ans il faudra faire avec l’un de ces 2 là, et ça ne sera pas du tout dans notre intérêt. Et tout le monde a peur de voter pour des petits partis au premier tour (voir l’extrême droite au second tour de 2002). Donc nous n’avons pas le choix du tout : le bulletin de vote, c’est du PQ.


    • insomnia 8 juin 2010 21:42

      @ Julien Arlandis
      Vous avez beaucoup d’humour dans votre article, et de plus il est excellent !
      Bravo


    • gimo 9 juin 2010 09:58

      periseb


      merci !!!!!!!!
       pour arborer à ma thèse sur le vote t’as tout compris  merci

      dommage que d’autres rêvent  encore
       MIEUX QU ’UNE révolution violente et aveugle
      une manifestation monstre
      En essayer d’arrêté de travailler  et tous dans la rue 
      avec un message clair et spécifique (nous refusons ce système politique ) point
      au moins 50% DES CITOYENS 
      ALORS cela sera radical et plus efficace que le vote et les politiques font dans leur froc
      et seront obligés d’agir autrement que ce qui font aujourd’hui
      et écouteraient les citoyens  sur !!!   
      Mais bon : !! peut être que je suis trop optimiste !!


    • dom y loulou dom 9 juin 2010 11:33


      très bien, en effet. Jarteons donc toute possibilité de construire AVEC les forces en présence.

      Un ou deux mois de grève générale, universelle et les Bilderberg seraient à terre priant les ouvriers à genoux quîls veuillent bien reprendre leur travail... puisqu’ils ne produisent rien eux-mêmes. Si toutefois les armées impériales n’ont pas déjà piétiné tout le monde.


      et ensuite ?

      le combat des coqs, comme après la révolution française...

      aboutissant finalement à l’imperator Napoléon. après le passage des armées aussi, les marchands d’armes sont contents, leurs actions flambent.


      les larbins ont cela de commun, toutes couches sociales confondues, tous bords politiques choisis, de croire qu’on devient un être entier par élection des masses, qu’on s’éveille parce qu’on compète à donf... qu’on court plus vite et saute plus haut...

      les larbins font bien de rester devant la télé, elle leur dit tout ce quils ont besoin de savoir : absolument rien, puisqu’ils aiment croire tant de choses.


      Ils aiment supputer et décréter, pas apprendre, et se privent ainsi de la seule manière de progresser qui soit.


      On ne construit pourtant pas une société en voulant la détruire ou en croyant qu’on peut faire ce qu’on veut de la réalité, mais on essaie de fortifier ce qui y est bien et en nourrissant nos qualités. Pas en insultant l’être.


      Pas en se disant qu’on sera enfin heureux quand tel groupe de gens sera mort ou tel autre définitivement disloqué ou en prétextant qu’un autre est responsable de nos faits et gestes, qu’il serait donc dieu en personne et que donc on pourrait aussi bien être dieu à sa place. 


      Les médias font penser le long de lignes absolument inexistantes, les larbins adorent l’irrationel et « nous franchirons les limites de l’impossible !! »

      Tous les possibles en souffrent.


      N’avaient-ils pas décrété qu’ils entreraient au ciel par un lynchage libérateur ?


      Une bonne logique de base fait parfois curieusement défaut. 


    • dom y loulou dom 9 juin 2010 11:51

      c’est voter sur des idées qu’il faudrait, pouvoir prendre les décisions politiques par le vote 

      et non élire des gens qui devienennt immanquablement des marionettes des Bilderberg sous leurs lobbys et pressions monstrueuses.


    • perlseb 9 juin 2010 12:28

      Dom a raison de tempérer et gimo est effectivement optimiste.

      Il n’y a aucun état démocratique dans le monde d’aujourd’hui, j’en suis convaincu (où est l’autogestion en entreprise, le mutualisme, la démocratie directe pour les actions et non pour une représentation sans compte à rendre ?).

      Cependant, une révolution changerait quoi ? Cela remettrait effectivement les pendules à l’heure pour un temps (on couperait les têtes aux oligarques,...). Et après ?
      « Les aspirations des pauvres ne sont pas éloignées de la réalité des riches », Pierre Desproges.

      Donc une révolution, c’est un tour sur soi-même : on est reparti et on recommence avec un système inégalitaire qui parait plus égalitaire uniquement parce que l’on a fait table rase. Les hommes sont tous cupides et incapables, une fois riches, de savoir quel est le stade de l’indécence. D’ailleurs qui peut définir un tel stade ? Dès qu’il y a des inégalités, le pouvoir peut être acheté et les déséquilibres ne font que s’amplifier avec le temps.

      Je pense que la démocratie n’est possible que sur une égalité stricte des revenus mais personne ne veut de cela. La plupart des gens ne travailleraient plus considérant que le système n’est pas valorisant. Nous ne sommes pas prêts pour la démocratie. Le serons-nous un jour ? J’en doute, car cela fait plus de 2500 ans que ce mot existe et l’humain est peut-être encore plus cupide et égoïste avec nos sociétés matérialistes.

      D’ailleurs, pour en revenir à l’article, vouloir l’égalité c’est aussi refuser d’être un larbin. En fait, sans larbins, le système ne pourrait pas être inégalitaire : habiter dans un château avec des rats n’est pas plus agréable que de vivre dans un HLM entretenu. Si les gens, par fierté, refusaient de rendre service aux riches (= d’être un larbin), personne n’aurait intérêt à être riche.


    • Fredfromlondon 10 février 2012 11:22

      Celui qui a compris le concept de larbin et de dés pipés a une avance considérable sur l’évolution et je l’accueil comme un frère.

      Nous vivons un détournement du réel même le plus sale, dégueulasse, horrible des cafards a un toît et de la nourriture gratuite en quelques heures et surtout le plus précieux la liberté celle que nous n’avons pas, celle que nous ne connaitrons peut-être jamais si nous nous oragnisons pas. Voici mon plan :

      C’est un co-projet et un co-développement a vertus humanistes qui permettra dans un soucis d’entre-aide, une remise en liberté hors du sytème capitalistique toute en y conservant une porte battante, ou chacun sera libre d’aller et venir mais aura assuré l’essentiel, le sacré dans la vie et un asile sain, perain et chaleureux disponible a chaque instant : autonomie et échange, l’argent n’existera plus ou selon les nécessités individuelles.

      Tu trouveras plus de détails dans le groupe Facebook : ET QU’EST CE QU’ON FAIT MAINTENANT ?

      Projet UN AN POUR UNE VIE
      Décroissants en ressources et de croissants en vie

      Projet UN AN POUR UNE VIE : développement d’un village autonome en quasi tout et ensuite échange de temps au lieu de l’argent. Tout le monde s’entre-aide comme dans l’émission « TOUS ENSEMBLE » et ensuite on a les conditions d’une vie stable à vie (porte ouverte sur le capitalisme, va et vient possible). Une fois le parc autonome créé chacun vit sa vie comme maintenant mais moi person sur mon parc je choisirai et je serai choisi par d’autres car je veux évoluer entouré de gens sains et humains.

      [email protected]

  • JohnJohn JohnJohn 8 juin 2010 15:04
    Bonjour, votre article me fait penser à un livre de Thomas Frank. Pourquoi les pauvres votent-ils pour le parti des milliardaire (GOP / UMP) ?Résumé : Il y aurait un noyau dur (1/3 de l’electorat) qui voterait invariablement pour le « pire » des parti présent, celui symbole de la puissance. Ce noyau dur aurait conduit le NSDAP au pouvoir, comme Bush, en violation de leurs propres intérêts. Seulement pour la jouissance de voter pour le camp de la force. What’s The Matter With Kansas ?

    Thomas Frank

     Le comté et l’Etat les plus pauvres des Etats-Unis ont largement réélu M. Bush le 2 novembre dernier. Le comté, par 82,96 % des voix, l’Etat (la Virginie-Occidentale), avec plus de 56 % des suffrages. Pour comprendre cette bizarrerie apparente (un groupe social qui vote contre ses intérêts économiques), Thomas Frank a enquêté dans son Kansas natal. Là-bas, il a vu s’exaucer le rêve des conservateurs : une fraction de la classe ouvrière soutient désormais la droite, lui permettant ainsi de démanteler les protections arrachées autrefois par le monde ouvrier.

     L’explication n’est pas seulement religieuse. L’insécurité sociale déchaînée par le nouveau capitalisme conduit une partie du prolétariat et des classes moyennes à rechercher la sécurité ailleurs, dans un univers « moral » qui, lui, ne bougerait pas trop. Ils votent alors pour les républicains, architectes de la révolution libérale et de l’insécurité sociale qui en découle, mais conservateurs sur le terrain des « valeurs traditionnelles ». Et qui savent mettre l’accent sur des manières d’être (ou des affectations) humbles, pieuses, simples, patriotiques et anti-intellectuelles d’autant plus performantes que la gauche, elle, demeure associée à l’expertise, à la morgue, au cosmopolitisme et au mépris du peuple. En mettant en veilleuse les questions de classe, les démocrates ont donc enflé les voiles d’un poujadisme culturel dont ils sont aujourd’hui les victimes.

    Article écrit par Serge Halimi (Source)

    Site présentant plein de petits articles riches à propos du livre

  • Serpico Serpico 8 juin 2010 15:34

    Bravo !

    On connaît des variantes de ce syndrome : les avatars de l’oncle Tom, ceux qui tombent à bras raccourcis sur leurs co-religionnaires ou sur les gens de même origine qu’eux, histoire de montrer leur niveau d’intégration ou pour la faciliter ; les indémontables, qui soutiennent une chose et son contraire en moins de 30 minutes « qu’un crime c’est affreux et qu’ils ne le cautionneront jamais mais dans ce cas ça s’explique » ; les victimes d’insultes racistes qui ne « voient pas de quoi vous parlez-untel-est-mon-ami-il-ne-m’a-pas-insulté »....etc.


    • mokhtar h 8 juin 2010 16:15

      @ Effectivement, Serpico
      Je les appelle généralement les contremaitres du colonialisme. Ceux qui ont vécu dans des pays sous domination coloniale connaissent très bien.


    • Francis, agnotologue JL 9 juin 2010 09:51

      @ Mokhtar, ceux dont vous parlez portent un nom : les compradors.


  • Hijack Hijack 8 juin 2010 15:40

    Il y a toutes sortes de larbins :

    - les larbins des forts.
    - les larbins des puissants.
    - les larbins des plus riches, des patrons etc ...
    - les larbins des plus connus, célèbres etc...
    - les larbins des médias surtout tv, donc la pub etc ...

    Bien évidemment, les plus graves sont les larbins qui pensent qu’à tous les coups le puissant a tjrs raison.
    Un bon exemple, le 11/09 ... où bcp pensent tjrs que la version fabulo/foireuse, appelée version lol officielle ... est obligée d’être vraie ... même si les agents de la dite commission la dénoncent à présent.
    J.C Paye, sociologue belge a dit à propos du 911 : Les USA donnent toutes les preuves logiques pour qu’on ne les croit pas ... mais la psychose prévue est crée et tout roule donc !


    • mokhtar h 8 juin 2010 16:12

      @hijack
      Pas si vite.
      Dans tous ceux que vous citez là, il y en a des convaincus, et des virulents.
      Il y en qui ne le sont pas congénitalement, mais qui n’en peuvent mais.
      Il y ne qui ne le sont pas congénitalement, mais qui marchent avec le plus fort. Et qui ne se décident pas à la rupture, par lâcheté, par cupidité, par ambition, par peur de l’avenir, par sentiment d’impuissance. Et d’autres encore qui vous dénoncent au moindre mot de révolte : parmi cette catégorie, beaucoup de journalistes.
      Parrmi cette catégorie là,beaucoup d’hommes dits de science, des minables promus pour la défense et illustration de la science et de la pensée officielles, mais qui n’arrivent pas à la cheville d’hommes de science géniaux.


    • gimo 9 juin 2010 10:14

      LARBIN !!! traduction exacte et réellement juste = un  lâche en puissance

       dans tout les sens du mot

      larbin = rien  le grand vide dans sa vie  donc il espère par son lèche botte
      un petit retour  pour croire être consistant et être quelqu’un

    • Hijack Hijack 9 juin 2010 17:49

      Bien entendu, rien n’est fixe ...

      On peut avoir dans les listes de larbins de tous poils, des hommes très instruits et cultivés ... se pensant rebelles et n’être que des larbins de premier choix ... et des hommes très peu instruits et être de vrais rebelles.
      Pour le 11/09, je donne un bon exemple : Marc Edouard Nabe qui se croit rebelle et c’est vrai ... et à force de l’être, tombe dans le bien pensant ! Comme quoi, rien n’est figé.
      Pour Nabe, c’est assez grave, historiquement , il restera le rebelle qui s’est couché là où les moins rebelles commencent à avoir des doutes.


    • Hijack Hijack 9 juin 2010 17:50

      Je suis assez d’accord avec toi, sauf que parfois ça peut être autre chose, comme le cas Nabe que je cite plus haut.


  • Louise Louise 8 juin 2010 15:45

    Le syndrome du larbin, tel que l’auteur le décrit, parait essentiellement « économique ».

    J’ai constaté qu’il s’agit surtout (pour le larbin) de se faire aimer du chef, qui peut être un « petit chef ». C’est un peu différent du lèche-botte, car celui-ci n’est pas sincère, alors que le larbin l’est.

    Le larbin (comment dit-on au féminin ?...) s’attache à un(e) supérieur(e) hiérarchique, lui rend mille petits services, très gentiment. Il n’offrirait pas les mêmes à ses « égaux »...

    Mais tous les supérieurs ne se prêtent pas à cette situation qui est abusive. Là aussi, il existe un type de personnes qui acceptent d’être mises sur un piédestal par UN larbin, et qui en tirent profit. J’ai souvent vu de ces « couples larbin-profiteur », ça fonctionne... Les serviteurs dévoués, ça existe ! et bénévoles...ou presque. En fait le larbin vit un peu la vie de l’autre qui a une personnalité plus forte.


  • frédéric lyon 8 juin 2010 16:19

    Très bon article qui nous a permis d’apprendre de qui l’auteur est le larbin !


    • William7 9 juin 2010 09:53

      Ras-le-cul de la pathologisation de l’adversaire politique.

      Les libéraux sont déjà suffisamment emmerdants avec leur pathologisation-infra-humanisation des socialistes et autres marxistes (ils sont jaloux, loosers, envieux, et autres conneries bien connues).

      On n’a pas à jouer le même jeu. la critique politique se suffit amplement.


  • Vipère Vipère 8 juin 2010 16:26

    A l’auteur

    Article intéressant !

    Et si le larbinisme ne relevait d’aucune pathologie, pas même d’un atavisme, mais d’une politique volontairement discriminante, séparant dès le berceau, les riches des pauvres pour alimenter des pans entiers de larbins et leur renouvellement à travers un vaste formatage d’une jeunesse, issue des milieux populaires, dans un programme étatique, perennisé par l’Education Nationale, afin de transformer des esprits vifs, peu enclin à l’obéissance, en individus, inaptes au commandement afin qu’ils servent de force de travail aux classes dirigeantes.



    • Lucien Denfer Lucien Denfer 9 juin 2010 18:45

      commentaire très subversif mais pas inintéressant. 

      La vipère, malgré sa reptation pas rigoureusement sinusoïdale et le dégout qu’elle pourrait inspirer, ne manque certainement pas de jugeote ni de suite dans les idées. 



    • Fredfromlondon 10 février 2012 11:55

      Cela s’appel la pyramide maçonnique, la plus grand illusion jamais réalisée sur terre, un vrai leurre. les dés sont pipés observez bien ce qu’ils se passent, les dés sont pipés, la partie est truquée


  • Anonymous Republic Punisher Rigel 8 juin 2010 16:28

     smiley tellement vrai et tellement ironique ! Je me suis lolé ma race ! Le larbin virait donc une fuite en avant son être vers les classes supérieures smiley
    En résumé entre les vrais enflures, les connards, les larbins et les crétins on est pas sortis de l’auberge c’est ça ?


  • Lucien Denfer Lucien Denfer 8 juin 2010 17:00
    Vous devriez compléter votre définition en remplaçant « classes plus favorisées » par « maitres ». D’ailleurs on trouve des larbins dans toutes les classes sociales et on fabrique facilement du larbin en exerçant une violence physique ou psychologique intense. 

    Pour ce qui est des symptômes, la aussi il manque l’accent sur les plus importants qui sont la peur et le stress. Le larbin est terrorrisé et réagi de la même manière que les souris d’Henri Laborit face à une mise en échec répétitive, à la différence notable que les larbins ont une échappatoire supplémentaire que les souris n’ont pas. 

    Plutôt que de continuer de ressentir le stress et la peur indéfiniment, ils peuvent fuir en intégrant la cause de leur maître et se transformer à leur tour en mini-dictateur, preuve s’il en est que le baton qui tabasse possède bien deux cotés. 

    L’autre point commun des larbins avec les souris de laboratoire soumises au stress, c’est qu’ils ont une limite finie quand au nombre de mise en échec qu’ils peuvent supporter. Limite qui varie notamment en fonction du type d’individu et du larbinat dans lequel il exerce sa charge. En général, au bout d’une dizaine de mise en échec, le larbin commun verra sa volonté totalement détruite et se soumettra à la volonté de son maître. 

    En défense des larbins l’honnêteté exige d’indiquer cette remarque de Laborit qui prend ici tout son sens :

    « Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change »

  • Marc Viot Marc Viot 8 juin 2010 17:04

    Larbin, larbin, c’est très dévalorisant pour des bougres qui se donnent tant de mal pour lceux qu’il aime.


    Et puis tous les larbins ne sont pas idiots, vous en avez beaucoup qui défendent des valeurs qui ne leur sont pas aussi utiles qu’à leurs maitres, mais qui leur rapporte quelques miettes et leur permettent au moins de ne pas détourner la tête face au miroir que leur offre leur quotidien.

    Bon ok, le larbin se ment souvent, mais que voulez-vous, il a bien le droit d’adhérer à une construction mentale qui n’a d’autre objet que le protéger.

    Et vous, « méchant », vous essayer de détruire sa belle cuirasse en l’humiliant. Voyons, cela ne me semble pas très humain smiley

    Donc voyons, je vois plusieurs catégories de larbins :
    - les victimes qui se protègent
    - les bourreaux (un riche peut être lui même son propre larbin ou celui de l’idéologie de sa classe sociale) qui attaquent les victimes en les humiliant 
    - les sauveurs qui essayent de sauver les deux premiers à toute force en s’oubliant lui-même

    Alors, essayons de trouver autre chose :
    courtisan - flatteur - vassal - masoréaliste - fataliste - ? 

    à vous smiley

    • Marc Viot Marc Viot 8 juin 2010 17:39
      « Les victimes d’hier sont les bourreaux de demain. » Victor Schoelcher 

      Triangle dramatique : description et comment éviter de retomber encore une fois dans le piège des « révolutions »
       

  • gaston gaston 8 juin 2010 18:01

    je ne sais pas si le contenu de cet article est très...« Scientifique »
    (mais quand on entend un Claude Allègre...) ,cela dit , à 65 berges,
    j’ai rencontré beaucoup de monde qui correspondrait assez bien
    « au syndrome du larbin »,et ce,dans le monde ouvrier auquel
    j’ai toujours appartenu,et qui reste le mien.Je ne sais pas
    si la génétique y est pour quelque chose,mais le lavage de cerveaux par la majorité des médias , oui.
    Sympa cet article : une bonne dose d’humour, et d’observations
    malheureusement justes.
    Amical salut.


  • gaston gaston 8 juin 2010 18:07

    Je suis assez d’accord avec cette « réaction »

    (Pas celle qui détient les pouvoirs...)


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 8 juin 2010 18:52

    En fait la majorité de ceux qui ont fait un commentaire ici sont des larbins .

    Attendant à la fin du mois leur salaire .

    Et , de dépit viennent pondre un commentaire .


    • ZEN ZEN 8 juin 2010 19:31

      Rocla
      En psychanalyse, vos propos entrent dans le registre de la « dénégation » ( négation indirecte et aveu inconscient), mécanisme de défense du moi bien connu
      Cas très intéressant...
      Parlez-en sur le divan


    • Marc Viot Marc Viot 8 juin 2010 19:40

      Il se pourrait que tenter d’offrir une psychanalyse à qlq qui ne demande rien peut être tout aussi révélateur.

      lol - d’ici peut nous risquons de faire un grosse psychapartouse smiley

    • rocla (haddock) rocla (haddock) 8 juin 2010 19:43

      Cher Zen ,

      Excusez-moi , mais cet article parmi d’ autres articles qui renvoient automatiquement " l’ autre dans le camp de ’ facho ’ nazi ’ larbin ’ extrême-droite et autres perversions de langage de la part de petits cons qui trainent ici et là , à part s’ ils me font un certificat d’ homme intègre et de bien tamponné par un organisme qui par ailleurs n’ existe nulle part , reste nul et non-avenu .

      Freud , Lacan , Yung et autres fanfarons sy pas plus que Dieu , Vishnou , et que le patron du café du commerce ne me feront changer d’ avis .

      Larbin ..... est-ce que Lady Paname a une gueule de larbin .

      Conneries en tout genre .....

      Excitation d’ une haine inutile .


    • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 9 juin 2010 00:48

      Ah, bah, oui. Ca marche.
      Rocla perd son sang froid. Il semble concerné par l’article.


    • rocla (haddock) rocla (haddock) 9 juin 2010 07:31

      Peachy ,

      T’ as fait larbinat section nazzman ?


    • Francis, agnotologue JL 9 juin 2010 09:59

      « En fait la majorité de ceux qui ont fait un commentaire ici sont des larbins . » (rocla)

      Je suppose qu’il sait de quoi il parle ?

      Et puisqu’il écrit : « en attendant à la fin du mois leur salaire », je suppose qu’il fait référence aux fonctionnaires ?

      Personnellement, je préfère être fonctionnaire que travailler pour un patron : en ce sens, je pense que la fonction publique attire ceux qui, précisément, n’aiment pas être des larbins. Et ce sont précisément ces gens que le medef craint tant. C’est pourquoi, la réduction du nombre de fonctionnaires a aussi pour effet collatéral de mettre au pas ceux qui devront travailler dans le privé.

      Rocla, en s’en prenant aux fonctionnaires, se conduit comme un parfait petit larbin du medef.


    • Francis, agnotologue JL 9 juin 2010 10:03

      Un mot encore : je trouve que c’est malheureux de voir détournée ainsi une célèbre figure de la BD : le capitaine Haddock inventé par Hergé n’a jamais dit de telles âneries.


    • xbrossard 9 juin 2010 12:12

      @rocla

      l’ autre dans le camp de ’ facho ’ nazi ’ larbin ’ extrême-droite et autres perversions de langage de la part de petits cons qui trainent ici et là 

      ceux qui traite de tout les noms ne sont en fait que des petits cons ? c’est celui qui le dit qui l’est !!


    • rocla (haddock) rocla (haddock) 9 juin 2010 18:57

      Remarque JL , il ne m’ est pas non-plus arrivé de surprendre le soleil en pleine conversation ...

       smiley


  • piroliat 8 juin 2010 18:54


    c’ est une histoire d’ amour , il aime son supérieur, tous les supérieurs,
    c’ est freudien, c’ est viscéral, c’ est l’ amour de père
    dont il ne s’ est jamais détaché et à qui il demande d’ être aimé.
    au fond, c’ est un môme.
    au mieux c’ est pathétique quand il n’y a pas de conséquences.


    • Marc Viot Marc Viot 8 juin 2010 19:30
      On a jamais fini d’essayer de se libérer de l’influence de qui ou que.
      Il me semble - et à d’autres bien plus grands avant moi - que l’homme est et restera tjrs un devenir.

      Il n’est pas tjrs facile de le reconnaitre, mais qui n’est pas « larbin » ne serait-ce que de ses pulsions/convictions à un moment ou à un autre ...

      Le fait de dénoncer un esclavage particulier à un moment propice à son écoute est utile. Mais plus encore celui de ne pas se remettre dans les conditions qui ont engendré le premier esclavage.

      Ces conditions étant pour moi ce piège qui consiste à juger, dévaloriser, culpabiliser, qui a eu le tord d’être en phase avec une époque aujourd’hui dépassée.

    • Louise Louise 8 juin 2010 20:11

      Effectivement, cet « esprit larbin » relève surtout de l’affectif. Il n’est pas a priori péjoratif ; parfois il peut trouver son origine dans l’admiration.
      Le larbin n’est pas un imbécile, un frustré. Il préfère rester en retrait et se dévouer pour un autre.


  • ZEN ZEN 8 juin 2010 19:19

    J’ai failli passer outre cet excellent article
    John John a conseillé un lecture instructive
    Reste à relire De la servitude volontaire
    Un certain nombre sur AV se reconnaîtront...
    Homo larbinus a encore de beaux jours devant lui


  • Blé 8 juin 2010 19:41

    Comment éviter d’être larbin ?
    Peut-on l’éviter ?
    S’il y a des larbins, il y a des maîtres, quel est leur méthode.

    Lire de Henrit Laborit : « L’agressivité détournée ». effectivement, tant que les humains ne sauront pas comment leur cerveau (système nerveux, affectif, imaginaire, etc...) fonctionne rien ne changera. Les puissants sont assez puissant pour garder leur puissance et leur pouvoir en organisant l’impuissance des subordonnés. 


    • foufouille foufouille 8 juin 2010 19:57

      « Comment éviter d’être larbin ?
      Peut-on l’éviter ?
      S’il y a des larbins, il y a des maîtres, quel est leur méthode. »

      methode : la feuille (gros hachoir) de boucher


  • asterix asterix 8 juin 2010 20:19

    Heureusement que vous envisagez deux hypothèses. Si on se fiait à la seule première, cela sent la sélection naturelle, l’uber et l’under-mensch.
    Un larbin est celui qui envie l’autre, qui doit contrer sa propre médiocrité. Les riches serviraient à quoi s’ils n’avaient pas une cour, des égards, un sentiment de supériorité, la tasse de thé en faïence rare ? Ne sont-ils pas les larbins de plus riches qu’eux ?
    Sarko n’est-il pas le larbin du CAC 40, de Lagardère et de, et de, et de... ?


  • Jojo 8 juin 2010 20:22

    J’aime beaucoup ce genre d’articles, c’est les moins durs à comprendre, sûrement pour ça…
    Il y a les malins et puis les cons, les gentils et puis les vilains, les couillus et je dirais même hélas, les lopettes mais surtout :
    Il y a les larbins et puis ceux à qui on ne la fait pas. Et plus vous serez rétif à tout ce qui évoque même de très loin l’autorité et moins vous serez un larbin.
    Fastoche pourtant :
    Si au boulot recevoir une instruction de votre chef vous est insupportable, c’est que vous êtes très loin d’être un fâcheux
    Si votre moitié fourbue vous demande un verre d’eau et que la claque part sans que vous vous rendiez compte c’est que vous n’êtes pas atteint
    Et si les fâcheux pour vous ce sont ...les autres ainsi que tous ceux qui ne les combattent pas vaillamment de vôtre côté, c’est que vous êtes définitivement des nôtres
    Adhémar… sus aux fâcheux !
    Et qu’un sang impur etc


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 8 juin 2010 20:28

    Salut Jojo ,

    T ’ as vu , il y a les bons et les pas bons .

    Ils ont fait maternelle supérieure les gonzes ..... smiley


    • Jojo 8 juin 2010 20:36

      Salut Capitaine,
      Maternelle supérieure chais pas, mais pour sûr ils s’y connaissent vachement en l’humain je suis bluffé !
      Même que Kata vous a lysé et même nalysé avec la poire et les cahouètes Mme chrichtine


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 8 juin 2010 20:41

    Voui ,

    C ’est un avantage quand la science a bien infusé .

    Ca donne un tralalère de rien .... smiley


  • Yohan Yohan 8 juin 2010 20:41

    N’oubliez pas les larbins des ideaux moisis, ceux qui sont prêts à tout pour se faire remarquer de leur cheftaine adorée ; Alain Jules en est un beau spécimen. Ferait même carpette de salon rien que pour voir sous sa jupe smiley smiley


  • Yohan Yohan 8 juin 2010 20:43

    Pyra est pas mal dans son genre. Une porte seau pour son maître à haïr, Momo


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 8 juin 2010 20:46

    Pyra c ’est pire , il croit qu’ il réfléchit alors que c ’est son miroir .... smiley


  • Yakaa Yakaa 8 juin 2010 22:08

    Très bon article !

    J’étais aussi assez curieux de ce phénomène de larbinisme collectif au lendemain de l’élection de l’autre naze.

    Et j’ai découvert une analyse très pertinente dans l’excellent bouquin de Mona CHOLLET :
    Rêves de droite. défaire l’imaginaire sarkozyste. 
    (consultable intégralement en ligne)


  • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 8 juin 2010 22:50

    Proprement excellent ! J’aurais aimé écrire cet article.
    TSC ! Je tapote ma souris sur le clavier.
    +1


  • 65beve 65beve 8 juin 2010 23:43

    Bonsoir,

    Au milieu du siècle dernier, ma grand-mère d’origine Ukrainienne sortait souvent ce dicton populaire qui aurait sa place dans le présent article :

     « Tant que les maitres mangent, les chiens ne crèvent pas de faim ».

    Il doit y avoir un atavisme du larbinisme et ça ne date pas d’aujourd’hui !
    Même enfant, je n’acceptais pas cette façon de penser et de se résigner.

    cdlt
    bv


  • sisyphe sisyphe 9 juin 2010 00:00

    Très drôle. Bravo. 


    Plus sèrieusement, le fait de s’assimiler au clan des « gagnants » s’identifie, en psychosociologie, comme un désir d’appartenance à un groupe de référence.

    Ca permet de se rassurer quant à son identité, et d’adopter un système de « valeurs » structurant, chez des personnalités fragiles. 

    Ca peut s’apparenter, d’une certaine manière, à l’affiliation aux sectes diverses, à la recherche d’une parole d’autorité qui évite d’avoir à se poser des questions... 

    Il s’agit aussi de gens ayant acquis une certaine aisance (pas aussi riches que ceux qu’ils défendent, mais pas démunis), et se sentant menacés ; tant dans la reconnaissance de leurs mérites, que dans leur situation matérielle. 

    Enfin, il y a de vrais formatés, qui se tiendront toujours du côté de ceux qui tiennent le manche, pour en retirer les bénéfices possibles. 

    Une belle bande... 


  • sisyphe sisyphe 9 juin 2010 00:08

    Soumis avec les forts, et impitoyable envers les faibles

    C’est comme ça qu’on devient un winner ! 

     :->


    • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 9 juin 2010 00:26

      Et nous sommes en plein dedans. Avec le monde merveilleux proposé par « le microbe » lors de sa campagne électorale. Le « SARCOme de karpoSI », comme vous disiez hier soir.

      (Très divertissante cette émission sur « les branchés des années 80 »).


    • sisyphe sisyphe 9 juin 2010 10:35

      Oui, Peachy ; c’est bien au cours de cette émission, que m’a frappé le SARCO(me de karpo)SI..

      Raccourci saisissant... presqu’anagramme avec Sarkozy, homme de carp (ette)... ou Sarkozy quart de pom(me)... 

      Un très mauvais signe... 

       smiley 


  • AlbatrosE AlbatrosE 9 juin 2010 06:14

    Pas mal vos prpos sur la biologie et la sélection à l’envers. Saviez-vous que le priox Nobel Jacques MONOD, dans Le Hasard et la Nécessité, a développé des réflexions très politiquement incorrectes allant exactement dans ce sens ?

    De ce fait, il était très pessimiste sur l’avenir évolutif de l’humanité. Ce qui l’inquiétait le plus, c’était de constater que les bonnes femmes les plus nunuches étaient souvent celles qui avaient le moins de difficultés à procréer. Il suffit d’aller dans n’importe quel centre de PMA pour s’en convaincre.


  • AlbatrosE AlbatrosE 9 juin 2010 06:20

    J’ajouterais que le larbin a parfois de comportements qui défient les lois de la biologie.

    Ainsi, quand Sarkozy ressort le même discours copié-collé sur la sécurité, il remonte dans les sondages alors que l’insécurité s’est aggravé. La seule « insécurité » qu"il a traitée est la pseudo insécurité routière. Le type qui s’est fait sucé 15 amendes par les flics au bord des routes, qui s’est fait agressé par de la racaille sans que les flics aient levé le petit doigt, va pourtant avoir un orgasme en entendant Sarkozy promettre que plus aucune cage d’escalier n’échappera à l’ordre.

    C’est une abolition des mécanismes les plus élémentaires de la biologie. Bernez un rat de laboratoire avec du piment, vous ne l’y reprendrez plus.

    Je connais 2 moyens d’abolir les mécanismes de base de la survie : la drogue et la propagande. La drogue, je sais comment ça marche (détournement des circuits de la récompense et secrétion de dopamine) ; la propagande, le marketing, la pub demeurent pour moi un mystère.


  • Kelsaltan Kelsaltan 9 juin 2010 06:32

    Je m’inquiète de ce que ce syndrome ne puisse se combiner avec celui de Stockholm, auquel cas nous pourrions bien avoir 5 années de bouffonneries supplémentaires en 2012.

    Après tout, Bush Junior a bien été réélu smiley


  • furio furio 9 juin 2010 07:44

    Rien sur bhl est le larbin du sionisme le plus abjecte qui soit.


  • ravachol 9 juin 2010 08:18

    Souvent le larbin est trop con pour nous faire profiter du fruit de sa pensee,il se contente
    de psytacismes


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 9 juin 2010 08:31

    Psittacisme .

    Répétiton mécanique de phrases .

    Le con c ’est l’ autre , le con c ’est l’ autre , le larbin c ’est lui , le larbin c ’est lui .....

    On dirait des phrases prononcées par Furio , Ravachol , Peachy et d’ autres pour essayer de s’ éloigner de leur propre connerie larbinante ..... smiley

    De la même façon que l’ on traite de troll celui qui a une autre idée des choses .


  • ravachol 9 juin 2010 08:35

    La societe fonctionne sous la forme d’une pyramide sociale,or chacun connait au moins une personne qui a reussi a s’elever un petit peu,c’est un peu comme le loto,ca fait rever les cons.Les cons ca ose tout meme voter sarko


  • ravachol 9 juin 2010 08:39

    Quand je parle de psittacismes(merci pour l’ortographe,j’avais la flemme d’aller sur gogol)
    je ne vise personne,si certains se reconaissent je n’y suis pour rien.


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 9 juin 2010 08:45

    Ravachol ,

    Je ne vise personne non-plus .

    Ravachol

    Le 18 juin 1891, à Chambles, il tue et dévalise Jacques Brunel, un ermite de 93 ans,

    T’ es le larbin d’ un tueur de vieillard de 93 ans ?


    • 65beve 65beve 9 juin 2010 10:27

      @Rocla

      Aux infos de ce matin, on apprend que les cotisations des fonctionnaires seront relevéés de quelques points (d’oû baisse du pouvoir d’achat).

      Ces mêmes fonctionnaires qui soutiennent leur patron cad l’état, cad l’UMP, ce n’est plus du larbinisme, c’est du masochisme.

      Et oui capitaine, vous même étiez le larbin de vos clients, parmi lesquels il y avait des fonctionnaires.

      bonne journée.
      bv


  • ZEN ZEN 9 juin 2010 09:01

    -"Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux.«  (E.de la Boétie)

    - »Le peuple est le même partout . Quand on dore ses fers , il ne hait pas la servitude.« (Napoléon)

     »L’esclave perd tout dans ses fers , jusqu’au désir d’en sortir." (J.J. Rousseau)

    ALAIN ACCARDO :
    —"Il n’y a pas d’émancipation possible sans la prise de conscience explicite de ce par quoi on est asservi , et plus fondamentalement sans la conscience même de l’asservissement , jusque là étouffée, anesthésiée par les habitudes et le poids des conformismes."


    • ph11 12 février 2011 21:54

      Je pense surtout que t’as pas compris ce que ces personnes voulaient dire.

      C’est marrant toutes ces socialos qui citent des penseurs libéraux tels que Voltaire, Montesquieu, Jefferson, de la Boétie et autres de l’époque des lumières, la DDHC, mais pissent sur la philosophie qu’ils ont voulu faire passer…

      les Français aiment la liberté mais ne veulent pas l’assumer.
      Mais transiger un peu sur la liberté n’est que le premier pas sur la route de la servitude.
      Qui cherche dans la liberté autre chose qu’elle-même est fait pour servir.

      N’empêche, ta citation de Napoléon, c’est une bonne définition du socialisme.


  • ravachol 9 juin 2010 09:20

    Le probleme des cons,c’est qu’ils revent d’enrichissement au lieu de rever d’equite sociale


  • artam 9 juin 2010 09:30

    Bonjour tous, on oublie peut-être le rôle de l’éducation et de la tradition. Pas facile d’enlever les oeillères et le carcan, encore faut-il se rendre compte que l’on y est assujéti. Étant élevé et instruit selon certaines règles depuis l’enfance, pour beaucoup, l’impression de libre-arbitre n’est qu’illusion...Bien à vous.


  • FYI FYI 9 juin 2010 10:20

    Article intéressant, vous vous parlez de larbin, moi de bras cassé. Mais le larbinage me semble plus prometteur comme définition.
    A ce titre, on peut désormais par déduction prétendre que 99% des votants du NAZE sont des larbins en puissance. Ce qui est bien triste pour tous ceux qui vivent avec eux. Car le diktat de la majorité c’est la soumission forcée des insoumis minoritaires par les larbins majoritaires, en d’autre terme nous sommes dans un ordre établit qui ne souffre la contradiction.
    Le corollaire du peuple ou de la masse est qu’il ne bouge que lorsque c’est trop tard, uniquement en période de crise .... mais qu’est-ce que la crise finalement : un nouvelle ordre, ce qui me fait dire qu’il n’y a qu’une chose qui ne change pas, le larbinage de la masse.


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