lundi 31 octobre 2016 - par Jordi Grau

Les « valeurs de la droite » (1)

À l’occasion des primaires de la droite et du centre, une rumeur folle circule : il y aurait des valeurs de droite. Cette rumeur est-elle fondée ? Et si c’est le cas, en quoi consistent ces fameuses valeurs ?

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Affiche pétainiste
Source : http://esoubise.e-monsite.com/pages/content/la-deuxieme-guerre-mondiale.html

Comme chacun sait, sept candidats font actuellement campagne pour les primaires de la droite et du centre. Tout citoyen français peut participer à ces élections, à condition de donner deux euros par tour de scrutin et de signer une charte où il déclarera « partager les valeurs républicaines de la droite et du centre et s’engager pour l’alternance afin de réussir le redressement de la France ». Un certain nombre de gens de gauche sont prêts à signer cette charte, de manière à pouvoir voter pour Alain Juppé – censé être un moindre mal par rapport à Nicolas Sarkozy. D’autres, au contraire, jugent cette démarche inutile, choquante ou contre-productive. Il y a, semble-t-il, de bons arguments de part et d’autre. Ceux et celles que ça intéresse pourront se reporter à cet article de Mediapart.

 Quant à moi, je vais réfléchir à un sujet bien différent : c’est quoi, les valeurs de la droite ? Et, d’abord, est-ce que ça existe ? Y a-t-il des valeurs de droite qui ne seraient pas partagées par la gauche ? Voilà le problème que je vais essayer de résoudre. Et comme il est déjà bien difficile, je vais volontairement laisser de côté la question des valeurs du centre, qui a d’ailleurs été traitée plus ou moins bien dans cet article.

 

Quelques définitions

Avant de savoir en quoi consistent les valeurs de la droite, peut-être serait-il judicieux de définir les mots valeur et droite. La notion de valeur est liée à celle de désir. Ce qui a de la valeur est désirable pour lui-même, ou parce qu’il peut servir de moyen pour réaliser un désir. Dans le premier cas, on parlera de valeur absolue ; dans le second cas, de valeur relative. D’après Kant, un être humain a une valeur absolue, indépendamment de son utilité. Autrement dit, l’existence même d’un être humain est désirable, et c’est pourquoi il est immoral de s’en servir comme d’un simple moyen (cf. la note 1 à la fin de l’article). Quant à la notion de valeur relative, elle est assez facile à comprendre. Si une chose peut m’aider à réaliser mes buts, alors elle est pour moi un moyen utile, qui a une valeur relativement à mes buts. L’argent, par exemple, n’a qu’une valeur relative. À moins de s’appeler Harpagon ou Picsou, on ne le désire pas pour lui-même. Ce qui lui donne de la valeur, ce sont seulement les biens ou les services qu’il permet de se procurer.

Rechercher quelles sont les valeurs de la droite, c’est donc tâcher d’identifier les désirs d’une personne de droite, et de voir en quoi ils se distinguent de ceux d’une personne de gauche. Cette dernière précision est importante, car il est hautement probable, pour ne pas dire évident, que des gens de gauche et de droite peuvent avoir des désirs en commun : être gouvernés par des chefs compétents et honnêtes, vivre dans une société prospère et pacifique, etc. Mais y a-t-il des désirs propres aux gens de droite ? Et si c’est le cas, quels sont-ils ? Pour répondre à ces questions, je vais continuer mon travail de définition et tâcher de voir ce qui distingue la droite de la gauche.

On a souvent assimilé la droite au conservatisme. Cette définition est en réalité trompeuse, parce qu’elle ne dit pas ce que la droite cherche à conserver. Les gens de droite, en effet, ne sont pas conservateurs dans tous les domaines. Beaucoup d’entre eux, par exemple, sont de fervents partisans du progrès technique et scientifique. Inversement, une personne de gauche peut être conservatrice dans certains domaines. Elle peut militer, par exemple, pour la préservation de la paix, de la sécurité sociale, du droit du travail, de la biodiversité, de la propreté de l’eau, etc.

Ce qui permet de distinguer la droite de la gauche, ce n’est donc pas son conservatisme, mais son attitude vis-à-vis des inégalités. La gauche part du principe qu’il faut réduire ou supprimer les inégalités entre les êtres humains ou entre les groupes sociaux. (On aura compris que je ne parle pas ici du parti socialiste, qui s’efforce plutôt de renforcer la domination des plus riches.) Au contraire de la gauche, la droite s’accommode fort bien des inégalités. Certes, sa composante républicaine a accepté la devise de notre pays : liberté, égalité, fraternité. Mais l’égalité qu’elle défend, c’est surtout l’égalité des droits, et non l’égalité économique et sociale. Encore faut-il préciser qu’elle est parfois réticente à l’idée d’une plus grande égalité des droits, comme on a pu le voir au moment de la « manif pour tous ».

On pourra donc dire, grosso modo, que les gens de droite sont moins gênés que ceux de gauche par les inégalités. La réduction des inégalités est le cœur même d’un programme de gauche. Les gens de droite, au contraire, jugent qu’une telle réduction est un objectif secondaire, voire indésirable (cf. la note 2 à la fin de l’article).

Maintenant que nous savons à peu près ce que signifient les mots valeur et droite, tâchons de découvrir la nature des valeurs de la droite.

Travail

Commençons par la devise du régime de Vichy. Les gens de droite ne sont pas tous nostalgiques du maréchal Pétain, il s’en faut de beaucoup, mais ils parlent souvent du travail, de la famille et de la patrie. Est-ce à dire qu’il s’agit là de valeurs de droite ? Il serait tentant de le penser. La gauche française, au nom du progrès social, a plusieurs fois réduit le temps de travail : en 1936 et en 1997, par exemple. La droite, au contraire, semble généralement hostile à de telles mesures, qui sont censées nuire à la compétitivité des entreprises. (Cf. cependant la note 3, à la fin de l’article)

En réalité, il est très facile de comprendre pourquoi la droite accorde une si grande importance au travail : c’est qu’il est, avec les ressources naturelles, la principale source de richesses ! Mais la gauche ne dit pas autre chose. En fait, elle le dit même plus clairement que la droite, qui préfère bien souvent nous faire croire que l’argent se reproduit tout seul, par l’opération du Saint Esprit (« Money breeds money », « L’argent fait des petits »). Les gens de gauche ne sauraient donc être contre le travail : ils savent bien qu’il ne saurait y avoir de répartition équitable des richesses sans une production préalable de ces mêmes richesses ! S’ils militent depuis longtemps pour une réduction du temps de travail, c’est dans l’idée qu’il faudrait répartir équitablement ce temps, de manière à ce que tout le monde puisse travailler tout en ayant suffisamment de loisirs. Notons à ce propos que loisirs n’est pas nécessairement synonyme de repos. Les gens de gauche, tout comme les gens de droite, aiment à s’occuper dans leurs heures de loisir, du moment que leur activité leur semble intéressante et utile. Nombre d’entre eux, par exemple, travaillent comme bénévoles dans des associations. Bref, le travail a de la valeur pour tout le monde. La seule différence entre la gauche et la droite, de ce point de vue, c’est que les gens qui sont vraiment de gauche sont contre l’exploitation des travailleurs par les propriétaires du capital, alors que cette exploitation est considérée comme une bonne chose ou comme un mal nécessaire par les gens de droite.

Famille

La famille est-elle une importante valeur de droite ? Oui, évidemment, puisqu’elle est un pilier essentiel de l’ordre social. C’est d’abord au sein de la famille que se conservent les croyances et les coutumes ancestrales. C’est également par la famille que se transmettent aux générations suivantes un patrimoine financier et immobilier, mais aussi un capital culturel et social. Grâce à elle, les inégalités de classe se perpétuent de père en fils et de mère en fille. Enfin, la famille est le lieu par excellence de la solidarité. Quand on est de droite, on est hostile ou méfiant à l’égard des organismes publics chargés de la protection sociale : sécurité sociale, assurance-chômage, etc. Le fonctionnement de ces organismes a en effet un coût très élevé, contraignant des chefs d’entreprise méritants à se saigner aux quatre veines pour payer des cotisations (les « charges » sociales) destinées, comme chacun sait, à entretenir des fainéants. Contre cet assistanat, les gens de droite préfèrent promouvoir la solidarité familiale ou, pour les plus pauvres, des organisations caritatives privées.

Est-ce à dire que la gauche n’accorderait aucune valeur à la famille ? C’est peu probable. Une des principales raisons pour lesquelles beaucoup de Français apprécient les journées de RTT (réduction du temps de travail), c’est qu’ils peuvent grâce à elles passer plus de temps en famille. La gauche, de ce point de vue, semble mieux protéger la famille que la droite. Cette dernière, en réalité, défend plus les intérêts des familles riches que la famille en général.

Patrie

On vient de voir que le travail et la famille n’ont pas de la valeur que pour la droite. En va-t-il de même de la patrie ? Ce que Bourdieu appelait la « gauche de gauche », la gauche qui est restée fidèle à elle-même, ne semble guère patriote, puisqu’elle est prête à mettre en danger l’unité nationale pour obtenir une réduction des inégalités. Les luttes sociales, en effet, peuvent toujours dégénérer en guerre civile. Par ailleurs, la gauche considère qu’il y a plus de points communs entre deux ouvriers de nationalités différentes qu’entre un ouvrier et un exploiteur capitaliste de même nationalité. D’où le fameux slogan de Marx et d’Engels : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! » La droite, au contraire, a tout intérêt à défendre la patrie, cette communauté qui transcende les classes, cette divinité bienveillante qui s’efforce toujours d’apaiser les conflits sociaux à la manière d’une mère mettant fin aux disputes de ses enfants.

Il serait cependant facile de renverser cette argumentation. Remarquons, en premier lieu, que la lutte des classes n’est pas une invention de la gauche. Ce sont d’abord les les propriétaires capitalistes qui font pression sur les salariés afin de maximiser leurs profits. Ce sont eux qui mènent une offensive pour réduire les droits des travailleurs au nom de la sacro-sainte compétitivité des entreprises. On ne saurait se lasser, à ce propos, de deux citations emblématiques. Relisons d’abord cette phrase merveilleuse, prononcée il y a dix ans exactement par l’un des hommes les plus riches du monde, Warren Buffett : « Il y a une guerre des classes, c'est un fait, mais c'est ma classe, la classe des riches, qui la mène, et nous sommes en train de la gagner »

Source : cet article d’Hervé Kempf, dans Le Monde

« Il faudrait également lire et relire ces lignes écrites en 2007 par Denis Kessler, alors qu’il était vice-président du Medef : Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s'y emploie. Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent variées, d'importance inégale, et de portées diverses : statut de la fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la Sécurité sociale, paritarisme… À y regarder de plus près, on constate qu'il y a une profonde unité à ce programme ambitieux. La liste des réformes ? C'est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s'agit aujourd'hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ! »

Source : cet article paru dans Challenges

Comme on le voit, l’unité de la patrie n’est pas toujours la priorité des gens de droite. Au nom de la guerre économique, ils n’hésitent pas à promouvoir des mesures impopulaires, au risque de déclencher une guerre sociale. Par ailleurs, le souci de la patrie est difficilement conciliable avec l’acceptation de fortes inégalités économiques et sociales. Plus le fossé se creuse entre la grande bourgeoisie et le reste de la population, plus elle se croit autorisée à déroger aux règles communes, comme le montrent notamment les énormes fraudes fiscales qu’elle pratique régulièrement. Jérôme Cahuzac, dans cette histoire, n’est qu’un arbre – certes particulièrement majestueux – dans la grande forêt de la délinquance financière. À ce propos, je ne saurais trop recommander cette petite vidéo, extraite d’une émission récente où étaient invités les sociologues Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon.

On vient de voir que la droite, en favorisant l’accroissement des inégalités, n’est pas nécessairement très patriote. Inversement, il faudrait se garder de penser que les gens de gauche sont forcément ennemis de la patrie. L’internationalisme ne signifie pas la fusion de toutes les nations dans un ensemble parfaitement homogène, mais une coopération entre des nations différenciées. La lutte pour la justice et l’égalité doit d’ailleurs s’effectuer à tous les niveaux : local, national, régional, international. Et le niveau national est d’autant plus important qu’il est celui où s’exerce le pouvoir politique. Il est donc logique, pour un homme ou une femme de gauche, de s’investir dans la vie politique de son pays pour y promouvoir l’intérêt général. Il y a bien là une forme de patriotisme, mais fort différent du nationalisme chauvin et borné. La patrie n’est pas idolâtrée, elle n’est pas mise au-dessus du reste de l’humanité, mais elle est considérée comme une valeur supérieure à celle des intérêts égoïstes des individus ou des entreprises. Une des citations les plus connues de Jaurès résume assez bien ce point de vue : « Un peu d’internationalisme éloigne de la patrie ; beaucoup d’internationalisme y ramène. Un peu de patriotisme éloigne de l’Internationale ; beaucoup de patriotisme y ramène. » (cf. la note 4, à la fin de cet article).

Source de la citation : cet article, qui explique bien la position de Jaurès

 

 

Conclusion provisoire

 

Le travail, la famille, la patrie sont sans doute des valeurs auxquelles de nombreux gens de droite sont attachés, mais elles ne sont pas l’apanage de la droite. Il est tout à fait possible d’être de gauche sans avoir de mépris pour le travail, la famille ou la patrie. Mais alors, quelles sont les valeurs spécifiques à la droite ? La liberté ? La sécurité ? Le réalisme ? L’autorité ? Vous le saurez, amies lectrices, amis lecteurs, dans un prochain article….

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Notes

1. Ce qui donne sa valeur à une personne – toujours selon Kant – c’est qu’elle est douée de raison, ce qui lui permet d’agir librement, et non par instinct. En tant que nous sommes nous-mêmes raisonnables et libres, nous désirons respecter tout être humain (y compris nous-mêmes). Si je manque de respect envers quelqu’un, si je le traite comme un simple outil, je manque de respect envers ce qui donne de la valeur à tout être humain, y compris moi-même.

2. Restent à préciser certains points. D’abord, il faut s’entendre sur le mot inégalités. Il n’est pas synonyme de différence. Il y a inégalité lorsqu’une personne – ou un groupe – a globalement plus d’avantages qu’une autre personne – ou qu’un autre groupe : plus de pouvoir, plus de richesses, plus de prestige, plus de culture, etc.… On peut donc très bien imaginer deux personnes très différentes mais égales, à partir du moment où leurs avantages respectifs de compensent, et qu’aucune des deux n’est en mesure de dominer l’autre.

Deuxième précision : quand on parle de gauche et de droite, il faut distinguer entre les discours et les actes. Le programme du candidat Hollande, en 2012, était clairement situé au centre-gauche de l’échiquier politique. Il n’en va pas de même des politiques qu’il a menées après son élection. Ce genre de trahison n’est pas rare, et c’est sans doute pour quoi les mots droite et gauche, aux dires de bien des gens, n’ont plus aucun sens aujourd’hui.

Troisième précision : on peut très bien être de gauche dans certains domaines et de droite dans d’autres domaines. L’histoire a montré, par exemple, que des hommes classés à gauche (en raison de leurs idées économiques et sociales) pouvaient être hostiles à l’égalité entre hommes et femmes. Inversement, des gouvernements de droite ont pu, en partie sous la pression de mouvements féministes, réformer la loi dans un sens plus favorable aux droits des femmes.

Quatrième précision : la politique étant l’art du compromis, beaucoup de mesures politiques peuvent être aussi bien classées à gauche qu’à droite. Un gouvernement de gauche peut, pour des raisons stratégiques, donner satisfaction à ses adversaires sur certains points. Inversement, un gouvernement de droite peut acheter la paix sociale en mettant en œuvre quelques réformes relativement égalitaires. Dans les deux cas, on a bien du mal à savoir quelle étiquette il faut accoler à ces décisions politiques. Bismarck a mis en place en Allemagne un système de sécurité sociale très ambitieux pour l’époque. Pourtant, c’était un homme de droite, profondément attaché à la préservation de l’ordre social. S’il a fait ces réformes, c’était pour couper l’herbe sous le pied de ses adversaires, de manière à empêcher une révolution. Est-il alors possible de qualifier de « gauche » des réformes s’inscrivant dans une stratégie de droite ? On voit bien, à la lumière de cet exemple, toute la complexité du problème.

3. Il faudrait tout de même nuancer. Cet article de La Tribune montre que des hommes politiques de droite ont pu être favorables, à certaines époques, à l’allongement de la durée des congés payés. Sans doute avaient-ils compris que l’essor du tourisme pouvait profiter à beaucoup d’entreprises.

4. Cette mention de l’Internationale montre bien, à elle seule, que le patriotisme de Jaurès était bien ancré à gauche. Cela n’a pas empêché certains politiciens très marqués à droite – comme Marine Le Pen, Nicolas Sarkozy ou Manuel Valls – de s’en réclamer, comme le montre cet article édifiant.

 



61 réactions


  • Alice Alice 31 octobre 2016 13:14

    Allez, je me lance la première dans ce jeu  :

     
    Monétaires,
     
    Financières
     
    à vous


  • Spartacus Lequidam Spartacus 31 octobre 2016 15:09

    La perception de l’inégalité est effectivement la différence.


    L’inégalité des droits contre les inégalités sociales n’implique pas la même société.

    Les droits égaux pour tous indique que tous les gens ont les mêmes droits. 
    Les égalités sociales indique que tous les gens vivent pareillement par la force coercitive.

    Dans une égalité de droit, la fille moche a le même droits que la belle fille. Elle est favorisée par la nature et n’est pas responsable des problèmes de la moche. C’est l’entrée-libre (marché-libre).

    Dans une égalité sociale, on crève l’oeuil de la belle fille car la moche est socialement défavorisée.
    C’est l’entrée régulée (marché-socialisé).

    Dans une égalité droit, la belle n’est pas responsable des malheurs de la moche.
    Dans une égalité sociale, c’est le socialisme et l’état qui est responsable des malheurs de la belle.

    Dans une égalité en droits, la société est inégalitaire il y a des belles et moches assumées.
    Dans une égalité sociale, il n’y a plus que des moches et des files aux yeux crevés. 

    Dans une société égalitaire en droits, personne n’est agressé pour ressembler aux autres.
    Dans une société égalitaire sociale, il y a coercition pour arriver à l’objectif.....

    La valeur de gauche est criminogène, celle de droite ne l’est pas. C’est pourquoi tous les socialismes sont des sociétés qui s’écroulent du malheur d’être des gens tous différents.

    • Francis, agnotologue JL 31 octobre 2016 15:29

      @Spartacus
       

       ’’Les égalités sociales indique que tous les gens vivent pareillement par la force coercitive.’’
       
       Coercition dans votre tête uniquement !
       
       Jamais, égalité n’a signifié que tous les gens devraient vivre pareillement. Votre recours à une telle ineptie est l’aveu que vous n’avez aucun argument pour fustiger ce que vous appelez égalité sociale ce qui ne relève que de votre fantasme, dans le seul but de clamer cette énormité, une de plus, je cite : ’’La valeur de gauche est criminogène, celle de droite ne l’est pas’’
       

    • Francis, agnotologue JL 31 octobre 2016 15:34

      @spartacus, ce faisant, et puisque vous êtes de droite, j’ajouterai le mensonge aux valeurs de droite.




    • Francis, agnotologue JL 31 octobre 2016 18:43

      @sampiero
       

       on pourrait le dire comme ça, en effet. 

       Je crois qu’il n’a pas de convictions politiques ; je dirais plutôt qu’il a des idées toutes faites et malsaines.

    • Coriosolite 31 octobre 2016 21:31

      @JL

      Contrairement à la gauche, la droite n’est pas choquée par les différences de fortune, dans les limites toutefois de la « common decency ».

      Dans les sociétés libres, ces différences de fortune sont vues à droite comme une motivation pour ceux qui aspirent à améliorer leur situation.

      Ce qui implique que la droite est hostile à l’égalitarisme en matière économique, mais par contre défend l’égalité des droits civils et politiques, ainsi que l’égalité des chances au départ.

      La droite admet comme un fait que toute société est inégale, mais souhaite créer les conditions de la mobilité sociale et économique, alors que l’idéal de la gauche ressemble à une égalité statique sous contrôle de l’Etat.

       Précisons : la droite défend non pas l’inégalité en soi, comme le lui reproche la gauche, mais admet l’existence des inégalités et souhaite leur donner un rôle dynamisant.

      La droite, à la lecture des expériences historiques, remarque qu’une égalité des conditions ne peut être obtenue sans limitation des libertés civiles et politiques, et qu’elle aboutit à des sociétés totalitaires ou à tendances totalitaires, pour la plupart uniformément pauvres, et ne laissant aucun espoir d’amélioration individuelle de ses conditions d’existence.

      Il est clair qu’on ne peut pas naïvement croire que ceux qui sont parvenus aux meilleures places de la société accepteront de laisser volontairement cette place à d’autres plus méritants ou plus compétents.

      C’est donc le rôle de l’Etat d’établir des normes et des règles pour assurer le renouvellement des élites et pour fixer les limites à la libre activité, dans le but, entre autres, de préserver les biens communs à cette société, par exemple l’environnement.

      De même la liberté économique et la recherche du bien-être ne doit pas mener à sacraliser l’égoïsme et l’individualisme.

      En clair la droite souhaite donner la primauté au politique sur l’économique.

      Elle admet que la liberté économique doit être corrigée par le souci de cohésion de la société. Mais refuse de soumettre la liberté à l’égalité.


    • Francis, agnotologue JL 31 octobre 2016 23:07

      @Coriosolite
       

      Plus personne aujourd’hui n’oppose l’égalité à la liberté : ce vieux sophisme a fait son temps.

    • Alice Alice 31 octobre 2016 23:54

      @Coriosolite
       
      « En clair la droite souhaite donner la primauté au politique sur l’économique. »
       
      Vous dites « la droite » mais laquelle ? Sûrement pas celle qui s’identifie comme telle (LR) qui ne me semble n’avoir de valeurs qu’économiques et raisonner de manière purement économique.
       
      Pourquoi la primauté du poltique sur l’économique serait-elle uniquement de droite ? et non pas au moins autant de gauche ??
       
      De nos jours, l’Etat, ceux qui le dirigent, se sont laisser dominés par l’économique


    • Francis, agnotologue JL 1er novembre 2016 09:55

      @Alice
       

      ’’Pourquoi la primauté du politique sur l’économique serait-elle uniquement de droite ? et non pas au moins autant de gauche ?’’
       
       Il faut ici parler d’interventionnisme : je distingue l’interventionnisme de droite qu’on appelle pudiquement politique de l’offre - les cadeaux au Medef entre autres - de l’interventionnisme de gauche - la défense du pouvoir d’achat, la politique sociale, etc.
       
       L’UE libérale inféodée à 100% aux intérêts économiques transfrontaliers - cf. l’internationale prédatrice - interdit les politiques de soutien aux entreprises nationales (concurrence libre et non faussée) ; quant aux politiques de la demande, elles sont fatalement et de fait, réduites à peau de chagrin dans le cadre de la rigueur qui est de mise dans ce contexte d’économie de marché hautement compétitive : réduction des impôts et charges -> réduction de l’appareil d’Etat et des politiques sociales.
       

       

       

    • Coriosolite 1er novembre 2016 11:17

      @JL

      La passion de l’égalité se satisfait aussi bien d’un pouvoir démocratique que d’une tyrannie.

      Pas la passion de la liberté.


    • Coriosolite 1er novembre 2016 11:41

      @Alice
      La « droite » ou « l’homme de droite » ne sont que des facilités de langage, qui évidemment recouvrent une multitude d’attitudes et de convictions.

      Tout comme « droite » et « gauche » sont aussi des facilités de langage, d’ailleurs de moins en moins opérantes.

      Dire qu’une valeur est « de droite » n’exclut pas qu’elle soit partagée « à gauche ». Ca signifie simplement que cette valeur est chère à tout « homme de droite ».

      La soumission des gouvernements successifs, gauche ou droite confondus, aux pouvoirs économiques est la conséquence, entre autres, du désintérêt des citoyens pour la politique.

      Quand la majorité de la population n’a plus pour horizon que le matérialisme et la consommation frénétique, elle choisit comme représentants ceux qui incarnent le mieux ces ambitions médiocres.

      De « droite » ou de « gauche » ne signifiant alors rien de plus que « fromage » ou « dessert ».


    • Francis, agnotologue JL 1er novembre 2016 11:51

      @Coriosolite
       

       la passion de l’égalité n’existe pas chez un homme normalement constitué, c’est une passion de détraqué ; en revanche, la lutte contre les iniquités - inégalités injustes - sont un combat légitimeet permanent de la gauche.

       La passion de la liberté existe autant à gauche qu’à droite ; en revanche, le gout de l’autorité de l’ordre et d’un chef charismatique sont des passions de droite.
       
       Il n’y a pas de liberté sans égalité de traitement par les instituions judiciaires qui ont en charge le règlement des iniquités : entre le fort et le faible, c’est la liberté qui opprime, et la loi qui libère 
       
       

    • Coriosolite 1er novembre 2016 12:29

      @JL
      Cet article va disparaître sous peu dans les profondeurs du site. Je serai donc bref.

      D’abord merci de l’attention que vous avez porté à mes messages.

      Le goût de du chef charismatique ? De droite ? Pensez à Staline, Mao, Chavez, Castro et quelques autres.

      La charte des libertés et droits qui garantissent l’individu dans son autonomie personnelle et dans sa dignité face aux pouvoirs publics, par exemple les libertés médiévales, la constitution nord-américaine ou la Magna Carta du XIIIème siècle, ne font absolument pas partie de l’acquis historique de la gauche.

      Le principe de la division des pouvoirs, en vertu de laquelle les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire agissent dans des sphères séparées, se surveillant et se modérant l’un et l’autre, fut une contribution extraordinaire de la pensée de droite.

       La gauche, dans son désir de transformer la société, considère souvent les systèmes de contrepoids et de garanties comme des obstacles, alors qu’une démocratie en requiert pour protéger les citoyens des abus et procédés arbitraires que l’application aveugle et mécanique de la règle de la majorité est incapable d’éviter.


    • Francis, agnotologue JL 1er novembre 2016 13:20

      @Coriosolite
       

       Quand on veut faire court on ne pose pas de questions qui fâchent. Que pensez vous de George Bush ? Hilary Clinton ? Donald Trump ? Harry Truman ?
       
       Les exemples de chartes et autres qui datent d’un temps où les notions de gauche et droite sont hors sujet ici. Je connais la formule de VGE à Mitterrand au sujet du ’’monopole du cœur’’.

       Une chose est d’accorder des droits quand on a le pouvoir ; de l’aumône quand on a de l’argent. Une autre est de partager le pouvoir ; de payer les gens qu’on exploite à la juste valeur de leur travail. Or le pouvoir n’a jamais rien cédé autrement que par la force.
       
       On peut en rester là : je pense que nous avons compris l’un et l’autre de quoi ça parle dans cet échange et il ne serait pas raisonnable en effet, de le prolonger ici.

    • franc 1er novembre 2016 13:39

      @Coriosolite

      -

      c’est bien vu


    • Francis, agnotologue JL 1er novembre 2016 14:18

      @oncle archibald
       

      vous avez ouvert des appels d’offres truqués ? Vous êtes de gauche ou de droite ?

    • Francis, agnotologue JL 1er novembre 2016 18:37

      @oncle archibald
       

      ’’les élus de droite sont réputés être des saligauds tandis que les élus de gauche, la main sur le cœur, sont réputés parfaitement intègres soucieux uniquement du bien public et très attachés à faire cesser sans délai tous les passe droits’’
       
      Hé bien je ne vous le fais pas dire : 
       
      - les électeurs de gauche votent pour des représentants réputés parfaitement intègres soucieux uniquement du bien public et très attachés à faire cesser sans délai tous les passe droits
       
      - tandis que les électeurs de droite votent pour des représentants réputés être des saligauds.
       
       Conclusion : les électeurs de droite et tous les représentants politiques sont des crapules ; les électeurs de gauche sont des gens bien que l’on berne.

    • Francis, agnotologue JL 1er novembre 2016 20:48

      @oncle archibald
       

       est-ce que vous seriez en train de faire mon éducation ?
       
       Alors, commencez svp, par faire la votre, et surtout, à avoir un peu plus de suite dans les idées.

    • Francis, agnotologue JL 2 novembre 2016 08:24

      @oncle archibald
       

      ’’D’habitude ce sont les hommes de gauche qui s’érigent en donneurs de leçons. ’’
       
      Si le populisme est défini comme n’étant rien qu’un discours, alors je me permettrai la métaphore suivante : le populisme d’Obama c’est d’abord la couleur de sa peau. Le populisme, dans son sens péjoratif et quasiment exclusif, par définitions n’est pas de gauche.
       
      Ne confondez pas les hommes de gauche et les populistes : les populistes ne donnent jamais de leçons, par définition du populisme, ils manipulent. 
       
      Pour donner des leçons, il faut parler vrai : quand vous dites que les élus de droite sont réputés être des saligauds tandis que les élus de gauche, la main sur le cœur, sont réputés parfaitement intègres soucieux uniquement du bien public et très attachés à faire cesser sans délai tous les passe droits’’ vous parlez vrai.
       
      Quand pour vous sortir du mauvais pas où vous a mis cet aveu inconscient, vous ne donnez pas des leçons : vous ramez !

    • Julien30 Julien30 2 novembre 2016 11:02

      @JL
      « Conclusion : les électeurs de droite et tous les représentants politiques sont des crapules ; les électeurs de gauche sont des gens bien que l’on berne. »

      Merci pour l’éclat de rire ! Je sais que le plus souvent quand on est à gauche le réel c’est un truc très abstrait qui n’intéresse pas trop mais là vous allez loin ! Sinon, il va falloir arrêter de vous faire berner un jour, vous êtes des grands enfants rêveurs quand même ! Enfin beaucoup à gauche ne sont quand même pas aussi naïfs que vous semblez le penser, ils savent bien ce qu’il faut faire et où il faut voter pour qu’on leur remplisse leur gamelle d’argent public, tout en jouant en même temps les rebelles et les justiciers au service du peuple (qu’ils méprisent car ce dernier a compris l’arnaque et ne vote plus comme eux). Mais continuez à vivre dans votre bulle idéologique, avec les gauches ne représentant plus que 30% de l’électorat ça vous réussit tellement bien. 

    • Francis, agnotologue JL 2 novembre 2016 11:43

      @Julien30
       

      ’’beaucoup à gauche ne sont quand même pas aussi naïfs que vous semblez le penser, ils savent bien ce qu’il faut faire et où il faut voter pour qu’on leur remplisse leur gamelle d’argent public’’
       
      Ceux à qui l’on remplit les gamelles d’argent public sont les nécessiteux dont le Medef est le porte-parole : plusieurs dizaines de fois en subventions ce que les miettes de la politique sociale nous coûtent. 
       

  • Francis, agnotologue JL 31 octobre 2016 15:22

    Bon article mais manque de clarté.

     
    Vous écrivez : ’’Ce qui a de la valeur est désirable pour lui-même, ou parce qu’il peut servir de moyen pour réaliser un désir.’’ Un spinoziste dirait le contraire : on accorde de la valeur à ce qu’on désire. Cette approche qui permet de distinguer plus aisément entre ce que désirent les uns et les autres, permettra in fine de répondre à la question posée..
     
    Vous dites d’ailleurs : ’’des gens de gauche et de droite peuvent avoir des désirs en commun : être gouvernés par des chefs compétents et honnêtes’’ Je suis d’accord sur la phrase, mais pas sur les exemples, et c’est là le cœur du pb : qui veut des dirigeants compétents et honnête et qui préfère des fripouilles ? Hé bien, il suffit de lire ce que disent les uns et les autres : je pense que l’existence d’une expression comme expression crony capitalism (*) nous éclaire à ce sujet. Personne à gauche n’aime le crony capitalism, l’évasion fiscale, et toutes ces turpitudes. 
     
    Enfin, pour faire court, ceci : ’’quelles sont les valeurs spécifiques à la droite ? La liberté ? La sécurité ? Le réalisme ? L’autorité ? ’’.  De fait, ce n’est pas l’égalité qui limite la liberté, c’est le besoin de sécurité, commun à tous les hommes. Dans le monde moderne où tout s’achète, il est clair que plus on est riche et fort, et plus on dispose à la fois de la liberté et de la sécurité. La liberté s’acquiert avec la force ou l’argent ; quand n’a ni l’un ni l’autre, on réclame plus de justice sociale, autrement dit, d’égalité.
     
     Si bien que la question de l’autorité se pose ainsi : autorité à gauche pour imposer plus de justice sociale (liberté et sécurité). Gouvernement de fripouilles pour la droite, qui fera l’inverse, ceci expliquant cela.
     
     (*) L’Europe s’est alignée sur les États-Unis, avec son « capitalisme de connivence » et riposte en ayant recours au moralisme et au gouvernement des juges. Seule une remise en question totale du système capitaliste pourrait y mettre fin. Extraits : « Le capitalisme contemporain est devenu par la force de la logique de l’accumulation, un « capitalisme de connivence ». Le terme anglais « crony capitalism » ne peut plus être réservé aux seules formes « sous-développées et corrompues » de l’Asie du Sud est et de l’Amérique latine que les « vrais économistes » (c’est à dire les croyants sincères et convaincus des vertus du libéralisme) fustigeaient hier. Il s’applique désormais aussi bien au capitalisme contemporain des États-Unis et de l’Europe. ... Dans son comportement courant, (cette classe dirigeante) se rapproche alors de ce qu’on connaît de celui des « mafias », quand bien même le terme paraîtrait insultant et extrême ». (Par Samir Amin, économiste et président du World Forum for Alternatives.)

    • Jordi Grau Jordi Grau 31 octobre 2016 19:04

      @JL

      Merci pour ce commentaire fouillé et argumenté. Pour ce qui est de la définition de la valeur, je vais être bref, parce que sinon on va s’embarquer dans une discussion philosophique interminable. Je suis d’accord pour définir la valeur à la manière de Spinoza. Seulement, même Spinoza distingue entre les désirs. Tous les désirs ne se valent pas, au sens où tous les désirs n’amènent pas une « augmentation de la puissance d’agir ». Si nos désirs se portent sur des biens extérieurs, comme la gloire ou la richesse, nous allons nous rendre malheureux.

      Au sujet de l’honnêteté des gouvernants, je pense qu’elle est désirée par la grande majorité des gens de droite. S’ils votent pour des fripouilles, c’est soit par naïveté, soit parce qu’ils pensent que la compétence de leurs politiciens favoris compense largement leur malhonnêteté. Il en va d’ailleurs de même pour les électeurs de gauche, qui votent très souvent pour ce qu’ils estiment être le moindre mal.

      Quant au rapport entre liberté, égalité et sécurité, j’essaierai de montrer que ces trois valeurs vont ensemble. Quand, par exemple, on donne des pouvoirs excessifs à un gouvernement, ce dernier va non seulement fouler au pied la liberté et l’égalité, mais il est probable aussi qu’il va très mal assurer la sécurité des gens, puisqu’il se permettra toutes sortes d’abus de pouvoir.


    • Francis, agnotologue JL 31 octobre 2016 19:11

      @Jordi Grau
       

      au sujet de la sécurité, je parlais de la sécurité en général donc y compris la sécurité alimentaire. 

  • Harry Stotte Harry Stotte 31 octobre 2016 15:28

    Tout cela n’a strictement aucun sens dans la mesure où l’auteur range sous une même bannière Dominique Venner et Nicolas Sarközy, Jean Raspail et François Pineau-Valencienne, Elie Denoix de Saint-Marc et Vincent Bolloré, Philippe de Villiers et Pierre Gattaz, Patrick Buisson et Alain Juppé, Georges Mathieu et Michel Barnier, Marine Le Pen et Nathalie Kosciusko-Morizet...




    • Jordi Grau Jordi Grau 31 octobre 2016 19:09

      @Harry Stotte

      « Aucun sens »... Comme vous y allez ! Je suis d’accord avec vous que les gens de droite sont extrêmement différents les uns des autres, que ce soit d’un point de vue idéologique, intellectuel ou moral. On peut d’ailleurs distinguer plusieurs courants au sein de la droite, voire parler - comme René Rémond - des droites, au pluriel. Il me semble pourtant qu’il y a au moins un point commun entre tous ces gens, de même qu’il y a un point commun entre tous les gens de gauche (vraiment à gauche), malgré toutes leurs différences et même leurs oppositions.


    • Harry Stotte Harry Stotte 1er novembre 2016 12:55

      @Jordi Grau

      « Aucun sens »... Comme vous y allez ! »

      Je confirme ! Qu’y a-t-il de commun entre un Dominique Venner, qui se suicide à l’intérieur de Notre-Dame de Paris pour alerter, spectaculairement mais en vain, ses contemporains, et un cynique parvenu, dépourvu de toute conviction, comme Sarközy ?

      « Je suis d’accord avec vous que les gens de droite sont extrêmement différents les uns des autres, que ce soit d’un point de vue idéologique, intellectuel ou moral. »

      Ce ne sont pas les gens de droite qui sont différents les uns des autre, ce sont les droites qui sont différentes les unes des autres, et, pour certaines, jusqu’à l’incompatibilité.

      « On peut d’ailleurs distinguer plusieurs courants au sein de la droite, voire parler - comme René Rémond - des droites, au pluriel. »

      On ne peut pas, on le doit. Pareillement que pour les gauches. Où les nationaux-bolcheviques, par exemple, ne sont compatibles avec personne, et que les gauches classent donc à l’extrême droite pour évacuer la question.

      « Il me semble pourtant qu’il y a au moins un point commun entre tous ces gens… »

      Le seul point commun que je vois entre ces gens, c’est de se trouver dans le même sac qu’agitent les gauches, dans le but de discréditer ceux dont les idéaux n’ont rien de matérialiste.

      « …de même qu’il y a un point commun entre tous les gens de gauche (vraiment à gauche), malgré toutes leurs différences et même leurs oppositions. »

      Vraiment à gauche ? Je ne sais pas à qui vous faites allusion, ni qui est vraiment à gauche, par rapport qui ne l’est pas tout à fait et à qui ne l’est pas du tout. Comment voulez-vous qu’un non-initié s’y retrouve entre les frondeurs, Mélenchon, Laurent, Besancenot, Arthaud, Krivine, et autres groupusculaires de moindre notoriété, se réclamant, chacun, de la Vraie Foi ?


  • petit gibus 31 octobre 2016 17:58
    Pour protéger et faire fructifier un max mon pécule,
    quel camp dois je choisir ? !

    Le prob en fait n’est-il pas :
    à partir de quelle « valeur » de richesse
    dois je me latéraliser ? smiley

    Quand....
    1% d’individus possèdent plus de 50% du pactole mondial
    la balance ne reviendra à un certain équilibre 
    qu’en déplacent quelques poids de l’autre côté smiley

    En France j’connais pas les chiffres smiley
    un spécialiste pourrait-il me les donner ?

    Nous qui sommes un peuple cultivé, rationnel, évolué...
    au fait des « réalités » bref pas trop con,

    j’arrive toujours pas à piger le pourquoi d’une latéralisation
    à droite de plus de 50%
    C’est un prob de logique qui n’a rien à voir avec le fait
    d’être gentil ou méchant

    Mais bon réfléchir sans hypocrisie sur nos différentes « valeurs »
    j’trouve ça vachement intéressant





  • Le421... Refuznik !! Le421 31 octobre 2016 18:22

    Certains persistent, les fous, à combattre les valeurs de la droite...

    https://www.youtube.com/watch?v=y2afi_kXDCg

    Tout le monde s’en fout.
    Du moment que le type s’occupe des choses vraiment importantes... OSEF

    Ce qu’il nous faut, ce sont des Tartarins, des SuperDupont et tout le tralala !!

    Rillettes, pinard et baguette de pain. Y’a qu’ça d’vrai mon gars !!


  • tf1Groupie 31 octobre 2016 21:44

    Comme c’était prévisible un bon article caricatural.

    ça se veut intello au début (Kant, machin tout ça), puis se se lâche petit-à-petit, soulignant que tout est monolithique : tous les gens de droite font ci ou ça (sont pétainistes ...), et tous les gens de gauche sont comme ci ou comme ça (à l’image de Jean Jaurès).


    • Le421... Refuznik !! Le421 1er novembre 2016 09:59

      @oncle archibald
      En fait, votre texte pourrait parfaitement s’écrire à l’envers.

      Parce que depuis des lustres, la gauche, ce sont de dangereux révolutionnaires rouges irresponsables, laxistes et spoliateurs, alors que la droite ce sont de bons gestionnaires avisés, économes et responsables.
      On oublie les petits tracas boursiers et le désastre environnemental, sans parler des guerres (toujours de religions, jamais économiques bien sûr) et le tour est joué.
      Deux ou trois infos à la Bolloré, Dassault ou Lagardère, de toute façon, d’un milliardaire, et la « populace » est embobinée !!

      Et ça marche, je vous le dis, depuis des lustres !!
      Continuons.

      Mais attention. Toutes les bonnes choses ont une fin.


    • Le421... Refuznik !! Le421 1er novembre 2016 10:00

      @Le421
      Ne vous fatiguez pas à chercher quelque chose de faux dans ce que je dis...


    • franc 1er novembre 2016 14:10

      @oncle Archibald

      -

      oui ,c’est ça, l’auteur est dans un biais cognitif


    • epicure 1er novembre 2016 22:24

      @tf1Groupie

      A partir du moment où il parle de valeurs de droite séparées des valeurs de gauche, il se place dans une situation où l’on doit déterminer ce qui sépare les deux camps. Donc il est obligé de parler de positions bien séparées, distinctes, opposées, antagonistes. Ce n’est pas en se basant sur des positions mitigées, ambiguës, panachées, etc... que l’on peut faire la différence.
      Tout comme sur un graphique les éléments à l’extrémité d’une graduation sont plus caractéristiques que les éléments proches du zéro.

      En fait c’est l’extrême droite qui caractérise le mieux ce qui caractérise la droite de ce point de vu.
      S’il y a des gens qui se considèrent de droite, se jugent assimilés à des extrémistes de droite, alors qu’il ne se considèrent pas comme tel, cela signifie que ces personnes, sont beaucoup moins à droite qu’un nazi ou un défenseur de l’ancien régime, ils sont plus modérés.

      De même qu’en définissant une gauche cohérente, qui décrit un idéal de gauche vers lesquelles les principaux courants de gauche tendent, certains gens qui se disent de gauche ne se reconnaitront pas dans une partie du porterait car ils sont plus modérés.

      La réalité, c’est qu’au fil du temps nombre des idées de gauche sont devenues tellement intégrées dans la culture par rapport à la situation de 1789, que beaucoup de monde les a acquises, sans même se demander l’origine idéologique de ces idées qu’ils ont.

      A une époque seule la gauche radicale défendait le suffrage universel. Maintenant tout le monde le défend sur le papier, même le FN.... Pourtant fondamentalement cela reste une idée de gauche.
      Si tu l’as adoptée, c’est que tu est moins extrémiste que l’extrême droite d’avant les années 70, ou des groupuscules encore actifs à la droite du FN.
      Pareil pour l’égalité des sexes, c’est presque considéré comme une valeur nationale, alors que ce n’était pas le cas, il y a 40 ans.
      Et la liste est longue.

      SI on parle de spectre politique ce n’est pas pour rien, le spectre de placement des gens réels est continu, parce que les gens ne sont pas forcément rationnelles, cohérents dans leurs choix politiques, sur le choix des principes de jugement. Certains utilisent des références différentes selon le sujet qu’ils abordent.

      Par contre les idées elles se distinguent par des antagonismes, là l’article essaye de décrire un côté des antagonismes. A chaque problématique, une personne peut théoriquement choisir un côté d’un antagonisme ou un autre ( si on fait une graduation numérique, on ajoute +1 ou -1 sur l’axe de l’antagonisme ). C’est la somme de ces choix qui permet de définir la position réelle des gens.

       par exemple on pourrait avoir au final pour monsieur A +25, madame B -5  , et pour monsieur C -100.

      si dans cette échelle, la droite c’est les valeurs négatives, cela veut dire que C est beaucoup plus radical que B, qui elle est plus centriste, et qu’il va donc plus correspondre au portrait de la droite décrite dans l’article que B. A serait plus affirmé à gauche que B à droite, mais serait considéré comme un modéré. Mais pour faire ceci, il faut partir de points de vu radicaux, idéaux, cohérents. Car il n’y que comme ça qu’on peut comprendre les idéologies.

      En fait on peut faire deux échelles d’antagonisme, pour être plus précis, donc un spectre représentable en deux dimensions, avec l’opposition droite gauche représenté par une diagonale. L’autre diagonale est moins pertinente en terme d’antagonismes idéologiques dans le système politique français, et d’ailleurs dans la plupart des pays.


    • andromerde95 1er novembre 2016 22:24

      @epicure
      lol c’est l’extrême-droite qui a créé l’etat providence ainsi que le smic, la secu et les comités sociaux d’entreprises sous Pétain : 



    • epicure 2 novembre 2016 03:39

      @andromerde95

      C’est l’extrême droite qui a interdit les syndicats et la grève.
      L’extrême droite a rétablie les corporations.

      Le SMIC date de 1970.
      Le SMIG a été cré par la gauche en 1950, mettant fin à la division géographique posée par la charte de 1941.

      La gauche digne de ce nom, c’est à dire sociale et non centriste, a dirigée le pays pendant 6 mois, n’a pas pu imposer une politique sociale contre les centristes comme elle aurait voulu.

      Sinon la sécurité sociale actuelle c’est le CNR, dans le quel ce sont les communistes et les socialistes qui ont le plus préparé cet aspect du projet du CNR.


    • andromerde95 2 novembre 2016 13:27

      @epicure
      mes 2 liens wiki sourcés contredisent tout ce que tu dis.


    • epicure 3 novembre 2016 04:16

      @andromerde95
      pourtant tout ce que je dis on peut le retrouver sur wikipédia... bizarre non ?

      ton lien wiki dit bien que vichy a interdit les syndicats et la grève. Et doc n que l’extrême droite travaillait bien contre les travailleurs.
      Donc ton lien ne contredit pas ce que je dis sur ce ci mais le confirme.
      D’ailleurs tu te contredis toi même en disant que Vichy c’est l’extrême droite, alors que dans d’autres messages tu oses faire croire que vichy ce sont en majorité des gens de gauche.
      Ah tiens le crétin menteur encore démasqué.

      Pour ce qui est du SMIC
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Salaire_minimum_interprofessionnel_de_croissan ce

      créé par décret en 1970, comme je l’ai dis.

      le SMIG ?
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Salaire_minimum_interprofessionnel_garanti

      il est créé en 1950 sous la IVème république.


    • andromerde95 3 novembre 2016 10:48

      @epicure
      bon le gros con me force à citer ce qui est écrit dans mes liens wiki pour lui faire fermer sa gueule : 


      Création du principe d’un salaire minimum[modifier | modifier le code]

      La Charte du travail de 1941 pose, pour la première fois dans le droit social français, le principe d’un salaire minimum (articles 54 et suivants). Jusqu’alors, les revendications syndicales ne portaient que sur l’institution de salaires minimum par profession et par région, fixés par convention collective.

      Selon l’Institut supérieur du travail, dans son histoire du SMIC, « C’est la Charte du travail promulguée le 4 octobre 1941 qui a ouvert la voie. Il y est parlé d’un « salaire minimum vital » et cette notion a nécessairement un caractère universel : le minimum vital est le même, pour tout le monde, quelle que soit la profession. Reste que le coût de la vie n’est pas partout le même ce qui était beaucoup plus sensible alors qu’aujourd’hui. On avait donc divisé le pays en une vingtaine de « zones de salaire », avec chacune un taux différent du salaire minimum, mais tous les salaires minima procédaient dégressivement de celui de la zone 0 (Paris) selon un pourcentage fixé : zone -2,5 %, zone -4 %, etc. ce qui permettait de maintenir l’unité tout en respectant la diversité. Ce système des zones ne devait disparaître qu’en mai 1968 : il n’y avait alors plus que deux zones »31.

      L’instauration du salaire minimum vital ne semble cependant pas avoir bouleversé les pratiques dans les faits. À la demande du gouvernement, les préfets ont dressé des listes de cas de salaires inférieurs au minimum vital afin de pouvoir les relever. Mais il semble que les cas d’action concrète aient été limités[réf. nécessaire]. La charte du travail est annulée par le Gouvernement provisoire de la république française le 27 juillet 1944, mais le salaire minimum vital est recréé le 31 mars 1947[réf. nécessaire]. Il sera remplacé en 1950 par le SMIG.


    • andromerde95 3 novembre 2016 10:50

      @epicure

      Protection sociale[modifier | modifier le code]

      La politique du régime de Vichy se caractérise par des mesures d’extension de la protection sociale. Les historiens Philippe-Jean Hesse (Université de Nantes, ancien président du Centre d’histoire du travail) et Jean-Pierre Le Crom (CNRS) relèvent « une extension importante de la protection sociale qui se manifeste par l’expansion du nombre de personnes couvertes par les assurances sociales et les allocations familiales, par la création de nouvelles allocations, par le développement des mutuelles et des œuvres sociales d’entreprise, enfin par l’explosion d’une philanthropie instrumentalisée au profit du maréchal Pétain. Cet élargissement, qui doit peu aux Allemands, s’explique largement par les nécessités nées de l’Occupation. Bien qu’orienté à la marge par la politique inégalitaire et répressive du régime, il s’inscrit plus généralement dans le développement continu de l’État social depuis la fin du xixe siècle. […] La plupart des textes promulgués sous Vichy sont prorogés à la Libération, notamment le supplément familial de traitement pour les fonctionnaires et les retraites par répartition. »32.

      Ces mêmes historiens estiment que « Ces cinq années vont être marquées par un développement privilégié de l’État providence : les cotisations sociales qui représentaient, en 1939, 25 % des salaires et 11,4 % du revenu national passent respectivement à 30 % et 14,4 % » en 194433.



    • andromerde95 3 novembre 2016 10:50

      @andromerde95

      Création de la retraite par répartition[modifier | modifier le code]

      Le régime de Vichy modifie profondément le système de retraite français en remplaçant la retraite par capitalisation (rendue obligatoire en 1930) par la retraite par répartition. Selon l’économiste Jean-Marie Harribey (université de Bordeaux), en 1941, « le régime de Vichy transforme ce système qui fonctionne par capitalisation, ruiné à la suite de la crise, en système par répartition34 ». Le Conseil d’orientation des retraites explique que, malgré les lois de 1910, 1928 et 1930, « le nombre de travailleurs exclus de tout droit à la retraite demeure important. Les projets de réforme se multiplient et, finalement, une loi de 1941 met en place, à titre provisoire, un système d’assurance vieillesse des travailleurs salariés fonctionnant par répartition et offrant un niveau minimum de pension à l’ensemble des salariés35. »

      Le Dr Philippe Rault-Doumax (médecin et économiste de la santé), précise que « Pour amorcer son fonctionnement, l’État français, aidé par d’anciens dirigeants CGT, y affecte les fonds de retraite capitalisés depuis 193036 »

      Ce système est intégré en 1945 dans la Sécurité sociale qui va le généraliser et le pérenniser.



    • andromerde95 3 novembre 2016 10:51

      @andromerde95

      Création de l’allocation au vieux travailleur salarié (AVTS)[modifier | modifier le code]

      En 1941, l’État français crée l’Allocation des vieux travailleurs salariés (AVTS), destinée à apporter un complément de ressources aux plus de 65 ans ne disposant pas de revenus suffisants. Elle est distribuée à plus de 1,5 million de personnes sous le régime de Vichy33.

      L’AVTS, conservée après 1945, est devenue la base (le « premier étage ») du Minimum vieillesse créé en 1956.

      Extension des allocations familiales aux non-salariés[modifier | modifier le code]

      L’impulsion décisive de la politique familiale n’est pas le fait du régime de Vichy mais des gouvernements de la IIIe République (loi du 11 mars 1932, décret-loi de novembre 1938 et code de la famille du 29 juillet 1939). À la chute de la République, les allocations familiales et primes à la naissance existent déjà.

      L’action de l’État français consiste surtout en une extension des bénéficiaires des allocations familiales, jusque là réservées aux travailleurs en activité, à de nouvelles catégories : aux chômeurs (11 octobre et 18 novembre 1940), aux assurés sociaux malades (1941), aux veuves et femmes d’agriculteurs prisonniers (1942). En revanche, selon l’économiste Jacques Bichot(université Lyon III) « le régime de Vichy ne revalorisa pas les prestations parallèlement à la hausse des prix, d’une part en raison de l’appauvrissement du pays, d’autre part en raison d’oppositions germaniques37. »

      L’État français ne bouleverse pas l’organisation du système, et se contente de la création d’une Chambre syndicale d’allocation familiale (loi du 14 août 1943), première structure de coordination nationale des caisses d’allocations familiales. Elle n’a cependant pas le rôle de chambre de compensation qu’aura la Caisse nationale des allocations familiales créée en 1967.

      Ce système est intégré dans la Sécurité sociale en 1945.



    • andromerde95 3 novembre 2016 10:52
      Extension des assurances sociales à tous les salariés[modifier | modifier le code]

      À l’instauration du régime de Vichy, les assurances sociales (l’actuelle assurance maladie, couvrant maladie, maternité, invalidité…) sont déjà bien en place depuis 1930 (loi du 30 avril 1930), du moins pour les salariés du commerce et de l’industrie dont les salaires ne dépassent pas un certain plafond.

      En supprimant en 1942 le plafond de rémunération pour participer au système, l’État français étend les assurances sociales obligatoires à tous les salariés38.

      Politique de santé publique[modifier | modifier le code]

      Les difficultés du pays ainsi que des préoccupations idéologiques hygiénistes voire raciales incitent le régime de Vichy à mettre en place de nouvelles institutions de santé publique, avec la création de lamédecine du travail(1940 à 1942) et de l’Institut national d’hygiène (INH) (1941) qui devient en 1964 l’INSERM.

      La loi hospitalière de décembre 1941 va, pour sa part, donner naissance à la politique hospitalière moderne.



    • andromerde95 3 novembre 2016 10:52

      @andromerde95

      Création de la médecine du travail[modifier | modifier le code]

      Concernant la médecine du travail,l’État français s’inscrit dans la lignée du gouvernement Paul Reynaud, qui donne un statut à la « médecine du travail » (le terme apparaît dans les textes) qui reste cependant une « recommandation » (1er-9 juin 1940). Vichy agit en deux temps. D’abord pour mettre en place les institutions : selon un texte de l’université des Antilles et de la Guyane, « le Régime de Vichy instaure la protection médicale du travail par la loi du 31 octobre 1941 et crée le corps des médecins inspecteurs du travail ainsi qu’un Comité permanent chargé d’élaborer la doctrine de la médecine du travail et de fixer les règles générales d’action des médecins inspecteurs du travail. (…)39 ».

      Ensuite vient l’obligation de mise en œuvre de la médecine du travail dans les entreprises de plus de 50 salariés : « La loi no 625 du 28 juillet 1942, qui reprit la recommandation ministérielle du 1er juin 1940, fut prise dans le cadre de la « Charte du Travail » pour organiser les services médicaux et sociaux dans les « Familles professionnelles ». Ils n’étaient obligatoires que pour les établissements occupant au moins cinquante salariés ; les décrets d’application étaient prévus par branches d’industrie ; trois seulement parurent en août 1943, et visaient la transformation des métaux, l’industrie du cuir et des peaux et l’industrie de la céramique. Alors que l’instruction du 1er juin 1940 était précise sur certains points de fonctionnement de la médecine du travail mais floue sur sa prise en charge, le texte de loi de juillet 1942 indique dans son article 4 que les frais de fonctionnement seront répartis entre les établissements affiliés. Il spécifie aussi que le médecin du travail peut, au siège du service médical, donner ses soins aux salariés atteints d’affections qui n’entraînent pas la cessation du travail39. »



    • andromerde95 3 novembre 2016 10:53
      Création de l’Institut national d’hygiène[modifier | modifier le code]
      Article détaillé : Institut national d’hygiène.

      L’État français crée l’Institut national d’hygiène (INH) (loi du 30 novembre 1941), établissement public, inspiré des National Institute of Health américains (NIH), et doté d’une double mission scientifique de santé publique au service du secrétariat d’État à la santé et à la famille : une mission de recherche biologique en laboratoire et une mission d’information au moyen d’enquêtes sanitaires. L’INH remplace l’Institut de recherche d’hygiène fondé un an auparavant à l’initiative, et sous la codirection, de la Fondation Rockefeller et du professeur André Chevallier. L’INH est divisé en quatre sections : la nutrition (notamment infantile, fondamentale et prioritaire en ces temps d’occupation, et qui permettra de sauver de nombreuses vie malgré les carences alimentaires résultant des privations engendrées par les spoliations Allemandes), les « maladies sociales » (tuberculose, alcoolisme, syphilis, cancer), l’hygiène (qualité de l’eau, médecine du travail…) et l’épidémiologie. André Chevallier, fondateur de l’institut, en est le premier directeur (avec l’assentiment de la Fondation Rockefeller, institution devenue persona non grata en métropole et dont les chercheurs quittèrent la France en juin 1941, mais avec qui il restera secrètement en contact durant la guerre) 40,41.

      En 1964, l’INH devient l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).



    • andromerde95 3 novembre 2016 10:54
      La création de l’hôpital moderne[modifier | modifier le code]

      Par la première loi hospitalière du 21 décembre 1941, le régime de Vichy bouleverse l’hôpital, avant elle, théoriquement, réservé aux pauvres (l’hospice), en un établissement moderne ouvert à tous. Selon un article de la revue Vacarme : « L’ouverture des hôpitaux à l’ensemble de la population rencontre une sanction juridique à travers la loi hospitalière du 21 décembre 1941, fondatrice de l’hôpital « toutes-classes ». Désormais, l’hôpital se recentre sur la figure du malade et se déleste de celle du pauvre42,43. » En contrepartie, l’hôpital ouvert à tous devient payant en fonction des moyens du patient (trois catégories en plus de la classe des indigents), une évolution notamment possible du fait du développement de la protection sociale.

      La loi de décembre 1941 classe les types d’hôpitaux sur le territoire national (centre hospitaliers régionaux (CHR), généraux (CHG), etc.) ouvrant la voie à la notion d’organisation rationnelle de l’offre de soin sur le territoire.

      La loi de 1941 réorganise l’hôpital qui est devenu une personne morale, autonome, de droit public. Sa direction est confiée à un directeur d’hôpital. Il lui est adjoint une commission médicale consultative, aujourd’hui CME (commission médicale d’établissement), composée de médecins, chirurgiens ou pharmaciens des hôpitaux élus par leurs collègues pour traiter des questions strictement médicales (décret du 17 mai 1943)44. La loi crée également les services hospitaliers, par type de maladie.

      Le décret du 17 avril 1943 définit les statuts de médecins hospitalier (chefs de service, internes, externe, etc.)45.

      Dans les faits, la situation des établissements, dégradée avec la guerre, est cependant très difficile. Le Dr Chaouky écrit : « Il y a de nombreux taudis hospitaliers, à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, et le chantier de la rénovation des hôpitaux en France est immense45. »


    • andromerde95 3 novembre 2016 10:54
      Création des comités sociaux d’entreprise[modifier | modifier le code]

      Le seul bémol au pouvoir patronal dans l’entreprise consiste en la création des Comités sociaux d’entreprise (CSE). L’Office des comités sociaux est chargé de la mise en place de ces comités et de convaincre patrons, cadres et ouvriers de leur utilité. L’historien Jean-Pierre Le Crom (directeur de recherches au CNRS) considère que ces comités « seront la seule véritable réussite de la Charte, du fait principalement de leur utilité sociale, notamment dans le domaine du ravitaillement27. » On les avait donc affublés du surnom de « comités patate ».

      Selon le juriste Maurice Cohen (directeur de la Revue pratique de droit social), « Leurs attributions, purement sociales, excluaient toute immixtion dans la conduite et la gestion des entreprises. Les employeurs composaient eux-mêmes à leur guise ces comités »28, du moins à l’origine. Le principe de l’élection est ensuite valorisé et les membres du comité sont élus. Le directeur de l’entreprise préside néanmoins le comité.

      L’historien du droit social Jean-Pierre Le Crom (CNRS) estime que « l’institution des comités sociaux d’entreprise va connaître un développement impressionnant. En 1944, entre 8 000 et 9 000 comités sont constitués, rassemblant 80 000 délégués et environ 200 000personnes dans des commissions spécialisées. Cette réussite s’explique avant tout par leur utilité sociale. Les cantines, les coopératives de ravitaillement, les jardins ouvriers permettent d’atténuer les effets dramatiques de la pénurie et les crèches et colonies de vacances de faire face à l’augmentation du travail féminin. Dans certaines entreprises, les dépenses sociales des entreprises par salarié, gérées par des commissions spécialisées des comités sociaux d’entreprise, peuvent représenter jusqu’à la moitié du salaire direct. Pour les employeurs, confrontés à la fixation autoritaire des salaires par l’État, il s’agit aussi d’un moyen détourné d’augmentation des rémunérations, nécessaire pour fixer sur place une partie des ouvriers attirés par les salaires nettement plus élevés offerts par l’organisation Todt, notamment dans les zones côtières. L’utilité des comités sociaux d’entreprise est si évidente que le commissariat aux Affaires sociales du GPRF envisage dès le début 1944, à Alger, de les pérenniser après la Libération. Malgré l’abrogation de la Charte du travail, la grande majorité d’entre eux continuera d’ailleurs à fonctionner jusqu’à la mise en place des comités d’entreprise. » 29

      Les comités d’entreprise actuels, créés par l’ordonnance du 22 février 1945 vont bien plus loin que les CSE du régime de Vichy : ils donnent à la fois un droit de regard ouvrier sur les entreprises et des rôles économiques aux CE. Mais, pour leurs activités sociale, ils sont les héritiers des CSE. Selon le juriste Jean-Marie Bergère, avec les Comités sociaux d’entreprise, « se trouve l’origine des activités sociales et culturelles de nos CE contemporains, au service d’une vision paternaliste de l’entreprise »30.


    • andromerde95 3 novembre 2016 11:00

      conclusion : l’extrême-droite = social.

      bref tu t’es encore fais laminer (comme toujours et malgré tout tu continues de répondre ton kk) avec ta mauvaise foi crasseuse qui ne résiste pas aux faits.

      sinon le régime de pétain était d’extrême-droite, mais en effet il avait des éléments de gauche avait beaucoup de mecs de gauche dans son gouv et les ultra-collabos (à différencier du régime de pétain qu’ils trouvaient trop mou) étaient à 80 % de gauche... les ultra-collabos étaient ceux qui dirigeaient des partis collabos et organisations paramilitaires collabos.

    • epicure 5 novembre 2016 06:01

      @andromerde95

      non extrême droite n’est pas égal social.

      extrême droite = autoritarisme et particularisme, l’extrême droite quand elle défendait l’esclavagisme n’était pas du tout sociale. Le FN du père lepen, ou même marion MLP ne sont pas vraiment sociaux.
      Les nazis qui ont exterminés les handicapés, c’était pas du social.

      Encore des mensonges le premier gouvernement sous pétain n’a aucun homme politique de gauche digne de ce nom vu que marquet avait viré à droite dés 1932, les autres politiques sont des centristes et des gens de droite ou d’extrême droite. le PPF était un parti d’extrême droite, fasciste, dirigé par des gens défendant des idées d’extrême droite.

      Bref tu ne fais encore qu’aligner ta propagande mensongère encore une fois.
      pas la peine de continuer je ais que tu mens.


    • andromerde95 5 novembre 2016 11:35

      @andromerde95
      « non extrême droite n’est pas égal social. »

      crétin tout ce que j’ai cité vient de montrer que si, ta mauvaise foi crasseuse n’enlève pas tous les faits sourcés que j’ai cité.


      « extrême droite = autoritarisme et particularisme, »

      social = autoritarisme éco crétin des alpes.


      « l’extrême droite quand elle défendait l’esclavagisme n’était pas du tout sociale. Le FN du père lepen, ou même marion MLP ne sont pas vraiment sociaux. »

      les papes ont condamné l’esclavage avant que la seconde république l’abolisse définitivement crétin (d’ailleurs louis xviii de droite a abolit l’esclavage de jure en 1815). et gauche = exploitation capitaliste ou bureaucratique, ça n’a rien de social.

      enfin jm le pen et mm le pen sont plus sociaux que l’umps et crétin l’extrême-droite ne se résume pas au poujadisme.



      « Les nazis qui ont exterminés les handicapés, c’était pas du social. »

      l’extermination des handicapés vient du darwinsime athée de gauche et hitler a largement renforcé l’etat-providence bismarckien créé par bismarck de droite.


      « Encore des mensonges le premier gouvernement sous pétain n’a aucun homme politique de gauche digne de ce nom vu que marquet avait viré à droite dés 1932 »

      non, vers le centre gauche et il était à la base de gauche, puis y a pas que marquet.


      « les autres politiques sont des centristes et des gens de droite ou d’extrême droite. »

      non :René Belin, numéro 2 de la CGT ministre de la production industrielle et du travail du maréchal Pétain et de figurer parmi les signataires du statut des Juifs du 8 octobre 1940.


      Gaston Bergery, membre du parti radical, ambassadeur du maréchal à Moscou puis à Ankara.

      Georges Bonnet, député radical-socialiste, ministre des affaires étrangères en 1938 et 1939 :Pourtant, lui aussi devient un notable de Vichy
      Gratien Candace, député de gauche de la Guadeloupe, proclame en janvier 1939 que « le racisme est la plus grande honte politique et sociale du XX ème siècle ». Lui aussi vote les pleins pouvoir au régime du maréchal Pétain et entre dans le « Conseil national » de Vichy.


       Charles Pivert, militant à la SFIO, déclare lors d’un congrès de la LICA que « le fascisme comme le racisme, est un état de régression sociale  ». Pourtant, il adhère sons l’occupation à une organisation collaborationniste, « France-Europe », et écrit dans la revue « Germinal  ». 
      Eugène Frot, député socialiste, plusieurs fois ministre, est membre d’honneur du « Centre de liaison des comités pour le statut des immigrés » (lié à la LICA). Il vote pour Pétain en juillet 1940, intègre le Conseil national de Vichy et « l’Amicale lavaliste ».



       intellectuels et écrivains, connus pour leur engagement humaniste et antiraciste dans les années 1920-1930, qui se sont ralliés au régime de Vichy, Georges Blondel, René Laforgue, Marcelle Capy, Jean Cocteau, Jean Giono, Maurice Rostand, Marcel Aymé, Pierre Benoit, Jacques de Lacretelle, Marcel Jouhandeau, André Thérive.

      Les journalistes sont nombreux à avoir ainsi basculé de la défense des bons sentiments humanitaires et antiracistes à un soutien inconditionnel du régime du maréchal Pétain : Emile Roche et Pierre Dominique (La République ), Robert de Beauplan, Stéphane Lauzanne (rédacteur en chef du Matin), Léon Bailby(Le Jour), Alain Laubreaux (L’Oeuvre, journal de gauche avant l’occupation). Certains vont même prendre des positions pro-allemandes : Pierre-Antoine Cousteau (rédacteur en chef de Paris-Soir), Jean Luchaire (patron des Nouveaux Temps), homme de gauche dans les années 1920 et 1930, devenu hitlérien après l’occupation.





    • andromerde95 5 novembre 2016 11:36

      Marcel Déat, député SFIO, crée l’Union socialiste républicaine en 1935 et soutient le Front populaire, membre du Comité de vigilance antifasciste, partisan fanatique de la collaboration avec le Reich hitlérien.

      Jacques Doriot dirige les Jeunesses communistes à partir de 1923, maire de Saint Denis en 1931, haut responsable du PCF, il crée son Parti populaire français en 1936. , A partir de 1940, il prône l’intégration de la France dans l’Europe nationale socialiste, crée la Légion française des volontaires qui combat en Russie aux côtés de la Wehrmacht.

       nombreuses personnalités, plusieurs centaines, venues de la gauche, dans les années 1920-1930, le plus souvent socialistes ou communistes, qui ont ainsi basculé du culte des bons sentiments humanistes à l’engagement ultra-collaborationniste, par exemple : Marc Augier (Mouvement des auberges de jeunesse), Jean-Marie Marcel Capron (maire d’Alforville, PC), Jean-Marie Clamamus (maire de Bobigny, PC), Paul Perrin (député SFIO de la Seine), André Grisoni (radical-socialiste, maire de Courbevoie), Maurice Levillain (président du Conseil général de la Seine, SFIO), Barthélémy Montagnon, Paul Rives (SFIO), René Château (député radical-socialiste, membre de la Ligue des droits de l’homme), Claude Jamet (proche des communistes et des socialistes), Camille Planche (SFIO), Léon Emery (Ligue des droits de l’homme, Comité de vigilance antifasciste), George Dumoulin (CGT, SFIO), Maurice Ivan Sicard (venu de l’extrême gauche antifasciste), Pierre Thurotte (SFIO), Pierre Bonardi (LICA), Adrien Marquet (ex-SFIO, maire de Bordeaux), etc.


    • andromerde95 5 novembre 2016 11:37

      @andromerde95
      «  le PPF était un parti d’extrême droite, fasciste, dirigé par des gens défendant des idées d’extrême droite.

      Bref tu ne fais encore qu’aligner ta propagande mensongère encore une fois.
      pas la peine de continuer je ais que tu mens. »

      bref je redébunke comme d’hab ta propagande mensongère : oui doriot a dérivé vers le fascisme, sauf que : sauf que doriot était de gauche à la base comme l’essentiel des pionniers du fascisme (ce qui prouve que le fascisme a des racines socialistes) : http://debunkonslegauchisme.blog4ever.xyz/le-fascisme-est-une-ideologie-gauchiste-et-mondialiste

      enfin le fascisme a plein de points communs avec le socialisme et se différencie de l’extrême droite traditionnelle et classique : http://debunkonslegauchisme.blog4ever.xyz/articles/le-fascisme-est-une-ideologie-gauchiste-et-mondialiste


    • epicure 6 novembre 2016 04:18

      @andromerde95

      toujours ta propagande mensongère du caniche menteur ignare, manipulateur crétrin.
      Touijorus à mettre tes copiés collés et tes liens vers ton site de propagande débile et mensonger.

      depuis 1936 doriot est passé à l’extrême droite, il défend des idées d’extrême droite et combat les idées de la gauche, comme toi.

      La seule chose qui compte ce sont les opinions politiques des dans les années de la guerre, pas où ils étaient dans le passé.
      Car ce sont les idées qu’ils ont au moment de la guerre qui détermine leur engagement dans la collaboration.
      Doriot défend une idéologie d’extrême droite, donc il est d’extrême droite.
      Toute personne normale peut le comprendre, mais toi tu es un crétin congénital, tu n’arrives pas à comprendre ce qui est accessible à quelqu’un avec 50 de QI.

      Vu que le fascisme est autoritaire, hiérarchique, militariste, etc... il n’a pas ses origines idéologiques dans le socialisme, qui en est à l’opposé.
      Tu es trop crétin pour différencier un corpus d’idées, et des personnes qui s’en réclament.

      De toute façon tu ne comprends rien aux idéologies, donc tu parles dans le vent comme d’habitude.

      C’’est toi le débile qui crier que le capitalisme est universaliste, , ou que n’interdire aucun uniforme c’est impose un uniforme.Tu n’as aucun argument car tu es trop stupide pour en avoir et pour comprendre ce dont tu parles, chaque intervention en est la preuve. Tu en fais qu’aligner des bêtises et des mensonges.


    • andromerde95 6 novembre 2016 10:46

      @epicure
      « toujours ta propagande mensongère du caniche menteur ignare, manipulateur crétrin. 

      Touijorus à mettre tes copiés collés et tes liens vers ton site de propagande débile et mensonger.

      depuis 1936 doriot est passé à l’extrême droite, il défend des idées d’extrême droite et combat les idées de la gauche, comme toi. »


      bon je re c/c :


      « « sauf que doriot était de gauche à la base comme l’essentiel des pionniers du fascisme (ce qui prouve que le fascisme a des racines socialistes) : http://debunkonslegauchisme.blog4ever.xyz/le-fascisme-est-une-ideologie-gauchiste-et-mondialiste

      enfin le fascisme a plein de points communs avec le socialisme et se différencie de l’extrême droite traditionnelle et classique : http://debunkonslegauchisme.blog4ever.xyz/articles/le-fascisme-est-une-ideologie-gauchiste-et-mondialiste »


      doriot est passé du socialisme au fascisme comme la majorité des créateurs du fascisme et des collabos : c’est pas étonnant car le fascisme a ses racines dans le communisme.

      sinon le clown : pourquoi dans les collabos, la majorité de tes « extrémistes-de-droite » sont de gauche initialement et pas de droite ? »



      « La seule chose qui compte ce sont les opinions politiques des dans les années de la guerre, pas où ils étaient dans le passé.
      Car ce sont les idées qu’ils ont au moment de la guerre qui détermine leur engagement dans la collaboration. »

      non faut regarder le passé pour voir comment l’idéologie des collabos s’est formé et quelles sont ses racines et ses origines... faut regarder le passé pour comprendre le présent.


      « Doriot défend une idéologie d’extrême droite, donc il est d’extrême droite. »

      non le fascisme est de gauche : http://debunkonslegauchisme.blog4ever.xyz/articles/le-fascisme-est-une-ideologie-gauchiste-et-mondialiste

      de plus la plupart des pionniers du fascisme étaient à la base de gauche, ce qui n’est pas le cas de gens de l’extrême-droite traditionnelle et classique.

      « Vu que le fascisme est autoritaire, hiérarchique, militariste, etc... il n’a pas ses origines idéologiques dans le socialisme, qui en est à l’opposé.
      Tu es trop crétin pour différencier un corpus d’idées, et des personnes qui s’en réclament.

      De toute façon tu ne comprends rien aux idéologies, donc tu parles dans le vent comme d’habitude. »

      le fascisme est de gauche : http://debunkonslegauchisme.blog4ever.xyz/articles/le-fascisme-est-une-ideologie-gauchiste-et-mondialiste (culte idolâtre de la personnalité, statolâtrie issu de la révolution française, anti-catholicisme, destruction des corps intermédiaires dont l’Eglise et la famille tradi, darwinsime athée, modernisme, révolution, internationalisme européen et blanc,jacobinisme, lois sociales, etc...)


      « C’’est toi le débile qui crier que le capitalisme est universaliste, , ou que n’interdire aucun uniforme c’est impose un uniforme.Tu n’as aucun argument car tu es trop stupide pour en avoir et pour comprendre ce dont tu parles, chaque intervention en est la preuve. Tu en fais qu’aligner des bêtises et des mensonges. »

      j’ai démontré déjà mes affirmations, mais tu démontres rien, tu insulte.


  • epicure 1er novembre 2016 21:10

    Par rapport à l’affiche et pour ceux qui s’en offusquerait ,
    petit rappel historique : liberté, égalité, fraternité a pour origine des gens de gauche : robespierre, puis le pionnier socialiste Pierre Leroux.

    Ce sont eux, avec leurs idées républicaines qui en ont fait les piliers de la pensée républicaine, et socialiste pour le second. Et qui en ont fait une référence républicaine, dans laquelle beaucoup de monde pouvait plus ou moins se retrouver, car ce sont des valeurs universelles.

    Cette triptyque n’avait pas vraiment de contrepartie à droite.
    Même si cette devise existait déjà chez le mouvement de droite radicale, extrême , des croix de feu.

    Pétain a créé cette devise en contre partie de la devise républicaine, qui rassemble diverses thématiques de la droite classique.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Travail,_Famille,_Patrie

    "
    « Lorsque nos jeunes gens […] entreront dans la vie […] nous leur dirons […] que la liberté réelle ne peut s’exercer qu’à l’abri d’une autorité tutélaire, qu’ils doivent respecter, à laquelle ils doivent obéir […]. Nous leur dirons ensuite que l’égalité [doit] s’encadrer dans une hiérarchie, fondée sur la diversité des fonctions et des mérites […]. Nous leur dirons enfin qu’il ne saurait y avoir de fraternité véritable qu’à l’intérieur de ces groupes naturels que sont la famille, la cité, la Patrie1. »
    « 
    Bref une approche totalement hypocrite, où le but est bien de nier la liberté et l’égalité, donc la fraternité.

    Depuis il n’y a aucune référence de droite qui ait posé une triptyque équivalente.

    En fait en creux dans ce texte on peut voir les vrais valeurs de la droite :
     »autorité, hiérarchie, communauté« 

    C’est l’ensemble qui fait un Ordre, notion typiquement de droite.

    Mais les droites en défendent pas toujours les même autorités, ni les mêmes hiérarchies, ni les mêmes structurations de communauté.

    La droite libérale axera ces trois valeurs sur le domaine économique, une autorité qui garanti et justifie l’ordre économique, fut ce l’état si elle est pragmatique ,une hiérarchie économique, et des différences de communauté basées sur l’économie (les classes sociales).

    La droite conservatrice se réfèrera plus à des autorités traditionnelles, dont la religion ou le chef de famille , une hiérarchie basée sur les hiérarchies traditionnelles ( sexistes, religieuses, économiques, etc... ), et donc valorise les communauté traditionnelle, comme la famille, la communauté religieuse, etc....

    Quand à l’inégalité, c’est un moyen, pas un but.
    Les inégalité divisent le peuple, les gens, leurs libertés, leurs droits, leurs devoirs, etc.....
    Les inégalités ont deux buts fondamentaux qui sont parallèles :
    - diviser pour régner, générer des inégalités donne du pouvoir à ceux qui sont supérieurs, et retire du pouvoir, des liberté et des droits à ceux qui sont inférieurs. Les bénéficiaires des inégalités utilisent l’autorité pour faire en sorte que ces inégalités soient maintenues.

    - les inégalités en sa faveur, permettent de se valoriser, de se sentir supérieur. Le fait de disposer de choses que les inférieurs ne peuvent avoir, permet de se sentir spécial, supérieur. Avec l’égalité, ils ne peuvent plus se sentir aussi supérieur, si les autres disposent des mêmes choses qu’eux. C’est pour ça que les gens de droite sont contre les politiques égalitaires, de solidarité. Si tout le monde roulait en Ferrari ou en Rolls Royce, mangeait du caviar à chaque repas, avait de grandes maisons, des yachts, etc.... qu’est ce qui distinguerait les riches de la populace ? Comment pourrait ils se sentir supérieurs, montrer leur supériorité ?

    Ce qui explique aussi le fait que la bourgeoisie a créé les »quartiers« , »banlieues", etc.... pour maintenir les populations modestes dans des conditions difficiles, pour limiter l’amélioration des conditions de vies de celles ci ( qui se produisait dans les 30 glorieuses ) ,notamment les immigrés pauvres, pour maintenir les inégalités concrètes. Si rien n’est fait pour que la situation soit changée, ce n’est peut être pas un hasard. Le supérieur a besoin de ressentir du dégout pour l’inférieur avec lequel il n’a pas de liens sociaux, pour alimenter sa supériorité.

    Les sociétés les plus inégalitaires déshumanisent les éléments les plus bas dans leur échelle hiérarchique. Que ce soit dans les sociétés esclavagisme, le racisme antisémite des nazis, le sexisme des talibans ou des saoudiens, le capitalisme de droit divin du 19ème siècle, la société hindou avec les parias etc....


    • andromerde95 1er novembre 2016 22:37

      @epicure
      fraternité = nationalisme jacobin

      liberté = libéralisme
      égalité = gauche et libéralisme (car l’égalité à la base, c’est l’égalité des droits, pas l’égalité sociale qui ne va pas avec l’égalité des droits)

      non la devise française ne vient pas de la gauche.

      enfin, la liberté en matière éco n’est pas défendue par la gauche et parfois la gauche bafoue la liberté politique et l’égalité politique (dictatures communistes et dictature de robespierre).



    • epicure 3 novembre 2016 04:33

      u@andromerde95

      le petit caniche a toujours l’esprit aussi confus.
      Aucun argument le caniche que de l’ignorance.

      liberté = autonomie
      libéralisme = libéralité des plus riches

      fraternité = égalité = liberté
      la fraternité s’oppose au nationalisme

      égalité = gauche
      libéralisme = égalité sur le papier, mais inégalités économiques en pratique.

      Bien sûr que si que la devis e Française vient de la gauche crétin, puisque la droite de la révolution s’opposait à la liberté, à l’égalité et donc à la fraternité. Car tout ceci allait à l’encontre de leur système hiérarchisé, clérical, fait de privilèges, d’injustices, etc....

      L’ignare de service oublie que c’est Robespierre qui a posé cette triptyque dans un discours en 1790. Reprise par la commune de paris en 1793, avec la mention « ou la mort » en plus.
      Clairement il faut être crétin ou un menteur pour faire croire que cette devise vient d’ailleurs que de la gauche.

      D’ailleurs il faut rappeler à l’ignare de service que Pierre Leroux faisait de la liberté, de l’égalité et de la fraternité ensembles, les bases du socialisme.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Libert%C3%A9,_%C3%89galit%C3%A9,_Fraternit%C3%A9

      et comme c’est précisé, c’est ce socialiste qui l’a remise au goût du jours chez les républicains

      Tes propos sur le sujet comme d’habitude sont ridicules et mensongers..


    • andromerde95 3 novembre 2016 10:45

      @epicure
      le clébard enragé t’as pas compris que tu dois fermer ta gueule car tu chacune de tes réponses de kk sera systématiquement explosée. tu perds ton temps avec moi et ça fait des années que j’ai le dernier mot et dernier argument dans tous les cas, t’as pas encore compris ton sort avec moi pauvre clown ?


      « le petit caniche a toujours l’esprit aussi confus.
      Aucun argument le caniche que de l’ignorance.

      liberté = autonomie
      libéralisme = libéralité des plus riches »

      se faire assister et aider par la collectivité (social)=/=autonomie

      chacun pour soi et chacun se démerde tout seul (libéralisme) = autonomie


      « fraternité = égalité = liberté 
      la fraternité s’oppose au nationalisme »

      non le clown, ces 3 mots ont un sens différent, ils ne sont pas synonymes.


      « égalité = gauche
      libéralisme = égalité sur le papier, mais inégalités économiques en pratique. »

      égalité=/=uniformité

      égalité en droits=/=égalité sociale

      l’égalité en droits respecte le principe de liberté et est la liberté notamment éco accordée à tous.


      « Bien sûr que si que la devis e Française vient de la gauche crétin, puisque la droite de la révolution s’opposait à la liberté, à l’égalité et donc à la fraternité. Car tout ceci allait à l’encontre de leur système hiérarchisé, clérical, fait de privilèges, d’injustices, etc.... »

      non le clown la droite libérale et révolutionnaire était pour la liberté notamment éco à laquelle s’opposait la gauche et pour l’égalité des droits.


      « L’ignare de service oublie que c’est Robespierre qui a posé cette triptyque dans un discours en 1790. Reprise par la commune de paris en 1793, avec la mention « ou la mort » en plus. »

      sauf que ces mots durant la révolution française (surtout liberté et égalité) étaient énormément utilisés par d’autres que la gauche, même si c’est la gauche qui a assemblé en 1er ces 3 mots dans une devise.

      et ce ne sont pas les jacobins, sans culottes et robespierre qui ont fait la déclaration de 1789 ayant posé pour la 1ère fois en france les principes de liberté, d’égalité et de fraternité dans la législation.


      enfin la dictature de robespierre montre que la gauche était éloignée de la devise qu’elle portait, il y a toujours eu une différence entre la pratique et la théorie chez les gens de gauche.


      « Clairement il faut être crétin ou un menteur pour faire croire que cette devise vient d’ailleurs que de la gauche. »

      tu parles de toi ? car tu dis que cette devise est QUE de gauche.

      « D’ailleurs il faut rappeler à l’ignare de service que Pierre Leroux faisait de la liberté, de l’égalité et de la fraternité ensembles, les bases du socialisme.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Libert%C3%A9,_%C3%89galit%C3%A9,_Fraternit%C3%A9

      et comme c’est précisé, c’est ce socialiste qui l’a remise au goût du jours chez les républicains

      Tes propos sur le sujet comme d’habitude sont ridicules et mensongers.. »

      les dictateurs communistes disaient que leurs régimes étaient des démocraties, mais c’était pas vrai. c’est un peu la même chose pour lerroux quand il dit liberté égalité fraternité.


    • epicure 5 novembre 2016 05:24

      @andromerde95

      le caniche enragé devrait se taire vu qu’il dit que des conneries.
      Le clébard enragé c’est toi , puisque ru intervient uniquement après moi pour poser tes merdes irrationnelles.

      Toutes tes réponses son plus stupides les unes que les autres, tu ne comprends pas c e que tu commentes.
      Tout ce que tu as comme pseudo argumentation c’est tonignorance

      L’autonomie ce n’est pas la compétition crétin ignare menteur.
      Pour atteindre l’autonomie l’aide de la collectivité peut être nécessaire. Tout comme l’enfant a besoin de ’laide de ses parents et de al société avant de pouvoir devenir autonome.
      Et il y a plusieurs aspects à l’autonomie, dont l’autonomie de pensée.

      « 
      non le clown, ces 3 mots ont un sens différent, ils ne sont pas synonymes.
       »
      crétins ,ils ne sont pas synonymes, mais ils sont liés.
      Si tu n’étais pas un crétin tu saurais qu’il n’y a pas de véritable liberté sans égalité. Et quand il y a l’égalité et la liberté, il y a la fraternité. Mais il ne faut pas être un crétin ignare pour le comprendre.

      La suite de tes réponses ne vaut pas mieux.
      Tu ne fais que parler de concepts et philosophies qui te sont totalement étrangères et inabordables, vu que tu es un autoritaire de droite, c’est à dire un irrationnel ignare.


    • andromerde95 5 novembre 2016 11:41

      @epicure
      « le caniche enragé devrait se taire vu qu’il dit que des conneries.

      Le clébard enragé c’est toi , puisque ru intervient uniquement après moi pour poser tes merdes irrationnelles.

      Toutes tes réponses son plus stupides les unes que les autres, tu ne comprends pas c e que tu commentes.
      Tout ce que tu as comme pseudo argumentation c’est tonignorance »

      je démontre et je vais encore démontrer jusqu’à ce que tu dégage d’av que tu portes toutes les tares que tu m’attribues.


      ’L’autonomie ce n’est pas la compétition crétin ignare menteur.’

      si autonomie = indépendance... la solidarité créé un lien de dépendance entre individus.


      « Pour atteindre l’autonomie l’aide de la collectivité peut être nécessaire. Tout comme l’enfant a besoin de ’laide de ses parents et de al société avant de pouvoir devenir autonome.
      Et il y a plusieurs aspects à l’autonomie, dont l’autonomie de pensée. »

      ah bon adulte = gosse ? ton « autonomie » c’est de l’autocratisme paternaliste.


      « « 
      non le clown, ces 3 mots ont un sens différent, ils ne sont pas synonymes.
       »
      crétins ,ils ne sont pas synonymes, mais ils sont liés.


      Si tu n’étais pas un crétin tu saurais qu’il n’y a pas de véritable liberté sans égalité. Et quand il y a l’égalité et la liberté, il y a la fraternité. »

      bref tu reviens de dire que ce sont des synonymes crétin


      « La suite de tes réponses ne vaut pas mieux.
      Tu ne fais que parler de concepts et philosophies qui te sont totalement étrangères et inabordables, vu que tu es un autoritaire de droite, c’est à dire un irrationnel ignare. »

      tu reparles de toi encore crétin ?


  • zygzornifle zygzornifle 2 novembre 2016 10:16

    Vous avez détesté Sarkozy, vous avez étés dégoûtes par Hollande mais vous allez maudire juppé .....


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