mardi 9 août 2011 - par Sylvain Rakotoarison

Manuel Valls : objectif 2017 pour le plus lisse des jeunes lions

Au Parti socialiste, il y a les "éléphants", qui concourent dans la cour des grands (aujourd’hui : Hollande, Aubry et Royal)… et les "jeunes lions", selon l’expression d’Arnaud Montebourg réélu de justesse député en juin 2007 et prêt à rénover le PS de l’intérieur.

Depuis qu’il est dans la "politique active" sur le plan national (2001), j’ai toujours "suivi" avec beaucoup d’intérêt le parcours du député-maire d’Évry, Manuel Valls. Je ne dis pas "jeune" député-maire, car on peut imaginer qu’à presque 49 ans (le 13 août prochain), on n’est plus tout jeune même si c’est une génération qui doit attendre que la précédente arrive au pouvoir, celle des François Hollande, Martine Aubry ou Ségolène Royal.

Cette génération, c’est celle de Vincent Peillon, Arnaud Montebourg ou encore Harlem Désir. Elle est en attente de responsabilités mais leurs aînés, privés de pouvoir depuis dix ans, en sont au même point. En cas d’échec du PS en 2012, un saut de génération va se faire inévitablement. D’autant plus qu’en face d’eux, ils auront affaire à des François Baroin, des Jean-François Copé, des Bruno Le Maire, des Xavier Bertrand qui ne seront pas inactifs dans le prochain quinquennat, quelle que soit l’issue de 2012.

Mais dès aujourd’hui, Manuel Valls est candidat à la primaire des socialistes pour l’élection présidentielle de 2012. Ce n’est pas rien !


Une ambition très précoce

Manuel Valls s’est engagé au PS dès l’âge de 17 ans pour soutenir la Nouvelle gauche de Michel Rocard. C’était l’époque du fameux congrès de Metz qui vit la victoire de François Mitterrand sur Michel Rocard.

S’il n’a pas voté pour François Mitterrand le 10 mai 1981, c’est surtout parce qu’il n’a acquis sa nationalité française qu’en 1982. Notons en passant que si la primaire socialiste de 2011 avait eu lieu en 1979 ou 1980 pour départager Mitterrand et Rocard, Manuel Valls, bien que de nationalité espagnole, aurait pu participer au vote.

Cette citoyenneté très récente ne l’a pas empêché de s’investir politiquement au sein du Parti socialiste. Attaché parlementaire de 1983 à 1986 du député rocardien Robert Chapuis (PS) qui fut ensuite nommé dans le gouvernement Rocard de 1988 à 1991, Manuel Valls fut élu conseiller régional d’Île-de-France à l’âge de 23 ans et a été membre de cette instance pendant plus de vingt ans, de mars 1982 à novembre 2002, ce qui lui a assuré un revenu pour son activité politique. De 1998 à 2002, il fut d’ailleurs nommé premier vice-président du Conseil régional auprès de Jean-Paul Huchon, ancien directeur de cabinet de Michel Rocard à Matignon.

Son implantation dans le Val-d’Oise ayant échoué (il a été adjoint au maire d’Argenteuil de 1989 à 2000 et a été laminé dès le premier tour aux législatives de juin 1997 pourtant favorable au PS), il intégra les coulisses du pouvoir en devenant le conseiller en communication de Lionel Jospin à Matignon.

Ce qui lui a permis de rebondir dans la ville d’Évry par un parachutage plutôt réussi même s’il était sans trop d’incertitude : élu maire en mars 2001 puis député en juin 2002, il a été réélu en juin 2007 et en mars 2008 avec de bons scores, cumulant aux dernières municipales la présidence de la communauté d’agglomération de Évry Centre Essonne.

En avril 2002, il s’était tu par égard pour Lionel Jospin et regrette aujourd’hui de ne pas avoir suivi Vincent Peillon et Arnaud Montebourg dans leur demande de "rénovation" du PS.

Ce n’est qu’à partir de 2007 qu’il a adopté également cette attitude de défiance vis-à-vis d’abord de François Hollande puis de Martine Aubry, tous les deux successivement à la tête du PS. En 2006, il avait fait campagne en faveur de Ségolène Royal et l’a soutenue également pour le congrès de Reims en novembre 2008, jusqu’à menacer de déposer plainte contre ses camarades pro-Aubry soupçonnés de fraudes massives.


Animal politique et solitaire

Comme on le voit, Manuel Valls n’a jamais fait que de la politique comme beaucoup d’autres personnalités politiques très passionnées et très ambitieuses.

Depuis le 13 juin 2009, Manuel Valls roule même pour lui-même, annonçant sa candidature à la primaire socialiste sous réserve que Dominique Strauss-Kahn ne soit pas candidat. Candidature qu’il confirme donc le 7 juin 2011 après le début de l’affaire DSK au Sofitel de New York.

Son objectif, évidemment, n’est pas d’être le candidat socialiste en 2012 (les sondages lui donnent peu de chance de gagner la primaire, autour de 5%) mais d’être celui qui conduira les couleurs de la gauche gouvernementale en 2017. Une ambition assez parallèle à celle de Jean-François Copé et dont la "providence" proviendrait plus facilement de… l’échec de leur propre camp en 2012 !


Manuel Valls et l’Europe

Manuel Valls pourrait apparaître comme le symbole de l’aile droite du PS, la strauss-kahnienne, celle de Delors et de Rocard, celle qui est raisonnablement pro-européenne et favorable à l’économie de marché. Pourtant, paradoxalement, il avait pris position contre le Traité pour une Constitution européenne lors du référendum interne au PS du 1er décembre 2004. Une position d’ailleurs transformée en campagne référendaire pour le "oui" par discipline au parti.

Tant sa position d’origine (contre le TCE, ce qui semble assez étonnant) que son retournement complet (campagne en faveur du TCE pour le 29 mai 2005) montrent apparemment que Manuel Valls ne semble pas avoir une colonne vertébrale très affirmée sur un corps d’idées politiques même si son positionnement s’est stabilisé clairement en faveur de la construction européenne.

Le 4 février 2008, en tant que parlementaire, Manuel Valls a voté favorablement au Traité de Lisbonne et dès le 16 mai 2010, il a souhaité plus de gouvernance européenne, celle que propose la règle d’or budgétaire : « Dans le monde tel qu’il est, qui a besoin de grands ensembles, on a besoin davantage d’intégration de nos politiques économiques, davantage de coordination, c’est vrai sur le plan monétaire, c’est vrai sur le plan budgétaire et c’est vrai sur le plan fiscal. ».

Discipliné par ambition, capable de changer diamétralement de position, Manuel Valls a considéré que le sujet du TCE était mineur, probablement par rapport à ses objectifs personnels. Entre conviction et ambition, la balance paraît avoir déjà confirmé son penchant.


Manque de lisibilité

Et c’est sans doute sur ce registre que Manuel Valls est le plus critiquable. Certes, on peut dire qu’il a le courage de mettre sur la table quelques (bons) sujets politiques (un peu à la manière de Nicolas Sarkozy et de Jean-François Copé). Mais j’ai l’impression qu’il ne s’agit, chaque fois, que de quelques coups politiques, de singularités socialistes, dont le seul but, à peine caché, est de faire parler de lui.

Ainsi, il a tout un catalogue à la Prévert de positions qui détonent dans le paysage socialiste.

Favorable à la réforme des retraites (en tout cas, au principe du rallongement de la durée des cotisations et à la fin des régimes spéciaux), Manuel Valls n’hésite pas se référer à Bill Clinton ou à Tony Blair pour essayer d’entraîner ses amis socialistes dans le refus de l’assistanat, la remise en cause des 35 heures, et la convergence avec la pensée libérale tout en prônant l’augmentation de la TVA (impôt généralement considéré comme injuste pour les bas revenus).

Partisan du tout nucléaire, des expérimentations OGM et de tout ce que la technologie peut apporter à l’humain et à l’économie (Évry accueille depuis une dizaine d’années le Génopole, premier bioparc en génie génétique), Manuel Valls n’a cessé de prendre des positions plutôt conservatrices. Ainsi, il est totalement contre la dépénalisation du cannabis comme le proposent ses amis socialistes Daniel Vaillant et Julien Dray.

Très ambiguë également, sa position sur la laïcité : Manuel Valls a ferraillé contre une supérette pour qu’elle ne propose pas uniquement des aliments hallal (dans un quartier où il y avait beaucoup de demande hallal) mais il souhaite une révision de la loi du 9 décembre 1905 sur la laïcité. Même Nicolas Sarkozy n’avait pas osé le proposer mais visiblement, pour Manuel Valls, rien non plus n’est tabou. Il a donc dû être heureux que l’UMP ait organisé un débat sur l’islam qui est devenu un débat sur la laïcité après de vives protestations internes à l’UMP.

Son point de vue peut se comprendre mais risque d’être un peu trop naïf par rapport à un sujet ultra-brûlant : « Voilà un beau moyen de remettre l’idéal laïc au cœur de la société française et d’en faire une valeur partagée ! ». Même si elle a ses imperfections, la loi de 1905 est devenue une référence quasi-sacrée et ouvrir la boîte de Pandore serait, à mon sens, une véritable faute politique qui enflammerait une fois encore, et tout aussi inutilement, un pays qui a toujours eu beaucoup de mal à trouver un équilibre entre les cultes et l’État.


Guéguerre avec la direction du PS

Toutes ces positions très tranchées semblent avoir énervé entre autres Martine Aubry qui, du coup, a osé lui envoyer le 14 juillet 2009 une missive très désagréable pour lui dire de rentrer dans le rang ou d’en sortir complètement. La première secrétaire du PS a eu effectivement des mots assez durs : « On ne peut utiliser un parti pour obtenir des mandats et des succès, en s’appuyant sur la force et la légitimité d’une organisation collective, et s’en affranchir pour exister dans les médias à des fins de promotion personnelle. On n’appartient pas à un parti pour s’en servir mais pour le servir. ».

La logique aurait dû être sa démission du PS et la mise en place d’un nouveau parti, un équivalent de droite de ce qu’a fait Jean-Luc Mélenchon. Mais c’est oublier un peu trop vite à quel point le PS est une famille sociale très forte qui lie très solidement ses membres : ni Ségolène Royal (qui avait pourtant les moyens de transformer ses "Désirs d’avenir" en parti politique), ni Dominique Strauss-Kahn (qui aurait eu intérêt à quitter le PS pour proposer une union avec le centre et la gauche) n’ont jamais songé à quitter le PS.

Évidemment, ce n’est pas le soutien de Jean-Noël Guérini au sein du PS qui pourrait lui être d’une grande aide. Depuis ces deux années d’électron libre (alors qu’avant, il était l’apparatchik discipliné), Manuel Valls a critiqué autant Martine Aubry que Ségolène Royal ou encore François Hollande, un peu comme l’enfant insolent incapable de s’assagir.

Manuel Valls va même plus loin en proposant de changer l’appellation du Parti socialiste, qui date de 1969 et qui ne correspond plus aux perspectives d’avenir.

Pourtant, sa fidélité au PS est louable si on compare avec un Éric Besson. En 2007, Nicolas Sarkozy aurait proposé à Manuel Valls d’entrer au gouvernement et ce dernier l’aurait refusé.


Singularité collective ?

Manuel Valls adopte pourtant une combine qui est bien connue de la classe politique : pour se distinguer, se faire connaître, le cas échéant se faire apprécier, il faut toujours faire de la casse dans son propre camp : Philippe de Villiers, Charles Pasqua, Christine Boutin, Pierre Juquin, Jean-Luc Mélenchon, Bruno Mégret, Jean-Pierre Chevènement etc. l’ont déjà expérimenté.

Sa difficulté sera de rester coûte que coûte au PS et de le conquérir (car c’est nécessaire pour des raisons de financement) tout en réussissant à continuer sa stratégie d’électron libre.

Le problème, c’est que les Français se moquent un peu des querelles intestines. Il était
frappant d’écouter parler Manuel Valls dans l’excellente émission de "Public Sénat" animée par Hélène Misser "Déshabillons-les" diffusée le 9 novembre 2010 où l’on voit un homme qui est candidat à l’élection présidentielle et donc, qui veut s’adresser à l’ensemble des Français (il a même été responsable des institutions dans le projet socialiste) et passer la majeure partie de son temps à parler de ses difficultés avec le PS, à s’autojustifier dans des querelles internes dont tout le monde se moque.


Fort potentiel dans la danse des ego

Le potentiel politique de Manuel Valls est évidemment très élevé : spécialiste de la communication politique, il sait y faire ; mais il lui manque encore, à l’évidence, une véritable colonne vertébrale de conviction, un prêt-à-penser en toute cohérence, une vision globale de la société qui reste encore un peu floue dans ses petites phrases souvent assassines. En ce sens, ses aînés du PS sont beaucoup plus crédibles.

Ce qui est remarquable, c’est que Manuel Valls aussi souhaiterait rassembler dans sa
"mouvance" non seulement le PS mais des personnalités comme François Bayrou, Dominique de Villepin ou Corinne Lepage. Comme Ségolène Royal. Comme François Bayrou également. Le hiatus, c’est que chacun accepte de faire ce rassemblement sans bouger de son assise, et en demandant aux autres de venir vers eux. Conclusion, ce fameux grand centre, qui devrait être au gouvernail, celui de Raymond Barre, celui de Jacques Delors, celui de Michel Rocard, celui de François Bayrou… reste en jachère à cause de la danse trop excitante des ego.

Manuel Valls, en ce sens, même si son avenir est prometteur, ne déroge pas à la règle : il ne travaille pas pour un projet pour le peuple, mais bel et bien pour lui-même, et c’est dommage car il est l’un des rares socialistes (avec DSK) à comprendre ce qu’est une entreprise.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (9 août 2011)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
"Déshabillons-les : Manuel Valls, rebelle ou bon élève" (9 novembre 2010).
Le PS en primaire.

Les trois visages du PS.








20 réactions


  • ja.poirier 9 août 2011 09:41

     jeune et déjà une vision politique archaique ....


  • Cug Cug 9 août 2011 09:54

    Un « young leader » .... il peut aller faire un stage à London


  • manusan 9 août 2011 10:20

    2017 ?

    Je suis pas certain que le gouvernement de 2012 arrive jusqu’à la fin de son mandat.


    • lsga lsga 9 août 2011 11:08

      +1


      les prochaines vrais échances : c’est 2014

      France, Espagne, Grèce, Grande Bretagne, Irlande, etc...

      Nous allons faire l’Europe, à notre manière. 

  • lsga lsga 9 août 2011 11:07

    Manuel Valls est certainement quelqu’un de brillant... 

    Mais il y a quelque chose qui m’échappe chez lui :

    QUE FAIT-IL AU PARTI SOCIALISTE ?
    SA PLACE N’EST-ELLE PAS PLUTÔT À L’UMP ?

    Pour rappel : le socialisme est une doctrine économique fondée sur la collectivisation des moyens de production. 

    Or Valls est un adepte de l’économie de marché...

    Nous sommes déjà victimes en France comme un peu partout en occident du bipartisme. Il y a deux partis politiques qui se partagent le pouvoir (UMP/PS, PP/PSOE, Democrats/Republicans...)

    Si en plus de ça, les personnes qui sont à la tête de ces partis ont pratiquement le même positionnement : Que reste-t-il de démocratique dans nos républiques ?

    Monsieur Valls, soyez gentil : par respect pour la démocratie, laissez le Parti Socialiste aux socialistes, et rejoignez les rangs de l’UMP.

    • lsga lsga 9 août 2011 11:48

      Jean-Luc Mélanchon


      Mais, dans le fond, les élections on s’en fou pas mal. Grâce à la crise et aux réformes ultra libérales, l’Europe va s’embraser. La démocratie réelle sans parti politique est à notre porte. 

    • Francis, agnotologue JL 9 août 2011 11:59

      Isga vous dites : « Valls est un adepte de l’économie de marché... »

      Ce n’est même plus une économie de marché qu’ils construisent, mais une société de marché, où tout se vend, tout s’achète, y compris des morceuax de corps humain et des corps entiers morts ou vifs ! Bientôt ce sera l’air que nous respirons que nous devrons payer. Aec el poison de la dette odieuse, nos enfants naîtront esclaves !

      La place de Valls à l’UMP ? Bah, tous les caciques du PS sont plus ou moins dans le même état d’esprit. Le bon grain du PS devrait rejoindre Mélenchon et l’ivraie a sa place aux cotés d’Eric Besson à l’UMP, du moins ce qu’il en reste, c’est-à-dire pas grand chose.


    • Francis, agnotologue JL 9 août 2011 13:33


      Valls est un copain à Bauer.

      "Alain Bauer et de nombreux néoconservateurs, vient de la gauche libérale et anticommuniste. Comme eux, sa formation politique lui a fourni une connaissance théorique des mécanismes du capitalisme. Il a saisi très tôt la puissance dont disposeraient les marchands de peur et les marchands de sécurité en société de contrôle. En combinant ces deux marchés, il a conquis des positions qui lui permettent désormais de dominer en partie le secteur idéologique de cette industrie.

      Né le 8 mai 1962 à Paris dans une famille de bourgeois du textile, il adhère au Parti socialiste dès l’âge de 15 ans et va s’investir dans la construction de la gauche anticommuniste. Lui qui s’est toujours proclamé « antistalinien primaire » dévore à cette époque les livres des éditions de Moscou ou de Pékin. Trois ans plus tard, en 1980, il participe à la fondation des Jeunesses rocardiennes aux côtés de Manuel Valls et Christian Fouks"

      « Le crime n’est pas en récession. C’est un secteur extrêmement porteur. Il faut investir dedans. La crise est un accélérateur du crime. Elle lui ouvre des perspectives en lui donnant, couplé aux nouvelles technologies, de nouvelles opportunités. » (Alain Bauer)


  • kiouty 9 août 2011 11:11

    Houla, un soutien de Sylvain Rakototruc pour Manuel Valls, ça veut tout dire sur le caractère « de gauche » dudit M. Valls...


  • LE CHAT LE CHAT 9 août 2011 11:19

    Young leader de la french american foundation , il roule pour le NWO à donf et aurait pu être à la place de Copé à l’UMP ; bref complétement dans le moule................


  • lemouton lemouton 9 août 2011 14:49

    Est ce que cet article nous apprend quelque chose de nouveau ???? smiley


  • le poulpe entartré 9 août 2011 15:52

    Les projets politiques de Manuel Valls sont au socialisme ce que le canada dry est à un calvados de 60 d’âge. Autrement dit : une flatulence.


  • chapoutier 9 août 2011 16:17

    Vals à commencé sa valse : il se déclare pour la règle d’or


  • yellowsubmarine 9 août 2011 18:19

    l’auteur trouve t-il que c’est lisse de la part de Valls de vomir des torrents de m.... ?


  • clostra 9 août 2011 20:35

    N’en parlons plus c’est préférable (qu’il reste à la maison)

    De la graine de (dangereux) dictateur que je vous dis !

    Cependant, l’auteur a « dressé un portrait » (convenu car il n’a pas su calculer le nombre de voix réel obtenu, souligner le cumul des mandats et il en passe et des meilleurs, les (vraies) raisons de son isolement etc)

    Casseur de savoirs faire locaux, d’oeuvres architecturales et sculpturales, déteste les noirs, les arabes pratiquants, les vieux, n’a aucune parole - peut bien signer un contrat et se dédire : marché local, maison de quartier - bref : n’en fait qu’à sa tête* !

    *de mule


  • Mugiwara 9 août 2011 23:22

    étant de gauche, j’apprécie Valls pour son franc parler, bien que pour l’heure actuelle, il faut voter pour une personne humble en apparence qui sache garder le sang froid par les temps qui courent. on ne peut se permettre d’avoir un président qui n’a jamais été ministre auparavant, ni qu’il parle comme si tout était grave. en dehors de cet aspect de communication que j’adhère pourtant, et je le répète, pour le moment, il convient de rester mesuré vis à vis les problèmes qui attendent les Français dans les prochains mois ou années. les Français veulent un président qui se mouille pour eux, sans pour autant qu’il se mette trop en avant publiquement parlant. un genre de chirac ou mitterand. apparemment, un président à l’américaine ça plait un moment, mais pas toujours. sa position, très à droite de la gauche me plaît aussi, car il est vital d’admettre que l’entreprise doit être considérée comme une personne à part entière afin qu’elle se devéloppe et donc, faire que l’entreprise fasse avec les règles qui lui sont imposées. le PS aura beau rêver de la collectivisation, qui est pourtant nécessaire, mais par les temps qui courent, soit on nous ment alors je suis à côté de la plaque, soit c’est grave alors on fait des efforts, dans les 2 cas, on comprend mieux pourquoi on a pas tellement envie, nous les Français de s’intéresser à ces politiciens qui se disent compétents. et c’est valable pour tous les politiciens. du FN jusqu’au NPA en passant par l’UMP, le PS, les Verts, le Front de Gauche et j’en passe... 


    personnellement, merkel réussit bien en ce moment, et on a là une merkel de gauche qui se nomme martine aubry. dommage que François Hollande n’ait jamais été ministre si ma mémoire ne me fait pas défaut, j’aurais voulu voir ce qu’il valait à ce moment là. mais en ce moment, ses prises de paroles, Hollande me « parait » bien meilleure qu’il y a quelques mois. 
    il a une posture très présidentielle, peut être le genre qu’attendent les Français. 

    maintenant, je vois bien Valls comme ministre de l’intérieur, il est speed, il rappelle un certain ... « sarkozy »... mais bon, faut déjà qu’on se retienne de tout casser avant de penser à la présidentielle, où il se peut qu’il y ait un grand nombre d’abstention... faut vraiment que les choses aillent mieux dès maintenant, mais la partie est loin d’être facile ... pour tout le monde... 

    perso, Martine Aubry offre les compétences nécessaires, elle a maintes fois prouvé par le passé qu’elle pouvait y arriver. sans compter que c’est bien que ce soit qui détricote les 35h, puisque c’est son bébé, elle pourrait dire qu’elle veut être présidente pour finir la réformer des 35h après avoir examiné son effet depuis 10 ans... 

    en plus de ça, je la trouve très médiatrice, je sais qu’elle ne va négliger personne, qu’elle écoutera toutes les personnes concernées et qu’elle prendre la décision pour s’y tenir, elle en a les capacités. 

    de plus, il y a la symbolique : une femme présidente, j’ai envie de voir ça de mon vivant. je précise que je suis un homme, et j’ai rien contre le fait qu’une femme me commande si tant est qu’elle a raison :) (lol). 

    mais j’avoue qu’elle a pas toujours de la réussite, mais les autres non plus, et je sais bien qu’on aura du mal même avec elle, heureusement qu’elle a proposé d’augmenter le budget pour la culture, dieu sait combien les Français ont envie de penser à autre chose (même si je ne crois pas en dieu et dieu sait combien je l’emmerde royalement, oh mon dieu, j’ai blasphémé, je vais aller en enfer parait que c’est d’enfer) ... 

    les bars ferment trop tôt, les voisins gueulent parce qu’ils sont grincheux de pas pouvoir profiter de la vie comme ceux qui voudraient brailler... comme s’il fallait attendre qu’on devienne milliardaire pour enfin faire la fête ... oui, ce pays est triste... 

    • clostra 10 août 2011 11:53

      "maintenant, je vois bien Valls comme ministre de l’intérieur, il est speed, il rappelle un certain ... « sarkozy »... mais bon, faut déjà qu’on se retienne de tout casser avant de penser à la présidentielle, où il se peut qu’il y ait un grand nombre d’abstention... faut vraiment que les choses aillent mieux dès maintenant, mais la partie est loin d’être facile ... pour tout le monde... « 

      C’est pour ça qu’il est urgent de trouver ailleurs où mettre ses voix ou s’abstenir au second tour.
      Voyez comme ces petits casseurs se fichent bien des sous de nos impôts dépensés à grands frais dans l’achat de vidéo surveillance.

      Résultat, le deal est de nouveau »enterré" dans les parkings et autres cages d’escaliers privées....Quant au reste de la population, calme et paisible, ses faits et gestes sont surveillés au mm près...que ça sent le shit (chitt ? pschitt ?) et qu’on recommence à voir des éléphans roses dans les circulations d’immeubles !


    • le poulpe entartré 11 août 2011 00:39
      « personnellement, merkel réussit bien en ce moment » : et ton derche c’est du poulet ? Les allemands sont tous au taquet, en plus d’être des bosseurs. En Allemagne : pas de smic : la négociation de la rémunération est faite selon le bon vouloir du patronat. Tu parles d’une réussite de la vache qui rit teutonne. Tu vas aller pour cinq euros bruts de l’heure, toi ? Comment tu feras pour te nourrir à partir du 20 du mois, après avoir payé toutes tes charges et tes dépenses incompressibles ?

       "on a là une merkel de gauche qui se nomme martine aubry « . Ca tourne au mauvais vaudeville. Martine Débris, la bonne copine de Laurence Parisot, qui chaque jour trahit dans ses discours creux, les employés, les ouvriers, les travailleurs et même les cadres. Martine Débris est aussi socialiste que Bernard Tapie est honnête (tu sais l’ex ministre socialiste qui est en fait un bon pote à Sarkozy).

       »dommage que François Hollande n’ait jamais été ministre si ma mémoire ne me fait pas défaut, j’aurais voulu voir ce qu’il valait à ce moment là « . Tu as besoin d’une évaluation pour le savoir ? Son action, ou plutôt ses inactions à la tête du PS, ce n’est pas encore assez parlant ?  » ses prises de paroles, Hollande me « parait » bien meilleure ( _re, ah bon ?) qu’il y a quelques mois. 

      « il a une posture très présidentielle, peut être le genre qu’attendent les Français ». L’élection présidentielle, ce n’est pas la star ’ac à la con. C’est décider quelle orientation, quelle impulsion on souhaite donner au pays, pour des perspectives meilleures que celles d’aujoud’hui. Tu votes pour un candidat parce qu’il a une « posture » présidentielle ?? Sérieux là ?? Sais tu que c’est le niveau zéro, proche de l’absolu, en raisonnement politique. Autrement dit, si Marine Lepen avec du 110 D, avec la silouhette de Pamela Anderson, en « posture » présidentielle : tu votes pour elle. Cela m’étonne à peine que Sarkozy soit devenu président.

      " maintenant, je vois bien Valls comme ministre de l’intérieur, il est speed, il rappelle un certain ... « sarkozy »... « Tu nages en plein délire, manque plus que la boule de crystal.
      Une vraie imposture.

       »perso, Martine Aubry offre les compétences nécessaires, elle a maintes fois prouvé par le passé qu’elle pouvait y arriver. sans compter que c’est bien que ce soit qui détricote les 35h, puisque c’est son bébé « (n’importe naouak)

       » elle pourrait dire qu’elle veut être présidente pour finir la réformer des 35h après avoir examiné son effet depuis 10 ans... " Dis donc Cruchot, tu n’as jamais entendu parler de la loi TEPA ? Sais tu quel est le gouffre financier cela représente ?


      Alors nigaud ou niais ?

  • caramico 10 août 2011 09:05

    Horripilant de suffisance, le « petit jeune », dit « de gôche ».
    Tout ce que je déteste.


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