mardi 31 décembre 2019 - par Laurent Herblay

Salaires et retraites des professeurs : l’énorme arnaque de Macron

Les professeurs sont mobilisés contre la réforme des retraites, qui dégraderait encore une condition indigne de leur rôle, et nettement inférieure à celle d’autres pays. Le gouvernement a annoncé une augmentation de 8 à 10 milliards de leurs salaires, faisant dire trop rapidement au Figaro qu’ils sont les grands gagnants de la réforme. Mais ainsi, en réalité, ils restent perdants dans tous les domaines…

 

Avis de fausse nouvelle du gouvernement
 
Huit à dix milliards de plus pour le traitement des professeurs  : les chiffres annoncés semblent indiquer une véritable revalorisation du traitement des professeurs. Mais la date évoquée, 2037, démontre qu’il s’agit d’une arnaque. Déjà, pour une majorité élue en 2017, annoncer une revalorisation démarrant en 2021 et censée durer jusqu’en 2037 est assez ridicule. Macron n’a rien fait pour les professeurs pour trois des cinq budgets qu’il avait à sa main, mais annonce s’engager pour les trois mandats présidentiels suivants ! Ce simple rappel des faits devrait inciter à la prudence : ne dit-on pas que les promesses n’engagent que ceux qui les entendent, surtout à une échéance aussi lointaine ?
 
Par-delà la limite de ne pouvoir s’engager réellement que sur deux années sur les seize programmées, les chiffres évoqués sont en réalité très limités. Contrairement à ce qu’écrit le Figaro, et qui est repris par bien des média malheureusement, le gain pour les enseignants est loin d’être évident. Si l’article évoque un plus qui s’ajouterait aux augmentations de point d’indice et à celles à l’ancienneté, il faut rappeler que le point d’indice n’est souvent pas revalorisé et que le caractère purement additionnel est, là aussi, une promesse censée engager trois mandats suivant celui-ci ! Mais surtout, l’horizon 2037 permet d’afficher de gros chiffres à bon compte pour Macron, mais pas pour les professeurs.
 
En effet, sur 16 ans, 1,5% d’inflation annuelle génère une hausse des prix cumulée de 27% environ. Ce rappel élémentaire remet en perspective la rallonge budgétaire, qui n’équivaut qu’à 15 à 19% du budget de l’Education nationale, qui atteint 51,7 milliards en 2019. En clair, l’argent promis par Blanquer couvre à peine deux tiers de l’augmentation des prix que l’on peut prévoir… Loin d’une hausse de leur traitement, ces chiffres ne représentent même pas une garantie de maintien du pouvoir d’achat des professeurs ! Pire, si l’on prend en compte les contributions aux retraites, de plus de 20 milliards, cette somme représente à peine 11 à 14% du budget total. Bref, un montant bien trop faible…
 
D’ailleurs, en 2012, quand j’étais en charge du projet présidentiel de NDA, nous avions présenté un projet de budget qui relativise grandement les annonces du gouvernement. Près de 70% des crédits supplémentaires étaient concentrés sur l’éducation. En seulement 5 ans, c’était pas moins de 5,7 milliards de crédits de plus, en plus de l’inflation, pour l’éducation nationale et 6,9 pour l’enseignement supérieur et la recherche ! Sur 5 ans, nous avions prévu plus que ce que Macron et Blanquer annoncent sur 16 ans… Les gros chiffres ne sont qu’un artifice obtenu par le choix d’une période extrêmement longue et lointaine. Dommage que les média ne dénoncent pas cette mascarade absolument ridicule.
 
 
D’ailleurs, Henri Sterdyniak a analysé les hypothèses communiquées par le gouvernement et démontre qu’en réalité, cela aboutit à un recul de 36% de la retraite des enseignants. Derrière le brouillard des annonces, et malgré le montant important annoncé par Blanquer, rien ne permet de conclure que les professeurs gagneront quoi que ce soit. Aujourd’hui, ils perdent sur tous les tableaux.


33 réactions


  • Emohtaryp Emohtaryp 31 décembre 2019 13:17

    Et pendant ce temps-là chez Boris Johnson, on augmente le salaire minimum de 6,2 %.....

    https://www.lesoir.be/270027/article/2019-12-31/royaume-uni-apres-sa-victoire-electorale-boris-johnson-augmente-le-salaire


    • mac 31 décembre 2019 14:34

      @Emohtaryp
      La « gauche » caviar ne s’occupe plus que des problèmes sociétaux pour séduire ses électeurs « boboisés » et fait une politique bien plus libérale que la droite traditionnelle tout en étant largement de mèche avec le grand patronat...


    • Désintox Désintox 31 décembre 2019 14:42

      @mac
      Macron, c’est la droite.


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 31 décembre 2019 14:56

      @Désintox

      Et Hollande les prémisses...


    • Le421... Refuznik !! Le421 31 décembre 2019 18:14

      @mac
      Macron, la « gauche » ?
      Pour vous, probablement.
      Si vous écrivez cela, c’est que même Fillon est de gauche, pour vous...


    • Fabri Fabri 5 janvier 2020 11:24

      @Désintox
      Macron c’est la gauche (ou la fausse droite) car il aide les grandes entreprises
      Or les grandes entreprises sont forcément de gauche. Si vous y avez travaillé, et si vous connaissez les pays communistes, alors vous pouvez voir les similitudes évidentes : manque de liberté, formatage, contraintes stupides, lenteurs, suppression de l’initiative des techniciens par des chefs incompétents, gaspillages en tous genres.

      La vraie droite, c’est le soutien aux petites entreprises contre les grandes entreprises. Une certaine partie de la gauche est aussi contre les grandes entreprises, mais il s’agit alors de la fausse gauche dont vous semblez faire partie.


    • Désintox Désintox 5 janvier 2020 16:30

      @Fabri
      Vos définitions de la gauche et de la droite sont purement personnelles et ne correspondent pas à la réalité politique.

      Voici des notions plus réalistes :

      La droite : favorable au darwinisme social. Ne rien faire pour corriger les inégalités. La main invisible du marché doit assurer le bonheur de tous. Négation du réchauffement climatique.

      La gauche : combattre les inégalités. Réguler l’économie. Développer les services public. Promotion des plus faibles. Gratuite de la santé et de l’éducation. Combattre le réchauffement.


  • mac 31 décembre 2019 14:27

    Il faut sans doute être un peu « maso » aujourd’hui pour choisir le métier d’enseignant.

    Bac +5 pour à peine plus que le smic au début, des gamins de plus en plus irrespectueux, des parents qui les prennent de plus en plus pour des c..s, une administration qui les soutient de moins en moins. Franchement il faut que le pays soit dans une situation digne de la Grèce pour encore trouver des gens pour faire ce métier. Quant aux diplômés qui le peuvent, qu’ils se barrent à l’étranger et laissent l’état dans la panade s’il souhaite sous-payer ses enseignants.


    • velosolex velosolex 1er janvier 2020 20:18

      @mac
      Bon, vous êtes pas seuls, les infirmiers en France sont les plus mal payés d’’Europe.
      Une espérance de vie de dix ans inférieure à la moyenne.
      Il faudrait peut être remettre en cause l’ordre distributif de la nation.
      Une énorme manne si l’on installait un salaire maximum.
      Clairement il est obscène de donner à un type quel qu’il soit, plus de dix fois le salaire minimum. 
      Si l’on joue tous ensemble sur cette martingale, on peut renverser l’ordre ancien, au lieu de tenter chacun de décrocher un strapontin


    • Eric PLP 2 janvier 2020 13:54

      @mac C’est bien le but recherché : réduire le nombre d’enseignants statutaires et multiplier les contractuels. Avec le contexte actuel et à venir, et la possibilité depuis hier de faire des ruptures conventionnelles, le système scolaire pourrait en effet connaître une période noire sans précédent.


  • mac 31 décembre 2019 14:38

    Franchement promettre des augmentations sur une période aussi longue avec des données chiffrées qui ne tiennent pas compte de l’inflation, c’est se moquer du monde. Quand aux journaleux qui font passer ça pour une avancée peut-on encore les qualifier comme tel ?


    • Le421... Refuznik !! Le421 31 décembre 2019 18:15

      @mac
      En même temps, si j’ose dire, c’est Le Figaro !!
      Un journal de gauchistes... smiley


  • Désintox Désintox 31 décembre 2019 14:49

    Imaginons trois scénarios :

    1. On laisse le système de retraite des enseignants tel qu’il est.
    2. On met en place un système de retraite moins favorable, mais on compense en augmentant les salaires.
    3. Le gouvernement met en place un système de retraite moins favorable tout en continuant à geler les salaires

    Le (2) serait forcément plus coûteux que le (1), car les retraites resteraient inchangées alors que les salaires augmenteraient. Il est donc logique que les personnes concernées pense que c’est le (3) qui sera choisi et que le (2) est de la propagande.


    • Le421... Refuznik !! Le421 31 décembre 2019 18:16

      @Désintox
      C’est une évidence.
      De toute façon, plus menteurs qu’eux, difficile à trouver !!


    • Eric PLP 2 janvier 2020 13:49

      @Désintox C’est un 4° scénario qui est choisi par le gouvernement : continuer à geler le point d’indice, et proposer des primes supplémentaires (dont certaines au mérite) censées compenser cette baisse de retraite, en fait pour d’abord ne pas perdre en pouvoir d’achat. Un des cas types mis en ligne (Christelle, enseignante certifiée) est censée rassurer les enseignants en montrant un écart étonnamment faible entre les deux systèmes de retraite, ce qui se révèle être en fait complètement biaisé (c’est technique) : https://blogs.mediapart.fr/les-economistes-atterres/blog/261219/la-carriere-de-christelle-vers-une-baisse-de-36-de-la-retraite-des-enseignants ? Ce sont ceux qui pensent que le gouvernement est honnête avec ce cas type, qui pensent que la voie proposée est elle-aussi honnête. Ce qui est donc faux, le gouvernement actuellement prévoit de paupériser encore plus le métier d’enseignant en s’inspirant du rapport des sénateurs, de CAP 22 et des GOPE. Donc il est pour l’instant question de faire travailler plus les enseignants pour qu’ils ne perdent pas en pouvoir d’achat et qu’ils gagnent éventuellement un peu plus, et perdent un peu moins de leur retraite pour ceux concernés par la réforme (les autres perdront en conséquence du gel du point). Paru ce 31 décembre : la possibilité de rupture conventionnelle pour les fonctionnaires. A venir pour les enseignants : annualisation du temps de travail. Entre beaucoup d’autres changements destinés, dans un premier temps, à « éliminer » le plus d’enseignants statutaires, et à augmenter les contractuels en conséquence.


    • Désintox Désintox 3 janvier 2020 12:42

      @Eric PLP
      Les enseignants pourraient aussi se demander qui devra encadrer le service national universel prévu par le gouvernement.


  • Decouz 31 décembre 2019 17:31

    De toute façon le point étant gelé depuis je ne sais combien d’années, il faudrait déjà rétablir sa valeur par rapport à l’inflation.

    On nous dit souvent : « la masse salariale des fonctionnaires augmente mécaniquement chaque année du fait du passage automatique d’un échelon à un autre ». Il y a quelque chose qui m’échappe, s’il est vrai que les anciens coûtent de plus en plus cher « mécaniquement », les jeunes qui arrivent compensent par leur salaire faible, donc il devrait y avoir un équilibre...sauf si on relève l’âge de départ, ce qui a été le cas et le sera.

    Macron dit à propos des militaires dont le régime ne sera pas changé, que leur situation est différente, que tout est différent et qu’ils touchent non pas une retraite mais une pension. Mais si leur situation est spécifique, ce n’est pas du fait de la pension, puisque tous les fonctionnaires touchent une pension alimentée par le budget de l’état, et non une retraire alimentée par une caisse...du moins à l’heure actuelle.


    • Alain Alain Alain Alain 31 décembre 2019 19:13

      @Decouz
      Je confirme, Macron a fait la démonstration qu’il n’y connait rien malgré les infos fournis par ses conseillers : « ce n’est pas une retraite, c’est une pension ». En effet tous les fonctionnaires perçoivent une pension et cela n’a aucune influence sur la spécificité de leur emploi.


    • Emohtaryp Emohtaryp 31 décembre 2019 20:59

      @Alain Alain

      Macron a fait la démonstration qu’il n’y connait rien

      Bien pire que cela, ce type est juste complètement taré, schizo, mytho, psycho, parano et de plus avec le pif bien poudré, une épave qui n’en a plus pour très longtemps..........


    • Berthe 1er janvier 2020 00:00

      @Decouz
      Il ment, leurs revendications des personnels datent déjà des années 90, les qualifications sur la feuille de paie sont aberrante, il n’y a aucune revalorisation de leur statut et du rôle de la fonction publique. , Ce gouvernement n’est que le prolongement des précédents (en pire) qui persiste sur la même voie.une hausse des prix minimaliste alors que l’inflation roule probablement vers un rythme annuel très élevé..


    • leypanou 1er janvier 2020 08:27

      @Decouz
      puisque tous les fonctionnaires touchent une pension alimentée par le budget de l’état, et non une retraire alimentée par une caisse... 

       : il y en a beaucoup qui n’ont pas compris cette évidence et qui répètent que la caisse de retraite des fonctionnaires est déficitaire.
      A ce rythme-là, on pourrait aussi dire que la caisse de retraite des présidents de la république est déficitaire car il n’y a qu’un actif pour trois pensionnés.


    • Eric PLP 2 janvier 2020 14:22

      @Decouz J’avais eu la même interrogation : en fait ce qu’on appelle le « glissement vieillesse » doit être la conséquence de l’augmentation de l’age de départ à la retraite, et de l’age de départ à taux plein, qui a touché en premier les personnes nées en 1951 : https://droit-finances.commentcamarche.com/contents/1163-age-de-depart-a-la-retraite-en-2019-2020 Ainsi depuis 2011/2012 les personnes qui partent seront restées plus longtemps (avec un salaire plus élevé), ce qui a continué avec a priori une augmentation exponentielle et qui doit continuer, puisque la plupart des enseignants doivent dépasser l’age de départ légal (qui a donc lui aussi augmenté) pour partir à taux plein. Même si cela doit être contrebalancé en partie avec l’augmentation de la difficulté des conditions de travail qui doit en faire partir certains plus tôt. Par contre il y a aussi un paramètre qui abaisse la masse salariale, c’est la suppression de postes d’enseignants, mais dans un effet moindre.


  • Berthe 31 décembre 2019 23:53

    La hausse des prix à la conso est minimisée, voire surréaliste, Il faut se réferer à 89 par exemple, lors de « la désindexation des salaires » qui a fait l’objet d’une grève Le gouvernement prévoyait une hausse des prix pour l’année de 2,5%, (chiffre qui sert aussi de référence au patronat). Avant la fin de l’année, le gouvernement a dû réviser ses prévisions pour les porter à 3,2%. Finalement, on cloturait 1989 sur la hausse des prix à 3,6%.

    En clair, depuis 1983, l’indexation des salaires sur les prix n’est que partielle..

    cette politique visait à réduire la part des salaires dans les richesses créées et augmenter celle des profits capitalistes. C’est la politique menée depuis Mauroy..En plus il est totalement absurde de se projeter jusqu’en 2037, l’Insee observe la variation du prix de dizaines de milliers de biens et services mais pas tous et les prix étudiés ne sont pas public sans quoi les commerçants pourraient modifier uniquement les prix observés par l’Insee, ce qui fausserait les statistiques.


    • Eric PLP 2 janvier 2020 16:53

      @Berthe Les salaires du privé sont en tout cas, en moyenne, indexés à un taux supérieur à l’inflation (officielle) depuis pas mal d’années. Le Smic à un taux moindre, mais supérieur lui aussi à l’inflation, même si cela risque de changer (+ 1,2 % cette année). Concernant les fonctionnaires il faut comprendre qu’une stratégie simple est mise en place, mais rudement efficace. D’abord le point d’indice est la base de leur salaire, la multiplication par leurs nombre de points leur donne un fixe, ils ont ensuite des primes éventuelles. Sans rentrer dans les détails il y a très peu de primes (en fait des « indemnités ») chez les enseignants, mais pour tous une de suivi des élèves (ISOE ou ISAE), et dans le secondaire des heures sup (annuelles, c’est-à-dire une heure de cours hebdomadaire supplémentaire : HSA, ou ponctuelles, de plus en plus rares : HSE) qui peuvent font augmenter significativement le salaire, mais donc en augmentant bien sûr le temps de travail. Lorsque le point est gelé, tous les fonctionnaires a priori perdent en pouvoir d’achat. Hors ce n’est pas vraiment le cas pour une raison simple : le gouvernement distribue des primes aux corps qu’il ne voudrait pas voir impactés par ce gel. Je sais des « fonctionnaires de cadre A équivalents aux enseignants » qu’ils ont un salaire, comme le reconnaissaient MM. Delevoye et Blanquer, en grande partie constitué de primes ! Si on reste dans l’éducation nationale, vers 2010 des primes ont été instaurées, puis par la suite revalorisées pour les inspecteurs ( https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000028379229&dateTexte=&categorieLien=id ) et les chefs d’établissement. Il y a deux semaines, ce sont des personnels administratifs et les « emplois fonctionnels » (Dasen, secrétaires généraux, conseillers de recteur...) pour lesquels l’arrêté d’une prime a été publié. Ainsi une grande partie des fonctionnaires, et une partie de ceux qui « gèrent » les enseignants ne souffrent pas du gel de ce point. Les enseignants ont les conséquences à quasiment 100 %. Le gouvernement compte sur leur masse salariale énorme pour justement faire des économies. Le gel du point leur permet d’économiser entre 400 et 500 millions (montants donnés fallacieusement par Darmanin comme des « augmentations » éventuelles) chaque année.


  • zygzornifle zygzornifle 1er janvier 2020 07:49

    Et les 650 000 employés des hypers marchés il ne se font pas baiser par le Macron ?

    Et ceux qui vivotent comme vendeur chez les petits bouclard qui les écossent comme des petit pois ?

    On s’en tamponne ils ne sont pas fonctionnaires et n’ont pas l’emploi d’assuré donc ils n’ont qu’a traverser la rue pour s’inscrire a pole-emploi ....


  • kalagan75 1er janvier 2020 08:57

    Jeune prof, je m’étais toujours demandé pourquoi les inspecteurs visitaient mes collègues au début de leur dernière année d’enseignement.Personnellement, je l’aurais envoyé sur les roses ... grave erreur ... Ils venaient les faire passer en classe exceptionnelle ; le calcul de la pension de retraite étant basée sur les 6 derniers mois de salaire, c’était le jackpot assuré !

    A l’époque, une collègue PEGC (prof de collège pour les non initiés, recrutée à 18 ans avec entrée à l’école normale) , partie à la retraite à 55 ans, m’a communiqué le montant de sa pension : il était supérieur à mon salaire d’agrégé avec 12 ans d’ancienneté ...


  • Abou Antoun Abou Antoun 1er janvier 2020 09:23

    Macron est lui-même une arnaque. C’est en quelque sorte l’arnaque originelle, rien à attendre donc de la ’créature’, brave petit soldat de la finance qui ’fait le boulot’.


  • keiser keiser 1er janvier 2020 13:45

    Demain on rase gratis !

    Cette expression viendrait d’un barbier qui aurait mis à l’entrée de son échoppe une grande pancarte proclamant : « demain on rase gratis ». Mais notre artisan, pas totalement idiot et près de ses sous, l’y laissait tous les jours.
    Par conséquent, le benêt qui, le lendemain du jour où il avait vu la pancarte, venait se faire raser ou couper les cheveux et qui s’étonnait de devoir quand même payer, s’entendait répondre : "oui, mais il y a écrit que c’est demain que c’est gratuit".


  • Anatine 1er janvier 2020 14:44

    Un néolibéral observera que 40% de l’emploi actuel étant destiné à disparaitre d’ici 2030 il n’est surement pas nécessaire de continuer de maintenir le système éducatif tel qu’il est. Cynisme ? Croyez-vous aussi l’impact de la retraite à points sur les pensions dans l’éducation nationale avait échappé au gouvernement ? Changer de référentiel apporte souvent des réponses quand les questions ne trouvent pas de sens..


  • Brunehaut 2 janvier 2020 17:57

    Rugueux, 38% des enseignants ont voté pour Macron. C’est déjà beaucoup mais plutôt honorable par rapport à d’autres professions. Evidemment, ça fait nombre. Souverainiste de gauche, je n’en faisais pas partie. Et je m’étonne de voir tant de cocus dépités parce que, moi, j’avais bien lu son programme...


  • lloreen 6 janvier 2020 12:01

    Ce qui fait cruellement défaut aux français c’est l’information sur les alternatives qui leur sont offertes depuis la création d’un conseil national de transition le 18 juin 2015.Toutes les informations à ce sujet sont bien sûr totalement censurées.

    Dès lors, les français disposent d’un outil juridique reconnu par le droit international (Charte I et II de l’ONU) et la possibilité de reprendre leur souveraineté.

    Le 25 décembre 2019, la France a fait un cadeau aux peuples du monde : La mise en application en France du « Droit des Peuples à disposer d’eux-mêmes » décidé par l’ONU Pétition : https://conseilnational.blogspot.com/...

    .

    https://www.youtube.com/watch?v=5yVSGj0UEA8

    Texte du Procès de Milan : https://www.conseilnational.fr/wp-con...


  • lloreen 6 janvier 2020 12:07

    "

    PROCLAMATION OFFICIELLE D’UN CONSEIL NATIONAL DE TRANSITION
    Proclamation du 18 Juin

    Proclamation du 18 juin 2015 actualisée au 22 aout 2015

    Le « CONSEIL NATIONAL TRANSITION DE FRANCE » est, depuis le 18 juin 2015, date de sa proclamation, l’organe gouvernemental officiel de la France ayant vocation à la représenter conformément aux règles et usages du Droit international.

    Sa légitimité est établie formellement par les textes fondamentaux de la constitution française qui indiquent clairement que toute violation de la souveraineté nationale, sous quelque forme que ce soit, oblige à une réaction du peuple représenté par n’importe quel citoyen ou groupe de citoyens ayant décidé de revendiquer au nom du peuple tout entier.

    Il est donc l’émanation du peuple français instauré et composé à l’initiative de tous les groupes de citoyens, hommes femmes et enfants, déterminés à libérer la France du pouvoir politique oppressif et illégitime exercé par des individus ou entités félons trahissant son histoire, ses valeurs fondamentales et sacrées, son honneur et sa réputation aux yeux et au cœur des autres Nations.

    C’EST POURQUOI,

    1. RAPPELANT la Déclaration universelle des droits de l’Homme et du citoyen qui est reconnue par l’ensemble du peuple comme la base fondamentale de la constitution française.

    1-1. RAPPELANT que le 29 mai 2005, le Peuple de France s’est prononcé par référendum, à près de 55% contre le Traité Constitutionnel Européen (TCE) ; que des dirigeants français normalement élus pour respecter ce choix démocratique et valablement exprimé, n’auraient pas dû ouvertement bafouer cette décision en imposant ce traité de manière perfide sous le nom de « Traité de Lisbonne » malgré le refus clair et précis des citoyens.

    2. CONSIDÉRANT que depuis le 13 décembre 2007, cet acte de forfaiture suprême a délégitimé tous les individus, partis et institutions impliqués, qui ne représentent donc plus le peuple français et ne sauraient le faire à compter dudit jour."

    (...)

    Source:https://conseilnational.blogspot.com/p/blog-page.html


  • lloreen 6 janvier 2020 12:08

    "

    DÉCLARATION OFFICIELLE AUPRÈS DE L’ONU
    Déclaration du CNT à l’ONU

    à
    Monsieur le Secrétaire général des Nations Unies,


    CONSIDÉRANT le préambule de la Charte des Nations Unies :
    « Résolus à proclamer à nouveau notre foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l’égalité de droits des hommes et des femmes, ainsi que des nations, grandes et petites »

    ET RAPPELANT,
    – Que dans son préambule, la Constitution de la V° République dispose que « Le Peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l’Homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu’ils sont définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution du 27 octobre 1946, ainsi qu’aux droits et devoirs définis dans la Charte de l’environnement de 2004 »

    – Que la Déclaration de 1789 présente comme «  naturels, inaliénables et sacrés » un ensemble de droits individuels et collectifs.

    Nous, peuple de France, tenons à informer la Cour internationale de Justice, organe judiciaire principal des Nations Unies, de la violation flagrante, grave et réitérée, des « droits fondamentaux de l’homme  » protégés dans notre pays par cette « déclaration des droits de l’homme et du citoyen », en vigueur et au plus haut de la hiérarchie des normes ; notamment depuis le 13 décembre 2007, date à laquelle un traité dit « Traité de Lisbonne  » a été imposé à notre Nation malgré un refus clairement et démocratiquement exprimé par les Français le 29 mai 2005. Et qu’en conséquence, la majorité du peuple français se trouve depuis cette date dans un état d’oppression.

    RAPPELANT AUSSI,
    – Que l’article 2 de cette Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, considère la résistance à l’oppression comme un « « droit naturel et imprescriptible de l’Homme  ».
    – Que monsieur Sarkozy a créé une entité internationalement reconnue, le « Conseil National de Transition », pour donner un cadre légitime à cette « résistance à l’oppression  ».

    EN CONSÉQUENCE,

    Nous, peuple de France,
    – En date du 18 juin 2015, avons proclamé la création d’un « Conseil National de Transition » pour dénoncer l’illégitimité du gouvernement en place et résister à son oppression.
    – En date du 14 juillet, ce Conseil National de Transition, soutenu par des milliers de citoyens a voulu revendiquer publiquement le juste droit à la souveraineté du peuple reconnue par la déclaration des droits de l’homme et par l’article 1, alinéa 2, de la Charte des Nations Unies, et en a été empêché par les forces armées au service de ce gouvernement.
    – Depuis cette date, ce Conseil National de Transition revendiquant la souveraineté du peuple, droit reconnu nationalement et internationalement, s’inscrit donc en résistance face à un gouvernement illégitime, donc dictatorial, et appelle au soutien de tous les défenseurs du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, droit qui constitue l’un des fondements de la Charte des Nations Unies.
    Au nom du peuple de France représenté par une majorité de 55% ayant voté « non » lors du référendum de mai 2005."

    Po/Le collectif de citoyens du Conseil National de Transition

    France, le vingt-neuf septembre deux mille quinze

    Il est déplorable que des professeurs, censés éduquer la population, soient aussi ignorants de la situation de leur pays.

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