mardi 27 février 2018 - par Albert Ricchi

Salon de l’agriculture : défendre les agriculteurs et non les accords de libre-échange…

 Le 55ème salon International de l’Agriculture, qui s'est ouvert à Paris le 24 février, a vu le passage, dès le premier jour, du Président de la République visitant tous les stands et dégustant les spécialités régionales devant l'ensemble des micros et caméras. 

Mais si Emmanuel Macron a battu le record de présence avec près de 13 heures passées au salon, record détenu précédemment par François Hollande avec 12 heures, les questions les plus importantes n’ont reçu que des réponses évasives... 

La crise actuelle de l’agriculture est avant tout structurelle. Elle est le symptôme de la faillite d’un mode de développement productiviste qui a ravagé peu à peu l’agriculture familiale et paysanne en France, en Europe et dans les pays du Sud. Le système actuel est allé au bout de sa logique en faisant disparaître massivement les paysans à chaque crise agricole. Ils étaient plus de 10 millions en 1945 et ils ne sont plus qu'un seul petit million aujourd'hui.

Les agriculteurs, éleveurs ou pas, sont d’abord victimes d'un manque criant d'anticipation et de clairvoyance des décideurs politiques. Comment ne pas être déçu quand on sait que depuis la mise en place de la politique agricole commune (PAC) à la fin des années 50, les responsables politiques de tous bords ont développé le produire plus, la modernisation, les économies d'échelles. A chaque crise, la réponse a été identique : il faut grossir, augmenter la taille de son élevage, ce qui entraîne automatiquement une surcharge de travail, la mécanisation pour compenser, l'emprunt pour financer. 

Cette politique a même été accompagnée pendant toutes ces années avec bienveillance par la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), principal syndicat agricole. D'après la confédération paysanne, la FNSEA soutient le système agricole conventionnel et l’industrialisation des exploitations, l’exploitation animale, l’utilisation de pesticides dans un but de rentabilité, de productivité et de compétitivité. Elle s'oppose régulièrement aux normes et contraintes environnementales par l'organisation d'importantes manifestations et lobbying comme on l'a vu récemment à propos du glyphosate. 
 
Le suicide des agriculteurs 

Par la multiplication des contraintes administratives et environnementales, le système du " toujours moins cher ", la politique des travailleurs détachés payés 3 € de l'heure, notamment dans les abattoirs allemands, le développement des fermes usines et le dogme intangible de l’ouverture des frontières défendus par la commission de Bruxelles et approuvé par toute la classe politique, les paysans ne savent plus comment survivre et mettent fin à leurs jours. 

Un membre de l’association " Solidarité paysans en Ille-et-Vilaine " raconte : " Il y a deux semaines, on a appris, pour une famille, qu’une dame brûlait toutes les factures. Son mari, ses frères, personne ne se doutait de rien, tout semblait aller bien. Et puis, la dame a vu paraître, dans un journal agricole, l’avis de liquidation de leur ferme. Elle s’est suicidée. " 

L’association a vu aussi un autre agriculteur très dépressif : " Son lait n’est plus collecté, mais il ne veut pas arrêter. Il avait mis de l’argent de côté, donc pour le moment, il reste avec ses animaux, mais il ne vend plus rien. Ca ne pourra pas durer longtemps comme ça. Je ne sais pas comment il va faire. " 

Des histoires comme celles-là, il y en a beaucoup. Elles ne relèvent plus de l’anecdotique. 400 à 500, c’est le nombre de suicides d’agriculteurs recensés chaque année en France, d’après des chiffres provenant des Caisses de la Mutualité sociale agricole (MSA) et de l’Institut national de veille sanitaire (inVS). Mais le nombre réel est sans doute supérieur aux statistiques et certains observateurs parlent même de 600 suicides par an. 
 
Que fait Emmanuel Macron ? 
 
Le plan d'urgence proposé par le gouvernement est considéré par de nombreux agriculteurs au mieux comme une rustine pour traiter un mal très profond, au pire comme un plan de licenciement des petites et moyennes exploitations. 

Dans tous les cas, le compte n'y est pas. Alors que les agriculteurs sont au bord du gouffre, les annonces gouvernementales et tables rondes se succèdent. Tout le monde clame haut et fort qu'il faut sauver l'élevage, que les grandes surfaces doivent augmenter les prix, que l'on doit manger français, etc. 

Mais face à ce désarroi, Emmanuel Macron et son ministre de l’agriculture et de l’Alimentation, Stéphane Travert, soutiennent les accords de libre-échange avec l'Amérique du Nord (CETA, ) qui vont détruire à jamais la production de viande bovine en France et mettre à rude épreuve les autres filières d'élevage.

Pire, à propos d'un autre accord international de libre-échange actuellement en cours de négociation entre l'Union Européenne et les 4 pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay et Uruguay), Emmanuel Macron s’est contenté de dire que cet accord prendrait effet seulement que dans 5 ans comme si ce délai était la solution au problème de l'arrivée prochaine sur le marché européen de 70 000 à 100 000 tonnes de viande bovine dispensées de droits de douane !

" Il n'y aura jamais de bœuf aux hormones en France ", a-t-il promis encore tout en assurant qu'il travaillerait à ce qu'il y ait des possibilités de " bien contrôler aux frontières la traçabilité et les normes environnementales et sociales ". Une telle naïveté est confondante alors que chacun sait que l'importation massive de viande à bas coût venue d'Amérique du Sud fait craindre l'apparition de produits à la qualité douteuse et que les élevages de bovins, porcs et volailles sud-américains sont essentiellement nourris à base d'OGM, en particulier de soja transgéniques !

Concernant le glyphosate, Emmanuel Macron a répété ce qu'il avait dit précédemment sur Twitter : " J'ai demandé au gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour que l'utilisation du glyphosate soit interdite en France dès que des alternatives auront été trouvées, et au plus tard dans 3 ans ".

Mais au-delà de ce pur effet d’annonce, le président de la République sait pertinemment qu'il ne pourra pas faire grand-chose dans les trois années qui viennent au risque de voir la France poursuivie par la commission européenne pour non-respect des règles de concurrence. Face au dogme de la libre circulation des marchandises, la France sera impuissante pour s'opposer à l'entrée sur son territoire de produits contenant du glyphosate venant des autres pays européens, du canada ou des Etats-Unis !

Finalement, comme son prédécesseur François Hollande, Emmanuel Macron ne semble pas avoir compris que l'agriculture intensive est dans le mur et qu’il faut faire un choix clair d'une autre agriculture qui valorise l'environnement au lieu de le détruire, d'une agriculture qui crée de l'emploi, vivifie les territoires, relocalise la valeur ajoutée accaparée par les multinationales de l'agroalimentaire et les milieux financiers. 

Il faut rétablir des mécanismes publics de stockage, de stabilisation des prix et de maîtrise de l’offre aux niveaux national et régional, favorisant les exploitations paysannes et familiales et garantissant un revenu stable aux agriculteurs et des prix raisonnables aux consommateurs. Il faut aussi s’attaquer à la spéculation sur les produits agricoles et arrêter les accaparements de terre par des pays étrangers, notamment la Chine. 

Devant cette grave crise agricole et les centaines de suicides de paysans qu'elle entraîne, un énième plan d’urgence ne suffira pas si on ne change pas de logiciel… 
 

 

Photo Creative Commons 
 

 

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54 réactions


  • Diogène Diogène 27 février 2018 08:26

    « un énième plan d’urgence ne suffira pas si on ne change pas de logiciel… »


    1. la question est de savoir si le logiciel de remplacement existe ; si vous connaissez le site de téléchargement, merci de donner le lien

    2. on peut dresser un tableau analogue dans le monde de l’industrie sidérurgique et manufacturière. Certains malpolis appellent ça « capitalisme » et « lutte des classes », des gros mots qu’il ne faut plus écrire dans les articles.

    • ZenZoe ZenZoe 27 février 2018 10:07

      @Diogène
      Le logiciel de remplacement existe, il s’appelle le protectionnisme (on peut rajouter « intelligent » si on veut), un autre gros mot.
      Le protectionnisme est plus ou moins pratiqué par la planète entière - sauf en UE où on préfère le libre échange, qui n’a d’ailleurs rien de libre puisque les échanges sont imposés.

      Finalement, je m’aperçois 20 ans plus tard, que les altermondialistes n’étaient pas complètement à côté de la plaque.


    • Blé 27 février 2018 13:56

      @Yaurrick

      Je ne sais si vous faites vos courses vous même mais au cas où vous feriez vous même vos courses il y a quelque chose qui ne vous a pas échappé : tomates d’Espagne, du Maroc, d’Italie,
      la plus grande majorité des légumes pot au feu viennent d’Espagne, les salades une bonne partie viennent soit d’Espagne ou d’Allemagne, les champignons viennent de Belgique, les avocats d’Israël, courgettes et aubergines viennent d’Espagne.

       Pour les fruits je ne peux pas en parler car je n’en mange pas.

      Regardez les étiquettes où sont indiquées la provenance des produits , c’est déjà une information un peu plus fiable qui révèle une réalité que vous semblez ignorer.


    • Albert Ricchi Albert Ricchi 27 février 2018 13:57


      @Yaurrick
      Quand l’Allemagne vend de la viande bovine en Europe et en France à un coût compétitif grâce notamment à ses abattoirs et à ses travailleurs détachés payés 3 € de l’heure, c’est quoi ? du protectionnisme ou du libre-échange débridé ?

      Quand le Canada vend en Europe et en France (CETA) de la viande bovine sans droits de douane, c’est quoi ? du protectionnisme européen ou du libre-échange qui détruit les éleveurs français ?

      Quand demain les pays du Mercosur feront de même, ce serait quoi ? du protectionnisme européen ou de libre-échange qui va faire à nouveau des ravages ?

      Finalement, si on suit votre logique, les paysans français se suicident parce qu’ils sont trop protégés ! 
       

    • baldis30 27 février 2018 17:51

      @Albert Ricchi
      bonsoir,

      vous avez entièrement raison ! mais vous avez encore la naïveté de croire que certains comprennent les expressions comme « travailleurs détachés, sans droits de douane, ».

       Ils sont à peine capable faire une analyse grammaticale de niveau CM1 et vous leur demandez de faire une dissertation ... Un peu de pitié pour eux ... !


    • mmbbb 27 février 2018 18:06

      @Albert Ricchi k essentiel est que Bove et Herrou ne se soient pas suicidés L agriculture dite traditionelle est assez mal defendue


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 27 février 2018 19:25

      @Albert Ricchi
      Et donc, vous avez voté Asselineau pour sortir de l’ UE par l’article 50 ? C’est bien dommage, alors, il vous reste les yeux pour pleurer.
       « UPR- Traités européens et agriculture »


      - 1 - La PAC était dans le Traité de Rome 1957- Elle prône les rendements, avec toujours plus d’intrants et de machines, et le moins possible de main d’œuvre. Sauf que maintenant, Bruxelles veut faire ses économies dans le budget européen, sur le dos des agriculteurs. 124 milliards de moins propose Junker :

      " ... le Président Juncker a émis l’hypothèse de sabrer jusqu’à 124 milliards d’euros sur 7 ans pour la PAC et 120 milliards pour la cohésion, quand le budget annuel de l’Union n’est que de 150 milliards ! Si ce scénario catastrophe joue sûrement le rôle d’épouvantail, la tendance consiste bien à tailler dans le vif les politiques agricoles et de cohésion. Comme si on pouvait agrandir la maison en détruisant ses fondations. Le résultat d’une renationalisation de ces politiques aggraverait les phénomènes de dumping, et ruinerait durablement les efforts de convergence.(...)

      -2- Les Traités Internationaux genre TAFTA, CETA, UNASUR sont négociés par les Commissaires européens, pas par les Etats. Macron voudrait ben... mais il peut point, il promet tout ce qu’on voudra, et remue du vent, une éolienne version euro soumis.

      - 3- L’agriculture, l’environnement, la mer, la pêche, et la défense du consommateur ne font plus partie des compétences des Etats, mais de la Commission européenne... Circulez, ya rien à voir ! S’il y a encore des Ministres dans ces domaines, c’est pour faire durer la fiction, genre Hulotte.

      -4- Les exportations sont plombées par un euro trop cher, les salaires et les normes en France sont supérieures aux autres pays européens... Il y a concurrence déloyale, le principe de base de la construction européenne ! Les centrales d’achat se fichent bien de la santé des consommateurs ! Ils profitent des 4 piliers de l’Europe libérale : liberté d circulation des marchandises, des hommes, des services et des capitaux.

      Bref, sans sortie de l’ UE, l’agriculture française est sacrifiée. Il n’y a jamais de débats contradictoire sur le Frexit, comment les citoyens pourraient -ils savoir que les agriculteurs se suicident à cause des Traités européens ? La FNSEA, Confédération paysanne, les médias, la classe politique, tous refusent de l’expliquer et refusent la sortie de l’ UE.

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 27 février 2018 19:28

      @Yaurrick
      La Nouvelle Zélande est un pays souverain qui prend ses décisions sans les Traités européens, rien à voir avec l’UE, où tout doit circuler librement, et où chaque producteur est mis en concurrence.
      Macron explique que l’ Europe protège, on se demande bien de quoi ??


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 27 février 2018 19:31

      @baldis30
      Les Insoumis savent lire, mais ils évitent de lire les Traités européens... !!

      Une vidéo de 3 minutes, peut-être ? « L’euro est dans le pré ! »


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 27 février 2018 19:41

      @Yaurrick
      Et oui, le Bangladesh, sans services publics à financer, ni protection sociale (donc pas besoin d’impôts), et produisant sans règles sur la santé et l’environnement, voilà le nec plus ultra de vos théories libérales à la noix !

      Et avec des règles, on voit qu’on n’empêche pas les scandales alimentaires.
      Alors, je ne vous raconte pas avec vos théories 100% libérales !


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 27 février 2018 20:45

      @Yaurrick
      Où voyez-vous l’ Etat dans le libéralisme européen ??
      Bruxelles passe son temps à exiger des réformes qui détruisent l’Etat.


      Les Français, eux, veulent que l’ Etat intervienne partout !
      C’est ainsi depuis 800 ans.

      Chaque peuple a le droit de vivre comme il l’entend, de mettre des frontières, des taxes aux frontières, de contrôler les mouvements de capitaux, de préférer la solidarité, plutôt que chacun pour sa pomme etc.

      C’est ce qu’ont fait les Islandais et ils s’en portent très bien ! D’ailleurs les 3 pays où on est le plus heureux, sont l’Islande, la Norvège et la Suisse, qui ne sont ni dans l’ UE, ni dans l’euro.

      C’est incompatible avec le libéralisme européen, ainsi qu’avec les théories à la noix des économistes de l’ école de Chicago, dont vous vous faites le défenseur, TINA et autres balivernes.

    • bob de lyon 28 février 2018 12:34

      @Yaurrick

      J’aimerais connaître votre opinion sur le travail de la FNSEA et du Crédit Agricole avec la complicité de l’État libéral depuis 1947.

       

      Les agriculteurs ont toujours voté à droite, au nom de la liberté d’entreprendre, afin de protéger leur individualisme et de récupérer des subventions.

       

      Les agriculteurs ont aménagé eux-mêmes leur cimetière avec acharnement et sont devenus des fonctionnaires inavoués ce que le Salon de l’agriculture qui n’est qu’un décor Potemkine confirme.

       

      Votre antienne sur le libéralisme est connue, on sait où cela mène : droit chez Trump et on en connaît les résultats.

      Les Français ne veulent pas que l’État intervienne partout ? Attention, évitons de rire… sinon risque d’étouffement !

      Mémoire courte : jamais aucune entreprise n’a demandé une aide de l’État et surtout pas Gattaz ; aucune banque – jamais ! - ne fut soutenue par l’État ; aucun journal ne touche de subventions et si – par hasard ! – il y en eut un et qu’il fut ultra-libéral, s’il en bénéficiait il refuserait évidemment pour des questions d’honneur, de morale, d’idéologie à respecter…

      L’exemplaire droiture de Droite quoi !


    • bob de lyon 28 février 2018 17:08

      @Yaurrick

      Je ne crois pas que vous soyez un individu sans empathie ou un égoïste ranci, mais je vous propose quelques lectures ?

      - La déconomie - Jacques Généreux

      - Notre ennemi le capital – Jean-Claude Michéa

      - La grande fracture - Joseph Stiglitz

      - Le dernier qui s’en va éteint la lumière – Paul Jorion

      - Économie du bien commun – Jean Tirole

      - Le capital au XXIe siècle – Thomas Picketty

      (P.S. – Quand vous dites : « les Français sont… ». Nous sommes déjà deux et nous ne sommes pas d’accord.)

       

      Quant à la Sécurité sociale : Le concept moderne du droit à la sécurité est apparu dans les déclarations de droits de l’homme et curieusement dans la Déclaration de Droits de l’état de Virginie en juin 1776.

      Créée concrètement en Allemagne et en Alsace par Bismarck au XIXe, elle fut reprise en 1910 en Grande Bretagne.

      C’est un des rôles fondamentaux des États adhérents à la charte  de l’Organisation des Nations Unis.

      Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948

      « Art. 22 — Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l’effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l’organisation et des ressources de chaque pays. »

      J’ai eu un oncle directeur d’une Caisse de Sécurité sociale de l’Agriculture, de ce qu’il me disait c’est que la solidarité de la paysannerie française reste à inventer…

      Pour la Suisse, je connais. C’est certain c’est un paradis supérieur au nôtre, comme tous les autres pays d’ailleurs.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 28 février 2018 17:28

      @Yaurrick, capitaliste masqué !

      Ce que vous décrivez, c’est le modèle social français, 100 ans de luttes sociales + le programme du CNR. Les Français y sont très attachés, car ils sont pour la répartition des richesses et la solidarité nationale. C’est justement ce modèle qui vous dérange, car il grignote les profits.


      Plus de 50% de la richesse produite va dans le modèle social français.
      Je suppose que cela doit impacter votre portefeuille d’actions ?

      Le MEDEF rêve depuis 1945 de lui faire la peau !
      " (..) La liste des réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là . Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance !. (...)

      La Sécurité sociale, les retraites par répartition, les services publics etc . Et miracle, la Commission européenne impose aux Gouvernements d’en finir avec toutes ces dépenses : c’est la feuille de route de Matignon depuis 2014/ 2015.

      Les Français vont revenir 100 ans en arrière, mais votre portefeuille d’actions s’en portera bien, c’est tout ce qui compte ! Alors, heureux ?

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 28 février 2018 17:37

      @bob de lyon
      Voui ! Mais l’Obamacare, c’est très plus mieux que la Sécu !


      C’est « chacun pour sa pomme », les mutuelles privées, une vraie merveille !
      Aux USA, un pansement aux urgences peut vous coûter 629 $ !
      Elle est pas belle, la vie , selon Yaurrik ?

      Yaurrik, c’est l’ Attali d’Agoravox ...
      « Débrouillez- vous ! »

    • mmbbb 28 février 2018 20:11

      @bob de lyon il est tout de même marrant de voir un gars comme Giesbert Olivier du point etre le chantre d un liberalisme et a avoir appuyé la canditature de Fillon en le presentant comme une Margaret necessaire a la france Ce journaliste utilise pourtant la TV d etat comme france 5 afin de diffuser ses emissions parce qu il n a pas touve de preneur sur TF1 par exemple Les dirigeants n en veulent pas ils ne vendent que la merde Les Journaux comme le Fig , le Monde qui presentent un volet libetal seraient mort sans les subventions C ’est assez schizophrène .Quant a l agriculture la FNSEA s est fait prendre a son propre piege par exemple la marque DOUX a exporte son savoir faire de poulet en batterie au bresil , et jamais les bretons ne pourront avoir de telles usines en france par ailleurs le soja ne traversent plus l ocean . Idem pour les bovins etc 


    • Rincevent Rincevent 28 février 2018 20:35

      @Yaurrick

      Les néo-zélandais auraient-ils compris (eux…) que les subventions sont des drogues dures qui vous mettent à merci du dealer ? On commence à entendre ça chez nous ‘’on veut des prix, pas des subventions’’. Soit, mais la cure de désinto risque d’être rude…


    • mmbbb 28 février 2018 20:50

      @Rincevent hormis le mouton que produisent ils ?


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er mars 2018 07:01

      @Yaurrick
      Même en économie capitaliste, vous ne comprenez pas grand chose... Vous savez pourquoi des entreprises étrangères viennent s’installer en France ? Soit ce sont des fonds de pension qui viennent siphonner les entreprises, pour payer les retraites par capitalisation de leurs clients.
      Des piranhas dans votre genre, qui fonctionnent à court terme. ...


      Soit ce sont des entreprises qui apprécient le fonctionnement « socialiste » des services publics français, les soins donnés dans les hôpitaux français, l’EDF qui remet le courant en quelques jours, alors qu’il faut plusieurs semaines aux USA, les infrastructures, bien meilleures qu’aux USA, où tout part en barigoule, les ponts s’écroulent etc.

      Vous voyez le montant des impôts, vous ne voyez ni les services rendus aussi bien aux populations qu’aux entreprises, ni l’importance de l’environnement des entreprises...

  • Jean Roque Jean Roque 27 février 2018 08:26

    Brésil : 15 litres de glyphosate par hectare de céréales, France 1 litre...


    • zygzornifle zygzornifle 27 février 2018 09:53

      @Jean Roque


       1 litre de trop ....

    • baldis30 27 février 2018 17:55

      @Jean Roque
      Mouche de l’olive en Espagne : diméthoate y compris trois jours avant la cueillette ...protection des travailleurs absente...

      fut autorisé en France jusqu’à six semaines avant la cueillette et vaporisation avec masque !

      Plus d’olives françaises, idem pour la mouche de la cerise .. et plus de cerises non plus ...


  • zygzornifle zygzornifle 27 février 2018 09:54

    1 agriculteur se suicide tous les 1 jour et demi en France , Macron as t’il prévu des obsèques comme pour Johnny ? 


    • Paul Leleu 1er mars 2018 17:01

      @zygzornifle


      non... Johnny Hallyday était un membre de la nomenklatura bourgeoise, dont la « musique » (ce mot est-il juste ?) servait à endoctriner les masses dans une litghanie soporifique, nombriliste, ringarde, décadente et molassonne. 

      Et puis Johnny c’était un agent objectif du « plan marshall » de colonisation de la France et de génocide culturel contre notre authentique musique populaire... donc il a eu le droit à des remerciements de la bourgeoisie pour ses bons et loyaux services. 

  • Francis, agnotologue JL 27 février 2018 13:34

    « Mangez des pommes, c’est bon pour la santé » proclame Edouard Philippe qui erre comme une âme en peine au Salon de l’agriculture.
     
    Chirac en son temps, c’était déjà le grand copain de la FNSEA, non ? Et la FNSEA, c’est pas les glyphosates ? Et les pommes, c’est pas le fruit qui en est le plus imprégné ?
     
     Comme c’est bizarre.


  • HELIOS HELIOS 27 février 2018 14:09

    ... Macron peut promettre touty et n’importe quoi, dans 4 ans :



    --- il ne sera peut etre plus au pouvoir...

    --- ce n’est pas lui qui choisi, c’est Bruxelles et les decision s’imposent

  • Ruut Ruut 27 février 2018 18:07

    Macro applique a la lettre les GOPE et se moque du bien être des Français et des travailleurs Français.
    Il ne fait que de la COMMUNICATION.


  • Le421... Refuznik !! Le421 27 février 2018 18:12

    Vous parlez du CETA, c’est bien.
    Mais vous êtes le seul.
    Le chiffon rouge, c’est le MERCOSUR avec (horreur, malheur !!) le Vénézuela !!
    Alors que ces abrutis - je pèse mes mots - nourrissent leur pays et leur propre famille de viandes produites avec des quantités industrielles de tourteaux de soja parfaitement OGM et parfaitement d’Amérique du Sud.
    Escrocs !!


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 27 février 2018 19:36

      @Le421
      C’est la Commission européenne qui négocie les Traités Internationaux, ainsi que les décisions à l’ OMC.


    • Le421... Refuznik !! Le421 28 février 2018 09:15

      @Fifi Brind_acier
      Et si la France se déclare hors CETA, c’est pas possible ?
      Il suffit pourtant d’un gouvernement bien décidé.
      Comment se fait-il que les normes pesticides, antibiotiques et autres saloperies soient différentes en France et en Espagne ?
      L’Espagne, c’est bien l’Europe, non ?
      Ben, je vous donne la réponse.
      Parce que les dirigeants du pays ont fixé des seuils bien à eux.
      Voilà tout.
      Vous accusez en boucle l’Europe, c’est votre leitmotiv et votre raison de vivre.
      Mais vous oubliez que l’Europe ne décide pas de tout dans les pays.
      Contrairement à ce que vous apprends le professeur Asselineau.
      Et c’est justement pour cette principale raison que vous finissez par perdre toute crédibilité.

      C’est pas parce que Sophie Davant répète en boucle que « Comme j’aime », c’est gratuit, que c’est la vérité.
      Et on est lassé des gens qui détiennent la vérité à eux tout seul.
      Vous allez me répondre, forcément, mais je ne relancerais pas.
      J’ai autre chose à faire que d’essayer de faire boire un âne qui n’a pas soif.
      Bonne journée quand même !!


    • Drugar Drugar 28 février 2018 15:05

      @Le421

      Il n’a jamais été dit que l’UE (et pas « l’Europe », qui est un abus de langage) s’occupait de tout. Ce qui est de la compétence des états ou de l’Union Européenne est justement défini, Oh surprise !, dans les traités (que vous n’avez pas lu...).
      Pour ce qui est de la répartition des rôles selon les domaines, il s’agit des articles 3, 4 et 6 du TFUE.
      Le CETA est un traité commercial et relève donc de l’article 3 du TFUE. Tout les domaines cités dans l’article 3 sont de la compétence exclusive de l’UE : donc non la France ne peux pas « se déclarer hors CETA » ou je ne sais quelle autre manœuvre de désobéissance à la mords-moi le nœud, c’est interdit sous peine de sanction.
      Les pesticides, antibiotiques et autres relèvent des article 4 et 6 où la compétence est partagée entre les états et l’UE (comprenez les états font ce qu’ils veulent tant que l’UE n’a rien à y redire ou ne vient pas mettre son grain de sel). Donc dans ces domaines, ont peut retrouver des disparités entres les états membres.
      D’ailleurs, je vous rappel que tout n’est pas géré par l’UE, puisque en particulier la fiscalité ne l’est pas. Il nous avait été promis une « union fiscale » afin de lutter contre le dumping fiscal. Ou est-elle cette union fiscale ? On l’attend depuis plus de 25 ans (et on peut attendre encore !). Dans l’intervalle le Luxembourg (entre autre) s’en met plein les poches en faisant un dumping fiscale scandaleux sur le dos de ses « partenaires de l’Union Européenne » en profitant à plein régime de l’article 63 du TFUE.

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 28 février 2018 18:14

      @Le421
      Vous prenez les Mamamouchis de la Troïka pour des demeurés ? Vous savez ce que signifie appartenir à la zone euro ? Cela signifie que les banques obéissent à la BCE, au FMI et à la Commission européenne.


      - En Grèce, dès que Tsipras a bougé un orteil, la BCE a fermé le robinet bancaire.

      - A Chypre, la BCE a fermé les banques, et siphonné les comptes des particuliers.

      - Gel des fonds structurels aux Régions, ils peuvent aussi bloquer les versements des fonds européens. C’est la menace qu’ils agitent chaque fois qu’un pays ne fait pas ce qu’ils veulent. Exemple la Hongrie

      Comme tout ce que vous voulez faire est illégal au regard du Droit européen, la France sera sanctionnée. Mélenchon, au lieu de vous réciter des poèmes, ferait mieux de vous expliquer les mécanismes européens de rétorsion.

  • zygzornifle zygzornifle 28 février 2018 09:10

    « Mangez des pommes, c’est bon pour la santé » proclame Edouard Philippe...


    La dernière que j’ai mangé j’ai eut un oedème de quincke et j’ai failli y rester , on m’a dit a l’hosto : attention les pommes et bien d’autres fruits et légumes sont devenus du poison pour les personnes sensibles .... Mangez 5 fruits et légumes et vous débarrasserez le plancher rapidement , ça fera une retraite de moins a payer ....

  • troletbuse troletbuse 28 février 2018 10:50

    Est-ce que Macronimbus a demandé à voir des mougeons ?


  • jjwaDal jjwaDal 28 février 2018 18:08

    Les industriels de l’agroalimentaire, les banquiers et la grande distribution vivent très bien de l’agriculture. Bon, beaucoup d’agriculteurs font des horaires démentiels pour tirer des clopinettes mais il y aura toujours des râleurs...
    Je ne voudrais pas être par trop cynique, mais le consommateur est franchement mouillé dans cette affaire, vu qu’il a vu son budget alimentaire divisé par deux en quelques décennies. Lui aussi a profité du butin.
    Sérieusement, on peux relocaliser et ramener à la raison cette agriculture démentielle en consommant du local, directement se fournir auprès d’un producteur (AMAP ou pas), visiter les rayons des nouveaux distributeurs (enseignes style « Biocoop »). En marginalisant les produits fabriqués par l’agroalimentaire, en réduisant sa conso de viande, en faisant un peu de cuisine, on peux même (c’est souhaitable) voter pour une agriculture paysanne en bio par ses achats. Et tant pis s’il faut renoncer au forfait illimité sur le portable ou à nos drogues diverses.
    Oui la PAC est démente, oui l’Etat s’en fout (la souffrance des agriculteurs es inaudible), oui le ministre de l’écologie sans balek, la routine. On n’y peux rien. D’où la nécessité d’agir par la tangente. « Il suffirait que les gens les achètent pas pour que ça se vende pas » disait un motard.
    Le consommateur a encore le choix. Allons-nous attendre de ne plus l’avoir ?


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 28 février 2018 18:36

      @jjwaDal
      Vous avez raison, les consommateurs sont responsables de ce qu’ils achètent et de ce qu’ils mangent. Mais reconnaissez que pendant des décennies, les Français étaient sous informés sur le contenu de la malbouffe.

      La pub « mangez 5 fruits et légumes par jour » ne disait pas :
      « Vous allez manger 100 pesticides par jour » ! Au moins !


      Les écolos en France, à mon avis, ont été nuls. Au lieu de parler des éoliennes, il fallait parler aux estomacs et à la santé des Français.

      La bouffe, en France, c’est sacré !

      Leur saloper la nourriture, relève de la Haute trahison !

      Pour une fois, la télé qui a fait son boulot, de nombreuses émissions ont permis de comprendre le dessous de cartes de la malbouffe. On voit, depuis quelques années, un virage dans la consommation. La grande distribution bat de l’ aile, elle ne fait plus recette, on vient de le voir avec Carrefour.

      De plus en plus, on cultive son potager, on achète sur les marchés, on va chez les producteurs, on achète local, les cours de cuisine font un tabac, et les Français se passionnent pour leur terroir. Reste à leur faire comprendre que tout cette malbouffe, ce sont les Traités européens.

    • jjwaDal jjwaDal 28 février 2018 19:37

      @Fifi Brind_acier
      Il ne faut pas faire une fixation sur les Traités européens. Les intérêts privés gravitant autour des agriculteurs auraient eu un effet similaire hors CE, les anglais vont le voir post Brexit, du seul fait qu’ils sont membres de l’OMC...
      L’interview de Parmentier sur Thinkerview vaut son pesant de cacaouètes et devrait être largement diffusée. En fait ce modèle agricole imbécile satisfaisait beaucoup trop de monde (au détriment de l’agriculture familiale ) pour évoluer. Mais comme le dit Parmentier maintenant les célébrités et « ceux qui ont réussis » (plus généralement) se convertissent au bio, au végétarisme voire au véganisme. La consommation de viande a chuté de 100kg/an/personne a 85kg , la bio connaît des taux de croissance prenant de vitesse nos agriculteurs en conversion (d’où importations, le comble...) et récemment une grande enseigne faisait de la promo en magasin pour les repas végatariens...
      Comme d’habitude l’« élite » suivra le mouvement du troupeau et se convertira dès qu’une masse critique de consomm’acteurs sera constituée.
      Il y a des motifs d’espérance (mois de 30381 mais bon...). smiley


    • mmbbb 28 février 2018 20:43

      @jjwaDal en complement il faudrait aussi que le consommateur ré éduque son gout et arrête de vouloir des tomates cocombres pommes etc calibrés . Il est par ailleurs etonnant que les francais aient pu avaler n importe quoi en quelques decennies Brillat Savarin doit se retourner dans sa tombe La mal bouffe coute une blinde a l etat de l ordre de 20 milliards C’est quand meme idiot c ’est un systelme perverti du producteur au consommateur Les etudes sur les pesticides montrent que les agriculteurs sont les premieres victimes. Il y a le cout induit de la pollution 


    • jjwaDal jjwaDal 28 février 2018 20:51

      @mmbbb
      Me suis trompé d’étoile à cliquer... Oui, l’obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires, le cancer, etc... Et pourtant on peux bien manger sans se saigner financièrement, un comble.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er mars 2018 07:12

      @jjwaDal
      les anglais vont le voir post Brexit, du seul fait qu’ils sont membres de l’OMC...

      Fake news, bobards et pipotron !


      « Après le Brexit, Londres prendra en charge la PAC »

      "Le ministre de l’Environnement souhaite que le futur système d’aide aux agriculteurs prenne mieux en compte les efforts pour préserver l’environnement, la biodiversité ou la qualité de l’eau.

      «  Nous allons concevoir un nouveau programme, accessible à la quasi-totalité des exploitants et des propriétaires terriens qui souhaitent améliorer leur milieu naturel, fournir de nouveaux habitats à la faune ou préserver la flore sauvage », a affirmé le ministre.

      Michael Gove a également indiqué que l’usage de technologies innovantes ou l’ouverture des fermes au public pourraient figurer parmi les critères de calcul des futures subventions."


    • jjwaDal jjwaDal 1er mars 2018 07:47

      @Fifi Brind_acier

      Ne pas oublier que l’OMC ( « WTO : Whose Trade Organization » est à lire et relire ) a englobé les accords du GATT et que l’ouverture des frontières à toute forme de concurrence, c’est l’OMC pas la PAC. A partir du moment où les bénéfices de la PAC (subventions des autres à leur agriculture) disparaissent, je les vois mal subventionner une agriculture non compétitive à l’exportation. S’ils se cantonnent à faire du bio et local, ça peux passer, mais pas sans une consommation allant de pair. Donc dubitatif. Le speech sur l’amélioration de la protection de l’environnement s’entend depuis les années 1980 et le résultat n’est pas flagrant. L’agriculture « raisonnée » (style « voyez on en balance deux fois moins ») ne trompe que les fanatiques d’une agriculture artificialisée au maximum. Les profiteurs de l’agriculture sont les mêmes qu’ici, agro-alimentaire, banques, grande distribution et le pouvoir continuera à les bichonner jusqu’à ce que les consommateurs en décident autrement. On n’est pas dans un monde de bisounours mais de rapport de force et il n’est pas plus en faveur des agriculteurs post Brexit qu’avant.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er mars 2018 08:48

      @jjwaDal
      L’ouverture des frontières, ce n’est pas la PAC, c’est le TFUE.
      " TITRE II LA LIBRE CIRCULATION DES MARCHANDISES

      Chapitre 1 L’union douanière

      Chapitre 2 Coopération douanière

      Chapitre 3 L’interdiction des restrictions quantitatives entre les États membres"


      Les négociations à l’ OMC ne sont plus le fait des Etats européens, mais des Commissaires européens. C’est à eux que nous devons la liquidation de l’industrie textile en France, par la suppression des quotas sur les textiles chinois.

      Vous voyez les choses figées, mais les règles de l’ OMC ne sont pas gravées dans le marbre du libéralisme pour l’éternité !
      Un pays européen qui sort de l’ UE, récupère son siège à l’ OMC.
      Il peut s’allier à d’autres pays dans le monde, pour obtenir d’autres règles.

    • jjwaDal jjwaDal 2 mars 2018 06:39

      @Fifi Brind_acier
      Mais on dit quasiment la même chose... La Grande-Bretagne sortie de la CE aura quasiment les mêmes contraintes au niveau agricole, à savoir frontières grandes ouvertes mais les subventions étant à charge du contribuable britannique cette fois.
      Quand à modifier les règles de l’OMC, c’est à pisser de rire quand on sait que l’UPR se moque ouvertement de la FI qui veux modifier la CE de l’intérieur. Quelle blague...
      Vous me sortez un « Plan A » du chapeau pour modifier les règles de l’OMC et le « Plan B » c’est de partir j’imagine ? Jamais la classe politique ne le fera.
      Bien sûr que l’OMC bougera un jour mais pas sous l’influence de la Grande-Bretagne et encore moins de ses agriculteurs.
      Vous oubliez que sortir du carcan européen est une condition nécessaire mais absolument pas suffisante. Les pouvoirs en place vont continuer à la louche les mêmes politiques car ils ne savent faire rien d’autre. Peu de choses vont changer là-bas ce qui n’arrange pas les cassandres prédisant l’effondrement post Brexit mais n’incite pas plus à les imiter.


    • malitourne malitourne 2 mars 2018 08:38

      @jjwaDal
      « Vous oubliez que sortir du carcan européen est une condition nécessaire mais absolument pas suffisante. Les pouvoirs en place vont continuer à la louche les mêmes politiques car ils ne savent faire rien d’autre. Peu de choses vont changer là-bas ce qui n’arrange pas les cassandres prédisant l’effondrement post Brexit mais n’incite pas plus à les imiter »

      C’est contradictoire ce que vous écrivez... Vous dites sortir de l’UE est nécessaire mais pas suffisant mais comme c’est pas suffisant finalement est-ce mieux de sortir... Bien sûr qu’il faut sortir de l’UE pour défendre les intérêts commerciaux du peuple français puisqu’en y restant non seulement ils ne sont pas défendus, mais ils ne sont pas défendables !!!! Sortir de l’UE ne nous affranchira pas de les défendre, mais nous auront la liberté de les défendre. C’est essentiel comme nuance non ?

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 2 mars 2018 10:53

      @jjwaDal
      Les USA sont en déclin, et le monde unipolaire est en train de laisser place à un monde multipolaire. Renseignez-vous.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 2 mars 2018 10:55

      @jjwaDal
      A l ’OMC les décisions sont prises par les Etats, à Bruxelles elles sont prises par des non élus entourés de lobbies.


    • jjwaDal jjwaDal 3 mars 2018 17:03

      @malitourne
      La formule « nécessaire mais nullement suffisante » n’est pas de moi, je vous rassure. Lordon et d’autres l’ont utilisé avant moi. Les anglais vont avoir une politique ultra libérale comme avant et je soupçonne même pire qu’avant. Bien sûr que théoriquement ils ont les mains plus libres, mais ils ont gardé les mêmes en haut de la pyramide sociale pour des tas de raisons. Et les chiens ne font pas des chats...
      Pour avoir la liberté de défendre nos intérêts (et les peuples ne sont jamais d’accord sur ce qu’ils sont) il faudrait changer de classe politique (autre condition nécessaire et nullement suffisante, il suffit de voir l’exemple du personnage à la tête de l’Etat en 2018...) et le contrôle des médias dominants l’interdit. Le seul espoir est que ces médias sont en perte de vitesse et l’internet peux ramener la balle au centre. Les français ont eu le choix aux dernières présidentielles et on a vu ce qu’ils en ont fait.


  • BA 1er mars 2018 12:55

    L’Union européenne, c’est la course aux salaires les plus bas possibles.


    L’Union européenne, c’est la mort de l’industrie française, la mort des ouvriers français, la mort des commerces français.


    France : salaire minimum de 1445 euros.

    Belgique : salaire minimum de 1501 euros.


    En clair : ces deux pays voient leurs usines fermer.


    Les patrons délocalisent leurs usines vers les pays européens qui ont un salaire minimum minable.


    Pologne : salaire minimum de 387 euros.

    Hongrie : salaire minimum de 344 euros.

    République tchèque : salaire minimum de 327 euros.

    Roumanie : salaire minimum de 190 euros.


    Castorama et Brico Dépôt : licenciés, des salariés devront former ... leurs remplaçants polonais.

    https://www.capital.fr/votre-carriere/castorama-et-brico-depot-licencies-des-salaries-devront-former-leurs-remplacants-polonais-1274882



  • Paul Leleu 1er mars 2018 17:03

    Les agroiculteurs français sont des bouffons... ils se font dépuiller depuis 3 générations par les gros bonnets de l’agro-alimentaire et de la FNSEA, mais ils continuent de se soumettre... 


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