mercredi 12 mars - par Mervis Nocteau

Le « (néo)paganisme » – le polythéisme/animisme : une spiritualité de l’esquisse

Lorsqu'il est question de (néo)paganisme en général, et même de polythéisme/animisme en particulier – le premier n'étant qu'un fourre-tout commun, au prétexte du second, qui lui-même rebondit sur le premier, pour réaffirmer des héritages antiques à son prisme... – eh bien, lorsqu'il est question de ça, c'est déjà grande chose que des gens réagissent ! C'est qu'on laisse ça au vague domaine des fantaisistes... de sorte que les fantaisistes s'y rendent avec joie, et qu'il soit bel et bien peuplé de fantaisistes en conséquence (sans parler de tous les amateurs de fantaisie)...

Pourtant le paganisme, et précisément le polythéisme/animisme, est chose sérieuse à l'étranger, et ce n'est pas parce que les héritages européens ont été remâchés par des catholiques – j'ai nommé John Tolkien et le lore du Seigneur des Anneaux, mais bien avant lui Chrétien de Troyes, Wolfram von Eischenbach, Geoffrey of Monmouth, Juan de Sevilla, etc. dans ce qu'il est convenu de nommer légende arthurienne, sans parler de Snorri Sturluson, ses Edda ou Poésies, ni des moines irlandais qui compilèrent le Lebor Gabala Erenn ou Conquêtes d'Irlande... – ce n'est pas parce que les héritages européens ont été remâchés, disais-je, qu'il faut les abandonner aux films de cinéma, aux jeux de cartes à collectionner, aux jeux de rôle et aux jeux vidéos (mais n'exagérons pas non plus leurs remâches).

 


Source de l'image*

 

Inévitables esquisses
Tout ceci fait de vastes esquisses, au sein desquelles surnagent les recherches scientifiques, qui ont déjà du mal à reconstituer les sociétés préchrétiennes en dehors de la Rome et de la Grèce, car elles n'ont pas écrit plus que cela (ces sociétés) : les sciences humaines aussi, esquissent le passé ! En soi, ces esquisses démultipliées sont tout à fait normales : ça signifie bel et bien, que nos héritages sont toujours vivants**.
Les producteurs et les auteurs esquissent ainsi à grands traits, ce qui est devenu avec le temps des imaginaires de genre (très codifiés, donc) desquels on ne déroge qu'au prix d'insatisfaire le tout-public : qui peut encore accepter que les elfes ne ressemblent pas à des tops models à la beauté froide et aux oreilles pointues ? Je veux dire : en dehors des fans d'Harry Potter, évidemment... où encore, ce ne sont que des « elfes de maison » (même les elfes des Elder Scrolls, soi-disant variés, sont construits sur un pattern tolkienien).

Les terres esquissées
C'est ainsi que notre époque se procure des satisfactions simili-définitives, qui néanmoins conservent tout le charme de leurs mappemondes ouvertes, prêtant encore à croire qu'il y a des contrées à découvrir sur une terre plate – du moins, une terre dont on n'a cure de la sphéricité (les coordonnées spatiales de cette terre ne sont bonnes que dans la science-fiction... et ces quelques rares œuvres qui parviennent à croiser les genres fantaisie et science-fiction). Toujours est-il que l'univers reste ouvert, et que l'esquisse domine. Il y a là-dedans, certainement, aussi, un plaisir parallèle à celui des mangas car, en effet, leur design est stéréotypé – encore que les connaisseurs remarquent différents styles, comme toujours. Mais c'est-à-dire qu'avec peu, on ouvre sur tout, ou du moins beaucoup, et le tout-public admet ces satisfactions simili-définitives pour pouvoir rebondir, s'évader, esquisser d'autres mondes.
À ce stade, il faut bien prendre conscience que ce sont des dispositions de l'esprit, qui ne sont pas sans valeur.
Bien entendu, on peut les cantonner à de douces rêveries, et c'est d'ailleurs ce que certains font – de moins en moins, étant donné le succès des genres, – de sorte que l'on se retrouve (hélas) avec lesdits fantaisistes (à cause du rejet social des rêveries) dans les « milieux ». Pour autant, ce que l'on voudrait réduire aux rêveries a de la valeur.

Psychologie de l'inachèvement


En psychologie des profondeurs, ces esquisses prennent bientôt d'autres dimensions, connues pour « archétypales » depuis Carl G. Jung. Mais, au-delà de Jung et les prétextes à tous les revivals New Age qu'il donna aux mystiques contemporains, c'est vers son continuateur (en fait quasi-réformateur) James Hillman, que j'orienterai.
Car James Hillman se passe d'unité dans le Soi, et se passe même de freudisme (contrairement à Jung). Pour les connaisseurs, avec son étude précurseure sur le vouloir-mourir (le Suicide et l'âme), Hillman me fait penser à une Mélanie Klein (pour les terreurs du psychisme anté-moïque) doublée d'une Sabina Spielrein (pour la pulsion de mort) qui approfondirait les dynamiques de la sublimation (Sigmund Freud) tout en réformant Carl G. Jung ; le tout, mâtiné de Sándor Ferenczi (pour ses égards traumatiques) et de Clarissa Pinkola Estes (pour son développement personnel). Si vous voulez, ça fait de l'âme quelque chose d'animal (et ça tombe bien, parce qu'animal a la même racine qu'âme, animation, et que le polythéisme est un animisme***).
L'hillmanisme s'affronte à l'archaïque, qui par nature confronte à l'inachèvement de toutes choses, inachèvement qui les condamne à n'être jamais pour elles-mêmes que des esquisses. Appliqué au domaine polythéiste/animiste, par-devers le (néo)paganisme panthéiste et moniste qui tente de tout rassembler en un seul sentiment, cela insiste sur les décohérences mythiques d'un auteur à l'autre, sur le fait même que la pluralité des entités spirituelles laisse place au néant entre elles (là où le monothéisme prétendait tout rendre cohérent, quoi que son Dieu exclusif ou du moins sa Création ne soient pas sans errance). En fait, le panthéisme et le monisme intègrent la part du vide sans crainte (tandis que les monothéistes la diabolise : gnostiquement, malgré eux, ils font du monde un plérôme divin ou un enfer**** !).

L'art du dynamisme
Maintenant, remarquons que, en tant que style apprécié, l'esquisse émerge à la Renaissance, c'est-à-dire à l'époque où les humanités gréco-romaines ébréchaient la chrétienté à peine constituée au prisme des croisades (humanités, charriant avec elles des références aux Egyptiens, aux Puniques, aux Ibères, aux Celtes, aux Germains, aux Illyriens, aux Thraces et aux Scythes sans écriture – moins aux Slaves, ils seront mieux identifiés avec la féodalité). Tandis que le christianisme s'érigeait en totalité, les recherches humanistes retrouvaient le polythéisme/animisme et ses prémices scientifiques, de sorte qu'un Léonard de Vinci mit pour ainsi dire l'esquisse à l'honneur. On lira ici avec profit Perpetuum mobile, Métamorphoses des corps et des œuvres de Vinci à Montaigne de Michel Jeanneret pour voir à quel point elle était à l'honneur.
Dans un monde qui alla en se rationalisant puis s'industrialisant, avec l'avènement/l'allégorie nolontaire de son Dieu technique Auricom, les dessins esquissés conservèrent jusqu'à nos jours le charme d'une « parfaite imperfection » leur donnant un dynamisme donnant libre-cours à l'animation, c'est-à-dire, précisément, à l'ouverture sur d'autres dispositions de l'âme. Qui sont une autre disposition au monde, ré-esquissées par les psychologies des profondeurs, et qui vont jouer dans la culture... mais aussi, in fine, dans une intelligence créative/créativité intelligente bonne pour la recherche en général – donc pour l'aperception polythéiste/animiste du monde.
C'est-à-dire qu'avec tous leurs mythes plus ou moins variables, inachevés, méconnus, etc. les cultures pré- ou péri-monothéistes présentent l'aspect d'esquisses que leurs adeptes doivent toujours esquisser en leur âme (là où le Dieu exclusif veut prendre tout l'espace). Or, cet aspect d'esquisses, elles l'ont, serait-ce à partir du support d'une image sérielle générée par une IA incapable de vraiment surprendre – encore qu'elle complaise – à la manière des genres codifiés de la fantaisie et du manga, aux images bien trop « imparfaitement parfaite » pour être vraies.

Les perfectionnistes
Au milieu de tout ça, on trouve des adeptes fort soucieux de cohérence et de perfection, qui à ce titre... soit s'en tiennent à des données sommaires, soit comblent les données lacunaires (à la manière de John Hammond dans Jurassic Park, qui se sert de l'ADN de grenouilles pour compléter les esquisses de génomes, fragmentaires, de dinosaures qu'il dégotte dans l'ambre ayant figé quelques moustiques nourris au bon sang des sauriens millénaires...).
Les perfectionnistes sommaires sont de grands fantaisistes : ils sont devenus « païens » pour se nourrir du sentiment de leur propre perfection, remplaçant le Dieu exclusif par l'exclusivité de leur fantaisie : ce sont évidemment les plus courants. Ils pullulent en vérité, et les malins entre eux s'en servent pour leur success story plus ou moins rentable, à manipuler les pigeons ainsi.
Mais dans le reconstructionnisme (les polythéistes/animistes qui cherchent scientifiquement à fonder leurs pratiques) il y a aussi des perfectionnistes, et c'est à se demander s'ils valent mieux que ceux qui restent fantaisistes dans la démarche (or si on se le demande, c'est bien qu'ils ne valent pas mieux). Entre le perfectionniste sommaire (et pour tout dire opiniâtre) ou le perfectionniste anti-fragmentaire, mon cœur va au sommaire – car entre-temps le sommaire ne s'est pas fait passer pour reconstructionniste. Et, au fond, le pseudo-reconstructionniste, perfectionniste anti-fragmentaire, déteste l'esquisse. La détestant, spirituellement, on doute qu'il laisse sa chance à la chance (sic), qui n'est pas sans valeur spirituelle. Car la chance est précisément ce qui dynamise (rien à voir avec une spiritualité « au petit bonheur la chance »).
Au-delà, il y a ce reconstructionniste serrant les données sans fantaisie aucune. Perfectionnisme ultime. Lui non plus, n'aime pas esquisser et, ce qu'il veut, c'est dominer la spiritualité. Or, qui ne voit aucune contradiction dans cette dernière séquence, n'a certes pas de grande intelligence religieuse : des compulsions (post)monothéistes restent ici à l'oeuvre. Ce que veulent ces « dominants », ce ne sont pas des expériences mais des assurances... avec toute la perversité que comporte le système assuranciel. À savoir qu'ils masquent leur lâcheté sous des apparences de maîtrise de la chance (plus retors que ça, tu meurs).
Mais le reconstructionnisme doit renoncer au perfectionnisme. Il ne saurait jamais être, à la manière de la recherche, qu'un rhizome se perdant à l'horizon sans finitude*****.

Un rhizome se perdant à l'horizon sans finitude

Il en va ainsi de toute quête spirituelle, même non-reconstructionniste (en dehors du monothéiste qui veut toujours « étancher sa soif » en son Dieu exclusif). La satiété est mauvaise guide : complaisante, elle ne veut pas être dérangée, et prend toute chance pour une irritation... contre sa sieste !

On dirait des Zarathoustra nietzschéens, commettant la tragicomédie de dormir à Midi...

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Post-scriptum : aux Modernes
La prochaine fois que vous dédaignerez ce qu'il est convenu quoi qu'inconvenant, de nommer « les (néo)païens », n'oubliez pas que vous partagez certainement avec eux, au prisme de l'esquisse, une seule et même Âme.

 

 

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* Générée par Dall-E, avec le prompt : « Esquisse crayonnée, façon De Vinci, d'une Déesse européenne, inspirée de la statue de Naria, retrouvée au sanctuaire gallo-romain du Cigognier, en Suisse, "Naria" inscrit sur son piédestale ».

** Même quand ils sont inclusivistes – à les faire endosser par des ressortissants d'autres héritages, et peut-être surtout quand ces ressortissants endossent nos héritages, car ces ressortissants voient alors leur passé colonisé... quoi qu'on les juge parfois mal endosser le nôtre (de passé). Ça « mique-maque » (Anneaux de Pouvoirs, Bridgerton, etc.).

*** On dit paganisme, par réflexe monothéiste refoulant le polythéisme/animisme d'abord, et de nos jours par facilités d'expression post-monothéiste. Mais, quand les naturalistes européens découvrirent la terre, plus ou moins colonialement, à la Renaissance, ils ne dirent plus paganisme (cantonnant la notion au passé) mais bien animisme. Aujourd'hui, le mépris anti-païen, même de la part des empiriques, est xénophobe.

**** Saint Paul, lettre aux Ephésiens 3-19 : « Ainsi, vous recevrez la force de comprendre, avec tous les saints, ce qu'est la Largeur, la Longueur, la Hauteur et la Profondeur, vous connaîtrez l'amour du Christ qui surpasse toute connaissance, et vous entrerez par votre plénitude [plérôme] dans toute la Plénitude [Plérôme] de Dieu. » – Le problème judéo-islamique, c'est qu'il ne connaît pas ce plérôme, contrairement aux chrétiens. Raison pour laquelle, les chrétiens peuvent prendre leur religion pour supérieure (dans l'ordre monothéiste).

***** Les sorcier(e)s ne valent pas mieux, le nez dans leurs praticités. De même, les métapoliticiens, le nez dans leurs sociétés.



16 réactions


  • Claude Courty Claude Courty 12 mars 18:08

    Quand l’humanité atteint un état de dégradation, de violence et de désordre comme jamais n’en ont connu les civilisations ayant laissé des traces de leur passage, au point d’y entraîner les autres espèces qui peuplent la Terre avec elle, Dieu peut-il exister ? Et dans l’affirmative, qu’a-t-Il à voir avec l’harmonie que prêchent les religions et ce qu’en pensent les humains qui seraient Ses créatures ?

    Le Christianisme n’a pas été le premier credo, et n’est pas le seul dont se soit doté l’homme pour satisfaire sa spiritualité, considérée ici comme cette faculté qu’il porte à son plus haut degré parmi toutes les espèces connues, pour tenter d’expliquer ce qu’il ne peut comprendre. Ayant conscience de lui-même au sein d’un tout dont il ignore objectivement l’après et entrevoit péniblement l’avant avec l’aide de la science, il vit depuis dans une angoisse existentielle à laquelle il ne peut répondre que par une sensibilité et une imagination assujetties à ses émotions et à ses sentiments, eux-mêmes brouillés par sa crédulité et ses superstitions. C’est ainsi qu’entre un bien et un mal conditionnant sa vie en société, il parvient à effectuer le bref parcours allant de sa naissance à sa mort, face aux mystères d’un au-delà que ceux qui s’en font les codificateurs – non sans en tirer un considérable pouvoir temporel – lui présentent puérilement comme la récompense ou la punition d’un comportement social, dont la maîtrise lui échappe chaque jour un peu plus, confisquée par le nombre.

    ... 

    Pour lire la suite : 

    Croire en Dieu au XXIème s.

    https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2018/06/dieu-et-la-pyramide-sociale.html



    • Mervis Nocteau Mervis Nocteau 12 mars 20:59

      @Claude Courty. Vous n’avez jamais honte, de jouer sur les peurs ? En dépeignant un tableau aussi romantique et apocalyptique, vous ne servez à rien, et votre « science » n’en mérite pas le titre.


    • Claude Courty Claude Courty 13 mars 10:49

      @Mervis Nocteau

      Plaisantez-vous, ou oubliez-vous qui enseigne depuis si longtemps – avec les effets que précisément dénonce la pyramidologie sociale –, que « La peur est mère de la sagesse » ?

      Quoi d’autre que la peur, sème d’ailleurs celui qui, quelques minutes après l’admonestation épiscopale lui ayant été adressée au cour de la messe célébrée pour son élection à la tête de la première mondiale, est allé prêter serment sur la Bible ?

      Quoi d’autre que la peur utilise le pouvoir d’une autre grande puissance, pour tenter de réduire la résistance de l’Ukraine depuis plus de 3 ans, avec son “opération spéciale” et son cortèges de crimes contre l’humanité ?

      La peur, et son noir cortège de toutes les violences, est la première arme des premiers pouvoirs qui mènent le monde.

      Invitation à plus de précisions :

      https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2024/03/invitation.html


    • Mervis Nocteau Mervis Nocteau 15 mars 09:53

      @Claude Courty. Apparemment vous craignez.


    • Claude Courty Claude Courty 16 mars 19:24

      @Mervis Nocteau
      Réponse bien éloigné de ce me faisait espérer votre profil.
      Mais en effet je crains par exemple entre autres évènements - avec le peu de sagesse que m’inspire ma part de peur -, ce qui pourrait résulter dans un futur proche, du partage des terres rares ukrainiennes auquel nous préparent Trump et Poutine, à la manière d’Htler et Stakine s’étant partagés la Pologne (si ça vous dit quelque chose).


    • Mervis Nocteau Mervis Nocteau 17 mars 15:12

      @Claude Courty. Je n’attendais rien de vous, au contraire, et je ne suis pas déçu.


    • Claude Courty Claude Courty 18 mars 09:35

      @Mervis Nocteau

      « les foules [et les guides qu’elles se donnent] n’ont jamais soif de vérité. Devant les évidences qui leur déplaisent, elles se détournent, préférant déifier l’erreur, si l’erreur les séduit. »
      Gustave Lebon, in “Psychologie des foules”, PUF collection Quadrige, réimpr. 2020


    • Mervis Nocteau Mervis Nocteau 18 mars 09:37

      @Claude Courty. Un vrai fondamentaliste.


  • Claude Courty Claude Courty 20 mars 04:33

    Si vous entendez par fondamentalisme la croyance en la vérité, comme valeur humaniste supérieure à toute autre, et devant en conséquence être défendue et promue sans concessions, vous m’avez bien compris.


    • Mervis Nocteau Mervis Nocteau 20 mars 09:18

      @Claude Courty. « Oui, bien sûr ! C’est cela que j’entends par fondamentalisme ! Il me prend tous les jours de changer le sens des mots du dictionnaire ! »


    • Mervis Nocteau Mervis Nocteau 20 mars 09:22

      Je cherche encore, à travers tous vos commentaires, le lien avec l’article ; vous ne faites qu’une autopromotion se prenant pour une sainte, au fond assez vautre.


    • Mervis Nocteau Mervis Nocteau 20 mars 10:27

      Mais vous savez ce qui est le plus « délire », dans cette affaire ? C’est que je suis le premier, à affirmer la réalité du hiérarchique. Je ne l’affirme juste pas à brûle-pourpoint, à tire-larigot, à corps et à cri. Ni surtout pas en panique.


  • Claude Courty Claude Courty 21 mars 10:16
    Le lien que vous cherchez est tout simplement dans votre titre

    Marre de ces réflexions sucrées, cueillies cà et là sur les étagères des bibliothèques, se gardant bien d’aborder l’essentiel. Et je ne m’en prends ni au savoir ni au hiérarchique, mais au nombre.

    Toujours le même respect de l’ordre établi, alors que l’humanité en crève, entraînant avec elle le reste du vivant. 

    Et aucune panique. Que tout ait une fin, d’accord, mais je refuse qu’il en soit pour moi comme du mouton qui se laisse mener à l’abattoir en continuant de bêler en choeur. À chacun sa petite fierté, selon ses moyens.


    • Mervis Nocteau Mervis Nocteau 21 mars 18:15

      @Claude Courty. Vous n’en avez pas marre avec vos allégations infondées et pour tout dire vos insultes à peine voilées, votre « révolution » en commentaires, vos non-explications quand on vous en demande, etc. ? Avez-vous tant besoin d’amis que cela ? Expliquez « le lien avec l’article dans mon titre » pour construire un échange enfin viable, au lieu de jouer au plus malin, romantique ténébreux, seul contre tous.


    • Claude Courty Claude Courty 24 mars 11:11

      @Mervis Nocteau
      Si plutôt que de vous indigner, vous vous donniez la peine de prendre connaissance des liens que je fournis à cet effet, vous y trouveriez les réponses à vos questions.
      Vous y constateriez que je ne joue pas davantage au plus malin que je suis un romantique ténébreux, bien au contraire.
      Je suis preneur de toute critique constructive et pour cela un minimum argumentée.
      Cordialement


    • Mervis Nocteau Mervis Nocteau 31 mars 20:12

      @Claude Courty. Vous n’avez honte de rien.


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