dimanche 25 octobre 2020 - par karl eychenne

Covid : le risque interdit

 

Le risque d’une pandémie mondiale s’est donc réalisé, et nous n’étions donc pas prêts. Retour sur un épisode tellement symbolique de nos économies contemporaines.

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« Le réel c’est quand on se cogne ». Lacan ne croyait pas si bien dire. Evidemment, il ne pensait pas à la Covid, mais on y pense pour lui. A force de faire comme si le pire ne pouvait pas arriver, et bien nous l’avons cru. 

Finalement, cette crise révèle ce que nous savions déjà : nos économies fonctionnent tambour battant, et malheureusement sans filet. Résultat : la Covid provoque un véritable séisme social et économique. Trop douillettes nos économies ? Certes, il y a un peu de la princesse à petit poids chez notre homo œconomicus. Mais il est possible aussi que nous aurions traité la menace pandémique par-dessus la jambe, par impuissance ou aveuglement.

Assurance Covid, pourquoi faire ?

Mais pourquoi donc n’avons-nous pas fait en sorte de nous couvrir contre le risque d’une pandémie géante ? Pourquoi n’a-t-on pas constitué une méga-cagnotte à n’utiliser qu’en cas de coup dur ? Pourquoi donc ce risque XXL n’a-t-il pas été couvert ?

Parce que l’on ne se couvre pas contre l’arrivée des extraterrestres, nous est-il expliqué. Il est vrai que l’on a aucune idée de leur arrivée prochaine… Oui mais quand même, dans le cas d’un risque pandémique, on imagine sans peine les pertes humaines, sociales, économiques, incommensurables qui pourraient avoir lieu. Le problème, c’est que la théorie a un mal fou à traiter ces risques hors catégorie. Qui peut assurer de tels risques ? Qui l’accepte ? On parle le plus souvent de réassurance : l’assureur qui assure l’assureur qui assure l’assureur… ; voire de méta - assureur : l’autorité qui prélève, s’endette, voire crée la monnaie nécessaire afin de socialiser les pertes.

Mais bon, lorsque le risque semble tellement improbable, pourquoi mettre de côté une somme d’argent si considérable ? Pourquoi se faire fourmi quand on peut être cigale ? Pourquoi se priver ? Autant utiliser la cagnotte pour financer ou consommer de l’utile et de l’agréable. C’est ainsi, les risques qui envisagent le pire sont récusés d’office : leurs dommages incommensurables ne leur donnent pas le droit d’exister, leur réalisation serait aporétique : non sequitur. Nos agents économiques doivent accepter l’idée que ce risque ne peut pas se réaliser puisqu’il ne doit pas se réaliser, sous peine d’insulte au bon sens. On peut ainsi invoquer l’impitoyable preuve par l’absurde : supposons que le méga-risque se réalise, ce serait un drame indigne de notre époque 2.0, donc ce risque ne peut pas se réaliser. Inattaquable.

Pourtant, ce n’est pas parce qu’on ferme les yeux, que les choses n’arrivent pas. Ce n’est pas parce qu’on fait comme si on était pas là, qu’on y est pas. On peut ainsi rappeler cette fameuse énigme sur laquelle on bute encore : « lorsque l’arbre tombe et qu’il n’y a personne, fait-il du bruit ? », peut être pas, mais il tombe quand même. Autrement dit, ce n’est pas parce que l’on se refuse d’entendre le risque Covid que ça l’empêche d’arriver. Mais ces réserves n’ont pas été jugées convaincantes, en tous les cas insuffisantes pour inciter nos autorités à souscrire une assurance Covid. Bon, mais peut être n’est-ce pas totalement de leur faute ? Peut-être, sommes-nous aussi un peu responsables ?

Le mythe du super héros

Parmi les explications à l’aveuglement, il y a celle du super-héros. Nous savons que l’être humain a tendance à sous-estimer le risque de sa mort. Il se croit plus fort qu’il ne l’est vraiment, et plus adroit que son voisin pour passer à travers les gouttes. Ainsi, il aura tendance à moins épargner qu’il ne devrait pour ses vieux jours, et ne se couvrira donc pas assez contre les risques auxquels lui aussi, commun des mortels, est soumis. D’où les campagnes de Nudging des autorités bienveillantes de part le monde, afin d’inciter les futurs retraités à financer leurs futurs problèmes de santé. Peut être alors notre homo œconomicus n’a-t-il pas jugé opportun de se couvrir contre un risque finalement pas si probable et somme toute assez supportable. 

Plus fumeux, il y a le fameux problème de la non-identité invoqué par la philosophie, qui s’interroge sur cette curieuse manie que nous avons de toujours nous soucier des générations futures. En effet, ces dernières nous mettraient en demeure d’agir aujourd’hui afin de corriger le tir (climat, environnement). Mais si nous agissions ainsi, ces mêmes futures générations aujourd’hui accablées ne pourraient pas voir le jour, puisque justement d’autres générations auraient pris leur place grâce à nos actions ! D’où la question qui dérange : pourquoi sauver des générations futures qui ne seront pas là pour nous remercier... Quel rapport avec la Covid ? Eh bien, les adeptes du principe de non-identité pourraient toujours se dire qu’il n’y a pas de raison de nous couvrir contre ce risque, puisqu’en faisant cela on privilégierait une génération de malades plutôt que de biens portants… Effectivement, de quel droit. 

Tous ces arguments militent donc pour ne pas nous couvrir contre les risques insupportables. Le problème, c’est que l’un de ces risques s’est finalement réalisé : la Covid. Alors que faire maintenant ?

La galette de secours

Le confinement a fait office d’un clou, l’autorité du marteau, et le pneu éclaté de nos économies baudruches. L’efficacité des mesures d’urgence dépend alors de la béance du trou. Evidemment si le pneu a éclaté, il n’y a pas grand-chose à faire. Nos autorités n’ont rien d’autre à nous proposer que la fameuse galette afin de reprendre le trajet (la roue de secours est devenue un luxe encombrant), moins rapide donc mais ça roule : car il n’est évidemment pas question de faire du surplace, pas question de se contenter de ce que l’on a plus, et se satisfaire du nécessaire n’est pas suffisant.

Terminé les plaintes élégiaques. Les centres urbains ou autres lieux de travail ont été vidés de leur substance, et commencent à ressembler à de véritables cénotaphes. Il est vraiment temps de repartir de l’avant, et de présumer de ses forces, comme au bon vieux temps. Il est vrai que le vide est une sensation bizarre qui vous donne l’impression que le plein c’est mieux.

Et le prochain risque pandémique ? Chat échaudé craint-il l’eau froide ? Pas sûr. Le futur est un présent encore malléable qui ne prendra sa forme finale qu’à la lumière des évènements qu’on laissera survenir diront les interventionnistes, qu’à la contingence des faits diront les fatalistes.

Bref, il n’est pas impossible que l’on continue à rester à découvert contre les risques insupportables. Dans ce domaine, l’Histoire nous enseigne que l’autorité pratique une politique prétorienne, faite de cas de jurisprudence plutôt que de grands principes. Pas la peine donc d’espérer un Kairos du risque, un genre de prise de conscience opportun, le bon acte au bon moment.

En attendant, apprenons à danser sous la pluie, puisqu’on ne sait pas quand l’orage sera passé (Sénèque).



32 réactions


  • amiaplacidus amiaplacidus 25 octobre 2020 16:33

    ...

    Que faisiez-vous au temps chaud ?
    Dit-elle à cette emprunteuse.
    – Nuit et jour à tout venant
    Je chantais, ne vous déplaise.
    – Vous chantiez ? j’en suis fort aise.
    Eh bien ! dansez maintenant.

    Jean de La Fontaine


  • Rantanplan Alfred E. Newman 25 octobre 2020 17:05

    Vivre, c’est risqué !


  • Bendidon ... bienvenue au big CIRCUS Bendidon 25 octobre 2020 17:09

    Ah mais l’auteur l’assurance COVID c’est fait : Selon un rapport d’Oxfam publié le 9 septembre 2020, les bénéfices de 32 des plus grandes entreprises du monde devraient connaître un bond spectaculaire de 109 milliards de dollars en 2020. La pandémie de COVID-19 met ainsi en lumière un modèle économique qui permet aux plus riches de réaliser des bénéfices sur le dos des plus pauvres.

    Sinon moi je me suis assuré aux assurances Mondass chez mon assureur séraphin lampion smiley


  • BA 25 octobre 2020 17:50

    Dimanche 25 octobre 2020 :


    Coronavirus : la deuxième vague déferle sur toute l’Europe.


    La situation ne cesse de se dégrader dans toute l’Europe. De l’Espagne, qui connaît le plus fort taux de mortalité, à la Pologne, longtemps épargnée. Des tensions politiques montent entre pouvoir centraux et locaux, et avec les populations mises sous couvre-feu.


    - L’Espagne se déchire


    Le gouvernement espagnol doit décider ce dimanche un état d’alerte sur l’ensemble du pays. La demande est montée de plusieurs gouvernements de région d’orientations politiques différentes, mais aucune du Parti Populaire (PP, droite) : la tension est plus forte que jamais, et se cristallise sur Madrid, justement dirigée par le PP. "La situation est grave", a alerté le Premier ministre Pedro Sanchez : « Des mois très durs arrivent. »


    - Allemagne : « il faut réduire les contacts » selon Angela Merkel


    La tension est moins spectaculaire mais réelle en Allemagne entre pouvoir central et Länder, alors que le pays vient de passer le cap des 10 000 décès. "Il faut réduire les contacts", a intimé la chancelière Angela Merkel, qui selon le quotidien Bild "veut imposer une discipline-Corona".


    - Italie : des heurts à Naples


    En Italie, à Naples, des heurts ont éclaté entre la police et des centaines de jeunes protestant contre le couvre-feu décrété vendredi soir dans la région. Des couvre-feux sont également en vigueur dans les régions de Rome et de Milan.


    - Belgique : « nous sommes vraiment très près d’un tsunami »


    En Belgique, où les bars-restaurants sont fermés, les autorités de Bruxelles ont avancé à 22 heures le couvre-feu imposé dans le pays, et ordonné la fermeture des magasins à 20 heures ainsi que l’interdiction des activités culturelles et sportives à partir de lundi. « Nous sommes vraiment très près d’un tsunami », constate le ministre belge de la Santé, tandis que les nationalistes flamands critiquent un couvre-feu imputé aux Wallons, davantage touchés par le virus.


    - Pologne : le président Duda testé positif


    L’Est de l’Union, longtemps épargné, est désormais frappé de plein fouet. La Pologne est passée samedi en totalité en « zone rouge », selon les critères européens, le jour même où son président Andrzej Duda était testé positif. Les cérémonies de mariage sont interdites, les personnes de plus de 70 ans invitées à rester chez elles.


    - À Bucarest, en Roumanie, théâtres et cinémas sont fermés.


    - La Slovaquie impose depuis samedi un couvre-feu nocturne.


    - En République tchèque voisine, où le taux de contaminations et de décès est le pire d’Europe sur les deux dernières semaines, un confinement partiel est déjà instauré.


    https://www.dna.fr/politique/2020/10/25/coronavirus-la-deuxieme-vague-deferle-sur-toute-l-europe


  • Rinbeau Rinbeau 25 octobre 2020 17:54

    Je suppose que les gardiens de la supercagnotte seraient les organismes financiers gouvernementaux ! autant dire les politiciens ! Or vous n’êtes pas sans savoir que leurs poches sont trouées, mais qu’au lieu de tomber par terre votre supercagnotte irait directement dans les poches des grands banquiers. Comme une grande partie de nos impôts. Les porteurs de valises adorent les super gnognottes !


  • babelouest babelouest 25 octobre 2020 19:02

    Ce virus est arrivé à point nommé pour aider les très très riches à l’être encore plus sur notre dos. Ils ne l’ont peut-être pas inventé, mais ils en ont bien profité, en faisant en sorte que TOUS « ceux qui ne sont rien » en soient affectés d’une façon ou d’une autre. Déjà les assureurs ont bien pris la précaution de proclamer que toute atteinte électromagnétique affectant la santé ne sera pas prise en charge. Je constate avec surprise qu’à Wuhan justement, la 5G est déjà particulièrement déployée, avec « le risque » d’affaiblissement (prouvé par des expériences que NOS RESPONSABLES affirment inexistantes) des défenses immunitaires, et aussi du sens de l’orientation si important pour les insectes et les oiseaux.

    .

    Le risque ? Il est provoqué, mais on ne vous le dira pas. Ce n’est pas un complot, non, seulement une convergence d’intérêts


  • zoreol il faudrait 25 octobre 2020 19:10

    «  il y a un peu de la princesse à petit poids » : a-t-elle suivi un régime maigreur ? svp, révisez Andersen, La princesse au petit pois.


  • BA 25 octobre 2020 20:50

    Dimanche 25 octobre 2020 :


    Covid-19 : la situation est hors de contrôle dans le département de la Loire.


    Covid-19 : 21 maires du sud de la Loire demandent le renfort de l’armée.


    Les maires du pays du Gier demandent à l’État d’envoyer les moyens sanitaires de l’armée, à l’image de ce qui avait été déployé à Mulhouse lors de la première vague de Covid-19.


    Des maires de la vallée du Gier, dans le sud de la Loire, demandent à l’État "l’installation de moyens sanitaires militaires pour pallier le manque de personnels soignants" dans un courrier adressé cette fin de semaine à la préfète de la Loire. Ils arguent de la virulence du coronavirus qui place les deux principales communes de ce bassin, Saint-Chamond et Rive-de-Gier parmi les 20 villes françaises les plus touchées. 


    "Nous appelons à l’aide pour que nos soignants soient épaulés et nous demandons à l’État et au gouvernement qu’une aide exceptionnelle soit apportée en urgence à notre territoire pour pallier le manque de personnels soignants épuisés et touchés par la Covid-19", écrivent-ils à Catherine Séguin. 


    Ils demandent une aide identique à celle qui a été apportée au printemps à l’Alsace avec l’installation d’un élément militaire de réanimation (EMR) du Service de santé des armées, déployé fin mars au pied de l’hôpital civil de Mulhouse.


    Les 21 maires, réunis au sein du syndicat intercommunal du Pays du Gier s’inquiètent de la "courbe exponentielle de propagation du virus, pour lequel 130 malades sont déjà soignés à l’hôpital de Saint-Chamond avec un taux d’incidence proche de 900 sur l’ensemble du Gier". 


    https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/covid-19-21-elus-du-pays-du-gier-demandent-le-renfort-de-l-armee-1603553046


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 26 octobre 2020 08:32

    Un petit commentaire de « DOCTOR » X pour nous dire que tout cela n’est qu’une simple grippette. Le déni peut tenir un certain temps, mais il y a des limites...


  • Francis, agnotologue Francis 26 octobre 2020 09:02

     Les puissants sont si habitués à la servitude volontaire des masses que leur mépris envers le peuple est devenu une seconde nature et imprègne leur imaginaire.

     

    Ce qui est important dans cette affaire de vaccins, réponse logique à la stratégie de la peur et du chaos mise en œuvre dans les démocraties occidentales, ce n’est pas tant de savoir si oui ou non on protègera le corps des citoyens : non, ce qui compte c’est de leur dire que leur corps ne leur appartient plus.

     

    Un homme dont le corps ne lui appartient pas n’est plus un homme, c’est une bête.

     

    Des médecins hollandais refusent de se faire piquer comme des bêtes


  • zygzornifle zygzornifle 26 octobre 2020 09:31

    Les chaines d’info sont envahies pas les pseudo spécialistes et les politiques qui n’y comprennent pas plus que la crémière du coin qui elle a au moins du bon sens ....


  • zygzornifle zygzornifle 26 octobre 2020 09:33

    Un vaccin pour le Covid chic alors,

    comme celui du sida que l’on attend depuis des décennies ou celui de la grippe qui doit être renouvelé tous ans ans on se demande bien pourquoi et qui a une efficacité limitée ... 


  • jjwaDal jjwaDal 26 octobre 2020 09:48

    Article intéressant. Quelques remarques : le principe d’une assurance ne consiste pas seulement à se couvrir financièrement contre le « mauvais temps », mais aussi et parfois surtout à se donner les moyens de parer le risque encouru. Concernant le volet « finances » il faut savoir qu’en théorie nous pouvons manquer de ressources naturelles, nous pouvons manquer de main-d’oeuvre qualifiée et des technologies ad hoc pour les transformer, mais il est théoriquement impossible de manquer d’argent qui se crée « ex nihilo », contrairement aux autres.
    Nous avons eu le génie de rendre l’argent rare, il pourrait ne pas en être ainsi. La privatisation de la création monétaire est datée et réversible en considérant que l’argument semblant le justifier (les Etats allaient faire chauffer la « carte bleue » et s’endetter monstrueusement) a été gravement invalidé par l’histoire.
    Mais les multiples « assurances » relèvent bien plus de choix stratégiques que de ressources financières. Par ex vous supprimer la consommation de viande et/ou le transport aérien accessible à tous (car subventionné à mort) et vous n’avez pas de pandémie. L’un et/ou l’autre sont les conditions nécessaires pour que nous en ayons. A défaut une stratégie sociale de résilience face à ce risque est parfaitement concevable à coût supportable.
    La meilleure illustration de notre abyssale médiocrité dans la gestion de nos risques consiste à observer notre degré de préparation pour parer au risque d’extermination totale de l’espèce humaine, soit le risque maximal.
    Certes, le risque est quantifié comme très faible. Mais on n’assure pas son domicile contre l’incendie en pensant le risque réel ou probable, mais seulement possible, avec des conséquences ingérables si le risque est non couvert.
    Un géocroiseur pourrait nous exterminer et si techniquement nous savons quelles technologies développer pour couvrir ce risque, concrètement un pays comme les USA est capable de consacrer dix fois les ressources financières nécessaires pour se doter d’un avion de chasse destiné à ne couvrir aucun risque.
    C’est donc bien en partie, la foie du charbonnier, qui nous dit que nous sommes trop exceptionnels pour mourir qui nous fait penser que la nature ne peut pas nous faire ça, voire qu’elle n’en a pas le droit. Le triomphe de la « pensée magique » en somme, ou la banale connerie humaine dans toute sa splendeur.


  • BA 26 octobre 2020 11:07

    Lundi 26 octobre 2020 :


    Jean Rottner est médecin urgentiste à Mulhouse, il est aussi président de la région Grand Est. Jean Rottner déclare que, pour lutter contre la deuxième vague, « j’ai la certitude que nous allons vers un reconfinement ».


    "J’ai la certitude que nous allons vers un reconfinement", assure le président de la Région Grand Est.


    Jean Rottner, le président de la région Grand Est avait milité pour un confinement face à la première vague qui a déferlé sur la région depuis Mulhouse (Haut-Rhin) en février-mars. Pour cette deuxième vague de l’automne 2020, l’élu assure que « nous allons vers un reconfinement »


    Sur les réseaux sociaux, dimanche 25 octobre 2020, il assure que ce nouveau reconfinement sera « différent du premier ».


    Le président de la région a assuré qu’il a réuni les membres de l’exécutif régional ce dimanche, par visioconférence, pour « anticiper, écouter, inventer et aider ».


    « J’ai demandé à chacun d’entre eux (les vice-présidents de la Région Grand Est) d’être prêt dès cette semaine », a-t-il assuré sur Twitter. 


    https://actu.fr/societe/coronavirus/j-ai-la-certitude-que-nous-allons-vers-un-confinement-assure-le-president-de-la-region-grand-est_37027867.html


  • BA 26 octobre 2020 13:52

    Lundi 26 octobre 2020 :


    Covid-19. « On n’a plus le choix, il faudrait reconfiner », selon l’épidémiologiste Éric Caumes.


    Invité de franceinfo, ce lundi 26 octobre 2020, Éric Caumes, chef du service infectiologie de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, estime que la France « a perdu » le contrôle de la pandémie de coronavirus. Face à la situation, il plaide pour un reconfinement.


    Face à cette situation, Éric Caumes, chef du service infectiologie de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, a plaidé ce lundi 26 octobre sur franceinfo pour une reconfinement : « Le virus est tellement présent parmi nous que là, je pense qu’aujourd’hui on n’a plus le choix, il faudrait reconfiner. »


    Éric Caumes estime que la France « a perdu le contrôle de l’épidémie » et reste circonspect sur le couvre-feu : « Un pari risqué. Sur le plan épidémiologique, le couvre-feu, ce n’est pas une méthode dont on connaît l’efficacité. »


    Il prend l’exemple des « Irlandais et des Gallois », qui ont choisi de se reconfiner « pour remettre les pendules à l’heure, permettre de se réorganiser, arrêter la saturation du système hospitalier, notamment des réanimations, ce qui va devenir de plus en plus critique ».


    L’épidémiologiste tire la sonnette d’alarme sur la situation dans les hôpitaux, où les lits de réanimation sont de plus en plus occupés par des cas de Covid : «  On ne pourra plus prendre en charge correctement les autres malades si le système est saturé par le Covid. »


    https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/confinement/covid-19-on-n-a-plus-le-choix-il-faudrait-reconfiner-selon-l-epidemiologiste-eric-caumes-7029727


  • I.A. 26 octobre 2020 16:21

    Mais puisqu’on vous dit que c’est une super-pandémie super-mortelle, nom de nom, ça veut dire que nous allons tous mourir ! Et pour de vrai, encore !

    Z’avez toujours par compris ça ?

    Alors, à quoi bon, une super-assurance pour plus de 7 milliards de super-morts ??

    Les mille ou dix-mille zombies survivants n’auront pas besoin d’argent, croyez-moi... sniff !

    Post-scriptum : adieu !


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