lundi 8 février 2010 - par Karim Sarroub

“Faut-il en finir avec la psychanalyse ?” se demandait le Nouvel Obs en 2005

En septembre 2005, il y a eu la parution du Livre noir de la psychanalyse, un livre fabriqué dans un but bien précis : décrédibiliser la théorie freudienne. Un ramassis d’articles et de chroniques souvent sans rapport les uns avec les autres, avec des chiffres faux, des affirmations inexactes, des interprétations parfois délirantes, des références bibliographiques tronquées, l’index du livre un tissu d’erreurs, et la France et les pays latino-américains y sont traités de pays arriérés.

Souvenons-nous de l’hallucinant rapport de l’Inserm, qui, tout en privilégiant un « modèle génétique », nous exhorte à voir dans les énervements excessifs des bébés les signes avant-coureurs d’une délinquance sociale. Rappelons-nous des propos déplacés de notre Président de la République sur le caractère génético-hormonal du suicide et des déviances sexuelles. Ainsi que la volonté du Pouvoir, en mai 2007, d’utiliser les tests ADN pour le contrôle des immigrés. Egalement de la proposition faite par Rachida Dati d’envoyer aux assises les fous criminels, autrement dit des personnes incapables de comprendre ce qu’ils ont fait.

Souvenons-nous surtout de la Une du Nouvel Obs et du dossier spécial que l’hebdomadaire a consacré à la promotion du Livre noir de la psychanalyse, un dossier rédigé par une seule journaliste, Ursula Gauthier, proche des psychiatres systémiques et, à la lire, bouleversée par le bouddhisme et les thérapies comportementales et cognitives. Un dossier bourré d’articles, de témoignages et d’interviews hostiles à la psychanalyse, à un tel point que de nombreux intellectuels ont fini par mettre en doute les capacités intellectuelles des journalistes de l’Obs. Mais fort heureusement, un dossier vide et qui ne contient rien, sinon du dit et du redit depuis plus d’un siècle par les détracteurs de la théorie freudienne.

Les TCC, dont Ursula Gauthier s’est faite le chantre, sont des thérapies qui ont cette étonnante particularité de vouloir « guérir » les sujets par des exercices plutôt pratiques, où la raison se réduit à encoder des informations, à cocher des cases et à lisser des courbes. Des méthodes pavloviennes ? Pire. Faisant fi de la singularité et de l’histoire subjective du sujet, les tenants du courant comportementaliste s’appuient sur les lois de l’apprentissage et des différentes formes du conditionnement pour expliquer la formation des symptômes. Exemple : vous êtes arachnophobe ? On va d’abord vous montrer des araignées, puis vous parler des araignées, et ensuite vous prendre par la main pour vous aider à toucher des araignées. Le triptyque. Concrètement, voici ce qui vous attend :

1 Information : informer le patient sur les araignées, distinguer les araignées dangereuses des araignées inoffensives,
2 Relaxation : apprendre à se calmer par des exercices de relaxation et des auto-instructions,
3 Action : observer puis toucher un bocal fermé contenant des araignées, laisser une araignée en liberté sur un bureau, toucher une araignée puis jouer avec, d’abord avec un crayon puis à mains nues, etc.

Et toute phobie disparaîtra d’elle-même. De la pure magie. Même durant les siècles les plus éloignés et les plus ténébreux on n’avait pas vu de telles méthodes où l’être parlant est, cette fois, vraiment pris pour un con. De plus, les TCC sont des « thérapies actives » : le psychothérapeute ne se contente pas seulement d’écouter le patient, mais il échange avec lui, le renseigne, le bichonne en lui proposant des techniques et en lui donnant des conseils, bref, une véritable amitié s’installe entre le patient et son thérapeute.

Tout en se gardant d’amalgamer souffrance et maladie mentale, on n’apprendra à personne qu’aucune étude n’a encore permis de donner naissance à des traitements efficaces des « maladies de l’existence », que sont les névroses, les dépressions, les angoisses, passions, addictions, volonté de se détruire, etc.

« Je ne laisserai pas tomber. Pour rien au monde, je veux attaquer la psychanalyse, qui me paraît une des démarches intellectuelles les plus fortes. Mais pour autant je ne veux pas que n’importe qui se déclare psychothérapeute. »
Bernard Accoyer

Dans l’esprit de notre député, qui pensait peut-être qu’on pouvait légiférer sur l’inconscient comme avec le code de la route, c’était combattre les psys mal intentionnés ou mal formés, voire pas formés du tout. Et on comprend son inquiétude, louable à bien des égards, mais naïve. Seulement voilà, on veut nous fourguer l’homme comportemental, évalué, quantifié, répondant à une norme. Ça rappelle d’autres idéologies mais celle de la France, aujourd’hui, se veut sécuritaire, en voulant réduire chaque citoyen à un misérable petit tas de neurones, soumis à toutes sortes d’évaluations et de normes.



49 réactions


  • zelectron zelectron 8 février 2010 13:11

    Le vrai problème n’est pas tant la psychanalyse (ou la psychiatrie) mais les « psy » (cologues ou chiatres) qui sont phagocytés par un certain nombre de charlatans, si cette profession ne fait pas le ménage dans ses rangs elle risque la sanction finale.


  • moki73 8 février 2010 13:51

    C’est le gouvernement qui menace aujourd’hui, plus précisément depuis 2005, la psychanalyse, pratique démocratique par excellence. Et non les charlatans. Karim Sarroub a entièrement raison. Car les charlatans ne sont pas inscrits dans les annuaires des grandes écoles de psychanalyse comme l’IPA, l’internationale créée par Freud ; ou l’ECF, école de la cause freudienne, mais qui n’a de freudien que le nom, c’est la première école lacanienne, désignée comme l’officielle (dont karim sarroub est proche) ;
    Les charlatants ne sont pas admis dans ses écoles là, écoles reconnues par l’état. Les psys membres de ses écoles ont d’abord été eux-mêmes analysants (et donc analysés), ils ont suivi une analyse de plusieurs années ; Ce ne sont pas de vulgaires psychologues formés à l’université.
    L’état aujourd’hui veut psychologiser la santé mentale, c’est-à-dire avec des codes et des normes ! Comme si l’être humain (l’être parlant disent les lacaniens) était un rat !
    chapeau mr sarroub pour ce coup de gueule justifié


  • robespierre55 robespierre55 8 février 2010 17:12

    Merci de cet article éclairant qui enterre définitivement les fumeuses théories du bon docteur Freud, écrivain moyen et Knock par anticipation.

    Vous vous dites psychanalyste, d’autres sont scientologues. Dont acte, votre cerveau est liquide achetez vous une éponge, Agoravox a des capacités limitées d’absorption.

     

    Homage particulier à Jacques Lacan, escroc de génie, à la mère de Carlos (le gros, pas le terroriste), à Bruno Bettelheim, tueur en série de mères culpabilisées et pourquoi pas à Gérard Miller qui est à la gauche ce que Éric Besson est à l’honneur en politique.

     

    Enfin bon. Je ne suis pas d’accord avec vous. Mais je peux me tromper.

     

    Cordialement.


    • robespierre55 robespierre55 10 février 2010 13:16

      M. l’auteur,

      Merci de m’avoir répondu de manière argumentée. Le débat est bien plus complexe que mon post volontiers provocateur ne le laisse supposer, évidemment.

      Il est incontestable que le traitement réservé aux autistes (et aux malades mentaux de manière générale) avant une prise de conscience récente à laquelle la psychanalyse n’est pas étrangère, était indigne et témoignait d’une absence d’humanité. Dont acte.

      Vous dites que ma qualité de médecin ... etc
      Merci de ne pas m’accuser de faire usage de l’argument d’autorité. Je suis aussi chercheur (et un peu trouveur dans mon domaine).
      Ce qui me turlupine, c’est qu’une théorie, pour être acceptable, doit être à la fois argumentée et réfutable et il ne me semble pas que ça soit le cas de la psychanalyse, dont le discours me paraît davantage relever d’une revisitation du langage.

      Mais encore une fois, je peux me tromper.

      Cordialement.

      PS : aux intervenants qui s’inquiètent de ma santé, merci.


  • unara791 8 février 2010 17:58

    à robespierre55,

    Allez vous soigner

    Cordialement



  • moki73 8 février 2010 18:03

    à robespierre55

    unara vous a tout dit

    Cordialement aussi

    Pierre


  • bluebeer bluebeer 8 février 2010 20:44

    Bonjour,

    Que dire…

    Ces perpétuelles diatribes de psychanalystes ou psychanalistophiles sont pénibles. En feuilletant le numéro du nouvel observateur qui fait l’illustration de l’article, je m’étais enfin rendu compte de ce qui faisait l’âme de ce mouvement. C’est la bande des rantanplans, les robins des bois, les derniers francs-tireurs contre la horde déferlante des psychobiologistes normateurs et technocrates. Eux sont les derniers gardiens du rêve, de l’imaginaire, de la libido, des pulsions mystérieuses, les derniers pourfendeurs de tabous. Dans un joyeux amalgame, ils mélangent les théories du conditionnement qui sous-tendent certains aspects des TCCs et les progrès des neurosciences et de la psychobiologie, réductrice et sans âme. Et bien entendu, ces vilaines théorie fleurent le souffre totalitariste.

    Bien, bien, bien. Pour ceux qui se posent réellement des questions d’ordre méthodologique, épistémologique et déontologique, je propose de consulter le lien suivant :

    http://www.pseudo-medecines.org/articles.php?lng=fr&pg=26

    Cette suggestion ne s’adresse évidemment pas au noyau hardcore des convertis, qui n’y verront que basse manœuvre de béotiens, auxquels la grâce de la pensée freudienne, lacanienne, jungienne, etc., échappe irrémédiablement.

    Je m’attends bien entendu à l’excommunication habituelle : « allez vous faire soigner ». Ce qui en dit long sur l’ouverture d’esprit et la capacité de débat des adeptes de la psychanalyse. Ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous. Ne serait-ce pas un peu totalitaire, comme réaction ?

    Ah, au fait, je suis psychothérapeute. Généralement apprécié de mes patients, parce que je les respecte et ne cherche pas à les faire entrer dans un moule. Ou alors, je refoule, peut-être… Je ne veux pas voir la vraie réalité ? Allez savoir.


    • Philou017 Philou017 8 février 2010 23:32

      "Ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous. Ne serait-ce pas un peu totalitaire, comme réaction ?« 
      Tout à fait. La science psychologique souffre aussi beaucoup de ses schismes et de ses anathèmes. Dans ce monde fermé, chacun a tendance à ne voir que par le petit bout de sa lorgnette.
      Or, il n’existe pas qu’une façon de comprendre le psychisme ; ni qu’une façon de le soigner. Bien des méthodes sont complémentaires ou simplement différentes, sans s’exclure.

      Ce clash continuel des »écoles" est pénible. La science ici aussi est victime d’un dogmatisme qui gangrène le milieu universitaire et scientifique, plus généralement.


  • sarahb99 8 février 2010 21:54

    Un psychothérapeute qui vient faire la leçon à un psychanalyste membre de l’Ecole de la cause freudienne et de l’AMP, un comble !

    Aux lecteurs : un océan sépare la formation d’un psychanalyste de celle d’un psychothérapeute, tant la formation que la pratique.
    Un psychothérapeute est un psychanalyste « diminué ». D’ailleurs, tous les psys vous le diront : il ne faut jamais dépasser (ça ne sert rien) 3 ans si vous voyez un psychothérapeute.

    Bluebeer a dû se sentir visé en lisant dans cet article ceci :

    "De plus, les TCC sont des « thérapies actives » : le psychothérapeute ne se contente pas seulement d’écouter le patient, mais il échange avec lui, le renseigne, le bichonne en lui proposant des techniques et en lui donnant des conseils, bref, une véritable amitié s’installe entre le patient et son thérapeute."

    Et on le comprend.

     


    • bluebeer bluebeer 9 février 2010 08:18

      Ouh la vache, l’école de la cause freudienne ! C’est niveau grand maître, ça, non ?

      Un peu étriqué, un peu psychorigide comme réaction : ça doit pas être jouasse dans la cour de récré de votre école.

      Psychothérapeute = celui qui soigne par la psychologie.

      Dans mon cas, cursus universitaire de base de 5 ans (masters), spécialité des sciences comportementales. 4 ans de plus aux States (masters), neuroscience cognitives. Plusieurs publications scientifiques. Spécialisé depuis une dizaine d’année dans les interventions de crise. Aime beaucoup les thérapies brèves, les pratique de manière un peu sauvage mais enthousiaste. Un peu d’hypnose aussi, très bon pour la communication.

      Ne garde jamais un patient trois ans. Patient aller mieux avant. Bien avant.

      Bises


    • moki73 9 février 2010 08:53

      Ne garde jamais un patient plus de trois ans ? Vous pratiquer la magie, ou le tryptique évoqué par Karim Sarroub ?

      Bon, elle vous l’a dit, c’est le jour et la nuit.

      Mais sinon, comment va le psychothérapeute (qui communique sous anonymat), lui ?
       
      Est-il passé par le divan ? A-t-il jugé qu’avec ses études (somme toutes banales) il était guéri ?

      A-t-il plutôt considéré qu’il était « guéri » de naissance ? Une espèce de surhomme ?

      Répondez-nous qu’on rigole un peu.


  • ddacoudre ddacoudre 8 février 2010 23:36

    bonjour karin

    voila un sujet qui m’a passionné. je ne suis pas un spécialiste, mais j’ai assez lu, pour avoir une petite vision de cette opposition de pratique, j’ai naturellement lu Freud et d’autres ainsi que ce « livre noir » ,et Cottraux que j’aime bien et qui est cosignataire de ce livre noir.

    mais mon commentaire n’est point là, mais en lisant ton article je pensais à Gell Man un physicien un des fondateurs du caltech ou les scientifiques de toutes spécialité venaient croiser leur savoir, alors que très longtemps les uns et les autres pensaient que seule leur discipline pouvaient expliquer la complexité, et particulièrement celle que tu abordes la connaissance de soi pour en connaitre ses sources.
    les diverse thérapies qui à pu en découler ne me choque pas si justement elle ne se prévale pas de cette prétention.

    que Freud ait eu ses disciples et est donné lieu à toutes sorte de variantes ou écoles, voire même une contestation de son travail pour en arriver à conclure qu’il s’était trompé me parait sain. si les religions s’inspiraient de cela ce serait bien, or leur « sacralité » les bloques car ce sont seulement des blocages qui conviennent à ceux qui s’y référent. alors il ne faut pas faire de même avec la psychanalyse, et avec rien d’ailleurs car la seule terre à conquérir reste l’incertitude.
    percevoir l’indéfinissable nous conduit dans les pièges de sa formulation. qui a construit par le verbe toute chose y compris la psychanalyse bien des sciences de tribus nous restent obscures(je pense aux Opi Navajo et tant d’autres) car nous avons effacé bien de leur trace, et il nous arrive de redécouvrir ce que eux connaissaient déjà.

    mais l’efficacité d’une action active si elle ne constitue pas une exactitude, fait avancer les études de cas, qui en se cumulant ouvrent des voies
    Freud ne peut tout contenir,comme pour la bible qui connaissait l’impur mais ignorait les virus et bactéries que Noé n’a pu embarquer), il est une porte ouverte, pas une vérité.
    même quand les travaux sur la qualia auront abouti nous n’aurons que repoussé le problème ou les bouddhistes étaient déjà arrivé sans nos moyens technologiques, et nous avons peut être encore à apprendre d’eux.

    les neurosciences ouvrent aussi des portes et des problèmes il ne peut en être autrement, en ce sens là, les oppositions deviennent stériles s’il n’en résulte pas des voies pour bifurquer.

    mais là ou je suis bien d’accord c’est l’usage politique qui est faite de certaine connaissance qui sont totalement distordu.
    je crois que tous (les initiés) nous savons que le crime n’est que social et que la génétique n’est pas le destin.

    cordialement.


  • Philou017 Philou017 8 février 2010 23:46

    Globalement d’accord avec l’auteur.
    Il est curieux de voir certains milieux remettre constamment en cause les avancées du l’approche Freudienne, qui me paraissent pourtant indiscutables. Pour moi, Freud a démontré que les troubles psychologiques avaient toujours des origines et des causes identifiables, qui tiennent à l’histoire du patient. C’est capital et indiscutable.

    Alors pourquoi le remettre en cause ?
    J’y vois une course à la reconaissance et à la gloriole. C’est moi qui est plus raison que vous. Une maladie de la science actuelle.
    J’y vois aussi une tentative constante d’un retour à des pratiques scientistes simplistes, en essayant de shunter le difficile travail psychanalytique, et en le remplaçant par des techniques déshumanisées, dont le principal but est d’éviter au thérapeute d’approcher et de traiter avec le psychisme du patient, avec tout ce que cela comporte.
    Cette démarche connait son paroxysme dans la psychiatrie, qui a décidé de remplacer le traitement psychologique par le traitement médicamenteux. Maladie = molécule et donc médicament correspondant. Comme si on pouvait soigner les maladies psychologiques par des pilules. Mais les psy-technocrates adorent.
    Cette option désastreuse connait un échec retentissant, mais ca n’empêche pas les psychiatres de continuer à l’appliquer.

    La raison est parfois aux abonnés absents dans certains domaines scientifiques.
    « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » disait Rabelais.


  • Hieronymus Hieronymus 9 février 2010 01:27

    bonsoir
    on ne peut nier que la psychanalyse s’est constituee sous forme d’eglise avec son prophete, des dogmes et ses grands pretres et que ceux-ci n’aiment guere etre remis en question !
    il y a surement bcp de vrai ds les theories psychanalistes seulement est ce que le fait de soliloquer durant des annees sur un divan (ce qui coute au passage qq briques) nous mene vers une guerison psychologique, guerison .. comment evaluer cela ?
    j’avoue de ce que j’ai pu en juger ds mon entourage etre tres dubitatif sur la validite en terme de therapie de cet exercice nombriliste aux resultats tres vagues et je reste mesure ..
    sur Freud lui meme, a l’evidence il etait tres bon en com et a su occuper un creneau qui se degageait entre d’une part le declin de la pratique religieuse et d’un autre cote la montee de la foi en la science, il n’empeche, il m’a fait et me fait toujours l’impression d’un individu profondement malsain, certainement obsede sexuel refoule mais ce n’est pas le principal car a cote il etait completement depourvu de spiritualite et de piete et que se passe t il qd l’homme ne ressent plus rien interieurement ? il ne lui reste plus que son ego et ses instincts et il sombre ds un materialisme sordide !
    c’est la vie selon Freud, il n’y a rien a esperer en dehors des plaisirs des sens (le sexe), l’etre humain n’est qu’un animal predateur, il n’y a aucune trancendance, c’est une vision absolument de cauchemar de l’existence, totalement desesperee et miserable et qui passera, je l’espere, bien vite aux oubliettes de l’histoire ..


  • dup 9 février 2010 08:56

    quelqun a écrit que le meilleur moyen de démasquer ces impostures psy est de demander à un psy de vous montrer un malade qu’il a gueri .


  • Jean-Fred 9 février 2010 11:03

    Les psychanalystes sont des gens dangereux qui se veulent être les gardiens de la « normalité », des sortes de Dieux qui vous disent en gros si vous êtes déviant ou pas.

    Par définition, un psychanalyste reste un être humain, comment pourrait-il s’extraire de sa condition humaine et analyser les autres sans être influencé par son Être ?

    Karl Popper les a bien démonté dans leur pseudo scientifique, les psychanalystes n’ont pas vraiment apprécié !!
    On sait aujourd’hui que Freud a lui-même fabriqué ses patients pour coller à ses théories, les bases de la psychanalyse reposent sur des dogmes qui n’ont jamais été validés scientifiquement.

    Les psychanalystes sont bien les charlatans du XXI siècle à n’en pas douter !

    Pour finir une citation de Lacan qui nous révèle bien toute la profondeur de la psychanalyse :

    « Notre pratique est une escroquerie. Bluffer, faire ciller les gens, les éblouir avec des mots qui sont du chiqué, c’est quand même ce qu’on appelle d’habitude du chiqué... Du point de vue éthique, c’est intenable, notre profession... Il s’agit de savoir si oui ou non Freud est un évènement historique. [...] Je crois qu’il a raté son coup. C’est comme moi, dans très peu de temps, tout le monde s’en foutra de la psychanalyse. »

    — Jacques Lacan, 26 janvier 1977


    • Deneb Deneb 9 février 2010 13:35

      Jean Fred : « Les psychanalystes sont des gens dangereux... »

      Même pas peur !


  • Hellbbois 9 février 2010 11:11

    @ Jean-Fred, elle vient d’où cette citation de Lacan ?
    Une date n’est pas une référence !

    La psychanalyse explique très bien pourquoi elle fait peur...
    elle touche là où ça fait mal....

    Une autre de Lacan (pour vous) :
    « La psychanalyse est un remède contre l’ignorance. Elle est sans effet sur la connerie. »

    Cette citation est connue. Très connue.
    La votre, jamais entendu parler. Vous pratiquer le mensonge, Jean-Fred ? Taré à ce point ?


    • Francis, agnotologue JL 9 février 2010 11:23

      Bravo Hellbois, c’est ce que je voulais dire : « elle vient d’où cette citation de Lacan ?
      Une date n’est pas une référence ! »

      La psychanalyse, et disons pour être plus pertienent, l’écoute tout simplement, du point de vue de Big Pharma, c’est du même tonneau que la poudre de mulots.


    • 5A3N5D 9 février 2010 11:38

      Pauvre JL qui n’a pas compris que le seul but de la psychanalyse est de rendre l’analysé dépendant (et payant) de son « thérapeute ».


    • Jean-Fred 9 février 2010 11:55

      Ma citation n’est pas très difficile à trouver sur le net, il suffit d’aller ou .
      Alors qui est le taré maintenant ?

      Les gens qui ont une vision positive de la psychanalyse sont bien souvent des gens qui finalement connaissent peu le sujet sauf pour ceux qui ont un intérêt financier ou idéologique.
      Cela relève plus de la profession de Foi, c’est une forme de religion à caractère pseudo scientifique, un peu comme la scientologie.

      Connaissez-vous le test de Rorschach ? Ce test empirique que les psychanalystes utilisaient autrefois, très instructif !!

      Si ce sujet vous a plu, alors je ne saurais que trop vous conseiller de lire La désinformation des Freudiens de Jacques Bénesteau.

      Pour aller encore plus loin, lire aussi libres propos sur une mythologie et une pseudo science : la psychanalyse.


    • Francis, agnotologue JL 9 février 2010 12:04

       Jean Fred, bien entendu, sur ce sujet qui oppose le pot de fer contre le pot de terre, à savoir Big pharma contre une pratique qui n’est pas remboursée par la Sécu, il ne fallait pas attendre autre chose de la part de Wikipedia qui ne donne en l’occurence pas de référence vérifiable. Et pourtant, il y est question de Popper et de réfutabilité. Selon les critères de Popper lui-même, cette citation que vous donnez , n’est donc pas recevable puisqu’elle ne contient aucune vérité intrinsèque et n’est qu’un jugement de valeur attrribué possiblement mensongèrement à Lacan.


    • Boivert 9 février 2010 12:23

      Jean-Fred,

      J’ignore l’âge que vous avez, étudiant en psycho ou vieillard en fin de vie, mais je confirme ce que disait Hellbbois : vous êtes un menteur. Un habile menteur.

      Soit vous n’avez rien compris à la phrase de Lacan, qui est complètement tronquée sur Wikipedia (tout le monde peut aller vérifier) ; soit vous êtes cynique de naissance. Et contre les cyniques, on n’y peut rien, même la psychanalyse n’y pourra rien.

      Dès que j’arrive au bureau je vous expliquerai ce que voulait dire Lacan, et surtout, pourquoi il a dit ça.


    • Jean-Fred 9 février 2010 12:25

      @JL

      Le combat entre big pharma et la psychanalyse existe seulement dans votre tête !!
      Big Pharme et psychanalyse travaillent ensemble de concert et ne sont pas opposés.

      Vous auriez du parler de la scientologie qui livre un vrai combat contre la psychanalyse, preuve en est que vous maitrisez peu le sujet.


    • françois_sau 9 février 2010 12:35

      Le combat entre les psychanalystes et l’industrie pharmaceutique existe bel et bien.
      On peut même parler de guerres.
      Quelqu’un peut-il expliquer pourquoi Jean-Fred ne balance que des affirmations fausses ou tronquées ?

      Je vous donnerai un lien qui illustre les guerres que se livrent le milieu phramaceutique (aidés par les tenants des TCC) et les psychanalystes.
      Les premiers veulent conditionner encore plus les patients pour les habituer aux médicaments ; les deuxièmes font tout pour rendre l’être humain autonome, LIBRE de penser seul, sans qu’on pense à sa place avec des méthodes décrites dans ce superbe article.

      Jean-Fred vous êtes un imposteur.
      Je vous mettrai dix mille liens sur les guerres entre d’un côté psychanalystes/psychothérapeutes et de l’autre l’industrie pharmaceutique/et les tenants des Théories comportementales.


    • Francis, agnotologue JL 9 février 2010 13:49

      « Vous auriez du parler de la scientologie qui livre un vrai combat contre la psychanalyse » (jean fred)

      Que n’en parlez-vous pas vous même ? Peut-être parce que ce fait plaide en faveur de la psychanalyse ?

      Pour en revenir à cet article Wikipedia où vous êtes allé pêcher votre citation tronquée, j’ai noté que les rédacteurs n’y sont pas allés de main morte en faisant appel à Popper ! Et pourquoi pas à Descartes ou Aristote tant qu’à faire ? Un article Wiki typiquement délirant.


    • Jean-Fred 9 février 2010 14:08

      @francois_sau

      J’attends toujours les 10 000 liens !! Je crois que l’imposteur, c’est plutôt vous ^^

      Dans cette affaire, je ne suis ni en phase avec Big Pharma, ni en phase avec la scientologie, ni en phase avec les psychanalystes.

      J’essaie seulement d’informer les gens sur les dangers de la psychanalyse (big pharma et la scientologie sont aussi un danger) qui ne repose sur rien de scientifique.

      D’après ce que j’ai pu voir sur internet, la plupart des vidéos qui dénoncent les méfaits de la psychiatrie en générale sont l’œuvre des scientologues.

      Ces documentaires sont plutôt bien fait et même si je n’adhère pas à la scientologie, elle apporte un bon nombre d’informations volontairement occultées par les défenseurs des théories de Freud.

      Je veux bien croire que l’enfer est pavé de bonnes intentions, mais quand on voit le mal que ces gens là font à leur semblable, on peut difficilement être d’accord avec eux !

      A choisir entre la peste, le choléra et la variole, aucun des trois me convient !!


    • gilesa75012 9 février 2010 14:30

      @ Jean-Fred,

      Et dire que c’est vous, tout à l’heure, qui avez mis le lien de la citation de lacan ! qui disait justement que la psychanalyse n’est pas scientifique et qui se foutait de la science.

      Et maintenant, c’est vous qui écrivez à propos de la psychanalyse ceci : « qui ne repose sur rien de scientifique. »

      Ca va ? Vous vous sentez bien ? Vous vous rendez compte du ridicule ?

      Sachez que vous êtes le seul à déplorer qu’elle n’ait rien de scientifique ! Jamais entendu un psy dire qu’elle l’était.

      Et dire que c’est vous-même qui avez mis la citation de Lacan qui affirmait justement qu’elle n’a rien de scientifique !

      Vous êtes un contestataire du dimanche, ni pharma, ni psychanalyse, ni, ni.

      Je vous conseille de revoir, de jeter un oeil sur votre rapport avec vos parents, et par la même occasion votre rapport à la loi.

      vous n’êtes pas crédible pour un sou.


    • Jean-Fred 9 février 2010 15:18

      @gilesa :

      Je ne vois pas bien ou est le problème, depuis le début je dis que la psychanalyse est assimilable à de la pseudo science, je vois pas très bien où je me suis contredit !!

      Libre à vous de croire que les psys en général pensent que leurs théories ne sont pas scientifiques, il me semble pourtant que c’est le statut auquel ils rêvent d’accéder.

      Pour le reste, je vous serai grès d’épargner mes parents ou mon rapport avec la loi, les psys ont cette fâcheuse tendance à vouloir tout expliquer à partir de rien.

      J’y vois dans votre dernière phrase, l’analyse d’une personne victime de ses émotions et légèrement excédé. Bref, rien de neuf sous le soleil !


    • gilesa75012 9 février 2010 17:46

      A Jean-Fred,

      Depuis le début ? Relisez-vous, vous vous êtes contredit depuis le début, oui.
      Pardon pour l’allusion à vos parents.

      Vous dites :
      « il me semble pourtant que c’est le statut auquel ils rêvent d’accéder »

      Vous vous trompez royalement. Les psychanalystes ne rêvent pas de faire de la psychanalyse une science. relisez Freud, relisez Lacan, relisez les bons analystes. Relisez l’extraits même que vous avez vous-même mis, Lacan le rappelle.

      La psychanalyse n’a rien à faire d’être ou pas une science. J’espère qu’elle ne le sera jamais, et c’est là où réside son intérêt.

      Si vous aviez fait une analyse vous saurez pourquoi.

      Renseignez vous autour de vous, ou allez sur Wiki.

      Bien à vous


  • ZEN ZEN 9 février 2010 11:23

    Dans une période où les sectes, les marchands d’illusions, qui ont trop besoin du marché de l’angoisse, où un certain scientisme positiviste redevient à la mode, il est presque inévitable que la psychanalyse soit décriée, par ceux qui n’ont rien compris ou mal lu
    On en reparlera dans quelques années


    • 5A3N5D 9 février 2010 11:26

      «  »Dans une période où les sectes, les marchands d’illusions, qui ont trop besoin du marché de l’angoisse,«  »

      On ne vous le fait pas dire ! Il suffit juste de dire de quel côté se trouvent les « marchands d’illusion. »


    • Francis, agnotologue JL 9 février 2010 11:41

      « On ne vous le fait pas dire ! Il suffit juste de dire de quel côté se trouvent les »marchands d’illusion.«  »


      Pas de problème : Les illusionnistes sont ceux qui ont remplacé le sucre par de l’aspartame.


    • 5A3N5D 9 février 2010 11:49

      JL, votre discours est si stéréotypé qu’il en devient pitoyable. Pour la psychanalyse, tous les humains sont des malades qui s’ignorent. Forcément, c’est leur « inconscient » qui seul peut le révéler. Malheureusement, l’inconscient n’existe pas davantage que l’âme humaine. Jusqu’à ce que nos chers escrocs-psys nous apportent la preuve du contraire (c’est pas pour demain.) 


    • Francis, agnotologue JL 9 février 2010 11:55

      5A3N5D, au moins la psychanalyse n’est pas responsable du « trou » de la Sécu ! Je n’en dirais pas autant de l’industrie des psychotropes qui amha fait des ravages en France : pourquoi s’en priver ? puisque c’est « gratuit », et si facile ! Rien que pour ça, vous devriez faire profil bas.

      En écrivant « pauvre JL », vous démontrez que vous n’avez plus que l’injure et le discrédit comme argument, et confirmez ainsi que c’est moi qui détiens la vérité, pas vous.


    • 5A3N5D 9 février 2010 12:05

      « au moins la psychanalyse n’est pas responsable du »trou« de la Sécu ! »

      Vous oubliez de parler des ravages de la psychanalyse. L’efficacité d’une « méthode » ne se mesure pas à son absence de conséquences financières.


    • Francis, agnotologue JL 9 février 2010 12:40

      5A3N3D, désolé, je n’ai pas lu ce qui vraisemblablement est votre livre de référence sur le sujet : le livre noir ...


    • 5A3N5D 9 février 2010 12:49

      Rassurez-vous, je n’ai jamais lu ce livre. Vous avez encore beaucoup de choses à apprendre. J’ai simplement vécu l’escroquerie psychanalytique de l’intérieur, à mes dépens. On n’oublie jamais ces choses. Et on ne peut pas les pardonner.


    • Francis, agnotologue JL 9 février 2010 13:18

      5A3N5D, vous dites : « Vous avez encore beaucoup de choses à apprendre. » Mais cela vaut pour vous !

      Quant à votre échec vis à vis de la psychanalyse, diriez vous que vous avez été berné ? Mais même dans ce cas, ne croyez vous pas qu’il y a un enseignement à en tirer ? Un enseignement autre que celui qui vous fait dire : « tous des charlots » ? Si vous répondez non, peut-être qu’aucun psy n’aurait pu faire mieux que celui-là ?

      La psychanalyse est une affaire à deux. Sauf erreur, c’est aussi ce que les cancérologues soutiennent à leurs patients quand ils les soumettent à des traitements très durs. Mais dans ce domaine, les patients qui « échouent » ne sont plus là pour reporter l’échec sur leur thérapeuthe.


    • 5A3N5D 9 février 2010 15:07

      Houlà ! Ben, voyons ! Lorsque le malade ne guérit pas, c’est de sa faute, jamais du « thérapeute. » Ce discours est emprunté à la psychanalyse elle-même, preuve de votre formatage.
       
      Mon histoire peut se résumer en quelque mots : erreur de diagnostic médical, ou, plus exactement, refus de tout diagnostic, une fois orienté vers les « psys ». Cela vous convient ?


    • Francis, agnotologue JL 9 février 2010 18:00

      5AN.. je ne vois pas de quel formatage vous parlez, désolé. Quant à votre cas personnel, désolé encore, je m’en moque éperdument.

      Pour ce qui est de la compréhension de mon post, relisez le attentivement et ne le disséquez pas svp, ou bien n’en parlons plus.


    • 5A3N5D 9 février 2010 19:51

      « Quant à votre cas personnel, désolé encore, je m’en moque éperdument. »

      C’est une réponse que j’attendais. Vous n’êtes capable de parler de la psychanalyse que dans une espèce d’ idéal absolu, dont le patient n’a vraiment que faire.
       
      Je trouve d’ailleurs votre réaction très symptomatique : rien à foutre de la souffrance du malade. C’est l’attitude la plus fréquemment rencontrée chez les psy.

      A moins que vous considériez que la guérison du patient n’est qu’un but très accessoire de la « méthode », ce qui se vérifie malheureusement tous les jours. C’est en fait un divertissement pour intellectuel en mal de sensations fortes, en aucun cas une pratique médicale. Dans le cas contraire, cela se saurait (depuis le temps !)


    • Francis, agnotologue JL 10 février 2010 18:04

      5AN3D, je m’en fous parce que je ne suis pas thérapeute et que je ne vous connais pas. Je pourrais compatir si j’éprouvais quelque sympathie pour vous, et j’éprouverais quelque sympathie si je ne vous trouvais pas systématiquement opposé à moi sur des sujets de société importants de mon point de vue. Désolé.


  • Deneb Deneb 9 février 2010 11:56

    Exemple : vous n’aimez pas les excréments, et vous exercez un métier comme eboueur, plombier ou medecin, où vous êtes constamment en contact avec les excréments ? On va d’abord vous montrer des excréments, puis vous parler des différents types d’excréments. On va vous parler de différents fumets qui se dégagent et etudier la structure chimique de différents gaz, d’ailleurs présents aussi dans les flatulences ; et ensuite vous prendre par la main pour vous aider à toucher des excréments. Le triptyque. Concrètement, voici ce qui vous attend :

    1 Information : informer le patient sur les excréments, distinguer les excréments d’origine humaine de selles d’origine animale,
    2 Relaxation : apprendre à se calmer par des exercices de relaxation et des auto-instructions,
    3 Action : observer , toucher un bocal fermé contenant des excréments, l’ouvrir et humer, gouter ...

    Je me suis souvent demandé si ce n’est pas la thérapie que les pouvoirs publics offrent gratuitement à tout le monde en ce moment


  • Deneb Deneb 9 février 2010 12:35

    Moi ce qui me dérange dans l’approche freudienne, c’est que l’on y pleure beaucoup, sans jamais rigoler. (celui qui y voit une parallèle avec la bible et le coran a vraiment l’esprit mal tourné...)


  • Deneb Deneb 9 février 2010 13:42

    « Une femme tombée entre les mains des psychanalystes devient définitivement impropre à tout usage, je l’ai maintes fois constaté. Ce phénomène ne doit pas être considéré comme un effet secondaire de la psychanalyse, mais bel et bien comme son but principal. Sous couvert de reconstruction du moi, les psychanalystes procèdent en réalité à une scandaleuse destruction de l’être humain. Innocence, générosité, pureté… tout cela est rapidement broyé entre leurs mains grossières. Les psychanalystes, grassement rémunérés, prétentieux et stupides, anéantissent définitivement chez leurs soi-disant patientes toute aptitude à l’amour, aussi bien mental que physique ; ils se comportent en fait en véritables ennemis de l’humanité. Impitoyable école d’égoïsme, la psychanalyse s’attaque avec le plus grand cynisme à de braves filles un peu paumées pour les transformer en d’ignobles pétasses, d’un égocentrisme délirant, qui ne peuvent plus susciter qu’un légitime dégoût. Il ne faut accorder aucune confiance, en aucun cas, à une femme passé entre les mains des psychanalystes. Mesquinerie, égoïsme, sottise arrogante, absence complète de sens moral, incapacité chronique d’aimer : voilà le portrait exhaustif d’une femme analysée. »

     

    Michel Houellebecq, Extension du Domaine de la Lutte


    • madara75016 9 février 2010 13:50

      "« Une femme tombée entre les mains des psychanalystes devient définitivement impropre à tout usage, je l’ai maintes fois constaté."

      Il n’arrivait plus à la satisfaire ? Houellebecq est connu pour être sexuellement défaillant. Lui-même l’a quasiment reconnu dans un entretien avec Philippe Sollers.

      La seule chose qui l’intéresse, c’est la masturbation.

      Vous avez dû lire ça dans ses livres, le fait qu’il soit fan de masturbation plus que de relations sexuelles.

      Prenez des exemples plus crédibles.


    • Deneb Deneb 9 février 2010 14:02

      Je ne dis pas que je sois d’accord avec Houellebecq, ni que je le mets en exemple. J’ai juste voulu vous faire profiter d’un peu de poésie, en tout cas c’est diablement bien écrit et ça ne laisse pas indifférent.


    • robespierre55 robespierre55 11 février 2010 16:06

      C’est vrai que Houellebecq bon.

      Mais alors là, oui.

      Merci M. Deneb pour cette citation.


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