mardi 5 août 2008 - par hans lefebvre

Lutte contre le sida : « Agir partout, maintenant »

Lundi soir, à Mexico s’ouvrait la 17e conférence mondiale sur le sida (syndrome d’immunodéfiscience acquise) qui, durant six jours, devrait permettre une nouvelle focale sur l’épineux virus dont, à ce jour, 33 millions de personnes sont affectées (42 millions selon certaines sources). C’est le secrétaire général des Nations unies qui ouvraient cette cession, en présence aussi du président mexicain, Felipe Calderon ainsi que de la directrice générale de l’OMS, Margaret Chan. 22 000 convives sont attendus, dont 2 500 personnes séropositves qui témoigneront de leur quotidien commun de malade, mais forcément inégaux devant cette affection tant la situation des soins apparaît disparate, selon la région du monde où l’on se situe.

« Agir partout et maintenant » tel est le mot d’ordre de la conférence de Mexico, et sa pertinence sonne comme une évidence tant la mondialisation de la pandémie est désormais une donnée incontournable avec, toutefois, une surreprésentation sur le continent africain, qui à lui seul représente entre 70 % et 80 % des personnes infectées sur la planète, soit entre 21 et 22 millions de personnes selon le rapport ONUSIDA [1]. Autre indicateur très inquiétant pour les pays de l’Afrique australe, le taux de prévalence chez les adultes qui oscille entre 15 % et 28 %, alors qu’en France, par exemple, ce taux se situe dans une fourchette de 0,1 %à 0,5 %. Enfin, soulignons que 2 millions d’enfants dans le monde vivent avec cette infection !

De fait, le slogan qui avait été déployé lors de la conférence de Durban « les malades sont au sud, les traitements sont au nord » reste parfaitement d’actualité, c’est donc un but fondamental que de pouvoir établir une plus grande équité planétaire dans l’accès aux traitements contre le sida. On sait aujourd’hui que l’objectif, qui devait être atteint en 2010, ne le sera pas avant 2015, l’échéance est donc repoussée, notamment du simple fait des brevets commerciaux qui empêchent toute diffusion massive, les financements dans les pays les plus pauvres étant largement insuffisants : « Le Rapport sur l’épidémie mondiale de sida 2008 paraît à mi-parcours entre la Déclaration d’engagement de 2001 et la date-butoir de 2015 pour l’un des objectifs du Millénaire pour le développement qui vise à inverser l’épidémie d’ici cette date. » Pourtant, le rapport souligne aussi que les financements ont été multipliés par six pour venir en aide aux pays les plus démunis, et les effets concrets pourraient être bientôt apparents.

Mais la prudence reste de mise, les progrès n’étant pas homogènes, l’évolution de la pandémie ne laisse entrevoir aucune certitude en la matière, c’est donc vers l’universalité de l’accès à la prévention, et aux soins, que doit tendre la politique internationale, auquel cas tous les efforts consentis ne pourront porter tous les fruits attendus.

En outre, le rapport nous rappelle aussi que, si le nombre d’infections annuelles est en baisse, il demeure toutefois élevé, puisqu’en moyenne 2,7 millions d’individus supplémentaires sont contaminés chaque année ! La maladie reste donc à un niveau insupportable, et il faut le marteler sans fin afin que la vigilance reste de mise.

Autre aspect, et non des moindres, sur lequel souhaite insister la conférence de Mexico, à savoir la lutte contre les discriminations, mais aussi contre l’homophobie, deux dommages collatéraux de la pandémie. En effet, près de vingt-cinq ans après la découverte du virus, nombre de représentations restent fermement ancrées dans les esprits, générant encore quantité de comportements qu’il faut fermement condamner afin que les malades puissent ne pas avoir à subir, en plus de leur pathologie, les affres de la vindicte populaire.

Les auteurs du rapport de souligner dans ce sens : « Pour riposter à l’épidémie de VIH durablement et avec tout le succès voulu, il va falloir sans relâche travailler et avancer sur les questions relatives aux violations des droits de l’homme, des inégalités entre les sexes, de la stigmatisation et de la discrimination. Ces facteurs sociaux diffèrent de par leurs manifestations, leur intensité et leur impact entre les régions et au sein de ces dernières ; elles sont présentes à divers degrés dans le monde entier, et dans tous les cas font obstacle à une riposte efficace, fondée sur des preuves et sur les droits humains. »

Dans ce sens, un des graphiques du rapport nous indique par exemple que seuls 50 % des pays d’Europe occidentale ont adopté une législation de détection et de protection contre les discriminations à l’endroit des personnes séropositives (derniers du classement), alors que 100 % des pays d’Asie de l’Est et d’Amérique du Nord s’en sont dotés, et 80 % des pays d’Amérique latine.

Sur ce plan, la conférence ne devrait pas manquer de rappeler les grands principes fondamentaux, mais aussi devrait annoncer un plan d’action concret afin de faire évoluer les mentalités et les représentations vers plus de tolérance. Pédro Cahn, président de cette 17e conférence, de marteler « c’est le virus qu’il faut combattre, pas les hommes ». Cette sentence résume parfaitement ce vers quoi il faut tendre, car moins on discrimine, mieux on peut soigner.

Aussi, tous ces éléments démontrent combien le combat n’est pas gagné face à cette pandémie désormais enkystée dans le devenir de l’humanité, mais aussi combien un travail de fond reste d’actualité afin de faire évoluer les représentations et les mentalités, tant au niveau de la perception de la dangerosité de la maladie, que des discriminations induites. La conférence de Mexico devrait permettre de réactualiser l’ensemble des savoirs tout en pointant du doigt l’ensemble des faiblesses du système global de prise en charge de la maladie. Dans ce sens, la lutte contre le sida est aussi fortement corrélée aux progrès en matière de développement humain, cette affection portant un grand préjudice à l’humanité entière. C’est dans la globalité que les solutions pérennes sont envisageables. La maladie concerne autant les pays pauvres que les pays les plus riches, mais aussi tous les individus qui composent un groupe humain. Se croire à l’abri, se penser protégé demeure une erreur d’appréciation gravissime et infondée.

En un sens, le sida doit nous faire prendre conscience [2] combien nos destinées n’ont jamais été aussi fortement imbriquées les unes dans les autres. La lutte contre cette affection doit démontrer toute l’universalité des humains désormais unis dans une communauté de destin.

[1] Rapport sur l’épidémie mondiale du sida.
[2] Les intervenants dans la lutte contre le sida :

http://www.solidarite-sida.org/index.php3?dossier=sidamst&partie=sidamst_index

http://www.aides.org/?gclid=CJ7rt82u9JQCFSGzEAodQ1BaqQ

http://www.vih.org/associations.htm

http://www.sante.gouv.fr/htm/pointsur/sida2/



33 réactions


  • Lisa SION 2 Lisa SION 5 août 2008 12:17

    "...la directrice générale de l’OMS, Margaret Chan. 22 000 convives sont attendus, ..." avez vous écrit ?

    22.000 convives ? Ils fetent quoi exactement ces convives ? Qui va payer ces 20.000 repas, y a-t-il un concert en parallèle, sachant que la plus importante dissémination de drogue telle l’héroïne est liée à la musique techno, et que sa croissance est en flèche actuellement en France ?


    • hans lefebvre hans lefebvre 5 août 2008 13:48

      PS : Je ne reviendrai pas sur votre point de vue très discriminant quant à la musique techno....


    • hans lefebvre hans lefebvre 5 août 2008 13:52

      PS (2) : Je vous rappelle aussi que cette maladie touche essentiellement le continent africain, qui s’adonne fort peu aux rassemblements festifs du type technival, pour déconstruire la corrélation que vous semblez établir entre VIH et techno.....


  • hans lefebvre hans lefebvre 5 août 2008 13:46

    Pour ce qui est du mot convives, il faut y voir une allusion à l’ouvrage de Pouchkine " le convive de Pierre" dont je vous recommande la lecture, mais je vous concède que ce choix est discutable.
    Concernant votre 2ème observation, c’est bien pour cette raison que ce genre de rencontre internationale demeure indispensable, tant en matière de prévention que d’information. Dans ce sens, pour une information plus exhaustive concernant l’usage des drogues en France lire le rapport du dispositif TREND :
    http://www.ofdt.fr/ofdtdev/live/publi/rapports/rap08/epfxaco2.html
    Et au plan international :
    http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=14367&Cr=onudc&Cr1=drogues


  • yvesduc 5 août 2008 20:17

    J’invite humblement l’auteur et sa « curiosité insatiable » à jeter un oeil sur http://www.sidasante.com/critique/repmbeki.htm , http://www.sidasante.com/journal/duesberg.htm et http://www.sidasante.com/pdf/yinetyangduvih.pdf , textes sur lesquels je n’ai pas d’avis mais qui me trottent dans la tête depuis que je les ai lus. Cordialement, YD


  • hans lefebvre hans lefebvre 5 août 2008 20:55

    Je connaissais la plupart de ces positions qui, selon moi, confinent à un certain négationnisme ( http://www.sciencepresse.qc.ca/node/18315 ). En effet, si ces thèses étaient quelque peu pertinentes, je pense que l’ensemble de la communauté scientifique internationale aurait revu ses positions. En outre, pour l’Afrique par exemple, le cas de l’Ouganda démontre à lui seul que les pistes actuelles sont les bonnes. En effet, ce pays en mettant en place une vraie politique de PRÉVENTION, a su faire reculer le taux de prévalence de la maladie, http://www.sudonline.sn/spip.php?article11066. Ces positions sont intenables face à la réalité.
    Enfin, un article sur la position du Président sud-africain, http://www.evb.ch/fr/p25003272.html.
    Toutes ces thèses me font penser à la mécanique sectaire, et savent aveugler même le simple bon sens...
    Cordialement votre.


    • yvesduc 5 août 2008 21:24

      Merci pour votre réponse. Soyez assuré que mon questionnement est d’ordre purement scientifique. La communauté scientifique, d’après ce que j’ai compris, contourne les difficultés en échafaudant des hypothèses de plus en plus compliquées (virus mutant, incubation très longue, etc.). Quant aux chiffres, ils semblent contestés de différentes façons et par différents acteurs. Exemple :

      « Un professeur de Berkeley accuse Onusida d’avoir grossi les chiffres » : http://64.233.183.104/search?q=cache:Jxa97kCa0YQJ:www.institutconstant.ch/docs/2008/agefi-2008-05-22.pdf&hl=fr&ct=clnk&cd=1&gl=fr&lr=lang_fr

      D’autre part, la thèse dissidente peut aussi expliquer les baisses. Mais encore une fois, je suis ébranlé mais sans avoir pris parti.


    • hans lefebvre hans lefebvre 5 août 2008 23:01

      Je comprends que vous puissiez être ébranlé, les discours tenus ont l’apprence de la rigueur scientifique, à leur lecture un doute s’installe...Par contre, à tête bien reposée, l’évidence surgit. en effet, si ces thèses tenaient, les solutions seraient déjà en place. Quant auxchiffres donnés par ONUSIDA, ce sont des fourchettes qui sont fournies comme vous pourrez le constater à la lecture du dit document.  Quant au Dr Duesberg, son propos est vraiment rempli d’inepties. Vous savez que certains scientifiques (dans nombre de domaines), ont aussi tenu des discours incohérents, je le cite : "mais un syndrome toxique dû surtout à l’usage prolongé des drogues récréatives par les homosexuels comme par les toxicomanes." Ou encore : "Quant aux Africains, ils seraient diagnostiqués à tort et à travers et mourraient simplement des maladies habituelles dues à la misère et à la malnutrition", si il ne s’agit pas ici d’un discours insupportable, alors... Enfin concernant  l’AZT, il nage en pleine contradiction puisque les africains n’ont pas accès à cette molécule, du moins en de très faibles proportions ! Et ce ne sont ici que quelques exemples. En outre, ils me font aussi penser à ceux qui prétendent guérir le cancer à l’aide de quelques plantes ou autres subterfuges, en quelque sorte des Dr Mabuse !
      Cordialement


    • David Krauss 6 août 2008 09:49

      @Hans,

      Avez-vous pris le temps de regarder ce documentaire passé sur Arte en 1996 ?

      http://leweb2zero.tv/video/deestroy_4846adfcd46f784

      Si oui qu’en pensez-vous ?

      Les thèses développées par Duesberg et autres sont variées et loin d’être sectaire en tout cas de plus en plus de scientifique remettent le savoir actuel sur le VIH, des exemples à cet adresse :

      http://barnesworld.blogs.com/barnes_world/2008/06/good-places-to.html

      Sur Duesberg : Private investigator vindicates Duesberg, Farber "clean hands"


  • Rousquille Rousquille 6 août 2008 04:41

    J’allais moi aussi coller le lien de sidasanté, mais je vois que l’auteur de l’article croit encore au mythe de la science pure et objective.


    • Rousquille Rousquille 6 août 2008 04:44

      Ouaais, un virologue réputé de l’université de Berkeley qui divague. D’autant plus dur à croire que sa position a du mettre fin à toute perspective de carrière.

      Bah, il y a ceux qui croient aux thèses de la science avec l’aveuglement de la petite vieille qui s’accroche à Sainte Rita...Sauf qu’ils ont l’orgueil en plus.


    • hans lefebvre hans lefebvre 6 août 2008 11:16

      Il y a effectivement science  et science.....Quant à Duesberg, que dire, je vous laisse libre de croire dans ses divagations, qu’il apporte donc les solutions, et le prix nobel lui reviendra.....Mais les propos que je reprends plus haut me semble ne pas laisser place au doute quant à ses thèses ! Enfin, c’est bien connu, ONUSIDA fait tout pour que la maladie continue de se propager....Quant à la pharmacologie, elle a aussi ses dérives, mais c’est surtout la problématique des brevets qui impose sa loi. Beaucoup d’argent en jeu, trop pour que les pays les plus pauvres aient un accès équitable aux soins, et à la prévention, à l’éducation ! Quant à ma croyance absolue dans la science, c’est une pensée que vous me prêtez ! Allez donc en Afrique, mesurez l’ampleur du drame qui se joue, et s’i ls’agissait juste de malnutrition et autres fléaux liés à la pauvreté, comment expliquez-vous les résultats obtenus par l’Ouganda ?  Et les résultats de la multi-thérapie ? Bref n’est-ce pas là des éléments indiscutables ?
      L’aveugle semble bien plus clairvoyant que vous !


    • David Krauss 6 août 2008 12:49

      Je pense que vous n’avez pas pris assez de temps pour creuser le sujet... je veux dire directement à la source.

      Un titre a été remis à Duesberg et à Celia Farberg :

      http://barnesworld.blogs.com/barnes_world/2008/07/private-investi.html

      Private investigator vindicates Duesberg, Farber "clean hands"

      On May 13, 2008, Semmelweis Society International (SSI) presented the Semmelweis “Clean Hands” Award to Peter Duesberg and Celia Farber.  (Click on the images at right, and click here to read a press release about the awards.)

      Clark Baker
      , a private investigator and retired LAPD officer, was hired by the SSI to investigate Duesberg and Farber, after members of SSI received political retaliation for giving the awards.  As Baker describes in his report,

      "In the spirit of freedom and science, SSI commissioned this report to respond to questions and arguments regarding Professor Duesberg’s unanswered questions of Dr. Gallo’s 1984 HIV hypothesis. As an independent investigator who could not be influenced by the threats or attacks made against vulnerable SSI members and others ; and as someone who had never heard of Duesberg, Gallo, Farber, or AIDS Denialism before May 2008, SSI believed that this investigator had the unbiased and proven investigative experience necessary to examine both sides of the controversy. For his efforts, this investigator was not compensated."

      Baker’s complete report, "Gallo’s Egg", vindicating Duesberg and Farber can be read in its entirety here.  Baker concludes, "Based upon the evidence contained in this report, this investigator must agree with hundreds of reputable scientists and doctors who remain unconvinced that Dr. Gallo’s retrovirus is real or has anything to do with the disease called AIDS.... As I looked at the evidence against Duesberg and Farber, I found evidence of prevarication, subterfuge, libel, and criminal behavior on the Gallo side against that PNAS-published science of Duesberg’s side."

      You can listen to Baker interviewed on the Robert Scott Bell podcast at the following two links :

      The Robert Gallo HIV Egg is Cracking, and
      Exclusive Bonus Interview

      Also, stay tuned to Robert Scott Bell’s podcast for an upcoming interview with Duesberg and Farber this Sunday, August 3.



    • hans lefebvre hans lefebvre 6 août 2008 19:58

      Je vous suggère la lecture de cet article de synthèse, très documenté :
      http://membres.lycos.fr/intoxsida/
      En espèrant que vos doutes eront levés...


    • David Krauss 7 août 2008 00:22

      Sauf cet article je le connais il ne répond à la problématique un véritable coup dans l’eau...


  • janequin 6 août 2008 12:58

    Justement, parlons des chiffres donnés dans les médias pour l’Afrique.
    S’il n’y a pas manipulation, cela y ressemble tout de même. Un exemple ?

    Le bureau américain de recensement vient de remplacer ses estimations de population pour l’Afrique du Sud effectuées en 2004 par de nouvelles estimations. On y lit explicitement une poplation de 48.783.000 habitants, et tout un tas d’autres choses bien sûr.

    Evidemment, les estimations de 2004 ont été supprimées du site. Heureusement le Professeur Willy Rozenbaum nous permet de les appréhender dans cette présentation : "Impact social économique et démographique du VIH/Sida".

    La diapositive n°6 est très claire : ce graphique montre qu’en 2008, à partir des données du bureau US de recensement, il était prévu une population d’environ 44 millions en tenant compte de l’impact du Sida, et de 49 à 50 Millions sans en tenir compte.

    Quelle est à l’heure actuelle l’image la plus réaliste selon vous ?

    Cette remise à jour du bureau américain du recensement n’est pas anodine, car elle permet d’éviter qu’on remarque les mauvaises estimations faites à propos de cette épidémie. Ajouté à cela le passage de 40 Mions à 33 Mions de séropositifs dans le monde de 2007 à 2008, et on comprend bien que nos dirigeants et les médias élèvent un voile de fumée sur la réalité de la maladie, pour des raisons par trop évidentes.

    NB : si vous voulez comparer les estimations de 2004 et de 2008, n’hésitez pas à télécharger le document du Professeur Willy Rozenbaum. Je suis prêt à parier que, bientôt, il aura disparu.


  • hans lefebvre hans lefebvre 6 août 2008 14:17

    Nous pourrons nous renvoyer lien pour lien (http://medicine.plosjournals.org/perlserv/?request=get-document&doi=10.1371/journal.pmed.0040256&ct=1&SESSID=2de5e6a16308afe61aac9dd85a1a5d9c), mais je préfère observer les faits, notamment les témoignages de ceux qui survivent depuis 20 ans grâce aux traitements, comment nier cette évidence ? Par contre, je me répète, le problème est celui de la propriété des brevets et de la commercialisation des traitements. Quant aux chiffres, queque soit le domaine, ils font toujours l’objet de débats et de polémiques (cf. ceux de la criminalité par exemple). Pour cette raison, ONUDISA donne des fourchettes, non pas des chiffres absolus. Dans la limite de mes compétences, j’essaye d’avoir une approche objective, dés lors, si on se place du point de vu des malades, comment douter de la réalité de cette maladie et de l’efficacité des traitements d’aujourd’hui. Certes ils sont toxiques et ont aussi leurs limites, le VIH étant un organisme qui évolue et s’adapte. Enfin, je donnerai l’exemple des antibiotiques, où on a vu des dogmes tomber, c’est dire que la science sait aussi se remettre en cause. Alors pourquoi ne le ferait-elle pas au sujet du VIH, alors que l’essentiel des malades vivent dans les pays du sud ?
    La théorie du complot existe dans tous les domaines, même dans celui-là.....C’est ici mon point de vu, tout cela ressemble beaucoup au point de vu des créationnistes (thèse défendue par nombre de scientifiques) dans la mécanique de la pensée.


    • janequin 6 août 2008 20:39

      Je pense que personne ne nie ici la réalité de cette maladie, surtout dans les pays développés. Il serait intéressant de savoir comment chacun ici en voit les symptomes - à partir desquels on définit une maladie, non ?

      Mais comment sait-on que les tests indiquent à coup sûr une maladie qui va dégénérer jusqu’à la mort ? Certes, ils indiquent une modification morbide du système immunitaire, que quelques médocs - tels le 3TC - savent limiter. ET il est évident que ces personnes survivent 20 ans et plus à leur diagnostic.

      Mais en Afrique, on ne donne pas ce 3TC, mais encore l’AZT et la Névirapine, qui font plus de mal que de bien. Par exemple ces publications sont tellements criantes que je ne comprends même pas comment des gens intelligents comme vous n’y prennent pas garde :

      Une expérimentation grandeur "nature" de l’AZT en Thaïlande.

      Faible efficacité de la Nevirapine et ce d’autant que l’expérimentation initiale qui a "permis" son utilisation chez les gens de couleur (noter que seuls-ci pratiquement en "bénéficient) est suspecte à plus d’un titre.

      Pourquoi continue-t-on à "abreuver" les africains de ces poisons, et ne les fait-on pas profiter des véritables progrès associés à la trithérapie actuelle (3TC et FTC, kaletra en particulier). Je dirai méchamment : parce qu’il faut écouler le stock... et je pense ne pas être loin de la vérité. Cela est bien sûr rendu possible par la méconnaissance totale de la nature de ces médocs par la grande majorité de nos citoyens. Pour eux AZT = 3TC, alors que, justement, ce n’est que depuis l’introduction du 3TC en 1996 que les choses se sont nettement arrangées.


  • Internaute Internaute 6 août 2008 15:07

    Qui s’occupe du droit des bien-portants à le rester ? Personne, bien entendu. C’est pourtant le rôle premier du Ministère de la Santé.

    Les sidaïques, lorsqu’ils transmettent leur virus, savent qu’ils tuent à terme leur victime. Il s’agit donc d’un assassinat qui doit être traité comme tel par la justice. Il y en a même qui se vantent d’en avoir contaminé un maximum et qui restent dans la rue grâce à tous ces bien-pensants à la con qui luttent contre les "discriminations". Les sidaïques sont aussi porteurs sains d’un tas de maladies pas aussi graves que le sida mais qui nuisent à la santé publique - tuberculose, herpès, hépatites etc.

    Que l’on fasse tout pour les soigner est bien naturel mais qu’on arrête un peu de dire qu’il ne faut pas les discriminer. Bien sûr que si qu’il faut les discriminer. Il y va de la santé publique.



  • yvesduc 6 août 2008 20:42

    Si j’ai bien compris, il est établi que les nitrites, consommés par les homosexuels comme aphrodisiaques, ont un effet immunodépresseur, ceci pouvant donc expliquer leur « SIDA ». Si ma mémoire est bonne, une étude a prouvé le caractère immunodépresseur des nitrites. N’ayant aucune connaissance médicale et manquant de temps pour ce dossier (je n’y ai consacré que quelques dizaines d’heures), je ne peux effectivement pas me rendre compte par moi-même si c’est là une « incohérence » ou non.

    En Afrique, il semble que bien souvent aucune analyse sanguine ne soit effectuée pour diagnostiquer le SIDA. Les critères utilisés sont vagues et correspondent aussi à d’autres maladies endémiques dans ces régions. Là encore, faute de temps et de moyens, je n’ai pas cherché à vérifier cette information (qui est peut-être fausse mais pas « incohérente », me semble-t-il), mais assurément, aucun des textes que j’ai pu lire ne se réjouissait de la situation africaine. Au contraire, ces textes militaient pour la résolution des grands problèmes de ce continent, l’accès à l’eau potable et la malnutrition.

    On parle d’un millier de médecins et d’intellectuels (journalistes, etc.) contestant la version officielle du SIDA dans le monde. En ce qui concerne les autres, ceux qui ne la contestent pas, je crains malheureusement qu’il relèverait d’une vision naïve de l’homme de penser que forcément, toute personne se posant des questions remuerait ciel et terre pour obtenir des réponses. Ma modeste expérience professionnelle m’a permis de constater sur des enjeux bien moindres, que quand une mauvaise décision est prise, la plupart des gens ne bougent pas et se contentent de râler à voix basse. Sur 10 personnes hostiles à une décision, dans le meilleur des cas une seule l’exprimera en présence de la hiérarchie. En se comportant de cette manière, l’individu tranche en faveur de son confort personnel immédiat et au détriment de l’intérêt collectif à terme. C’est humain. Donc, non, si cela est vrai, la communauté scientifique mondiale ne se soulèvera pas demain d’un seul homme : seule une poignée de courageux le fera. Voilà pourquoi, quantitativement parlant, les forces en présence me semblent tout à fait compatibles avec un vrai scandale. Le qualitatif m’échappe, par contre, mais je n’ai perçu aucune perversion (adoration de la théorie du complot, anti-ceci ou anti-cela, ego surdimensionné, etc.) dans les textes que j’ai lus. Ces gens ont l’air sincères. Et les enjeux humains sont tels que la peur de se tromper en sortant l’information, si elle est vraie, est un frein puissant.

    YD

    PS : Votre lien « intoxsida » ( http://membres.lycos.fr/intoxsida/ ) me semble léger mais de toute façon, j’ai malheureusement peu de temps pour creuser le sujet. La déclaration de Durban a elle-même été démontée par les dissidents ( http://www.sidasante.com/pdf/refdd.pdf ).


    • hans lefebvre hans lefebvre 6 août 2008 22:59

      Croyez que j’entends bien votre position raisonnable ainsi que le doute qui est votre, mais la réalité, malheureusement s’impose à nous, notamment celle des malades. 2500 d’entres-eux témoignent à Mexico en ce moment,  je les crois encore plus sincères que l’ensemble des chercheurs. En outre, concernant la polémique, elle s’est éteinte peu à peu, et cela à l’épreuve des faits. Dans ce sens, nombre de dissidents ont reconnu leur erreur, même M. Mbeki est revenu sur ses doutes. Quant à Duesberg, il est retourné à ses recherches sur le cancer et semble assouplir sa position. Enfin, je reviens sur ses propos que je reprends au début du fil, ils me semblent réellement insupportables et je pense qu’il ne les tiendrait plus aujourd’hui.
      Enfin, concernant le lien posté, il renvoie à quantité d’articles.
      Malheureusement, je crois qu’il faut s’en remettre à la triste réalité de cet agent pathogène, particulièrement pernicieux est redoutable et, pour l’instant, les alternatives en terme de soins apparaîssent bien irréalistes, alors qu’une partie de l’Afrique se meurt. Quel intérêt à grossir les chiffres concernant le continent le plus pauvre dont les populations ne peuvent s’offrir les trithérapies ? Cela n’a aucun sens, non ?
      Cordialement
      PS : Je vous invite tout de même à lire le rapport de ONUSIDA dans sa totalité, il me semble imprégné d’objectivité.


    • David Krauss 7 août 2008 00:35

      Pas du tout la polémique n’est pas éteinte au contraire elle touche de façon favorable de plus en plus de scientifiques, il y a de plus en plus d’émissions aux USA radio télé sur le sujet et surtout c’est plus ou moins discutés dans certains journaux (cf. Celia Farber) et Mbeki n’a pas du tout changé d’avis...

      Le nombre de scientifique vouant une réxemination complète de ce qui n’est qu’une thèse augmente de façon incroyable pour ce qui est à vos yeux une thèse absurde... qui résiste pas à l’étude des faits, mais quel fait ?

      Il y a quelque temps aborder ce sujet revenait à faire une croix sur sa carrière scientifique.

      A l’époque un seul scientifique a fait par de ses doutes et a il a eu plein de problèmes...

      Comment expliquer alors que Duesberg est désormais loin d’être seul... ?

      Allez voir les commentaires sur amazon.com sur les livres remettant en cause le dogme HIV=SIDA il y a énormement de scientifiques qui donnent leur avis dans les commentaires sous leur vrai nom !!

      Comment expliquer que ce nombre grandit contrairement à ce que vous prétendez ? S’agirait-il du virus de la science... qui se propage dans la communauté scientifique ? Oui il est dur d’admettre une erreur d’appréciation aussi énorme et qui a dés conséquences incalculables...

      Hans prenez le temps de vous informer réellement sur le sujet à partir de plusieurs sources et non pas seulement l’article très restreint et réduit de Candide dont vous avez donné l’adresse.

      Un blog intéressant sur le sujet je vous le conseille pour parfaire votre connaissance du sujet :

      http://barnesworld.blogs.com/barnes_world/

      Avec en entrée du jour Clinton qui demande aux Africains d’être monogame voilà ce qu’est le discours officel : de la pure discrimination envers les africains... Une étude sérieuse a montrer que les populations occidentales sont plus polygames que les africains mais non c’est le cliché raciste qui domine de façon quasi invisible... Vraiment à gerber.


    • hans lefebvre hans lefebvre 7 août 2008 08:07

      Clinton dit effectivement n’importe quoi, quant à vos affirmations concernant la bascule progressive de la communauté scientifique, je lis plutôt l’inverse....De plus, en ce moment à Mexico, aucun débat dans ce sens alors qu’on y discute de la pertinence de l’excision et de la féminisation croissante de la maladie ! Voyez-vous, je continue à m’informer. Quel intérêt à tout cela ? Je vous ledemande. Pourquoi ces scientifiques dissidents ne mettent-ils pas en application leurs découvertes, afin d’établir la preuve de leurs dires ? Et que faites-vous de tous les maldes qui survivent grâce à la tri-thérapie ? Et l’Ouganda, qui passe de 20% de prévalence à 6%, grâce à une politique de prévention et non en augmentant son niveau de vie ? Ce sont les questions que je vous renvoie, ainsi qu’à cet article :
      http://lemegalodon.net/a3648-tracking-the-real-genocide-aids-conspiracy.html


  • janequin 7 août 2008 09:00

    A propos de l’Uganda, il faut lire attentivement cet article de Matthew Black, de l’institut de veille sur le sida au Kenya.

    Ce n’est pas la politique de prévention qui est à l’origine de cette chute spectaculaire, mais simplement la changement de méthode dans le décompte des séropositifs. On est passé de la définition de Bangui à l’utilisation des tests Elisa. Que se passera-t-il quand on y associera le Western Blot ?

    L’article de Gilbert n’a strictement aucun lien avec ce dont parle David Kraus.
    Gilbert parle d’hypothèses conspirationistes, visant à permettre a dépopulation dans des groupes qui menaceraient la société américaine en particulier. Cette hypothèse a été mise en avant par le Révérend David Wright et Léonard Horowitz.

    Ce que David Kraus met en avant, c’est plutôt une négligeance coupable de toute la communauté scientifique et politique, avec des propos alarmistes tenus au milieu des années 85, négligeance qui aurait pris une telle ampleur que, politiquement et scientifiquement, il est impossible de faire machine arrière de manière ostentatoire.

    Par contre, les choses semblent tout doucement évoluer vers une dématérialisation du VIH, car la recherche "vaccinale" semble plutôt porter actuellement vers la découverte de substances capables de booster le système immunitaire, indépendamment du VIH, et l’on vient même de montrer que l’existence de ce intracellulaire de ce VIH dépend intimement de la présence de composés chimiques simples, justement très augmentés par les comportements à risque ainsi que par les thérapeutiques et l’environnement africains (ce qui conduit d’ailleurs à la féminisation de la maladie en Afrique).

    La trithérapie, oui, mais pas n’importe laquelle. C’est aux EU et en Europe qu’elle porte ses fruits. C’est un peu d’ailleurs ce que j’ai écrit un peu plus haut.


  • hans lefebvre hans lefebvre 7 août 2008 14:23

    @Janequin
    Merci de votre apport qui me semble beaucoup plus raisonnable que les thèses défendues par Duesberg (dont je rappelle la teneur plus haut). La communauté scientifique explore sans cesse, et cela quelque soit le domaine, si de nouvelles pistes crédibles apparaissent il ne fait aucun doute qu’elles seront portées à la connaissance de tous.
    par contre qu’entendez-vous par dématèrialisation du VIH ? Quant à booster le système immunitaire, sans être scientifique cette piste me semble relever du simple bon sens, mais il n’est pas suffisant en la matière.
    Par contre, pour avoir lu le rapport ONUSIDA dans sa totalité (qui contient quantité de données épidémiologiques), je vous en recommande la lecture, ce travail me semble très objectif et dénué de tout calcul ou intérêt quelconque, d’autant que l’accès aux soins et A LA PREVENTION (réduction des conduites à risques, par l’éducatif) s’amèliorent, mais il faudra aussi compter sur une amèlioration du niveau de vie dans les pays les plus pauvres.
    Encore un petit article intéressant car accessible aux non scientifiques :
    http://blogs.openaccesscentral.com/blogs/rvblog/entry/aids_virus_in_the_mid dle
    Cordialement


  • hans lefebvre hans lefebvre 7 août 2008 14:39

    En dernier lieu, un document qui devrait-être passionnant pour les amateurs de recherche fondamentale :
    http://www.anrs.fr/index.php/anrs/vih_sida/recherche_fondamentale/actualite s/les_resumes_du_2e_forum_de_recherches_fondamentales_et_cliniques_son t_en_ligne


  • yvesduc 7 août 2008 20:41

    M. Lefebvre,

    croyez bien que je comprends également votre position et que je ne cherche nullement à défendre à tout prix la dissidence (je suis tombé sur cette affaire en achetant, par curiosité, « SIDA : supercherie scientifique et arnaque humanitaire » du journaliste Jean-Claude Roussez, sans savoir ce que j’allais y trouver). Toujours est-il que la dissidence ne nie pas la maladie ni l’atteinte au système immunitaire, mais y voit des causes différentes et déjà connues (nitrites, transfusions sanguines massives, etc.), et non le seul rétro-virus VIH. Le désir de soigner est le même. Le livre de Roussez m’a donné on-ne-peut-meilleure impression, d’où mon hésitation actuelle.

    Sur l’intérêt et le sens, Roussez rappelle les fortunes qui avaient été investies dans les rétro-virus, juste avant la découverte du VIH, en pure perte puisque l’on croyait à l’époque guérir ainsi le cancer. D’où le dépit des laboratoires et le miraculeux « soulagement » qu’a constitué l’apparition du VIH, qui relançait les crédits. Il va de soi que la malhonnêteté (éventuelle) n’est le fait que d’une toute petite poignée de personnes. La suite n’est que la conséquence logique de cette supposée et très localisée erreur originelle.


  • janequin 7 août 2008 22:39

    A ce propos, on peut écouter la prise de parole du Professeur en biologie cellulaire Etienne de Harven.

    Merci pour votre appréciation positive, Hans. Cependant, la façon dont j’appréhende le problème, si elle respecte l’utilisation d’une trithérapie raisonnée et l’application des méthodes de prévention actuellement promues, n’est pas particulièrement orthodoxe.

    Quand je parle de dématérialisation du VIH, c’est parce que j’ai vraiment l’impression que de nombreux chercheurs (en 2008) font des découvertes qui lui font jouer un rôle secondaire,
    Certes il présente une certaine infectiosité, qui a été démontrée in vitro au tout début de son histoire. Mais il s’agissait là de vérifier qu’il pouvait se reproduire dans les conditions particulières utilisées pour cette expérience.

    Les études assez récentes indiquent sans aucun doute possible que le mécanisme réel par lequel le VIH fait disparaître les cellules immunitaires n’est pas, comme on le montre encore dans certains exposés, celui une "explosion" de la cellule infectée qui libèrerait des "VIH", mais le VIH, par un mécanisme complexe, envoie un signal qui va forcer la cellule à se suicider (apoptose : "Nos travaux antérieurs avaient montré que le virus a la capacité in vitro d’induire l’apoptose des lymphocytes T CD4+ en l’absence de toute réplication virale et activation lymphocytaire").

    Or ce processus d’apoptose est un processus naturel, qui est exacerbé dans le sida. Et le virus, pour ce faire, va libérer tout ce qu’il faut pour le suicide cellulaire, et en dernier ressort, des ions peroxynitrites.
    Or, ces peroxynitrites sont ces molécules simples dont je parlais plus haut.
    Et justement, ces peroxynitrites apparaissent en très grande quantités dans les conditions de vie qui sont celles des personnes appartenant aux groupes dits "à risque" : drogue, surconsommation de certains médicaments, sols pauvres en sélénium comme en Afrique australe,...).

    Tout se passe comme si cet apport exogène de peroxynitrites télescopait un processus naturel, qui pour moi est associé au VIH : à noter que nous avons tous dans notre sang des anticorps au VIH, mais à un taux inférieur au fameux index au dessus duquel on est déclaré séropositif.

    Au mieux, pour moi, le VIH est l’arbre qui cache la forêt. La forêt des comportements dangereux (à risque) et des conditions de vie déficientes en certains composés indispensables.

    Evidemment, les antirétroviraux qui marchent ont tous des propriétés chimiques qui les rendent capables de détruire ces peroxynitrites.

    Bon. Vous voyez que ce n’est pas très orthodoxe, mais en tous cas cela ne cherche pas à détruire ni la thérapeutique ni les méthodes de prévention, et c’est un peu ce qu’on a reproché à Peter Duesberg, car pour lui, aucun ARV n’est bon, ce qui n’est évidemment pas le cas.


  • hans lefebvre hans lefebvre 9 août 2008 01:11

    Merci à Janequin, David Kraus et Yves Duc pour leur apport constructif dans ce débat et sur un sujet fort sensible. Je continue mes lectures, dans les limites de mes compétences, et tente de resté informé avec le souci de l’objectivité. L’important reste les vies sauvées dans les conditions les meilleures.


  • hans lefebvre hans lefebvre 10 août 2008 14:07

    Une dernière information en provenance de la conférence de Mexico. Le Pr Hirschel (dirige le service des maladies infectieuses à Genève) a constaté que le risque d’être infecté par le VIH est de 1 pour 30 000 avec le préservatif, ET DE 1 POUR 100 000 SI LA PERSONNE MALADE EST SOUS TRAITEMENT ! Lire l’article :
    http://www.liberation.fr/actualite/societe/343741.FR.php


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