vendredi 8 mai 2009 - par L’enfoiré

Pour vivre heureux...

... vivons caché. Et c’est de plus en plus vrai. Périodiquement, nous avons des alertes, des crises qui se suivent et ne se ressemblent pas. Elles se complètent ou s’effacent pour laisser place à une comparse plus actuelle, plus originale. La santé s’est invité. Un virus peut en cacher un autre.

Le Mexique annonce la fin de l’épidémie de grippe A. Il faut dire qu’après quinze jours de psychose et 44 morts à son actif et plus de deux milliers de personnes dans 23 pays, touchées dans le monde, on en entend un peu moins parlé dans la presse. Tout passe, tout lasse. Même si les virus aiment toujours voyager avec leurs hôtes, ceux-ci ont trouvé une parade pour la population à leurs petits moments de crises toujours en souvenir. On tousse en prenant peur et on ne pense plus au passé. C’est passé ou cela a cassé les anciens, voilà tout.

Le virus, que l’on l’appelait, d’ailleurs erronément au départ de grippe porcine, se transmet comme un "banal" virus grippal. Il a quitté le porc, remarquait-on dans la presse. Quittera-t-il l’humanité souffrante ? Grippe mexicaine ou américaine, on ne sait plus trop bien comment la nommer. Quelle importance, d’ailleurs.

Nouvelle "arme de destruction massive" ? Est-ce aller jusque là ?

Le porc a un génome très similaire à celui de l’homme. Cela lui a coûté d’être souvent le cobaye des expériences de l’homme à cette gentille bête qui mange tout.

20090504Grippe porc.jpgEn Egypte, les autorités se sont mises en tête d’éradiquer les porcs et de régler le compte de cet animal considéré comme impur. Si la communauté internationale s’en est émue, les coptes chrétiens, les chiffonniers du Caire, qui en vivent, s’en offusquent et se rebellent à juste titre. Pas vite impressionné par les problèmes de la biodiversité pour le moins...

Le A/H1N1 se propage d’homme à homme comme le virus de la grippe espagnole qui, elle, a fait de 40.000 à 100.000 morts en 1918. Ce souvenir fait peur. Analogie trop évidente, principe de précaution ajusté aux risques réels ? L’histoire a progressé et les antiviraux n’existaient pas en 1918. Le virus de la grippe saisonnière est latent depuis les années 70 et peut évoluer en permanence. Il tue tous les ans, sans attendre la version A.

L’OMS relevait pour le virus A et s’y tient au niveau "5" de dangerosité, l’avant dernier, qui, lui, confirmerait la "pandémie". Selon une estimation, un tiers de la population d’humains contaminés en cas de pandémie, dit le numéro deux de l’OMS, le Dr Keiji Fukuda. Soit 2.259.655.853 humains touchés après un petit calcul. Excusez du peu. En voilà un qui s’assure sans rassurer.

Il est moins pathogène, moins virulent, qualifié par 8 segments avec des souches d’influenza porcin, humain et aviaire recombinées génétiquement. Le système immunitaire devrait le reconnaître. Les médecins le font au niveau des protéines de surface. Savoir à quel niveau nous en sommes protégés, est une énigme après mutation, voilà le problème. L’OMS ignore la gravité réelle du virus et c’est l’ignorance qui est prépondérante dans les réactions.

Le Tamiflu est proposé comme médicament un peu "passe-partout". Le virus, mutant, il faut en identifier la souche de manière plus précise pour l’adapter avec plus d’efficacité et en faire un vaccin. Mais il ne faut pas exagérer le problème actuellement.

Dès le début, ont commencé les journées du masque au Mexique. L’utilité de ce masque n’est pas totale, selon les virologues, si ce n’est en milieu hospitalier. Réflexe conditionné et instinctif, plutôt. L’attention s’est relâchée depuis. La vie doit continuer et les magasins, les écoles, le foot, rouvrent leurs portes à Mexico le mercredi 6.

Les voyages vers le Mexique continuaient. On déconseille d’y aller mais on ne force pas à rester dans le pays. Ce n’est que le retour qui peut être plus problématique. La mondialisation, elle, a fait circuler ses "fanatiques" par paquets. Les virus les accompagnent dans leurs voyages. Pour ceux-ci, c’est donc aussi gagner de la jeunesse, alors ils s’éparpillent en hôtes combattants et conciliants.

A Mexico, les affaires, on veut qu’elles continuent comme si de rien n’était. On garde ses distances, mais on veut travailler.

Pour vivre heureux Masques.jpgEn avion, on ne se bouscule plus. On se maquille pour agrémenter les couleurs du masque.

L’impact sur les économies déjà mal menées n’est pas nul. Cette semi-pandémie a créé la psychose en Bourse. La Pharma est devenue le chouchou tandis que le transport et les loisirs se retrouvent dans les rejets des actionnaires. Les réflexes protectionnistes se réveillent. Le potentiel d’affaires, les plus juteuses, est toujours au programme. On se rappelle qu’après le SRAS en 2003, le coût de la grippe aviaire, en 2005, avait été estimé, par notre Banque nationale belge, à un demi milliard de dollars. Un joli coup, très tentant à reproduire ?

Plus de compagnie rapprochée sans précaution. Restons couverts, restons cachés. Le préservatif doit seulement changer de fonctionnalité et de localisation pour cacher, cette fois, le visage. Plus d’amour sans protection, hier, plus de baisers, plus de bises sans protection, aujourd’hui. Le sécuritaire a été institutionnalisé, transféré du politique aux entreprises et enfin, à la santé.

A-t-on fait le tour du problème de la sécurité à tout crin ? Celui-ci a modifié même les codes du savoir-vivre et pas uniquement dans le domaine de la santé.

La comparaison entre les produits toxiques ou composites, issus des subprimes et des prions de la vache folle provenant de l’alimentation animale des ruminants, révélait des ressemblances dans les modes de contagion et dans l’infestation. Il y a toujours des trucs, qu’on n’aurait normalement pas dû y trouver. "Un peu de tout", comme on dirait chez nous, qui fait gagner certains et perdre d’autres.

Prudence mais pas de panique, est le mot d’ordre. On compte et on dénombre les suspects et les morts à notre place. Bénédiction, grippe opportune et prévisible ou une nième sermon de l’apocalypse qui sera récupéré en grain à moudre par les instances responsables en réponse aux péchés véniels ?

Comme disait, à l’américaine, Jean-Claude Vandamme, "You have to be aware" donc loin de la quarantaine de l’information, mais impliqué pour le virus. Alors, on suit à la loupe, en direct, l’"affaire". On passe de phase en phase, d’alerte orange à rouge comme pour la météo. Les vacances approchent. La fréquence des voyages va s’accélérer. Y aura-t-il de ces micro passagers clandestins dans leurs bagages ? Être attentif pendant sept jours après un retour d’une zone à risque. L’automne pourrait réveillé la "bête", dit-on. Partie remise ?

Pour ne pas effrayer, pour que les affaires en temps de crise ne s’arrêtent pas, que ne ferait-on pas.20090430Sondage ecolo.jpg

En Belgique, jusqu’à nouvel ordre, pas de cas avérés, c’est la vigilance sans inquiétude. Mais elle avance de proche en proche. En France parait-il, ce ne serait pas aussi clair, mais les premiers cas sont là et les Français réclament du Tamiflu. Une pénurie de plus... Pour vivre heureux Soutien.jpg

Vingt pays sont touchés. Des statistiques, pour tout expliquer, se construisent. Cela donnera des déductions plus ou moins valables et "la situation d’urgence en matière de santé publique est jusqu’à présent limitée au continent américain", comme disait José Manuel Barroso le 27 avril. 

Dans les premières heures, l’invité de la Première radio belge, Patrick Gobeau, virologue expert de l’UCL, rassurait mais dans une certaine danse d’Echternacht. "Plus virulent que le H5N1 de la grippe aviaire, mais moins terrible dans ces agressions et moins difficile à produire. Sensible aux antiviraux, tel le Tamiflu, en pilules et au Renenza, par puf, à la rescousse si besoin... Le vaccin ne semblerait même pas difficile à produire", affirmait-il.

Un peu de philosophie fournie par Paul Hermant, journaliste humaniste de chez nous, pour changer le fusil d’épaule :

"Cent morts à deux mille kilomètres intéresseront toujours moins qu’un mort dans la rue d’à côté. On appelle cela, le « mort kilométrique ». C’est une façon peu chrétienne de dire que notre lointain n’est pas notre prochain. Hé bien, je vous annonce que le mort kilométrique est à porter au nombre des victimes de la grippe porcine, mexicaine, A HIN1, quelque nom qu’on lui donne ou qu’elle porte… Car nous sommes aujourd’hui attentifs comme jamais à cette dame décédée au Texas comme nous le sommes aux 30 autres morts, tous mexicains, 31 morts donc au total depuis ce matin, et que pensons-nous alors des 44 Kurdes abattus d’un coup lors d’une vendetta, qui est aussi une sorte de virus que l’on se refile de génération en génération, il vous faudra relire Colomba, vous savez bien, Prosper Mérimée, ou aller faire un tout du côté du kanun albanais, si vous voulez en savoir plus. Mais enfin, voilà bien 31 personnes qui nous soucient, qui nous ont soucié, qui nous soucieront, comme peu et jamais. Notre planète tient désormais compte de l’infinitésimal, du statistiquement dispensable, de notre portion congrue d’humanité, de gens anonymes et peu nombreux, et c’est une bonne, une excellente nouvelle. Car voilà peut-être le moment de porter notre regard vers le « vivant millimétrique », je veux dire, notre voisin, notre riverain, notre entourage, notre sdf, notre sans papier, que sais-je, enfin bref, exactement les personnes que nous tenons ordinairement pour portion congrue, gens anonymes et statistiquement dispensables. Mais voilà, nous ne voyons pourtant pas ce qui nous est proche, nous n’apercevons pas ce qui nous vient, ce qui nous tombe sur la tête n’a aucune sorte de nom. Et comment faire alors quand ce qui nous arrive est Avigdor Lieberman, le plus que controversé ministre des Affaires étrangères d’Israël, qui était hier notre prochain, 300 kilomètres tout au plus, à l’Elysée, à Paris, où il rencontra Claude Guéant, le même qui la veille entendait sanctionner le plus que discutable Dieudonné. Entre celui que l’on veut interdire et celui que l’on reçoit, on se demande effectivement de quoi tout cela est le nom. Et si ces gens, effectivement, nous sont kilométriques ou millimétriques. « Avec les événements et les gens, il faut trouver la bonne distance, c’est-à-dire la bonne proximité »".

Décidément, rien ne nous épargne, même pas la philosophie.

Revenons, une dernière fois, aux virus par la science, dans leurs généralités.

"Les "virus" modifient activement la génétique des espèces par la force motrice de l’évolution. Incroyablement nombreux, ils sont des entités biologiques parasites qui nécessitent des cellules hôtes dont ils utilisent les constituants pour se multiplier. Leur vitesse de reproduction joue le plus grand rôle dans sa survie. Trop rapide, ils tuent leur hôte avant sa reproduction. Tout est une question de performance de propagation. Le virus du Sida, tueur lent, prend son temps et dépasse en performance ses congénères par la patience. L’Ebola, lui, est un rapide et a moins d’occasions de se reproduire."

Tout deux ratent, donc, le coche de leur salut de profiteurs inoffensifs de ses hôtes car ils le tuent à plus ou moins longue échéance. Curieux ce processus suicidaire ?

20090428Grippe porcine.jpgPas plus performant chez les extrêmement petits que les plus grands. "Plus un virus circule mieux, mieux il s’adapte et mieux il s’adapte moins il est pathogène parce que c’est plus intéressant pour le virus dans sa reproduction" ajoutait le virologue. Il y aurait plus de 100 millions de sortes de virus. Profusion de techniques de combat.

Les antibiotiques imitent, d’ailleurs, des éléments naturels qui ont développé des bactéries du sol contre leurs assaillants mais menacent de se retrouver sous une forme modifiée dans la nature. Les bactéries ont leurs propres virus, les bactériophages. Les virus sont agressés par leurs virophages qui les parasitent. L’évolution entre en jeu. Plus surprenant, en effet, devenir malade par des parasites faciliterait le renouvellement génétique des espèces. Celles-ci doivent donc se modifier sans perdre de temps pour gagner de vitesse ses hôtes parasitaires. Complexifier les cellules et les gènes pour simplement garder une chance de subsister.

La biologie évolutive pense même que le risque d’infection stimule l’activité et faciliterait le renouvellement génétique des espèces. Lutte intestine pour avoir une longueur d’avance donc sur ses propres parasites. "Dieu est un virus", lance-t-on parfois péremptoirement dans une certaine presse.

On ne doit pas s’amuser tous les jours sur le mont Olympe des dieux. Peut-être trouverais-je la réponse dans le nouveau Bernard Werber, "Le mystère des dieux" ? Lui qui parle des fourmis, en général.

- "Mais on parle de virus, pas de fourmis pensantes, Enfoiré".

Pour vivre heureux Risques.jpgPar ici, donc. Redescendons sur terre. Qui des deux, des virus ou des hommes se cacheront, masqués, à chanter le plus fort cette chanson d’Alain Souchon, "D’où vient ma peine" ?

La morale de l’histoire pourrait bien être "A vos couettes". Si, en avril, il ne fallait pas se découvrir d’un fil, en mai, faire ce qu’il nous plait, reste-t-il toujours au programme ?

Alors, à chacun sa virtualité et sa vérité, derrière son clavier, en ayant pris soin de se laver les petits doigts et de nettoyer les touches avant de commencer. "Wait and see" avant de passer à la vitesse supérieure.

 

L’Enfoiré,

 

Citations :

 

  • « Le virus est le dernier prédateur de l’homme. », Robin Cook

  • « Dans un monde où l’information est une arme et où elle constitue même le code de la vie, la rumeur agit comme un virus, le pire de tous car il détruit les défenses immunitaires de sa victime. » , Jacques Attali

  • « Ne sous-estimez pas les petits adversaires : un lion se voit, pas un virus. », Anonyme

 



32 réactions


  • Antoine Diederick 8 mai 2009 12:36

    j’ai pas lu , fieu ....

    Mais vivre caché aujourd’hui c’est plus possible....« .adonque » faut un peu gueuler et pas se cacher....tant pis pour les dégats


    • L'enfoiré L’enfoiré 8 mai 2009 14:06

      Salut Antoine,

       Pas lu, pas pris... donc caché, donc heureux...
       C’est vrai que nous sommes plutôt dans la technique « Courage fuyons ».
       Tu peux comprendre que mon article était à prendre au 2ème si pas 3ème degré.
       Gueuler, je le fais à mon tour. D’autres de mes articles, le prouvent.
       Quand tu auras le temps, lis-le, il y a toujours quelques « trésors cachés »... et qui sortent souvent des sentiers bâtus.
       
       
       
       


  • marcel 8 mai 2009 12:43

    « L’Ebola, lui, est un rapide et a moins d’occasions de se reproduire. »

    Tout deux ratent, donc, le coche de leur salut de profiteurs inoffen"

    Le Pr Pianka de l’universite du Texas justifiait en 2006 devant un grand nombre de scientifiques US la nécéssité de modifier génétiquement ce virus Ebola pour le rendre transmissible par voie respiratoire et ainsi après l’avoir dispersé , de tenter de réduire la population humaine de 4/5 .

    Si l’idée de réduction drastique de population est excellente ,la méthode est particulièrement terrifiante .

    Excellent article !

    Es-tu sûr du chiffre des décès de la grippe espagnole ?

    Ne faudrait-il pas compter en millions de morts ?

    Bien à toi .


  • L'enfoiré L’enfoiré 8 mai 2009 14:16

    Salut Marcel,
     Le Pr Eric Pianka ? Celui qu’on a appelé « The lezard man » ?
     Herpetologie, écologie evolutionniste... un pédigré.
     Mériterait bien son nom. Pas trouvé, ce que tu lui reconnais sous son lien.
     Encore un qui ferait partie du Bilderberg Group ? 

     Je me coucherai encore un peu moins con, ce soir, car je ne le connaissais pas.

     Le chiffre des décès de la grippe espagnole, je l’ai péché tel quel sans vérification.
     Wikipedia te donne raison.
     
    Bien à toi, 
     


  • marcel 8 mai 2009 14:42

    tu trouveras peut-être dans google sous la clé : « contrôle / maîtrise démographique »
    Le site qui parlait de lui était rédige en anglais ,by the way .
    Il a prononcé son discours darwinien devant un parterre de brillants savants Us et au terme de celui-ci ,ils se sont tous levé et ont applaudi son discours .

    Je ne pense pas qu’il fasse partie du Bilderberg / Trilaterale mais il n’a pas sa langue en poche
     Il se peut que ce virus actuel ne soit qu’un ballon d’essai pour tester la capacité de réaction des autorités sanitaires , la vitesse et les modes de propagation d’un virus .
    Une fois les conclusions obtenues , on peut lancer un virus réellement redoutable (Ebola modifié) et tenter de réaliser le projet de nettoyage démographique .


    • L'enfoiré L’enfoiré 10 mai 2009 20:31

      Marcel,

       Je cherchais le nom de l’animal.
       Mais comme on en parlait dans le Jardin Extraordinaire, je me permets d’y revenir.
       Il s’agit du lemming qui règle sa population en fonction des situations. Il n’y a pas suicide collectif. C’est un mythe, mais il réagit en fonction des conditions et de son environnment.
       L’homme a très probablement des réactions identiques à cette manière de s’autoréguler. Lui s’est par l’éducation qui sera existante ou non. Là, où elle existe, il y a réduction des enfants.


  • L'enfoiré L’enfoiré 8 mai 2009 15:01

    Marcel,
     Je ne suis pas sûr que ceux qui ont applaudi ont bien compris et qu’ils pourraient être les premiers cobayes de l’exercise.
     Parallèle au principe darwinien qui ne laisserait vivre que les plus forts, il y a aussi celui de l’autodétermination et de l’instinct de conservation qui n’aurait pas joué.
     Pas beaucoup de cobayes en puissance, donc.
     Tu as pu lire que les , bactérie et les virus se font la guerre et qu’ils servent à l’évolution.
     Lors d’un article précédent sur le créationnisme, ceux qui veulent que tout soit construit en un tour de cuillère à pot, en sont pour leur frais. « Rien ne se perd, rien ne se crée », n’est pas tout à fait vrai. On pourrait ajouter tout se déplace. La matière garde une relation étroite avec l’énergie. Matière et anti-matière, pour s’annuler.
     A ce shujet, fiction et inexacte dans la réalité, le film qui va sortir très bientôt. « Anges et démons » de Dan Brown. J’espère que ce sera mieux rendu au cinéma que le Da Vinci Code. Très philosophique dans le bouquin.
     Le projet de nettoyage démographique existe de manière automatique. Pas besoin d’y ajouter une couche. Tu donnes plus d’instruction et tu auras moins de progéniture prolifique. La vieille relation entre qualité et qualité, peut-être.
     C’est pas si con, un homme avec le recul.
     Les animaux, non plus d’ailleurs. Chez eux, c’est la sélection naturelle sans interférence.


  • L'enfoiré L’enfoiré 8 mai 2009 15:12

    Marcel,
     J’ai cherché ce que tu me proposais. J’ai trouvé ceci et ce n’est pas en contradiction avec ce que je viens d’écrire, bien au contraire. 
     Rappelles-toi mes articles sur les migrations. Les pays riches espéraient faire de l’immigration sur commande, sélective en oubliant que les familles n’accompagneraient pas à un moment donné. Le Vif L’Express en parle je crois cette semaine. Je ne l’ai pas encore lu. 
     Je parlais de Bilderberg car j’en ai lu pas mal sur le sujet. « Guerre avec ou contre la terreur » qui aurait décidé de mettre un stop à la croissance (pas humaine celle-la) en laissant aller la crise que nous vivons pour une pénurie de pétrole et de matières premières. Le Council on Foreign Relation (CFR), le Round Table Group sont les autres qui tiennent les fils dans l’ombre dans une Stratégie du Choc.
     Mais c’est évidemment une autre histoire. 


  • eugène wermelinger eugène wermelinger 8 mai 2009 16:26

    Merci l’Enfoiré pour ces indices et trésors cachés dans ton excellent article.

    A propos, as-tu connaissance du stock d’un demi million de boites hermétiques à cadavres - pour le cas où - se trouvant aux usa ?


  • L'enfoiré L’enfoiré 8 mai 2009 16:34

    Salut Eugène,
     Tout un plaisir de te revoir par ici.
     1/2 million de boîtes à cadavres ? 
     Ou un 1/2 millions de vies en conserve comme je les avais appelé dans un ancien article.
     J’ai pas ça en stock, mais nous avons nos « Ondes Massives de Santé ». Après les ADM faudraient bien ça, non ?


  • L'enfoiré L’enfoiré 8 mai 2009 19:09

    Eugène,
     Des cercueils, n’est pas aussi une manière de « vivre » caché ?
     Je rigole... Du plastic en plus, ca n’a pas vraiment la « tête » de cercueuil. Où se trouve les couvercles ? Pourquoi bosselés avec des cases ? 
     Des bacs hydroponiques, est l’hypothèse de quelqu’un.
     Peu importe quoi, mais il y en a qui sont très conservateurs. C’est le moins que l’on puisse dire.


  • eugène wermelinger eugène wermelinger 8 mai 2009 19:48

    «  hydroponiques, »


    Ca, c’est sûrement pour cultiver l’humour belge ! Ou alors des choux de .... Bruxelles ? 

    Allez, à une prochaine. 

  • L'enfoiré L’enfoiré 8 mai 2009 19:53

    A chacun son truc et ses usages. Je ne peux que comparer les cerueuils que je vois dans les films américains et qui sont différents de chez nous.
    J’ai été aux US, mais je n’ai jamais assisté à un enterrement. Dans du plastic à casiers, ce serait assez curieux.
    De l’humour, on en a. Pour des cercueils, c’est pas trop le truc en plumes.
    Bien à toi et bonne soirée


    • L'enfoiré L’enfoiré 9 mai 2009 18:55

      Eugène,

       En cas de véritable épidémie, pas besoin de cercueils. On enfouit ou on brûle, c’est tout. C’est même pas en plastic.


  • L'enfoiré L’enfoiré 8 mai 2009 20:58

    Le lien vers Souchon ne marche plus en voici un autre


  • JONAS JONAS 8 mai 2009 22:24

    L’Enfoiré bonsoir  :

    Une bouffée d’oxygène ton article  ! Et un titre, plus que d’actualité….

    J’aime la «  cochonne  » dans le lit…  ! J’ajouterais une autre bulle pour elle  : «  Tu as raison, ça pourrait gripper…  !  ».

    Enfin  ! Depuis la suppression de la censure par les commentateurs et du «  moins-sage  », ça camphre sur tous les articles.

    C’est plus passionnant  ! Les joutes verbales, comme les duels en escrime, vont jusqu’à la dernière touche.

    Je te conseille une lecture salutaire sur la vie des oiseaux  : «  La vie des Coucous  !  ».

    Des oiseaux remarquables par leur intelligence  !

    Bon, je ne voudrais te voler ton pseudo  !  !  !

    «  Humour  ! Humour  ! Quand tu nous tiens…  ! Tu nous ouvres les voies de l’Amitié et ne les refermes jamais  ».


  • L'enfoiré L’enfoiré 9 mai 2009 08:11

    Jonas bonjour,
     Que serions-nous sans l’humour ?
     Avec le nouvelle version, ça camphre dans les commentaires, mais ça grince dans d’autres cas. 
     Les coucous sont de grands profiteurs.
     « Les régimes passent. Les abus restent. Il n’y a que les profiteurs qui changent. », Paul Chrétien-Audruger

     


  • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 10 mai 2009 00:03

    Bonsoir


    J’ai lu et relu l’article et n’y ait rien trouvé.
    Bien évidemment il raconte plein de choses mais il me laisse l’impression d’une grande vacuité. On peut ne pas adhérer au thèse-antithèse-synthèse mais je trouve que, ici, les mots sonnent le creux d’une pensée imparfaite, où la juxtaposition remplace la réflexion.
    Sans doute suis-je stupide...
    Mais comprendre des phrases du genre :

    « Il est moins pathogène, moins virulent, qualifié par 8 segments avec des souches d’influenza porcin, humain et aviaire recombinées génétiquement. Le système immunitaire devrait le reconnaître. Les médecins le font au niveau des protéines de surface. »

    n’est pas aisé. Pas plus que celle là :

    « La biologie évolutive pense même que le risque d’infection stimule l’activité et faciliterait le renouvellement génétique des espèces. Lutte intestine pour avoir une longueur d’avance donc sur ses propres parasites »

    C’est étonnant comme la grippe « plus dite porcine » stimule. A vide souvent.

    • L'enfoiré L’enfoiré 10 mai 2009 08:26

       

      Bonjour Pascal,
       Comment pouviez-vous trouver quelque chose que vous ne sauriez déjà ?
       Vous êtes médecin, moi pas. Les phrases qui vous semblent sibyllines ont un contenu que je n’ai pas inventé mais qui se trouvent derrière les liens et les paroles de ceux qui le trasmettent.
       C’est, il est vrais, le risque de parler de choses dont vous n’êtes pas le maître de séant, est bien là. Je vous attendrez sur mon terrain. J’ai été voir le vôtre.
       Ce n’est pas une thèse que je présentais. Le but n’était pas là. Il y avait de l’humour qui se cachait derrière des vérités. Sur mon site, vous avez une jeune étudiante qui se destine à cette science et qui a apporté d’autres arguments à la secondes parties des phrases que vous citez. 
       Tout stimule l’esprit, même en dehors des spécialistes. Surtout en dehors des spécialistes. Pourquoi en serait-il autrement ? Quand il s’agit de sa propre vie et que le médecin est là pour donner un diagnostique avec ses mots propres alors qu’il s’inquiète bien peu de la compréhension du patient.
       Si cela vous intéresse, j’ai écrit un texte sur Bourvil. Cela s’appelait « Hommage à un pince avec rire »  qui peut vous faire comprendre le désarrois des patients devant un scénario que vous, médecins, leur présentez en gardant à votre esprit, un certain « contentement » d’avoir connu un cas unique.


    • Epeire 10 mai 2009 10:11

      Monsieur Gilbert,

      En fait, l’enfoiré a des tournures de phrases belges lorsqu’il écrit, je crois bien. Du coup, ça demande peut-être un petit temps d’adaptation si vous n’avez pas l’habitude, après c’est assez clair. (Ne te vexe pas l’enfoiré, mais bon, voilà). La première phrase parle des points communs entre les souches de virus (sous-entendu, des segments d’ARN analysés) et la seconde de la sélection naturelle.

      En même temps, on n’est pas sur le forum du journal Science non plus, ce qui n’est pas plus mal (je ne sais pas pour vous, mais voir les différents constituants d’un virus me sauter à la gorge sans avertissement de bon matin, je pense que ça devrait être sanctionné par la loi pour cause d’attentat à la santé mentale des lecteurs. Elle est déjà bien assez mal en point comme ça).


    • L'enfoiré L’enfoiré 10 mai 2009 10:23

      Epeire,

      Tout trouvé. C’est absolument vrai, nous sommes devenus différents. On croit que l’on parle la même langue en francophonie mais il y a des tournures très spécifiques. Alors si en plus on touche à des domaines très spécifique, cela devient casse gueule dans le transfert d’information. Non peut-être, comme on dit chez nous.

      J’habite le pays de Jacques Brel. Pas bien loin de la maison de sa naissance.

      Je ne suis jamais vexé ou si je le suis, je le cache bien. Nous sommes dans un monde de pluralisme d’idée et je le respecte comme il se doit.

      Ce qui me gênait dans l’interprétation de mon texte c’était le manque de corrections aux constatations. Détruire c’est bien, construire c’est beaucoup mieux.

      J’adore les vulgarisateurs, ceux qui te font rêver. On en manque beaucoup.

      Dans infiniment grand, il y a des personnalités comme Hubert Reeves.

      Ils parlent avec des mots qui transitent bien mieux et cassent les distances entre les compétences.


  • vinvin 10 mai 2009 03:34

    Bonjour.

    POUR VIVRE HEUREUX....Vivons caché !

    C’ est bien vrai en plus !.....

    De nos jours il est de plus en plus dangereux de voyager, car partout où l’ on va on risque de ramener une saloperie.

    Si on va au Mexique on attrappe la grippe Mexicaine :

    Si on va en Afrique on attrappe la paludisme, ou le Sida : ( quelquefois les deux...)

    Si on va en Asie on attrappe le grippe aviaire :

    Finalement, il vaut mieux rester chez soi c’ est moins risqué !

    Le problème c’ est qu’ en restant toujours enfermé chez soi on s’ emmerde a mourir, alors on fume et on bois des bières pour tuer le temps, et a ce moment-là on attrappe la « grippe-a-bière » !


    Cordialement.



    VINVIN.


    • L'enfoiré L’enfoiré 10 mai 2009 08:38

      Bonjour Vinvin,
       Les voyages ne font pas que la jeunesse, comme je le disais dans l’article. On attrape les maladies, même chez soi. C’est aussi vrai.
       S’il y avait une thèse à donner, puisque c’est cela que le médecin voulait chercher dans mon article, c’est que l’évolution cherche tous les moyens de ... évoluer, comme nous essayons de nous reproduire. La nature a trouvé les virus comme agents liants pour accélérer le mouvement.

       Il n’y a rien de plus dangereux que de « vivre ».
       Où, statistiquement, meurt on le plus ? 
       Dans un lit.

       Quand je titrais « Pour vivre heureux, vivons cacher », il y avait une méthaphore.
       On ne peut dans notre monde vivre en vase clos.
       C’est contre productif, tout simplement. 
       Au sujet de la grippe aviaire, j’avais aussi écrit à l’époque « la mort a des ailes ».
       Comme les médecins ne savent donner que des médicaments, j’essaye d’apporter ma contribution : l’humour.


  • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 10 mai 2009 11:12
    Bonjour,

    Je ne saurais rien construire à partir de votre texte, je n’ai rien compris à sa finalité. Quand on part de :
     pour vire heureux vivons caché
    pour aboutir à :
    La morale de l’histoire pourrait bien être « A vos couettes ». Si, en avril, il ne fallait pas se découvrir d’un fil, en mai, faire ce qu’il nous plait, reste-t-il toujours au programme ?
    Alors, à chacun sa virtualité et sa vérité, derrière son clavier, en ayant pris soin de se laver les petits doigts et de nettoyer les touches avant de commencer. « Wait and see » avant de passer à la vitesse supérieure.

    Je pense que l’on peut, entre, parler aussi bien du réchauffement climatique que de l’élevage des gastéropodes, voire de la crise économique ou des complotistes du 28 avril.
    C’est évident je n’ai pas été gentil, et je m’en excuse car vous n’êtes pas le seul. Surtout sur la grippe machin sur laquelle chacun ne sait que si peu, ce qui n’empêche personne de gloser à l’envi. Professeurs, médicaillons avides du coup de projecteur sentant leur quart d’heure warholien enfin si proche, politiques contents de parler d’autre chose, journalistes satisfaits de résonner, les autres que je n’évoque pas, dont vous faites partie.

    Vous me demandez de construire, je m’y essaye : nous sommes devant une plantule à peine sortie de terre, ignorants de la graine qui l’a fait naître, ignorants de la hauteur à laquelle elle va monter, de la couleur de ses feuilles, du goût de ses fruits, de l’épaisseur de son ombre. Ou si elle ne va pas dépérir. Dans ces conditions, quel intérêt de causer, hormis le plaisir de se faire plaisir ? Attendre en silence n’est-il pas, aussi, une valeur ?

  • L'enfoiré L’enfoiré 10 mai 2009 13:30

    Pascal,

     Je dois avouer que j’ai dû relire par deux fois votre intervention.
     C’est dire qu’un discours peut toujours en cacher un autre.

     Je ne suis pas médecin, je n’aurais jamais l’envie de conseiller quoi que ce soit pour mon prochain dans ce domaine. Comme disait Epeire, nous ne sommes pas sur le forum Sciences. Est-ce dire qu’il faille laisser la parole aux seuls spécialistes ? 

     La democratie, c’est aussi cela. Lire les « ignorants », vos patients car ils demandent parfois confirmation de ce qu’ils entendent par ci, par là. Parfois, elles se contredisent entre les spécialistes ces infos. Si vous suiviez les liens que j’introduis vous verriez que je suis loin d’être dans le faux. Tout évolue dans le temps. (d’où mon wait and see). Les médias sont « évidemment » en tort. Ils communiquent mal, ils déforment les paroles de ces « gentils scientifiques ». Ils cherchent le scoop.

     Se faire plaisir ? Non, vous n’avez rien compris, s’intéresser, ça c’est le fin mot.
     
     Ce matin, comme c’est la fête chez nous, j’ai observé comme à mon habitude.
     Il y avait un petit stand du Musée de l’Histoire Naurelle avec de gentilles demoiselles qui veillaient à intéresser de tous jeunes enfants à la Science ne leur faisant chercher dans un bac à sable des os, qui devaient être des « os de dinosaures ».
     Est-ce que vous allez avec votre science « bien épicée », intéresser les jeunes et créer des vocations ? Je suis loin d’en être sûr.

     Maintenant, si vous voulez avoir un cours sur l’informatique et son histoire, je suis prêt à vous en donner. J’ai même écrit un eBook sur le sujet. 

     Chacun son truc en plume et à poil, c’est aussi une fin honorable. CQFD


    • L'enfoiré L’enfoiré 10 mai 2009 20:20

      Pascal,

       Comme vous n’avez pas répondu, je suppose que ma réponse était assez explicite.
       Il faut se rappeler le but d’un forum.
       L’article d’un rédacteur n’est qu’un prétexte à la discussion.
       Chez moi, les commentaires ont autant de valeurs que les articles eux-mêmes.
       Et parfois, sur Agoravox, vu le niveau de certains interlocuteurs, leurs commentaires valent bien plus que l’article.
       Anormal ? Non, pas du tout.
       Jusqu’ici, vous n’avez pas encore donner votre point de vue de manière exhaustive et complète sur le problème de cette grippe A.
       Je vous attend donc. C’est le moment. 


  • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 11 mai 2009 12:38


    Bonjour,

    Je réponds quand je suis là smiley

    Pour votre avant dernier post, je dirai que cela tombe bien car mon objectif n’était pas de suciter des vocations ni d’amuser les enfants.
    Je ne commente pas plus comme le médecin, rôle que vous m’avez donné, simplement comme le quidam normalement cortiqué qui constate ce que tout le monde voit  : beaucoup d’agitation mais peu de faits, et encore moins de recul.
    Mon objectif était simplement de pointer, de poser la question de l’utilité de cette agitation.

    Votre dernier post me demande mon avis sur la grippe, mais je l’ai déjà donné :
    « Nous sommes devant une plantule à peine sortie de terre, ignorants de la graine qui l’a fait naître, ignorants de la hauteur à laquelle elle va monter, de la couleur de ses feuilles, du goût de ses fruits, de l’épaisseur de son ombre. Ou si elle ne va pas dépérir. »
    Ou, autrement dit si vous me trouvez trop sybillin : je n’en ai pas.


  • L'enfoiré L’enfoiré 11 mai 2009 13:29

    Bonjour,

     D’abord, sorry, pour mon impatience.

     Il en faut comme vous, ai-je envie de dire. Des gens qui vivent en vase close, « en se foutant pas mal du regard oblique des passants honnêtes », comme chantait Brassens.
     En fait, il y en a plus que l’on croit. C’est plutôt l’exception, ceux qui ont quelques choses à dire avec des idées sous jacentes. 
     Vous ne commentez plus comme médecin. Vous commentez en tant que quoi ? Je n’ai pas inventé votre « About », pardon votre « A propos ». Assez simplet, celui-là, qui dit « Ancien médecin généraliste.  ».
     Allez lire le mien d’About. Vous verrez un peu plus. En fait, le « pour vivre heureux, vivons caché », vous serait bien mieux adapté.
     Votre objectif est de pointer, dites-vous. Mais vous tirer aussi, sans donner votre avis sur une question qui semble vous dépasser. Proactivité, disons « assez limitée ». 

     Quel genre de médecin étiez vous ? Question bête et méchante.

     Je n’ai jamais été quelqu’un du style « courage fuyons ».
     Si vous alliez un peu lire la totalité de mes écrits, vous en auriez à pointer et j’espère à moins tirer à fonds perdus car improductifs en définitive.
     


  • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 11 mai 2009 16:06

    Vous dérapez un tantinet ... smiley smiley
    Mais j’ai bon caractère.
    Relisez mes commentaires, vous avez les réponse que vous vous posez.

    http://pascalgilbert.ouvaton.org/


  • L'enfoiré L’enfoiré 11 mai 2009 19:08

    Pascal,

     Merci, pour le lien. C’est beaucoup plus clair et très intéressant en plus.
     Mes dérapages sont, j’espère, toujours contrôlés.
     J’ai aussi bon caractère. Ne vous en faites pas. Mais j’aime creuser pour comprendre.
     C’est mon péché mignon, j’aime savoir quel est mon interlocuteur qui il faut bien le dire avait lancé un sérieux pavé dans la marre.
     
     Je lis « exercé pendant plus de 20 ans », cela me laisse perplexe.
     Loin d’une carrière complète, donc. Alors que les confrères exercent souvent bien plus longtemps que le temps réglementaire.
     Est-ce un dégout de la médecine ou de la pharmacologie ? 
     Parce que si c’est la 2ème version, j’ai aussi écrit un article que j’avais appelé « Vies en conserve » dans lequel j’aimerais avoir votre opinion désintéressée. Encore une fois, article sans prétention scientifique. Mais j’ai dit je m’intéresse à beaucoup de choses qui sont bien loin de ma discipline.
     Il est vrai que la médecine et la pharmacie sont des entreprises publiques donc à la recherche de la rentabilité. Les budgets sont énormes pour lancer un nouveau médicament et la philantropie n’est pas de mise. La santé n’a pas de prix ? Oh que non. Elle en a un qui, en plus, creuse de plus en plus les PIB des pays dits développés. Comme en tout, il y a un P&L (Profits et Pertes à établir).
     Je n’ai jamais travaillé pour des cacahuettes, non plus, même si c’est la tendance actuelle dans ma discipline. De ce fait on est devenu des dinosaures qu’il faut éliminer.
     Je ne sais si je dérappe encore. Mais c’est pour la bonne cause, n’en doutez pas.
     


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