jeudi 22 août 2013 - par Karol

Commerce de la drogue : on se trompe de cible

Marseille a subi, le 19 août dernier, son 13e règlement de compte depuis le début de l'année. Un homme de 25 ans a été retrouvé mort criblé de balles, au cœur du quartier de l'Estaque. Cette fois, c'est toute une équipe gouvernementale qui est venue constater les dégâts. Comme les médecins de Molière avec leur grand chapeau, ils se disent, faute de mieux, qu'une bonne saignée (quelques policiers supplémentaires) ne ferait pas de mal.

Quand s'attaquera-t-on aux racines de ce fléau qui sévit dans presque tous les recoins de la planète ?

Les évènements tragiques des quartiers pauvres de Marseille, le sentiment d'insécurité qui règne à Sevran et dans la plupart des quartiers populaires urbains, montrent comment l'activité illicite des trafics de stupéfiants gangrène le tissu social de ces quartiers qui deviennent des zones de non-droit où toute une population est l'otage de caïds locaux qui font régner un ordre, où l'intimidation par la menace et la violence règne. Même si les ministres de l'Intérieur successifs se lancent régulièrement dans des opérations médiatiques avec de grandes démonstrations de la force publique, l’État a peu à peu abandonné ceux que la situation économique oblige à habiter ces quartiers ghéttoïsés et à subir la loi de la violence de petits truands locaux.

Comme dans tout commerce licite ou prohibé, si les vendeurs prospèrent, c'est parce que le marché existe avec de plus en plus de consommateurs. Dans ce cas il s'agit de personnes qui par des parcours individuels sinueux ont été conduites à la consommation de drogue. C'est l'explosion de la dépendance à la consommation de ces substances illicites qui a crée, à cause de la prohibition, l'explosion de ce type de criminalité.

Du coté des fournisseurs, il faut construire sans cesse des réseaux d'approvisionnement et de distribution ; cela exige une main d'oeuvre peu qualifiée importante.Les quartiers populaires, avec un taux de chômage de 40 à 50 % de la population active, sont les fournisseurs de ces petites mains nécessaires au trafic de stupéfiant.

Au fil du temps une véritable économie parallèle s'est construite derrière le dos des édiles locales impuissantes à proposer une alternative à ces populations, les abandonnant aux mains de ces caïds locaux.

LA RÉALITÉ DES CHIFFRES MONTRENT L'AMPLEUR DU PROBLÈME

Dans le monde, environ 210 millions de personnes – soit 4,8 % de la population âgée de 15 à 64 ans ont consommé des substances illicites au moins une fois au cours des 12 derniers mois. Avec un chiffre d'affaires estimé entre 300 et 500 milliards de dollars, le trafic de drogue est devenu le deuxième marché économique au monde, juste derrière les armes ,mais devant le pétrole.

Les bénéfices et les sommes en jeu sont colossales. En effet, les profits des petits et grands trafiquants sont immenses. Le chiffre d'affaire du trafic de stupéfiant est de 243 milliards d'euros par an : si les trafiquants de drogues étaient un pays, leur PIB les classerait au 21è rang mondial, juste derrière la Suède. Malgré la répression, l'ONU estime que seuls 42% de la production mondiale de cocaïne est saisie (23% pour la héroïne). Dans certains pays de production ou de transit, comme le Mexique, ce sont de véritables contre-pouvoirs occultes qui font régner la terreur et corrompent les rouages de l’État. (1)

Le commerce de la drogue comme marchandise prohibée est extrêmement lucratif : le marché de la drogue est celui qui connaît actuellement la plus forte expansion.

DE LA DANGEROSITÉ DE LA PROHIBITION ACTUELLE

La prohibition de l'alcool aux États-Unis en 1920 a eu comme conséquences :

  • Une augmentation des prix des produits alcoolisés,
  •  une détérioration de la qualité des boissons, avec des risques sanitaires accrus,
  • une augmentation du trafic international,
  • une augmentation de la criminalité chez les consommateurs et chez les trafiquants,
  • la constitution de contre pouvoir avec des gangs à renommée internationale comme celui d'Al Capone,
  • le développement de la corruption dans tous les rouages de l'économie et de l’État,
  • un manque à gagner en impôts et taxe pour les États.

Devant l'inefficacité de l'interdiction sur la consommation d'alcool , en 1933, le 21e amendement annule le 18e amendement de la prohibition de 1920. Non seulement la loi sur la prohibition de l'alcool n’a jamais atteint le but qu’elle s’était fixée, mais elle a favorisé une augmentation affolante de la criminalité.

Comment n'a-t-on pas tiré des leçons de cet épisode de l'interdiction de l'alcool aux USA ? Avec le commerce illicite des drogues les conséquences sont identiques mais démultipliées par la mondialisation. ( Au Mexique on évalue, en six ans, à 70 000 les victimes dues au trafic de drogue pour alimenter le marché nord-américain )

Il est temps que les États reprennent le contrôle de ce commerce mortifère.

TRAITER LA TOXICOMANIE ET CONTRÔLER LE COMMERCE DES DROGUES.

"Les drogues tuent quelque 200 000 personnes chaque année. Les usages problématiques de drogues représentant l’essentiel de la demande, l’un des meilleurs moyens de réduire le marché est de traiter la toxicomanie”, a déclaré M. Fedotov, de l'ONU.

Les causes profondes de la consommation de produits stupéfiants sont à rechercher dans le mode de fonctionnement de nos sociétés livrées à la mondialisation des échanges et à la libéralisation de l'ensemble des activités humaines. Il faut être lucide et regarder en face les dégâts que peut faire chez les plus fragiles , ces injonctions de réussite individuelle à tout prix, que distille sournoisement et quotidiennement notre environnement, que ce soit dans le domaine professionnel, ou dans la sphère privée. Une société de consommation qui exacerbe constamment la satisfaction pulsionnelle des désirs individuels ne peut que conduire certains à trouver dans ces paradis artificiels ce qu'ils n'ont pas les moyens de réaliser ou de construire.

Le problème est que l'on ne veut pas admettre que la cause profonde de ces dérives est bien dans ces dysfonctionnements érigés en dogme dans ce monde ultra-libéral où règne une étrange alliance entre puritanisme et perversion. ( 2 ). On continue à maintenir le décor factice d'une société bourgeoise qui laverait plus blanc que blanc en interdisant à l'individu toute possibilité de dérive individuelle (3 ) tout en prônant l'obligation de réussite individuelle pour pouvoir satisfaire les besoins et envies ( légitimes ou créées par la publicité ) de tout consommateur. (On se rappelle la déclaration de Jacques Séguela : « Si à 50 ans on a pas une Rollex, on a raté sa vie » -" les 4 vérités " - Cette phrase à bien des égards obscène, prononcée le 13 février 2009, en pleine crise financière, à propos du Président de la République, par un publicitaire bien connu, est symptomatique d'un état d'esprit où la dictature des marques asservit les individus ).

Cette exacerbation permanente des désirs et des attentes des consommateurs rend de plus en plus difficile la maîtrise de ses pulsions et rend insupportable les frustrations. Il y a ceux qui trouvent le chemin de la réussite individuelle en restant dans les clous mais nombreux sont ceux qui doivent utiliser des subterfuges légaux ou illégaux pour tenter d'arriver à leurs fins pour tomber ensuite dans le piège de nouvelles dépendances : dépendance à des paradis artificiels pour les consommateurs, dépendance à un enrichissement facile et à une consommation de biens sans limite pour les trafiquants.

Il faudra bien qu' un jour, l’État, dont un des rôles et de protéger tous les citoyens, reconnaisse les dysfonctionnements du système et prenne ses responsabilités en la matière en se donnant les moyens de "tirer le rideau" en traitant ouvertement cette "pandémie" et en contenant la contagion vers les plus fragiles et les plus jeunes. Pour vider de sa substance le commerce illicite, il faut aussi contrôler la distribution des produits stupéfiants dans des officines médicalisées ou spécialisées tout en continuant à mener une lutte acharnée contre les trafics de drogues internationaux. C'est une bataille de longue haleine qui doit être coordonnée à l'échelle internationale.

S'attaquer à cette économie illicite et mortifère c'est aussi dessiner un horizon à ces quartiers abandonnés. Si on assèche le trafic de drogue, on enlève une énorme partie de l’économie de ces quartiers. Tant qu’on n’aura pas de réels projets économiques et éducatifs à offrir à ces populations, pour trouver ainsi les moyens de créer et de distribuer de la richesse autrement que par le trafic, la situation ne pourra pas évoluer dans ces villes comme Marseille où 30 % des habitants vit sous le seuil de pauvreté et où 60 % des ménages ne paye pas d'impôts sur le revenu faute de moyens (4). La question est bien plus large qu’une simple question répressive et dépasse les compétences d'un Ministre de l'Intérieur. C'est peut-être le seul message positive (involontaire ?) du passage du Premier Ministre et de son équipe ministérielle à Marseille.

En attendant, en contenant ce commerce derrière le rideau de l' illégalité on ne fait que laisser libre cours à cette activité, très lucrative pour certains mais aussi très dangereuse pour l'ensemble de la société.

LA SCIENCE DU PARTAGE

 

(1) Chiffre de 2011 Rapport de l'ONU Informations extraites du site Planètoscope

(2 ) "La cité perverse" - Dany Robert Dufour

(3 ) Une illustration de ce phénomène est l'interdiction du racolage, sous la présidence Sarkozy, qui a repoussé les prostituées dans des lieux encore plus sordides et n'a en rien apporter une solution à ce problème.

(4) Voir l'article de Xavier Monnier Auteur de "Marseille ma ville" dans l'Obs.

source photo :
http://www.mysecurite.com



87 réactions


    • alinea Alinea 22 août 2013 11:39

      lisez bien lg :
      "S’attaquer à cette économie illicite et mortifère c’est aussi dessiner un horizon à ces quartiers abandonnés. Si on assèche le trafic de drogue, on enlève une énorme partie de l’économie de ces quartiers. Tant qu’on n’aura pas de réels projets économiques et éducatifs à offrir à ces populations, pour trouver ainsi les moyens de créer et de distribuer de la richesse autrement que par le trafic, la situation ne pourra pas évoluer dans ces villes comme Marseille où 30 % des habitants vit sous le seuil de pauvreté et où 60 % des ménages ne paye pas d’impôts sur le revenu faute de moyens (4). La question est bien plus large qu’une simple question répressive et dépasse les compétences d’un Ministre de l’Intérieur."


    • gaijin gaijin 22 août 2013 12:03

      c’est tout a fait simple
      on reinvestit l’argent dégagé par un commerce légalisé dans l’aide a ces quartiers
      aide pour ceux qui en veulent
      prison pour les autres


    • Rensk Rensk 22 août 2013 14:09

      Mélanger de l’eau et de l’huile est industriel, cela s’appelle émulsion... c’est utilisé partout aujourd’hui pour travailler le métal, fraiseuses, tours, perceuses...


    • appoline appoline 23 août 2013 18:33

      Mais ça arrange tout le monde ce trafic. Qui dirige tout cela ? Croyez vous qu’il n’y a que les petits dealers des banlieues qui s’en mettent plein les poches, pas assez malin pour ça. L’argent sale concerne beaucoup de monde y compris ceux que l’on pense blancs comme « neige »


  • Robert GIL ROBERT GIL 22 août 2013 11:33

    Le marché de la drogue représente des milliards et sert de financement à différentes activités officielles et non officielles. C’est parfois avec l’argent de la drogue que des gouvernements dit « démocratiques » financent des activités illégales ou des groupes insurrectionnels dans différentes parties du globe........

    voir : SALLES DE SHOOT ET HYPOCRISIE

    et aussi : LA MAFIA VOUS SALUE BIEN


    • tf1Goupie 22 août 2013 21:32

      Et ton article sur les salles de shoot, que probablement personne n’a lu, rime surtout avec connerie.


    • appoline appoline 23 août 2013 18:37

      Les salles de shoot, c’est autre chose, les cons veulent se donner bonne conscience. Cela fera comme la métadone, le trafic ne va pas tarder à s’y infiltrer. L’humain dans ces bas instincts est une pourriture de première alors s’il y voit une importunité de racoler quelques âmes supplémentaires, il ne va pas se gêner


  • Pillippe Stephan Uraniumk 22 août 2013 11:36

    Florence Lambin a qui profite le crime comme on dit..
    pour un de pris combien en liberté.... ? lol

    les faits
    La provence.com


  • alinea Alinea 22 août 2013 11:37

    Bien heureuse de vous lire Karol ; et d’être évidemment d’accord avec vous ( il y aurait sûrement moins de bonheur à être en désaccord ! smiley )
    Les réseaux sont tentaculaires, les intérêts répartis dans tous les pays et toutes les couches de la société ; l’argent sale que l’on blanchit, on le sait, remplit les banques dans les paradis fiscaux... bref, il en faudrait de la moralité, de la bonne volonté et une coalition grandiose entre les gens déterminés pour commencer à venir à bout de ce problème ; pourtant, l’exemple du Portugal prouve que la consommation baisse quand le produit est licite ! 
    La société est droguée, c’est le fond, à tout ! tous les comportements ressemblent à des addictions...ce problème est peut-être le premier à ne pas pouvoir être traité avec des rustines ! et tout remettre en cause ?..............


    • Karol Karol 22 août 2013 14:13

      Merci. L’économie de la drogue est très puissante et a contaminé de nombreux secteurs de la société, plus le temps passe plus il est difficile de lutter contre ce fléau.


    • asterix asterix 22 août 2013 19:20

      Le shitt, l’héro, la coke,les amphés, il faut tout légaliser.
      Seul point de vente : l’Etat !
      ET PLUS JAMAIS UN TRAFIQUANT, point !
      Réinvestissement prioritaire des bénéfices dans une campagne constante CONTRE l’usage des drogues. INFORMATION sur ses dangers. Traitement des TOXICOS par le système social.
      Tout cela coûtera bien moins cher à la société ET en êtres humains.
      A la télé, on voit au moins 50 meutres liés aux drogues par semaine.
      Et des caïds qui servent d’exemple, qui sont même parfois les bons, les coeurs tendres, les justiciers.
      MAIS JAMAIS UN PROGRAMME SUR L’AUTODESTRUCTION PHYSIQUE D’UN CONSOMMATEUR D’EXTASY APRèS SIX MOIS
      NI LA TRONCHE D’UN FUMEUR APRèS HUIT PéTARDS.
      OU QUI S’ENVOIE 2 LITRES DE VINASSE, C’EST KIFF.
      NI LA VIOLENCE à LAQUELLE MèNE LA COKE. Rien que du tir à pipe entre trafiquants ou avec les flics.C’est pour l’exemple, vous comprenez ? Faire chic, augmenter les audiences, rendre inculte, horrible, sanglant et con à la fois..
      NI LES LOPETTES QUE DEVIENNENT LES CONSOMMATEURS D’HéRO, L’HORREUR DU MANQUE QUI LES CLIENTèLISE.
      LA CAME VIDE L’INDIVIDU ET SON ENVIRONNEMENT FAMILIAL
      A 1.000%
      On voudrait pousser encore plus loin cette société « à la marseillaise » qu’on ne pourrait mieux faire.
      L’auteur pose la vraie question : n’est-il pas déjà trop tard ?
       


    • appoline appoline 23 août 2013 18:39

      S’il n’y avait que les banques dans les paradis fiscaux (rires), en faut de l’échelle vous avez des financiers qui louent leurs compétences aux pontes de la drogue


    • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 23 août 2013 20:56

      A l’auteur,

      bonjour,
       Je discutais récemment avec un flic des stups locaux qui acquiesçait à ma pensée que la légalisation du cannabis les aiderait grandement dans leur taf. Comme vous dites, une économie -prospère- s’est mise en place et il n’est plus rare de voir passer dans les quartiers rendus célèbres par la presse des berlines luxueuses aux vitres fumées. Ces caisses il faut les payer.
      La légalisation de la consommation et du transport de (petites quantités) de shit ou d’herbe doit être dépénalisée. Tout comme, et surtout comme, la culture à usage personnel, qui évitera à tant de douteuses fréquentations. L’effet sera immédiat : pénurie de clients, chute des prix, guerre interne (la BM à payer) pour les derniers marchés moribonds, nettoyages aux petits matins, et ciao l’économie parallèle... Je ne leur donne 6 mois avant d’avoir Pôle-Emploi débordé et un bond des résultats scolaires. Nécessité fait loi.
      Mon collègue (expression locale) m’a répondu... « oui mais... ils n’accepteront jamais : politikement inkorrect, comme on dit. »

      Alors des Kouilles, on en a ou on en a pas.


    • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 23 août 2013 20:57

      ...« La légalisation... doit être dépénalisée. » Bravo Manu...
      Comme quoi on a beau se relire... smiley


  • heliogabale heliogabale 22 août 2013 11:38

    Sans parler du plus grand trafiquant de drogue de la planète : la CIA...

    Dans le cas de Marseille, il n’y a plus qu’une seule solution : mettre sous tutelle de l’État toute la région en suspendant tous les élus locaux.

    Ne pas se fier à la police locale qui m’a l’air tout à fait corrompue...

    En fait, sait-on si on a retrouvé des suspects dans la cinquantaine de règlements de compte que Marseille a connus depuis deux ou trois ans ?


  • Brice Bartneski bartneski 22 août 2013 11:40

    Bonjour Karol,

    je suis d’accord avec vous concernant l’urgence de la légalisation dans un seul but, le contrôle du marché. Par contre, je nuancerai vos propos sur les consommateurs. Ils ne sont pas tous des malades frustrés par le système à la recherche de paradis artificiels. Certains sont simplement épicuriens.

    En réponse à LG : on en fera des producteurs et exploitants déclarés.


  • Pillippe Stephan Uraniumk 22 août 2013 11:44

    celui là est un gros malin une vrai anguille j’ai rien dit
    lien

    Chirac et hassam premiers producteurs de cannabis

    lever la tête que diable .. smiley

    c’est pas dans la cave


    • Pillippe Stephan Uraniumk 22 août 2013 14:12

       Aladeen

      un peu de lecture peut-être..., smiley

      coke en stock


    • Yanick Toutain Yanick Toutain 22 août 2013 16:36

      Merci de donner le lien vers mon article.
      Vous pouviez en donner le titre et le nom de l’auteur : Il est PEDAGOGIQUE pour les jeunes (surtout les dealers) de savoir POUR QUI eux ou leurs ainés TRAVAILLAIENT en réalité !
      Qu’un ministre de l’Intérieur ait pu avoir son labo au Maroc et que les répentis du réseaux voient leur vie menacée au point d’obtenir l’ASILE POLITIQUE aux USA est quelque chose à savoir !
      Que RUE 89 participe à l’OMERTA GENERALISEE sur ces INFOS est indispensable à CONNAITRE !
      Drogue ou esclavage en AFRIQUE sont les MAMELLES des VOYOUS QUI DIRIGENT LA FRANCE !!
      Que fait Hollande à soutenir Karzai le FRERE DU CHEF DU PRINCIPAL RESEAU DE PRODUCTION ET D’EXPORTATION D’HEROINE AU MONDE ?
      Poser la question est obtenir la réponse !
      +++++

      MERCREDI 24 MARS 2010
      Charles Pasqua le trafiquant de drogue et Eric Zemmour le raciste : Un commentaire sur rue89
      Sur rue89, Julien Martin fait une mise au point quant à l’affaire Zemmour Non, Ardisson n’a pas truqué les images avec Zemmour
      Par JULIEN MARTIN | Rue89 | 24/03/2010 | 20H56

      CE COMMENTAIRE A ÉTÉ VICTIME D’UNE CENSURE FASCISTE DE LA PART DE RUE89 !
      Ce journal en ligne protège le trafiquant de drogue Pasqua.
      J’ai déposé un commentaire de protestation

      =

      ==

      Humain sur Terre | 21H47 | 24/03/2010 | 














      Et le trafiquant de drogue Charles Pasqua, dont les trafics étaient mis en lumière dans le livre « Noir Silence » de François Xavier Verscahve«  ? Il a quelle pigmentation de peau ?
      Et le trafiquant d’héroïne Pasqua qui avait un laboratoire d’héroïne au Maroc, un laboratoire protégé par l’agent de la CIA Hassan II roi du Maroc, Commandeur des Croyants », il était de quelle « couleur » ?
      Ce trafiquant qui continue à se pavaner, qui était encore invité récemment à l’Elysée par Nicolas Sarkozy, il n’est pas un « autochtone » ?
      Il est vrai que pour un Eric Zemmour raciste, un tel trafiquant d’héroïne - à cause duquel les USA accordèrent l’ASILE POLITIQUE à la femme d’un de ses complices - ne serait que « délinquance en col blanc ».
      Il y aurait les trafiquants délinquants en col blanc.
      Aux origines gauloises attestées par des arbres généalogiques conservés pieusement au Palais Bourbon.
      Sans doute sous la surveillance de Noël Mamère qui croit qu’il existe une « race noire »...
      et des trafiquants de drogue en col noir ou ... bleu qui - eux - n’auraient pas Vercingétorix comme ancêtre ....
      Pour les aveux de Charles Pasqua ... point n’est besoin de garde à vue ... notre ancien ministre de l’Interieur, co-resonsable de la mort en décembre 1986 de Malik Oussekine, ses aveux de ses trafics de drogue, il nous les a fait en estant en justice.
      Il avait porté plainte contre FX Verschave et son livre ... mais ... en se gardant bien de mentionner dans la plainte déposée le fait d’avoir été accusé de trafics de drogue ....
      Il portait plainte sur des points de détails concernant le Soudan...
      Qui ne contre-accuse pas avoue !!!!!
      On attend que Zemmour ait le courage d’accuser, lui-aussi, le trafiquant Pasqua et .... tous ceux qui le protègent ... à commencer par « notre » président Nicolas Sarkozy !!
      ===
      Compléments
      =article Wikipédia
      Jacqueline Hémard
      Jacqueline Hémard fut mariée à un héritier du groupe Pernod, avant sa fusion avec Ricard en 1975.
      Avec Ali Bourequat et relayée par le Réseau Voltaire, elle a accusé en 1996 Charles Pasqua, qui ne l’a pas attaqué en diffamation, d’avoir participé à des activités illicites du SAC utilisant Ricard comme couverture. Cette assertion a été soutenue par un ancien proche de la famille royale marocaine, Hicham Mandari, tué sur un parking espagnol en 2005.
      Selon elle, des agents du SAC et du SDECE (ancêtres de la DGSE), en liaison avec des amis corses, auraient installé des laboratoires de fabrication de cocaïne au Maroc, pour financer leurs activités.
      =
      On voit sur cette page de Wikipédia de quelle façon la biographie de Charles Pasqua est truquée pour ne pas faire apparaitre son activité de trafiquant de drogue.
      ==
      Jacqueline Hémard et la French Connection
      Ces faits ne sont pas très fiables. On retrouve ce passage dans plein de sites conspirationnistes ciblant Charles Pasqua, comme celui du réseau Voltaire. Il faudra probablement modifier cette partie. Prudence...
      Labrede
      Pour les informations problématiques, je suis pour une suppression rapide et efficace : la légalité avant tout ! Eden ✍ 7 avril 2006 à 11:09 (CEST)
      Je le modifie ce jour 7 avril 2006. Labrede
      ===
      TRUCAGE DE BIOGRAPHIE, le trafiquant peut dormir tranquille pendant que les ZEMMOUR accuse les enfants d’Afrique !!!
      ===
      En 2008, un lecteur de RUE89 citait d’ailleurs Verschave
      ==
      à Houvaton De Azza Ingénieur en informatique scientifi... | 11H51 | 28/02/2008 |
      J’ai mis ci-dessous un petit résumé (page wikipedia sur FXV) de l’épisode des procès des trois chefs d’état.
      Par ailleurs, dans son livre Françafrique, Verschave ne s’était pas contenté d’allumer Pasqua sur l’affire Carlos, mais également sur des faits très graves de complicité de trafic de drogue :
      « Pasqua, un émule de Foccart, fait déjà parler de lui chez Pernod-Ricard, quel est son rôle ?
      C’est assez complexe… La stratégie de la guerre froide s’est appuyée sur des réseaux d’initiés liés par le secret dont le fonctionnement exact n’est pas toujours facile à établir. Par exemple Pasqua a bâti toute sa carrière politique sur une sorte d’anti-américanisme, or ses amis et lui-même sont très proches des républicains de George Bush. C’est typiquement un homme de l’ombre, faisant partie des services de sécurité du gaullisme.
      Dans “la Françafrique” publiée en 98, j’explique que Pasqua a été à l’origine de la French Connection, cette distribution de drogue aux USA servait entre autre à financer les actions des services secrets français… Pasqua m’a fait un procès en diffamation pour ce livre sur un seul point qui concernait le troc entre le terroriste Carlos et un soutien français au régime soudanais… Il n’a pas osé faire un procès en diffamation sur cette question de la French Connection !
      Dans “la Françafrique”, vous évoquiez aussi le cas d’une certaine Jacqueline Hémard qui avait reçu l’asile politique aux USA…
      C’est l’épouse d’un héritier du groupe Pernod-Ricard, il y a aussi son ami Ali Bourequat, un ancien prisonnier politique au Maroc, qui avait entendu l’histoire de la french connection de la part de ses codétenus au bagne de Tazmamart. ( on soupçonnait l’entreprise, dont le directeur de l’époque s’appelait Charles Pasqua, de trafic de drogue en se servant du Maroc des 60’s comme plaque tournante, avec la complicité d’Hassan II ). Ces deux personnes ont été obligées de s’enfuir aux USA ( en 1995 ) où elles ont obtenu l’asile politique ce qui est rarissime. »
      extrait d’un interview de FXV trouvée sur ce site :
      ===
      ==
      Quant au procès contre Français Xavier Verschave, on peut lire ceci
      ==
      Procès de Charles Pasqua
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois-Xavier_Verschave#Proc.C3.A8s_...
      Lors du procès Pasqua, il a reçu l’aide de l’ancien directeur de la DST, Porant, qui a témoigné que les discussions n’ont jamais abordé la question du nettoyage ethnique. Edmond Alphandéry, un ancien ministre de l’économie a témoigné en sa faveur tandis que Michel Roussin, ancien ministre de la coopération a assuré que M. Pasqua « n’était en aucune manière partie prenante à la politique étrangère de la France ».
      Au terme du procès François-Xavier Verschave a été condamné à verser 1 franc de dommages et intérêts à Charles Pasqua. « Le tribunal nous a donné raison sur toute la ligne, sauf un point : il m’a reproché un défaut de prudence dans l’expression, lorsque j’ai attribué au seul Charles Pasqua la responsabilité du soutien français au régime soudanais responsable de 2 millions de morts, alors que cette responsabilité était en fait celle de l’ensemble de l’exécutif français. » Le fait que toutes les autres personnes incriminées dans l’ouvrage se soient abstenues de contester en justice ce qui leur était reproché est pour François-Xavier Verschave la preuve de la validité de ses propos.
      ==

    • Yanick Toutain Yanick Toutain 22 août 2013 16:52

      Un sympathique commentateur avait apporté ses lumières (compétentes !!!!) sur le sujet sur RevActu.
      Que les lecteurs qui ne le connaissent pas aillent taper Marc Fievet sur Google

      1. Charles Pasqua est une canaille institutionnelle et ses liens avec le narcotrafic ne sont ignorés que des benêts ou autres « béni-oui-oui » tant appréciés du pouvoir établi. Merci pour avoir préciser à nouveau le vrai CV de ce triste sire.
        La justice française aura raté une occasion d’être à la hauteur en ne poursuivant jamais sérieusement Pasqua.
        Quant à Zemmour, il serait bon qu’il nous sorte une chronique sur le sieur Pasqua, mais là, on peut rêver, je crois !
        Marc Fievet
        L’Aviseur international

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      2. Bonjour
        Je vous remercie pour votre commentaire et vos encouragements.
        Je portais déjà comme une médaille les crachats des militants LCR-NPA qui participent sur le site « officiellement officieux » du NPA à la campagne internationale en faveur des FARC.
        Un autre diplôme me fut décerné quand ces néo-stalino-fascistes effacèrent un de mes messages et décidèrent de ma bannir de leur site.
        J’avais commis l’« erreur » de dénoncer leur militant Toussaint qui - non content de faire l’apologie des FARC - applaudissait à l’exécution des malheureux paysans qu’ils appelaient « déserteurs » quand ils cherchaient à fuir leur gang.
        Ces stalino-fascistes infiltrés dans la LCR puis dans le NPA n’avaient, sans doute, pas apprécié que j’explique que les FARC n’étaient pas des militants staliniens qui faisaient du trafic de drogue. 
        Ils étaient juste des trafiquants de drogue ... faisant de la politique.

        Combattre les FARC et leurs alliés politiques.
        Combattre Pasqua et toute cette bourgeoisie dégénérée ne sont que deux facettes du combat contre l’exploitation et toutes les classes exploiteuses : BOURGEOISIE quant à Pasqua et Formoisie quant aux suppôts NPA des FARC.

        J’irai consulter votre site « L’Aviseur international » : les informations sur l’état mondial de la pourriture envahissante sont une des clés de la révolisation mondiale à construire.

        De 1974 à 1978, un militant trotskyste de la LCR qui se droguait était exclu.
        J’ai été à cette école et n’ai jamais consommé de drogue de toute ma vie.
        Les organisations révolisationnaires à construire devront intégrer ce même impératif.

        Je vous engage à lire la suite : le texte auquel vous répondiez a été censuré par Julien Martin de Rue89 !
        Censure pour protéger le trafiquant « blanc Gaulois » Charles Pasqua : Rue89 participe à la campagne raciste contre nos cousins petits-enfants d’Afrique initiée par le raciste Eric Zemmour


    • Ollisters Ollisters 22 août 2013 15:35

      @ LG


      En hollande le commerce est dépénalisé mais très rêglementer, si la vente par petite dose est autorisé, les commercants n’ont pas le droit d’avoir plus d’une certaine quantité en stock, ce qui les oblige a rusé pour s’approvisionner, de même que bien que la vente soit autorisée la production y est interdite, donc faudrait plutôt chercher les causes du developpement de la criminalité dans cette direction...



    • captain beefheart 23 août 2013 10:02

      Ben,les toxicos français comme vous les appelez ne se rendent pas massivement en Tchèquie ou la détention et la vente de drogues dures sont libres depuis trois ans,à ce que je sais.

      Cequi est important de noter aussi c’est que l’indignation « morale » sur l’utilisation de drogues illicites qu’affichent beaucoup de commentateurs et tous les criminels que nous élisons pour la politique ,n’est pas partagée par un gros tiers de la population occidentale ,et encore moins par les gens des autres pays ,qui savent que l’on peut les voir aussi comme médicaments du corps et de l’esprit... Demandez un vieux papi turc s’il connaît l’opium ,il vous dira qu’il en a un petit bout dans son pharmacie..
       Reste à noter que n’importe quel utilisateur de « drogues illicites » ,en garde à vue a moins de droits qu’un meurtier-violeur d’enfant ,ou homme politique corrompu. Pour un joint il peuvent vous garder 4 jours sans avocat,par exemple,dans un pays qui se veut le berceau des droits de l’homme..


  • jymb 22 août 2013 13:05

    Arrétons l’hypocrisie !
    Les consommateurs ne sont pas tous des « toxicos » au sens marginal du terme
    Ce sont en grande majorité des ados, des classes moyennes, des quadra quinquas qui se lâchent volontiers.
    Pourquoi ne pas dire qu’ils ont une énorme responsabilité dans l’entretien de cette économie ?
    Ne peuvent ’ils pas se passer de leur pétard ou de leur rail ?


    • Karol Karol 22 août 2013 14:03

      Bonne remarque, ce sont bien les consommateurs qui ont leur part de responsabilité dans le développement de ce commerce.


    • Rensk Rensk 22 août 2013 14:25

      Question consommateurs... Saviez-vous que les produits chimiques sont en vogue ?

      Selon l’analyse des eaux usées réalisée, à la demande de la télévision alémanique, les fêtards de la Street Parade 2013 à Zurich, ont avalé au total 4,1 kilos d’ecstasy en 2013 contre 350 grammes en 2011...

      Un jour de semaine « normal », il se consomme environ 160 grammes d’ecstasy à Zurich. Pour obtenir ce résultat, des eaux usées sont prélevées régulièrement dans la station d’épuration « Werdhölzli » et les échantillons sont envoyés au Laboratoire de la protection des eaux du canton de Berne.
      Les analyses montrent également une plus forte présence de cocaïne dans les échantillons. Selon les calculs, les fêtards ont consommé 3,4 kilos de cette drogue en 2013. C’est presque trois fois la quantité d’un jour de semaine...

      La Street Parade est devenu le plus grand évènement techno-party du monde suite a l’arrêt de la Love Parade en raison d’une tragédie survenue le 24 juillet 2010. La Street Parade est l’événement annuel le plus important à Zurich. Elle a rassemblé 950 000 personnes en 2013.


    • TicTac TicTac 22 août 2013 17:03

      On peut tous se passer de tout, drogue, alcool, tabac...

      La seule vraie question est de savoir si la société peut tirer profit de cette économie ou si elle ne doit en assumer que les (néfastes) conséquences.

      Pour l’alcool et le tabac, c’est tranché, nous assumons les coûts mais nous en tirons également les profits.

      Pour la drogue (si tant est qu’alcool et tabac n’en soient pas...), c’est un foulard sur les yeux que nous avons laissé ce commerce lucratif aux dealers non patentés.

      Allons au bout de l’hypocrisie et légalisons tout ça pour, au moins, essayer d’injecter de l’agent dans l’éducation, les banlieues et le mieux-vivre.

  • Andreï 22 août 2013 13:13

    Marseille, dans quelques années, ça sera le nouveau Juarez  :
    -la drogue s’est installé dans les quartiers nord
    -la drogue corrompt les fonctionnaires de polices et tout membre de la société
    -la drogue est facilement transité du Maroc ou des pays de l’Est
    -les armes à Marseille sont lourde, de type kalachnikov, je mettrai ma main au feu qu’il y a un véritable Arsenal même dans les buissons/poubelles des cités marseillaises
    -les trafics datent de Mathusalem, les mode d’expédition punitive datent de plus de 10 ans (comme celle des crémations des corps).
    -il y a énormément de clans
    -c’est un business et si tu touches à mon business, je te tue, parce que tu vends moins cher que moi et tu me fais perdre mes clients accro.
    Marseille, c’est 850 000 habitant, 1 millions comme Juarez, bientôt ça va se ressembler.

    Et lorsque le commerce de drogue sera en plein essor (touchera son age d’or) vous verrez que ce sera pire, y’aura pas que des français, français d’origine étrangère, Balkans, mexicains ou asiatique dans le trafic..

    En 2016, dans la seule journée , il y aura 5 morts tué par balle.

    Merci


  • Coup d'tampon Coup d’tampon 22 août 2013 13:26

    Article sans dépendance et non toxique.


  • diogene 22 août 2013 13:44

    Allons bon ! voilà qu’on découvre qu’à Marseille il y a du traffic et des règlements de compte. la belle nouveauté !
    I l y a bien longtemps que la violence et les traffics marseillais défraient la chronique. La French connection c’était quoi d’autre ? du clan Guerrini des années soixante à la mafia des banlieues d’aujourd’hui, seuls les caïds ont changé. Avant c’était les corses, aujourd’hui les rebeus. (voir le film le prophête de Audiard)

    J’ai vécu à Marseille toute ma jeunesse, j’ai été 4 fois emprisonné aux baumettes, et je peux assurer que des règlements de comptes j’en ai toujours connu à Marseille.
    Des Guerrini à Francis le belge en passant par Zampa l’histoire de la pègre de la ville phocéenne est ininterrompue.
    La différence c’est que si auparavant le milieu était plus ou moins contrôlé par les caïds de « référence » , aujourd’hui il s’agit d’une mosaïque de petits chefaillons qui se déchirent.
    Le reste c’est pour amuser la galerie.


    • révolté révolté 23 août 2013 10:26

      Diogène te Boris,
      +100... !!!

      Marseille à des truands ???
      Holala... !!! pas bien... !!!

      Ça a tjrs été une ville mafieuse (comme Paris,mais shuuuttt... !!! )mais maintenant le moindre délit doit être monté en épingle par les journalopes aux ordres afin de bien stigmatiser certaines catégories de gens.
      Faire bien peur à la populace de base afin d’instaurer la loi martiale et controler tous les individus jusque dans leur trou du cul,mais toujours « pour votre sécurité M’sieur/Dames »...

      « L’ordre par le chaos... »


  • Loatse Loatse 22 août 2013 13:54

    Depuis quelques temps à Marseille, l’espérance de vie des dealers diminue fortement.... je dirais même que le phénomène tend à s’accélérer

    Donc en tenant compte des bénéfices liés au trafic et des inconvénients (en profiter un laps de temps très court avant de finir transformé en gruyère avant sa majorité ou peu après..) je ne sais pas si ce job suscitera encore longtemps des euh.. vocations..


  • Rensk Rensk 22 août 2013 14:03

    Votre article... c’est du oui et non.

    La France est assez « bizarre » dans les faits, même Hollande refuse de ne plus faire courir la police après les consommateurs...

    A l’ONU la France a attaqué la Suisse parce qu’elle « distribuait » de l’héroïne dans des salles de schoot... (alors que ce n’était pas vrai, les consommateurs apportaient leurs trucs en ce temps-là).

    Puis est venu le temps où en effet l’État aidait les grand dépendants avec des drogue crée par les chimistes (on en a pas mal en Suisse) et plus tard même avec de l’héroïne... Cet héroïne pure a été acheté par la Suisse à la France (sous contrôle de l’ONU) ! La France est donc un pays dealeur officiel...

    Puis vu les résultat effectif en Suisse (et d’autre pays depuis) la France tente d’ouvrir un centre de schoot a Paris ces derniers temps... (La France ne devra pas acheter le produit ailleurs vu qu’elle est fournisseuse d’autres pays... Afghanistan oblige !)


  • frugeky 22 août 2013 14:13

    « une véritable économie parallèle s’est construite derrière le dos des édiles locales »

    ça c’est une vue de l’esprit. Sans le concours des élites locales et nationales le commerce ne pourrait pas fonctionné. Les dites édiles en croquent, et pas seulement des retombées économiques. Pourquoi penser que ces personnes ne consomment pas comme les autres ? Ce ne sont pas des humains différends et s’ils aiment l’ivresse du vin, et autres alcools, ce seraient des extra-terrestres de ne pas goûter d’autres ivresses.

    « Comment n’a-t-on pas tiré des leçons de cet épisode de l’interdiction de l’alcool aux USA ? »
    Là encore je m’oppose en faux. La leçon a bien été tirée et c’est que l’interdiction apporte plus de bénéfices. Financiers tout d’abord, la rareté et l’interdit augmentant les prix. En permettant également la « guerre » à la drogue qui permet de détourner une partie de la police et la justice d’autres missions et en cadrant au plus serré une population essentiellement précarisée.

  • Pillippe Stephan Uraniumk 22 août 2013 14:17

    « La totalité de la planète est recouverte de routes qui servent le trafic de drogue, son infrastructure logistique pour l’approvisionnement et les ventes. Il faut avoir en tête qu’aucun processus au monde n’est déconnecté des flux de drogue : aucun processus politique, militaire, ni même culturel, puisque de nouvelles modes culturelles pro-drogues sont constamment développées. »
    ici


    • Rensk Rensk 22 août 2013 14:39

      Les voitures appartiennent aux loueurs (Hertz par exemple) et leurs siège n’est pas a Marseille !


    • Rensk Rensk 22 août 2013 16:32

      "Jusque dans les années 1950, la Suisse avait pour paradigme l’abstinence, avec le but affiché de construire une société sans drogues, rappelle Daniel Kübler, spécialiste du sujet à l’université de Zurich. Tout a changé à la fin de la décennie 1980, lorsque le marché de la drogue a explosé. A Berne et à Zurich, les habitants passaient tous les jours dans des parcs infestés de seringues. Puis le virus du sida a débarqué." Les politiques s’unissent alors pour trouver des solutions pragmatiques. Le premier centre d’injection du pays naît à Berne, en 1986, avec un principe clair : la police n’y arrêtera pas ses visiteurs, sauf en cas de deal avéré. 

      Des résultats spectaculaires

      Vingt ans plus tard, les résultats - issus d’évaluations annuelles pointilleuses - sont spectaculaires. Les décès par overdose ont été divisés par deux entre 1991 et 2009. Sur cette même période, on observe un recul de 80 % de la mortalité due au sida chez les toxicomanes. La « petite criminalité liée à la consommation de drogue » a été réduite de 70 %. L’âge moyen des dépendants a légèrement augmenté, et ils sont de plus en plus nombreux à suivre un traitement de substitution. Les cas de dépendance sévère, eux, ont baissé de 10 000. 

      La Suisse (7 484 000 habitants) compte près de 22 000 héroïnomanes, contre 150 000 en France (64 500 000 habitants).


    • Rensk Rensk 22 août 2013 16:41

      Calculez le ratio...

      CH = 7 484 000 hab. / 22 000 dépendants = 340.18
      F = 64 500 000 hab. / 150 000 dépendants = 430


    • Rensk Rensk 22 août 2013 16:47

      Si vous voulez un lien « a la française » c’est par ici


  • Deneb Deneb 22 août 2013 15:36

    La solution pour Marseille et pour les autres endroits où la mafia règne en maître, c’est bien sûr la légalisation du cannabis, représentant l’une des premières économies de France. Sans parler de l’énorme potentiel pharmacologique dont la prohibition a privé des millions de malades, il y aurait de quoi sauver la sécu et les caisses de retraites avec l’argent qui va aujourd’hui dans les poches du crime organisé. C’est une évidence que personne n’ignore. Mais personne n’a le courage politique de le faire et les rares qui s’aventurent sur ce terrain , comme Peillon, sont vertement remis en place.
    On commence sérieusement à les soupçonner de complicité, vu que chaque fois que quelqu’un remet la question sur le tapis, ils montent sur leur grands chevaux.
    Ce ne serait pas vraiment la première fois que les « élus » marchent main en main avec le crime organisé.


    • Aleasveritas 24 août 2013 01:54

      Y’a déjà largement assez de drogues pour les malades crois en mon expérience ça serait pas une aide ... Quand aux bienfaits pour les caisses c’est faux tu vas allonger la liste des malades drogués avec cancer des poumons,de la langue, de la gorge ou je ne sais quoi... La taxe du commerce du tabac ne rembourse pas les malades qu’il engendre alors le cannabis ..


      La complicité du pouvoir et de la mafia est évidente encore plus à Marseille et sa culture de bandit la police n’a tout simplement pas les effectifs et encore moins le temps pour enquêter .

      En France il n’y a tout simplement plus de contrôleurs ou de représentants de l’état.
      À part les percepteurs ou les agents administratifs.. n’importe qui peu faire n’importe quoi.
      Quand je vois l’état de nos policiers quand je vais au commissariats ils ont l’air aussi actifs et sportifs que les milliers du bar d’en face 



  • Cedric Citharel Cedric Citharel 22 août 2013 16:20

    Et si au lieu de faire de la répression, on faisait de la politique ?

    En d’autres termes, si on cherchait de bonnes raisons pour que les jeunes (et les moins jeunes) n’aient pas envie de se droguer ?

    • Deneb Deneb 22 août 2013 16:28

      En effet, on pourrait commencer à lutter contre l’alcool (bien plus nocif que bien des drogues) de cette manière. Créons une société où les gens n’auront pas envie de boire.


    • soi même 22 août 2013 17:39

      @ Deneb , avec cette remarque je comprend pourquoi t’es aussi acons.
      Si l’alcool fait des ravage, la drogue lessive le cerveaux, et haute tous sens d’avoir les pieds sur terre.


    • Deneb Deneb 22 août 2013 17:50

      L’alcool non, bien-sûr. Tu devrais arrêter de picoler, déjà sobre tu n’as pas l’air d’être une lumière, alors bourré, là t’es juste capable d’insulter et d’écrire des conneries. 


    • Nestor 22 août 2013 18:21

      Salut ...

       L’alcool, j’ai tellement vu de femmes ou d’hommes bourrés faire des grosses conneries avec et tellement vu de femmes et d’hommes qu’avaient fumer rester cool, que je ne compare même plus les deux ... D’ailleurs j’en connais qui y gagneraient grave à arrêter l’alcool et se mettre à la fume ...

      L’alcool, dire que ça fait rire certains de voir un mec complétement bourré et qui sont offusqués (regard méchant) par un autre mec qui a les yeux rouges parce qu’il a un peu trop fumé ... Chercher l’erreur ?

      L’alcool, la lobotimie a bien marché, des mères et des pères qui rigolent quand des amis de la famille leur apprennent que hier soir leur fils était bien bien cramé et qui tueraient presque ce même fils s’ils apprenaient qu’il a tiré une latte sur un joint ... Là aussi cherchons l’erreur ?

      Pour le reste sur Marseille, Deneb me semble avoir assez bien exprimé ma pensé sur le sujet !


    • Nestor 22 août 2013 18:31

      « que je ne compare même plus les deux »

      Ben si ten allez je vais en faire une de comparaison un peu osée mais bon ...

      L’alcool légal et le cannabis illégal c’est comme si l’inceste était légal et la prostitution interdite ...


    • Nestor 22 août 2013 19:00

      Salut Boris ...

      Ouais je me suis mal exprimé ... je voulais dire c’est comme si les rapports sexuels avec des mineurs étaient autorisés et la prostitution (entre adultes) interdite ...


  • soi même 22 août 2013 17:32

    La drogue est le symptôme de notre époque qui a raté une marche, une épreuve de plus pour toute cette pensé embourgeoisé dans le conformisme.

    il y a toujours une possibilité à redresser la barre, et en même temps ce qui se produit montre bien que l’État si il y a pas la volonté d’ouverture à la société civile elle est tous simplement impuissante.
     Car mettre un flic à chaque coins de rue, ratissé aux peigne fin toute une agglomération , et non seulement une aberration, et aussi le constat tant que nous serons pas adulte face à l’État, ce serra toujours le grand cirque.

    Quand jusqu’à pressent personne ce penche pourquoi la drogue à un tel sucée, que comble t ’il en réalité ? et bien tant que qu’il aura pas une volonté politique de s’interroger, on aura autant de Sarkozy où de Vals qui s’agiteront comme des Don Quichotte , et en profondeurs jamais le problème serra résolut.

    Tous ses grands bonnets du gouvernement ne font pensé au Duce qui voulait éradiqué la mafia.

    La conclusion comme d’habitude ils vont faire choux blanc.


    • Rensk Rensk 22 août 2013 17:44

      N’oubliez pas que la TV germaine avait fait une enquête qui avait fait scandale : Toutes les toilettes du parlement étaient souillée de cocaïne...

      Des années plus tard, pour marquer le coup contre les critiques d’avant, cette même chaîne de TV va simplement récidivé... concernant son propre parlement et celui de l’UE...

      Aucune toilette de l’UE où du parlement d’Allemagne ne manque de cocaïne... non seulement il y avait des traces chimiques mais aussi des restes sniffable de cette drogue sur les rebords !


    • Rensk Rensk 22 août 2013 18:19

      Lisez mieux pour comprendre... ce ne sont pas les présentateurs de TV qui consomme (quoi que) mais nos élus... parlement d’Allemagne et de l’UE = ceux qui font la loi !!!


    • captain beefheart 23 août 2013 10:16

      Mais évidemment ça coûte à la collectivité si les vedettes -présentateurs de la télé se droguent.Eux,qui gagnent 20000 à 40000 euros par mois pour nous enfumer de neoliberalisme touchent ses sommes aussi pour s’apaiser leur esprit de traitre à la vérité, en sniffant de la cocaîne qui par ce mécanisme de subvention reste à un prix trop élevé. (Delarue ,Chazal,Pujadas,Apathie,le petit journal etc.) pour que les ouvriers en profitent.Pour les gens moins payés ils fabriquent de l’héroine qui est moins fort que celui des années 80 ,donc moins d’overdoses voyants,mais plus de habitués ,qui se le procurent à moindre prix. En Lorraine tu trouve plus facilement de l’héroine que du cannabis maintenant ,et prèsque au même prix le gramme.C’est voulu comme ils disent.


    • captain beefheart 23 août 2013 12:27

      Sauf que vous oubliez que Sarkozy et Valls et le reste du gotha sont des consommateurs de cocaïne jamais punis. Tout ce que vous voyez c’est le dealer de banlieu qui approvisionne les benêts souvent gauchisants qui fument du cannabis ,qui ont un peur bleu des flics et qui resteront chez eux au lieu de faire la révolution ,toujours en attente qu’un personnage politique prône la dépénalisation,(Peillon,Duflot) l’an dernier ce qui au passage fait remonter le côte de ces personnages dans ces cercles fumeurs qui votent « à gauche » et tapent verbalement sur le FN,ainsi se dédouanant l’esprit.C’est ça le système français de domestication des volontaires pour un changement de société.


    • soi même 23 août 2013 16:49

      Et bien avec se constat de témoignage, pourquoi les politiques ont encore leur aura de sainteté, à quand allons nous mettre aux pas ces nobles républicains ?


  • Captain Marlo Pilou Camomille 22 août 2013 17:58

    Merci pour cet article, qui reprend, en beaucoup mieux, ce que j’ai écrit ce matin sur le fil de Rosemar.

    Marseille est une ville particulièrement pauvre, où la drogue est le moyen le plus rapide et le plus facile pour gagner beaucoup d’argent. Là comme ailleurs.

    Il y a des règlements de comptes dans le partage du gâteau, parce qu’il y a plus de pauvres qu’ailleurs.

    Mais rien ne changera, ce juteux trafic arrange trop de monde, et ne gêne vraiment que les habitants des quartiers pollués par ces trafics et dominés par les bandes.

    La police démonte un réseau, il se recrée un peu plus loin.
    Les dealers ont parfaitement intégré le management capitaliste.

    La majorité des consommateurs vit ailleurs, et ne se sent aucune responsabilité dans cette situation.

    Que les pauvres vivent dans des quartiers de non droit leur en touche l’une sans faire bouger l’autre. Dans le meilleur des cas, ils essayent de rendre responsables la police, ou les élus, ou la justice, mais jamais leur consommation qui fait tourner la machine...

    C’est aussi la conséquence de la mode, et de l’individualisme consommatoire. Un pour tous et tous pour moi. Consommateurs et dealers, même combat !

    Comme je doute qu’une autre répartition des richesses se profile à l’ horizon...., cela va continuer.


    • Rensk Rensk 22 août 2013 18:24

      Lol, 12 a 15 heures pour Amsterdam (et plusieurs frontières a passer)... 6-8 pour Marseille... ben tiens, moi qui ai vécu a Marseille je vais prendre le chemin du sud pour vous faire plaisir


    • Rensk Rensk 22 août 2013 18:27

      Tu dois habiter dans le nord toi... et te prétendre être un « intelectuel »


  • Ruut Ruut 22 août 2013 18:28

    Lorsque les vendeurs de cannabis vendent sous le nez des policiers municipaux dans le Vaucluse, en toute impunité, il y as un peut trop de tolérance.



  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 22 août 2013 18:49

    Bonjour, tout ceci part d’un bon sentiment Karol, régir et mettre un terme à cette économie parallèle plus puissante que les pétrodollars... Mais, immigration et drogue exotiques ne sont que justice, revers de la médaille de la colonisation et de l’esclavage. Nous volons le pétrole aux populations que nous trucidons ensuite à l’uranium appauvri. Les habitants des zones dévastées fuient vers nos contrées dont les images satellites hantent leur imaginaire...Pourtant, les Afghans ressemblent étrangement aux babas coule qui partaient là bas à pied de 7O et il y a moyen de comprendre qu’ils ne sont tous des indiens habillés de toiles de chanvre...c’est la prohibition absurde de cette plante naturelle la cause du désastre, le lobby pharmaceutique le sait bien et en profite allègrement. http://www.dailymotion.com/video/xuybpm_3-drogues-severes-sur-un-banc_news Dans ce pays, une ong distribue jusqu’à sept mille seringues par jours...je vous laisse méditer là dessus.


  • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 22 août 2013 20:01

    Oui, il faut légaliser. Pas d’autre solutions.
    Le coût social de la prohibition est monstrueux (police à payer, justice bondée, prison au bord de l’explosion, corruption généralisée des politiciens et des instituttions)
    Le coût sanitaire est monstrueux : une population énorme est abandonnée aux trafiquants de tous poils
    ça doit cesser.

    Ceux qui sont pour la prohibtion sont soit cons, soit vendus aux mafieux.
    Camarade, choisis ton camp !


  • Stof Stof 22 août 2013 20:36

    Je souhaite à tous les prohibitionnistes de voir un jour leurs enfants tomber sous les balles d’un gangster ou un flic. Parcequ’après tout, c’est bien celà qu’ils souhaitent pour les autres.

    Et en plus ils ont le culot de dire que l’alcool est bon pour la santé... pas mentale, en tout cas.


  • Xenozoid 22 août 2013 20:47

    le commerce de la drogue est lucratif, répétez apres moi, le capitalisme sait etre lucratif.la légalisation de la drogue est un outil de croissance,répétez,les drogues sont patentees,le commerce des droques est patenté, la loi fait le tri,


    • tf1Goupie 22 août 2013 21:36

      Les mafieux de la drogue ne se posent pas la question de savoir si la drogue c’est liberal, communiste, capitaliste, écolo, facho ou boudhiste.

      sont pas si cons que ça finalement...


  • King Al Batar King Al Batar 23 août 2013 00:47

    Bonjour à l’auteur,

    Voici le discours le plus intelligent que j’ai entendu sur le traffic de drogue... Il s’agit d’un morceaud e rap datant de 1995... Du groupe Assassin...
    Si vous n’aimez pas le rap, je vous met les paroles en dessous pour que vous les lisiez sans entendre la musique... Tout est clair.

    http://www.youtube.com/watch?v=FqPc7wsFzhw

    L´échec de la guerre à la drogue ne peut s´expliquer seulement par les effets pervers de la répression ou la corruption des agents de contrôle.
    La cocaïne rapporte beaucoup trop d´argent pour qu´on la combatte sérieusement,
    C´est une formidable pompe à finance qu´on ne peut abandonner aux seuls trafiquants.

    La guerre à la drogue a été créée pour des objectifs politiques,
    Qui servent les politiciens et justifient les budgets militaires, on s´explique :
    La politique de subvention agricole appliquée,
    Par la Communauté Européenne et les Etats-Unis.
    A fait chuter les prix agricoles de 50% en 30 ans donc les pays ;
    Du Tiers-Monde n´ont plus que les cultures de coca,
    De pavot, de hachich et de marijuana.
    Pour être compétitif sur les marchés internationaux.
    Bonne raison pour envoyer les G.I´s. dans les pays producteurs de pavot.
    On combat la keco, pour avoir des places stratégiques dans le business illégal,
    Car la communauté financière internationale
    Gère les bénéfices de la drogue dans les banques occidentales.
    La seule vente légale de feuilles de coca,
    Est pour Coca-Cola qui les raffine pour sa boisson.
    Les USA combattent la coca !
    Alors qu´il sont les seuls au monde à pouvoir l´importer librement dans leur nation.
    Pendant que dans la rue on se fait serrer pour deux grammes de chichon.
    Les prisons sont remplies de petits délits,
    Le tout organisé comme un show télévisé.
    Chaque personne a son rôle à jouer dans la société.
    Mais attention, chacun à sa place,
    Sniffe de la coke dans le ghetto, vends du teuchi par kilo,
    Mais ne viens pas t´occuper du business de l´Etat sinon tu finiras à la morgue ou au cachot.
    L´Etat assassine, ce n´est pas une surprise ;
    Quand l´Etat a une cible son bras ne tremble pas quand il vise.
    La répression sur les petits trafiquants,
    Cache la vraie identité des gouvernements en occident.
    C´est la France qui vend des armes au Rwanda,
    Les Etat-Unis contrôlent toujours Panama.
    Et tout le monde s´agite dès qu´il y a du fric,
    La mort est valeur marchande, c´est la loi du trafic.

    Car le business des armes est légal,
    Mais le business du teushi reste toujours illégal.
    Le business des tranquilisants est légal,
    Mais le business de la sensi reste illégal.

    Tous les business sont légaux quand ils sont controlés,
    L´illégalité dépend de ta place dans la société.
    Tu peux dealer des kilos si tu es dans l´armée,
    Mais te faire enfermer 10 ans si tu deales pour ton quartier.
    Certains dealent de la came, d´autres dealent des armes,
    Le business illégal est légal quand il sert le patrimoine national.

    Tous les business sont légaux quant ils sont controlés,
    L´illégalité dépend de ta place dans la société.
    Tu peux mourir dans la rue d´une O.D.
    Mais pas dealer dans l´escalier de ta cité.
    Certains dealent de la came, dÕautres dealent des armes...

    Quant on s´aperçoit de tout ce trafic, de tout ce fric, toute cette thune qui circule
    Pendant que les petits dealers croupissent en cellule.
    On se demande si il ne faudrait pas
    S´organiser arme au poing face à la lo.
    L´Etat nous pousse dans les précipices, dans le gouffre.
    Le business du hachich développé dans les artères des villes,
    Occupe et fait survivre les forces du underground les plus actives.
    Voilà pourquoi l´Etat le tolère,
    Il préfére nous voir faire des affaires illégales,
    Plutôt que de nous voir nous organiser entre villes sur des bases sociales.
    Si tu vends la mort dans un bar-tabac,
    Pas de problèmes pour toi tu es couvert par l´Etat.
    Car 70% d´un paquet de cigarette,
    Et chaque dose d´alcool calculée au millimètre.
    Reviennent dans la poche du big boss,
    Celui qui contrôle sans visage les parents et nos gosses.
    Mais si tu vends de la drogue à son insu,
    Tu deviens le déguisement parfait dont les médias sont à l´affût.
    Pour faire croire que la guerre à la drogue est déclarée.
    « Cette année nous avons attrapé ceux qui tuent vos enfants dans les lycées. »

    La télé est une drogue, le tabac est une drogue,
    Le café est une drogue, l´Amour peut être une drogue.
    L´alcool rend accro comme l´héro,
    Les ragots des médias font plus de victimes que le teush et la keco.
    Et en France, on nous traque toujours pour un oinj de sensi,
    Pour un keusdi de teushi, et aucune pédagogie en ce qui concerne la toxicomanie.
    Assassin analyse comme beaucoup l´ont déjà fait.
    Ce n´est qu´un grain musical dans l´Histoire de l´Humanité.
    Non, non, non nous n´allons rien changer,
    Le business illégal est contrôlé à une échelle internationale.
    Produit du Capital, ils aiment quand dans tes veines coule de la came.
    L´attaque est sociale, l´attaque est raciale.
    Ne sois pas surpris que les quartiers défavorisés soient le plus touchés par ce mal.

    Car le business de l´heroïne est illégal,
    Mais le business de l´alcool est légal.
    Le business de la cocaïne est illégal,
    Mais le business du sexe est légal.

    au Refrain


  • Denzo75018 23 août 2013 07:34

    Bel article d’un angélisme « niais » !


  • hgo04 hgo04 23 août 2013 08:18

    La drogue légale sera interdite aux mineurs : marché n°1

    La drogue légale aura un cout comme le tabac : Marché 2 le prix de la merde pour ceux qui n’ont pas les moyens

    La drogue légale a un supplétif, celle illégale : marché 3 créer une demande des autres drogues

     

    Bref... la bisounourserie habituelle qu’on nous sert pour quelques fumeurs de pétard que se veulent bonne conscience, mais qui, en dehors de leurs propres nombrils, n’ont aucun regard pour les autres.


    • tf1Goupie 23 août 2013 14:00

      ces 3 marchés existent déjà, au vu et su de tout le monde, mais sans aucun contrôle puisqu’ils sont censés ne pas exister... c’est qui le bisounours (qui s’érige en donneur de leçons) ?


    • Ollisters Ollisters 23 août 2013 18:14

      @ hgo04 


      Que pensez vous de l’alcool et du tabacs, qui sont des drogue dure beaucoup plus néfastes que le cannabis et qui sont en vente libre ?



    • hgo04 hgo04 18 septembre 2013 09:44

      Donc aucune raison de légaliser...


    • hgo04 hgo04 18 septembre 2013 09:46

      Tabac et alcool sont des drogues légales qui font d’énormes dégâts.

      Entre cancers et dépendances, mais souvent les deux à la fois (car les fumeurs boivent aussi), je vous laisse le choix...


  • Buddha 23 août 2013 09:14

     De la drogue il y en a partout, chez auchan, leclerc, super u, etc etc continent, et même à la messe.......nos vies n’ont aucun sens..on en souffre, alors le petit verre ou la fumette sont des moyens d’oublier la tragédie d’être vivant...et oui on en est là.


  • Buddha 23 août 2013 09:18

    Il n’y a rien d’autre à attendre d’un monde ou compétition et appat du gain sont les seules raisons de vivre..et contrairement aux apparences trompeuses ,tout le monde y participe sans des fois le savoir..


  • tinga 23 août 2013 12:22

    Il serait stupide de ne pas considérer le chamanisme comme une part importante de l’évolution humaine, voir les travaux de Mircea Eliade par exemple, l’utilisation de psychotrope est présente aussi dans le règne animal, les moralisateurs ne sont le plus souvent que des incultes incapable de penser hors de leurs préjugés.




     

    • Antoine Diederick 23 août 2013 20:17

      les drogués se foutent complètement de Mircea Eliade....vous faites de la , je ne sais pas quoi....

      des bandes de trafficants, des paumés vendent à d’autres paumés de la merde qui ressemble à du chocolat....

      l’idéal ne passe pas par une tolérance qui reviendrait à éviter le problème de cette fichue drogue.


  • Mr.K (generation-volée) Mr.K (generation-volée) 23 août 2013 16:22

    De plus en plus de consommateurs évitent le circuit mafieux en produisant eux même leur cannabis.Les « growshop » fleurissent.


    Fumeurs lançaient vous dans la culture,ou arrêtaient c’est mieux, car le trafic,au delà de la délinquance, finance les services secret pantins de la domination par le fric,les groupes armées pantins de la domination par le fric et les politiciens pantins de la domination par le fric.


  • Antoine Diederick 23 août 2013 20:13

    Tolérence = 0

    je ne vois que cela....

    le jour où Napoléon a décidé que les incendiaires du sud de la France seraient passibles de la peine de mort ; les incendies volontaires des garrigues , finies....


  • Antoine Diederick 23 août 2013 20:20

    euh tolérance...c’est mieux en français....

    tolérance zéro et cela fonctionne si on le veut......il faut le vouloir.

    Les mous et les tièdes à la Géhenne ! smiley


  • Xenozoid 23 août 2013 20:44

    funny commentaire destroy ? http://www.youtube.com/watch?v=OurGZr5EGLY

    payeur arrr^ter de payer,grow tomatoes too


  • Stof Stof 23 août 2013 21:28

    La légalisation ? Oui mais avec une TVA à 5.5% alors !


  • Aleasveritas 24 août 2013 01:39

    Dépénaliser la consommation serait une bonne idée dans le cadre de la production personnelle.

     .
    Trop dur aujourd’hui d’accepter en tant qu’humain le commerce de la destruction corporelle/intellectuelle . Bien que la télévision, l’alcool et le tabac soient déjà en vente ... 

    En tant que fumeur j’aurai préfèré qu’on interdise le tabac et en tant que buveur de vin j’aurai préfèré qu’on interdise le saucisson qui va avec..c’est pas bon pour mon gras

  • Denzo75018 24 août 2013 07:53

    La prison ne change RIEN à la progression de la criminalité, si je vous comprends bien, nous devrions aussi l’abolir !?

    Voici un bel exemple d’absurdité dans une fausse logique d’un pseudo-raisonnement !


  • fred74 fred74 25 août 2013 12:38

    Bonjour,



    Pour parler de DROGUE, regardez un peu les meffaits de celui ci....LE KROKODILE qui sevit en russie et arrive au porte de l’europe....

    Ca laisse dubitatif....attention au âmes senssibles.... 

    La drogue Krokodil et ses terribles ravages

    Le contenu de cet article peut heurter la sensiblité de certaines personnes.


    Bonne projection, peut être que certain d’entre vous le connaissez déjà ! ou en avez ennttendu parler !!!


  • Christian Labrune Christian Labrune 25 août 2013 15:26

    Cet article a le mérite de faire apparaître le problème dans sa complexité, sans proposer des solutions simplistes. Il est très clair que c’est la misère, dans certains quartiers, qui favorise le développement d’un marché de la drogue, et qu’en améliorant la condition sociale des plus défavorisés, on résoudrait au moins partiellement les difficultés.
    Je doute qu’une légalisation du cannabis résoudrait le problème. S’il faut en croire plusieurs études (et je me souviens d’un excellent article paru dans la Recherche il y a déjà plus de dix ans) le cannabis n’est plus tout à fait ce qu’il était. Certains jeunes qui en consomment régulièrement développent assez rapidement des psychoses ; j’ai eu plusieurs élèves qui se sont assez vite retrouvés hospitalisés en psychiatrie.
    Le solution serait peut-être que les chimistes mettent au point une substance euphorisante bon marché, dépourvue d’effets secondaires irréversibles, et non-addictive. Après tout, on n’a jamais interdit le sommeil, lequel écarte le dormeur de toute activité sociale pendant un certain temps. On pourrait ainsi ouvrir, pour ceux que l’existence accable, un petit paradis artificiel. sous contrôle médical, qui ne serait guère plus dangereux que la fascination exercée sur beaucoup d’adolescents par les jeux video.
    Cela dit, je serais peut-être le premier à juger un peu fantaisiste ma propre proposition. En l’état actuel des choses, le problème paraît vraiment sans solution.


  • Agafia Agafia 25 août 2013 15:38

    Et que penser de tous nos concitoyens drogués sur ordonnance, avalant des neuroleptiques,anxyolithiques et autres chimie délivrés en pharmacie ?
    Suffit d’aller voir plusieurs médecins, se faire établir une belle ordonnance à chaque fois, visiter plusieurs pharmaciens et on se retrouve en possession d’une belle réserve de drogues légales, smarties chimiques vous mettant la tête à l’envers, et tout ça parfaitement légal et remboursé par la sécu.
     
    Elle est pas belle la vie ? smiley


  • sheba 25 août 2013 16:42

    Je souhaiterais rajouter un point, j’ai œuvré pendant environ 8 mois dans la branche française du plus grand lobby du cannabis et je voudrais vous raconter un peu mon expérience, qui m’a permis de me rendre compte d’un certain nombre de choses. Je ne m’attarderais pas sur toute cette expérience mais sur un point précis : une autre raison de l’immobilisme au niveau de l’évolution des lois sur la régulation de la drogue, et particulièrement celle du cannabis.


    A savoir que les acteurs de la régulation en France, sont les mêmes depuis des années.


    Plusieurs choses à dire la dessus. Déjà, ces gens là sont en place depuis longtemps, mais aucune évolution n’est constatée, depuis la loi sur les stupéfiants de 1970. Ce milieu est politique et très restreint, et malheureusement la plupart d’entre eux n’ont aucune véritable capacité de travail, d’organisation, et militent en mélangeant les sujets, tentant régulièrement des comparaison avec d’autres drogues, avec les drogues légales, enchaînant les imprécisions, et s’adressant a un public déjà convaincu.


    Leur argumentaire est bien faible, et ils ne défendent tous que de petites avancées, comme ce fut le cas avec les cannabis social club, qui furent un échec cuisant. Aucun d’eux, ne souhaite réellement s’engager dans une réforme globale de cette plante, c’est a dire mettre en place un contrôle de la production, de la distribution, de la consommation, et des addictions. Il ne prônent que des modèles restreint, comme celui de la « désobéissance civile », héritage d’une culture anarchiste encore bien ancrée dans ce milieu,  qui ne vise simplement qu’a dire au consommateur de consommer si il le veut, et de produire illégalement de petite quantité de cannabis pour leur consommation personnelle. 


    En France, aucun projet visant a réformer le cannabis dans son ensemble, en prenant en compte tout les aspects délicats que cette régulation entraînerait : la question des mineurs et du cannabis ? la question de la publicité et du cannabis ? la question de la conduite et du cannabis ? de la prison et du cannabis ? des trafiquants se retrouvant sur le carreau, des cités qui vivent, et survivent de ces petits et grands trafics ? la prévention des addictions ? Toutes ces questions ne trouvent évidement pas de réponses immédiates, et une véritable réflexion d’ensemble est nécessaire pour mettre en place quelque chose de solide, sans quoi la légalisation du cannabis sera tout simplement un fiasco, plongeant un grand nombre de gens dans le chaos et dans des hypocrisies, comme c’est le cas actuellement dans le seul pays en Europe ou le cannabis dit récréatif est distribué, et dont sa vente et sa consommation sont tolérés, malgré un approvisionnement des coffee shop, par les mêmes trafiquants que dans la rue, et avec la même marchandise, offrant donc a ces criminels une occasion en or de blanchir leur argent en toute tranquillité, et faisant alors de ce pays un narco-état, paradis de tout les trafics.


    Autre chose sur ces gens en place, est qu’ils ont, en plus d’un argumentaire défaillant, une communication défaillante. Il ne s’adresse systématiquement qu’aux consommateurs, généralement déjà défenseur d’une régulation du cannabis, mais que très rarement aux autres qui sont pourtant les personnes à convaincre et à informer pour faire émerger un débat, un questionnement, au moins au niveau national. Leur travail de communication (site web, affiche, logo, etc) est systématiquement marqué par l’héritage pseudo-anarchiste, et des mots d’un des plus « grands » activiste du cannabis en France depuis ces 30 dernières années, une forme de désorganisation volontaire. Allez faire un tour pour voir ce qui existe comme communication sur le cannabis en france et vous comprendrez ce que j’essaye de dire ici. Un exemple parmi d’autre : le logo du CIRC, collectif d’information et de recherche cannabique, est un clown arborant fièrement des feuilles de cannabis a la place de ces cheveux, voila une idée du visage des défenseurs de la légalisation du cannabis en France.


    Je rajouterais un dernier point, c’est que par cette expérience que j’ai vécu, qui s’est terminée par un échec à cause de multiples raisons, mais notamment à cause une trop grande ambition, d’un vrai souhait de réforme globale non partagée, d’un vrai souhait d’une communication et d’une information claire, de qualité, sourcée et analysée , et adressée au plus grand nombre, et du principal, c’est à dire bousculer les gens en place pour mettre en place un modèle de réforme sérieux, en gardant ces gens la comme force d’action, mais pas comme tête pensante ou organisatrice de la réforme. Malheureusement, ces gens là, en place depuis longtemps tiennent évidement à conserver leurs positions, en faisant plus parler d’eux-même que du sujet qu’ils défendent, pour vendre tout un tas de bouquins, d’adhésions, et en mettant en place des brevets, qui leurs assurent une source de revenu. 


    Bref, tout cela pour dire que l’immobilisme de la politique des drogues en France est aussi du au fait que les gens défendant une pseudo légalisation, sont des arrivistes, sans réelle capacité pour faire évoluer le problème. Alors quand bien même on aurait constaté l’échec de la prohibition, il faudrait également constater l’échec des gens en place qui souhaitent réformer, car même avec une prise de conscience collective du problème, il faut voir émerger des idées, des projets de loi qui sont de qualités, et applicables, par des gens concernés par le problème agissant de manière désintéressée, pour résoudre ce problème de santé et de sécurité publique, ce qui aujourd’hui n’est vraiment pas le cas.



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