samedi 11 février 2012 - par Eric de Tr�varez

Inn�isme aveugle et c�cit� p�dagogique : les coulisses de l’�chec

Comment en terme d'éducation et de pédagogie, sommes nous arrivés à la situation que nous connaissons ? Comment a-t-on pu laisser filer les choses au point d'avoir transformé les classes en pétaudières, sous pression et sans limite. Quels sont les enseignants qui n'ont pas vu l'attention des élèves s'effilocher au fil des ans, tandis que se multipliaient les incivilités, et les incapacités à apprendre quoi que se soit.

Innéisme aveugle et cécité pédagogique : les coulisses de l'échec

L'intelligence se construit par inhibition. Devenir intelligent, certes c'est apprendre à raisonner juste, mais c'est surtout apprendre à ne pas raisonner faux. La stratégie cognitive consiste à inhiber les réponses automatiques mais fausses. Devenir intelligent c'est parvenir à bloquer les réponses qui se présentent spontanément, pour les analyser. Le grand mot du développement de l'intelligence, le secret, serait d'apprendre à inhiber de façon sélective, et non pas de des-inhiber tout azimut comme nous le faisons, depuis plus de 40 ans ! Le non comme créateur d'autres possibles, serait chez l'enfant, le facteur principal du développement de l'intelligence. Le non serait primordial dans le processus interne de la construction de l'intelligence de l'enfant. Il fallait s'en douter ce n'est pas dans l'absence de limite que se trouve en pédagogie, une quelconque voie de salut.

Voila ce que vient de confirmer une équipe de chercheurs du département de psychologie de l'université de Paris-Descartes, et présenté par le professeur Olivier Houdé de la chaire de sciences des apprentissages, dans un article de la célèbre revue, La Recherche de novembre 2011. Tout ceci à l'appui de l'imagerie cérébrale et du suivi cérébral des différentes zones cartographiées du cerveau. On a suivi pas à pas les processus de l'intelligence en développement.

Entre six et sept ans, l'enfant acquière la capacité d'inhiber ses automatismes. Autant l'accompagner dans cette voie plutôt que de l'inciter à déballer en permanence tous ses automatismes, par un bavardage de tous les instants et un concert d'applaudissement à toutes ses conneries. Voilà de façon triviale, ce qui a changé dans la famille, à l'école primaire, au collège, dans le lycée et à l'université !

Il est vrai que le mot inhibition a une connotation négative. Cette connotation négative aura probablement été décisive dans les choix qui seront fait dans les années 1970. L'idéologie libérale et libertaire n'aime pas l'inhibition sous quelque forme que se soit, le consumérisme non plus. Le bon consommateur compulsif, est sans limite, il dit oui à tous ses caprices. Les émancipateurs totalitaires feront le reste de la débâcle, avec l'interdiction d'interdire.

Ce que révèle l'étude et les expériences, c'est que l’inhibition accompagne le processus principal de la construction de l'intelligence.

Le contrôle est tout aussi fondamental, il permet à l'enfant de résister aux mécanismes et réflexes habituels, dans le processus de construction cognitive, qui commence par le non à la distraction, à l'amusement et finalement à tout automatisme.

Poursuivons l'analyse .

Parmi les réflexes habituels de l'enfant, il y a le réflexe de céder à toutes les tentations et à toutes les distractions qui se présentent, mais aussi les réflexes violents qui se déclenchent spontanément à chaque situation sociale conflictuelle, où l'ego infantile que l'on a exacerbé, par ailleurs, par toute sorte de mise en valeurs spectaculaires, prend le dessus et impose sa dictature. La voie est alors fermée à toutes les situations qui demandent à l'enfant un profile bas et un contrôle de lui-même.

D'autre part, dans les situations plus complexes, la mobilisation de l'attention qui doit précéder l'approche cognitive, nécessite impérativement une inhibition de toutes les tentations et de toutes les distractions habituelles de l'enfant. Sinon l'enfant persiste dans l'amusement dont il ne parviendra plus à sortir complètement. Adulte, il recherchera les dernières innovations technologiques qui lui permettront de conserver l'enchantement infantile.

Un défaut de capacité d'inhibition entraîne donc un défaut d'apprentissage et de cognition. On comprend alors pourquoi les échecs de l'enseignement actuel, sont complètement incompréhensibles à toute une horde de spécialistes de l'éducation qui pour des raisons idéologiques, sont tout à fait incapable de remettre en question, les dogmes postmodernes de leurs fondations et fondements pédagogiques.

Pourtant l'on comprend que c'est une incapacité à inhiber les automatismes, les habitudes ou les réflexes, qui est à l'origine d'une inadaptation sociale et scolaire.

Tout ceci fut mis en évidence par Piaget dans les années 50 dans la célèbre expérience des rangées de jetons de longueur inégale mais renfermant la même quantité de jetons. Les enfants jusqu'à 7 ans associent par automatisme la quantité à la longueur.

Tout s'est joué dans les années 1960- 1970.

Au lieu d'approfondir les voies ouvertes par Piaget, qui semblaient confirmer le bien fondé des idées maîtresses et directrices de toutes les pédagogies passées, les linguistes, les psychologues et les biologistes ont suivi Noam Chomsky, pour qui l'intelligence ne se construirait pas, car elle serait innée, à l'image du langage ou de l'instinct chez les animaux ! Les théories de Chomsky, qui sont par ailleurs vérifiées en partie chez le nourrisson et presque en totalité chez les animaux, ignorent totalement dans le développement de l'intelligence, cette période charnière de l'âge de 7 ans qui est particulière à l'homme. C'est cet âge de 7 ans que l'on nommait effectivement autrefois avec bon sens , l'âge de raison. Mais le retour au devant de la scène, de l'age de raison, a de quoi transformer en cloaque, l'eau trop limpide du bénitier du temple du bien penser pédagogique .

Les responsables de l'éducation se sont engouffrés dans l'innéisme, avec l'enthousiasme ridicule et naïf du militantisme. Tout ceci ferait rire, si la situation était moins tragique . Ironie de l'histoire, les sciences de l'éducation ont confondu par automatisme idéologique, nouveauté et vérité scientifique, dans un progressisme orienté, aveugle et borné, ce qui est un comble, pour tout scientifique digne de ce nom !

Eric de Trevarez

21 r�actions

bluerage 11 février 2012 11:30

On ne peut qu’approuver ce que vous dites, il reste pas mal de boulot � faire pour r�parer les d�g�ts de la pseudo p�dagogie actuelle

R�pondre Lien permanent
- Eric de Tr�varez 12 février 2012 02:29
  
  Est-ce vraiment r�parable ? Les d�g�ts ont �t� fait sur deux g�n�rations. Les parents des enfants actuels sont d�j� le r�sultat de cette p�dagogie. Tout est maintenant en place pour que le mod�le se perp�tue p�niblement o� s’effondre.
  Il y a une vingtaine d’ann�e, il �tait absolument impossible de faire la moindre critique sur les nouvelles p�dagogies.( ces derni�res furent vite baptis�es par la r�sistance de p�dagogisme) L’enthousiasme �tait � son comble, on avait d�couvert le secret de la p�dagogie !
  Tout ce qui avait �t� fait auparavant �tait ringard. Interdiction de regarder en arri�re. C’�tait les formations dans tout, de tous mais pour rien. En fait, c’�tait le complexe d’Orph�e, accompagn� du syndrome de Morph�e qui nous a conduit � la situation actuelle, o� l’on n’a pas fini, c’est s�r, de morfler...
  
  R�pondre Lien permanent
Ptetmai 11 février 2012 15:22

Qu’on commence par le commencement :

Interdire la m�thode syllabique et aider modestement et sans crainte l’enfant � ma�triser la m�thode naturel et globale pour savoir vraiment lire vite et bien, donc silencieusement, sans bouger les l�vres en comprenant ce que ses yeux seuls ont transmis au cerveau directement

is vuos pvueoz lrie ccei, vuos aevz asusi nu d�rle de cvreeau. Puveoz-vuos lrie ceci ? Seleuemnt 55 porsnenes sur cnet en snot cpalabes.Je n’en cyoaris pas mes yuex que je sios cabaple de cdrpormendre ce que je liasis. Le povuoir pho�man�nl du crveeau huamin. Soeln une rcheerche fiat � l’Unievrist� de Cmabridge, il n’y a pas d’iromtpance sur l’odrre dnas luqeel les lerttes snot, la suele cohse imotprante est que la prirem�re et la der�nire letrte du mot siot � la bnone palce. La raoisn est que le ceverau hmauin ne lit pas les mtos par letrte mias ptu�lt cmome un tuot. �tonannt n’est-ce pas ? Et moi qui ai tujoours psne� que svaoir �lpeer �atit ipomratnt ! Si vuss poevuz le lrie, fitaes le svirue !!! - -

C�lestin Freinet, reviens !
Ils sont de plus en plus incapables de vraiment lire et surtout comprendre ce qu’ils lisent !

R�pondre Lien permanent
- pamtam 12 février 2012 02:26
  
  Ce n’est pas si simple car le d�coupage syllabique est indispensable quand il faut passer � l’�crit (ne pas �crire « cratble » quand on veut « car ta ble ») mais je suis d’accord sur le fait que la m�thode naturelle et globale est la meilleure pour ce qui est d’arriver au « savoir lire » complet. Le proc�s qui lui est fait est absolument injustifi�.
  
  Cependant, il faut garder � l’esprit que les enfants doivent aussi apprendre � « �crire ». M�me si les deux sont �troitement li�s, je trouve qu’ on oublie souvent de distinguer les deux apprentissages qui doivent �tre men�s paral�llement.
  
  R�pondre Lien permanent
- Eric de Tr�varez 12 février 2012 13:30
  
  (Je crois que pour comprendre ce qui s’est pass� dans cette affaire de m�thode global, il faut la replacer dans son contexte de l’�poque et analyser la personnalit� et le parcours de ceux qui en furent les promoteurs)
  
  On avait cependant remarqu� tr�s vite qu’un enfant r�fractaire � l’apprentissage de la lecture par m�thode globale, s’en sortait imm�diatement par m�thode syllabique, le contraire n’est pas vrai, d’o� le succ�s jamais d�menti de la m�thode Baucher...De nombreux parents, pendant les « d�cennies noires », ont appris, eux-m�me, la lecture � leurs enfants, par la m�thode syllabique. (en cachette, pour cause de hors la loi !)
  
  Pourtant la m�thode syllabique est parfaite pour les enfants d’age bien inf�rieur � 7 ans, parce que les comp�tences de cet age de l’apprentissage de la lecture, sont avant tout l’automatisme et le r�flexe, comme le dit mon article.
  
  Vous avez raison de souligner que la m�thode syllabique est indispensable pour �crire. Pourtant, malgr� ces constatations pertinentes, la m�thode syllabique a �t� interdite de s�jour !
  
  Il n’est pas n�cessaire d’en rajouter, comme vous le faites, sur le « savoir complet » de lecture et son lien avec une approche global, qui est de la comp�tence exclusive de ceux qui savent d�j� lire...
  
  A l’�poque, certains auraient fait de « l’�ducation nouvelle », une science r�troactive, s’ils avaient pu, � la fa�on dont ils m�langent, cause et cons�quence dans la chronologie et dans la hi�rarchisation des savoirs.
  On ne fait pas une « �ducation nouvelle » baptis�e pompeusement « science de l’�ducation », en m�langeant diff�remment les ingr�dients, et en laissant de c�t� le principal, comme on l’a fait en mati�re d’apprentissage de la lecture, m�me en cuisine cela ne marcherait pas.
  
  Le proc�s de la m�thode global est justifi�.
  
  Cependant le proc�s devrait maintenant s’�tendre au promoteur de la m�thode. Tout cela sent la mystification ! Regardez le parcours du grand homme, entr�e � l’�ducation par la petite porte, subitement propuls� au sommet avec une th�se d’�tat en 1983, sur un sujet de recherche « les pratiques de groupe en situation scolaire »...
  Mystification, nouveaut� et travailler ensemble, la sauce tr�s pris�e du moment o� la France basculait vers des horizons meilleurs, dans une construction mystifi�e de l’Europe aux sons et lumi�res d’un consum�risme et d’une spectacularisation g�n�ralis�e ! Tout devenait communication.
  
  La m�thode de lecture devenait, elle-aussi, globale comme le coca cola � l’�chelle plan�taire.
  A cela vous ajoutez, que le grand homme cumule � lui seul, les d�fauts de Lacan et de Bourdieu. c’est emb�tant , par exemple, de le voir finir en politique comme Bourdieu ! Comme ce dernier il a commenc� en philosophie. Il s’en est toujours servi tr�s adroitement � des fins personnels...Il n’y a pas de bon sophiste, sans un tantinet de philosophie...
  
  Pour conclure, il y a plein de choses extr�mement g�nante dans cette affaire, d’apprentissage de la lecture. Je pense qu’il faut attendre que tout cela d�cante.
  
  R�pondre Lien permanent
C BARRATIER 11 février 2012 16:25

Depuis que la formation des ma�tres est abandonn�e aux universitaires qui n’ont jamais enseign� dans une classe maternelle ou �l�mentaire, on marche sur la t�te. Je me m�fie donc de ces th�oriciens qui ne sont pas neufs...Ceux qui savent le faire le font sans l’apprendre d’ignorants universitaires sur le sujet. C�lestin FREINET et des g�n�rations d’instituteurs savaient, form�s par l’exp�rience et avec les bases s�res des Ecoles Normales d’Instituteurs, former les enfants sans les brimer et sans le laisser faire que des th�oriciens ignorants ont cru �tre la panac�e en 1968.

On le sait. Parents, enseignants savent, on les consulte, mais les comprend-t-on ?

Voir dans la table des news :
"Avenir de l’�cole : qu’a-t-on fait de la consultation nationale ?"

http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=156

R�pondre Lien permanent
- Eric de Tr�varez 12 février 2012 03:59
  
  Philippe Meirieu serait-il un universitaire ?
  
  R�pondre Lien permanent
- Eric de Tr�varez 12 février 2012 04:12
  
  Extrait de Wikip�dia : Philippe Meirieu
  
  Apr�s une ma�trise[2] obtenue � Paris, il devient professeur de philosophie en lyc�e. D�sireux d’enseigner � l’�cole primaire, il passe le CAP d’instituteur [3], puis enseigne le fran�ais en coll�ge priv� sous contrat dans le septi�me arrondissement de Lyon [4]. Il passe une th�se d’�tat en 1983 en sciences humaines avec comme sujet de recherche les pratiques de groupe en situation scolaire[5]. Philippe Meirieu est aujourd�hui professeur en sciences de l’�ducation � l’Universit� Lumi�re-Lyon 2.
  
  De 1990 � novembre 1993, il a �t� membre du Conseil national des programmes [2]. En parall�le, il cr�e en 1991 la collection P�dagogies chez ESF �diteur. Encore aujourd’hui, il est le directeur et l’un des principaux auteurs de cette collection.
  
  � la rentr�e 1993-1994, Philippe Meirieu a repris, � c�t� de ses activit�s universitaires, un enseignement de fran�ais dans un lyc�e professionnel de V�nissieux. De 1994 � 1998, il est directeur de l’Institut des sciences et pratiques d’�ducation et de formation (ISPEF) de l’universit� Lumi�re-Lyon 2[6]. En 1997-1998, il pr�side � la demande de Claude All�gre le Comit� d’organisation de la consultation et du colloque Quels savoirs enseigner dans les lyc�es ?[7]. Devenu directeur de l’INRP en 1998, il en d�missionne en 2000, estimant au c�t� d’enseignants comme Erwan Le Roux, Johan Le Roux et Gw�nol� Gorrec, que � la poursuite de la r�novation p�dagogique est gravement compromise �[8].
  
  Il est directeur de l’Institut universitaire de formation des ma�tres (IUFM) de l’Acad�mie de Lyon jusqu’en 2006. Il renonce alors � postuler � un nouveau mandat. Se sentant trop en d�saccord[9] avec les d�cisions prises les ann�es pr�c�dentes dans le domaine �ducatif, il ne souhaite pas �tre nomm� par le ministre de l’�ducation nationale, Gilles de Robien. Il enseigne ensuite � nouveau � l’ISPEF de l’universit� Lumi�re-Lyon 2.
  
  En 2006, il est parrain du projet culturel et �ducatif � Cit� des savoirs du XXIe si�cle � pour l’�le Seguin avec d’autres personnalit�s telles que R�gis Debray, Albert Jacquard ou Axel Kahn. Il est membre du comit� de parrainage de la Coordination fran�aise pour la D�cennie de la culture de paix et de non-violence et du conseil scientifique de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Ma�trise de l’�nergie).
  
  De septembre 2006 � d�cembre 2009, il a �t� responsable de la cha�ne de t�l�vision �ducative Cap Canal. Dans ce cadre, il a anim�, entre autres, le magazine Cap Infos qui traite de toutes les questions p�dagogiques li�es � l’�cole et � la formation des professeurs[10].
  
  R�pondre Lien permanent
xray 11 février 2012 17:20

Enseignement

Il serait peut �tre bon r�fl�chir au r�le de l’enseignement.

Dans notre syst�me europ�en, le r�le de l’enseignement est de produire des cr�tins � la chaine. C’est peut �tre � ce niveau qu’il conviendrait d’intervenir. Il ne faut pas compter sur les �lus.

Le savoir est contagieux. Heureusement, gr�ce � dieu, les enseignants sont vaccin�s.
Dans ce contexte, le d�bat sur le nombre des enseignants est sans int�r�t

Le BAC : � Permis � l’ignorance de naviguer sur un oc�an de mensonges. �

Les Fran�ais sont revenus � la situation du d�but des � ann�es 40 �.
Ils sont soumis � :

- Une monnaie d’occupation ;

- Des journalistes d’occupation ;

- Des mœurs judiciaires dignes du nazisme ;

- Des collabos financ�s et au service de qui ? L’Europe, les Am�ricains, ou le Vatican ?

N�anmoins, dans les moyens mis en œuvre par l’Europe pour asservir les foules on reconna�t les m�thodes de cur�s :

- � G�n�rer l’incompr�hension, les d�sordres, la d�linquance, la criminalit�, l’injustice, la mis�re, les maladies, les �pid�mies, les conflits, les guerres, les famines, etc. �
Le tout reposant sur l’ignorance permanente et des flots de mensonges sous lesquels les m�dias noient les individus.

L’Europe est soumise au dictat de l’axe CIA-Vatican.
Seule la g�ographie distingue la CIA du Vatican. Pour le reste, c’est pareil.

- Les m�mes int�r�ts, les m�mes m�thodes, les m�mes moyens, les m�mes personnes !

- Les cur�s manipulent. Ils contr�lent le premier et le plus grand r�seau de renseignement. Ils vivent de la mis�re qu’ils produisent. Ils gagnent � pourrir la vie du plus grand nombre.

- Les am�ricains manipulent. Ils imposent aux pays europ�ens tout ce qu’ils ne veulent pas chez eux. Etc.

La � cuisine � diabolique des croyances (Le complot des blouses blanches et des soutanes)
http://levirusmachin.hautetfort.com/archive/2010/11/27/la-cuisine-diabolique-des-croyances.html

R�pondre Lien permanent
- jak2pad 12 février 2012 03:21
  
  encore un d�lirant.
  
  R�pondre Lien permanent
brad 11 février 2012 18:37

Il y a eu un changement ph�nom�nal dans les ann�es 1960-1970 que vous ne soup�onnez pas.
Pour vous ouvrir les yeux, vous devez absolument lire cet article :
http://knol.google.com/k/la-cause-de-l-homosexualit%C3%A9#

R�pondre Lien permanent
jef88 11 février 2012 21:38

Les responsables de l’�ducation se sont engouffr�s dans l’inn�isme, avec l’enthousiasme ridicule et na�f du militantisme.
Ben oui ! En plus cela confortait plein de monde : les enfants de bonne famille sont intelligents.... pas les autres !!!

R�pondre Lien permanent
- Eric de Tr�varez 12 février 2012 01:52
  
  Seriez-vous en train de nous faire une des-inhibition, avec automatisme...simpliste ?
  Les responsables de l’�ducation, dans leur enthousiasme et leur na�vet�, n’ont pas tu�, m�me par inadvertance, Bourdieu.
  
  R�pondre Lien permanent
- jef88 12 février 2012 11:57
  
  Juste un peu de v�cu !
  Il m’est arriv� de faire des devoirs pour mon pote, fils de dentiste !
  Pour le m�me travail, il avait 16/20 et moi fils d’ouvrier 12/20...
  J’ai toujours eut des moyennes entre 10 et 11.5 .... et j’�tais 17�me ou environ sur 35. Les meilleurs avaient 15 ou 16
  
  Bizarre pour les examens anonymes tout changeait !
  entr�e en 6�me : 2�me du canton
  certificat d’�tude : 3�me du canton
  BEPC 2�me du canton
  il y a m�me eut une « vedette » avec un 14/20 traditionnel qui n’a pas eu son certif ....
  
  Rien n’a chang� : la diplomite qui s�vit actuellement favorise les gens ais�s !
  Que peut devenir un fils d’ouvrier ou de petit agriculteur paum� dans une campagne lointaine ?
  Il a moins d’avantages que la « minorit� visible » se retrouve dans un lyc�e sans d�bouch�s : loin de la fac et des grandes �coles et ses parents n’ont pas un rond !
  
  Le peu que je connaisse de Bourdieux ne m’a pas enthousiasm�....
  Par contre je conseille Gustave Le Bon « psychologie de l’�ducation » �crit en 1905 environ !!
  il s’est fait jeter par l’universit�....
  
  R�pondre Lien permanent
- Eric de Tr�varez 12 février 2012 13:42
  
  Je pense tr�s sinc�rement que le gros du probl�me n’est plus l�.
  Pour en savoir plus sur Pierre Bourdieu :
  http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Bourdieu
  
  R�pondre Lien permanent
- jef88 12 février 2012 15:48
  
  Sur votre lien : Il entend souligner que la capacit� des agents en position de domination � imposer leurs productions culturelles et symboliques joue un r�le essentiel dans la reproduction des rapports sociaux de domination
  
  C’est exactement ce que je dit ...
  
  R�pondre Lien permanent
abdou 11 février 2012 23:30

Enseignant alg�rien.

On dit que l’�volution de l’homme suit trois �tape essentiel :
- premi�re �tape : son int�r�t se porte vers la chose.
- deuxi�me �tape : il se porte sur les personnes.
- troisi�me �tape : il se porte sur les id�es.
Son �ducation peut favoris�e une �tape par-rapport � l’autre.
Notre mode de vie depuis longtemps avec tout ses supports (surtout les m�dias), font que l’�volution de l’enfant soit ax�e exclusivement sur la chose (ru�e vers les nouveaux gadgets) ou les personnes ( les stars).mais jamais vers l’id�e.L’enfant grandit donc loin de tout effort qui met en jeu la pens�e ou l’apprentissage.Son but est de devenir vedette.
conclusion:le milieu culturel dont lequel �volue nos enfants doit �tre mit � jour, ce qui est en mon sens irr�alisable.

R�pondre Lien permanent
- Eric de Tr�varez 12 février 2012 01:38
  L’�volution de la personne que vous pr�sentez en trois �tapes hi�rarchis�es, me parait pertinente.
  - Les choses
  - les personnes
  - les id�es
  Les exemples de blocage que vous choisissez sont judicieux.
  Dans la verticalit�, il y a effectivement l’int�r�t pour les choses, intersection avec l’horizontale, puis les personnes et les id�es.
  L’int�r�t pour les personnes et les id�es, n�cessite un minimum d’alt�rit� et de transcendance qui rel�ve de l’intelligence et qui est mis � mal par une absence totale d’inhibition.
  L’inhibition permet aussi d’analyser les choses et les personnes, par un retour depuis les id�es, retour qui �vite les automatismes simplistes.
  Nous sommes effectivement dans un processus intelligent.
  R�pondre Lien permanent
jak2pad 12 février 2012 03:28

il est assez comique de voir le c�l�bre Philippe Meirieu, grand d�vastateur de l’�cole publique et chef de file des p�dagos qui en ont fait ce que l’on peut constater, virer sa cuti pour devenir �colo pur et dur.

on ne donne pas cher de l’avenir de l’�cologie en France, si cette noble cause est d�fendue par les joyeux Dalton Joly-Duflot-Plac�, inspir�s en sous-main par ce d�sastreux bonhomme.
il suffit de voir ce que cela donne en ce moment pour comprendre qu’une bonne part du travail est d�j� accomplie.

R�pondre Lien permanent
- Eric de Tr�varez 12 février 2012 04:04
  
  Extrait de Wikip�dia,
  
  Philippe Meirieu, n� le 29 novembre 1949 � Al�s, est un chercheur et �crivain fran�ais, sp�cialiste des sciences de l’�ducation et de la p�dagogie [1]. Il a �t� l’inspirateur de r�formes p�dagogiques (instauration des modules au lyc�e ainsi que des IUFM au d�but des ann�es 1990). Il est actuellement vice-pr�sident de la r�gion Rh�ne-Alpes, charg� de la formation tout au long de la vie.
  
  Engag� aux c�t�s du PS, puis d’Europe �cologie, il se d�finit lui-m�me comme militant et homme de gauche. En s’appuyant sur les �crits des grands p�dagogues (de Rousseau � Freinet), il met en exergue les tensions inh�rentes � l’�ducation. Il a contribu� � diffuser en France les principes p�dagogiques issus de l’�ducation nouvelle et est consid�r� selon le journal Lib�ration comme � le p�dagogue le plus �cout� de nos gouvernants �.
  
  R�pondre Lien permanent
JL1 12 février 2012 12:06

A ceux que ces d�bats sur l’inn�isme int�resse :
La g�n�tique n�o-lib�rale - Les mythes de la psychologie �volutionniste Susan McKinnon
J’ai lu. Passionnant.

R�pondre Lien permanent

Inn�isme aveugle et c�cit� p�dagogique : les coulisses de l’�chec

21 r�actions

R�agir