jeudi 29 mai - par Sylvain Rakotoarison

L’horrible Joël Le Scouarnec, pervers prédateur assumé et multirécidiviste

« Je revois la scène, je suis dans la salle de réveil et il retire la couverture qui me couvrait. Il est au-dessus de moi, je le vois comme un géant. » (Une victime, 9 ans au moment des faits).

Il est des affaires judiciaires plus sordides et glauques que d'autres. Jugé depuis le 24 février 2025 par la cour criminelle du Morbihan à Vannes, le docteur Joël Le Scouarnec a été condamné ce mercredi 28 mai 2025 en début d'après-midi à vingt ans de réclusion criminelle dont les deux tiers sont en peine de sûreté. Il est en outre condamné à une mesure de suivi socio-judiciaire pendant quinze ans, accompagnée des obligations suivantes : établir un lieu de résidence déterminé, obligation de soins pendant sept ans, avec une peine de prison encourue si l'injonction de soins n'est pas respectée, interdiction définitive d'exercer toute activité médicale ou en lien avec des enfants, interdiction de détenir un animal à titre définitif, inscription au fichier des auteurs de crimes sexuels.

Si le verdict paraît sévère (« La peine encourue, en l'état de notre droit, est fixée à vingt ans de prison maximum », selon la présidente de la cour), il aurait pu l'être plus si les juges avaient suivi la réquisition du procureur qui demandait, à l'instar de nombreuses victimes, en plus des vingts de prison, une mesure de rétention de sûreté à l'issue de la peine de prison, pour empêcher tout risque de récidive. D'autant plus que cette peine de vingt ans se confond avec la peine de quinze ans de prison qu'il avait eue d'un premier procès.

Il est difficile de parler du docteur Le Scouarnec en pleine sérénité ; la nausée prend souvent. Parlons rapidement de lui (j'ai volontairement évité de proposer des images de lui). C'est un chirurgien spécialisé dans l'appareil digestif qui va avoir 75 ans dans six mois, il a pris sa retraite en 2014 (à ma connaissance). Dès l'âge de 25 ans, le personnage a découvert ses tendances pédophiles. Opérant notamment les appendicites à l'hôpital, il a été très souvent au contact avec des mineurs.

Il a d'abord eu une condamnation de quatre mois de prison avec sursis pour détention d'images à caractère pédopornographique jugé par le tribunal correctionnel de Vannes en octobre 2005 à la suite d'une opération du FBI de 2004. Mais cette condamnation n'a pas servi comme avertissement pour l'avenir, c'est cela qui est étrange.

Il y a eu ensuite son premier procès. S'installant à Jonzac en 2008, pour exercer puis prendre sa retraite, il a été dénoncé en 2017 par une petite fille de 6 ans, celle des voisins, qu'il avait violée. Il a été alors arrêté et on s'est aperçu qu'il avait aussi violé une de ses nièces et agressé sexuellement une autre de ses nièces. En tout, quatre mineures ont déclaré qu'elles étaient ses victimes. Un premier procès a eu lieu à la cour d'assises de Charente-Maritime, à Saintes, du 13 au 17 mars 2020. Il a été condamné à quinze ans de réclusion criminelle le 4 décembre 2020.

Les investigations lors de l'instruction de ce premier procès ont révélé de nombreux viols et agressions sexuelles sur 312 victimes principalement des enfants (la moyenne d'âge de 11 ans). L'élément essentiel fut les carnets intimes de Joël Le Scouarnec qui écrivait tous ses faits de 1990 à 2017 en y indiquant le nom de ses jeunes victimes, et diverses réflexions ou descriptions. Non seulement à caractère pédocriminel mais aussi scatologique, zoophile (d'où l'interdiction de posséder des animaux de compagnie), etc. particulièrement dégueulasses. Cela se passait dans les hôpitaux où le pervers chirurgien opérait entre 1986 et 2014, à savoir Loches, Quimperlé, Morlaix, Lorient, Saint-Brieuc, Malestroit, Ancenis, les Sables-d'Olonne, Flers, Le Bailleul, Jonzac, etc.

Ce journal intime était donc crucial. On y lit par exemple : « Il n'y a rien de plus beau au monde que le corps d'une petite fille. ». Plus généralement, Joël Le Scouarnec revendiquait la pédophilie et voulait même sa légalisation. Ainsi, en 2004, il écrivait : « Je suis à la fois exhibitionniste, voyeur, scatophile, fétichiste (…) et pédophile et j'en suis très heureux. ». Un débat a eu lieu au procès sur son ex-épouse, qui était au courant ou pas de sa perversité.

Il avait de nombreuses formes de perversité. Le premier procès ne prenait pas en compte des victimes à l'hôpital. Un second procès était donc instruit parallèlement au premier pour prendre le temps de contacter les victimes. Ce procès à Vannes a pris en compte les déclarations de 299 victimes, la plupart du temps à l'hôpital, des patients qu'il venait d'opérer et sur lesquels il pouvait avoir des attouchements voire les violer. La plupart n'était pas au courant de ces violences car elles étaient sous anesthésie ou alors le temps a effacé ces faits tout en les traumatisant dans leur inconscient : ainsi, de nombreuses victimes ont eu un avenir difficile, et un jeune homme, victime du chirurgien à l'âge de 10 ans, s'est même suicidé à 24 ans après être plongé dans la drogue et l'alcool. Beaucoup ont des séquelles psychologiques, des phobies des hôpitaux, des piqûres, des problèmes de sexualité, etc.
 

Confronté à ses victimes, après avoir mollement hésité à rejeter les accusations, Joël Le Scouarnec a accepté de reconnaître les faits le 20 mars 2025, de présenter ses regrets et demander pardon (c'est sans doute cela qui lui a épargné le mesure de rétention de sûreté après sa peine). À la fin du procès, le 26 mai 2025, le prévenu s'est adressé « à la cour, je ne sollicite aucune mansuétude. Accordez-moi simplement le droit de devenir meilleur et de reconquérir cette part d'humanité qui m'a tellement fait défaut. ». Bien que son comportement sexuel soit particulièrement maladif (perversion, obsession, attirance pour de la violence extrême, etc.), il n'a jamais été considéré par l'expertise psychiatrique comme irresponsable, d'autant plus qu'il a revendiqué les faits dans son journal intime (plusieurs milliers de feuillets).

Le procès a été naturellement très éprouvant pour les victimes. Le prédateur leur a notamment déclaré très sincèrement, le 10 mars 2025, ne plus se souvenir d'elles : « Ces petits patients n’existaient pas en tant qu’enfants, c’étaient des objets sexuels. ». Franchise ? Cynisme ? Regret sincère ? Difficile d'analyser le très clinique docteur Perversion.

Il y a un parallèle nécessaire à faire avec l'Affaire Pélicot : ces deux affaires ont pu mettre à jour les nombreux viols et agressions sexuelles grâce à un registre tenu par les coupables. Dans les deux cas, les victimes n'ont parfois pas su qu'elles étaient victimes et l'ont appris très tardivement par un gendarme après l'arrestation du prédateur. En revanche, la grande différence, c'est que, dans un cas, Gisèle Pélicot était la seule victime (ou quasiment, ce n'est pas totalement vrai) et a eu des dizaines voire centaines de prédateurs, tandis que dans l'Affaire Le Scouarnec, il n'y a qu'un prédateur (encore que, dans certains établissements, deux autres médecins ont été identifiés comme ayant eu des comportements douteux avec les mineurs) et des centaines de victimes. Dans ces deux cas, c'est le hasard, un événement déclencheur fortuit, qui a permis de les arrêter et de les juger.

Mais au-delà de la responsabilité de Joël Le Scouarnec, seule et entière pour tant de crimes sur mineurs, on reste plongé dans la perplexité : comment un médecin a-t-il pu sévir dans de nombreux hôpitaux sur d'autant de jeunes victimes depuis des décennies (trente ou quarante ans) sans qu'on ait pu l'arrêter ou le découvrir au moins ?

À l'occasion du premier procès, Laetitia Cherel et Margaux Stive, de la cellule investigation de Radio France, l'ont exprimé le 6 mars 2020 sur France Culture, très simplement : « Difficile d’imaginer, si ces écrits sont avérés [ils le sont], que ce chirurgien ait pu agir si longtemps sans jamais avoir été démasqué. ».

Car il y a eu pourtant des alertes. Le premier lanceur d'alerte est un psychiatre, médecin à l'hôpital de Quimperlé. Le docteur Thierry Bonvalot, président de la commission médicale de l'hôpital, a alerté le directeur de l'hôpital le 14 juin 2006 que le chirurgien en question avait fait l'objet d'une première condamnation en 2005 et qu'à ce titre, il faudrait s'en méfier.
 

Le directeur de l'hôpital (aujourd'hui décédé) a adressé un courrier à la DDASS (devenue ARS) où il défendait Joël Le Scouarnec avec des mots élogieux : « Je considère le docteur Le Scouarnec comme un praticien sérieux et compétent. Il est disponible pour travailler dans l'intérêt de l'établissement (…), il est affable et entretient d'excellentes relations tant avec les patients et leur famille qu’avec le personnel. ».

L'alerte de Thierry Bonvalot n'a donc pas été prise en compte. Le psychiatre a pourtant aussi alerté un anesthésiste de l'hôpital qui se trouvait être en même temps le maire de Quimperlé, mais cette alerte a été démentie par ce dernier : « Avant [2017], je n’en avais pas du tout entendu parler. Si j’avais eu cette information, j’aurais fait part aux infirmiers qui m’entouraient de la gravité qu’il pouvait représenter, je leur aurais demandé de le surveiller. ».
 

Établissements hospitaliers, collègues médecins ou autres personnels soignants (dont infirmières), mais aussi familles, celles de victimes mais aussi celles du prédateur... personne n'a vu ou n'a voulu voir tous ces crimes. On retrouve un peu le même scénario que dans l'Affaire Bétharram où beaucoup de choses se savaient mais ne se disaient pas.

Plus généralement, on peut proposer trois explications qui ont rendu aveugles ou sourds pendant plusieurs décennies une société moins exigeante.

La première, c'est le classique "pas de vague" dans l'intérêt de l'établissement (hôpital, école) ou de l'institution (l'Église catholique). Si une affaire de pédocriminalité éclate dans un hôpital, cela lui donne une extrêmement mauvaise réputation. De plus, refuser le travail d'un chirurgien peut réduire les capacités d'un hôpital.

La deuxième explication est l'incrédulité. Ce n'est pas imaginable, tout simplement. C'était le problème des rescapés des camps d'extermination : s'ils en parlaient, on ne voudraient pas les croire, ils exagéreraient. Il a fallu attendre une cinquantaine d'années pour que les témoignages remontent en surface avec une écoute bienveillante. C'est le cas aussi dans beaucoup d'affaires de violences sexuelles, où la honte et la stupéfaction se sont entremêlées.

Enfin, la troisième explication (l'une n'exclut pas les autres), c'est justement la loi du silence, souvent guidée par une sorte de honte mais aussi de malaise inconscient (car les victimes n'avaient pas toutes pris conscience qu'elles étaient des victimes).

Certains éléments peuvent s'expliquer, des négligences ou des imprudences. Ainsi, les examens du chirurgien se passaient généralement seul alors qu'en général, il aurait dû être accompagné d'une infirmière. Le témoignage d'une infirmière qui a travaillé quatre ans avec Joël Le Scouarnec, a témoigné : « Pour nous, c’était plus simple, on gagnait du temps. Personne n’a jamais trouvé surprenant qu’il agisse comme cela. ».

Au même titre que le procès des viols de Mazan, ce procès de Joël Le Scouarnec restera dans l'histoire comme l'une des affaires les plus importantes de pédocriminalité. Ne plus avoir honte et ne plus laisser impunis des crimes odieux.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (28 mai 2025)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
L'Affaire Joël Le Scouarnec.
L'Affaire Bétharram.
Agathe Hilairet.
Pourquoi Aboubakar Cissé a-t-il été assassiné ?
Le mystère Émile sur le point d'être percé ?


La profanation du cimetière juif de Carpentras.
Crash de l'A320 de Germanwings.
L'accident de Villa Castelli.
Morts mystérieuses à Santa Fe.
Repose en paix Louise, on ne t'oubliera pas !
Gisèle Pélicot, femme de l'année 2024 ?
5 ans de prison dont 2 ferme pour Pierre Palmade.
40 ans de confusions dans l'Affaire Grégory.
Philippine : émotion nationale, récupérations politiques, dysfonctionnements de l'État ?
Viols de Mazan : quelques réflexions sur Pélicot et compagnie...
Violence scolaire : quand une enseignante s'y met...
Création du délit d'homicide routier : seulement cosmétique ?
La France criminelle ?
La nuit bleue de Lina.
La nuit de Célya.
La nuit d'Émile Soleil.
Affaire Grégory : la vérité sans la boue ?
Alexandra Sonac et sa fille adolescente.
Harcèlement scolaire et refus d'obtempérer.
Alisha, victime d’un engrenage infernal.
À propos de la tragique disparition de Karine Esquivillon...
Meurtre de Lola.
Nos enseignants sont des héros.
Patricia Bouchon.
Sémantique de l'horreur.
La sécurité des personnes face aux dangers.


 

 



25 réactions


  • Gégène Gégène 29 mai 09:41

    C’est donc vrai, alors, que faute avouée est à moitié pardonnée ?!?


  • Seth 29 mai 15:48

    Je trouve ce genre d’écrit sur un tel sujet indécent épicétou.


  • ZenZoe ZenZoe 29 mai 16:08

    Le Scouarnec est un malade mental. Il vivait dans un appartement transformé en déchetterie, ne se lavait pas, ne se changeait pas, et vivait ses fantasmes les plus sordides.

    Honte à tous ceux qui auraient pu l’arrêter avant et ne l’ont pas fait, et honte à la justice aujourd’hui. Ce taré répugnant méritait d’être enfermé à vie dans un hôpital psychiatrique, rien de moins, au lieu de bénéficier de mesurettes dérisoires qui ne serviront à rien et / ou ne seront pas apppliquées.


    • Seth 29 mai 16:31

      @ZenZoe

      ne se lavait pas,

      Parce qu’en plus il violait avec du smegma autour du gland et en puant sous les bras ? Pouah !  smiley

      Nan je rigole mais vous m’apprenez ce que je ne savais pas, moi qui le croyais prop’ sur lui, bien dans ses meubles bien dans sa vie toussatoussa... Faut m’excuser je suis ce genre d’affaire de loin, ça me fout la gerbe et je n’aime pas me torturer.  smiley


    • ZenZoe ZenZoe 29 mai 18:39

      @Seth
      Il violait ses chiens aussi, buvait son urine, cuisinait ses matières fécales et son sperme, portait des couches et se pavanait dans son jardin avec ses poupées et autres jouets, tellement qu’il faisait peur aux voisins ! Un taré, je vous dis !


    • adeline 29 mai 18:54

      @ZenZoe
      nain porte koa


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 29 mai 19:36

      @ZenZoe
       
       la question est : si les gens alentour savaient, où recrutait-il ses jeunes clients ?


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 29 mai 19:38

      @ZenZoe
       
       la question est : si les gens alentour savaient, où recrutait-il ses jeunes patients ?


    • ZenZoe ZenZoe 30 mai 11:25

      @adeline
      Avant de commenter bêtement, peut-être faudrait-il vous informer ?


    • ZenZoe ZenZoe 30 mai 11:30

      @Francis, agnotologue
      On ne parle pas de clients mais de patients, que Le Scouarnec tripotait en salle de réveil principalement.
      Ce n’est pas ce fait qui était connu des responsables et de son entourage proche en revanche, mais sa consultation d’images pédopornographiques qui elle, aurait du poser problème, sachant que le praticien opérait des enfants.


    • ZenZoe ZenZoe 30 mai 11:36

      Je précise pour Adeline que Le Scouarnec écrivait tout, absolument tout, sur ses carnets, et enregistrait tout, absolument tout, sur des vidéos, dans des dossiers judicieusement nommés par exemple ’’quéquettes’’, ou ’’vulvettes’’, le tout donc retrouvé par les gendarmes lors de perquisitions. Les perquisitions ont aussi permis de découvrir ses conditions de vie intimes, pas tristes non plus.


  • Buzzcocks 29 mai 17:08

    J’imagine que la droite va proposer une proposition de loi pour mettre les délinquants sexuels à St Pierre et Miquelon.


  • Marlène Schiappa révèle que jean michel Trogneux est mort et enterré. Depuis longtemps .

    Mais en 2024 l’équipe du couple Macron affirmait qu’il était vivant en bonne santé, sa carte électorale comme preuve.

    Là, ça peut coûter cher.


    • @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs

      La justice est elle vraiment libre, ou collaboratrice jusqu’à camoufler les cadavres ?


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 30 mai 09:54

      @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
       
      ’’ Marlène Schiappa révèle que jean michel Trogneux est mort et enterré. Depuis longtemps ’’
      >.

      Pourquoi si JMT était mort, le couple micron ne le dirait-il pas ?

      Ce n’est pas une question : j’ai bien une hypothèse, mais je ne la dirai pas ici.


    • @Francis, agnotologue
       
      Si JMT est mort ,de mort naturel rien ne peut empêcher que l’on en parle, certes mais aussi on peut mourir socialement, disparaître sans laisser de trace ou encore se transformer radicalement occasionnant une forme de mort administrative.....Ces diverses solutions existent depuis longtemps.

      Mais alors pourquoi les concerner, la famille proche, ne sont ils pas libre de raconter, la petite histoire. Preuve irréfutable en main .

      Mais aussi pourquoi jouer une triste pantalonnade avec l’utilisation d’une carte électorale.
      Cette dernière aventure doit être l’objet d’éclaircissement juridique, sans appel.
      Mais tout le monde la sait, depuis 2017<< la justice n’est plus >> qu’aux ordres des familles Macron-Trogneux.

      Comme me l’a justement fait remarqué un promeneur des bords de mer. Les Trogneux,...< On les connaît...etc.... ! > . 
      Donc, en vérité, choisir Schiappa est une provocation de plus car la personne est suffisamment tordu et glauque .     


    • @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs

      La mort de Jean-Michel Trogneux : Un drame pour Schiappa... Mais qui a touché le chèque ? https://www.francesoir.fr/politique-france/la-mort-de-jean-michel-trogneux-un-drame-pour-schiappa-mais-qui-touche-le-cheque

      FranceSoir (https://www.francesoir.fr/politique-france/la-mort-de-jean-michel-trogneux-un-drame-pour-schiappa-mais-qui-touche-le-cheque)
      La mort de Jean-Michel Trogneux : Un drame pour Schiappa... Mais qui a touché le chèque ? | FranceSoir
      L’épique bataille judiciaire entre Brigitte Macron et Natacha Rey, qui tourne autour d’allégations de diffamation sur l’identité de la


    • @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs

      F.Soir

      Mais alors, comment Jean-Michel a-t-il donc fait pour toucher les 5000 € de dommages et intérêts pour préjudice moral ? Nos juges seraient-ils dupes ? Ou, peut-être que le droit français ne stipule plus désormais qu’un décès met fin à la possibilité d’engager ou de continuer une procédure judiciaire.

      Bien évidemment, personne de BFM TV ne challenge la Marlène dans ses moments les plus fous, laissant l’information filer, et ça passe crème, sans la moindre mise en perspective ou questionnement. Une passivité qui aujourd’hui encore a grandement contribué à amplifier la confusion, à renforcer les soupçons sur la manière dont les « médias » gèrent les affaires du petit couple du château et de la tête à claque.

      Les réactions sur les réseaux sociaux n’auront pas tardé, aussi vives qu’hilarantes. « Comment un mort peut-il poursuivre quelqu’un en justice ? » s’étonnaient certains, tandis que d’autres y voyaient simplement une nouvelle preuve du talent de la macronie pour transformer une crise en catastrophe, ou une catastrophe en crise au choix. L’implication de la Marlène est devenue une marque de fabrique, et pose inévitablement des questions sur la crédibilité des institutions et sur la « transparence » de cette affaire plus qu’opaque.

      En attendant les éclaircissements officiels, qui ne tarderont à venir, pour obscurcir un peu plus cette affaire étrange, et continuer de diviser l’Opinion, à cette heure où l’on vote la mort du « ptit vieux qui coute trop cher », et où une clique de schizophrènes dans un wagon, décide d’envoyer « juste pour voir » des missiles sur Poutine.

      « Vol au-dessus d’un nid de coucou », quand tu nous tiens...


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 1er juin 11:41

      @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
       
       on est loin de l’époque où l’on disait à Rome : la femme de César ne doit pas être soupçonnée.


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 1er juin 12:05

      @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
       
       ’’ comment Jean-Michel a-t-il donc fait pour toucher les 5000 € de dommages et intérêts pour préjudice moral ? ’’
      >
      Vous n’avez pas une petite idée ?


  • juluch juluch 30 mai 12:43

    A une certaine époque il serait passé sur la bascule à Charlot ou au moins au bagne.


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